samedi
: Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka ont décidé ce samedi
de suspendre les négociations avec le GIC. Les conditions ne
sont pas du tout réunies pour le retour de la Légalité.
Relaxé au bénéfice du doute,Evariste Ramanantsoavina libéré.
Ce mercredi 20 mai, le journaliste de la radio Mada à Tana est sorti de prison
d'Antanimora après 2 semaines d’incarcération.
Selon les rapports de l’agence Jana, presse officielle de l’État libyen, le Guide Muammar Kadhafi, président de l’Union Africaine, refuse de reconnaître Andry Rajoelina en tant que président
mardi:
Les ambassadeurs de l’Union Européenne reçoivent ce matin à l’ambassade de France les représentants des mouvances Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy Albert pour un recueil d’informations en vue de la procédure de consultation de la HAT cet après-midi prévue par l’accord de Cotonou
*Les ambassadeurs nommés durant le régime Ravalomanana sont maintenus à leur poste suite à la décision du conseil d’Etat mercredi dernier
RAZILY a été accueilli en héros par les légalistes sur un trajet de 1km à
AMBOHIJATOVO, désormais la place de la démocratie s'appellera "KIANJA RAZILY".
«
La Diversité Culturelle est une richesse!!!...
»
" Je ne veux pas que ma maison soit fermée de tous les côtés et que les fenêtres en soient obstruées.
Je veux que les cultures de tous les pays imprègnent ma maison aussi librement que possible, mais je refuse d’être emporté par l’une ou l’autre d’entre
elles" GHANDI
Pour la pleine réalisation des droits de l'homme et des libertés fondamentales proclamés notamment dans la Déclaration universelle des droits de l'homme, le 2 novembre 2001, la 31è Conférence générale de l'UNESCO a adopté à l'unanimité la Déclaration
universelle sur la diversité culturelle , et, a proclamé
le
21 mai
« JOURNEE MONDIALE DE LA DIVERSITE CULTURELLE POUR LE DIALOGUE ET
LE DEVELOPPEMENT »
Les droits culturels sont donc partie intégrante des droits de l'homme et partant, la Déclaration universelle sur la diversité culturelle est étroitement liée à la Déclaration universelle des droits de l’ Homme. Par conséquent, la défense et la promotion de celle-ci relève aussi du devoir de chaque Etat .
La déclaration de l'UNESCO reconnaît
comme essentielle la sauvegarde de la diversité culturelle et pour ce faire, la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel fut ratifiée en juin 2007.
La diversité culturelle est une richesse, elle constitue comme le dit l’UNESCO
« un patrimoine commun de l’humanité »,
sa protection est devenue une norme, désormais consacrée par le droit international.
Cependant, cette richesse peut-elle être efficacement protégée ?
Force est de constater que la culture est devenue un marché aux enjeux commerciaux considérables, on parle même d’industrie culturelle, de propriété commerciale de la culture , les biens culturels sont échangés, vendus comme de simples marchandises.
"Quand j'entends le mot culture, je sors mon carnet de chèques" disait Jean Luc GODARD."
Les "minorités
ethniques" parquées dans leur village deviennent une
attraction pour des touristes en mal de "culture" et ...
Lire la suite
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Midi Mada 22/05/2009 Le
Dossier des Echos des Emeutes nos correspondants (
...
) Sortie de crise
: L'Union européenne donne 120 jours à la HAT - Dominique R.
« La raison de notre réunion repose sur les articles 8 , 9 et 96 des accords de Cotonou, entre les pays signataires de
l'ACP ». Propos tenus par Petr Kopriva, représentant permanent de la république tchèque auprès de l'Union Européenne, lors d'une conférence de presse qui s'est tenue au siège de cette institution, avant-hier, à
Ankorondrano.
Et d'enchaîner que les accords de Cotonou doivent être suivis par tous les signataires, accords qui en leur article 9 énoncent les 4 principes suivants, processus démocratique, droits de l'homme, bonne gouvernance et Etat de droit. A cet effet, l'UE avance un programme qui aura lieu dans 30 jours, ainsi que la tenue d'une première réunion dans les 120 jours, pour voir si cela marche. Autrement dit, l'UE donne 120 jours à la
HAT, pour la sortie de crise.
Résultats. Selon toujours ce représentant permanent de la république tchèque, ces 4 principes ont été sévèrement violés, suite, a-t-il dit, à la prise du pouvoir du 17 mars. Par ailleurs, l'UE estime que durant ces 4 mois, des résultats palpables devraient sortir. Dans le cas contraire, l'Union Européenne va prendre les mesures qui s'imposent. Un ton ferme de la part de cette communauté. Le représentant a tenu par ailleurs à préciser que le dialogue politique organisé mercredi dernier n'était pas une reconnaissance de la HAT mais juste une réunion régulière. Toujours à propos de la sortie de crise, ce chef de délégation souhaite la participation de tous les acteurs , dont Marc
Ravalomanana.
Charte consensuelle. Pour sa part le chef de délégation de la commission européenne, Jean-Claude Boidin de
UNION EUROPEENNE
«Le respect de l'Accord de Cotonou d'abord»
signaler que « l'élaboration de la charte consensuelle est importante. Et que les négociations progressent le plus vite possible ».
Quant aux élections, l'UE va participer à leur organisation et se dit prête à envoyer des observateurs. Elle apportera également son concours pour la confection des cartes et des listes électorales.
Express Mada 22/05/2009 Medias Evariste Ramanantsoavina recouvre la liberté
- Teholy Martin
Un ouf de soulagement. Le verdict sur l'affaire du journaliste de la radio-télévision
Mada, Evariste Ramanantsoavina a été rendu, mercredi. Après une semaine de délibération, le tribunal de flagrant délit
d’Anosy a prononcé l'acquittement au bénéfice du doute sur les cinq des six chefs d'inculpation retenus contre ce journaliste, dont l'incitation à la révolte.
Concernant le sixième qui porte sur la diffusion de fausses nouvelles, la justice l'a condamné à une amende d'un million
ariary. Une décision qui a été accueillie par des cris de joie de la part de la famille de l'accusé. « Nous sommes relativement satisfaits de ce verdict. Reste à savoir si mon père arrivera à payer cette somme », déclare sa fille.
Venus nombreux au tribunal, des confrères d'Evariste Ramanantsoavina se sont déplacés à la
prison d'Antanimora pour assister à son élargissement, qui a eu lieu vers la fin de l’après-midi. A cette occasion, le journaliste n'a pas manqué de remercier l'assistance pour le soutien et la solidarité qui étaient, selon lui, à l'origine de son acquittement.
Sorti de la prison d'Antanimora
du journaliste de Radio Mada Évariste Ramanantsoavina , le 20 mai 2009 après deux semaines d’incarcération.
Les
Nouvelles 22/05/2009
AMBASSADE DE MADAGASCAR A PARIS
: Rinah Rakotomanga expulsée !
La journée a tourné court pour Rinah Rakotomanga mardi dernier. Alors que cette conseillère auprès de l'ambassade de Madagascar à Paris, nommée par la HAT , allait occuper son bureau, les membres de la diaspora malgache, regroupés au sein du collectif Gasy Tia Tanindrazana
(GTT), sont venus en masse pour l'en expulser.
Croyant être dans son bon droit, Rinah Rakotomanga est sortie de l'enceinte et a fait appel aux éléments des forces de l'ordre françaises. La manœuvre a échoué puisque la France ne reconnaît pas la HAT et les policiers ont émis le constat qu'elle a été «mandatée par un gouvernement illégal».
Sur les lieux, les employés de l'ambassade ont remis en place le portrait officiel de Marc Ravalomanana et décidé de renforcer le contrôle à l'entrée.
Pour rappel, Ny Hasina Andriamanjato, ministre des Affaires étrangères de la HAT , a aussi vécu la même mésaventure, alors qu'il projetait de visiter les locaux de l'ambassade.
Recueillis par Nasolo R.
Rinah Rakotomanga non reconnue à Paris
LeMonde.fr 21/05/2009 Rajoelina, président autoproclamé de Madagascar, en quête de légitimité
Andry Rajoelina, président transitoire autoproclamé de Madagascar, en quête de légitimité internationale, commence mercredi une visite au Sénégal, en Algérie et au Maroc. L'ancien maire d'Antananarivo, qui a pris le pouvoir en mars avec l'aide d'une partie de l'armée, est revenu mardi d'une visite de trois jours en Libye en assurant avoir obtenu le soutien de son chef de l'Etat, Mouammar Kadhafi, qui est président en exercice de l'Union africaine.
Selon sa porte-parole Annick Rajaona, Andry Rajoelina "n'a pas choisi ces visites" et "a été invité par les présidents sénégalais et algérien et par le roi du Maroc".
Depuis l'arrivée au pouvoir de M. Rajoelina, Madagascar a été mis en quarantaine politique par l'UA et la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), qui dénoncent un coup d'Etat contre le président élu Marc Ravalomanana. La Norvège, les Etats-Unis et le Fonds monétaire international ont suspendu leur aide non urgente au pays. Marc Ravalomanana, qui s'est exilé au Swaziland depuis qu'il a abandonné le pouvoir, affirme qu'il reste le chef de l'Etat légitime et reviendra dans son pays dans quelques semaines, bien qu'y étant sous le coup d'un mandat d'arrêt.
avmaroc.com 20/05/2009 Madagascar: Washington met fin à son aide économique
- WASHINGTON (AFP)
Les Etats-Unis ont annoncé mardi mettre fin à leur aide économique à Madagascar en raison du caractère non démocratique de l'accession au pouvoir du nouveau président Andry Rajoelina.
Cette décision a été prise au cours d'une réunion présidée par la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, par la Millenium Challenge Corporation (MCC), une agence du gouvernement américain créée par l'ex-président George W. Bush pour lier l'aide au développement à la bonne gouvernance et aux principes démocratiques, a précisé la MCC dans un communiqué.
Le contrat de la MCC avec Madagascar, le tout premier signé par cette institution en avril 2005, portait sur une aide de 110 millions de dollars sur cinq ans, indique le communiqué sans préciser le montant déjà déboursé par Washington.
"La MCC regrette profondément de devoir mettre officiellement fin à toutes ses opérations à Madagascar suite au changement de gouvernement de manière non démocratique", a déclaré le PDG par intérim de l'organisation, Rodney
Bent.
"Cette décision n?a pas été facile, vu que le conseil d?administration de la MCC ainsi que son équipe ont été extrêmement fiers de l?amélioration palpable que le programme de la MCC a apportée dans la vie des démunis à Madagascar", a-t-il ajouté.
Mais "comme le programme a été conçu pour aider les pays en voie de développement qui montrent les engagements les plus solides envers les principes fondamentaux de la promotion des droits politiques, l?investissement social et la promotion d?un marché libre, le conseil d?administration a considéré que les événements survenus récemment à Madagascar ont fondamentalement sapé le droit du pays à bénéficier dudit programme", a-t-il poursuivi.
Les Etats-Unis avaient suspendu leur aide non humanitaire à Madagascar en mars, après avoir qualifié de "coup d'Etat" l'accession au pouvoir de M.
Rajoelina.
Midi Mada 20/05/2009
Andry Rajoelina de retour de Tripoli
: Kadhafi prêt à défendre la Transition - Davis R
La délégation malagasy dirigée par le président de la Haute Autorité de la Transition, Andry Rajoelina est rentrée au pays hier après une visite officielle de quatre jours en terre libyenne. A son arrivée, le président de la HAT a déclaré que « ce premier voyage à l'étranger a été positif notamment dans le cadre de la coopération entre les deux pays ».
Concernant la coopération bilatérale, la Libye promet d’entreprendre des projets de développement sociaux dans la Grande île. Ces projets concernent entre autres, l’éducation et la santé. « Une délégation libyenne viendra à Madagascar d’ici quelques semaines afin de concrétiser cette entreprise », a soutenu l’ancien maire de la capitale. Et d’indiquer que « le président de l'Union Africaine a manifesté sa détermination d'assumer son devoir pour défendre la cause de Madagascar auprès de ses pairs africains, auprès de la SADC et aux yeux du monde…
Détermination. Par ailleurs, Muammar El Kadhafi a ouvertement souligné que le régime transitoire devrait aller de l’avant et de continuer sa mission, notamment sur la mise en place d’une vraie base de la démocratie dans la Grande île... Il a également encouragé la transition à poursuivre avec détermination et fermeté les démarches pour les consultations populaires, concernant notamment l’organisation des conférences régionales et nationale, la réforme constitutionnelle et la tenue des élections... Pour le président libyen, il n’y a aucune justification raisonnable pour le retour de l’ancien président Ravalomanana ». A noter que cette visite en Libye a constitué une occasion pour la délégation malagasy de défendre la transition, tout en apportant toutes les informations et documents juridiques concernant la situation politique actuelle. Outre la rencontre et le banquet officiels avec le président en exercice de l’Union Africaine, Muammar El Kadhafi, la délégation malagasy a également rencontré à deux reprises le Ministre des Affaires Etrangères libyennes Moussa Mohamed Koussa. Malgré la bonne entente entre les deux parties, aucune déclaration commune n’a été divulguée à la presse.
avmaroc.com 19/05/2009 Madagascar: Ravalomanana prêt à un référendum aprés son retour au pouvoir
- JOHANNESBURG (AFP)
Le président évincé de Madagascar, Marc Ravalomanana, a déclaré lundi à l'AFP être "prêt", s'il est rétabli dans ses fonctions, à organiser une élection présidentielle anticipée ou un référendum pour savoir s'il doit terminer ou non son mandat.
"Je suis prêt à rentrer immédiatement, dans quelques semaines à Madagascar", a dit à Johannesburg M.
Ravalomanana, qui a quitté son pays fin mars après avoir été évincé du pouvoir sous la pression de la rue.
Une fois rétabli à la tête de l'Etat et seulement dans ces conditions, "je suis prêt à faire des élections, soit des élections anticipées, soit un référendum pour poser la question à la population si elle accepte que je termine mon mandat ou non", qui expire en 2011, a-t-il ajouté.
Ces élections anticipées seraient un scrutin présidentiel, auquel il entend se présenter, a-t-il précisé.
Avant l'organisation d'une élection présidentielle anticipée ou d'un référendum, "je vais mettre en place un gouvernement de consensus avec la participation de tous les acteurs politiques et aussi la société civile", a développé M. Ravalomanana lors d'un entretien à l'AFP dans un grand hôtel de la capitale économique sud-africaine.
Interrogé pour savoir si le chef de la transition à Madagascar, Andry
Rajoelina, ferait partie de ce gouvernement, il a répondu: "Ce n'est pas moi seul qui vais décider (...). Si la majorité
accepte de le faire entrer dans le gouvernement, pourquoi pas ? Mais la condition est de respecter la Constitution."
M. Ravalomanana, à la tête de Madagascar depuis 2002, a été évincé du pouvoir en mars, sous la pression populaire. Il a remis ses pouvoirs à un directoire militaire qui les immédiatement transférés au chef de l'opposition, Andry
Rajoelina.
Les nouvelles autorités malgaches ont fixé la date de la prochaine présidentielle en 2010. M. Rajoelina a affirmé qu'il ne serait pas candidat à condition que les anciens chefs
d'Etat et M. Ravalomanana ne se présentent pas.
Depuis la départ de M. Ravalomanana, ses partisans organisent des manifestations quasi quotidiennes dans la capitale malgache Antananarivo.
Le président évincé, qui avait épinglé lundi un petit drapeau malgache sur son costume cravate sombre, a expliqué à l'AFP avoir remis le pouvoir afin d'"éviter un bain de sang".
Interrogé pour savoir s'il avait des regrets sur la gestion de la crise qui a conduit à son éviction, il a expliqué que son "erreur peut-être" avait été de "ne pas avoir mis d'argent dans la modernisation" de l'armée. "Les militaires n'avaient pas les moyens de contrer les manifestants", a-t-il estimé.
M. Ravalomanana a par ailleurs jugé très durement la médiation de l'envoyé spécial de l'ONU à Madagascar, Tiébilé Dramé. "Ce ne sont pas les Nations unies qui doivent diriger la négociation. Il faut respecter les structures existantes: c'est la SADC, après la SADC, c'est l'Union africaine, et après l'Union africaine, ce sont les Nations unies. (...) Laissez la SADC fixer l'agenda".
L'Union africaine (UA) et la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) ont suspendu Madagascar de leurs rangs après l'éviction de M.
Ravalomanana.
Ce dernier vit actuellement avec sa famille à Johannesburg. Mais il fait le "va-et-vient entre le Botswana, l'Afrique du Sud et le Swaziland", trois pays membres de la
SADC.
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Midi Mada 23/05/2009 Sortie de crise: Yvan Randriasandratriniony n'était pas disposé à assurer l'intérim
- R. O
L'Union Européenne condamne aussi bien la remise par Marc Ravalomanana des pleins pouvoirs à un Directoire militaire que leur transfert par ce dernier à Andry Rajoelina. Et ce, au motif que ni l'une ni l'autre procédure ne sont prévues par la Constitution.
L'ambassadeur tchèque Petr Kopriva dont le pays assure actuellement la présidence de l'Union Européenne, de rappeler l'article 52 de la loi fondamentale qui prévoit qu' « en cas de vacance de la Présidence de la République par suite de démission, de décès, d'empêchement définitif (...), les fonctions de chef de
l'Etat sont provisoirement exercées, jusqu'à l'entrée en fonction du Président élu, par le Président du Sénat, ou en cas de vacance de poste ou d'incapacité du Président du Sénat constatée par la
HCC, par le gouvernement collégialement ». Intérim. Le même article de préciser que « la vacance est constatée par la HCC ». Cette dernière devait effectivement juger que « l'ordonnance n°2009-001 du 17 mars 2009 équivaut à la démission du Président de la République ». Et de valider dans la foulée, ladite ordonnance conférant les pleins pouvoirs à un Directoire militaire et l'ordonnance n°2009-002 transférant les pleins pouvoirs à Andry Nirina
Rajoelina. Pour l'Union Européenne qui admet implicitement la démission de Marc
Ravalomanana, c'est le Président du Sénat qui devait exercer les fonctions du chef de
l'Etat. Or, les langues se délient aujourd'hui pour rapporter que « Yvan Randriasandratriniony a fait savoir une semaine auparavant à
Iavoloha, devant le représentant de l'Union Africaine et les autres chefs d'Institution, qu'il n'était pas disposé à assurer éventuellement l'intérim ». En tout cas, le Président du Sénat n'était pas au pays le 17 mars 2009. La HCC aurait donc dû constater la vacance de poste ou l'incapacité de Yvan Randriasandratriniony qui se trouvait ces derniers temps à Maurice. L'homme estime après coup (celui du
CAPSAT), l'avoir échappé belle et sauvé ainsi sa vie en ne se voyant pas confier les rênes de
l'Etat.
L’Union Européenne (UE) donne 30 jours aux parties malagasy pour se prononcer sur la tenue d’un dialogue de consensus et un délai de 120 jours supplémentaires pour réaliser ce programme à la suite desquels l’Union se prononcera.
(Tribune Mada)
Vide. Face à la carence ou à la vacance (c'est selon) du Président du Sénat, la HCC aurait dû déclarer que c'est le gouvernement qui assure collégialement les fonctions de chef de
l'Etat. Seulement, avant de remettre les pleins pouvoirs à un Directoire militaire et « après avoir mûrement réfléchi », Marc Ravalomanana avait pris la « décision difficile de dissoudre le gouvernement ».
Ce qui rendait du coup inapplicable le deuxième cas de figure prévu par l'article 52 de la Constitution. Pour éviter tout risque de vide du pouvoir, la HCC de juger que « l'intérieur supérieur de la Nation et le principe de la continuité de l'Etat font entériner les deux ordonnances précitées ». Face à une situation devenue quasi-inextricable si l'on applique à la lettre la Constitution, la communauté internationale en général et l'Union Européenne en particulier, ont nuancé leur position puisque le retour à l'ordre constitutonnel ne signifie plus retour au statu quo ante, mais à la tenue « des élections dans les plus brefs délais ».
Express Mada 23/05/2009 Élection : Les anciens chefs d’État éligibles
- Iloniaina Alain
La deuxième phase des négociations initiées par le groupe de contact international s’est achevée, hier au Carlton. Un accord sur la candidature des anciens chefs dÉtat à l’élection présidentielle de 2010 a été trouvé.
Un pas de franchi à l'issue des négociations à l'Hôtel Carlton, à Anosy hier. La mouvance Andry
Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT), et celles des anciens chefs de l'État Albert
Zafy, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana se sont mis d'accord sur un certain nombre de points.
«Après de longs débats, les parties malgaches ont convenu de respecter le droit des anciens chefs de l'État et du chef de l'État de Transition de se présenter à l'élection présidentielle». C'est l'un des principes, consignés dans une déclaration des émissaires du Groupe de contact, qui ont été adoptés par les quatre mouvances après trois jours de négociations.
Plusieurs points concernant les anciens chefs d'État et le chef de l'État de la transition ont également été acquis à l'issue des derniers jours de négociations. Ils vont bénéficier d'un statut spécial «préservant la dignité et garantissant la sécurité des anciens chefs de l'État», dont le contenu reste à élaborer. Ils seront aussi regroupés au sein d'un Conseil des sages.
Pour ce qui est de la durée de la Transition, celle-ci ne devrait pas excéder 14 mois après la signature de la charte de la transition. Les élections devront être organisées à la suite d'une évaluation par des experts nationaux et internationaux, de la capacité de Madagascar à organiser des élections. Des progrès accomplis
Les institutions de la transition qui seront au nombre de huit, ont également été définies à l'issue des débats. A part la Haute autorité de la transition qui est maintenue, le gouvernement sera d'union nationale. Un congrès et un conseil économique et social seront mis en place. Un conseil national de réconciliation et une commission électorale indépendante
Il
peut se présenter au même titre que Andry Rajoelina, l'amiral Didier
Ratsiraka et le Pr Zafy à la prochaine présidentielle, mais son
retour au pays et au pouvoir reste à discuter. Il, c'est Marc
Ravalomanana. ( Midi Mada)
sont aussi prévus.
Pour l'instant, les membres de la délégation se montrent discrets sur les réunions. «Nous sommes tenus par une clause de confidentialité», a confié Raharinaivo
Andrianantoandro, porte-parole du Tiako i Madagasikara (Tim), issu de la mouvance
Ravalomanana.
À l'instar de Dramé Tiebilé, émissaire des Nations unies, les facilitateurs des négociations, membres du Groupe de contact international, ne cachent pas leur enthousiasme à l'issue des discussions. «Il y a du progrès», a observé Dramé Tiebilé, visiblement soulagé.
Mais tout n'est pas encore réglé et d'autres gros morceaux restent à traiter. «Il s'agit des discussions portant sur la composition et la clé de répartition des institutions de l'Exécutif et du Législatif de la Transition», a indiqué l'émissaire des Nations unies. Ce point fera l'objet d'une autre phase de négociations. Encadré : Les étapes des négociations
Les quatre mouvances se sont mises autour d'une table pour la première fois au mois d'avril, à l'ambassade du Sénégal. Après deux jours de discussions, les émissaires des anciens présidents Ravalomanana et Ratsiraka, avaient claqué la porte des négociations.
Les facilitateurs se sont attelés à relancer les discussions. Ils ont effectué des consultations tournantes auprès des différentes entités, afin de recueillir les propositions et contre-propositions des uns et des autres.
Les débats ont démarré pour la deuxième fois mercredi à l'Hôtel Carlton, et ont duré trois jours, conduisant à l'adoption de certains principes devant régir la Transition. L'incident de la perquisition du domicile de l'un des représentants de la mouvance Ravalomanana n'a pas réussi à faire capoter les discussions.
Une troisième phase de négociations est prévue, mais aucune date n'a encore été fixée. Entretemps, les parties concernées vont réfléchir sur la question de la répartition des sièges, l'amnistie et d'autres sujets, avant d'en discuter ensemble.
Midi Mada 23/05/2009 Ultimatum pour la libération de Manandafy et consorts
- Davis R
Les partisans de l'ancien président Ravalomanana ont poursuivi leurs manifestations hier, au Magro
Ankorondrano. A l'occasion, Alain Andriamiseza, a lancé un ultimatum de trois jours à l'endroit de la Haute Autorité de la Transition, afin de libérer tous les partisans du mouvement légaliste arrêtés récemment. « Ce mouvement va se radicaliser à partir de mardi prochain si aucune réponse favorable n'est obtenue d’ici lundi », a soutenu Alain
Andriamiseza.
Et de citer notamment le cas du Premier ministre des légalistes, Manandafy
Rakotonirina. Faut-il rappeler que ce président national du MFM a été mis en résidence surveillée à Mantasoa depuis le 30 avril dernier. Même topo pour le leader des femmes légalistes, Ihanta
Andriamandranto, assignée en résidence surveillée à Ambatolampy et les quatre parlementaires incarcérés à
Antanimora, ainsi que quelques officiers supérieurs emprisonnés à
Tsiafahy.
Foule survoltée. Quant au journaliste de la Radio Mada, Evariste Ramanantsoavina qui vient de retrouver la liberté après deux semaines de détention à la prison d’Antanimora, il a décidé de rejoindre le mouvement des légalistes. Devant une foule survoltée, il a déclaré hier que « je lutterai pour ce mouvement quoi qu’il advienne ». Pour sa part, le Révérend Ndrianalijohn Andriamanampy
(Satro-bory) s’est autoproclamé Maire de la Ville des Mille. « Désormais, je dirige la Commune urbaine
d’Antananarivo », a-t-il indiqué. Force est de constater que le mouvement des légalistes est en train de reprendre de la force en ce moment. A voir la foule venue assister au meeting d’hier. Cependant, les partisans de l’ancien président Ravalomanana continuent de se préparer pour le retour de « Dada ».
lepoint.fr 22/05/2009 MADAGASCAR - Le président évincé Ravalomanana communique sur YouTube
- AFP
En exil en Afrique du Sud, le président évincé de Madagascar, Marc Ravalomanana, a choisi le site internet YouTube pour appeler ses compatriotes et la communauté internationale à "mettre fin au régime putschiste" dans son pays. "Je demande à la communauté internationale de redoubler d'efforts et de continuer à travailler avec le peuple malgache pour mettre fin à ce régime putschiste", déclare Marc Ravalomanana, filmé en plan rapproché à côté d'un drapeau malgache.
Le discours du chef de l'Etat évincé a été mis en ligne par la "présidence de Madagascar" sur le site de partage de vidéos YouTube. C'est la première fois qu'il enregistre une vidéo pour ce site très populaire dans le monde entier. Son discours, filmé dans un hôtel de Johannesburg et enregistré en trois langues - français, anglais et malgache - dure environ cinq minutes.
"Avec l'aide de la communauté internationale, on mettra rapidement fin à cette tyrannie", affirme le président évincé, vêtu d'un costume sombre et d'une cravate rouge. "Les investisseurs internationaux doivent éviter de collaborer avec le régime illégal. Nous devons tout faire pour accélérer la chute de ce régime putschiste qui s'accroche au pouvoir par la force", ajoute-t-il. Et d'assurer : "j'ai l'intention de rentrer à Madagascar en tant que président afin de rétablir l'ordre constitutionnel".
A la tête de Madagascar depuis 2002, Marc Ravalomanana a été évincé du pouvoir en mars, sous la pression populaire. Il a remis ses pouvoirs à un directoire militaire qui les immédiatement transférés au chef de l'opposition, Andry Rajoelina. Depuis son départ de Madagascar fin mars, ses partisans organisent des manifestations quasi quotidiennes dans la capitale Antananarivo. Lundi, Marc Ravalomanana s'est dit prêt, une fois rétabli dans ses fonctions, à organiser une élection présidentielle anticipée ou un référendum pour savoir s'il devrait terminer ou non son mandat, qui expire normalement en 2011. Les nouvelles autorités malgaches ont fixé la date de la prochaine présidentielle en 2010.
Le Président de la
République de Madagascar, Marc Ravalomanana, parle du coup d'état à Madagascar. Il projette de rentrer bientôt en tant que Président pour rétablir l'ordre constitutionnel.
Midi Mada 22/05/2009 Vers un gouvernement et un Parlement de consensus
- RAJAOFERA Eugène
Tiébilé Dramé a lâché les mots. Il a annoncé devant la presse mercredi dernier que l'accord politique qui serait bientôt signé entre les différentes mouvances concernées ouvrirait une transition consensuelle à travers la mise en place d'un gouvernement et d'un Parlement de consensus.
«Les médiateurs internationaux, composés des émissaires de l'ONU, de la
SADC, de l'Union africaine et de l'OIF, travaillent sur la feuille de route tracée depuis les rencontres organisées à l'ambassade du Sénégal.», a souligné cet émissaire de l'ONU. La conférence de presse des médiateurs internationaux a été précédée durant toute la journée du mercredi d'un « dialogue » auquel ont participé les représentants des quatre mouvances concernées. « Nous n’avons pas dépensé toute la journée pour des contacts préliminaires. Nous avons abordé le fond des points essentiels de la crise. », a expliqué l'émissaire des Nations Unies, pour faire savoir que le dialogue a repris mercredi dernier, et ce en présence des représentants de la mouvance
Ravalomanana. Revenant au schéma de sortie de crise que Tiébilé Dramé a dévoilé en partie mercredi dernier, force est d'admettre que l'on s'achemine vers la remise en cause du gouvernement
Roindefo. Quant au « Parlement de consensus », c'est Manandafy Rakotonirina qui l'a proposé avant son arrestation.
Tribune Mada 20/05/2009
HAT: Le manque d’argent se fait sentir
- par Rakotoarilala Ninaivo
Il n’y a plus d’argent pour payer les fonctionnaires intérimaires à Madagascar selon les informations recueillies par les étudiants internes qualifiant en médecine de Madagascar. Les instituteurs recrutés par les associations de parents d’élèves ou
FRAM, les élèves de l’Institut de Formation des Paramédicaux (IFP), et les étudiants internes qualifiants en médecine n’ont pas encore reçu leur présalaire du mois d’avril jusqu’à maintenant.
Normalement, les procédures de paiements commencent à partir du quinzième jour du mois, mais jusqu’à maintenant, rien ne se fait encore, constatent les étudiants internes qualifiant en médecine. Ces derniers n’ont pas encore reçu leur présalaire du mois d’avril. Ils craignent même de ne plus recevoir de présalaire jusqu’à la fin de leur stage d’interne.
Face à cette situation, les étudiants internes qualifiant en médecine préparent une grève générale. Une réunion s’est tenue ce mardi 19 mai 2009, dans la cour de l’ISPM
Mahanasina. Cette réunion a décidé la tenue d’une assemblée générale ce mercredi 20 mai 2009 pour décider de la suite de leur revendication pour le paiement de leur présalaire.
Les étudiants de l’IFP pour leur part, ont déjà annoncé une grève le lundi 18 mai dernier. Reste à attendre la réaction des instituteurs FRAM et autres fonctionnaires intérimaires qui n’ont pas encore reçu leur présalaire.
Midi Mada 20/05/2009 Sortie de crise : Dramé répond à Ravalomanana
- RAJAOFERA Eugène
Parti pris. « Les Nations-Unies n’ont pas de parti pris. Les Nations-Unies n’ont pas de préférence. Notre parti pris, notre préférence, c’est la stabilité de Madagascar. C’est pourquoi, nous invitons les parties malgaches à se faire des concessions. » Les précisions sont de Tiébilé
Dramé, émissaire de l’ONU dans la crise malgache.
Tiébilé Dramé fait ces mises au point pour répondre à Marc Ravalomanana qui a souligné hier dans nos colonnes qu’il n’a pas confiance en cet émissaire de l’ONU « qui favorise un régime anticonstitutionnel en l’excluant de la course à la prochaine présidentielle ». Tiébilé Dramé de mettre les points sur les « i » : « Il n’y a pas de schéma de l’ONU. Il y a le schéma de toute la communauté internationale sur lequel nous travaillons avec l’UA, la SADC et l’OIF. Ce schéma, c’est une Charte consensuelle de la Transition. Qui dit consensuel dit
Ravalomanana, Rajoelina, Ratsiraka, Zafy… ». Si telles sont les précisions de Tiébilé
Dramé, la question se pose : qui a élaboré le schéma excluant les trois anciens présidents de la prochaine course à la magistrature suprême ?
Retour. Interrogé sur le retour au pays de Marc Ravalomanana, l’émissaire des Nations Unies à Madagascar de répondre : « C’est aux malgaches de décider si ce retour est possible » Et de réitérer : « Ce que l’ONU et la communauté internationale préconisent, c’est une transition neutre, pacifique et consensuelle. L’essentiel, c’est que les malgaches s’entendent sur quelque chose de bon. Sous l’égide de l’Union africaine, qui coordonne les actions du groupe de contact international comme convenu à Addis
Abeba, la communauté internationale encourage les malgaches à trouver un compromis, qui assure la stabilité de Madagascar. » Hier au Magro
Ankorondrano, les « légalistes » ont confirmé leur position : « pas de dialogue sans la présence physique de Marc
Ravalomanana. » Raharinaivo Andrianantoandro précise que la concertation organisée hier à Ambatomena par l’Union européenne n’est pas le dialogue auquel Marc Ravalomanana a fait allusion. C’est pourquoi, la mouvance Ravalomanana y était représentée.
xinhuanet.com 19/05/2009 Le prochain sommet de
l'UA aura lieu en Libye - ADDIS
ABEBA, 18 mai (Xinhua)
L'Union africaine
(UA) a annoncé lundi que son sommet de juillet se tiendra dans la ville libyenne de Syrte à la place d'Antananarivo, la capiale de Madagascar.
Suite à une réunion à huis clos tenue dans le siège de l'organisation panafricaine à Addis
Abeba, le comité des représentants permanents de l'UA a décidé de choisir Syrte pour accueillir le 13e sommet de
l'UA, qui aura lieu du 1er au 3 juillet.
Le thème du 13e sommet de l'UA est "Investir dans l'agriculture pour la croissance économique et la sécurité alimentaire".
l'UA a suspendu Madagascar en mars et retiré plus tard son droit d'organiser le sommet panafricain après que l'armée ait renversé le président démocratiquement élu et porté au pouvoir le chef de l'opposition.
L'Ethiopie, la Libye et l'île Maurice avaient proposé d'accueillir le sommet de
l'UA à la place de Madagascar.