MadaVôvô 2009

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Les Titres de MadaVôvô du 06 octobre 2009 

BigNews: L'ariary dégringole, l'Euros est à: 2921,39 Ar (06/10), 2905,31 Ar (05/10),  2899,04 Ar ( 02/10), 2890,97 Ar (30/9), 2884,33 Ar (28/9), 2880,54 Ar (26/9),  le Record du 18/09/2009 à 2877 vient d'être encore dépassé le 26 sept .

L'Edito: « Salama Mada, ... mes racines, mon pays, ma terre, mon coeur !... »    ( ...  )

1. Madagascar: de nouveaux habitats pour le très rare lémurien bambou (romandie)  ( ...  )

2. Réunion du GIC : Rendez-vous décisif au Carlton (express)

3. C-amiral Radavidson et Gal Rasolomahandry: Contre l'utilisation de l'Armée comme... (midi)

4. Rajoelina conditionne un partage du pouvoir à la levée des sanctions (tv5) ( ...  )

5. PETANQUE: Mahefa médaillé de bronze en Tunisie (nouvelles) ( ...  )

6. L'EMMO-REG est ferme : « Gare aux débordements »  (nouvelles) ( ...  )

7. De NEW YORK, pourquoi la SADC attaque-t-elle Madagascar ? (newpress) ( ...  )

8 SEM. WO Rundi : «La Chine soutient la communauté internationale» (midi) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...

9. Madagascar: Pas de consensus possible? (leJdd)   ( ...  )

10. "Madagascar ne doit pas vendre son eau douce" (courrierInt)   ( ...  )

11. Maires francophones : Le PDS Edgard Razafindravahy satisfait (express)   ( ...  )

12. Madagascar: Pas de consensus possible? (lejdd)   ( ...  )

13. Crise : Rajoelina maintient Roindefo (express)    ( ...  )

14. ACTE DE PIRATERIE : Deux Malgaches parmi les otages des Somaliens (nouvelles)   ( ...  )

15. Crise: Communiqué du CCOC (lebret-irfed)   ( ...  )

16. « Et l’Afrique brillera de mille feux », Pour une nouvelle gouvernance africaine (tribune)  ( ...  )

17. Andry Rajoelina cherche des solutions à Paris  (courrierInter)    ( ...  )

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*. Prix Musique de l’Océan indien : Mami Bastah, lauréat 2009 (tribune)  ( ...  )

06/10/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.921.39 Ar 
USD 2005.48 Ar 
GBP 3 291,79 Ar 
CHF 1 877,09 Ar 
JPY - Ar 
ZAR 254,33 Ar 
HKD 258,77 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
27/07 2735 27/08 2748
13/09/08 min:2290 06/10/09 max:2921

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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« Salama Mada, ... mes racines, mon pays, ma terre, mon coeur ! »

     Je suis artiste peintre et je crée toujours un poème ou un petit mot avec une toile. Quelques vers à partager de la part de l'enfant du pays. J'espère que cela vous plaira ! 

    Salama Madagascar
       Pays de morale où les ethnies cohabitent,
       Où les continents n'ont pas de limite,
       Entre l'Afrique et l'Asie chaque homme s'aime et s'y sent en famille. 

      Morale pour le monde entier,
      Tu t'adaptes à l'homme, à ses rites,
      Tu écoutes son cœur.
      Toi qui danses dans la pauvreté sur tes musiques métissées,
      Il n'est pas étonnant que Dieu ait rempli ta terre rouge de pierres précieuses,
     Celles qui représentent ton cœur.

       Terre mère de toutes les espèces de ce monde,
       Senteurs de vanille, d'Ylang-ylang caressent chaque bout de ton île,
       Où les paysans cultivent ta canne à sucre,
       Jusque dans tes rizières des hauts plateaux où tu domines le monde.

    Pays de rassemblement dans l'amour,

       Tu sais ouvrir ton cœur en baptisant ton arbre, celui du voyageur. 

       Même dans la misère, tu n'hésites jamais à ouvrir ton foyer aux inconnus.
       Qu'ils soient blancs, tu lui offres toujours ta part de romazavo.
       Agrémenté d'un peu de zébu dans tes jours de chance,
       Tu lui donnes même ton bol de riz et ton verre de rhum,
       En t'assurant qu'il ait bien mangé.

      Tu lui laisses toujours un peu de place dans ton taxi brousse,
       Pour qu'il partage la beauté de ton île,

Toile nommée "Carte de Madagascar" peinte en 2007 par  Laetitia Peyret et actuellement présentée  à l'Académie française

     De tes immenses plages blanches et turquoises, bordées de palmiers,
     De tes forets luxuriantes, terrains de jeux de tes lémuriens,
     De tes villes décorées de tes broderies et de tes vanneries,
     Bercées par la musique de tes pousse-pousses.
     Et toi Gasy, tu le fais avec le sourire,
     Alors que pendant ce temps,
     Tu parts rejoindre tes zébus dans les champs,...
Lire la suite Cliquez-ici

  Laetitia Peyret (de Bordeaux) , enfant du pays.

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Laetitia a  répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Romandie.com 06/10/2009            Accords politiques de  Maputo    Cliquer-ici  ( ... )
Madagascar: de nouveaux habitats pour le très rare lémurien bambou 
ANTANANARIVO - Des associations de défense de l'environnement ont annoncé lundi la découverte de nouvelles zones d'habitations d'un des primates les plus rares de la planète, le grand lémurien bambou, une espèce endémique à Madagascar.
Une troisième zone de répartition du grand lémurien bambou, comprenant onze sites, a été découverte dans un bloc forestier de 371.000 hectares à l'est de Madagascar, selon ces associations.
Selon ces spécialistes, le nombre d'individus ne dépasse pas 300, et le "prolemur simus" est le primate le plus menacé de la planète.
Cette découverte ouvre "un (nouvel) horizon sur l'espèce et sur les lieux où on peut le préserver en protégeant la forêt, car le problème est surtout la perte de son habitat", a expliqué à l'AFP Mahaoly Ravaloharimanitra, assistante de recherche auprès de la Fondation Aspinall.
Le "prolemur simus" a un régime alimentaire composé presque exclusivement de bambou, d'où son nom générique, ce qui limite ses zones d'habitats.
"L'espèce est très cachottière, ce qui rend l'approche et la conservation difficile. La plupart du temps, on n'arrive pas à trouver l'animal, mais plutôt des traces de nourriture ou de déchets", a précisé à l'AFP Tovanahary Rasolofoharivelo, de Conservation International (CI).
Selon un communiqué publié par ces associations, le grand lémurien bambou était "considéré comme disparu jusqu'à sa redécouverte dans les années 1980". 

gp/fal/sba  - (©AFP / 05 octobre 2009 17h13)


Express Mada 06/10/2009
Réunion du GIC  : Rendez-vous décisif au Carlton  - Iloniaina Alain 
Jour «J» pour la réunion au sommet du Groupe international de contact (GIC) au Carlton. Une échéance capitale dans la résolution de la crise qui entame son dixième mois.

Quelle position va adopter la communauté internationale face à l’évolution de la situation à Madagascar ? La réponse à cette question devra être connue ce jour, après la réunion du Groupe international de contact (GIC). Une réponse qui conditionnera aussi bien nos relations avec les partenaires techniques que financiers. 
«Je ne suis encore au courant de rien. Je viens de New York», a déclaré Jean Ping, président de commission de l’Union africaine, à son arrivée à Ivato hier. Il évite de réagir au discours de Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT), qui maintient le Premier ministre Monja Roindefo et exige la levée de la suspension des aides internationales comme garantie à l’application des accords de Maputo. 
À l’image de Jean Ping, les ambassadeurs, les médiateurs du processus de négociations et les membres du GIC se montrent discrets sur la question. «C’est au cours de la réunion de ce mardi que nous en parlerons. Et la communauté internationale va se positionner à l’issue du rendez-vous», a indiqué une source au courant du dossier. 
Concrètement, un diplomate a confié l’importance de la réunion. «Nous sommes en fin de calendrier, période où les pays partenaires auront à décider sur l’engagement de l’argent de leurs contribuables en 2010. En cas d’absence de décision ou de décision négative vis-à-vis de Madagascar, il n’y aura pas de déblocage de fonds», a-t-il précisé. 
L’Union européenne devrait, par exemple, se prononcer au début du mois de novembre sur son partenariat avec Madagascar après ce qu’elle considère comme un changement inconstitutionnel de pouvoir. Pour l’Union africaine, l’échéance a déjà expiré le 16 septembre. Tout cela devrait entraîner une cascade de sanctions en cas d’appréciation négative de l’évolution de la situation. 
Les mouvances des trois anciens présidents se positionneraient pour l'application sans condition de la Charte. Aussi les projecteurs seront-ils braqués du côté du régime de Transition et la nouvelle stratégie qu’il adoptera pour défendre sa cause. Critiqué pour avoir pris le pouvoir le 17 mars et fustigé pour son atermoiement à appliquer les accords de Maputo censés régir la Transition, il joue une grande partie de son avenir ce jour. 
Révision de la Charte 
Sauf changement de dernière minute, le régime transitoire sera représenté par le Premier ministre Monja Roindefo. Il tâchera de militer en faveur de la révision de la charte de la transition. Depuis quelques jours, une préparation de l’opinion dans ce sens a lieu pour ne citer que le discours de Roland Ratsiraka, membre de la HAT, à Brickaville en fin de semaine. Ce dernier avait évoqué la nécessité d’«améliorer la Charte». 
Monja Roindefo se fera également un devoir de réclamer l’extension des mouvances aux 69 autres signataires de l’accord, afin de contourner les mouvances des trois anciens présidents. Il avait toujours soulevé la nécessité d’appliquer l’article 44 de l’accord, mettant sur le même pied d’égalité toutes les entités qui avaient paraphé les textes. 
Encadré : Intense débat en perspective
La réunion du Groupe international de contact (GIC) s’ouvre officiellement ce jour à 9 heures à l’hôtel Carlton. Puis les portes seront fermées pour une séance à huis clos entre les membres du GIC et les médiateurs pour un premier round de discussions. 
Les chefs de délégation des quatre mouvances seront ensuite conviés à présenter leur point de vue sur la situation. Ils quitteront ensuite la salle pour laisser aux participants de poursuivre les débats. 
En fin de journée, le GIC devra publier un communiqué pour faire savoir la position de la communauté internationale vis-à-vis de la situation à Madagascar.


Midi Mada 06/10/2009
C-amiral Radavidson et Gal Rasolomahandry : Contre l'utilisation de l'Armée comme force de répression
Ils étaient bel et bien en uniforme hier au Motel de Tana. Ils ont déclaré avoir obtenu l'autorisation de leurs chefs hiérarchiques pour faire des déclarations à la presse. Ils, c'est le général de brigade Rasolomahandry Edmond, le contre-amiral Abel Nirina Radavidson, et le colonel de l'Armée Alfred Raberanto, tous encore en activité. 

Le premier est le dernier chef de l'Etat-Major Général de l'Armée nommé par le président Marc Ravalomanana. Le second a été désigné en 2006 par ce dernier commandant des Forces Navales. Et le colonel Alfred Raberanto fait partie des éléments de la RFI Ivato. Coïncidence ou non, des dirigeants « légalistes » et des partisans du Pr Zafy ont été aperçus hier au Motel de Tana.

Prise des responsabilités. Ce qui s'est passé au Motel de Tana hier n'était pas une conférence de presse, mais la lecture d'une déclaration à laquelle adhèrent une quantité non négligeable d’éléments des Forces Armées. Il incombait au col Alfred Raberanto de lire le « Fanambarana » où les signataires revendiquent : la mise en œuvre de la résolution des assises militaires d'Ivato, l'application des accords de Maputo, le respect de la liberté d'expression et la restauration dans l'immédiat de la neutralité des Forces Armées.

GIC : Armada de 48 diplomates
La communauté internationale démontre à quel point elle se préoccupe de la crise qui mine le pays depuis 8 mois. En effet, 48 diplomates en provenance de différents pays et organisations continentales et régionales constituent l'équipe du GIC qui tiendra à partir de ce jour sa troisième réunion urgente à Tana sur le cas de Madagascar. Les 5 pays membres du Conseil de Sécurité de l'ONU, à savoir la France, les Etats-Unis, le Royaume Uni, la Russie et la Chine, y sont représentés. A part la SADC, l'Union africaine, l'OIF et les Nations Unies, l'Union européenne, la COI et la Lybie ont également envoyé des émissaires.
Conditions. La dernière vague de la délégation du GIC a débarqué au pays hier dans l'après-midi. A son arrivée, le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, a déclaré qu'on ne pose pas des conditions lorsqu'on négocie. Une déclaration en référence à une autre faite dimanche soir par Andry Rajoelina. Un Andry Rajoelina, après avoir lâché prise, pose ses conditions en exigeant des garanties de la communauté internationale, des garanties qui ne seraient en fait que les conséquences logiques de l'application des accords de Maputo. En tout cas, l'atmosphère s'annonce chaude aujourd'hui à l'hôtel Carlton et ses environs. Car parallèlement aux réunions du GIC, le VMF (Association pour la Défense de la souveraineté nationale) organisera un meeting sur place.  RAJAOFERA Eugène  ( Midi )
 Les signataires de la déclaration lancent en même temps un appel pour cesser d'utiliser les Forces armées comme forces de répression. « Que les chefs militaires aux postes de commandement et les éléments des 

Forces armées eux-mêmes prennent leurs responsabilités pour faire aboutir ces revendications », conclut le « Fanambarana ».
Application à 100%. 

Le général de brigade Edmond Rasolomahandry, le contre-amiral Abel Nirina Radavidson et le colonel Alfred Raberanto exigent l'application à 100% de la résolution des assises nationales militaires d'Ivato et de la Charte de Maputo signée par les 4 chefs de file des mouvances, notamment dans sa disposition qui prévoit la mise en place du Comité de Réflexion sur la Défense et la Sécurité Nationale, composé de 8 membres dont deux de chaque mouvance. En tout cas, après la déclaration de Andry Rajoelina qui a 

finalement affiché sa volonté d'appliquer la Charte de Maputo, avec tout ce que cela implique, l'on s'interroge sur l'avenir du FIS des Lieutenant-colonels Charles Andrianasoavina et Lylison René, constitué par la HAT et dont les missions se confondent avec celles des autres corps des Forces armées et de la Police nationale.
RAJAOFERA Eugène


tv5monde 05/10/2009 
Madagascar: Rajoelina conditionne un partage du pouvoir à la levée des sanctions - (AFP) 
ANTANANARIVO — L'actuel homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, a conditionné un partage du pouvoir avec l'opposition à la levée des sanctions contre cette île de l'océan Indien, lors d'une déclaration à la Nation diffusée dimanche soir à la télévision nationale.

"Nous appliquerons les accords de Maputo (prévoyant un partage temporaire du pouvoir puis la tenue d'élections) s'il y a un engagement écrit de la communauté internationale de nous aider à organiser toutes les élections, de suspendre les sanctions touchant Madagascar, et de reprendre ses financements", a déclaré Andry Rajoelina, président de la Haute Autorité de Transition, citant notamment les aides de l'Union Européenne et de la Banque Mondiale.
"Si tout est accepté, je suis prêt à écouter les propositions des autres mouvances et à désigner un Premier ministre accepté par tous ", a-t-il assuré.
M. Rajoelina a ajouté qu'il "souhaitait que le peuple malgache ait un président pour le 50ème anniversaire de l'Indépendance", le 26 juin 2010, alors que les accords de Maputo donnaient quinze mois pour réaliser cette échéance.
Des accords inter-malgaches avaient été signés le 9 août à Maputo, mais les quatre mouvances signataires n'avaient pas pu s'entendre sur la répartition des postes au sein du pouvoir de transition, les discussions achoppant notamment sur le poste de Premier ministre, que M. Rajoelina souhaitait conserver dans son giron.
Les exigences de M. Rajoelina pourraient être discutées mardi lors d'une réunion du Groupe international de contact à Antananarivo. Participeront à cette réunion Jean Ping, président de la Commission de l'Union Africaine (UA), Joaquim Chissano, chef d'équipe de la médiation internationale, ainsi que d'autres représentants des Nations Unies, de l'Organisation Internationale de la Francophonie, de la Commission de l'Océan Indien, de l'Union Européenne, de la France et des Etats-Unis.
"L'objectif (de cette réunion) est de coordonner et d'harmoniser les positions de la communauté internationale, pour qui le seul cadre possible est le consensus de Maputo", avait expliqué plus tôt dans la soirée Ablassé Ouedraogo, médiateur de l'UA, contacté par l'AFP.
Le 8 septembre, un nouveau gouvernement avait été formé, mais l'initiative avait été jugée unilatérale par les adversaires de M. Rajoelina et par la communauté internationale. Le 25 septembre, M. Rajoelina avait été empêché de parler à la tribune des Nations Unies par un vote de l'assemblée générale sollicité par la Communauté de développement d'Afrique Australe (SADC).
Lâché par l'armée, l'ancien président Marc Ravalomanana avait remis le 17 mars ses pouvoirs à un directoire militaire qui les avait immédiatement transférés à Andry Rajoelina, alors le principal opposant.


Les Nouvelles 05/10/2009
PETANQUE : Mahefa médaillé de bronze en Tunisie - A Rabeson
Madagascar n'est pas rentré bredouille au championnat du Monde de Tunisie. Grâce à Mahefa Randrianarison dans le concours de tirs, la Grande île a obtenu une médaille de bronze.
Les jeunes boulistes nationaux sur le plateau du mondial des jeunes de Monastir (Tunisie) le week-end, ont été loin d'égaler le parcours teinté de gloire de Toutoune et consorts en 2007 au Canada. Après avoir démarré en trombe la compétition, Mahefa Randrianarison, Toky Rakotovao, Ony Andriamampiadana ont été battus en huitième de finale par la Thaïlande (13/7). D'ailleurs, cette dernière a gagné le sacre aux dépens de l'Autriche sur le score de 13 à 4. Et pourtant, les boulistes nationaux ont fait bonne impression dès le début de la compétition en s'imposant devant la Finlande par 9 à 7. Puis cette lancée a continué de plus belle lors du deuxième tour face à l'Espagne (8/7) et encore Madagascar a quasiment prouvé son statut de favori aux dépens du Danemark (13/2). Mais quand il s'agit de disputer le grand tableau, les boulistes nationaux ont fini par perdre le Nord. La seule et grande récompense du pays a été de faire mieux dans le concours des tirs, mais à ce sujet 

Andry Rajoelina a annoncé hier, lors de sa déclaration diffusée sur la chaîne nationale, son intention d'appliquer les accords de Maputo. Mais, il pose certaines exigences.

Andry Rajoelina a annoncé hier, lors de sa déclaration diffusée sur la chaîne nationale, son intention d'appliquer les accords de Maputo. Mais, il pose certaines exigences.
Parmi ces conditions « à consigner par écrit par les représentants de la communauté internationale» selon les exigences de Andry Rajoelina, figurent l'octroi des financements nécessaires à toutes les élections qui doivent être tenues pendant cette Transition, l'abolition des sanctions économiques envisagées contre Madagascar et le rétablissement des financements de l'Union européenne (UE) et de la Banque mondiale (BM) pour les projets de développement du pays. 
Andry Rajoelina précise que ces financements sont respectivement de 300 millions d'euros en ce qui concerne l'UE et de 180 millions de dollars pour la BM , la grande partie de l'argent étant destinée au renforcement des infrastructures et des projets dans le domaine social. 
En contrepartie, si c'est le cas de le dire, de ces exigences, Andry Rajoelina annonce qu'il acceptera la proposition relative à la désignation d'un premier ministre de consensus conformément à l'esprit de ces accords de Maputo.
 Miadana Andriamaro (Les Nouvelles)

non plus, Mahefa n'a pas réalisé le plein dans le mille en se contentant de la médaille de bronze.

Mahefa sauve l'honneur 
Dans cette partie également, il faut dire que la Thaïlande a été au-dessus du lot. A vrai dire, ce pays par le biais de Sarayoot Kaewpudphong a renouvelé son exploit de l'an passé. Quant à Mahefa Randrianarison, il a débuté sur le fil ce concours car après les phases qualificatives, le Malgache n'a enregistré que 22 points et n'a pas figuré sur la liste des quatre tireurs qualifiés pour le tour suivant. Mais lors du repêchage, Mahefa a rectifié ses tirs (36 points) et a par la suite obtenu son ticket pour les quarts de finale. Et contre toute attente, il a carrément battu à plates coutures le Français Blaszkzak, qui a occupé la première place lors de la qualification (43 points) sur un score incontestable de 26 à 15. Faisant partie du carré d'as, Mahefa s'est incliné devant le Belge Longo par 31 à 25. C'est-à-dire que Madagascar a dû se contenter de la médaille de bronze. 
Championnat de Madagascar. Huit ans après son dernier sacre, la ligue de Vakinankaratra revient sur le devant de la scène. David Randriamarohaja, Tiana Razanadrakoto et Marson Ratolojanahary du club bouliste Unoh d'Antsirabe ont raflé le titre national hier, sur le terrain de Ramandraibe à Antohomadinika devant une autre équipe de Vakinankaratra (CBA), composée de Christian Randrianato, Arsène Rasamoelison et Michel Rafetraharison, par 13 à 8. Les champions disputeront donc la deuxième phase du sommet africain qui aura lieu en Tunisie du 18 au 22 novembre et servira de qualification pour le mondial de 2010. 
Chez les dames, le titre a changé de mains car les habituées du podium, Francine Andriambahiny (Cicine) et Annick Ramananandro (Tatie) du CIA se sont largement inclinées devant Odile Razanamahefa et Evasoa Vololoniaina par 13 à 2. Ces dernières iront à l'assaut du tournoi international de Mayotte du 25 au 30 novembre. A noter que le ministre des Sports Virapin Ramamonjisoa a assisté à ces deux finales durant lesquelles, il a affiché sa volonté de fer d'aider la discipline, notamment la construction d'un boulodrome aux normes. En octroyant deux coupes, il a également déclaré que le ministère est toujours prêt à soutenir la participation de l'équipe nationale aux tournois internationaux comme il l'a déjà fait avec les boulistes jeunes.


Les Nouvelles 03/10/2009
L'EMMO-REG EST FERME : « Gare aux débordements » - Miadana Andriamaro
L'aéroport international d'Ivato sera de nouveau très animé aujourd'hui. La délégation des médiateurs du groupe international de contact (GIC) y est attendue (sauf changement de son programme) mais cette venue ne fait pas l'unanimité, dans la mesure où les positions sont diamétralement opposées entre les partisans respectifs de la Haute autorité de la transition (HAT) et ceux des trois autres mouvances impliquées dans les négociations menées par le GIC pour une issue à la crise actuelle. Néanmoins, les uns et les autres prévoient tous d'être présents à Ivato pour accueillir à leur façon respective ces membres du GIC
Le risque d'explosion de la situation pour ne pas dire d'affrontement entre les deux camps est plus que grand. Car, il y aura toujours quelque part des esprits plus ou moins excités et venus pour semer des troubles qui pourraient dégénérer vers une «catastrophe».
Pas d'autorisation 
Le maire d'Ivato, Goddefrin Rasoamiaramanana, rassure toutefois que la commune a déjà prévu un tel risque et agira en conséquence avec le soutien des forces de l'ordre. Il déplore cependant le fait que, s'agissant d'un rassemblement politique, «les organisateurs auraient dû normalement demander une autorisation ou du moins nous informer de leurs intentions, car il ne faut pas oublier que c'est quand même notre aéroport international. Et qui va payer les dégâts si jamais il y a des casses. Par ailleurs, le rassemblement projeté n'a rien de comparable avec l'accueil d'une haute personnalité, par exemple d'un président de la République où les gens se contentent généralement de longer la voie et les routes où doivent passer le cortège. Alors qu'ici, on risque d'avoir affaire à une foule prête à tout, que ce soit d'un côté comme de l'autre. Dans ces conditions, notre rôle est de nous préparer à toutes les éventualités. Enfin, pour ce genre de manifestation, nous regrettons le fait qu'on nous ignore complètement… »
Gestion de foule et prévention 
Au niveau des forces de l'ordre, le commandant de l'état-major mixte opérationnel de la région (Emmo-REG) d'Analamanga, le colonel Richard Ravalomanana annonce que toutes les dispositions sont déjà prises en ce qui concerne le maintien de l'ordre public. Il explique : «Le dispositif que nous prévoyons porte sur celui de la gestion de foule. Et nos interventions, si le besoin s'en fait sentir, se feront sans aucun état d'âme. Il n'y aura aucune distinction entre les éventuels fauteurs de troubles. Nous pensons toutefois n'avoir pas à intervenir sauf dans les cas où les manifestants débordent dans les zones réservées de l'aéroport, ou qu'ils occupent la voie publique ou encore qu'ils s'en prennent aux autres passants par des jets de pierres… En ville, nous avons mis en place un dispositif de prévention contre les pillages et autres casses, et de même en ce qui concerne la fluidité de la circulation des véhicules… Je tiens surtout à préciser que notre mission se limite au strict cadre du maintien de l'ordre public. Nous sommes là pour veiller au grain, mais nous ne pouvons pas empêcher les gens de brandir des banderoles ou pancartes si ça leur chante…».
Plus que les FCD 
Ainsi, Ivato mais aussi la capitale sera sous très haute surveillance militaire aujourd'hui et certainement jusqu'au départ de toute l'équipe de médiation internationale. 
Diverses sources concordantes rapportent en dernière heure que ni le TGV ni «Magro» n'envisagent d'envoyer leurs militants à Ivato. Apparemment, il n'y aurait finalement que les «Forces du changement pour le développement» (FCD) qui prévoient d'y manifester. 
A maintes reprises, ces dernières ont clamé haut et fort leur «hantise» du GIC et particulièrement des représentants de la SADC. 
Attendre et voir en tout cas ! 


Newspress.fr 02/10/2009
De NEW YORK, pourquoi la SADC attaque-t-elle Madagascar ? - Agence NEWS Press 
En obtenant la semaine dernière le retrait du discours de Madagascar devant la 64ième Assemblée générale de l'ONU, la SADC a écorné l'avancée diplomatique de la Haute Autorité de la Transition(HAT), le gouvernement en place de Madagascar. En effet, les autorités du pays avaient été invitées par le Secrétaire général Ban Ki Moon (lettre en date du 31 mars 2009), à l'instar des autres Etats, à ce rendez-vous annuel de la communauté internationale à New York .
Avec ses pairs, Andry Rajoelina avait par ailleurs signé le 25 septembre, à la Cérémonie annuelle des traités 2 conventions internationales engageant l'Etat malgache devant les Nations Unies. Des entretiens avaient lieu entre la délégation de Madagscar et celles d'autres Etats, ainsi qu'avec plusieurs directions de l'administration onusienne intéressées à la stabilité politique du pays.
Il fallait donc y mettre un terme et l'initiative en revint au représentant de la République Démocratique du Congo qui préside la SADC, la Communauté de Développement d'Afrique Australe. Madagascar fut ainsi privée de tribune devant l'Assemblée générale à l'issue d'une procédure contestable qui a fait l'objet, avant hier, fait rare, d'une lettre de protestation du ministre des Affaires Etrangères.
On ne peut que s'interroger sur l'hostilité continue de la SADC, une organisation régionale qui s'inspire de la commission européenne, regroupe les pays d'Afrique Australe dont l'Afrique du Sud, l'Angola, le Mozambique, le Zimbabwe sont les principaux membres et qui est présidée aujourd'hui par Joseph Kabila, président de la RDC....
L'organisation régionale avait déjà envisagé une intervention militaire à Madagascar,sous la pression de l'ancien président Ravalomanana peu après son éviction du pouvoir, à la suite d'un mouvement populaire en mars dernier. Par un effet de domino, elle avait aussi été à l'origine de la suspension du pays de l'Union Africaine et de l'OIF et du gel des aides européennes inscrites dans le cadre du traité « Afrique Caraïbe Pacifique » qui offre aux pays du sud des facilités fiscales et commerciales.
A Madagascar, on se pose des questions sur l'origine de cette vindicte ; vient-elle de la peur des chefs d'Etats de la propagation d'autres révolutions orange sur le continent, ou d'une solidarité mystérieuse entre « sages » de l'Afrique ? S'agit il de sanctionner le Président Rajoelina parce qu'il n'a pas voulu laisser les 3/4 de son gouvernement aux partisans des ex chefs d'Etat qui ont gouverné l'ile depuis 1976; anachronisme politique pour un gouvernement d'union improbable. S'agit il de faire tomber ce gouvernement, ses opposants, allant il y a 3 semaines, jusqu'à demander que le pouvoir soit transféré aux militaires au mépris des conditions de gouvernance éxigées par les organismes de coopération internationale ?
Andry Rajoelina estime qu'il a démontré sa volonté d'ouverture. Certes il refuse de partager le pouvoir avec les autres présidents, Zafy (82 ans et ayant fait l'objet d'une procédure d'empêchement par l'Assemblée en 1996) et Ratsiraka (président pendant 23 ans et en exil à Paris depuis 9 ans), car remettre en selle Didier Ratsiraka et Albert Zafy, c'est comme si on demandait en France le retour sans qu'ils aient démérités, de Chaban Delmas ou de Messmer dit on à Antananarivo. 
Mais Rajoelina a fait une place significative dans son équipe aux "ténors"de son prédécesseur : à Rajemison Rakotomaharo, ancien président du Sénat, à Jacques Sylla, ancien premier ministre et ancien président de l'assemblée nationale, à Cécile Manahoronta, ancienne ministre de la Défense; des personnalités incontestables.
Comme le lui demandait les Etats-Unis et l'Union Européenne en juin dernier, il a décidé d'organiser au plus vite des élections générales. Mais de façon surprenante, une partie de la Communauté internationale voudrait maintenant que l'on retarde cette échéance pourtant nécessaire.
Ces incohérences et les péripéties de New York, que l'opinion publique attribue au président évincé et marri n'entament pas la volonté du gouvernement de procéder aux élections le plus vite possible, de réformer la gouvernance du pays et de lancer le chantier de la IV République.


Midi Mada 01/10/2009 
SEM. WO Rundi : «La Chine soutient la communauté internationale» - Didi R. 
Oui pour le respect de la charte de transition signée à Maputo comme sortie de crise. SEM. WO Rundi, Ambassadeur de la Chine à Madagascar a bien été clair dans son discours quant à la position de la Chine sur la crise malgache. 

Il l’a annoncé durant la cérémonie de célébration du 60e anniversaire de la fondation de la République Populaire de Chine, qui s’est tenue à Ambatobe. Cela, devant une assistance bien équilibrée entre les autorités de l’ancien régime, les représentants de la HAT et d’autres issus des mouvances. «La Chine suit de très près l’évolution de la situation à Madagascar depuis la fin de l’année 2008. Nous souhaitons que la crise puisse se régler le plus tôt possible en respectant la charte de Maputo. Ainsi, nous pourrons continuer d’accompagner le peuple malgache dans son développement économique et social» explique-t-il. Un discours très simple mais qui met au clair, et au grand jour, la position de ce pays qui présente actuellement une croissance inégalée avec son PIB de 3370 milliards USD (200 fois de son PIB en 1978). Historiquement, le Président Mao a proclamé solennellement, il y 60 ans, jour pour jour, la fondation de la république populaire de Chine sur la porte Tien-An-Men à Beijing. Une date marquante pour ce pays qui est arrivé, 60 ans après, à se hisser au troisième rang des puissances mondiales. 


Moov.mg 30/09/2009   
Conjoncture: plus de 500 entreprises en chômage technique dans l'Analamanga
2009 serait l'année de tous les records en matière de chômage technique à Madagascar ces trois dernières années. Les impacts de la crise politique se font ressentir jusqu'à maintenant au risque d'une explosion sociale sans équivoque. 

Depuis début janvier jusqu'au 24 septembre dernier, 514 déclarations de chômage technique ont été reçues auprès du service régional du travail et des lois sociales d'Analamanga à Antsahavola. 
"22 entreprises ont envoyé leurs intentions d'aller en chômage technique durant le mois de janvier. Et 492 autres se sont déclarées en chômage technique depuis le 26 janvier jusqu'au 24 septembre dernier dont 256 rien que pour le 1er trimestre", selon Randrianirainy Heriniaina Arsène, Inspecteur du Travail et des Lois sociales à Antananarivo en précisant que la majorité sont des entreprises de droit commun dont 95% des établissements hôteliers et touristiques. 
Par rapport aux deux dernières années, la hausse est très apparente. Seules 47 entreprises se sont déclarées en chômage technique en 2007 contre 210 durant les deux premiers semestres de 2008. 
"Cette hausse est consécutive à la crise économique mondiale mais aussi aux effets du démantèlement de l'accord multifibre pour les entreprises franches textiles", a ajouté M. Randrianirainy. 
Au total, environs 50.000 personnes sont touchées directement et indirectement par les impacts de la crise politique rien que dans la région Analamanga, selon un économiste. Le hic, c'est de trouver des postes pour ces chômeurs qui ne perçoivent pas durant la  ...Suite MadaVôvô du 
30 sept 09  >>  ( ...  )


Midi Mada 29/09/2009
SADC : Pour une intervention militaire à Madagascar  - Davis R
En marge de la 64e Assemblée Générale de l’ONU, les différents pays membres de la SADC ont amené un véritable lobbying contre le président de la HAT.

Et ce, parallèlement aux efforts entrepris par le camp Rajoelina, qui a multiplié les rencontres avec différentes personnalités influentes au niveau mondial et africain pour justifier le mouvement populaire qui a conduit au changement de régime qui s’est produit à Madagascar. Un lobbying qui a abouti notamment à l’annulation, à deux reprises, du discours du président de la HAT, Andry Rajoelina, même si ce dernier figurait officiellement dans la liste des orateurs. En outre, l’on a appris au cours de notre séjour à New York que les Etats membres de la Communauté de développement de l’Afrique Australe, par l’intermédiaire du ministre des Affaires Etrangères du Swaziland, ont insisté sur la nécessité d’une intervention militaire dans la Grande île. 
Insécurité. Une réclamation qui a été évoquée au cours de la rencontre des leaders de la SADC avec les hauts responsables de l’ONU. Et de dénoncer notamment la recrudescence de l’insécurité engendrée par la crise politique qui prévaut actuellement. Faut-il rappeler que le président de la HAT n’a pas pu réaliser son discours devant la tribune des Nations Unies vendredi dernier à cause de l’intervention du
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2009 2009

leJDD.fr 06/10/2009
Madagascar: Pas de consensus possible?
Le Premier ministre malgache, Monja Roindefo, doute qu'un gouvernement de consensus puisse être formé à Madagascar sur la base de l'accord conclu début août à Maputo, la capitale mozambicaine. 

"Il faut mettre en place un programme de Maputo qui soit viable. Il faut parler de 'coalition', pas de 'consensus'", a-t-il déclaré dans une interview à Reuters, jugeant que les stipulations de l'accord d'août dernier ne sont guère réalistes.


courrierinternational.com 06/10/2009
"Madagascar ne doit pas vendre son eau douce"  - Propos recueillis par Philippe Randrianarimanana, Courrier international
L'environnement a quitté la sphère scientifique pour devenir une question politique et sociale majeure. Tel est le constat qui a mené à la création en juin 2009 du parti vert Hasin’i Madagasikara à Madagascar. L'objectif est de créer une voie politique de développement durable de la Grande Ile. La présidente du parti, Saraha Georget Rabeharisoa, a répondu à Courrier international.

- Quel est programme politique des verts malgaches ?
SARAHA GEORGET RABEHARISOA Il s'articule autour de trois volets fondamentaux : la terre, l'eau et l'environnement. Sur la question de la terre, nous défendons l'accessibilité pour les masses, pour les familles paysannes. Cela passe par une refonte de la loi foncière, mais aussi du code minier en ce qui concerne les sous-sols. 
Pour l'eau, nous considérons qu'il s'agit d'un patrimoine collectif des Malgaches, que nous pouvons exploiter, par exemple comme source d'électricité hydraulique ou pour une meilleure irrigation des sols, mais aussi que nous devons préserver. 
En ce qui concerne l'environnement au sens général, il s'agit de notre façon de vivre en communauté, mais aussi de protéger la nature de la pollution, que ce soit la forêt, la mer, les récifs, l'air, etc. 

- Quelles sont les plus graves menaces écologiques à Madagascar ?
Avec la pauvreté, la protection de l'environnement est reléguée au dernier plan, tant par les autorités que par la population. Pendant la dernière crise politique, la nature a été malmenée ; des actes de vandalisme ont été commis contre la faune et la flore (bois précieux, tortues...). De plus, on exploite beaucoup les ressources (bauxite, nickel) à travers d'immenses projets. Il y a un manque de volonté politique concernant l'environnement. 
Actuellement, le naufrage d'un bateau près de cap Sainte-Marie (fin août, au sud) cause une pollution littorale. Sol, sous-sol et air sont touchés, il y a beaucoup de pesticides, d'herbicides, de fongicides. La pollution de l'air, en ville, est liée à la vétusté des voitures, à la concentration des activités en milieu urbain pour raison de sécurité. 
Chacun d'entre nous a un impact sur l'environnement, mais l'échelle est différente. Et les compensations payées par des sociétés étrangères, notamment pour le préjudice causé par leurs activités, sont minimes. 
-
Vous vous êtes récemment opposés à un projet d'exportation d'eau potable. Pourquoi ?
C'est une de nos toutes premières prises de position : la vente d'eau du fleuve Faraony, qui se trouve dans le Sud-Est, près de Manakara, à l'Arabie Saoudite. L'eau est rare, irremplaçable à Madagascar. Ce fleuve est une source de vie pour toute la population riveraine. C'est sa principale voie de commerce. Et les locaux s'identifient à lui. 
Nous sommes prêts à aller devant la cour de justice si la Haute Autorité de transition [le régime au pouvoir] persiste dans ce projet. Nous avons travaillé sur le terrain, par exemple en faisant signer des pétitions, et pour le moment le projet est suspendu. Il est hors de question que Madagascar se lance dans la vente d'eau douce. 

- Quel serait le risque ?
A court terme, si on apprend que Madagascar, en pleine instabilité politique, commence à vendre de l'eau, qui est quand même surnommée l'or bleu, les rapaces qui tournent autour vont se ruer sur la Grande Ile. C'est dangereux, car nous avons très peu de moyens de suivre à la fois la quantité ponctionnée et l'impact environnemental. Il est faux de dire qu'on vend une eau qui se perd dans la mer et qu'on peut donc récupérer : c'est méconnaître le cycle de l'eau. Quand nous mobilisons la population, nous expliquons les choses de manière rationnelle, scientifique, pour éviter la démagogie. Les paysans le comprennent très bien, car ils vivent avec la nature, mais les politiciens veulent ignorer la vérité. 
Ceux qui défendent le projet de vente affirment que les investissements saoudiens permettront de construire des usines de désalinisation de l'eau de mer dans le Sud, qui est frappé par la sécheresse...
Le sud de Madagascar ne manque pas d'eau. C'est un bassin versant, et il dispose des plus importantes nappes phréatiques du pays. Ce qui manque, c'est la volonté de creuser des puits. Ce n'est qu'une question politique. 
Le parti vert malgache préconise un découpage du pays en douze zones qui se fonde sur une étude de 1958. Il s'agit d'un plan de développement de Madagascar basé sur l'existence des bassins versants, des grands fleuves. Chaque entité régionale peut se suffire à elle-même en la matière. 
- Que pensez-vous de la course aux terres arables engagée par des Etats ou des sociétés étrangères, et notamment de l'affaire Daewoo, à Madagascar, qui concerne 13 000 kilomètres carrés ?
La terre est une de nos grandes priorités. C'est une question d'identité et de valeur économique. Le problème est que les Malgaches accèdent plus difficilement à la terre que les étrangers. Nous ne sommes pas contre l'accès à la terre des étrangers, mais il faut que l'Etat s'occupe des Malgaches d'abord. On sait que les procédures d'acquisition de terres sont laborieuses. On réfléchit à la réforme foncière entamée depuis 2005 et au code minier, qui avantage l'investisseur étranger. 

Il faut par ailleurs tirer les leçons des méfaits de l'agriculture intensive. Nous promouvons une agriculture familiale, permettant l'autosuffisance des ménages et le respect de l'environnement, par exemple sur la question des pesticides. Nous cherchons à allier développement et écologie. Cela a un coût, une durée. Il faut changer les habitudes et éduquer. 
- Quelles sont vos relations avec les autres mouvements écologistes mondiaux ?
Récemment, nous étions à Rome au congrès national des verts italiens, qui nous ont introduits auprès des verts européens, et en octobre nous serons à Malmö, en Suède, au sommet des verts mondiaux, dont nous avons signé la charte. Nous travaillons beaucoup avec les ONG environnementales nationales et internationales (WWF, Conservation International, Fanamby, etc.) 
- Qu'attendez-vous des partis écologistes européens : une aide, de l'expérience, des fonds ?
Tout cela. L'information est primordiale. A Madagascar, il y a beaucoup de rétention d'information en matière de pollution. D'autant plus que nous invoquons le principe du pollueur-payeur. Nous cherchons des conseils sur les lois existantes et les aspects techniques et scientifiques. Il ne faut pas que Madagascar devienne un dépotoir de produits interdits en Europe et ailleurs. Comment appliquer ces lois chez nous dans notre intérêt ? Sur le nucléaire, nous voulons faire inscrire dans la Constitution l'interdiction de recevoir des déchets nucléaires sur notre sol ou dans nos mers.


Express Mada 06/10/2009
Maires francophones : Le PDS Edgard Razafindravahy satisfait - Iloniaina Alain
Sans tambour ni trompette, Edgard Razafindravahy, président de la délégation spéciale d’Antananarivo (PDS), est rentré hier. Il se dit satisfait de son séjour à Paris où il a assisté à la réunion de l’Association internationale des maires francophones (AIMF). 
« Le séjour en France n’est pas seulement à mettre à l’actif d’Antananarivo, mais de toute la Nation », a-t-il déclaré en sortant de l’aéroport. C'est ainsi qu'il résume la réunion des maires francophones qui a eu pour thème « Ville et dialogue des cultures » et qui a coïncidé avec le 30e anniversaire de l’AIMF, du 1er au 3 octobre. 
Le PDS s’est réjoui de la possibilité pour les responsables municipaux malgaches d'avoir été présents au rendez-vous. « J’ai pu participer pleinement aux sessions, tout comme les autres maires et des membres de l'Organisme public de coopération intercommunale », a-t-il expliqué. Il y voit un signe annonciateur de bon augure, mais il a cependant tenu à préciser: « Il n’y avait pas eu de discussions politiques sur Madagascar ». 
Après l’interdiction de Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition, d'intervenir à la tribune des Nations unies, des questions se sont posées quant à la réaction de l’AIMF. En effet, l’Organisation internationale de la francophonie dont l’AIMF est l’un des opérateurs, a suspendu Madagascar. Elle a refusé la participation des sportifs malgaches aux Jeux de la Francophonie, à Beyrouth.


Express Mada 05/10/2009
Crise : Rajoelina maintient Roindefo - Iloniaina Alain
Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT) a choisi le statu quo. Il pose des conditions aux bailleurs de fonds avant d’entamer une démarche en vue de l’application des accords de Maputo, censés régir une Transition inclusive, consensuelle et pacifique. 
«Je suis prêt à mettre en œuvre la Charte de la Transition et l’accord que j’ai signés à Maputo. Pour pouvoir les appliquer, nous demandons des garanties par écrit de la part de la communauté internationale», a déclaré Andry Rajoelina au cours d’un discours à la Nation, dont la diffusion a pris deux heures de retard par rapport à ce qui a été annoncé. 
Celui qui se pose comme le président de consensus de la Transition énonce des conditions à la communauté internationale. Il s’agit du retour des aides jusqu'ici suspendues, de la suppression des sanctions à venir mais également d’autres appuis pour l’organisation des élections. 
Ce n’est qu’après qu’il compte nommer lui-même un chef de gouvernement qui devrait être accepté par tous. «Pour l’intérêt de la population malgache, j’attends les suggestions des autres mouvances et je serai prêt à nommer un Premier ministre de consensus», a-t-il indiqué. 
Si en théorie, Andry Rajoelina laisse entendre la possibilité, et non un engagement, pour un départ de Monja Roindefo, ce dernier reste encore en poste pour une durée qui n’est pas déterminée. Cela dépendra de la réponse de la communauté internationale, puis du temps pour tout mettre en œuvre.
Le président de la HAT, qui a paraphé les accords de Maputo, souhaite ainsi inverser le processus. Au lieu de l’application des textes signés, ou du moins de leurs discussions, il a préféré exiger un geste, par écrit, de la part de la communauté internationale. 
Manœuvre dilatoire 
Le discours de Rajoelina surprend. Depuis jeudi, l’idée de l’éviction de Monja Roindefo s’est répandue comme une traînée de poudre. Des militants du Vondrona Miaro ny Fiandrianam-pirenena ou Groupement pour la défense de la souveraineté, des pro-HAT favorables au chef du gouvernement, avaient même dénoncé en public l’idée du limogeage du locataire de Mahazoarivo, au cours d’une réunion à Andravoahangy samedi. 
Les quelques réactions provenant des mouvances des trois anciens présidents donnent un aperçu des débats dans les prochains jours. «C’est une manœuvre dilatoire», a critiqué Fetison Andrianirina, chef de la délégation de la mouvance Ravalomanana. «Pourquoi ne pas revenir à la table des négociations avant de décider quoi que ce soit ?», s’est-il demandé tout en contestant la qualité de président de Rajoelina avant la répartition des sièges des institutions transitoires. 
Emmanuel Rakotovahiny, chef de la délégation de la mouvance Albert Zafy, lui, ne croit pas à la tentative du président de la HAT. «Il faut mettre en œuvre les accords de Maputo avant d’espérer un dégel de la suspension des aides. Cela a été l'unique discours tenu par les diplomates lors de nos tournées dans les chancelleries», a-t-il rappelé.


Les Nouvelles 05/10/2009
ACTE DE PIRATERIE : Deux Malgaches parmi les otages des Somaliens - Mparany
Les pirates somaliens ont de nouveau frappé. Vendredi, un thonier espagnol, l'Alkarna, est tombé entre leurs mains. Deux Malgaches se trouvent parmi les otages.

Le thonier a été capturé vendredi par des pirates somaliens au large de la Somalie. D'après la compagnie Echebastar Fleet, armateur du navire, basée à Bermeo (Pays basque espagnol), le chalutier a été intercepté vers 5H30 dans les eaux de l'océan Indien, à mi-chemin entre la Somalie et les Seychelles. La présidence des Seychelles a indiqué que, deux jours auparavant, l'Alkarna a fait escale à Port Victoria avant d'être arraisonné à 720 km au nord-ouest de l'archipel. 

L'armateur a également précisé que le navire compte 36 membres d'équipage dont seize Espagnols, quatre Ghanéens, huit

 Indonésiens, deux Ivoiriens, trois Sénégalais, un Seychellois et deux Malgaches. L'on sait que ces derniers sont sains et saufs. «Le capitaine du bateau a juste eu le temps de lancer une alerte par radio et donner sa position. Puis tous les équipements électroniques du navire ont été éteints», a raconté à l'AFP le capitaine d'un autre bateau espagnol qui était dans la zone. 
Immédiatement prévenue, la frégate Canarias, un navire de guerre espagnol qui participe à l'opération européenne Atalante de lutte contre la piraterie, a fait cap sur la zone de l'attaque, selon l'état-major espagnol à Madrid. Un avion Orion d'Atalante a observé deux pirates armés de fusils sur le pont du navire, a indiqué l'armée espagnole.
Deux pirates arrêtés
Aux dernières nouvelles, l'on a appris que deux des pirates qui ont capturé le thonier ont été arrêtés dans la nuit de samedi, a indiqué hier le ministère espagnol de la Défense. L'arrestation a été réalisée peu après que les deux pirates aient quitté le thonier. La frégate «Canarias» les a suivis puis les a arrêtés, a indiqué le général Jaime Domínguez Buj, ajoutant que l'un d'entre eux a été légèrement blessé pendant l'opération. Alors qu'ils ont suivi l'Alakrana, les militaires espagnols ont remarqué que l'embarcation des pirates, arrimée au thonier, a disparu. Ils ont alors alerté deux avions de l'opération Atalante, qui sont parvenus à localiser rapidement l'embarcation permettant l'arrestation des deux pirates, a poursuivi le général Jaime Domínguez Buj . Ce dernier n'a pas précisé le nombre de pirates présents à bord mais d'après le quotidien El Pais, ils seraient treize à bord. 
Durant une brève conversation téléphonique, l'un des 16 marins espagnols à bord du thonier a expliqué que l'équipage «va bien» avant de poursuivre que les pirates leur ont permis d'utiliser le téléphone quelques minutes afin d'appeler leurs familles. 
Le capitaine du thonier a parlé brièvement à l'ambassadeur espagnol au Kenya affirmant que l'équipage va bien et qu'ils sont tous regroupés dans le réfectoire du bateau, a indiqué dimanche le gouvernement espagnol. 
«Lors de l'attaque, le thonier pêchait illégalement, loin de la zone protégée», a indiqué le journal Le Monde. 


lebret-irfed.org 04/10/2009  
Crise: Communiqué du Collectif des citoyens et des organisations citoyennes (CCOC) - 01 octobre 2009

Le Collectif des citoyens et des organisations citoyennes constitué d’ associations de la société civile, de syndicats, d’ opérateurs économiques et de citoyens civils et militaires, conscients de la nécessité de se regrouper pour trouver une issue rapide à la crise actuelle, rappelle les principes qui guident son action :
- la neutralité et l’indépendance,
- la recherche d’une sortie de crise négociée et non par la force depuis la mi-février 2009, et 
- la gestion consensuelle de la transition.

Le CCOC a salué, il y a quelques semaines, la signature des Accords de Maputo, et a marqué son engagement par la signature de la Charte avec de nombreuses organisations de la société civile, du secteur privé et des partis politiques.
L’échec des négociations de Maputo II a été une déception. Toutefois, l’espoir de voir se mettre en place rapidement une transition consensuelle et inclusive n’est pas mort, bien que la situation actuelle contribue à aggraver la situation de pauvreté dans laquelle se trouve la population et à jeter dans la misère de nombreux ouvriers, notamment dans les entreprises franches.

Seules la poursuite du dialogue, la mise en œuvre des Accords de Maputo et le respect du processus prévu (mise en place des institutions, la concertation nationale, les élections) permettront à Madagascar de sortir de la crise, de rétablir la paix sociale, de relancer l’activité économique et surtout de jeter les bases d’une vraie démocratie à travers les changements dans les institutions et dans la pratique politique auxquels aspire la majorité des Malagasy. Pour mettre définitivement fin aux cycles de crise, toutes les étapes du processus doivent être respectées.
Toute initiative unilatérale d’où qu’elle vienne, ne peut que compliquer la recherche de solution de sortie de crise et prolonger les souffrances du peuple malagasy. Rappelons que, suite à la signature des Accords de Maputo , tous les chefs des mouvances sont sur un même pied d’égalité.
C’est pourquoi, il est essentiel que les responsables politiques fassent preuve de retenue et s’abstiennent de toute action qui risque d’hypothéquer la reprise du dialogue.

Le CCOC appelle donc tous les responsables politiques à la retenue et à préserver un climat de sérénité indispensable à la réussite

du dialogue.
Pour cela, toutes les manifestations doivent être suspendues ainsi que toutes les arrestations arbitraires et les actes de violence envers les civils arrêtés. Le respect des principes démocratiques, tels que la liberté d’expression, l’accès équitable aux médias publics doit être assuré afin de garantir la pluralité des opinions.
Mettons vraiment l’intérêt supérieur de la population au-dessus des considérations partisanes, de l’intérêt personnel ou de groupe et de l’ambition mal placée


Tribune Mada 01/09/2009
« Et l’Afrique brillera de mille feux », par Jean Ping
Pour une nouvelle gouvernance africaine -  par MFI 
Le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, publie chez L’Harmattan un pamphlet dans lequel il fait le procès du modèle unique imposé à l’Afrique par le monde occidental depuis les Indépendances. Illustré par des exemples vécus, notamment lorsqu’il était ministre gabonais des Affaires étrangères de 1999 à 2008, l’ouvrage s’accompagne d’un vibrant plaidoyer pour une nouvelle gouvernance africaine. Une vision collective d’« un futur désiré ». A l’abri de la peur et du besoin.
Il y a à peine un demi-siècle, les pays africains sont devenus « juridiquement responsables de leur propre destin (…) en se libérant de l’ordre européen et impérial dans lequel ils étaient étroitement enfermés » depuis des lustres, de l’esclavage à la colonisation, rappelle Jean Ping. Gabonais de père chinois, ce diplomate de haut vol, qui préside la Commission de l’Union africaine depuis avril 2008 ouvre ainsi Et l’Afrique brillera de mille feux, cet essai très riche qui brosse aussi à grands traits les principaux dispositifs politiques et économiques – nationaux, régionaux, internationaux – dans lesquels le continent africain s’est inscrit au cours de la période, avant de donner des pistes pour l’avenir.
Après une courte parenthèse, les « maîtres sont de retour »
Accédant à « cette souveraineté nationale tant désirée (…), les nouveaux Etats tentent de s’émanciper de leurs anciennes puissances tutélaires », dit-il de cette période. Mais le jeu idéologique (capitalisme ou socialisme) que se livrent les deux superpuissances, américaine et soviétique, pendant la Guerre froide oblige les pays nouvellement indépendants à choisir impérativement leur camp pour définir leur politique intérieure et extérieure. Puis cet ordre bipolaire, solidement établi à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, s’effondre en août 1991 avec l’implosion de l’URSS. Dès lors, la mondialisation s’installe progressivement, « un ordre malheureusement injuste ».
En Afrique, l’espoir que celle-ci suscite se transforme vite en cauchemar. « Les forces du marché qui ont pris en main la planète créent des gagnants et des perdants. » Il se traduit par une « radicale et rapide remise en cause de leur souveraineté nationale et de leur dignité humaine à peine acquises ». Après une courte parenthèse, les « maîtres sont de retour ». (…) Comme au bon vieux temps, ils disent le Droit pour nous sans se l’appliquer à eux-mêmes. Ils jugent l’Afrique avec leurs seuls repères, donnent des ordres et des leçons, condamnent et décrètent des sanctions fatales, convaincus qu’ils sont d’agir pour le bien de l’Humanité ». 
Il s’ensuit, dans les années 1990, une phase de turbulence : « Une prolifération sans précédent de guerres barbares, notamment interethniques, provoquées ou encouragées notamment par la déconstruction méthodique des Etats [et] de toute autorité. » Au centre des enjeux, l’Etat-nation souverain, un principe d’origine occidental, est sérieusement malmené. La situation est d’autant plus grave que la plupart de ces Etats sont en phase de construction ou de consolidation. Résultat, au lieu de l’état de droit et des droits de l’homme, « on récolte “Etat sauvage”, les coups d’Etat, les massacres et les génocides ».
Les acteurs hors souveraineté exercent des pressions de toutes sortes
Régression, paupérisation massive, « la création de fortunes et de misères extrêmes [sont dues] à l’exacerbation des forces du marché, sous la vive impulsion des plans d’ajustements structurels ». Les Etats sont d’autant plus affaiblis qu’on leur dénie « toute responsabilité », qu’on privatise à tout va, de l’eau (confiée à des sociétés étrangères) à la « violence légitime », mise entre les mains de sociétés de mercenaires. L’auteur souligne aussi l’émergence sur les scènes nationales de « ces acteurs hors souveraineté » – qui vont selon lui des ONG aux firmes multinationales, en passant par les médias mais aussi les terroristes, les criminels organisés, mafieux et autres trafiquants… – qui ne manquent pas d’exercer contraintes et pressions de toutes sortes sur les Etats africains sommés de « s’adapter ».
Certains Etats – à l’instar du Zimbabwe ou du Soudan – défendent « bec et ongles leur souveraineté et leur spécificité ». Ils tiennent tête à la communauté internationale et rejoignent « le front du refus » : une coalition hétéroclite d’Etats comme l’Iran ou la Corée du Nord, et bien sûr le Venezuela. D’autres, comme la Somalie, sombrent dans l’anarchie, la piraterie et le terrorisme…
Repenser la place de l’Afrique : « la carotte sans le bâton » 
Homme d’expérience qui a côtoyé les plus grands de ce monde – en tant que président de l’OPEP en 1993 puis de l’Assemblée générale des Nations unies en 2004-2005 –, Jean Ping raconte des anecdotes vécues (en italique dans le corps du livre). Notamment les nombreuses médiations africaines qu’il a eues à conduire dans les zones de conflits (Centrafrique, Côte d’Ivoire) en tant que ministre des Affaires étrangères du Gabon de 1999 à 2008 (un pays qu’il ne manque jamais de prendre pour exemple).
Dans les dix dernières années, le continent a été amené à repenser, au plan national comme au plan collectif, sa place dans le système international. La naissance de nouvelles entités (Union africaine, communautés régionales politiques ou économiques), a permis d’« entamer un processus d’intégration politique et économique » en vue de mieux « se réformer, s’adapter au monde et avancer vers la modernité ». Raison pour laquelle, peut-être, et cela malgré un « environnement régional déstabilisé par les guerres et la misère, (…) beaucoup de pays africains font tout de même office d’îlots relatifs de paix, de stabilité, de liberté, de solidarité et même de progrès ».
Le livre du diplomate gabonais – qui se lit comme un roman – plaide pour la mise en place d’autres stratégies qui seraient fondées sur « des avantages réciproques, sans grossières ingérences extérieures, sans conditionnalités impossibles, sans préalables et sans menaces de sanctions : la carotte sans le bâton ». Et pour « la redéfinition d’une nouvelle gouvernance globale, plus juste, plus équilibrée, plus solidaire et plus morale dans laquelle l’Afrique finirait par trouver elle aussi son compte et sa place ». Pour une nouvelle gouvernance africaine : une vision collective d’« un futur désiré », à l’abri de la peur et du besoin.
         Antoinette Delafin 
Et l’Afrique brillera de mille feux, par Jean Ping. Paris, L’Harmattan, 2009. Collection Grandes figures d’Afrique. 28 euros.


courrierinternational.com 01/10/2009
Andry Rajoelina cherche des solutions à Paris - Philippe Randrianarimanana
Après son séjour raté à New-York, le président de la Haute Autorité de transition, Andry Rajoelina, a fait une halte secrète dans la capitale française. Une étape qui fait couler beaucoup d'encre dans la presse malgache.
Le déplacement controversé à New York d'une délégation de la Haute autorité de transition (HAT) à l'occasion de la 64e Assemblée générale des Nations unies a coûté cher à son président Andry Rajoelina. Ce dernier s'est vu refuser à deux reprises la prise de parole, sous la pression hostile de pays membres de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) qui, à l'instar de la plupart des organisations internationales, a suspendu Madagascar de ses instances. "L'échec du déplacement de Rajoelina aux Nations unies a montré les limites de la marge de manœuvres du régime de transition dans le concert mondial sans la coopération des pays partenaires", commente L'Express de Madagascar. 
"Deux fois humilié" selon le mot de Midi Madagasikara, Andry Rajoelina a écourté son séjour à New-York pour se rendre à Paris accompagné de son ministre des Affaires étrangères Ny Hasina Andriamanjato. "Lancé vainement à la conquête de la reconnaissance internationale sans passer par l'application des accords de Maputo, Rajoelina a rencontré à Paris l'amiral Didier Ratsiraka et les médiateurs du Groupe international de contact (GIC), conduits par l'ancien président du Mozambique, Joaquim Chissano", assure Midi Madgasikara. Une réunion déterminante du GIC se tiendra, le 6 octobre, à Antananarivo. Reste qu'aucune information officielle n'a été diffusée du côté des autorités malgaches sur leur agenda parisien, souligne le quotidien Les Nouvelles, déplorant ce "silence coupable" qui "ne fait que ternir davantage l'image du président de la HAT – pour ne pas dire sa crédibilité". Ce même journal rapporte qu'"Andry Rajoelina aurait été reçu par le secrétaire général de l'Elysée [Claude Guéant] pour une rencontre à huis clos de laquelle rien n'a filtré".
Pour L'Express de Madagascar, TGV – le surnom de Rajoelina – devrait faire marche arrière. "A première vue, l'orientation politique née après les discussions parisiennes d'Andry Rajoelina va dans le sens des accords de Maputo. Il s'agit d'un partage des postes clés de la transition entre les quatre mouvances politiques signataires. Une répartition qui avait bloqué le processus après l'échec de la rencontre de Maputo II, en particulier concernant les postes de président et de Premier ministre. Ce blocage s'est matérialisé par un remaniement gouvernemental jugé unilatéral par les trois autres mouvances." En définitive, "les couacs de New York donnent l'occasion à Andry Rajoelina de se débarrasser de son Premier ministre, Monja Roindefo, avec qui l'entente n'est plus que de façade". Mais "la séparation se fera non sans mal, car Roindefo n'entend pas lâcher prise".
Le maintien ou non du chef du gouvernement malgache suscite des débats grinçants à Antananarivo. Néanmoins, "toujours prêt à sauver son fauteuil,
Monja Roindefo s'est attaché les services d'une équipe française 

(dont Charles Villeneuve, ancien cadre de TF1 et ancien président du [club de foot] Paris Saint-Germain)" reçue au siège de la Primature, rapporte Madagascar-Tribune.com. "Objectif du Premier ministre : utiliser les compétences et les réseaux de cette équipe d'experts en relations internationales et de communicateurs pour présenter 'les réalités' du pays, favoriser la reconnaissance internationale et faciliter la reprise des aides. Comme si [le secrétaire général des Nations Unies] Ban Ki-moon, [le président de la Commission de l'Union africaine] Jean Ping ou [le président de la Banque mondiale] Robert Zoellick regardaient TF1 ou consultaient les clubs de supporters du PSG avant de prendre leurs décisions !" 

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