MadaVôvô 2009

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Les Titres de MadaVôvô du 24 Septembre 2009 

BigNews: l’Euro se vend dans les banques aujourd’hui à plus de 3000 Ariary

L'Edito: « Pour notre premier éveil chinois ..... »    ( ...  )

1. Niels Marquardt : «Maputo, seule issue à la crise» (express) ( ...  )

2. Un TGV à New-York (tribune) ( ...  )

3. Madagascar : condamnation du "Premier ministre" du président évincé (afp) ( ...  )

4.  Vie quotidienne : Une hausse des prix alarmante (tribune) ( ...  )

5. ECONOMIE : Crise Des importations sélectives (express) ( ...  )

6. Rationnement des devises : Vers le renforcement du marché noir (midi) ( ...  )

7. Groupe de contact : Réunion urgente à Antananarivo (express)  ( ...  )

*. No Comment.... No Comment... 

8. Foyer d’Arago : Ratefinanahary sur la sellette  (express) ( ...  )

9. Nations Unies : Andry Rajoelina « convoqué » (midi)   ( ...  )

10. Résolution de la crise malgache : La France toujours présente (tribune)  ( ...  )

11 L'opposition exhorte l'ONU à ne pas reconnaître le Gvt de transition  (icilome) ( ...  )

12. Ra8 : « On court vers la catastrophe socio-économique et humain » (tribune) ( ...  )

13. Réunion du GIC :Ratsiraka et Ravalomanana exclus (express)   ( ...  )
14. AG de l'ONU : Présence controversée de Rajoelina (express)  
 ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  20 sept 09  >>  ( ...  )

*. Madagascar pillé pour son bois (universnature)   ( ...  )

24/09/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.873.79 Ar 
USD 1.937.59 Ar 
GBP 3.165.92 Ar 
CHF 1.891.44 Ar 
JPY - Ar 
ZAR 260.50. Ar 
HKD 250.00. Ar   

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
27/07 2735 27/08 2748
13/09/08 min:2290 18/09/09 max:2877

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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Big News... l’Euro se vend dans les banques aujourd’hui à plus de 3000 Ariary

 

La barre de 3000 Ariary pour 1 Euros est atteinte.

 

L’Ariary en chute libre depuis une semaine


Ce 18 septembre 2009 
L’Ariary perd de sa valeur ; l’Euro est passé de 2800 à 3000 Ariary en l’espace d’une semaine

 

l’Euro se vend dans les banques aujourd’hui à plus de 3000 Ariary

MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


Accords politiques de  Maputo    Cliquer-ici  ( ... )

*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>

 

...         Les infos sportives du monde en permanence  >>


« Pour notre premier éveil chinois .... »

     Pourquoi Beijing s'appelle aussi Pékin ? Beijing veut dire ''capital du nord'' en chinois et Pékin est la francisation. D'autres pays nomme Beijing avec leur propre prononciation (Pechino en italien, Pequim en portugais,Peking en néerlandais, ...)
     Le nom de Pékin nous vient des missionnaires jésuites français du XVIème 

siècle qui n’ont pas jugé bon de corriger la chose après les changements de prononciations des sinogrammes opérés pendant la dynastie Qing. Et les autres européens dans tout ça ? Ils ont juste bêtement copié sur nous. 

    Un circuit touristique de 3 semaines à la découverte de l'Empire du Milieu : Paris... Shanghaï, Hangzhou, Pékin (Beijing), Pingyao, Xi'An, Chengdu, Chongqing ,Yichang, Wuhan, Shanghaï... Paris

       une anecdote parmi tant d'autres " Nous finissons par trouver une sorte de chauffeur, ou plutôt de chauffard, qui a accepté de nous conduire à l’hôtel. Il ne s’est pas arrêté une fois dans sa course, sa vitesse moyenne en ville était de 80 à l’heure, avec une pointe à 100, peut être plus. Je croyais qu’il était daltonien mais en fait il passait à tous les feux, qu’ils soient vert ou rouge." 

    Pékin est une ville plutôt sympathique. Malgré son ciel lourd et pollué, la ville possède bien les caractéristiques qui font d’elle une capitale et qui la différencient alors de Shanghai. Et encore, en parlant de pollution, elle n’est pas si exécrable qu’on le prétend, disons que l’air est aussi irrespirable qu’à Paris.

         La ville est géante, nous n’avons pas eu le temps de tout voir en 4 jours. Seulement les best sellers : cité interdite, colline de charbon, place Tiananmen, grande muraille, hutongs… et j’en passe. 

        Contrairement à Shanghai, à la pointe du progrès, on ressent bien l’histoire de la Chine en se promenant dans Pékin. C’est assez agréable.

         On rencontre aussi beaucoup plus de touristes, c’est assez chiant mais bon, ils doivent se dire pareil pour nous. Je crois que les pires touristes sont les Français. Un groupe de Français s’amusait à gâcher les photos des gens sur la grande muraille, c’est vraiment intelligent d’aller à 8 000 kilomètres pour faire ça, stupid frogs. 

        Pour l’instant nous n’avons pu uploader aucune photo, à cause du filtre internet chinois peut-être ... Lire la suite Cliquez-ici

Gaëlle, Damien, Hong Chao, Mickaël de l'IDF

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Gaëlle, Damien, Hong Chao, Mickaël  ont répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Express Mada 24/09/2009             Accords politiques de  Maputo    Cliquer-ici  ( ... )
Niels Marquardt : «Maputo, seule issue à la crise»   - Iloniaina Alain 
La position des États-Unis ne change pas. Selon l’ambassadeur Niels Marquardt, seule l’application des accords de Maputo constitue la solution réaliste à la crise.
Maputo et rien d’autres. Le représentant américain fait des déclarations allant dans ce sens, mettant l’accent sur le processus inclusif et consensuel pour diriger la transition, initié dans la capitale mozambicaine. 
«Nous ne voulons pas d'autres issues permanentes à la crise que le processus de Maputo», a mis en garde l'ambassadeur des États-Unis Niels Marquardt, hier à Ampasanimalo. C’était en marge du lancement du programme de sécurité alimentaire Salohi, au bureau du Catholic Relief Service. 
Le diplomate américain a assuré l’implication de son gouvernement dans la résolution de la crise politique à Madagascar. «Notre appui envers le processus dit de Maputo reste très fort et nous restons en contact avec la médiation. Nous assisterons à la réunion d'Antananarivo le 6 octobre», a-t-il indiqué, faisant référence à la réunion du Groupe international de contact (GIC) dans la capitale. 
Après une période de discrétion, Niels Marquardt fait sa rentrée. Il intervient deux semaines avant la tenue de cette réunion. Une rentrée qui s’apparente à une volonté de faire réfléchir les protagonistes sur la marge de manœuvre des uns et des autres avant le rendez-vous. 
Au cours de son intervention, Niels Marquardt a donné le cadrage des discussions de la communauté internationale sur la gestion du dossier malgache. C’est au cours de ces rencontres que les partenaires de Madagascar se penchent sur la situation politique de la Grande île et décident de la position à tenir lorsque des discordes persistent autour du processus de gestion de la Transition.
Gouvernement non consensuel
Les quatre mouvances politiques avaient signé un accord politique pour sortir le pays de la crise au mois d’août, au cours d’un sommet dans la capitale mozambicaine. Si tout le monde a convenu du cadre du processus, les discussions ont achoppé sur les modalités de mise en œuvre de l’accord. Aussi le régime transitoire actuel a-t-il décidé de former un gouvernement qu’il considère comme d’«union nationale», mais rejeté par les mouvances des trois anciens présidents. 
La position des Américains n’est pas isolée au moment où des bruits circulent sur la recherche d’alternative pour débloquer la situation. Hailé Menkerios, secrétaire général adjoint des Nations unies, a également rappelé à Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition, que le gouvernement qu’il a formé n’est pas encore de consensus, au cours de leur entrevue à New-York, lundi. Il a insisté auprès de son interlocuteur de la nécessité de respecter le processus de Maputo. 
Interrogé sur ces déclarations, Norbert Ratsirahonana, conseiller spécial de Rajoelina et membre de la HAT, a précisé que le régime de transition «n’est pas contre le processus de Maputo». Il rejette en même temps la responsabilité du blocage à la mouvance Ravalomanana. «C’est elle qui bloque la situation en remettant en cause la présidence de Rajoelina. Or, nous avons déjà fait beaucoup d’efforts», a-t-il observé, en citant le «gouvernement d’union nationale». 
En revanche, la coalition des trois mouvances se félicite des déclarations de la communauté internationale. «Tout cela est logique. Et nous n’allons pas dévier de cette voie», a promis Régis Manoro du camp d’Albert Zafy. 
Encadré : Promesse d’assistance humanitaire
- Les Etats-Unis interviendront le 6 octobre : «l'application des accords de Maputo ainsi que le respect de la charte de transition est l'unique solution de sortie de crise».
La position des Etats-Unis est claire, ce pays ne se contentera plus d'un simple communiqué pour rappeler aux parties prenantes des négociations la nécessité de trouver des solutions consensuelles. Pour le 6 octobre, les Etats-Unis interviendront lors des prochaines réunions organisées par l'Union africaine et en présence du groupe international de contact (GIC).

 Niels Marquardt a insisté sur la volonté de l’administration américaine de poursuivre le programme d’aides humanitaires au peuple malgache, hier à Ampasanimalo. «Il est très important que les gens comprennent que les États-Unis, notamment l’USAID, sont à Madagascar. Les programmes surtout dans le domaine de la santé et la nutrition, en particulier la protection des enfants, des femmes et des gens vulnérables, restent intacts», a-t-il affirmé. «Dans le domaine de la santé, nous comptons les continuer et nous apporterons davantage d’assistance au peuple malgache», a-t-il ajouté. 
L’ambassadeur des États-Unis a également annoncé le retour prochain des volontaires américains. «Ils sont partis durant la crise pour des raisons purement sécuritaires. Nous pensons relancer le programme suspendu une fois que les troubles seront définitivement passés. Cela n’a rien à voir avec la situation politique proprement dite», a-t-il expliqué.

- La France dénonce: Eliane Naika, sénatrice du parti Tiako i Madagasikara, ressortissante franco-malgache a été interpellé le 12 septembre par les éléments de la Fis
les autorités françaises ont dénoncé «la brutalité inacceptable de son arrestation ainsi que les motifs contestables de sa détention». L'ambassadeur de France à Madagascar lui a également rendu visite en prison le 18 septembre.


Tribune Mada 23/09/2009 
Un TGV à New-York - par Ndimby A. 
Andry Rajoelina est invité par les Nations unies à un Sommet international sur le changement climatique, programmé pour le 22 septembre à New York. On peut imaginer la joie indicible qui doit animer ce Monsieur qui aime qu’on l’appelle Président, et pour qui cette invitation à se faire nommer comme tel au siège de l’ONU est la consécration ultime. D’ailleurs, son porte-parole Annick Rajaona ne s’est pas privée d’enclencher la machine à propagande et dire au micro de Reuters que la reconnaissance internationale était en marche. Mais bon, on a eu l’habitude d’entendre cela après les voyages de Monsieur Rajoelina au Sénégal, en Lybie, à Bruxelles ou même à Maputo. Et comme soeur Anne, on n’a encore rien vu venir.
Anticipant la récupération que la Haute autorité de transition (HAT) allait faire de ce voyage, les Nations unies (que le Général de Gaulle avait bien raison d’appeler « le Machin ») ont pris soin de souligner que cette invitation ne devait en rien être interprétée comme une reconnaissance internationale du pouvoir de Transition. Ce communiqué est quand même un tantinet hypocrite : comment peut-on inviter à un Sommet de Chefs d’Etat quelqu’un dont on dit ne pas reconnaître le pouvoir ? Dans ce cas, pourquoi ne pas avoir invité Satrobory ou Manandafy ? Toujours est-il que la présence de Monsieur Rajoelina à New-York est une belle victoire de la diplomatie française, discrète et efficace quand il s’agit d’utiliser toutes les possibilités pour imposer son poulain à la face du monde.
Quand on sait que c’est le comportement de la mouvance Rajoelina qui a fait voler en éclats les Accords de Maputo obtenus au forceps sous l’égide de l’ONU, de la SADC, de l’Union africaine et de la Francophonie, on se pose des questions sur la cohérence du comportement onusien, qui a un pied en dehors tout en gardant un pied au-dedans de la cour de la HAT. Un diplomate que nous avons interrogé, sans doute le champion du monde toute catégorie de la langue de bois, nous a affirmé que « Madagascar et sa biodiversité unique ne pouvaient être laissés en dehors de cette réunion primordiale pour l’humanité ». Ouf, les lémuriens pendus aux branches d’arbres sont contents. On verra plus tard pour les travailleurs pendus aux marchés de l’AGOA.
Le seul espoir est que là-bas, isolé de sa base et de son entourage malfaisant, et entouré de personnalités internationales qui pourront lui apprendre le B.A.Ba du sens de l’Etat, Andry Rajoelina puisse enfin ouvrir les yeux. Car sincèrement, ce n’est sans doute pas le Président de la HAT qui est le plus à même de donner un avis pertinent sur le changement climatique, quand on sait que c’est depuis qu’il est au pouvoir que les déforestations massives ont lieu dans les réserves naturelles.
Mais peut-être que cette invitation est un prétexte pour organiser discrètement des réunions de la dernière chance pour une solution politique à la crise malgache, avant qu’il ne soit trop tard pour appliquer les Accords de Maputo. Car s’il fallait que ce soit juste pour son ego qu’il aille parader dans les salons feutrés de l’immeuble de verre de New-York et aux frais du contribuable, ce serait sans doute cher payé pour le contribuable pour que l’ancien DJ se fasse appeler Président par les vazaha.

Encadré: "L'invitation ne signifie pas reconnaissance", insiste le journal Les Nouvelles, citant des responsables onusiens. Autre signe de l'intransigeance internationale, Andry Rajoelina "n'a pas reçu de carton d'invitation au banquet des chefs d'Etat africains de la Maison-Blanche" organisé par le président américain Barack Obama, renchérit Midi Madagasikara. "Le seul gouvernement, qui devrait être reconnu comme autorité légitime de Madagascar et la représenter en particulier au sein des Nations Unies, est celui qui sera prochainement issu du complet aboutissement du processus consensuel et inclusif de Maputo", a dit la lettre adressée aux Nations Unies lundi, demandant de ne pas reconnaître le gouvernement de transition au pouvoir, dirigé par l'ancien maire d'Antananarivo Andry Rajoelina, signée par Fetison Rakoto Andrianirina, chef des partisans de Ravalomanana. (Xinhuanet)


Afp 23/09/2009
Madagascar : condamnation du "Premier ministre" du président évincé
ANTANANARIVO — M. Manandafy Rakotonirina, désigné comme Premier ministre par le président malgache Marc Ravalomanana un mois après son éviction en mars dernier, a été condamné à deux ans de prison avec sursis, a-t-on appris auprès de ses proches.

M. Rakotonirina avait été inculpé fin avril pour usurpation de fonction, instigation et organisation de troubles publics ayant entraîné la destruction de biens d'autrui et organisation de réunion publique.
Il avait d?abord été placé en résidence surveillée puis, mis en liberté provisoire le 24 août, il était parti à Maputo (Mozambique) diriger la délégation Ravalomanana à la seconde réunion de négociations visant à mettre en place la Transition politique.
Rakotonirina était jugé avec sept autres sympathisants de Ravalomanana arrêtés avec lui le 29 avril.
Ihanta Randriamandranto, chef de file des "femmes légalistes" a été condamnée à six mois de prison avec sursis, les autres à douze mois avec sursis.
Selon Fetison Andrianirina, représentant de la mouvance Ravalomanana qui a annoncé cette condamnation, celles ci vont à l'encontre des résolutions prises le 9 août à Maputo sur les prisonniers politiques. "Ou bien ils n'ont rien compris à ce qu'ils ont signé, ou bien ils ne le respectent pas", a-t-il dit.

Manandafy Rakotonirina au milieu de ses partisans à Antananarivo le 16 avril 2009

Par ailleurs, la sénatrice Eliane Naika, interpellée le 12 septembre à la suite de violences survenues la veille à Antananarivo a été mise en liberté provisoire, a-t-on appris auprès de ses proches.
Madagascar traverse actuellement une crise politique dans laquelle quatre mouvances représentant Andry Rajoelina, l?actuel homme fort du pays, et trois anciens présidents de la République, n?arrivent à se mettre d?accord sur un régime de transition devant conduire à de nouvelles élections.

Encadré: les colonels Harijaona Jacques dit « Zakabe » et Théophile Ralaimanandraibe ont écopé de 12 mois avec sursis chacun. Les quatre civils qui ont été arrêtés le même jour que Manandafy Rakotonirina au Carlton écopent, eux, de la même peine que ces derniers. Les colonels « Zakabe » et Théophile ainsi que ces quatre civils qui ont assuré au moment de leur arrestation la garde de Manandafy Rakotonirina, sont inculpés de détention illégale d'armes 


Tribune Mada 22/09/2009
Vie quotidienne : Une hausse des prix alarmante - Recueilli par Valis 
La tige de cigarette produite localement vaut aujourd’hui selon les marques Ar. 100 contre Ar. 70 auparavant ou Ar. 150 contre Ar. 75 la semaine dernière. Le paquet se vend à Ar. 2000 et du moment que le soleil se couche, le même paquet vaut Ar. 3000 si on en trouve. En tout cas, les cigarettes sont en train de disparaître des étalages des épiceries et de descendre sur les trépieds des marchands ambulants. Comme du temps de la Révolution socialiste.
Interrogés à propos de cette « pénurie », des épiciers révèlent que leur grossiste rencontre des problèmes d’approvisionnement. Le circuit classique serait perturbé sinon court-circuité par un petit nombre de grossistes qui aurait misé sur la hausse des taxes qui est intervenue depuis ce samedi 19 septembre. Cette hausse était déjà prévisible depuis près d’un mois et ces quelques grossistes auraient été avertis par quelqu’un du milieu ou auraient senti l’opportunité d’affaire qui se présente pour faire ses placements. D’autant que la hausse des taxes et des prix s’applique sur tous les stocks existants de cigarettes.
Même si les explications ne sont pas pleinement convaincantes, il faut dire que les prix des cigarettes ont augmenté car les taxes ont nettement augmenté. Par ailleurs, des techniciens ajoutent que le coût de production de la cigarette a aussi augmenté en raison de la faiblesse de la quantité de composants importés. On ne sait pas exactement si c’est la rareté des devises qui est à l’origine de cette faible quantité de composants importés ou non. Toujours est-il que les devises allouées aux clients dans les bureaux de change sont aujourd’hui limitées.
Des bureaux de change ont plafonné leur cession à l’équivalent de 7500 euros. « C’est incontournable, expliquent-ils en raison de la crise qui perdure. Il n’y pas beaucoup de touristes comme auparavant. De plus les exportations ont été réduites cette année et les gros investisseurs miniers ont limité eux aussi leurs activités. Aussi, les devises étrangères se raréfient-elles », concluent-ils.
Si les réserves en devises représentent encore l’équivalent de trois mois d’importation, l’attention des opérateurs a déjà été attirée par le Ministère des Finances afin d’éviter les importations inutiles. Ces opérateurs sont d’ailleurs conscients qu’entre la baisse du pouvoir d’achat, la faiblesse de l’Ariary et un climat général peu souriant, ils ne peuvent plus espérer un rush de la clientèle sur de luxueux produits importés.


Express Mada 22/09/2009
ECONOMIE : Crise Des importations sélectives - Lantoniaina Razafindramiadana
Des mesures de prudence sont prises au ministère des Finances pour prévenir les impacts de la crise. Les importations sont gérées de manière à ne pas gaspiller les réserves en devises.
Économie de devises. Tel est actuellement le mot d'ordre du gouvernement pour résoudre le problème de la forte dépréciation de l'ariary, face à l'euro et au dollar. Les opérateurs ont alors été sollicités pour réduire leurs importations qui se limiteront désormais au strict nécessaire. C'est encore loin du «rationnement», mais la démarche s'inscrit déjà dans ce sens.
Toutes les marchandises qui ne sont pas «indispensables» à la consommation ou déjà produites localement devront attendre. L'objectif consiste à réduire la demande par rapport à l'offre sur le Marché interbancaire de devises (MID). Pour l'instant, ce n'est qu'une sollicitation de la part des autorités, mais la plupart des opérateurs économiques y adhèrent, étant donné le contexte. 
«Face à l'appréciation des devises de référence, il est indispensable que les importations soient réduites pour stabiliser la monnaie locale. Dans le court terme, cette disposition prise par le gouvernement est juste», explique sous l'anonymat un opérateur économique membre d'un groupement économique. «En tous cas, même si nous importons, ces produits vont coûter cher et le pouvoir d'achat de la majorité des consommateurs ne leur permettra pas d’y accéder», poursuit-il. 
Pas de liste officielle
Au niveau des groupements professionnels, la vision est partagée et rappelée régulièrement à chaque membre. Cependant, aucune liste exhaustive des produits concernés n'a été dressée officiellement. Les études de marché ainsi que l'évaluation des stocks constituent les paramètres de référence.
Pour les industries, par ailleurs, les importations se poursuivent afin de maintenir les activités et d'éviter les pertes d'emplois. «Nous ne pouvons pas limiter les importations d'intrants, car dans ce cas les activités des entreprises vont être réduites et des employés vont se retrouver au chômage», explique Tsiory Heritina, responsable d'une micro entreprise fabricante de biscuit artisanal. 
Cette diminution des importations a été constatée auprès de la Banque centrale. «Les importations tendent à se limiter à des produits prioritaires dont le riz, et les produits pétroliers», explique un agent de la banque. «De plus, une baisse de volume a été constatée», ajoute-t-il sans pour autant avancer des détails. Les données fournies par l'Office malgache des hydrocarbures montrent par exemple que les livraisons en produits pétroliers ont diminué de 10% pour le gazole et de 2% pour l'essence, par rapport à 2008. 
La Banque centrale a procédé la semaine dernière à l'injection de devises sur le marché, dans le but de stabiliser le cours de la monnaie locale, en équilibrant plus ou moins l'offre et la demande. 
Encadré : 835 millions de dollars de réserves
Avant son départ, Benja Razafimahaleo, ancien ministre des Finances du budget de la Transition, a sorti quelques chiffres-clés sur la situation des finances du pays. La réserve en devises à la fin du mois d'août, par exemple, était de 835 millions de dollars et la prévision à la fin de l'année est de 696,9 millions de dollars. Concernant la dépréciation de l'ariary, l'objectif pour la fin 2009 est de 2 616 ariary pour un euro et de 1 971 ariary pour le dollar. Mais actuellement, ces chiffres sont déjà dépassés. La précision des chiffres et surtout des prévisions est donc à prendre avec prudence.
En tout cas, l'idée d'une priorisation des importations a été évoquée par le nouveau ministre des Finances et du budget, Hery Rajaonarimampianina, dès sa toute première rencontre avec le secteur privé, l'après-midi même de sa prise de fonction.


Midi Mada 22/09/2009
Rationnement des devises : Vers le renforcement du marché noir - Recueillis par Didier Rambelo et R.Edmond 
La pénurie en devises se fait déjà sentir dans certains bureaux de change 
Pas plus de 7000 euros pour un voyageur. La mesure n'arrange pas tout le monde, surtout les missionnaires et ceux qui voyagent pour affaires. Et pourtant, le rationnement des devises est actuellement devenu la règle chez certaines banques et bureaux de changes. Un rationnement dû à la pénurie en devises chez les cambistes. Une mesure qui risque, par ailleurs, de renforcer le marché noir.
Dégringolade 
Faute de devises suffisantes dans les banques et les bureaux de changes, les voyageurs se tourneront forcément vers les cambistes à la sauvette dans les rues de la capitale. Du coup, les cours risquent encore de connaître une montée vertigineuse. En tout cas, ce rationnement risque encore davantage de faire du mal à l'ariary qui continue sa dégringolade aussi bien au niveau des changes manuels que sur le Mid (Marché interbancaire des Devises). Au change manuel, la barre des 1/3 000 pour la parité euro/ariary a été déjà franchie la semaine passée, sur le marché des devises, la monnaie nationale se montre impuissante et n’arrive pas à redresser la tête. Du coup, les cours restent en dessous de la barre des 1/2800. 
En effet, à la clôture du Mid hier, l’euro se négociait à Ar 2 836,40. Certes, une petite amélioration a pu être observée entre la séance de vendredi dernier (1 euro = 2858,06) et celle de lundi mais le niveau de l’ariary reste toujours très bas. 
Il faut noter que, par rapport au dollar, l’ariary semble plus ou moins stable. En effet, les cours varient dans une fourchette assez serrée depuis la semaine passée. Mais quoi qu’il en soit, le comportement de la monnaie malgache ces dernières semaines ne rassure guère le milieu économique.
Filaharam-bary 
Un milieu économique qui craint en tout cas le pire et qui voit en cette mesure de rationnement des devises un retour progressif vers les durs moments de la période socialiste où tout était rationné. Les observateurs pensent notamment au riz dont le système de distribution est complètement déréglé à l'heure. Et la chute de l'ariary, ainsi que la pénurie en devises qui commencent à se faire sentir risquent encore d'aggraver la situation. Car cela provoquera non seulement la hausse des prix, mais aura des impacts négatifs sur la capacité des opérateurs d'importer du riz. Si des mesures ne sont pas prises, la transition risque de faire reculer les consommateurs vers le « Filaharam-bary » (Faire la queue pour avoir sa ration de riz). Un retour en arrière.


Express Mada 21/09/2009 
Groupe de contact : Réunion urgente à Antananarivo - Iloniaina Alain 
Vu l’impasse où s’est engagée la crise à Madagascar, le Groupe de contact international relance les négociations. Une réunion à haut niveau dirigée par Jean Ping, président de l’Union africaine, se tiendra le 6 octobre.

La communauté internationale enclenche la vitesse supérieure. L’Union africaine, de concert avec le Groupe international de contact (GIC), organise une rencontre de haut niveau pour discuter du dossier de la Grande île après l’échec du Sommet de Maputo II. 
«L’Union africaine organisera la troisième réunion du GIC sur Madagascar à Antananarivo, le 6 octobre», annonce un communiqué de l’organisation panafricaine daté du 18 septembre. 
La réunion s'apparente à une réponse claire face à l’«impasse» du processus de transition. Le communiqué rappelle la position de l’Union africaine contre les «mesures unilatérales prises par les autorités de fait au lendemain de l’échec du Sommet de «Maputo II», en faisant référence au «gouvernement d’ouverture» du Premier ministre Monja Roindefo. Une initiative dénoncée par les mouvances des anciens présidents Zafy, Ratsiraka et Ravalomanana.

  L’organisme panafricain rappelle également l’expiration du délai de six mois pour le retour à l’ordre constitutionnel fixé au 16 septembre, pour cadrer ses actions. Il explique la nécessité de la réunion afin d’«évaluer la situation et prendre les mesures prévues par les textes».

Jean Ping, Secrétaire executif de l'Union Africaine

Sanctions ciblées 
L’Union africaine prévient qu'il est indispensable d'obtenir des résultats à l’issue de la rencontre. «Le Conseil de paix et de sécurité a exprimé sa détermination à imposer toutes les mesures (…) y compris des sanctions ciblées à l’encontre des auteurs du changement anticonstitutionnel et de tous ceux qui contribuent au maintien de l’illégalité, si l’ordre constitutionnel n’est pas rétabli», précise le communiqué. 
Le choix du rendez-vous à Antananarivo constitue un autre signal fort de la volonté du GIC et de l’Union africaine de s’impliquer dans la gestion du dossier. Le rendez-vous est organisé au cœur même du pays touché par la crise politique pour témoigner de l’engagement de la communauté internationale à prendre en main la situation. 
Interrogé sur le sujet, Norbert Lala Ratsirahonana, conseiller spécial du président de la Haute autorité de la transition et membre de la HAT, préfère ne pas discuter de la question. «Pour l’instant, ce n’est pas encore à l’ordre du jour», a-t-il indiqué en marge du départ de Andry Rajoelina pour New-York samedi.
À l’instar d’Emmanuel Rakotovahiny, chef de la délégation de la mouvance Zafy, les mouvements des trois anciens présidents ne cachent pas leur satisfaction approuvant l’initiative de l’Union africaine. «En principe, l’ultimatum du 20 septembre que nous avons fixé n’a plus sa raison d’être après la décision de l’Union africaine», a-t-il même indiqué en lâchant du lest afin de montrer leur bonne foi. «D’ailleurs, la retenue est préconisée dans le communiqué. Il faut la respecter pour ne pas enve-nimer la situation», a-t-il suggéré. 
Encadré : Très haut niveau 
La composition des participants au Sommet du 6 octobre confirme la volonté de la communauté internationale d’aboutir à la résolution de la crise. 
Des ministres des grandes puissances partenaires de Madagascar et membres du conseil permanent du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies, sont attendus. 
Pour sa part, l’Union africaine sera représentée par Jean Ping et Ramtan Lamamra, respectivement président de commission et président du Conseil de paix et sécurité. Les facilitateurs des négociations devront également être de la partie.


Les Nouvelles 19/09/2009  
TRANSITION : Roindefo Monja sur une poudrière ? - Miadana Andriamaro
Roindefo Monja lui-même s’est prévalu d’être le premier ministre de consensus, suite aux manifestations de soutien en sa faveur lors des consultations initiées par Andry Rajoelina, en vue de l’échéance du 4 septembre, date d’expiration du délai demandé par la mouvance Rajoelina pour annoncer sa position face aux négociations de Maputo. 
Mais hier, des rumeurs persistantes ont avancé que Roindefo Monja serait le principal «blocage» dans la mise en œuvre des accords de Maputo. Les chefs militaires réunis hier au Cemes de Betongolo ont ainsi lancé un «ultimatum» de 72 heures pour que Roindefo Monja se démette de ses fonctions et cède la place à une autre personnalité qui serait véritablement de consensus entre les différentes mouvances. Une exigence à laquelle le président de la HAT, Andry Rajoelina, aurait également été «sommé» de se soumettre.
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2009 2009

Express Mada 24/09/09
Foyer d’Arago : Ratefinanahary sur la sellette - Fano Rakotondrazaka 
La police française a dû intervenir hier pour rétablir l'ordre dans le foyer universitaire malgache Arago. Un groupe de personnes s'est rendu sur le lieu pour revendiquer le départ d'Émile Ratefinanahary de son poste de directeur de l'établissement. La situation était tendue durant environ quatre heures. 
Dirigeant du mouvement des pro-Ravalomanana à l'étranger, Émile Ratefinanahary a mis une teinte politique à la manifestation menée à son encontre. 
Félicitations à la police

Il a cité les noms de Rinah Rakotomanga récemment nommée à un poste au sein de l'ambassade de Madagascar à Paris, et de Fanja Lalaina, un des membres de la délégation de la mouvance Zafy aux négociations de Maputo, comme les instigateurs de la manifestation. «Les putschistes sont arrivés à Paris pour réaliser leur tentative de coup d'État. Ils ne veulent pas voir le foyer Arago dirigé par les légalistes», a-t-il réagi. 
Emile Ratefinanahary a, par la suite, profité de l’occasion pour mettre l’accent sur l’importance du retour à la légalité comme la mouvance Ravalomananale revendique. Il a félicité la police française de sa prise de responsabilité «qui n'a pas permis aux perturbateurs de concrétiser leur intention». Après le coup de théâtre, quelques policiers assurent, jour et nuit, la sécurité au foyer universitaire Arago. 
Rinah Rakotomanga n'a pas pu être jointe au téléphone hier.


Midi Mada 23/09/2009
Nations Unies : Andry Rajoelina « convoqué » - R. O
Sentant l'arbre craquer sous leurs pieds, les faucons de la HAT adoptent une position radicale en déclarant que « la mouvance Rajoelina ne reviendra pas à la table des négociations si c'est sous la pression de la communauté internationale ». 

Or, Andry Rajoelina s'est entretenu hier à New-York avec Jean Ping, président de la Commission de l'Union Africaine. En fait, c'est Haïlé Menkerios qui devait rencontrer au départ le président de la HAT, mais on a sans doute jugé utile de ramener d'abord la médiation au niveau de l'Union Africaine. Reste à savoir si les choses vont ensuite remonter au niveau de Haïlé Menkerios qui était l'émissaire du SG des Nations Unies lors des négociations entre Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana à l'hôtel Le Hintsy à Ambohimanambola. Il était même présent à l'Episcopat Antanimena le 17 mars 2009.
Maputo. En tout cas, cette rencontre entre Andry Rajoelina et Jean Ping semble donner raison à ceux qui font remarquer que, sous couvert d'une invitation à la 64e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, le président de la HAT était en fait convoqué à New-York pour s'expliquer sur l'application de la Charte de Maputo. Et ce, loin des pressions et chantages de certains membres de son entourage et/ou de sa mouvance qui n'ont pas intérêt – au propre comme au figuré – à ce que les négociations reprennent entre les quatre mouvances. De toute façon, si Andry Rajoelina lui-même pense pouvoir se passer de la communauté internationale réunie pour l'occasion à l'Immeuble de verre de Manhattan, il aurait sans doute fait l'économie – au propre comme au figuré également – de ce voyage. Ne serait-ce que pour ne pas donner l'impression de se rendre à Canossa, même s'il n'a de cesse de dire qu'il est prêt à aller partout où il est question de l'intérêt de la Nation et du « vahoaka ».


Tribune Mada 23/09/209
Résolution de la crise malgache : La France toujours présente - Recueilli par Bill 
Depuis le 20 septembre, fin de l’ultimatum lancé par le représentant de la coalition des trois mouvances (Zafy Albert, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana) à l’endroit de la mouvance Andry Rajoelina, l’observateur de la vie politique malgache est dans l’expectative. Les mouvements de contestation du pouvoir en place sont suspendus à on ne sait pas vraiment quoi alors que le président de la Haute Autorité de transition (HAT), Andry Rajoelina, observe depuis quelques temps, un mutisme inquiétant. Andry Rajoelina a même fui les journalistes quand il a pris l’avion en partance pour New-York, via Paris.
A New-York, les membres de la délégation de la HAT se démènent pour décrocher la reconnaissance internationale alors que le Groupe international de contact (GIC) brandit la menace des sanctions qui vont tomber à partir du 6 octobre 2009, après le point de la situation prévu s’effectuer à Antananarivo. Le secrétaire exécutif de l’Union africaine, Jean Ping, est en effet attendu dans la capitale lors de cette rencontre. Le président de la Commission sécurité et paix (CSP) sera lui aussi présent lors de cette rencontre à laquelle le GIC conviera toutes les mouvances politiques.
Ablassé Ouedraogo, représentant de l’UA au sein du GIC sera dans nos murs, à partir du 2 octobre ; les autres membres du GIC le rejoindront sans doute peu après. En tout cas, on sait par diverses sources proches du dossier malgache que deux de ces membres du GIC étaient à Paris pour des consultations auprès de l’Elysée. Joachim Chissano, médiateur désigné par la SADC, première organisation concernée par la crise malgache, et Tiébilé Dramé, émissaire spécial des Nations unies, avaient rencontré et discuté aussi bien avec le Directeur de cabinet du président Sarkozy, Claude Guéant, qu’avec le secrétaire d’Etat à la Coopération, Alain Joyandet. La France est soupçonnée d’avoir imposé l’intégration de la mouvance Didier Ratsiraka dans le processus de résolution de la crise par les partisans de la HAT et l’aile radicale de cette autorité de fait dans le pays. Cette intégration est fortement dénoncée depuis l’échec de Maputo ou pour justifier son échec.


icilome.com 22/09/2009
Les rivaux politiques malgaches exhortent l'ONU à ne pas reconnaître le gouvernement de transition  - 

La mouvance politique malgache dirigée par le président déchu Marc Ravalomanana a envoyé une lettre aux Nations Unies lundi, demandant de ne pas reconnaître le gouvernement de transition au pouvoir, dirigé par l'ancien maire d'Antananarivo Andry Rajoelina. - [ 9/21/2009 ]
Rajoelina, 35 ans, est actuellement à New York pour assister à une conférence internationale sur le changement climatique.
"Le seul gouvernement, qui devrait être reconnu comme autorité légitime de Madagascar et la représenter en particulier au sein des Nations Unies, est celui qui sera prochainement issu du complet aboutissement du processus consensuel et inclusif de Maputo", a dit la lettre, signée par Fetison Rakoto Andrianirina, chef des partisans de Ravalomanana.
Les parties prenantes malgaches, dont Rajoelina, et les anciens présidents Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, se sont convenus début d'août dernier à Maputo, Mozambique, à partager le pouvoir d'une transition de 15 mois.
Cependant, les partis politiques dirigés par Rajoelina ont unilatéralement procédé à un remaniement du gouvernement que Rajoelina a établi mars dernier, suite à la rupture des dialogues sur le partage du pouvoir au début de ce mois.
Rajoelina et ses alliés politiques ont refusé de renoncer ni à la présidence de transition ni à la primature, selon la charte de transition et des accords connexes conclus entre les politiciens malgaches le 9 août.
Dans sa lettre à l'ONU, Andrianirina a affirmé que les deux gouvernements mis en place par la Haute Autorité de Transition suite au changement anticonstitutionnel de pouvoir, le 17 mars 2009, a maintenu Madagascar et les peuples malgaches sous le joug de la dictature.
"Madagascar s'est actuellement engagée dans un processus consensuel et inclusif pour résoudre la crise institutionnelle et politique selon les principes et critères constitutionnels, inscrit dans la charte de transition signée par les quatre principaux mouvances politiques à Maputo", a-t-il déclaré.
"La formation unilatérale du prétendu gouvernement d'unité nationale par M. Rajoelina ne doit pas seulement être fermement condamnée, mais devrait également être accompagnée par des sanctions inhérentes", a ajouté la lettre.
Il a appelé la communauté internationale à respecter à la lettre les accords signés par les parties prenantes malgaches et de ne reconnaître aucune entité ni représentant de Madagascar, qui ne respectent pas ces principes.
Les trois camps politiques dirigés respectivement par Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy, ont fixé une date limite pour Rajoelina de reprendre les dialogues avec eux avant le 20 septembre, date au-delà de laquelle ils prendraient des mesures supplémentaires contre lui.
Toutefois, Zafy a déclaré lundi qu'il préfère attendre jusqu'au 6 octobre, quand l'Union Africaine prévoit de convoquer une autre réunion sur la grande île de l'océan Indien, dans l' effort de mettre en oeuvre la charte et d'autres accords signés par les parties prenantes malgaches.
Marc Ravalomanana, qui est arrivé au pouvoir en 2002 et réélu lors d'une élection nationale à la fin de 2006, a été évincé par Rajoelina mars dernier après deux mois de manifestations contre lui.
Ratsiraka a été président pendant 21 ans, de 1975 à 1991 puis de 1996 à 2001 tandis que Zafy a dirigé la grande île de 1993 à 1996. 

(XINHUA) 


Tribune Mada 22/09/2009
Marc Ravalomanana : « On court vers la catastrophe socio-économique et humain »
Il faut avouer que Marc Ravalomanana a beaucoup œuvré dans le concert des nations pour que Madagascar soit connu et ait sa place dans toutes les institutions internationales et soit présent dans tous les continents. Il faut aussi admettre que sous son mandat, la croissance était au rendez-vous. Des observateurs internationaux, des journalistes, femmes et hommes des médias internationaux, ont même trouvé que le pays a commencé son décollage économique et que le problème qu’il fallait résoudre était la redistribution des richesses. Marc Ravalomanana a bien voulu répondre à nos questions. Interview.
1) Ayant beaucoup développé la coopération internationale, pouvez-vous apporter des précisions sur les conséquences économiques d’un refus de Madagascar à adopter une démarche consensuelle ?
Premièrement, j’adresse mes félicitations à votre journal et à vous-mêmes pour votre courage en ces temps troubles de vouloir donner le maximum d’informations justes aux citoyens. Ensuite je vous remercie pour votre appréciation de mes actions internationales.
C’est vrai que j’ai beaucoup œuvré pour mettre Madagascar à la place qu’elle mérite dans le concert des Nations et en l’espace de sept ans, j’ai parcouru des milliers de kilomètre pour promouvoir l’image du pays et trouver tous les voies et moyens de le développer, notamment sur le plan des infrastructures, de l’amélioration de la condition de vie des malgaches. Depuis 2003, Madagascar fait partie des pays à développement humain moyen (IDH>0,5) suite à l’amélioration des indicateurs de Santé et de l’Education de la population (espérance de vie, alphabétisation, scolarisation et revenus par habitant).
S’agissant de la lutte contre la pauvreté, l’appui du PNUD par exemple a eu des incidences sur l’élaboration de politiques sectorielles (emploi, PME, artisanat, industrie, commerce), la stratégie nationale de micro finance, la mise à jour du Programme national d’appui au secteur privé et du diagnostic du processus d’industrialisation rurale.

En partenariat avec la FAO, le BIT, le FENU et l’ONUDI et avec le secteur privé, plus de 40 000 emplois ont été créés en 2005 et 2006 dans des domaines très variés (soie, fruits et légumes, gemmologie, élevage, mécanique, maçonnerie). À cela, il convient d’ajouter les résultats en matière d’alphabétisation et d’insertion sociale et professionnelle des analphabètes, en collaboration avec l’UNESCO.
Dans le domaine de l’investissement, l’initiative Growing Sustainable Business a permis d’intéresser le secteur privé à la lutte contre la pauvreté, et de fournir un appui à la mise en place du Conseil pour le développement économique de Madagascar destiné à faciliter l’investissement.
Et les exemples que je vous donne là ne sont pas exhaustifs.
Maintenant, pour répondre à votre question, je viens d’apprendre que la présence de Madagascar n’est pas souhaitable aux réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale en Turquie et que 1 euro vaut 3000 Ariary. C’est bien dommage car tous les efforts faits en sept ans pour asseoir cette image de pays respectable et digne de confiance tombent l’eau. Car il ne faut pas se voiler la face, la non invitation à ce genre de réunion signifie que le pays est rangé dans la catégorie des pays non fréquentables avec des dirigeants indésirables et qualifiés de « persona non grata ».
Ensuite être écarté de la réunion du FMI signifie l’arrêt des financements extérieurs, aucun organisme de financement légal et normal au monde n’accorde son financement sans l’aval du FMI. Or le budget de Madagascar est composé à plus de 80 pour cent du financement extérieur.
Concernant les effets néfastes de la crise, laissez moi en premier lieu reprendre certaines analyses récentes de personnes et d’organismes très qualifiés :
• Mme Krystyna Bednarska, Chef du Programme Alimentaire des Nations Unies (PAM) a expliqué déjà au 20 mars 2009 que les pertes d’emplois du fait de la crise politique risquent de précipiter les pauvres et les classes moyennes basses dans la misère. Quant aux plus démunis, qui sont estimés à 

«Les efforts accomplis en sept ans sont tombés à l'eau» 
«Les efforts accomplis durant sept ans sont tombés à l'eau». Le constat a été fait par Marc Ravalomanana qui, au cours d'une interview effectuée par nos confrères du journal «Le Courrier», a dressé une analyse des préjudices subis par le pays depuis le début de la crise politique.

plus de 500.000, ils ne peuvent même pas s’offrir les denrées de première nécessité à cause de la crise en cours.
Cela est en train de se vérifier, aujourd’hui plus de 400 entreprises ont déjà fermé.
• Rien que dans le secteur tourisme, la baisse de l’activité a entraîné un déficit de l’ordre de 390 millions de dollars américains, et près de 25.000 métiers sont sérieusement menacés, selon le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA).
• Enfin, la société civile par son porte parole Monsieur Roland Razafindramanitra a livré ses propres évaluations le lundi 3 août à la Résidence Ankerana. Se référant aux données chiffrées du ministère de l’Economie du mois de mai 2009, la société civile a répertorié au total 15 000 pertes d’emplois en raison de la crise. Se fondant sur les enquêtes effectuées par les groupements professionnels comme le GEM et le FIVMPAMA, elle établit 3 700 pertes d’emplois directs dans le commerce et le service. 153 entreprises, 55 établissements hôteliers et 51 entreprises en zone franche, relève-t-elle, ont dû avoir recours au chômage technique ; réduisant ainsi 2041 personnes, dont 823 dans le secteur tourisme, au chômage technique.
Selon ce Monsieur la crise perdure, c’est le KO pour le monde des affaires et le chaos social. Un crime que la société civile ne peut laisser faire. Moi je dis qu’il a raison.
Personnellement, j’estime le nombre de travailleurs qui vont perdre leur emploi entre 150 000 et 200 000 ce qui signifie globalement qu’entre 750 000 et 1 000 000 de personnes vont se retrouver complètement démunies rien qu’à Antananarivo, car rien qu’avec l’AGOA, 70 000 emplois sont, à ce jour, déjà perdus.
Pour synthétiser sur ce point j’aimerais rappeler que lors de l’élaboration du budget 2009, notre prévision de taux de croissance était de 7,5 et maintenant la prévision à la fin du premier semestre 2009 est de 2,2. En matière de balance de paiement en 2008 fin du premier semestre nous avions plus de 66 millions de DTS, maintenant à la même époque nous avons un déficit de moins 177 millions de DTS.
Donc on va, je dirais même, on court vers la catastrophe socio-économique et humaine.

2) Outre les emplois directs et indirects, pouvez-vous évaluer les conséquences sociales sur les bénéficiaires des programmes tel le PSI ou la lutte contre le SIDA et les MST ? 
C’est très simple, vous savez, quand vous ne travaillez pas, vous ne pouvez pas vous nourrir convenablement et votre corps devient facilement vulnérable. Ensuite comme tout le monde le sait, l’oisiveté est la mère de tous les vices. La question est maintenant de savoir si les subventions reçues pour ces programmes sont catégorisées dans les aides humanitaires. Je ne pense pas car la lutte contre les fléaux sanitaires tels que le sida, la malaria relève plutôt d’un programme de gouvernement.
Par ailleurs, il n’y a pas que le chômage, mais il y a d’autres facteurs générés par cette crise qui vont contribuer à l’augmentation des risques de prolifération de ces terribles maladies, il en est ainsi de la gabegie instaurée par le pouvoir putschiste, de l’indiscipline qui est devenue le mode de vie et de pensée pour beaucoup de gens. Les risques sont tellement incommensurables qu’il est hasardeux de faire une quelconque évaluation fiable qui sera démentie par une aggravation de la situation demain. C’est malheureux, mais je répète encore on court vers une catastrophe socio-économique et humaine.

3) On dit ici que vous êtes victime de vos propres proches collaborateurs qui vous ont induit en erreur. Lequel ou lesquels parmi eux ont été contre vos projets d’amnistie ou de réconciliation ?
Non, je ne suis pas victime, c’est le peuple malgache qui est victime des agissements malsains de ces gens qui ne pensent qu’à leurs intérêts personnels. Et quitte à renier tout sens de l’éthique ils sont capables de faire des pactes même avec le diable.
L’amnistie et la réconciliation nationale, je les ai déjà proposées lors d’un discours à Antsiranana. C’était lors de la première législature. Tout est clair non ?

4) Quand à un moment donné vous accusiez directement la France d’être votre détracteur sinon d’avoir appuyé les putschistes, aviez-vous des preuves ou du moins des indices probants ?
Il ne faut plus infantiliser le peuple malgache. Il est capable d’analyser les faits qui se passent actuellement dans son pays. Et en outre, il ne faut pas oublier que Madagascar est le pays où il y a la plus forte congrégation française en Afrique subsaharienne avec tout ce que cela suppose et engendre.

5) Quel est le message que vous voulez adresser aux partisans des trois mouvances qui s’opposent à l’initiative unilatérale de Andry Rajoelina ?
Le principe que nous avions soutenu à Maputo et que nous soutenons encore peut se résumer ainsi : Plus jamais de coup d’Etat à Madagascar, en Afrique et surtout en Afrique francophone, savez-vous pour se détendre un peu que même en anglais on dit coup d’état ?
Ensuite nous étions, je pense des hommes d’honneur et des patriotes de bonne foi pour avoir signé les accords de Maputo. Tenons nos engagements et vous les partisans de chaque mouvance, ensemble aidez nous par tous les moyens à rendre effectifs ces accords.
Que Dieu nous bénisse. Merci beaucoup.
Propos recueillis par Raw   ( Lu dans Courrier de Madagascar du Mardi 22 septembre 2009 )


Express Mada 22/09/2009
Réunion du GIC :Ratsiraka et Ravalomanana exclus - Iloniaina Alain

Le Groupe international de contact qui se réunira le 6 octobre à Antananarivo, consultera les mouvances politiques mais ne les invitera pas à participer à la réunion.
La réunion du Groupe international de contact pourra être décisive pour l’avenir de la transition. Le relatif échec du «Sommet de Maputo II» a conduit l’Union africaine à organiser la rencontre du GIC à Antananarivo le 6 octobre. Une réunion exclusive entre les membres de l’organisme. 
Les quatre mouvances politiques, y compris les 
chefs de file aussi bien à Madagascar qu’à l'étranger, ne participeront donc pas d’une manière directe au rendez-vous. La question de la participation ou non des anciens présidents Ratsiraka et Ravalomanana ne se pose même pas. 
En revanche, les membres du GIC organiseront des séances de consultations en marge de leur réunion. Les forces vives de la Nation, les mouvances politiques et les membres de la société civile entre autres, discuteront avec eux.
La réunion du 6 octobre organisée par l’Union africaine, verrait ainsi la participation exclusive des membres du GIC. Celui-ci comprend les cinq pays membres permanents du conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies. C'est-à-dire les États-Unis, la France, la Russie, la Chine et la Grande-Bretagne. 
De puissants participants
Les trois pays africains, membres non-permanents du conseil de sécurité, font également partie du groupe de contact. L’Ouganda, le Burkina Faso et la Libye assurent la représentation tournante du continent africain.
Les organisations internationales concernées par la situation à Madagascar complètent le tableau. Ce sont, entre autres, la Commission de l’océan Indien, la Communauté de développement de l’Afrique australe, l’Union africaine, les Nations unies et l’Organisation internationale de la Francophonie. 
Cette fois-ci, la participation du Groupe de contact se situe à un niveau élevé capable de prendre des décisions. Jean Ping et Ramtan Lamamra, respectivement président de commission et président du conseil de sécurité et de la paix dirigeront l’équipe de l’Union africaine. Des ministres des pays de grande puissance sont également attendus.


Express Mada 21/09/2009
AG de l'ONU : Présence controversée de Rajoelina - Iloniaina Alain 
Le déplacement concernant le voyage de Andry Rajoelina, président de la HAT, suscite des questions sur les intentions de l’Organisation des Nations-unies.
La Présidence de la HAT avait tout de suite fait état d’un « début de reconnaissance », selon l’Agence de presse Reuters, commentant l’invitation. Mais le bureau des Nations-unies à Madagascar avait tout de suite rectifié le tir en dissociant reconnaissance et invitation. 
La Radio France internationale (RFI) a qualifié le déplacement de Rajoelina de« bonne opération ». Le président de la HAT est convié par le bureau du secrétariat général de l’ONU à participer à une table ronde sur le changement climatique. Il devra également prononcer un discours au cours de l’assemblée générale des Nations-unies le 24 septembre, selon le communiqué de la Présidence de la HAT. 
Mais RFI cite quand même quelques points noirs dans le déplacement de Rajoelina. Il s’est vu refuser une audience auprès de Ban Ki-Moon, SG des Nations- unies « pour agenda chargé ». Le président de la HAT n’a pas non plus reçu une invitation de la part du président américain, Barack Obama, pour le déjeuner offert par ce dernier aux chefs d’État africains, mardi. 
La RFI explique ces incohérences par les « invitations qui se font de manière mécanique et automatique», de la part de l’assemblée général de l’ONU. Or, le régime de transition n’est pas reconnu par la communauté internationale. La réunion du 6 octobre, organisée par l’Union africaine en témoigne. Or, jusqu’à présent, personne n’a saisi les responsables pour discuter de sa présence à l’assemblée générale.
Mutisme 
Andry Rajoelina, le principal concerné, lui, n’est pas encore arrivé à New-York. Il a quitté la Grande île, samedi soir. Arrivé à Ivato, à bord d’une Mercedes S600 rutilante, il s’est tout de suite engouffré dans le salon VIP, en attendant l’embarquement.
Les membres de son équipe de sécurité ont veillé à ce qu’aucun journaliste ne puisse l’approcher. Certains d’entre-eux ont évoqué un « ordre formel » allant dans ce sens pour encadrer le président de la HAT. « Pour diriger un pays d’une manière efficace, il faut quelquefois rester discret », a commenté Norbert Ratsirahonana, conseiller du président de la HAT et membre de la HAT, justifiant le mutisme de Rajoelina, depuis plusieurs jours, malgré la situation politique un peu chaude. 
Par contre, Ny Hasina Andriamanjato, vice-premier ministre chargé des Affaires étrangères, en précurseur, se trouve déjà à New-York. Il a assisté à la cérémonie d’ouverture de l’assemblée générale des Nations-unies le 15 septembre. Il a également participé à d’autres rendez-vous, comme c’est le cas de la séance de travail, relative à la crise économique et financière, organisée par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération du Portugal.


univers-nature.com 20/09/2009
Madagascar pillé pour son bois  - 
La récente inscription au Patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO des parcs forestiers de Marojejy et de Masoala, à Madagascar, n’a semble-t-il pas suffi à dissuader les trafiquants de venir prélever du bois illégalement dans ces forêts primaires. Profitant du contexte de crise politique qui frappe le pays depuis quelques mois, les trafiquants pillent ces réserves pourtant protégées afin de récolter deux essences de bois précieuses que sont l’ébène et le palissandre ou bois rouge. 
D’après France Nature Environnement (FNE), dans le parc de Masoala, plus de 1000 personnes auraient abattu des bois de rose et d’ébène depuis le début de l’année, avant de les débiter en billes et de les acheminer par la rivière jusqu’à l’embouchure. Là, la marchandise est embarquée à bord de navires dont 90 % seraient à destination de la Chine. ..Suite MadaVôvô du  
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