MadaVôvô 200

1. Archives MadaVôvô 2002 - 2008

2. Archives des Editos

3. Pourquoi ? Pour Qui MadaVôvô ?

4. Recevoir gratuitement MadaVôvô 

5.  Le dernier MadaVôvô

6. Accueil  Rz7 MadaVôvô

5. Pubs &  bas de la page

6. Contact  

Les Titres de MadaVôvô du 20 juin 2009  

BigNews:  Le Sport est Roi  ... 

L'Edito: « noho ny Fihavanana ve ??? ... »    ( ...  )

1. Bruxelles n’est pas un passage obligé (midi) ( ...  )

2. Sommet de la sadec sur la crise à Mada samedi à Johannesburg (romandie) ( ...  )

3. Politique : Manquement à l’accord de Cotonou (midi) ( ...  )

4. Mada: Un Français enlevé puis libéré après paiement d’une rançon (clicanoo) ( ...  )

5. Atterrissage forcé d’un avion : Panique à Imerintsiatosika (express) ( ...  )

6. Madagascar: la médiation internationale suspend les négociations (avmaroc)( ...  )

7. Selon un Spécialiste US: “Nous ne devrons pas être exclus de l'Agoa” (nouvelles) ( ...  )

8. Émigration : Ruée vers le service du passeport (express) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment... 

9. Carburants : Forte hausse des prix à la pompe (midi) ( ...  )

10. Salaires : Grogne des militaires -Promesse non tenue. (midi) ( ...  )

11. Bataille juridique : Tiko saisit la justice internationale (express) ( ...  )

12. Système monétaire : Manque d’argent pour changer des billets (express) ( ...  )

13. Incidents à Paris : GTT contre TGV à l'ambassade de Madagascar (midi) ( ...  )

14. Pollution de l'environnement. "Hasin'i Madagasikara" interpelle l'Etat (moov) ( ...  )

15. Inflation : Les prix des importations toujours à la hausse (midi) ( ...  )

16. Tanjombato : Explosion dans une grande surface (express)  ( ...  )

17. Gabon: Sarkozy hué aux obsèques d'Omar Bongo (orange)  ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  15 juin 09  >>   ( ...  )

*. Emplois : Départ massif des jeunes à l’étranger (midi) ( ...  )

20/06/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.697.02 Ar 
USD 1.935.59 Ar 
GBP 3.145.23 Ar 
CHF 1.796.28 Ar 
JPY 20.17 Ar 
ZAR 237.39 Ar 
HKD 249.75 Ar   
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/05 2702 30/04 2754
13/09/08 min:2290 09/05/09 max:2807

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

Tous les Dossiers

de Culture & Voyages  Klick >>

des + de MadaVôvô  Klick >>

Big News... Le Sport est Roi...                  Les infos sportives du monde en permanence  >>

MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


Emeute à Mada: Les Echos de nos correspondants

Le Dossier  ( ... )

*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>

 

...         Les infos sportives du monde en permanence  >>


« noho ny Fihavanana ve ??? ...  »

      Dans les temps anciens "Le Fihavanana" est pour le " Ntaolo" ( nos anciens ) et nos « ray-aman-dreny » une valeur, spécifique à notre culture Malgache. 

     Au temps ou nous vivons y a t-il " Fihavanana"  et " Fihavanana " ? « Le Fihavanana , diplomatie malgache ou hypocrisie  »...  

      Dans le dernier post de Kisifi " Veloma" de la

 blogosphère malagasy, j'ai souri à sa définition du fihavanana qui sonne familière sans être commune: 

     (...) " j'ai rapidement trouvé ça pénible cette manière merina de ne pas regarder son interlocuteur dans les yeux, de ne pas poser les questions qui fâchent, de ne jamais donner son avis, de ne jamais contester, de ne jamais râler, de choisir systématiquement le consensus le plus mou quand il faudrait trancher dans le vif au risque de mécontenter certains. Cette manière aussi de vivre pour et par sa famille élargie, en laissant le minimum de place pour le reste du monde.
     Ce comportement s'appelle, plus ou moins, le fihavanana.

     C'est un concept flou qui se manifeste sous différentes formes. Les réunions de famille du dimanche par exemple, où tout le monde se force à sourire à en avoir des crampes aux lèvres. Où tout le monde est censé venir, et tant pis pour ceux qui ont envie d'aller voir ailleurs. Où l'escroc de la famille, celui qui doit de l'argent à tout le monde, qui a engrossé une cousine et vendu la voiture que son neveu lui a prêté, ne sera jamais sermonné. Où on se dépêche de chanter tous ensemble, pour se rapprocher de l'illusion rêvée d'un choeur uniforme."
    
Elle ne m'offusque pas, ça m'amuse même, la trouvant raisonnablement emprunte de véracité. Pour bien des raisons fondées en ce qui me concerne, le "fihavanana" résonne en écho dans le néant du vide sidéral qu'il m'évoque, soit me fait grincer les oreilles soit encore me laisse perplexe, indifférente ou de glace... Bon, j'y ajouterai bien quelques pondérations, non pas pour défendre le pilier de la culture malagasy, mais basées sur le vécu et qu'il convient de mentionner. 

     En effet, il m'est bien arrivé de saluer ses hautes valeurs de solidarité, d'entraide et de cohésion familiale. Comme dans de nombreuses familles,  chacun son sort, il y a ceux qui réussissent avec ou sans éclat, ceux qui s'enlisent, ceux qui partent trop tôt, ceux meurtris par le destin, ceux qui font le tour du monde, et ceux qui peinent à boucler les fins de mois.  

     Dans ces situations, l'élan de soutien et de solidarité m'apparaît on ne peut plus naturel, partager même le peu qu'on a, rendre service, tendre la main, être présent. Et je suis bien plus confiante des efforts pour le fihavanana à Madagascar que dans les pays occidentaux par exemple.

     Cela est d'autant mieux lorsqu'on se soutient de notre vivant, regrettant parfois qu'il faille un départ pour nous faire réaliser que nous existons les uns les autres. Prendre soin des siens, les cocooner, les défendre, les protéger. 

   Et puis, il peut avoir enlisement du bien-fondé du fihavanana, emmuré dans l'antagonisme qui peut exister entre culture et développement. Là, je retrouve l'exaspération possible face aux non-dits,... Lire la suite Cliquez-ici

               Tattum de tattum.canalblog.com

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Tattum a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Midi Mada 20/06/2009
Bruxelles n’est pas un passage obligé  - Davis R
Les membres de la HAT ne se sentent pas obligés d’aller à Bruxelles pour assister au dialogue pour la résolution de la crise politique à Madagascar, organisé par l’Union Européenne les 06 et 07 juillet prochains.

 A voir les propos du Vice-président de cette Institution, Hary Naivo Rasamoelina, hier au cours de la publication du document contenant le cadre d’orientation générale du régime de transition. « On ne sait pas encore si la HAT sera représentée ou non à cette rencontre », a-t-il fait savoir. Et d’ajouter que « la communauté internationale ne doit pas faire pression sur les mouvances concernées par ce conflit ». Toutefois, ce président national du DHD a indiqué que « la HAT est tout à fait disposée à discuter avec la communauté internationale si les négociations tiennent compte des aspirations populaires… En tant que proche collaboratrice de l’Etat malagasy, l’Union Européenne peut émettre ses points de vue quant à la sortie de crise mais la prise de décision revient aux Malgaches ». Selon toujours Hary Naivo Rasamoelina, « la HAT reste ouverte à toutes discussions avec les forces vives de la Nation ». « Des pourparlers sont en cours avec certains membres du TIM afin de trouver une issue consensuelle à cette crise », a-t-il laissé entendre. En ce qui concerne le cadre d’orientation générale de la transition publié hier, c’est un document indiquant notamment la formulation de la vision générale et de la mission du régime actuel, ainsi que des rôles des Institutions de la transition. 


romandie.com 19/06/2009       Le Dossier des Echos des Emeutes nos correspondants  ( ... )
Sommet de l'Afrique australe sur la crise à Madagascar samedi à Johannesburg -©AFP
LE CAP - Les dirigeants de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) se réuniront samedi à Johannesburg pour discuter de la crise à Madagascar, quatre jours après la suspension de la médiation internationale, a annoncé jeudi le gouvernement sud-africain.

"Nous croyons qu'il n'y a pas d'autre solution pour Madagascar qu'une solution politique (...) C'est pourquoi nous accueillons ce sommet extraordinaire", a déclaré la ministre des Affaires étrangères, Maite Nkoana-Mashabane.
Les chefs d'Etats ou leurs représentants des 15 pays membres de la SADC discuteront de cette crise après une réunion vendredi de son organe de sécurité.
Le président évincé, Marc Ravalomanana, a "applaudi" la décision de la SADC de convoquer un sommet extraordinaire samedi 20 juin dans le but de résoudre la crise à Madagascar".
"La SADC a toujours demandé le retour immédiat à l'ordre constitutionnel et à un gouvernement démocratique à Madagascar. Il est clair qu'une action urgente est nécessaire pour atteindre ces objectifs", a poursuivi M. Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud.
Fin mars, le bloc régional avait suspendu Madagascar de ses instances, deux semaines après le départ forcé du 

président Marc Ravalomanana sous la pression de la rue. Ce dernier avait remis ses pouvoirs à un directoire militaire, qui les avait immédiatement transférés à Andry Rajoelina, alors chef de l'opposition.
Pour la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, "il n'y a aucune reconnaissance de Rajoelina qui a pris le pouvoir avec l'aide de l'armée, ce n'est pas négociable".
"Nous ne pouvons, en tant que pays à la tête de la SADC, rester sans rien faire et regarder le pays tomber en ruine", a-t-elle déclaré à des journalistes au Cap (sud-ouest).
Depuis le 8 avril, différents rounds de discussions ont réuni des délégués de MM. Rajoelina et Ravalomanana, ainsi que les anciens chefs d'Etat Albert Zafy et Didier Ratsiraka.
L'objectif était la signature d'une Charte de la transition, qui aurait établi le fonctionnement de l'Etat et les modalités d'un retour à l'ordre constitutionnel.
Les questions autour de l'amnistie des condamnations à caractère politique et du sort de Marc Ravalomanana ont notamment freiné les débats qui ont été suspendus mardi.
Le président évincé avait estimé début juin que "toutes les options, y compris une intervention militaire", devaient être envisagées pour "restaurer l'état de droit" à Madagascar.


Midi Mada 19/06/2009
Politique : Manquement à l’accord de Cotonou
La HAT convoquée à Bruxelles par l’Union Européenne
A l’issue du dialogue politique qui s’était tenu à Iavoloha entre le régime de transition et l’Union Européenne, cette dernière avait donné 120 jours à la première pour boucler sa feuille de route et se conformer à l’accord de Cotonou. Finalement, l’Union Européenne n’aura pas attendu 4 mois en convoquant la HAT à Bruxelles le 6 ou le 7 juillet prochain. Et ce, aux fins de « présenter la feuille de route de la démocratie ». Laquelle devrait être « convaincante » selon l’Union Européenne pour qui « l’idéal est qu’elle fasse le consensus entre les différentes mouvances ».

Violation. Concernant le déplacement à Bruxelles, la HAT est libre de venir avec ou sans des représentants des autres mouvances. L’Union Européenne émet toutefois des réserves quant à la crédibilité et la faisabilité de la feuille de route sans des représentants d’autre(s) mouvance(s). Autre que celle de la HAT qui a été épinglée hier par l’Union Européenne pour cause de violation de l’article 8 de l’accord de Cotonou qui préconise la contribution à la paix, à la sécurité, à la stabilité, et la promotion d’un environnement politique stable et démocratique. Ledit article porte également sur le respect des droits de l’Homme, des principes démocratiques. Ledit article porte également sur le respect des droits de l’Homme, des principes démocratiques, de 

l’Etat de droit et à la bonne gestion des affaires publiques.
Consultations. La HAT sera donc attendue sur cette dimension politique de l’accord de Cotonou consacrée par l’article 8, mais aussi par l’article 96 qui fait état de la procédure de consultation et mesures appropriées concernant les droits de l’Homme, les principes démocratiques et l’Etat de droit. Si l’Union Européenne considère qu’il ya eu manquement de la part de la HAT, cette dernière est tenue de fournir les éléments d’information nécessaires à un examen approfondi de la situation en vue de rechercher une solution acceptable par les parties. A cet effet, elle invite l’Union Européenne à procéder à des consultations portant principalement sur les mesures prises ou à prendre par la HAT afin de remédier à la situation. Dans l’attente de ces consultations, bon nombre d’activités de la Commission européenne sont suspendues (voir article en page 4).


Les Nouvelles 19/06/2009
UNION EUROPEENNE – HAT : L'avenir du pays est en jeu - Nasolo R. 
L'avenir des relations entre Madagascar et l'Union européenne est suspendu à la feuille de route qui devrait être présentée par la HAT à la présidence de l'UE et la commission européenne. Le constat s'impose à la lecture des déclarations faites hier, à Ankorondrano, au cours d'un point de presse

Dans le cadre de la mise en œuvre de l'accord de Cotonou qui régit les rapports entre la commission européenne et les pays membres de l'ACP, dont Madagascar, l'UE a envoyé, au début de ce mois de juin, une invitation à la HAT pour un dialogue les 6 et 7 juillet prochains. C'est au cours de cette rencontre que le régime actuel devra remettre une feuille de route prévoyant des actions pour un «retour rapide à l'Etat de droit, la démocratie et le respect des droits de l'homme». Ce, conformément à l'article 96 de l'accord qui dispose notamment que le partenariat ACP-UE se fonde sur le respect des droits de l'homme, des principes démocratiques et de l'Etat de droit qui en constituent les éléments essentiels. 
La présidence et la commission de l'UE se donneront par la suite 90 à 120 jours pour étudier le plan présenté et suivra, parallèlement, de près l'évolution de la situation à Madagascar. Ce n'est qu'après qu'ils statueront sur le cas du pays et sur l'attitude à adopter pour ce qui est de la suite des événements.

Le choix est libre
La décision prise dépendra néanmoins d'un critère déterminant : si la HAT associe les autres mouvances existantes à l'élaboration de la feuille de route en question, autrement dit, présente une feuille de route inclusive et concertée, celle-ci pourra sans aucun doute être positive. Dans le cas contraire, l'addition risque d'être salée pour les relations entre le pays et l'Union européenne, lesquelles sont déjà marquées actuellement par un net ralentissement (voir article en page 22). Il va sans dire que la pire sanction qui pourrait tomber est la suspension de tous les appuis auparavant accordés. Celle-ci n'interviendrait néanmoins qu'en dernier recours. 
L'ambassadeur Jean-Claude Boidin a, semble-t-il, déjà annoncé les couleurs lorsqu'il avait déclaré à l'occasion de la journée de l'Europe, que «chaque atteinte aux libertés, chaque dérapage, influence négativement la perception des partenaires. Une transition, ce n'est pas seulement un rêve de terre promise de l'autre côté du pont ; c'est d'abord la façon dont chacun franchit le pont et se comporte pendant le changement.» 
Pour autant, il précise qu'il n'est nullement question de faire pression sur qui que ce soit, étant entendu que l'UE ne joue le rôle ni de médiateur, ni de négociateur et n'entend aucunement se comporter comme tel. D'ailleurs, pour ce déplacement en Europe en juillet, le choix des membres de la délégation est laissé à la discrétion de la HAT qui pourra décider ou non si elle y intégrera des personnalités issues d'autres mouvances politiques. 
Malgré tout, Jean-Claude Boidin estime qu'il ne faut pas laisser traîner les choses et qu'une transition ne doit pas s'éterniser. 
Notons que la présidence de l'UE sera assurée, à partir du 1er juillet, par la Suède. 


clicanoo.com 18/06/2009 
Madagascar : Un Français enlevé puis libéré après paiement d’une rançon - J.-Cl. V.

Ce qui n’était qu’une rumeur est devenue une information : la communauté karana a été une nouvelle fois touchée, la semaine dernière, avec l’enlèvement d’un Français originaire de Madagascar. 

Libéré après s’être acquitté d’une somme de 25 000 euros, K., domicilié à Nantes, en Loire-Atlantique, s’était rendu à Madagascar en vue d’un gros investissement (on évoque la somme de 140 000 euros) lorsqu’il a été enlevé par des éléments dont on ne connaît pas encore l’origine mais qui ne sembleraient pas provenir de la communauté indo-pakistanaise de la Grande Île. En transit à Gillot, mardi soir, venant d’Antananarivo, l’homme, très éprouvé, s’est plaint de l’absence de réactions de la représentation française dans la capitale malgache et entend protester à ce sujet auprès du Quai d’Orsay. Madagascar compte environ 15 000 Indo-Pakistanais (Karanas), mais depuis plusieurs années, en raison notamment des événements politiques, cette communauté tend à quitter la Grande Île pour se rendre vers La Réunion notamment. Leur réussite économique, dans le commerce, dans l’import-export notamment, suscite régulièrement la jalousie chez certains Malgaches. Une jalousie teintée souvent de racisme. Dès lors, il n’est pas étonnant que ces Indo-Pakistanais soient l’objet de kidnappings pour des questions d’argent. 

Les rançons exigées par les ravisseurs s’élèvent souvent à plusieurs dizaines voire centaines de milliers d’euros


Express Mada 18/06/2009
Atterrissage forcé d’un avion : Panique à Imerintsiatosika - Stephane Solofonandrasana
Le pire a été évité de justesse, hier, à Imerintsiatosika, où un petit avion a dû faire un atterrissage forcé. Deux personnes se trouvaient à bord de cet aéronef, qui a créé une panique au Régiment d’artillerie lourde.
Le danger a été doublement évité de justesse à Imerintsiatosika, hier en début d'après-midi. Un petit avion privé de marque Cessna-150 appartenant à la société Madagascar Trans-Air, a failli être la cible des canons des militaires du Régiment d'artillerie lourde (RAL). 
L'aéronef, avec deux personnes à bord, a été victime d'une panne technique. Les deux passagers, dont un étranger, en sont sortis indemnes après l'atterrissage forcé. Ils ont pu regagner leur domicile aussitôt après l'incident.
«Il s'agissait d'une panne technique et le pilote a été contraint d'atterrir», déclare le porte-parole du ministère des Transports. Ce qui n'est pas infirmé par un responsable de l'aviation civile de Madagascar, joint au téléphone dans l'après-midi. Malgré tout, les autorités cherchent actuellement la véritable cause de l'accident.
Alerte générale
Vers 13 heures, l'appareil, en provenance d'Antsirabe a lancé un appel de détresse à la tour de contrôle d'Ivato, destination finale du Cessna. «Nous l'avons alerté vers 12h50. Après les instructions, nous avons tenté d'atterrir à Arivonimamo où se trouve l'ancien aéroport», raconte l'un des passagers. En vain. L'état du moteur ne le permettait plus.
Le pilote a décidé d'immobiliser son appareil sur un terrain dégagé se trouvant à 300 mètres de la RN1 menant vers les régions Itasy et Bongolava. Dans le camp du RAL, les militaires suivaient de près le mouvement de l'aéronef. Une alerte générale a été lancée. «L'avion semblait se diriger droit vers le camp. Heureusement, le pilote a pu arrêter l'aéronef à une distance assez éloignée du camp. Les militaires n'auraient pas hésité à ouvrir le feu», raconte un soldat. 
En un rien de temps, des dizaines d'hommes en treillis fortement armés ont encerclé l'avion. «Nous avons cru qu'il s'agissait d'une attaque étrangère. Nous l'avons facilement relié au retour annoncé de l'ancien chef de l'État Marc Ravalomanana», ajoute-t-il.
Le ministre Roland Ranjatoelina et quelques membres du département des Transports se sont rendus sur place quelques heures plus tard. «Dans une telle situation, se rendre sur le lieu de l'accident est la meilleure solution», explique-t-il. «D'autant qu'il est survenu non loin de la capitale», poursuit-il. Il rassure que son département, par le biais d'une commission d'enquête, s'efforcera de recueillir le plus d'informations afin de déterminer l'origine de l'incident.
 


Les Nouvelles 18/06/2009
FETE DES PERES : Des idées cadeaux pour papa  - Océane
La fête des pères sera célébrée le dimanche 21 juin. Pour les mamans qui n'ont pas encore fait leur choix et qui veulent offrir autre chose que le traditionnel nouveau téléphone portable, un petit détour du côté d'Antaninarenina et d'Ambatonakanga est conseillé. En effet, la tombola de la boutique Passion Beauté est toujours en cours pour tous ceux qui viendront y remplir la fiche de participation sans obligation d'achat dont le gros lot est un ordinateur portable Sony. On pourra, par la même occasion, acheter un produit de parfumerie pour papa. 
Un peu plus loin, la boutique Paparazzi Homme vient de faire venir de nouveaux articles spécialement pour cette fête et des promotions allant jusqu'à 50% se font sur les chemises, les vestes et les costumes. À l'étage du dessus, papa pourra se refaire une beauté au salon de coiffure et d'esthétique Aphrodite qui offre une remise de 20% sur ses services. En effet, maman n'est actuellement plus la seule à se préoccuper de sa présentation. 30% des clients du salon sont des hommes. « En fait, ce sont les hommes qui ont le plus besoin de ces soins car ils sont en général plus exposés au soleil et aux intempéries », explique Alain Rasalimanana, responsable au sein du salon. A la boutique Maki du même quartier, une réduction de 10% est consentie sur tous les articles hommes que papa pourra porter lors des sorties en plein air. 
En continuant plus bas, vers le quartier d'Antaninarenina, les mamans pourront choisir un cadeau plus somptueux dans la bijouterie Manou qui vient de sortir une nouvelle collection à l'occasion de cette fête des pères. Une vingtaine de modèles de chevalières sont ainsi disponibles ainsi que des gourmettes, des colliers et des pendentifs. Pour terminer la tournée de cadeaux, il ne faut pas oublier de passer par l'hôtel Colbert qui offre une nouveauté en matière de pâtisserie pour fêter papa. «Le Robusta» est un gâteau à base de café et de chocolat qui peut être offert à papa et dégusté en famille. De nouveaux assortiments de chocolats et de ballotins peuvent aussi être offerts. 


avmaroc.com 17/06/2009 
Madagascar: la médiation internationale suspend les négociations -ANTANANARIVO (AFP)

La médiation internationale en vue d'une sortie de crise à Madagascar a annoncé mardi la suspension jusqu'à nouvel ordre des négociations qui rassemblaient les principales mouvances politiques du pays, lors d'une conférence de presse à Antananarivo. 
"Nous avons décidé de marquer une pause dans ces efforts pour se donner le temps de réfléchir à notre stratégie, mais aussi pour donner aux protagonistes malgaches le temps de réflexion nécessaire pour faire des concessions", a expliqué Ablassé Ouedraogo, qui menait la médiation au nom de l'Union africaine (UA). 
La médiation regroupe des émissaires de l'UA, des Nations unies et de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF). 
"Nous n'étions pas loin du but, mais nous faisons face à des blocages causés par des raidissements et des préalables (posés par les différentes mouvances)", a-t-il regretté. 
Charte de la transition

Aucun calendrier de reprise des discussions n'a été avancé, mais "la communauté internationale ne se désintéresse ni ne se désengage" de Madagascar, ont assuré les médiateurs dans un communiqué. 
Depuis le 8 avril, différents rounds de discussions ont réuni des délégués de Andry Rajoelina, président de la Haute Autorité de transition (HAT), de Marc Ravalomanana, président évincé le 17 mars, ainsi que des anciens chefs d'Etat Albert Zafy et Didier Ratsiraka. 
L'objectif était la signature d'une Charte de la transition, qui aurait établi le fonctionnement de l'Etat et les modalités d'un retour à l'ordre constitutionnel. 
Pomme de discorde

Les questions autour de l'amnistie des condamnations à caractère politique et du sort de Marc Ravalomanana ont notamment freiné les débats, chaque camp se montrant inflexible sur ses revendications. 
"Toute tentative de solution unilatérale de sortie de crise (...) ne saurait recueillir le soutien ni l'appui de la communauté internationale", rappellent les médiateurs dans leur communiqué. 
"Nous sommes résolument en faveur d'une solution politique, par la négociation. La force n'est pas la solution", a précisé l'émissaire de l'ONU Tiébilé Dramé. 
Lâché par l'armée, le président Marc Ravalomanana avait remis le 17 mars ses pouvoirs à un directoire militaire qui les avait immédiatement transférés à Andry Rajoelina, alors le principal opposant et qui se trouve aujourd'hui à la tête de la HAT. 


Les Nouvelles 16/06/2009
Selon un Spécialiste américain: “Nous ne devrons pas être exclus de l'Agoa” - Ranaivo Lala Honoré
La survie de l'industrie textile malgache, notamment les entreprises franches, repose pour une grande part sur l'éligibilité du pays dans l'Agoa. Mais avec la situation qui prévaut, cette éligibilité sera-t-elle maintenue ou non ? 

Suite à la non-reconnaissance du pouvoir actuel par le gouvernement américain, les entreprises franches malgaches, en particulier celles du textile, sont en émoi. En effet, de nombreux observateurs estiment que l'éligibilité de Madagascar à l'Agoa est menacée, et que sans une résolution rapide et consensuelle de la situation qui prévaut, on a estimé que la suspension de Madagascar de l'Agoa semble inévitable.
Or, selon un éminent économiste américain, le professeur William Easterly, les règles actuelles d'éligibilité à l'Agoa ne devraient pas permettre l'exclusion de Madagascar de cet accord préférentiel en matière d'exportation vers les Etats-Unis. Par ailleurs, il a souligné, qu'en matière de respect de démocratie, d'autres pays sont loin de satisfaire ce critère – il a cité expressément la République démocratique du Congo, la Guinée et la Guinée Bissau – sans qu'ils soient pour autant exclus de la liste des éligibles.
Pourquoi alors cette menace d'exclusion de l'Agoa ? Pour lui, le gouvernement américain utilise l'Agoa comme un instrument politique pouvant permettre de forcer le gouvernement de la transition à réaliser les élections avant la fin de l'année. Mais les exportateurs pensent de leur côté que si les autorités américaines ne décident l'éligibilité du pays à l'Agoa que vers la fin de cette année, il sera trop tard.
Effectivement, les acheteurs américains se tournent déjà vers d'autres pays pour passer leurs commandes par crainte que les entreprises malgaches ne puissent pas les satisfaire à temps vu les délais d'approvisionnement et de fabrication. Si tel est le cas, c'est toute l'industrie textile malgache qui risque de disparaître. Dans ces conditions, ce sont 100.000 emplois directs ainsi que 300.000 emplois induits, plus de 60% de recettes d'exportation en devises du pays qui sont menacés.

Le Professeur William Easterly
Diplômé du Massachusetts Institute of Technology (MIT), il est incontestablement l'une des plus importantes sommités du monde dans le domaine du développement économique. En 2008, le magazine de politique étrangère l'a classé dans le top 100 des intellectuels publics dans le monde. Il est l'auteur de deux des plus célèbres livres de ces 10 dernières années concernant le développement économique international avec “The elusive quest for growth : Economists'Adnentures and Misadventures in the tropics” (2001) et “The White man'burden : Why the West's efforts to aid the rest have done so much ill and so little good” (2006).


Express Mada 16/06/2009
Émigration : Ruée vers le service du passeport - Fanja Saholiarisoa
Beaucoup de Malgaches victimes du chômage technique veulent trouver refuge à l'étranger. Ils effectuent chaque jour les démarches appropriées.
Le personnel du service du passeport à Anosy, est submergé. Tous les jours, les demandeurs de nouveaux passeports augmentent en nombre. Selon le commissaire principal Benjamina Rakotomanana, le service enregistre près de 200 demandeurs de passeport par jour, la plupart étant issus des zones franches. Les demandes vers les îles sœurs sont les plus nombreuses.
Hier encore, de nombreux anciens employés des zones franches ont rempli la salle de ce service. Jusqu'ici, les femmes sont les premières à répondre aux offres de l'étranger, recrutant des femmes de ménage. Parmi elles, Andriatinarivo Rasoahanta et sa fille s'activent pour acquérir leurs passeports biométriques en vue d'un départ prochain pour le Liban. « Ma fille âgée de 19 ans a obtenu son baccalauréat série A l'année dernière. Elle aurait pu continuer à l'université, mais l'entreprise où je travaille à Ivato va fermer d'ici un mois. D'où, ma décision de la faire partir d'abord. Je vais la suivre après », explique-t-elle.
Plus de chances au Liban
Cette mère âgée de 35 ans ne désespère pas de trouver une place au Liban. D'après ses voisines déjà parties il y a trois mois, les chances sont nombreuses au Liban. « Pouvoir gagner Ar 300 000 par mois au début est encourageant. De plus, je parle très bien le français, cela pourrait me permettre de gagner plus », souligne Miangaly Lahatra, la fille. Pour elle et sa mère, les passeports biométriques vont coûter Ar 120 000. Mais cela vaut le coup d'essayer.
Solonirina Annie Raharimalala, âgée de 25 ans partira aussi bientôt. Elle n'attend que son contrat pour le Liban, car elle a déjà en main son passeport et a déjà fini la visite médicale, s'élevant à Ar 10 000.
Beaucoup d'employés licenciés des entreprises franches s'activent en affirmant que des recrutements pour les Seychelles, Maurice, La Réunion, le Liban et la Libye s'ouvrent actuellement. Des annonces qui alertent le service de l'emploi de la Fonction publique. Selon le responsable, le service est avisé seulement des contrats pour le Liban. Il n'est pas concerné par les autres contrats, non officiels.
Et pourtant, une annonce est affichée depuis une semaine à l'arrêt de bus à Antanimena, faisant la publicité d'un recrutement en Libye. Les hommes espèrent avoir leur chance. Comme Aculi Rakotoarisoa, ancien agent de sécurité qui veut quitter le pays pour fuir la crise actuelle.


NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

Derniers Messages de nos Petites Annonces   + Savoir plus >>   Les Contacts  >>

mitady studio meublé à tamatave ville mandritra ny 10jour ny volana septembre na octobre09  Contact : lalanirinajeune femme malgache marié vivant dns le nord dela drome ayant le maldu pays recherche femme seul ou couple pour tisser lien d amitié...sans ambiguitée...merci de toute vos petite reponse bisou  Contact :rousseau veronique

infos plus:étudiant en sciences sociales fac lettres à dago ;4è anneé;cherche travail aussi dans une entreprise;tél 0330239959  Contact :Ralainarivo

Bonjour! je cherche un stage dans une ONG similaire correspondant à mes études en sciences sociales du développement à dago  Contact :Ralainarivo Solohery

cherche nounou malgache  Contact : Razananana Israeline

La Recette du jour

Langouste au coco  ( ...

Les Voeux  Rainizafimanga

2009 2009

Midi Mada 20/06/2009
Carburants : Forte hausse des prix à la pompe  - Recueillis par Didier Rambelo
Vivement l’arrivée des produits pétroliers à bas prix des investisseurs saoudiens. C’est ce qu’ont affirmé certains automobilistes, pris de court hier matin par la forte hausse des prix du carburant au niveau des stations-service. 

En effet, dans les stations-service que l’on avait visitées, en l’occurrence Total Madagascar et Galana, la hausse de prix est de 300 ariary par litre pour l’essence tourisme ; ce qui représente un relèvement de 12,6% du coût de ce produit. Le prix du litre est désormais affiché à 2 680 Ariary contre 2 380 Ariary avant-hier. Pour ce qui concerne le Super Sans plomb 95, le litre de ce produit coûte 270 ariary de plus qu’il y a deux jours, soit une augmentation de 11%. Le Super 95 est vendu en ce moment à 2 720 Ariary le litre au lieu de 2 450 Ariary. Force est cependant de constater que les compagnies pétrolières ont gardé, pour le moment, inchangé le prix du gasoil, qui reste à 2 120 Ariary le litre, un niveau, qui a été revu à la hausse, il y a quelques jours. 
Surprise totale
Il faut dire que la surprise est «Total»e pour les automobiliste venus se ravitailler au niveau des points des stations-service. Un client venu hier à Ankorondrano a affirmé : «Ce qui m’a le plus étonné, c’est l’importance de la différence entre l’ancien prix et le nouveau prix» En effet, celui-ci a dû débourser 300 ariary supplémentaires par litre. 
Au niveau des entreprises pétrolières, l’on explique que cette hausse des prix à la pompe est due aux fortes dépréciations de l’ariary de ces dernières semaines devant le dollar. Des arguments qui sont loin de convaincre les consommateurs. En effet, la dépréciation de l’ariary face au dollar, la monnaie d’échange sur le marché pétrolier, n’est pas le seul critère pris en compte dans la structure des prix des compagnies pétrolières. «Si ces entreprises ont acheté le baril à l’époque où ce dernier se négociait à 120 dollars, on peut penser à une hausse de cette importance», fait remarquer un observateur qui affirme que : «La révision à la hausse peut être justifiée mais son ampleur ne l’est pas». A moins que les pétroliers continuent à faire du superprofit.


Midi Mada 20/06/2009
Salaires : Grogne des militaires -Promesse non tenue. - Navalona R.

C’est ce qui provoque actuellement la grogne des militaires. En effet, le président de la HAT, Andry Rajoelina, leur a promis une augmentation de salaires ainsi que les primes et les avantages des forces armées d’ici la célébration de la fête de l’indépendance. 

Il l’a déclaré publiquement lors des assises nationales militaires qui se sont tenues au Centre de Conférence Internationale d’Ivato vers la fin de mai dernier, en évoquant que leurs rémunérations actuelles ne sont plus proportionnelles au coût de la vie. Un budget autonome est même prévu pour eux, sans oublier une autre promesse de projet de crédit immobilier. « Mais le fait est là, aucun changement dans mon compte bancaire après virement de mon salaire », a constaté un officier lors de la consultation de son compte hier. 
Avantages supprimés
Il n’est pas le seul à être déçu car ni ses pairs au sein de la gendarmerie, ni les autres militaires dans les autres corps n’ont vu leurs salaires en hausse. Pourtant, ils s’attendaient beaucoup à cette révision de leurs rémunérations, compte tenu des efforts qu’ils ont fournis durant cette période de crise et en vue de préparer la fête nationale en famille. Et ce qui les choque énormément, c’est le fait de communiquer à outrance cette promesse alors qu’elle n’est même pas tenue, sans avancer la bonne raison. Notons que le Premier ministre de la HAT, Monja Roindefo, a également annoncé que les avantages des fonctionnaires connaîtront une hausse d’ici quelque temps, lors de la clôture de ces assises nationales militaires. Mais en réalité, depuis la mise en place de la HAT, tous les avantages des agents de l’Etat ont été supprimés. 


Express Mada 19/06/2009
Bataille juridique : Tiko saisit la justice internationale - Fano Rakotondrazaka
L'affaire opposant Tiko au pouvoir de Transition sera portée devant la Justice internationale. Les avocats de Tiko se mobilisent en ce sens.

Les avocats de Tiko donnent une plus grande ampleur à l'affaire opposant ce groupe de sociétés appartenant à l'ancien président de la République, Marc Ravalomanana, à l'État malgache. Ils ont donné trois conférences de presse à Johannesburg, à Genève et à Tana en deux jours. Le recours auprès des juridictions étrangères est aussi annoncé. 
Maître Hanitriniaina Razafimanantsoa a ainsi déclaré, hier, qu'avec cette démarche, la défense de Tiko alerte l'opinion internationale sur la situation dans laquelle vit, actuellement, le groupe de neuf unités industrielles, essentiellement, agro-alimentaires. Les pillages, les destructions, et les vols qu'il a subi, entraînent des conséquences graves sur le plan socio-économique du pays. « Le groupe Tiko contient aussi des intérêts étrangers », a-t-elle déclaré, hier, au Carlton, en présence de ses confrères Hasina Andriamadison, Herisoa Rakotoson et Solo Radson, lors d'une conférence de presse.

Interrogée sur la Justice internationale, devant laquelle la défense de Tiko va porter sa plainte, l'avocate a affiché la 

prudence sans être entrée, pour le moment, dans les détails. « Le choix des juridictions à saisir va s'effectuer en fonction de la partie à attaquer.
 S'il y a un intérêt suisse touché dans le dossier, nous ferons recours à la Justice suisse. S'il y a un intérêt allemand ou sud-africain, nous déposerons, respectivement, notre plainte en Allemagne ou en Afrique du Sud », a-t-elle expliqué, en ajoutant que pour la question de dédommagement, le tribunal malgache est compétent.
Des chiffres avancés par la panel d'avocats ont indiqué, hier, Ar 102 milliards de pillages, de destructions et d'incendies de bâtiments, d' installations, de véhicules et de marchandises de Tiko. Une perte de 13 500 emplois est aussi enregistrée. 
Réponses aux critiques
Répondant aux critiques lancées par maître Hanitriniaina Razafimanantsoa, qui a dénoncé la violation des procédures légales au préjudice de la défense de Tiko, un magistrat en 
fonction a soutenu que tout s'est passé dans le respect du Code des procédures. 
« Les avocats de Tiko ont dénaturé le Code des procédures », a-t-il affirmé.
Selon lui, concernant l'affaire d'avion présidentiel Air Force I Two, les derniers mots reviennent toujours au juge en cas de jugement rendu par défaut. Il lui appartient d'examiner si on prend en considération l'opposition des avocats ou la procuration de l'accusé Marc Ravalomanana, étant absent au procès.


Midi Mada 19/06/2009
Les avocats de Tiko révèlent : Des voitures de Ravalo saisies et mutées au nom de particuliers
En raison des déprédations des actifs et des allégations à l’encontre du groupe Tiko depuis le 26 janvier dernier, la HAT a prélevé plus qu’il n’en faut au titre de taxes impayées. 

Les Avocats de TIKO l’ont dénoncé lors d’un point de presse hier à l’hôtel Carlton. Ils sont prêts à faire les décomptes en vue d’une compensation mais demandent d’arrêter les actes de pillage. Ce n’est pas tout ! Ces Avocats ont révélé que des voitures appartenant personnellement à M. Marc Ravalomanana bien avant qu’il ne soit Président, ont été saisies. Elles ont été mutées au nom de particuliers, à l’exception de celles détruites durant les actes de vandalisme.
Opposition pour vols de voitures
Les Avocats disposent des preuves pour une dizaine de voitures saisies dont des véhicules blindés. Ils poursuivent encore leurs investigations car nombreux sont les matériels roulants du groupe Tiko qui ont été perquisitionnés. En outre, la HAT a saisi d’autres voitures de Ravalomanana mises à l’abri en dehors de la ville pour éviter le pillage. Elle a donné ordre de les transporter sur des grues chez un concessionnaire de 

la Capitale en vue de leur décodage. Du coup, des véhicules ont été abîmés et d’autres ont été mutés au nom de particuliers. « Nous avons en même temps fait une opposition pour vols de voitures. Nous avons obtenu une ordonnance nous donnant gain de cause, rendue par le vice-président du Tribunal de première instance », a évoqué Me Hanitriniaina Razafimanantsoa. « Surprenant, nous avons pris que seul le président du Tribunal peut désormais délivrer une ordonnance suite aux nouvelles instructions en haut lieu », a-t-elle rajouté. 
Recours au niveau du tribunal international
Evoquant les stocks de marchandises saisis du groupe Tiko (riz, farine, huile et produits laitiers), les Avocats affirment n’avoir connaissance d’aucune cellule opérationnelle mise en place pour la gestion de la vente de ces produits. Il en est de même pour la vente de la farine produite par l’usine Mana dont les employés ont été réquisitionnés pour la transformation du blé d’une quantité de plus de 30 000 tonnes en stock. Les exactions n’ont pas non plus épargné les intérêts de l’investisseur suisse, partenaire du groupe TIKO dans l’installation des équipements industriels de haute technologie. C’est pourquoi, des requêtes ont été déposées non seulement au niveau du tribunal national mais aussi au niveau des instances internationales pour réparer les dommages et intérêts sur les préjudices causés au groupe, ont déclaré les Avocats. Me Charles Poncet, Avocat en droit international des affaires de renom international, se chargeant de la défense des intérêts du groupe a organisé hier une conférence de presse internationale à Johannesburg relatif à ce sujet. Une autre conférence de presse se tient également ce jour à Genève, a-t-on appris. 
Violation du secret professionnel
Par ailleurs, les différents intervenants ont souligné que la publication des dettes fiscales avant le redressement fiscal est une violation du secret professionnel. « Les impayés du groupe que nous reconnaissons et que nous nous engageons à régler se chiffrent à Ar 25 milliards alors que les diffamations en public et à travers la presse ont porté sur une valeur de plusieurs centaines de milliards d’Ariary d’impôts à acquitter », a réitéré Me Andriamadison Hasina. « Un plan d’échéances de paiement de ces taxes douanières légales a été également établi depuis l’an dernier, suite à notre déclaration mais la situation a viré autrement car tous les biens du groupe ont été saisis et mis en vente sans que nous n’ayons été notifiés », a-t-il poursuivi. Bref, les Avocats de Tiko s’interrogent sur les montants recouvrés réellement par la HAT suite à ces opérations de saisie et de perquisition en vue d’une confrontation des comptes. Ils ne comptent pas laisser tranquilles les auteurs des actes de déprédation des actifs de la société. 
Navalona R


Express Mada 18/06/2009
Système monétaire : Manque d’argent pour changer des billets -Lantoniaina Razafindramiadana 
Les billets de 10 000 ariary ne seront pas retirés du système monétaire. La situation actuelle ne le permet pas puisque l’État n’a pas les moyens.
Changement raté. La Haute autorité de la transition a projeté une démonétisation. Les responsables ont voulu retirer les billets de 10 000 ariary sur le marché monétaire. Un billet considéré comme spécifique du régime Ravalomanana. Le projet a finalement été suspendu pour insuffisance de moyens. Selon une source de la Banque centrale, les instructions relatives à ce sujet ont été suspendues du côté de la Banque centrale, suite à une étude de faisabilité. 
Spéculation en vue
En termes de coût, cette initiative nécessite la mobilisation d'un quart de la réserve en devises à la Banque centrale, rien que pour la rupture de contrat. Une étape qui s'avère difficile actuellement, compte tenu de la réduction des réserves faute de financement extérieur. « Le montant des réserves est passé de un million de dollars en fin janvier à 500 mille dollars actuellement. Ce qui équivaut à deux mois d'importation », explique notre source. « Or, le montant des réserves doit équivaloir à trois mois d'importation », continue-t-elle. 
Le retrait de ces billets engendre un risque de spéculation, notamment en milieu rural. Les agents économiques qui détiennent ces billets vont essayer de se débarrasser de leur stock une fois qu'ils connaîtront la date limite de leur validité. Mais avant, certains vont en profiter pour arnaquer les usagers, en particulier les gens de la campagne.
« Une fois que le bruit circulera sur le retrait du billet, des agents vont semer le doute surtout dans les campagnes. Les détenteurs seront incités à échanger leurs billets avec d'autres de moindre valeur, par exemple avec des billets de 1000 ou de 2000 ariary », explique Hugues Rajaonson, de l'association des économistes. « Plus la date limite de validité sera proche, moins les billets auront de la valeur », précise-t-il.


Midi Mada 18/06/2009
Incidents à Paris : GTT contre TGV à l'ambassade de Madagascar  - Propos recueillis par R. O
Les pro-Ravalomanana représentés par les « Gasy Tia Tanindrazana » ou plus communément GTT et les partisans du TGV ou de la HAT, se sont retrouvés face-à-face au 4, Avenue Raphaël à Paris où se trouve l'ambassade de Madagascar. Les deux camps ont chacun sa version des faits. 

Rinah Rakotomanga : « 3 officiers blessés à l'ambassade » 
Nouvellement nommée conseillère auprès de l'ambassade de Madagascar en France, Rinah Rakotomanga raconte ce qui s'est passé au 4, Avenue Raphaël à Paris. « Le mardi 16 juin 2009, les militaires (malgaches) en faction à l'ambassade m'ont appelée pour me dire que quelqu'un a cassé les carreaux d'une fenêtre de notre représentation. J'ai alors appelé la police (française) pour procéder au constat en présence du ministre conseiller Nicolas Rakotondrasoa qui a refusé de pénétrer à l'intérieur de l'ambassade sans les policiers. Ces derniers ont fait savoir qu'en vertu du principe de l'extra-territorialité, ils ne peuvent y entrer sans réquisition de la partie malgache. Par contre, ils nous ont conseillé de déposer une plainte. Ce qui fut chose faite ».

Blessés. Rinah Rakotomanga d'ajouter que le jour même, appel a été lancé sur

 le site des « Gasy Tia Tanindrazana » (GTT) afin de venir le lendemain 17 juin à 7h 30 à l'ambassade parce que Andry Rajoelina allait y venir. « Dès 7 heures du matin, les GTT ont commencé à arriver sur les lieux. 

Certains d'entre eux ont escaladé la clôture et fait usage de gaz lacrymogène. Les trois militaires chargés de la sécurité se sont alors repliés à l'intérieur. Alors qu'ils étaient en train de se laver les yeux, ils se sont fait tabasser par les GTT. Blessant le Lieutenant-colonel, le commandant et le capitaine. Le second officier a dû même être admis à l'hôpital ».
Passation. Continuant son récit, Rinah Rakotomanga qui porte elle-même une minerve (la nuit) suite à son agression par des GTT, d'expliquer que « Elian Ralison a été nommé Chargé d'affaires par intérim par arrêté n°2009/001/AE de Elyett Rasendratsirofo, ministre des Affaires Etrangères de Ravalomanana. Se prévalant de son arrêté de nomination, il a voulu faire à tout prix la passation ». Et ce, en présence des GTT qui ont envahi l'ambassade et enjoint Rinah Rakotomanga de ne plus venir à l'ambassade au motif que sa nomination est illégale.
Encadré: Version GTT Gasytiatanindrazana 18/06/2009

Photos de ce jour ...  Témoignages sur http://gasytiatanindrazana.free.fr/

Interview GTT par RFI

08h00 - Les membres de la HAT fidèles à eux-mêmes dans leurs attitudes criminelles ont agressé de simples civils avec l'extincteur ci-dessous. 
- 08h10 - Suite aux informations sur l'arrivée de tgv à l'ambassade, les éléments du GTT sont venus nombreux, les militaires du CAPSAT étaient déja sur place et ont bloqué l'entrée. Après de maintes négociations, le GTT a décidé de d'entrer quand même. Les militaires ont répliqué violemment avec des coups d'extincteurs (sicli) et de gaz lacrimogènes. Mais cela n'a pas empêché le PEUPLE de prendre possession des locaux. Finalement les militaires du CAPSAT ont été sorti et on dit "oka zay, oka zay fa hande izahay"

" Ils ont dormis ( LE CAPSAT) dans l'ambassade et ont cadenasé le portail de l'intérieur,ils nous ont dit, que si on insiste à entrer ils allaient nous tabasser"
"Quand le peuple est entré, ils nous ont vilement reprimé, un commandant nous a aspergé de gaz lacrymogène"
"Un autre commandant a essayé de frappé une personne (une femme) avec un extincteur, heureusement nos éléments sont intervenus"
"Les éléments TGV une fois à l'extérieur ont menacés tous les leaders GTT : nous irons à vos domiciles et nous allons vous montrer de quoi on est capable" 
Mise à jour le Mercredi, 17 Juin 2009 17:36


Les Nouvelles 18/06/2009

GTT ET HAT À PARIS : Echauffourées à l'ambassade 

Une vingtaine de gaz lacrymogène ont été tirés. Chacun se protège à sa façon. 
Les locaux de l'ambassade de Madagascar à Paris ont été hier le théâtre de violences et d'affrontements entre les partisans de l'ancien président de la République , les «Gasy tia tanindrazana» (GTT) et ceux de la Haute autorité de la transition (HAT). 

Ces échauffourées ont fait quelques blessés plus ou moins graves dont trois éléments du service de sécurité de l'ambassade et causé d'importants dégâts matériels. 
Trois versions des faits sont à relever sur le déroulement des événements.  

 Pour le GTT, “Des rumeurs ont circulé à propos de l'arrivée sur place du président de la HAT , Andry Rajoelina”. Suite à cette information, les éléments du GTT sont venus pour prendre position autour de l'ambassade avec la ferme intention d'y pénétrer par la suite. «Mais les agents responsables de la sécurité du bâtiment étaient déjà sur place pour bloquer l'entrée du site. Après maintes négociations, le GTT a finalement décidé d'entrer. 

«Les militaires ont répliqué avec des coups d'extincteurs et de gaz lacrymogène, mais cela n'a pas dissuadé les «assaillants» dans leur menée, obligeant les pro-HAT et TGV à battre en retraite. Une fois à l'extérieur, ces derniers auraient cependant proféré des menaces à l'endroit des leaders du GTT, comme quoi ils allaient s'en prendre à leurs domiciles «pour montrer de quoi ils sont capables». 

Sobika.com 18/06/2009 : 17 Juin à Paris : Ambassade de Madagascar - Que se passe t il à l'ambassade malgache de Paris ? Elle est le terrain d'affrontements directs entre la HAT et le GTT. Ce matin, des membres du Gtt ont forcé l'ambassade et ont fait sortir des représentants militaires de la HAT qui s'y trouvaient. Le conflit se radicalise aussi bien à Madagascar qu'en France

01H00 : Suite affaire de l' Ambassade de Madagascar à Paris. la représentante de la Hat déclare 3 blessés parmis les militaires. Le GTT de son coté annonce que du gaz lacrymogène a été lancé ainsi que des menaces contre les personnes présentes. L'ambassadeur est lui injoignable.

( photo prise sur le site du Gtt).

sous les gaz lacrimogènes, on se protège comme en peut

Ambassade saccagée par le GTT ?

Entre temps, les forces de l'ordre françaises, conduites par le préfet de police de Paris avec ses éléments, sont intervenues pour s'interposer entre les protagonistes et rétablir la sécurité à l'ambassade et ses environs.
Un coup préparé ?
Au niveau du gouvernement, le premier ministre de la transition Roindefo Monja confirme l'existence de ces échauffourées, selon le rapport qui lui est parvenu, précise-t-il. Rapport qui confirme également les blessures des trois membres du service militaire et de sécurité de l'ambassade. Toutefois, selon ses explications, «les assaillants n'ont pu pénétrer dans l'ambassade suite à l'intervention des Français… ». Ces blessés sont un lieutenant-colonel (attaché militaire) et ses deux adjoints. Ces trois officiers ont vu leurs uniformes et képis piétinés par leurs agresseurs, indique-t-on. 
Cette explication a cependant été démentie (si c'est le cas de le dire) par la conseillère fraîchement nommée par la HAT , Rinah Rakotomanga qui souligne : «En fait, le GTT a inventé cette rumeur de venue à l'ambassade de Andry Rajoelina pour pouvoir rameuter ses partisans dans l'unique objectif de nous attaquer. Ils ont escaladé tous les murs après avoir tiré une vingtaine de gaz lacrymogène pour ensuite saccager tous les bureaux. J'étais sur le point de rejoindre mon poste lorsqu'on m'a dit de rebrousser chemin en raison de la situation et des événements qui se passaient… A mon avis, c'est un coup préparé par le GTT… ». 
Andry Rajoelina n'a effectivement prévu aucun déplacement à Paris. Le préfet de police local l'aurait même confirmé… malgré une certaine mésaventure qu'il a dû subir. L'ordre de mission ou de réquisition qu'il avait en sa possession au moment de l'intervention de ses éléments ne comportait pas le tampon du ministère responsable. Mais cela fut vite résolu.
Gare aux intox !
Toutefois, par les temps qui courent, les rumeurs et intox de tous genres circulent abondamment, semant un désarroi certain au sein de l'opinion. Hier encore, une autre information (rumeur) citée sur «vaovaomalagasy@gmail.com» annonce une imminente démission de Roindefo Monja et d'autres agents de la HAT. Contacté à ce sujet, Roindefo Monja explique qu'il n'a aucune raison de démissionner et «d'ailleurs, je ne suis pas du genre à abandonner en cours de route», souligne-t-il. 
Il ajoute : «En l'état actuel des choses, il y a beaucoup de responsabilités qui m'attendent, entre autres, les préparatifs de la célébration de la fête nationale, la mise en œuvre du plan Vigimada pour la sécurisation du territoire, les négociations concernant l'Agoa, les préparatifs des prochaines conférences régionales et surtout la préparation du dialogue politique avec l'Union européenne qui se déroulera à Bruxelles à partir du 7 juillet prochain. Compte tenu de toutes ses tâches, je ne vois pas pourquoi j'irais démissionner. J'ai accepté ma mission et me suis engagé à la remplir jusqu'au bout… ». 

- Miadana Andriamaro


moov.mg 18/06/2009
Pollution de l'environnement. "Hasin'i Madagasikara" interpelle l'Etat
 Le Parti Vert récemment constitué dénommé «Hasin’iMadagasikara » a organisé un débat transmis en direct par la télévision locale de Toamasina dans l’après-midi du samedi 13 juin dernier. Débat axé sur l'affaire du conteneur qui a explosé à Toamasinala semaine dernière. 

Le parti a invité les familles du victime de la Cité Canada, les habitants et les ONG locales œuvrant en matière d’environnement, le Directeur Régional de l’Association Professionnelle des Transporteurs Routiers Mr Sandy Chan Hing WAS, Pr ANDRIAMIHAJA Dan Ryan, Professeur en pneumologie, le Dr GIVENCE Responsable de l’environnement au sein de la Direction régionale de la santé publique de Tamatave. Ce débat a été animé par trois autres journalistes locales et a duré 1h30mn. 
Pour rappel des faits, le transporteur a fait faire des travaux de soudure sur un conteneur dont il ignorait le contenu. Au contact du feu, le conteneur a explosé et a entrainé la mort sur le champ du soudeur. L’air est devenu irrespirable et les pompiers sont venus arrosés ce qu’il en restait. La population ne peut plus boire l’eau de leurs puisards, elle souffre d’irritation et de maux de tête ; les odeurs sont encore présentes 10 jours après. 
Au jour du débat, aucune transparence n’a été apportée à la population sur la nature réelle des produits. Comment alors diagnostiquer et soigner la population, quels en sont les effets à long terme sur leur santé, quelles sont les mesures à prendre pour protéger l’eau et la terre ? 
Ceci est une pollution de l’environnement mais d’autres cas comme la mort des abeilles à Tamatave-ville ruinant 

Le conteneur en feu à Toamasina le 03 juin 2009

entièrement tous les apiculteurs locaux, le stock abandonné d’acides sulfuriques de l’ancienne SOLIMA, la construction du pipeline allant directement au port, centre d’intérêt de la ville et même de l’île prévue pour acheminer des produits radioactifs sont autant de pollutions présentes et des menaces réelles pour la population et l’environnement de Toamasina. 
« Aucun développement dit durable ne peut être atteint en détruisant la vie et l’environnement des Malgaches. L’Etat malgache ne doit pas permettre que Madagascar devienne un pays pauvre et pollué » dixit Mme Saraha GEORGET RABEHARISOA, Présidente nationale du Parti Vert «Hasin’iMadagasikara ». Affaire à suivre.


Midi Mada 17/06/2009
Inflation : Les prix des importations toujours à la hausse - Recueillis par Didier Rambelo
Les impacts de la dépréciation de l’ariary ces dernières semaines, sont fortement ressentis dans l’évolution des prix à la consommation. 
La dernière publication de l’Instat (Institut National de la Statistique) dans sa série d’enquêtes, «Nouveaux Indices des Prix à la Consommation» (IPC) confirme en effet, que les prix des produits importés ont encore augmenté au mois de mai.

Selon les conclusions de l’Instat dans l’IPC paru ce mois de juin, l'on apprend que contrairement à la tendance chez les autres produits, les articles d’origine étrangère ont accusé des hausses de prix durant le mois de mai. Ainsi, une augmentation de prix de l’ordre de 1,4% pour les produits semi-importés a été observée entre le mois d’avril 2009 et mai 2009 tandis que le relèvement de l’Ipc était de 0,1% pour les produits importés. 
Les techniciens notent, toujours dans le chapitre de la hausse des prix mais dans une approche par secteur production, que les produits vivriers non transformés et les produits manufacturés artisanaux ont vu leur coût grimper de 0,4% durant la période considérée. De même, un renchérissement de 0,6% a été constaté pour les services privés. A noter aussi que les prix se sont envolés pour le groupe «hôtels, cafés, restaurant». 
Petite tendance à la baisse
Mais pour le reste, la tendance était à la baisse pour ce qui est des évolutions de l’Ipc durant le mois de mai. L’Instat indique alors qu’entre le mois d’avril et le mois de mai, le niveau général de l’Ipc a reculé de 0,7%. Les statistiques révèlent que les prix de produits vivriers transformés ont fortement chuté de 3,2% au mois de mai et influant à hauteur de 93% dans la variation d’ensemble pour la période étudiée. Les techniciens ajoutent que les produits manufacturés industriels ont également accusé une diminution de 0,7% de leur coût. 
L’on note également chez l’Instat que les PPN (produits de première nécessité) ont enregistré un net recul de leurs coûts avec un taux de -2,6% entre avril et mai 2009. La forte baisse du prix du riz a permis de tempérer l’inflation durant le mois de mai. Par ailleurs, la même enquête révèle que les prix des produits du groupe «logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles» sont également en baisse de 2,5% en mai. 
En glissement annuel, c'est-à-dire, entre mai 2008 et mai 2009, les statisticiens évaluent que les prix à la consommation ont augmenté de 9,9%. «On observe une hausse relativement forte des prix des «produits locaux» (10,7%) et des produits semi-importés (+10,6%)», apprend-on toujours de cette enquête. 
Il faut aussi noter que les techniciens se montrent un peu pessimistes quant aux futures évolutions de l’Ipc. Ces derniers indiquent que la tendance baissière des prix du panier de la ménagère devrait se terminer ce mois de juin. En effet, dès le mois de juillet, les prévisionnistes avancent que l’IPC repartira à la hausse avec un taux de 0,7% puis 0,9% le mois prochain. 


actu-orange.fr 16/06/2009
Gabon: Sarkozy hué aux obsèques d'Omar Bongo
Le président français Nicolas Sarkozy a été hué par plusieurs dizaines de Gabonais à son arrivée au palais présidentiel de Libreville pour assister aux obsèques du chef de l'Etat gabonais Omar Bongo Ondimba, a constaté un journaliste de l'AFP.

Une partie de la foule de quelques centaines de personnes autorisées à entrer dans la cour du palais a d'abord timidement applaudi le chef de l'Etat français.
Mais les huées ont rapidement pris le dessus, et une cinquantaine de personnes ont même pris verbalement à partie Nicolas Sarkozy, lui lançant à distance: "On ne veut plus de vous, partez!"
Les responsables de la sécurité ont immédiatement formé un cordon autour du président français, qui est ensuite arrivé sans encombre dans le salon d'attente pour les personnalités invitées aux obsèques.
"On n'en veut plus de vous, la France est ingrate. Bois, pétrole, manganèse, on vous a tout donné. La France, si elle est ce qu'elle est, c'est grâce au Gabon, on ne veut plus de tout ça", expliquait, sous couvert de l'anonymat, un de ceux qui s'en sont pris à Nicolas Sarkozy.
"Ce n'est pas la personne du président qu'on huait (...) c'est l'image qu'on a donnée de ce pays (le Gabon), la nouvelle du décès annoncée de façon prématurée, cela a été très mal ressenti", a ensuite commenté devant des journalistes français l'ambassadeur de France à Libreville Jean-Didier Roisin.
Le décès d'Omar Bongo Ondimba a été annoncé par des médias français le 7 juin, mais le Gabon affirme qu'il est survenu le lendemain.
Omar Bongo, après 41 ans passés à la tête du Gabon, était considéré comme le dernier "dinosaure" de la "Françafrique", cette relation ambiguë entre Paris et ses ex-colonies.

 Le président de la Cour des comptes gabonaise, Gilbert Ngoulakia, à côté du cerceuil d'Omar Bongo Ondimba le 15 juin 2009 (Photographe : Issouf Sanogo AFP:)

Ses obsèques ont commencé mardi matin, en présence d'une quinzaine de chefs d'Etats.


Express Mada 16/06/2009
Tanjombato : Explosion dans une grande surface - Stephane Solofonandrasana et Teholy Martin 
Panique, hier, chez Leader Price de Tanjombato. Une bombe artisanale déposée par un «client» a explosé à la caisse. Aucun blessé mais de grosses frayeurs. Une enquête est ouverte.
Panique au Leader Price sis à Tanjombato, hier en début de soirée. Une bombe de fabrication artisanale a explosé à l'intérieur du grand magasin, quelques dizaines de minutes avant la fermeture. À part des dégâts matériels, ni mort ni blessé n'est enregistré. Aucun suspect jusqu'ici n'a été arrêté.
Vers 18 heures 36, un homme portant une casquette entre dans les étalages en passant par la caisse numéro 5 du magasin de distribution. Un quart d'heure plus tard, il ressort par là-même où il est venu. Sans aucun soupçon, la caissière a servi le client comme il se doit. «Notre caissière est aussi chargée des consignations. Raison pour laquelle elle a accepté de ranger le petit paquet à ses côtés», raconte un employé du magasin. «Fort heureusement, la chance était de son côté. Elle était absente de son poste quand le colis a explosé», dit-il dans un soupir.
Indices
Un témoin raconte que de nombreux clients étaient encore présents dans le local pendant la déflagration. «En un rien de temps, les occupants ont déserté la place», révèle une employée. «Certains ont même failli oublier leurs achats», ajoute-t-elle.
Les éléments des forces de l'ordre, stationnant en permanence dans l'enceinte de la grande surface, se sont précipités pour voir de près ce qui s'est produit à l'intérieur. «Les gens couraient dans tous les sens, soit pour regagner leurs voitures, soit pour prendre la fuite à pied», raconte l'un des hommes en treillis. Certains d'entre eux racontent que des clous de 40mm, pesant environ 250 grammes, de la latérite, des plaquettes à détonation, un accumulateur composé de huit batteries et d'autres composants ont été découverts sur place. 
«C'est un véritable acte terroriste», déclare le colonel Richard Ravalomanana, commandant de la circonscription inter-régionale de la gendarmerie nationale (CIRGN), lors de son passage sur le lieu, aussitôt après l'incident. «Ces gens mal intentionnés ne se contentent plus de livrer des menaces à tous ceux qui veulent leur barrer le passage. Maintenant, ils s'en prennent carrément à la vie de civils», poursuit-il. Il évite cependant de soulever une connotation politique. 
Pour les enquêteurs, la piste semble être claire. «Nous avons certains indices, entre autres les photos prises par les caméras de surveillance. D'autant plus qu'elles correspondent exactement à la description qu'ont donnée ceux qui ont aperçu l'individu en question», précise le commandant de la CIRGN. 
Le dispositif de sécurité est renforcé depuis hier. En même temps, les responsables du magasin se sont empressés d'enlever les drapeaux étrangers hissés sur les façades de la grande surface. Néanmoins, les forces de l'ordre incitent les employés à reprendre leurs activités ce jour. Ils assurent que le danger est écarté.

  les infos du jour - Revenir vers le haut

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

 

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Sommaire en haut de page)

 

Le site d'Animation ARR...Cliquez

Les détails, les photos, les archives et l'historique des évènements sur Mada sur
"MadaVôvô"
consultable sur
Tous les resultats des competitions  Rubrique Relaxation... Yoga & Sports... Velo... Football...  (click here)
Pourquoi? Pour Qui MadaVôvô ?

Accueil du site Rz7 - MadaVôvô

  Accueil du site ARR

  Accueil du site tranonkala rainizafimanga