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jeudi
23/4: Le bilan est lourd : 3 mort, 48 blessés dont 2 enfants,
4 « parlementaires » et 20 manifestants arrêtés, des voitures et un pavillon de fleurs sis à Ampefiloha incendiés.
Echos
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samedi
à Ivato, 2 autres exilés politiques étaient arrivés avec Pierrot Rajaonarivelo au pays: Maharante Jean de Dieu et Charles Soja
. Pierrot Rajaonarivelo a remercié Andry Rajoelina d’avoir réussit la révolution lors de sa conférence de presse à son arrivée au pays.
ce
vendredi: 2 morts dont une vendeuse de livres entrain de fermer son kiosque a été atteinte d’une balle à la tête suite à la poursuite entre le 4×4 et les manifestants à
Ambohijatovo. Elle est morte sur le coup + 10 blessés.
4 membres de la HAT se positionnent être derrière Pierrot Rajaonarivelo et sont prêts à veiller à ce que le retour de ce dernier ne soit pas compromis.
Selon une source proche de la HAT, l’arrivée de Pierrot Rajaonarivelo demain est perçu comme un « acte de déstabilisation » du régime de transition. Andry Rajoelina aurait demandé à ce dernier de repousser son arrivée. Rappelons que Rajaonarivelo a été le premier ex-opposant à qualifier la prise de pouvoir de Rajoelina de « coup d’Etat »
La HCC a affirmé ne pas pouvoir se prononcer sur la mise en place de la transition ni sur la suspension du parlement.
Le kung fu Wisa donne 24h à la HAT pour faire cesser le bain de sang. L’association déclare n’est ni pour ou contre aucun des 2 camps mais agit pour l’intérêt "du peuple". -
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Va-et-vient des militaires armés à la Banque Centrale à Antananarivo , ils sont repartis de la
BCM, le 23 avril dernier, avec de l’argent « dans un gros carton » selon un employé de la banque
Avec l'arrivée de Pierrot Rajoanarivelo, hier à Antananarivo, on compte désormais 3 voix dans la crise. Celle de la HAT, celle des légalistes et maintenant celle Pierrot Rajoanarivelon, big boss de l'Arema
Les radios Mada et Fahazavana (radios d’opposition à Andry Rajoelina) n’émettent plus
vendredi
, Les femmes légalistes marchent vers le palais de Mahazoarivo, bureau du Premier ministre
Confusion autour du siège de la HCC à Anosy. Des tirs ont été entendus cet après-midi et le directeur en charge de la sécurité a été arrêté par les militaires
Déclaration MANANDAFY RAKOTONIRINA : "’Etat légal ne restera pas les bras croisés face aux évènements de jeudi, il va sévir contre ceux qui ont procédé aux arrestations. Relâchez les personnes qui ont été arrêtées, les députés et sénateurs ont des statuts particuliers. Relâchez les femmes et enfants, ne les utilisez pas comme otage"
Selon des infos et des photos sorties par Topmada.com, Mialy Rajoelina aurait été accueillie hier
jeudi à Paris par un comité "anti coup d’état", et aurait été enfariné. -
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«
Andafiavaratra, Mémoire et fierté de tout un peuple...
»
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Pour donner suite à l'Edito "l'Invitation à la lecture"
un ouvrage mérite notre attention, un beau livre illustré sur Les Généraux Andafiavaratra
et la France au 19ième siècle à Madagascar. Le livre est sorti en Octobre 2008, publié par Selah Publishing Group. Il est disponible sur
le site Internet de Amazon en France, et partout dans le monde (à
l'exception de Madagascar) en faisant
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une
recherche "google" des mots "andrian andafiavaratra"
J'ai
écrit le livre pour rétablir la mémoire et la fierté de tout un
peuple. Il est le reflet de ce que nos ancêtres étaient au 19ième
siècle, de leurs luttes, de leur gloire, de leurs imperfections,
e leurs idéaux, et de leur désillusion. Il permettra à toute une génération de Malgaches de comprendre un peu plus l'histoire de leur nation et de se réconcilier une fois
pour toutes avec elle, sachant que cette histoire là avait été
écrite au 19ième siècle (voire même bien avant) avec le sang des
martyrs, des patriotes, et des innocents issus de toutes les
régions de Madagascar. Cela leur aidera à affronter les challenges
du 21ième siècle avec la forte conviction d'être avant tout un
citoyen d'une nation indivisible.
Par ailleurs, le livre permettra aux générations de jeunes malgaches de la diaspora de sentir le Hasina du sang qui coule dans leurs veines, qui n’est autre que
Malagasy. Il leur aidera à se situer eux-mêmes quand la crise d’identité frappera un jour à leurs portes.
Le livre
retrace le chemin qui avait mené les Andafiavaratra vers la gloire
au 19ième siècle à Madagascar, et analyse les raisons pour
lesquelles leurs illustres Généraux avaient échoué à empêcher
la capitulation de l'armée Hova en septembre 1895. Il revisite la
contribution
des
Officiers britanniques au service de la Couronne Hova, tels le
Général Digby Willoughby et le Colonel Robert Shervinton, quant à
la défense de l'indépendance de l'île de Madagascar au 19ième
siècle.
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Parallèlement,
le livre propose une explication à propos des raisons qui avaient
forcé la Grande Bretagne à Abandonner Madagascar au profit de la
France, à travers les accords de Salisbury de 1890. Il analyse le
différend Franco-Hova au cours du 19ième siècle, avec comme toile
de fond, les révolutions de Palais qui avaient agité la monarchie
Hova depuis 1787, et les intérêts coloniaux français à
Madagascar.
Ainsi, le livre retrace les évènements militaires qui avaient fait basculer l'issue des guerres Franco-Hova de 1883-1885 et 1895. Il expose les raisons pour lesquelles l'armée royale Hova avait capitulé le 30 septembre 1895, alors que les familles ...
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Jean-Luc Andrian de Washington - USA
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
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libération.fr
28/04/2009
Le
Dossier des Echos des
Emeutes nos correspondants (
...
)
Des forces de l'ordre pro-Ravalomanana arrêtées à Madagascar
- Source AFP
Trois membres de la sécurité de la Haute cour constitutionnelle ont été interpelées ce lundi. Ils sont accusés de tenter de décrédibiliser la Haute Autorité de Transition de Andry Rajoelina, le nouvel homme fort de l’île.
L’opération visait à interpeller des forces de l’ordre restées fidèles à
Ravalomanana, l’ancien président de Madagascar. Ce lundi, des militaires ont investi les locaux de la Haute cour constitutionnelle
(HCC) à Antananarivo et arrêté trois membres de la sécurité.
Ils sont accusés d’avoir ouvert le feu sur des partisans de Ravalomanana, pour décrédibiliser la Haute Autorité de Transition (HAT) de Andry Rajoelina, le nouvel homme fort de l’île. Sept kalachnikovs et cinq pistolets ont également été saisis et montrés à la presse. Au moins quatre personnes ont été tuées la semaine dernière dans les rues d’Antananarivo.
«Ce sont des milices, des militaires de l’autre camp qui sèment la terreur à bord de leurs 4x4, a expliqué une source anonyme proche de la HAT. Soi-disant, ce sont les militaires qui sèment la terreur. En fait, ce sont eux.»
«Ils ont arrêté mon mari. Je le dénonce haut et fort. Si demain je me fais arrêter, vous saurez pourquoi», a déclaré pour sa part
Ihanta Randriamandranto, chef de file du «mouvement des femmes légalistes»
pro-Ravalomanana et épouse du directeur de la sécurité de la HCC.
Selon un employé de la Haute cour, aucun des neufs hauts conseillers ne se trouvait sur place, et aucun document n’a été saisi. Le 18 mars, la HCC avait reconnu la validité des deux ordonnances qui avaient transféré, la veille, le pouvoir de Marc Ravalomanana à un directoire, puis à Andry Rajoelina. Vendredi, elle s’était déclarée incompétente à statuer sur des requêtes déposées par un collectif de députés qui contestaient la mise en place de la HAT et la dissolution du Parlement.
Express
Mada 28/04/2009
Relations internationales
: Andry Rajoelina invité aux Nations unies - Iloniaina Alain
Andry Rajoelina, est de nouveau sollicité par les Nations unies pour un rendez-vous à New-York. L’invitation est adressée au président de la
HAT.
Le régime de transition se trouve à un tournant de son histoire. Une intense activité diplomatique est en train de se faire au moment où la Haute autorité de la transition (HAT) s'active pour une reconnaissance internationale. « Le président de la HAT, Andry Rajoelina est convié à assister et à participer à la Conférence des Nations unies sur la crise économique et financière mondiale au siège de l’Organisation, à New-York, du 1er au 3 juin prochain », selon un communiqué émanant du ministère des Affaires étrangères, hier.
Le président de la HAT est convié par Muguel d'Escoto Brockmann, président de l'Assemblée générale, pour le rendez-vous. Dans l'invitation, il est mentionné « l'importance de la présence » de Andry Rajoelina à New-York. Ce dernier est sollicité afin de « transmettre les recommandations du gouvernement de la HAT, quant aux solutions à mettre en œuvre ».
Ce n'est pas la première fois que les Nations unies ont invité Andry Rajoelina. Ban Ki-Moon l'avait sollicité lors d'une conférence interministérielle concernant la Somalie, à Bruxelles, il y a une semaine, mais l'intéressé n'y avait pas donné suite. Cette fois-ci, Andry Rajoelina est sollicité en tant que « président de la Haute autorité de la transition ».
Comme l'avait indiqué le Premier ministre Monja Roindefo, les dirigeants de la transition sont en train d'enclencher la vitesse supérieure dans le concert mondial.
Tournée internationale
Le chef du gouvernement avait annoncé une campagne internationale afin d'accélérer la reconnaissance du régime transitoire, en marge de la cérémonie de décoration d'un policier tué le 21 avril. Ce voyage aux États-unis pourrait faire partie d'une tournée internationale du dirigeant de la HAT en cas de réponse positive de sa part.
A part les déplacements, le régime de transition s'apprête à recevoir des missions étrangères. C'est, entre autres, le cas d'une délégation des Émirats arabes unis conduite par le Sheikh Abdulah Bin Zayed Al Nahya, chef de la diplomatie émiraite, qui est attendue demain « afin de promouvoir les relations entre les deux pays », selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Midi Mada 27/04/2009
Revirement de la HCC : Requêtes des « légalistes ».
- RAJAOFERA Eugène
La Haute Cour Constitutionnelle vient de donner partiellement raison à Marc Ravalomanana dans sa décision 03/ HCC/ D2 du 23 avril.
Inconstitutionnalités. La HCC a considéré que tout le processus qui a abouti à l’installation de Andry Rajoelina n’est pas conforme à la Constitution : du transfert de pouvoir de Ravalomanana vers le directoire , puis du directoire vers Andry Rajoelina , rien n’a été fait dans le respect de la Constitution . La position de la HCC a étonné nombreux observateurs car elle revient quelque peu sur ce qu’elle a déclaré il y a un mois. On se souvient que le 18 mars dernier, la HCC dans une lettre adressée à Andry Rajoelina a déclaré « valide » l’ordonnance faite par Ravalomanana qui a transféré les pleins pouvoirs à un directoire militaire et l’ordonnance qui a transféré ces pouvoirs à Andry
Rajoelina. Mais voilà que la HCC effectue un revirement puisque elle déclare dans sa décision du 23 avril 2009 que l’ordonnance adoptée par Marc Ravalomanana « ... ne répond pas aux conditions et formes fixées par la Constitution ... », que cette ordonnance « ... ne saurait être conforme aux dispositions constitutionnelles... ». La HCC rajoute également « ... qu’aucune disposition constitutionnelle ne prévoit l’existence du directoire militaire ... ». Enfin, évoquant l’installation du Président de la Haute autorité de la Transition , la HCC dit que « ... cette structure n’est pas prévue par la Constitution ... » . |

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Contradiction flagrante. Il y a contradiction flagrante entre la position de la HCC du 18 mars 2009 et sa position du 23 avril 2009 dernier. Il est vrai que les circonstances ont évolué en un mois et sans doute que la pression sur la HCC était trop forte au mois de mars et peut-être a-t-elle retrouvé un peu plus de sérénité.
En tout état de cause, il est difficile de ne pas tenir compte de cette nouvelle donne de la décision du 23 avril 2009 d’autant plus qu’il s’ agit d’une véritable décision juridictionnelle alors que l’on se souvient que c’était par une simple lettre que la HCC avait pris acte du transfert de pouvoir entre Ravalomanana et le directoire militaire d’une part et du directoire vers Andry Rajoelina d’autre part. La HCC finalement vient conforter la position de la communauté internationale sur le régime de la transition.
A quel dessein la HCC a-t-elle opéré ce revirement ou à quel jeu joue t-elle car finalement au lieu de clarifier la situation, la HCC l’a rendue encre plus floue.
Cette nouvelle donne juridique va obliger les protagonistes de cette crise à reconsidérer leurs positions respectives. C’est sans doute ce à quoi la HCC a voulu aboutir en déclarant que « ... la transition requiert une large concertation dans un cadre participatif et inclusif réunissant toutes les forces vives de la nation... ».
RFI.fr 25/04/2009
Deux tués lors d'un rassemblement pro-Ravalomanana
- par RFI
Une femme a été tuée à Antananarivo vendredi matin durant la dispersion d'un rassemblement de partisans du président évincé Marc
Ravalomanana, alors que depuis deux jours, les forces de l'ordre ont interdit tout rassemblement politique. Quelques heures plus tard, un homme était tué à son tour, selon des sources hospitalières.
Pour l’heure, la situation est redevenue à peu près calme à Antananarivo. Mais effectivement, depuis deux jours, tous les rassemblements politiques sont interdits par la Haute autorité de transition. Cette mesure vise en priorité les partisans de Marc Ravalomanana qui manifestent depuis le retrait de l’ancien président de la République.
Ce matin, une femme a été tuée lors de la dispersion et dans l'après-midi, un homme a perdu la vie à son tour ; c’est une nouvelle preuve de la violence qui agite Antananarivo depuis le début de la semaine.
Après cela, les manifestants se sont dispersés. Certains sont même allés jusqu’au palais du Premier ministre, installant sur leur passage des barrages à l’aide de bennes à ordures ou de gros cailloux.
Les forces de l’ordre sont donc une nouvelle fois intervenues. Elles ont dégagé la route et, à l’heure actuelle, elles contrôlent tout le trajet qui va du centre-ville vers la Primature.
Dans l'après-midi, les voitures officielles sont arrivées au palais du Premier ministre car c’est là que devait se tenir le « grand déballage », annoncé par la Haute autorité de transition, sur la gestion des fonds publics par le régime de Marc
Ravalomanana. Des révélations forcément à charge qui devront être étayées d’éléments concrets car jusqu’à présent, on est surtout dans le domaine de la rumeur. |

Des partisans du président évincé Marc Ravalomanana manifestent à Antananarivo.
- ( Photo : AFP ) |
Midi Mada 25/04/2009
Manandafy Rakotonirina
: Installation ratée à Mahazoarivo - RAJAOFERA Eugène
Traque. Le « dia be » (grande marche) pour l’installation du premier ministre Manandafy Rakotonirina au Palais de Mahazoarivo a été violemment réprimé par les forces de l’ordre.
C’était hier. Des coups de feu ont été entendus au niveau
d’Ambohimiandra, à quelques kilomètres du Palais. Pour échapper à la traque des hommes en treillis, les manifestants ont été obligés de sauver leur vie dans les rizières environnantes. La scène rappelle celle du 10 Août 1991 à
Iavoloha. Hier, les femmes « légalistes » étaient au premier plan. Elles attendaient à Ambatoroka les autres manifestants qui étaient partis d’Ambohijatovo. Durant les courses-poursuites, un élément des forces de l’ordre a été pris à partie par des pro-Ravalomanana. Ces derniers l’ont privé de son kalach et de son uniforme.
Fermeture des radios. Un autre fait qui a marqué la journée d’hier est la fermeture de la radio Mada et Fahazavana. Des militaires à bord de deux camions ont débarqué hier à 15h30 à Faravohitra pour fermer manu militari ces deux stations de radio qui se trouvent parmi celles qui véhiculent les messages du mouvement populaire animé par les partisans de Marc Ravalomanana. 30 minutes avant la fermeture, Marc Ravalomanana est intervenu par téléphone sur la radio Fahazavana. Il a lancé pour la énième fois un appel aux « égarés » à revenir sur la légalité. Malgré tout cela, les pro-Ravalomanana poursuivent aujourd’hui leur manifestation. La formation du gouvernement de Manandafy Rakotonirina est prévue lundi prochain. De l’autre côté, compte tenu de ce qui s’est passé ces derniers jours, les forces de l’ordre continueront de réprimer.
Express Mada 25/04/2009
Transition et suspension du Parlement
: La HCC s'est déclarée incompétente
- Iloniaina Alain
La Haute cour constitutionnelle (HCC) s'est exprimée sur les questions relatives à la mise en place de la transition et la suspension du Parlement. Elle s'est déclarée incompétente pour se prononcer sur le cas de l'ordonnance instituant la Haute autorité de la transition (HAT).
La juridiction constitutionnelle ne s'est pas non plus prononcée sur la question relative au Parlement. Elle a affirmé qu'elle ne peut pas statuer sur le sujet. Sa décision a été entérinée après une audience des hauts conseillers, hier à
Ambohidahy.
La décision de la HCC s'apparente à un coup dur pour les partisans de l'ancien chef de l'état. Elle met fin à une voie légale que ceux-ci ont empruntée pour le retour au pouvoir de l’ancien président Ravalomanana.
Les pro-Ravalomanana avaient, il y a deux semaines, saisi la juridiction constitutionnelle afin qu'elle se prononce sur la légalité de l'ordonnance concernant la mise en place de la HAT. Il en est également de la suspension de l'Assemblée nationale et du Sénat décidée par le régime transitoire.
Les « légalistes » avaient insisté sur le vide concernant le sort de l'Assemblée nationale et du Sénat dans l'avis de la HCC. Par conséquent, ils avaient mis en avant la subsistance du Parlement et avaient espéré acculer le régime transitoire.
La décision de la HCC devrait ainsi permettre d’éviter un foyer de tension. Les « légalistes » avaient prévu d'organiser une rentrée parlementaire, là où les élus pro-Ravalomanana disposent d'une majorité confortable.
Les Nouvelles 25/04/2009
Les
echauffourées se poursuivent : Deux morts, quatre blessés, un militaire pris en otage
- Mparany
Le bilan s'alourdit. D'Ambohijatovo à Anosy, en passant par Ambohitsoa, les forces de l'ordre ont maté les manifestations des légalistes. Le bilan, non officiel, de la répression fait état de deux morts et quatre blessés. Un militaire a été pris en otage à
Ambatoroka.
La troisième journée de répression de la manifestation des légalistes s'est soldée par la mort d'une bouquiniste et d'un jeune homme de 23 ans. Quatre personnes blessées ont été admises au service des urgences de l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona
d'Ampefiloha.
A Ambohijatovo, les premiers coups de feu ont été tirés peu avant 11h 30. D'après un témoin, des manifestants légalistes se sont de nouveau rassemblés non loin du parc d'Ambohijatovo, malgré la décision d'interdiction de toutes réunions publiques.
«Un véhicule 4x4 est venu avec des militaires à bord. Ces derniers ont mis pied à terre et dispersé les manifestants à coups de grenades lacrymogènes et de tirs en l'air», a-t-il indiqué.
Les manifestants se sont dispersés aux quatre vents. Certains se sont enfuis vers Ambatonakanga, d'autres vers Mandrosoa Ambony. Dans la confusion, les militaires ont tiré dans le tas, tuant sur le coup une bouquiniste d'Ambohijatovo, dénommée Haja. Au moment du tir, la victime se trouvait à l'intérieur de son stand et était sur le point de fermer. Les manifestants ont immédiatement embarqué le corps sans vie de la malheureuse à bord d'un taxi. L'on sait que deux personnes ont également été blessées au cours de l'intervention.
Vers midi, les éléments des forces de l'ordre ont quitté leur position et se sont dirigés vers Antaninarenina où plusieurs barricades ont été érigées par les manifestants. Là encore, les forces de sécurité ont lancé quelques grenades lacrymogènes. Après ces deux événements, le calme est revenu à
Ambohijatovo. La circulation a repris.
Un militaire pris en otage
La répression s'est poursuivie à Ambohitsoa, près de la bifurcation vers le palais de Mahazoarivo où les femmes légalistes se sont rendues.
D'Ambatoroka à Ambohitsoa, les manifestants ont érigé plusieurs barrages. Il était exactement 13h 30 quand ces derniers ont attrapé un militaire du 1er régiment des forces d'intervention d'Ivato. En tenue et sans arme, ce soldat passait trop près du barrage et s'est fait «happer». Certains voulaient l'abattre, et d'autres le garder comme otage.
Tout bien considéré, ils l'ont gardé en vie. «Nous allons le montrer à ses amis et on verra bien s'ils oseront nous attaquer», ont-ils scandé.
Pendant ce temps, les forces de l'ordre ont dispersé des manifestants à
Ambohitsoa. L'idée de faire «chanter» les militaires n'a pas marché. Ces derniers ont ouvert le feu, obligeant les barragistes à décamper. Ils ont emmené le militaire avec eux. Pour l'heure, on ignore encore ce qui lui est arrivé. Les forces de l'ordre ont, par la suite, démonté tous les barrages sans anicroche.
Un mort et deux blessés à Anosibe
Vers 15h, alors qu'un calme précaire a été observé dans l'ensemble de la capitale, la situation s'est envenimée à Anosy et à
Anosibe. Des jeunes ont installé des barrages près du sénat et devant l'HJRA. Trente minutes plus tard, un véhicule 4x4 transportant des militaires passait. Ces derniers se sont immédiatement mis à poursuivre les barragistes qui se sont enfuis vers le nouveau bâtiment de la cour suprême et vers Anosibe. Une fois de plus, les militaires ont ouvert le feu, tuant un homme et blessant deux autres.
Par ailleurs, l'on sait que le jeune homme qui a été blessé dans l'échauffourée de jeudi, à
Amparibe, a rendu l'âme la nuit même. Il en est de même pour le «body guard» de Julien
Reboza.
lemonde.fr 24/04/2009
Madagascar : affrontements entre la police et les partisans de l'ancien président
- LEMONDE.FR avec AFP
Trente-six blessés ont été admis jeudi 23 avril dans le principal hôpital d'Antananarivo à la suite d'affrontements entre forces de l'ordre et partisans du président évincé de Madagascar Marc Ravalomanana, a déclaré le chef des urgences du HJRA, Cornell Rafolohanitrarivo. Une autre source médicale a confirmé ce bilan et précisé, sous couvert de l'anonymat, que plusieurs d'entre eux étaient blessés par balle, dont un dans un état
critique.
Des échauffourées ont opposé jeudi après-midi les forces de l'ordre à des groupes mobiles de partisans de l'ex-président, qui ont érigé des barrages dans le centre de la capitale malgache. Les autorités avaient empêché dans la matinée un rassemblement de plusieurs centaines de pro-Ravalomanana : cinq camions de police et de gendarmerie avaient bloqué l'accès d'un parc du centre-ville d'Antananarivo où les "légalistes" se réunissent quasi quotidiennement.
Un policier serait grièvement blessé, et son arme aurait été dérobée. "Il a été tabassé à mort. Aux dernières nouvelles, il est dans le coma", a déclaré une source des forces de l'ordre tenant à garder l'anonymat. Un porte-parole du parti TIM ("J'aime Madagascar") du président déchu a par ailleurs affirmé que quatre parlementaires du mouvement avait été interpellés dans la journée en marge du rassemblement.
Lâché par l'armée et confronté à la pire crise qu'il ait connue depuis son arrivée à la tête du pays en 2002, Marc Ravalomanana avait remis ses pouvoirs le 17 mars à un directoire militaire, qui les avait immédiatement transférés à Andry |
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Rajoelina, alors chef de l'opposition et désormais à la tête de la HAT (Haute Autorité de transition). Les Occidentaux ont condamné ce qu'ils considèrent comme un "coup d'Etat". La crise politique dans la Grande Ile a entraîné la mort de plus d'une centaine de personnes depuis fin janvier et paralyse l'économie.
Tribune Mada 24/04/2009
Rakotoamboa Jean Louis
« Andry Rajoelina, interdit de sortie »
- par Rakotoarilala Ninaivo
« Andry Rajoelina ne peut pas quitter le pays parce qu’il doit répondre de ses crimes » ; telle a été la déclaration faite par Rakotoamboa Noël ce mardi 21 avril 2009 sur la Place de la démocratie à
Ambohijatovo. Cette déclaration a été lancée particulièrement à l’endroit de l’ambassadeur français selon l’interprétation donnée par les partisans de Marc Ravalomanana.
Rakotoamboa Jean Louis, ancien sénateur désigné par Marc Ravalomanana, n’est pas à sa première déclaration et encore moins à son premier discours à la tribune de cette place. Président national du parti TEZA, il est connu par les manifestants pro-Ravalomanana pour être le porte-parole des paysans sachant qu’il a été un des premiers politiciens à dénoncer les |

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braderies sur le riz à 500 Ar le kilo. Il a été le seul à défendre le monopole du groupe TIKO sur les produits de première nécessité.
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La
Recette du jour
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au coco (
... )
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Les
Voeux Rainizafimanga
2009
2009
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Express Mada 28/04/2009
Haute cour constitutionnelle
: Le directeur de la sécurité arrêté - Fano Rakotondrazaka
Le directeur de la sécurité de la Haute cour constitutionnelle a été arrêté hier à Ambohidahy avec trois de ses collaborateurs. Des armes ont été saisies à son bureau. Des documents et des armes ont été récupérés à son domicile à
Ivato.
Coup de théâtre hier à la Haute cour constitutionnelle (HCC) à
Ambohidahy. Le siège de l'Institution a reçu la visite des éléments de la cellule de perquisition et d'arrestation de la Commission nationale mixte d'enquête
(CNME). Ceux-ci ont opéré sous les ordres de deux commandants de la gendarmerie et de l'armée, René Lylison et Charles
Andrianasoavina. Ils ont procédé à quatre arrestations.
Les personnes interpellées sont : le directeur de sécurité de la HCC, Ralitera
Andrianandraina, l'aide de camp du président de la HCC, le capitaine
Razafindrakoto, le responsable de l'armurerie de l'Institution, l'adjudant-chef
Rakotomanga, ainsi que le brigadier de police, Fanomezana Razanadimby.
Des Kalachnikov ont été découverts dans une voiture Laguna garée dans la cour de la
HCC. Six autres Kalachnikov pliables, deux grenades offensives, un pistolet automatique, un revolver et diverses munitions ont été aussi saisis au bureau de Ralitera
Andrianandraina, au 1er étage de la HCC et à son domicile à Antanetibe
Ivato.
Les personnes arrêtées ont tout de suite été amenées au siège de la CNME à Ambohibao qui a ouvert une enquête. La descente de la cellule de perquisition et d'arrestation à Ambohidahy a surpris les éléments de sécurité de la HCC en service hier après-midi. L'équipe
d'Ambohibao s'est rendue sur place suite aux renseignements qu'elle a reçus. « C'est un des collaborateurs de Ralitera Andrianandraina qui nous a tout dévoilé», confie le commandant Charles Andrianasoavina qui a taxé, surtout M.
Andrianandraina, d'être à l'origine de plusieurs actes répréhensibles.
Mouvements liés
Dans ses explications, l'officier supérieur évoque un lien entre la présente affaire et le mouvement des « légalistes » qui avaient manifesté sur la Place de la démocratie à
Ambohijatovo. Il a révélé à la presse hier soir que durant la perquisition à Antanetibe
Ivato, différents appels téléphoniques venant de militaires, dont le général
Raoelina, ont été reçus par Ralitera Andrianandraina.
« Nous lançons un avertissement à la bande organisée dirigée par
Ralitera. Nous continuons de prendre nos responsabilités », ajoute le commandant René
Lylison.
De son côté, l'épouse de Ralitera Andrianandraina, qui n'est autre que la dirigeante des femmes « légalistes », a dénoncé l'attitude des éléments conduits par les commandants Charles Andrianasoavina et René
Lylison.
Elle qualifie de violences toutes les entreprises de ces derniers. « Nous vivons actuellement dans l'anarchie totale », réagit-elle, tout en se plaignant de l'état de santé de son mari. « Il a un problème cardiaque demandant une prise systématique de médicament. Il a été aussi victime de coups et blessures lors de son arrestation », conclut-elle.
Même réaction pour Raharinaivo Andrianantoandro, porte-parole du Tiako i
Madagasikara, qui avance que l'autre camp prend plaisir à faire des arrestations. Le député élu à Ambohidratrimo a essayé de se défendre contre l'accusation engageant la resposabilité des « légalistes » dans l'affaire. « Il s'agit d'une fausse accusation. Ils ont l'habitude de véhiculer des fausses informations », a-t-il affirmé hier à l'hôtel Carlton.
Midi Mada 28/04/2009
Perquisitions des militaires : « Halte au terrorisme ! », réclament les opérateurs - Navalona R.
« On n’en peut plus ! ». C’est sur ces termes que des opérateurs économiques victimes des abus des militaires, expriment leur traumatisme face aux perquisitions dans leurs entreprises et domiciles. « Halte au terrorisme ! », réclament-ils. En effet, pas plus tard qu’hier, dix policiers armés et tous en cagoule ont fouillé de fonds en comble le domaine de leurs paires sis à
Andranovelona. A part la maison, les bungalows, les fermes, les magasins de stocks ont été perquisitionnés. « Ils ne disposent même pas de lettre officielle de perquisition », a témoigné le propriétaire.
A la recherche d’une voiture
Le motif évoqué par ces éléments des forces de l’ordre était la recherche d’une voiture d’un ministère. Pourtant, ils ont pénétré jusque dans les fermes d’élevage porcin et bovin qui sont inaccessibles au véhicule lors de cette perquisition, sans parler du non respect de la conduite d’élevage de ce professionnel. En fait, la désinfection s’impose avant de visiter une ferme pour éviter la propagation d’une quelconque maladie contagieuse affectant les animaux d’élevage. Mais finalement, ces policiers armés et cagoulés n’ont rien trouvé.
Même scénario
Rappelons que nombreux sont les opérateurs économiques victimes des abus des militaires faisant des perquisitions partout. La plupart d’entre eux n’osent même pas témoigner par peur des représailles. Et c’est toujours le même scénario qui se produit. Aucun mandat de perquisition présenté aux propriétaires des domiciles. Ces derniers ont été soupçonnés de cacher des armes et des mercenaires. C’est le cas du projet QMM à
Taolagnaro. Mais en fin de compte, les informations reçues par les militaires sont infondées. Et à force de ne rien trouver, ceux-ci s’acharnent contre les opérateurs économiques en piquant leur argent après les perquisitions.
Respect de la réglementation
En fait, personne n’est contre le système de perquisition si les procédures s’effectuent suivant le respect de la réglementation en vigueur, ont fait remarquer les opérateurs économiques. « Des militaires osent même demander de l’argent parce qu’ils ne veulent pas rentrer bredouille. », témoignent certains d’entre eux qui sont déjà victimes sans parler des menaces qu’ils ont reçues. Bref, ces opérateurs économiques ont du mal à relancer leurs activités, qui plus est, touchées par la crise, car ils vivent dans la terreur. Idem pour les particuliers en raison de la recrudescence de l’insécurité.
Raharinaivo Randrianantoandro : « Contre les arrestations arbitraires »
- RAJAOFERA Eugène
Le Collectif des députés et des sénateurs « légalistes » qualifient d’arbitraire l’arrestation des quatre parlementaires qui croupissent depuis ce samedi en prison. « On dirait que ces parlementaires ont été arrêtés parce qu’ils ont distribué de l’argent aux nervis. Est-ce qu’ils ont été surpris en flagrant délit ? », se demande le député
Raharinaivo.
Aussi, le Collectif revendique-t-il la libération immédiate et sans condition de ces 4 parlementaires actuellement écroués à
Antanimora. Devant la presse hier au Carlton, le député Raharinaivo a persisté que ces derniers bénéficient encore de leur immunité car « la suspension de
l’Assemblée nationale et du Sénat n’a été validée par aucun décret. » « Pendant l’intersession, seul le bureau permanent de
l’Assemblée nationale ou du Sénat peut décider la levée de cette immunité. », a-t-il indiqué.
« Répression barbare ». Le Collectif a également condamné le non respect de la liberté d’opinion et d’expression à Madagascar. Le député Raharinaivo a parlé de « répression barbare » pour qualifier ce que les partisans de Marc Ravalomanana endurent actuellement. « Si le nombre des manifestants « légalistes » diminue, c’est parce qu’ils ne veulent pas être tués.», a-t-il soutenu. Pour sa part, le député de Soanierana
Ivongo, Fidison Mananjara, a dénoncé la violence dont sa femme et ses enfants ont été victimes. « Hier (dimanche), des militaires armés sont venus chez moi à Soanierana
Ivongo. Ils ont forcé ma femme et mes enfants à rendre la clé de ma voiture. Ces derniers ont refusé. Après, ces militaires ont séquestré dans la maison ces membres de ma famille et les ont sauvagement molestés », a-t-il témoigné hier devant la presse.
rfi.fr 27/04/2009
Le retour d'exil de Pierrot Rajaonarivelo
- par RFI
Sept ans après son départ en exil, l’opposant Pierrot Rajaonarivelo est rentré samedi à Madagascar. Ancien baron du régime de Didier Ratsiraka, dont il fut le vice-Premier ministre, il est la première figure majeure de l’opposition à revenir à Antananarivo depuis la chute de Marc Ravalomanana et la mise en place de la Haute Autorité de transition. Beaucoup lui prêtent l’ambition de jouer le tôle de troisième homme entre Marc Ravalomanana et Andry
Rajoliena.
Il y a un peu plus de deux ans, Pierrot Rajaonarivelo avait été interdit d’entrer à Madagascar alors qu’il comptait être candidat à l’élection présidentielle. Même s’il était sous le coup d’une condamnation aux travaux forcés, Marc Ravalomanana préférait le savoir à l’extérieur du pays.
Un mois à peine après la chute de l’ancien président de la République, il est donc de retour et proclame que « les problèmes d’aujourd’hui, ce sont les séquelles d’une période beaucoup plus lointaine et des séquelles de 2002. Il convient dans le cadre d’une recherche de réconciliation nationale de trouver les solutions, mais de manière concertée ».
Grâce présidentielle
Certains se réjouissent, d’autres s’inquiètent. Dans la semaine, même la Haute Autorité de transition avait demandé aux exilés de différer leur retour pour qu’ils ne viennent pas perturber le processus. Mais Pierrot Rajaonarivelo préfère se souvenir de la promesse
d’Andry Rajoelina, lors d’une déclaration « comme quoi il procéderait à une grâce |

ierrot
Rajaonarivelo, ancien VP ministre malgache, est arrivé samedi par avion à
Tana. (Photo: pierrot-rajaonarivelo.org) |
présidentielle au bénéfice des prisonniers politiques et des exilés. Et à mon avis, dès lors que je fais aussi l’objet de grâce, j’ai la liberté de circuler ».
Une liberté qui va une nouvelle fois bouleverser les équilibres déjà précaires. Mais pour l’un de ses supporters il doit d’abord rester en retrait pour accéder plus tard à la fonction suprême. « Monsieur Pierrot Rajaonarivelo doit participer à la transition pour qu’il puisse devenir président de la République. C’est un politique, vraiment très fidèle ».
Fidèle à qui ? La question reste ouverte. Chacun essaie de se placer du mieux possible car tout le monde a conscience que rien n’est définitivement établi.
Les Nouvelles 25/04/2009
CONJONCTURE : Le kung-fu sort du silence
- Rivo Steph
La grande famille du kung-fu wisa qui s'est tue durant les quatre mois de crise politique, sort du silence et émet son avis sur la situation qu'elle juge inadmissible. «Bien avant que cet événement n'ait commencé, nous étions déjà au courant de son imminence. C'est pourquoi nous avions organisé le mouvement de conscientisation que nous avons appelé «Mifohaza ry gasy» (Malgaches, réveillez-vous) du mois d'août de l'année dernière jusqu'en janvier» a déclaré Avoko Rakotoarijaona, premier responsable de l'association.
A cet effet, hier, maître Avoko Rakotoarijaona a envoyé une lettre au président de la Haute autorité de
l'Etat, Andry Rajoelina et au premier ministre, Roindefo Monja, leur signifiant que la seule solution à cette crise est la table ronde qui réunira les deux parties protagonistes, ainsi que toutes les forces vives.
Dans sa lettre, ce leader du kung-fu wisa à Madagascar a préconisé le délai de 24 heures à partir de 9 heures de la journée d'hier, pour que ces destinataires donnent une réponse concrète allant dans le sens du rétablissement de l'ordre. Cependant, Avoko Rakotoarijaona n'a pas précisé les mesures qu'il prendra au cas où les dirigeants de
l'Etat ne considèrent pas cette demande. «Nous sommes confiants quant au bon jugement
d'Andry Rajoelina et de son entourage. Nous sommes convaincus qu'il trouvera les moyens pour rétablir le calme dans le pays et mettre fin aux actes de vandalisme et à l'effusion de sang», a-t-il renchéri.
Tribune
Mada 25/04/2009
Le livre et sa place à Madagascar ?
- par Arena R
Foire aux livres ici, sortie de quatre récits littéraires là, et d’autres manifestations qui se rapportent à la littérature partout. La célébration de la journée mondiale du livre et des écrivains, le 23 avril, à Madagascar s’annonce bien. Tout le monde, les artistes et littéraires en particulier, semble être mobilisé par l’événement. Et ce, malgré le fait que la principale préoccupation des Malgaches, de ces derniers temps, reste encore la politique et les crises sociales et économiques dues à la politique.
Dominique Ranaivoson a été la première à marquer d’une pierre blanche cette importante journée. Bien entourée, à côté des auteurs des récits qu’elle a sélectionné pour sa chronique, Désiré
Razafinjato, auteur de « Madagascar au Djebel Algérien », Cyprienne Taozara qui a écrit « Doublement un », Johary Ravaloson « Antananarivo, ainsi durant les jours pluvieux » et Hery
Mahavanona, l’auteur de « Au nom du père », elle a présenté le second volume de « Nouvelles chroniques de Madagascar », samedi dernier au centre culturel Albert Camus.
Allant du roman au conte, les récits mettent en scène divers personnages comme des paysans, des citadins et des soldats, dont la vie quotidienne semble être ordinaire mais fascinante. L’aventure littéraire des auteurs va en effet de la capitale, Antananarivo, traverse les villages
Tsimihety, à l’Ouest de Madagascar, pour aboutir en Algérie où la Reine Ranavalona III, alors en exil, a perdu la vie à l’époque de la colonisation.
Source de savoir
La société biblique malgache, elle aussi, a voulu contribuer à la construction de l’édifice (mais quel édifice au juste ?). Depuis trois ans maintenant, elle a organisé « La foire aux Livres ». La troisième édition se déroule dans le jardin
d’Antaninarenina depuis mardi. Forte d’une dizaine de stands, elle ne prendra fin que ce samedi 25 avril.
Dans le cadre de la célébration de cette journée mondiale, l’association des orateurs malgaches,
(Fimpima), prévoit de se manifester à travers une conférence-débat sur la mission de l’association, la place du livre et les droits |
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d’auteurs, des ventes et expositions. Une manifestation très importante, semble-t-il, aussi bien pour les « orateurs » que pour les « lecteurs ».
Mais quelle place occupe le livre dans le quotidien des Malgaches ? « C’est la source du savoir », reconnaît Marc
Rakoto, président de la société biblique lors de l’ouverture de cette foire, mardi. Et si la société Biblique a mis en valeur la parole de Dieu et l’éducation dans le cadre de l’événement qu’elle organise, c’est parce qu’elle croit que dans ces domaines on peut très bien acquérir de plus amples connaissances.
Moyens insuffisants
Hemerson Andrianetrazafy, plasticien, poète et historien, constate que la culture de la lecture n’est pas encore bien inculquée chez les Malgaches. Et pourtant, dit-il, je suis étonné de voir des jeunes étudiants et des simples citoyens s’intéresser aux extraits d’œuvres littéraires exposées par ci et par là. « Visiblement, c’est curieux », regrette-t-il.
Malgré la multiplication des manifestations littéraires ces derniers temps, et les efforts effectués par les écrivains, les éditeurs et l’État pour publier leurs ouvrages, le livre reste toujours au second plan dans le pays.
« C’est une question de moyens », explique un lecteur. Les livres sont encore très chers à Madagascar. Le prix d’un dictionnaire, par exemple, est deux fois supérieur au salaire minimum de base dans le pays. « Comment voulez-vous que les gens fassent autant de sacrifice », s’inquiète-t-il. Les bibliothèques de leur côté, se présentent toujours comme un espace réservé aux « civilisés privilégiés ». Or, plus de 80% des Malgaches vivent à la campagne.
Conclusion : ce n’est ni la culture de la lecture, ni les moyens déployés par les auteurs et éditeurs qui manquent à Madagascar. Ce sont surtout les moyens pour faciliter l’accès à la lecture, pour tous publics, qui ne sont pas très poussés.
Express Mada 25/04/2009
Religion : Frère Raphaël Louis Rafiringa béatifié
- Fanja Saholiarisoa
L'église catholique s'apprête à célébrer la béatification du frère Raphäel Louis
Rafiringa. Cette élévation au rang de bienheureux a été accordée par le Pape Benoît XVI par un décret signé le 17 janvier 2009. Mais le conseil des évêques malgaches a convenu de dédier une grande messe pour cette cérémonie le 7 juin, à
Atsonjombe.
D'ici là, les membres de la commission de béatification organisent une série d'activités entrant dans le cadre de cet événement. Un pélerinage sera organisé le 17 mai à Soavimbahoaka où Frère Raphaël Rafiringa est enterré. Des galas évangéliques se tiendront le 24 mai, suivis des messes de veillée dans les cathédrales
d'Andohalo, Mahamasina, Soavimbahoaka et Antanimena.
moov.mg 25/04/2009
Sortie de devises. Plus de Ar 200 milliards en l’espace de 2 mois
- Navalona R.
La Banque Centrale intervient en lissant la dépréciation de l’Ariary pour éviter une inflation galopante.
C’est alarmant. Une sortie nette de devises à hauteur de 68 millions de
DTS, soit une valeur de plus de 200 milliards en monnaie nationale, a été constatée en l’espace de deux mois, de source auprès de la Banque Centrale de Madagascar. Cela est dû entre autres au règlement des importations effectuées par les opérateurs ou au paiement de nos dettes extérieures. Pourtant, les recettes enregistrées pour équilibrer la balance de cette institution restent minimes, voire même presque inexistantes pour la même période en raison de cette crise qui perdure dans le pays, a-t-on appris.
Dépendant des importations
En effet, les recettes d’exportation de nos produits de rente n’ont pas encore été rapatriées tandis que le secteur du tourisme, l’un des premiers pourvoyeurs de devises mais fortement touché par la crise, vient à peine de se relancer. La plupart des aides budgétaires sont suspendues du fait que la communauté internationale ne reconnaît pas la
HAT. Les investissements directs étrangers sont également bloqués car les investisseurs internationaux deviennent réticents à venir dans le pays compte tenu du climat d’insécurité qui règne. Notons que le volume des réserves en devises de la Banque Centrale se chiffrait à peu près 850 millions USD à la fin de l’année. Et le pays est fortement dépendant des importations pour ne citer que l’achat des carburants et des
PPN. |

Le siège de la Baqnue Centrale de Madagascar à Antaninarenina
© DTS |
Risque d’une inflation galopante
Et même au niveau des banques primaires, certaines d’entre elles annoncent qu’aucune vente en devises n’a été enregistrée. Cependant, les achats ne cessent d’augmenter en vue d’assurer entre autres les opérations d’importation de produits de première nécessité et de médicaments. C’est la raison de la brusque dégringolade de l’Ariary par rapport aux monnaies étrangères. La Banque Centrale intervient en lissant cette dépréciation sinon une inflation galopante est à craindre, sans parler des impacts négatifs des spéculations. Quelques sociétés n’ont pas pu ainsi importer dans le but d’éviter une sortie massive des devises, a-t-on évoqué.
La chute du volume d’importations est, entre-temps, constatée en l’espace de 2 mois. Un transitaire témoigne qu’il n’a traité que deux dossiers au lieu d’une vingtaine pour cette période en temps normal.
Express Mada 24/04/2009
Affrontements manifestants-forces de l’ordre
: Trente-huit blessés à Tana - Fano Rakotondrazaka
Les violences ont repris hier dans plusieurs endroits de la capitale. Trente-huit blessés ont été enregistrés dans les hôpitaux.
La capitale dans le désordre total. Des échauffourées ont eu lieu hier, en pleine ville et dans différents quartiers de Tana, suite à l'interdiction de meeting sur la place de la Démocratie.
D'Ambohijatovo à Anosy, en passant par Ambatonakanga et Amparibe, ainsi que dans d'autres localités dont Ankorahotra et Ambanidia, les forces de l'ordre ont dispersé les manifestants qui n'ont pas tardé à riposter. Ces derniers ont installé des barrages partout.
Trente-huit blessés ont ainsi été enregistrés à l'hôpital HJRA à Ampefiloha et quatre autres, trois militaires du régiment R3A et un policier, à l'hôpital militaire (HOMI) à
Soavinandriana. Aucun mort n'a été déclaré jusqu'hier à 20 heures trente malgré la gravité des blessures de certaines victimes.
Le commandant Charles Andrianasoavina et son équipe de bérets rouges ont aussi procédé à l'arrestation du sénateur Lanto Rabenatoandro et des députés Henri Randrianjatovo, Mamisoa Rakotomandimbindraibe et Raymond Rakotozandry, tous parlementaires élus issus du parti Tiako i Madagasikara (TIM) dans la région du Vakinankaratra.
Arrestation ou enlèvement ?
Un homme en train de s'occuper d'un ami blessé, a été frappé d'une balle à la tête à
Amparibe, non loin de l'Église FJKM. Il a été évacué d'urgence à l'hôpital HJRA.
Les ambulances, portant ou non le fanion de la Croix-Rouge, n'ont pas cessé de faire des va-et-vient jusqu'à la tombée de la nuit. Vers 14 heures, une petite |
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foule les a accueillies devant le Service des urgences de
l'HJRA à chaque arrivée.
« Encore un blessé! Les journalistes sont priés de le prendre en photo », crie à chaque fois un militant d'Ambohijatovo qui s'est volontairement chargé du service d'ordre à l'hôpital.
Face à l'entrée de l'établissement, la fumée continue de noircir un camion de la société d'approvisionnement en électricité et en eau, la Jirama, incendié par un groupe de jeunes « légalistes ». A quelques mètres de là, les éléments de la gendarmerie et de la police nationales mettent un dispositif pour faire face aux manifestants qui se réfugient dans la cour de l'hôpital après avoir provoqué les forces de l'ordre.
Quant aux parlementaires arrêtés à Ambanidia, les militaires les ont fait monter dans un camion. Soupçonnés de payer les perturbateurs, ils ont été, par la suite, détenus au bureau de la Commission nationale mixte d'enquête à
Ambohibao.
« Il s'agit d'une arrestation pour enquête », a souligné le commandant Charles Andrianasoavina.
Constant Raveloson, l'un des dirigeants du mouvement des opposants à la « prise de pouvoir par la force », a déclaré hier la continuité du mouvement malgré la situation. « Demain, nous allons passer à une étape qui favorisera la légalité. Les parlementaires discutent sur ce point actuellement. De leur côté, les partisans ont déjà fait preuve de résistance », a-t-il soutenu hier après-midi sans dévoiler aucune stratégie.
Quant au porte-parole du TIM, Raharinaivo Randrianantoandro, celui-ci a qualifié l'arrestation des quatre députés d'enlèvement.
Encadré Julien Reboza en fuite, son garde du corps tabassé
Le membre de la Haute Autorité de la Transition (HAT), Julien Reboza, a échappé au pire hier. Protégé par son garde du corps qui a tiré en l'air pour tenir en joue un groupe d'individus prêt à les attaquer, il a pris la fuite par l'escalier près de la station-service Shell à
Ankazotokana.
Au niveau de l'agence Secren à Ankorahotra, le policier ne peut plus utiliser son pistolet, ayant épuisé ses cartouches.
Le groupe de personnes profite de l'occasion pour l'assaillir. Un homme lui assène un coup de moellon sur la tête. Durant ce cafouillage, le membre de la HAT a disparu.
A bord d'un 4x4 blanc de la HAT, Julien Reboza a pu franchir les deux premiers barrages installés par les « légalistes » à Ambanidia, hier. Au troisième barrage, le carter de la voiture heurte une grosse pierre. Le chauffeur insiste, ne voulant pas lâcher le volant. Ce qui provoque l'incendie de la voiture.
laverité.mg 24/04/2009
Pierrot Rajaonarivelo - De nouveau, frappé d’interdiction d’entrée ?
L’ancien vice-premier ministre Pierrot Rajaonarivelo serait-il de nouveau frappé d’interdiction d’entrée dans son propre pays ?
De sources concordantes ont affirmé que le Président de la Haute autorité de la transition Andry Rajoelina aurait donné l’ordre d’empêcher l’arrivée de Pierrot
Rajaonarivelo, prévue ce samedi à Antananarivo. Sur conseil d’un haut politicien, le nouveau locataire d’Ambohitsorohitra voit d’un mauvais œil le retour du patron de l’Arema en exil depuis l’accession de Marc Ravalomanana au pouvoir. Contactés, les proches de l’ancien maire d’Antananarivo n’ont ni infirmé ni confirmé cette information.
De son côté, Pierrot Rajaonarivelol n’a pas encore été notifié d’une telle décision. Ainsi, il confirme qu’il sera dans la Capitale samedi après-midi. D’ailleurs, son comité d’accueil a déjà reçu l’accord du ministère des Postes et des télécommunications, propriétaire du terrain d’Antanetibe-Ivato. Qui a peur de Pierrot Rajaonarivelo ?
Rappelons que Pierrot Rajaonarivelo a été frappé d’interdiction d’entrée au pays lors de la présidentielle de 2006, par le régime
Ravalomanana. |

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