LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Laetitia a  répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    

Moov.mg 30/09/2009     Accords politiques de  Maputo    Cliquer-ici  ( ... )
Conjoncture: plus de 500 entreprises en chômage technique dans l'Analamanga
2009 serait l'année de tous les records en matière de chômage technique à Madagascar ces trois dernières années. Les impacts de la crise politique se font ressentir jusqu'à maintenant au risque d'une explosion sociale sans équivoque. 

familiales. Pour les chefs d'entreprises, le grand problème se pose au niveau du paiement des droits des employés après les 6 mois réguliers de chômage technique accordés par le code du travail. 
"Si on suit à la lettre le texte, après 6 mois de chômage technique, les entreprises doivent payer à leurs employés leurs droits et indemnités diverses pour licenciement. Mais comme certaines d'entre elles ont du mal à trouver de l'argent pour payer ces indemnités, elles préfèrent régler ces droits à l'amiable avec leurs employés. Ainsi, certaines entreprises optent pour un chômage technique partiel et/ou tournant avec baisse de 50% d'heures légales de travail; d'autres préfèrent faire partir en congé leurs employés". 
Mais le plus dur sera 2010. "Il y a déjà une reprise notamment pour les établissements de l'industrie touristique et hôtelière, mais cette reprise ne sera totalement effective que lors de la haute saison de Mai à Septembre. Quant aux entreprises franches, le risque de mise en chômage technique est assez grandiose", a-t-il dit comme perspective pour l'an prochain. Que nous réserve donc 2010 sur le plan économique ? 
Recueillis par Solofo Andrianjakarivelo  © DTS

Midi Mada 29/09/2009
SADC : Pour une intervention militaire à Madagascar  - Davis R
En marge de la 64e Assemblée Générale de l’ONU, les différents pays membres de la SADC ont amené un véritable lobbying contre le président de la HAT.

Et ce, parallèlement aux efforts entrepris par le camp Rajoelina, qui a multiplié les rencontres avec différentes personnalités influentes au niveau mondial et africain pour justifier le mouvement populaire qui a conduit au changement de régime qui s’est produit à Madagascar. Un lobbying qui a abouti notamment à l’annulation, à deux reprises, du discours du président de la HAT, Andry Rajoelina, même si ce dernier figurait officiellement dans la liste des orateurs. En outre, l’on a appris au cours de notre séjour à New York que les Etats membres de la Communauté de développement de l’Afrique Australe, par l’intermédiaire du ministre des Affaires Etrangères du Swaziland, ont insisté sur la nécessité d’une intervention militaire dans la Grande île.  Insécurité. Une réclamation qui a été évoquée au cours de la rencontre des leaders de la SADC avec les hauts responsables de l’ONU. Et de dénoncer notamment la recrudescence de l’insécurité engendrée par la crise politique qui prévaut actuellement. Faut-il rappeler que le président de la HAT n’a pas pu réaliser son discours devant la tribune des Nations Unies vendredi dernier à cause de l’intervention du ministre des Affaires Etrangères de la

 République démocratique du Congo, qui a parlé au nom de la SADC à l’occasion. Et ce, bien malgré l’intervention du président de la soixante-quatrième session de l’AG des Nations Unies, le Docteur Ali Abdussalam Treki, qui a expliqué que le président de la HAT, Adry Rajoelina a officiellement été invité par les Nations Unies. Reste à savoir donc si la mouvance Rajoelina parviendra à convaincre la communauté internationale de ne pas valider cette proposition de la SADC, et d’éviter ainsi l’arrivée dans la Grande île des troupes de la Force d’Intervention de la SADC. 

Midi Mada 28/09/2009
Rencontre tripartite : Rajoelina-Ratsiraka-Chissano à Paris  - RAJAOFERA Eugène
Deux fois humiliée, la délégation de la HAT n'a pas attendu la clôture officielle de la 64e Assemblée Générale de l'ONU pour quitter New York. Andry Rajoelina et sa suite se trouvent depuis samedi dernier à Paris. A Paris où le locataire d'Ambohitsorohitra, qui se lance vainement dans la conquête de la reconnaissance internationale sans passer par l'application des accords de Maputo, a rencontré l'amiral Didier Ratsiraka et les médiateurs du GIC, conduits par l'ancien président du Mozambique, Joaquim Chissano. 

La rencontre, qui s'est tenue à la Résidence de l'Ambassadeur du Mozambique à Paris, a duré plusieurs heures. Rien n'a filtré de ce face-à-face qui s'est déroulé 10 jours avant la troisième réunion urgente du Groupe de contact international à Antananarivo.
Moins de visibilité. Contrairement à l'amiral Didier Ratsiraka, son prédécesseur à la magistrature suprême du pays, l'ancien président Marc Ravalomanana a réduit ces derniers temps sa visibilité tant sur le plan international que national. L'ancien locataire d'Ambohitsorohitra n'est intervenu en direct par téléphone qu'une seule fois auprès des manifestants du Magro Ankorondrano depuis l'échec de Maputo II. Aucun commentaire ou réaction de « Ramose » n'a été entendu sur la présence du président de la HAT, Andry Rajoelina, à News York dans le cadre de la 64e Assemblée générale de l'ONU. Rien ne dit cependant que l'ancien président, qui s'exile actuellement en Afrique du Sud, cesse son lobbying au niveau international pour contraindre la mouvance Rajoelina à se conformer aux accords de Maputo pour sortir le pays de la crise où il est engouffré depuis 8 mois déjà.
Champ libre. Au niveau national, les réalités donnent l'impression que Marc Ravalomanana a donné le champ libre au Pr Zafy Albert pour piloter le mouvement anti-HAT. Autrement dit, faute de Marc Ravalomanana et de Didier Ratsiraka sur le territoire national, ce dernier, considéré d'ailleurs comme le Doyen des anciens présidents de la République, dirige actuellement, avec le Pr Ange Andrianarisoa et Fetison Rakoto Andrianirina, les actions des trois mouvances. Si le premier a déclaré qu'il ne participera pas personnellement à la transition de 15 mois prévue par la Charte de Maputo et qu'il rentrera au pays au moment propice, le second a annoncé son retour au « Tanindrazana » après la réhabilitation par l'Etat malagasy de sa résidence à Ambodiatafana.

Sobika.com 26/09/2009

ONU : Second revers pour A. Rajoelina - La démocratie en directe -  

 23 pays ont répondu non, 4 pays ont répondu oui et 6 pays se sont abstenus Bref, Andry Rajoelina doit laisser passer son tour, c'est la démocratie en direct. 
Décidément, le périple de Andry Rajoelina à l'ONU est digne d'un film à suspens ! Il est enviro 23H50, heure de Paris, après l'allocution du président du Vietnam, Andry Rajoelina est invité à prendre la parole par le directeur de l'assemblée, comme cela était convenu sur le planning de l'ONU. C'est à ce moment là, que Joseph Kabila, président du congo prend la parole en tant que membre de la Sadc et demande devant toute l'assemblée à ce que Andry Rajoelina ne puisse tenir de discours eu égards aux évènements passés à Madagascar. Déjà dans la journée, les pays de la Sadc avaient menacé de quitté la salle si la parole était donnée au président de la HAT. Pour délibérer à ce sujet, un vote, a donc était organisé dans l'assemblée pour savoir si Andry Rajoelina pouvait prendre la parole ou non. 23 pays ont répondu non, 4 pays ont répondu oui et 6 pays se sont abstenus Bref, Andry Rajoelina doit laisser passer son tour, c'est la démocratie en direct. Ce qui s'est passé est un fait rare, peut être est ce même la première fois dans l'histoire de l'ONU ? 
La Sadc, communauté des pays d'afrique australe, a montré qu'elle avait belle et bien une réelle influence sur le plan diplomatique. Quant à la délégation diplomatique de Rajoelina, elle a montré toutes ses limites et pourtant il y avait déja des antécédents comme Bruxelles pour la mettre en garde. Peut être va t elle se rendre compte que son discours du " Vahoaka qui nous a mis là " peut marcher à Madagascar, mais pas en dehors des frontières de la grande ile. Ce qui devait être une consécration pour la présidence de la Transition, se termine en queue de poisson pour ne pas dire "fiasco". C'est un affront psychologique et diplomatique qui va être difficile à digérer et on peut légitimement se demander comment Andry Rajoelina va encaisser cela. Soit, il concède qu'il ne peut agir unilatéralement contre l'avis de la communauté internationale et s'aligne sur Maputo 1, soit il se recroqueville sur lui même et tourne le dos à la communauté internationale, ce qui risque d'être le cas. 
Et dans tout cela, on ne sait toujours pas pour quand seront les élections puisqu'on est toujours dans la période de la transition vers la transition !

Encadré: Vote à l'ONU -
Les pays qui ont voté pour le droit à la tribune à l'ONU de Andry Rajoelina sont Madagascar - Danemark, Equateur et la Jamaica 
Les pays qui ont voté contre le droit à la tribune à l'Onu de Andry Rajoelina sont Angola, Argentine, Bolivie, Botswana, Brésil, Canada, Congo, Democratic Republic of Congo, L'Inde, le Kenya, le Malawi, Le Mozambique, Namibia, Nicaragua, Seychelles, South Africa, Suriname, le Swaziland, United Republic of Tanzania, le Venezuela, la Zambia and Zimbabwe.

unmedia.org  26/09/2009 

Rajoelina privé d'intervention Andry Rajoelina restera privé de tribune à l'Assemblée générale de l'ONU. Les intenses discussions en coulisses menées quelques jours avant sous les auspices du président de la 64e session de ces assises et la Communauté de développement d'Afrique australe n'y ont rien changé.

l'Assemblée générale à suspendre les travaux de ces assises, à la demande a-t-il dit de certaines délégations. Interruption qui ne sera finalement que de courte durée, la séance ayant pu reprendre.
 Refermant par la même occasion le chapitre sur la possibilité pour Andre Rajoelina de faire entendre la voix de Madagascar à la tribune de l'ONU.
(Extrait sonore : Ali Treky, président de l'Assemblée générale, Alexis Thambwe Mwamba, chef de la délégation de la République démocratique du Congo et Représentant du Président en exercice de la Communauté de développement d'Afrique australe, Alfredo Lopes Cabral, Ambassadeur de la Guinée-Bissau à l'ONU ; mise en perspective : Martial Assème)

Sobika.com 25/09/2009

Pas de discours pour A. Rajoelina
Le voyage à l’Onu de Andry Rajoelina est un vrai feuilleton avec ses rumeurs, ses acteurs et ses rebondissements ! Le dernier en date est un revers pour la délégation Rajoelina : il a été privé, peu longtemps avant son discours, de droit de parole à la tribune , alors qu’il était bien prévu dans le programme officiel ! Un revirement soudain qui va être difficile à encaisser psychologiquement et diplomatiquement.

n'a cependant pas pu prendre la parole. Auparavant, les pays de la SADC se sont reunis et ont fait part au President de l'Assemblee generale, Ali Triki, de leur opposition a la prise de parole par Madagascar pendant le debat general. Autrement, ils menacaient de faire appel a tous les pays democratiques de quitter la salle.

Par ailleurs, les révélations de la Sénatrice Naika Eliane sur son arrestation ont jeté un peu plus le discrédit sur les agissements de la Hat alors qu'une session sur les droits de l'homme et les libertés se tenait à l'Onu. Enfin, il ne faut pas oublier que Jean Ping et Hailé Menkerios se sont entretenus avec Andry
 Rajoelina au sujet de la crise et que rien n’a filtré sur ces discussions. Mais si Andry Rajoelina a confirmé ses intentions de maintenir la transition dans sa forme actuelle, il est possible qu’ils aient fait pression pour enlever le droit de parole du président de la Hat puisque la communauté internationale demande une transition consensuelle et respectant les accords de Maputo. Enfin, curieusement, hier après midi se tenait à Paris une autre réunion « off » du groupe de contact international ( France, Russie, Chine, Etats-Unis, Angletterre ) « les choses s’accélèrent » selon un participant anonyme et comme par hasard, dans la foulée, Andry Rajoelina se retrouve privé de tribune. Hasard ou coincidence ? Nous n’avons pas la réponse. 
Ce voyage qui aurait pu être une consécration pour la HAT avec ce discours, finit en queue de poisson, un peu à l’image de son voyage au Sénégal et en Lybie. Bien accueilli, mais pas reconnu. Quelle conséquence peut avoir cette décision ? Soit, cela peut faire comprendre qu’une transition unilatérale n’aura jamais l’aval de la communauté internationale et donc un retour à la table des négociations pourrait être envisagé, soit cela va engendrer un retour sur soi encore plus prononcé de la HAT vis-à-vis de la communauté internationale. 
Encadré: Les Nations Unies ont mis les points sur le i. Ils ne reconnaissent pas les ‘’dirigeants actuels’’ autoproclamés. 
Ils reconnaissent la Grande île en tant que pays membre mais non pas ses dirigeants. Comme les 191 pays membres, Madagascar a été invité à l’assemblée générale des NU. 
Le secrétaire général des nations Unies Ban Ki Moon persiste et signe. Pour lui, « la sortie de crise à Madagascar dépend entièrement du respect des accords signés à Maputo. Les NU reconnaitront un gouvernement inclusif et consensuel ».
Prévu se tenir aujourd’hui vers 18 H, le discours de Andry Rajoelina à New York, aurait été annulé. Faute de reconnaissance. Selon des informations, une délégation peut avoir reçue une invitation mais sa participation aux réunions dépend entièrement de l’obtention d’une accréditation. Cette autorisation est délivrée par une commission d’accréditation auprès des NU, et cette accréditation qui a été refusée à Rajoelina

jeune afrique 25/09/2009
Beko à volonté

Prix Découvertes RFI en 2008, Mikea mêle blues et beko, musique traditionnelle malgache. Et part à la conquête du continent avec 14 dates de concert.

Lorsqu’il a reçu le prix RFI, le 13 novembre 2008, à Antananarivo, le chanteur a d’abord pensé aux siens, à sa mère qu’il allait pouvoir aider. Fluide, lumineuse, nimbée de nostalgie, la musique qu’il compose et chante tout en jouant de la guitare (parfois du kabosy, la guitare traditionnelle malgache) porte en elle des accents de beko. Une tradition de sa région qu’ont fait connaître avant lui les groupes Salala et Senge. Complainte vocale a cappella, le beko est d’abord un style de chant sacré interprété notamment lors des funérailles, des rites de possession ou des cérémonies de circoncision. Par la suite, explique Mikea, le beko a désigné également ces mélodies que chantent les gardiens de zébus pour passer le temps. Un chant qui évoque souvent les voleurs de zébus, fléau de la région. « Nos parents n’étaient pas très contents que l’on chante ainsi. Ils disaient que, pendant ce temps, on n’avait pas l’œil sur les zébus, qui en profitaient pour manger le maïs et le riz. »
Dans son second album, Taholy (Contre-Jour/Socadisc), avec lequel il se présente sur les scènes du monde en compagnie de son groupe, Mikea chante des ombres (solitude, pauvreté, cupidité) et des lumières (l’amour, sa mère). Il a baptisé sa musique « beko’n’blues », trouvant des similitudes entre ces genres, notamment la poignante couleur nostalgique commune aux deux.

Les Nouvelles 25/09/2009

TROIS MOUVANCES : Réunion à Mahamasina ! - Manohisoa
Les mouvances Marc Ravalomanana, Albert Zafy et Didier Ratsiraka réuniront leurs partisans au stade de Mahamasina demain (samedi). Puisqu'elles ont respecté le délai de cinq jours avant la tenue de l'événement pour dresser une demande d'autorisation auprès de la préfecture de police, cette dernière leur a finalement accordé l'occupation des lieux, hier. 
Ce sera donc pour les trois mouvances l'occasion de faire une démonstration de force pour prouver qu'elles sont aussi en mesure de rameuter la foule et de la persuader de la nécessité de l'application des accords de Maputo I. D'ailleurs comme le professeur Albert Zafy l'a mentionné, «cette manifestation sera ouverte à tous, sans distinction». Justement, ce n'est pas le peuple malgache en entier qui connaît les clauses de tels accords. Auront-elles une grande affluence pour ce samedi ? Histoire à suivre.   

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Tribune Mada 29/09/2009
Sortie de crise : La société civile persiste - par Valis 
Afin d’éclairer davantage l’opinion sur l’esprit, les tenants et aboutissants des Accords et Charte de Maputo, la société civile multiplie ses explications. L’objectif est de dissiper les malentendus, ou de corriger les désinformations véhiculées ici et là tant au sein des hommes en armes sollicités de toutes parts, qu’au sein de la masse populaire en général. C’est dans cette optique que la société civile a demandé au Groupe international de contact (GIC) de traduire les documents conclus et signés à Maputo dans la langue malgache. Ce qui a été chose faite.
Les consultations et lobbying se poursuivent. Le Groupement des entités de la société civile pour la défense de la démocratie et des valeurs républicaines (GESCI) a diffusé un communiqué signé par des personnalités réputées pour la plupart comme ayant quitté le champ politique pour mettre la main à la pâte du vécu des citoyens. Il en est ainsi de Mesdames Rabary Mathilde et Madeleine Ramaholimihaso ou des Messieurs le général Mohajy Ackram, le général Guy Ratrimoarivony ou l’ancien ministre Aristide Velompanahy.
Le CEGSCI ou cette entité de la société civile, comme son nom l’indique, insiste sur l’honneur et les valeurs qui font autant l’homme que ce qu’il représente. Des accords ont été signés. Des paroles ont été données. Le non respect de la signature de ces accords discrédite celui qui le renie. Pire, le non respect donne une mauvaise image de la nation et des habitants du pays dont il est issu aux yeux de l’étranger, car l’engagement a été pris à Maputo, au Mozambique, et devant la communauté internationale.
Par ailleurs, réagissant par rapport à la torsion subie par les Accords de la part de la mouvance Andry Rajoelina quand elle a décidé de manière unilatérale de mettre en œuvre, à sa façon, les accords, le GESCI apporte des précisions. « L’application des Accords ne peut se faire ni « à la carte » ni sous le bénéfice d’inventaire ». En d’autres termes, le remaniement du gouvernement dirigé par Monja Roindefo ne résoud rien, fut-il présenté comme une ouverture. L’arrivée de personnalités connues pour avoir été dans un camp ou un autre ou encore ayant été proche d’un tel ou d’un tel ne convainc pas ou ne satisfait pas les Accords de Maputo. De même la nomination des vice premier-ministre et du vice président de la transition ne suffit pas.
Le GESCI ne voit dans toutes ces initiatives que de la poudre aux yeux. Il réclame une application stricte du principe de consensus entre la quatre mouvances signataires des Accords.

Tribune Mada 29/09/2009
Prix Musique de l’Océan indien : Mami Bastah, lauréat 2009 - par Arena R 

Express Mada 29/09/2009
À Paris : Andry Rajoelina multilpie les contacts - Iloniaina Alain 
Le président de la Haute autorité de la transition (HAT) prolonge son séjour dans la capitale française pour des rencontres politiques.
Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT), passe une escale studieuse à Paris. Il profite de son séjour dans la capitale française pour rencontrer des gens afin d’affiner sa position. Une opération qui s’apparente à une préparation du terrain, une semaine avant la réunion du Groupe international de contact (GIC), le 6 octobre à Antananarivo, pour examiner le « dossier de la transition malgache ». 
Selon des sources concordantes, Andry Rajoelina aurait une nouvelle fois rencontré l’ancien président Ratsiraka, chef de l’une des quatre mouvances politiques, hier, à Paris. C’est la troisième rencontre entre le président de la HAT et l’ancien président, après l’arrivée du premier dans la capitale française, samedi. 
Les discussions se seraient déroulées en présence de certains médiateurs dans le processus de mise en place de la transition. Et c’est justement la gestion de la transition, pour être beaucoup plus consensuelle et inclusive, qui aurait figuré à l’ordre du jour des réunions. 
Le prolongement du séjour de Andry Rajoelina dans l’Hexagone laisse présager d’autres rendez-vous, y compris du côté des autorités française, même si aucune confirmation officielle ne corrobore ce second type de rencontre.
Voyages prolongés
Andry Rajoelina est arrivé à Paris, samedi, après avoir assisté à l’assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), qui s’est terminée en queue de poisson pour la délégation malgache. Initialement, Andry Rajoelina devait rentrer, hier. Mais le président de la HAT n’est attendu à Antananarivo que mercredi, se donnant près de quatre jours « libres ». 
D’ailleurs une grande partie de la délégation, l’accompagnant à New-York est déjà rentrée, hier matin. C’est, entre autres, le cas de Rodolphe Ramanantsoa et du colonel Calixte Randriamiandrisoa, respectivement ministre de l’Énergie et ministre de l’Environnement et des forêts. 
Le niveau de discrétion a été augmenté par rapport à celui déjà élevé du déplacement de Rajoelina à New-York. La délégation qui reste à Paris est sensiblement réduite. Même la plupart des membres de la sécurité de Rajoelina sont déjà rentrés. Il ne reste plus « que » Ny Hasina Andriamanjato, vice-premier ministre chargé des Affaires étrangères, qui reste aux côtés du président de la HAT, dans cette deuxième mission en terre française.

Encadré: - On rapporte que Andry Rajoelina aurait été reçu hier au palais de l'Elysée par le secrétaire général de la présidence de la République française. Une rencontre à huis clos (comme d'habitude ?) de laquelle rien n'a donc évidemment filtré. On peut avancer que les discussions entre les deux personnalités pourraient avoir porté sur l'application des accords de Maputo. La communauté internationale et les membres de l'équipe conjointe de médiation pour Madagascar attachent une importance capitale à ces accords, estimant que c'est la seule issue raisonnable à la crise actuelle

- Hier, selon la Lettre de l'Océan indien (LOI), il a effectué une réunion de travail avec André Parant, conseiller du président français, Nicolas Sarkozy. 
D'après le journal, il s'agirait même de la seconde entrevue du genre entre les deux hommes, puisque, la veille, ils se seraient déjà rencontrés en présence du secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant. Le principal schéma émergeant de ces diverses discussions serait celui d'une «période transitoire comprenant la tenue d'élections législatives dans les six mois, suivies d'une réforme constitutionnel et d'un scrutin présidentiel».  (Les Nouvelles)

Midi Mada 28/09/2009
Echauffourées à Mahamasina : 8 blessés et 17 personnes arrêtées - Dominique R.

Malgré le rejet de la demande du « mouvement pour l’application des accords de Maputo », par le préfet de police de Tanà, les partisans des 3 mouvances ont rallié Mahamasina, avant- hier, tôt dans la matinée. Même si les forces de l’ordre ont quadrillé la place, les « Zanak’i Dada » se sont postés devant le portail central du stade municipal et dans les alentours.

Vers 10h40, les premiers jets de grenade lacrymogène ont fusé, non loin du commissariat de police de Mahamasina pour disperser la foule. Cette dernière a été « obligée » de se replier, au jardin d’Anosikely.  Soldat éméché. Presque deux heures après (aux environs de midi 30), les jets de grenade ont repris de plus belle. Lancés à partir de 4X4. Bilan des échauffourées, 8 blessés dont 3 asphyxiés et 17 personnes arrêtées. Selon les dires du Premier ministre Monja Roindefo, la blessure par balle de la personne âgée a été occasionnée par le tir d’un soldat éméché. Des enquêtes seront menées, a-t-il signalé. Pour en revenir aux évènements de samedi, avec l’explosion des grenades des personnes se sont évanouies dont une femme d’un certain âge. Un mariage qui se tenait au IVe arrondissement a été également perturbé. Des invités tirés à 4 épingles ont eu les yeux gonflés. Etait-ce dû à la grenade ou à des larmes de tristesse ?  Avertissement. Faut-il rappeler que des meneurs tels que Serge Radert, Lalatiana Ravolomanana, Ambroise Ravonison, député Hery, Lalaina Berthnès et Maurice Beranto étaient présents à Mahamasina. Ils ont voulu mener des négociations auprès des forces de l’ordre pour obtenir l’autorisation d’entrer à Mahamasina, mais leur tentative a échoué. A 10h35, des

éléments de l’Emmo-Reg ont ordonné aux manifestants de se disperser pour laisser place à la circulation des véhicules. Un deuxième avertissement. Et le troisième a été ponctué par des jets de grenade. 

Encadré: - Deux demandes doivent être faites avant de tenir une manifestation, Malgré l’acceptation de la Préfecture de Police, le pds d’Antananarivo, Edgard Razafindravahy (classé pro Rajoelina) a refusé d’autoriser la manifestation des 3 mouvances au stade municipal de Mahamasina et  a décidé que la manifestation devrait se tenir à Antsonjombe.

- Au bout du compte, les militaires ont interpellé 17 personnes parmi lesquelles une «mpiandry» et un journaliste, ces derniers ayant été relâchés après interrogatoire. Durant les cafouillages, huit blessés ont été enregistrés dans les urgences de l'HJRA, parmi lesquels une mère de famille touchée par trois balles réelles, trois personnes victimes de suffocation et quatre autres dans des circonstances diverses. 
Concernant particulièrement la blessée par balles sus mentionnée, elle a été touchée par un militaire circulant à bord d'un véhicule 4x4 dont le numéro d'immatriculation se termine par …FC. Par ailleurs, les militaires à bord de ce véhicule étaient à deux doigts de faire irruption au Motel Anosy mais auraient finalement décidé de rebrousser chemin. A cet instant précis se déroulait une conférence de presse, organisée par les dirigeants du «mouvement pour l'application des accords de Maputo», qui a été de fait interrompue, ceux qui auraient dû prendre la parole ont quitté l'endroit en catastrophe. 
Ra-Elia ( Nouvelles)

Tribune Mada 28/09/2009
COMMUNIQUE DU SYNDICAT DES MAGISTRATS DE MADAGASCAR (SMM)
Le Syndicat des Magistrats de Madagascar (S.M.M.), devant la situation qui prévaut à Madagascar, a le devoir de réitérer de l’ordonnance N° : 2005 - 005 du 22 mars 2006 portant loi organique relative au Statut de la Magistrature, le code de déontologie, ainsi que la résolution de la Conférence des Magistrats qui s’était tenue du 27 au 28 juillet 2009, recommandent aux Magistrats de ne pas s’impliquer dans la politique, de ne pas faire partie d’un parti politique, et de ne jamais recevoire d’ordre des politiciens.
Cependant face aux événements actuels qui pouraientt amener nombre d’observateurs interpeller la justice, le S.M.M. ne peut pas se taire et se trouve dans l’obligation d’apporter les clarifications suivantes :
1) Le S.M.M. n’a pas compétence pour juger ou critiquer les Magistrats dans leur décision judiciaire, que ce soit en temps de paix, ou dans un contexte de crise.
2) Il est toutefois opportun de réaffirmer que la justice et les Magistrats ne doivent en aucun cas être un instrument politique des politiciens, que ces derniers soient au pouvoir, ou dans l’opposition.
EN CONSEQUENCE, le S.M.M.
1) Rappel que tout Magistrat est personnellement et pleinement responsable de ses décisions judiciaires.
2) Attire l’attention de tous les Magistrats sur les obligations permanentes d’impartialité, ainsi que l’indépendance du Magistrat du siège, pour préserver l’ordre public, et toujours œuvrer dans le respect de l’Etat de droit, pour assurer la crédibilité de la justice.

Antananarivo, le 24 septembre 2009 
Pour le S.M.M.

Midi Mada 25/09/2009
HAT : Tentative avortée de destitution de Monja Roindefo
Richard Andriamanjato de l’AKFM Fanavaozana ; Norbert Ratsirahonana de l’AVI ; Manassé Esoavelomandroso du Leader Fanilo ; Voninahitsy Jean Eugène du RPSD Vaovao ; Pierre Tsiranana du PFDM ; Pierre Andrianantenaina de Farimbona ; Roland Ratsiraka du MTS ; Naivo Raholdina de FAFI… Presque tous les chefs de partis et de …particules membres des « Forces du changement » ont honoré avant-hier, l’invitation du locataire de Mahazoarivo.

  Les discussions et échanges autour d’un dîner à la Villa Basse ont commencé à 19 heures pour ne prendre fin qu’à 23h 30. Au menu, la transition que les commensaux ont assaisonnée à toutes les sauces.
Démission. Même la question de la démission de maître des lieux a été abordée. « Je ne pense pas que ce soit la solution », a fait remarquer le PM de la HAT. « Le V de la victoire, c’est Andry Rajoelina et Monja Roindefo . L’un ne va pas sans l’autre », a-t-il expliqué à ses invités. Lesquels ont souhaité, par la voix de Voninahitsy Jean Eugène, voir ce genre de rencontre se multiplier pour devenir périodiques.
Quorum. Parmi les absents au dîner de Mahazoarivo, figure le PSDUM de Lahiniriko Jean. Comme par hasard, c’est lui qui a présidé hier, au palais d’Anosikely, la séance de la HAT dont l’ordre du jour était l’adoption d’un texte visant à destituer Monja Roindefo de son poste de Premier ministre. L’opération qui a tout l’air d’un coup d’Etat de palais au niveau de la HAT, a avorté puisque le quorum n’a pas été atteint. La plupart des invités de la veille à la Villa Basse ne se sont pas rendus au palais de l’ancienne Chambre haute.

Express mada 25/09/2009
Assemblée générale : Pas de Rajoelina à la tribune onusienne - Iloniaina Alain 
Le président de la HAT a été écarté de la liste des orateurs à la tribune de l'ONU, hier. Aucune explication officielle n'a été fournie.

Selon le calendrier publié, hier soir, le nom de Andry Rajoelina ne figure pas encore sur la liste des orateurs prévus, ce jour. Une série d’interventions de vingt chefs d’État et de gouvernement sont attendues à partir de trois heures, heure locale, jusqu’à 21 heures. 
Interrogé sur les événements, Norbert Ratsirahonana, conseiller de Rajoelina et membre de la HAT, qui se trouve à Madagascar, affirme « ne rien savoir ». « Je vais encore me renseigner mais, en tout cas, c’est un peu bizarre », a-t-il seulement avancé, avec prudence, évitant de tirer une quelconque conclusion à l’affaire.

Les Nouvelles 25/09/2009

Andry Rajoelina: Un discours qui sent le déjà… entendu - Mialisoa Randriamampianina 
Devant l'Assemblée des Nations unies à New York, la prise de parole d'Andry Rajoelina à la table ronde sur les changements climatiques le 22 septembre, a été plutôt singulière. 

conférence sur le climat, voudrait faire valoir sa place de «chef d'Etat» parmi les chefs d'Etat. Son staff et lui-même ont bien intérêt à donner une excellente explication à propos de ce discours ! Le discours d'Andry Rajoelina est visible sur le site web officiel de la HAT via le lien : 
http://www.madagascar-presidency.gov.mg/actualite/ index.php?shw=intervention 
La version vidéo du discours est visible sur http://madagate. com 
Le discours de Jean Asselborn est visible sur le site d'informations et d'actualités du gouvernement luxembourgeois sur le lien : 
http://www.gouvernement.lu/salle_presse/discours/autres_membres/2007/09septembre/24asselborn_uno_climat

Encadré: 

- Plagiat à la table ronde: Jean Asselborn, Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangeres et de l’Immigration du Grand Duche de Luxembourg, « L’avenir entre nos mains – Les changements climatiques: un défi à relever pour nos dirigeants ». Discours à l’occasion de la réunion de haut niveau de l’ONU consacrée au changement climatique, 24 Septembre 2007 à New York.

- Andry Rajoelina n'a pas discouru à la tribune onusienne
Vers 21 heures, la télévision nationale a reconfirmé qu'Andry Rajoelina allait intervenir… après un décalage dû à un problème d'organisation, mais plus d'une heure après, il n'en a encore été rien. 
Tous les observateurs auront attendu en vain jusqu'à une heure avancée de la soirée. Est-ce à dire alors que Andry Rajoelina aurait été finalement interdit de micro après son message vidéo qui a été diffusé la veille ? Tout porte à le penser. 
Néanmoins, une telle interdiction, si c'est vraiment le cas, amène aussi à se poser des questions sur les véritables intentions de la communauté internationale. 

"Les 'Grands' parlent d'idée   les 'médiocres' parlent d'évènements   les 'misérables' parlent contre les personnes..."	Clikeo ny 2CV mena	"Hier c'est une  histoire Demain est un mystère Aujourd'hui un cadeau..."

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