MadaVôvô 2009   -  Page

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Les Titres de MadaVôvô du 20 Septembre 2009  

BigNews: Un nouveau Record de l'Ariary , le 17 sept à 2859,18, Ce 18 sept à 2877,32 pour 1 euros 

L'Edito: « Trip in Australia ... »    ( ...  )

1. Transition : Roindefo Monja sur une poudrière ? (nouvelles)  ( ...  )

2. Conseils aux voyageurs en partance pour Madagascar (twc)  ( ...  )

3. OIF appelle les parties malgaches à reprendre dans les meilleurs délais le dialogue (xinhua)  ( ...  )

4. Armée malgache : « 3 occasions ratées » selon le Gal Rasolomahandry (tribune)  ( ...  )

5. Hommage à Ramilison Besigara : Les artistes interpellent les autorités (express)  ( ...  )

6. Balance des paiements : Un déficit de 361,8 milliards d’ariary en 2009 (midi)  ( ...  )

7. Tirage au sort de l'AfroBasket Feminin 2009 : Le Mali dans le groupe B (Xinhua)  ( ...  )

8. Contestation : Zafy mobilise les provinces (express)  ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...  

9. Madagascar pillé pour son bois (universnature)   ( ...  )

10. Impasse politique à Madagascar, où les mesures de sécurité ont été renforcées (lemonde)   ( ...  )

11. Les Signes économiques (sobika)   ( ...  )

12.Crise : Offensive diplomatique des trois mouvances (express)  ( ...  )

13. Forces Armées : Grand déballage demain (midi)    ( ... )

14. Crise : « L’émeute de la faim est à craindre » selon Serge Zafimahova (tribune)  ( ...  )

15. Crise : Roindefo en appelle à la HCC (express)    ( ...  )

16. Au Tribunal: Eliane Naika placée sous mandat de dépôt (nouvelles)   ( ...  )

17. La fuite en avant d’Andry Rajoelina (nosintsika)   ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  14 sept  09  >>  ( ...  )

*. Zafy Albert : « Que Andry Rajoelina demande pardon ! » (tribune) ( ...  )

*. Des hélicoptères "Allouette" pour Madagascar (afriquejet) ( ...  )

20/09/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.858.06 Ar 
USD 1.946.18 Ar 
GBP 3.177.42 Ar 
CHF 1.890.22 Ar 
JPY 21.32 Ar 
ZAR 261.70. Ar 
HKD 251.11 Ar   

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
27/07 2735 27/08 2748
13/09/08 min:2290 18/09/09 max:2877

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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Big News... Un Record de l'Ariary , Ce 16 sept à 2815,48 pour 1 euros,  il vient de dépasser son pic maximum de 2807 de mai 2009 , ...     ( ... )  et  Vers un repli du CAC40 en début de semaine ?   ( ... ) 

 

La barre de 3000 Ariary pour 1 Euros est atteinte.

 

L’Ariary en chute libre depuis une semaine


Ce 18 septembre 2009 
L’Ariary perd de sa valeur ; l’Euro est passé de 2800 à 3000 Ariary en l’espace d’une semaine

 

l’Euro se vend dans les banques aujourd’hui à plus de 3000 Ariary

MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


Accords politiques de  Maputo    Cliquer-ici  ( ... )

*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>

 

...         Les infos sportives du monde en permanence  >>

 


« Trip in Australia ... »

Est ce que vous savez que la Capitale de l'Australie c'est Canberra ? Sydney et Melbourne se disputaient la capitale de l'australie alors on a créé canberra. 

      Allez ! c'est parti pour un pti tour en Australie, à l’autre bout du monde, dans le même hémisphère que Madagascar. Au pays du kangourou qui peut avoir différentes couleurs suivant où il vit, on trouve aussi des koalas, de magnifiques chiens appelés dingos, des 

mini-kangourous qu’on appelle quokka et ces drôles de grosses marmottes que sont les wombats.

      L’Australie a plusieurs points communs avec notre île rouge : sa faune particulière, il y fait bon même en hiver parfois même très chaud, et … on y trouve de magnifiques plages ! Mais attention, si vous entrez trop loin dans les terres, vous risquez de devoir affronter les aborigènes. 

      Située au sud de l’océan Pacifique, l'Australie est un pays et un continent situé en Océanie. L’Australie (en anglais, le Commonwealth of Australia) est une monarchie constitutionnelle parlementaire. Elle occupe le 6e rang mondial pour sa superficie et est le pays le plus grand de l’Océanie. 

      Et L'Australie forme aussi la plus grande île du monde avec une superficie 7,7 millions de kilomètres carrés (Canada: 9,9 millions km²) en comptant la Tasmanie. 

      Cette super île-continent qu'est l'Australie est limitée à l'ouest et au sud par l'océan Indien, à l'est par l'océan Pacifique et la mer de Tasman, qui la sépare de la Nouvelle- Zélande . 

    Australie, terre de légendes : une île de la taille d’un continent, au bout du monde, peuplée d’animaux étranges... Fermez les yeux. 

Le Dossier Australie ... cliquez ici >>

       Les Australiens apparaissent vêtus d’une combinaison moulante, la planche de surf à la main, prêts à s’élancer dans une mer turquoise à la sortie du boulot. Oh ! Des kangourous, koalas, ornithorynques et autres diables de Tasmanie ! ... Lire la suite Cliquez-ici

Carole Rakotoarisoa de Savigny-Le-Temple

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Carole répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


  Les Nouvelles 19/09/2009             Accords politiques de  Maputo    Cliquer-ici  ( ... )
TRANSITION : Roindefo Monja sur une poudrière ? - Miadana Andriamaro
Roindefo Monja lui-même s’est prévalu d’être le premier ministre de consensus, suite aux manifestations de soutien en sa faveur lors des consultations initiées par Andry Rajoelina, en vue de l’échéance du 4 septembre, date d’expiration du délai demandé par la mouvance Rajoelina pour annoncer sa position face aux négociations de Maputo. 
Mais hier, des rumeurs persistantes ont avancé que Roindefo Monja serait le principal «blocage» dans la mise en œuvre des accords de Maputo. Les chefs militaires réunis hier au Cemes de Betongolo ont ainsi lancé un «ultimatum» de 72 heures pour que Roindefo Monja se démette de ses fonctions et cède la place à une autre personnalité qui serait véritablement de consensus entre les différentes mouvances. Une exigence à laquelle le président de la HAT, Andry Rajoelina, aurait également été «sommé» de se soumettre.
Selon le souhait de ces chefs militaires, un officier général issu de leurs corps a déjà été proposé au président de la HAT pour succéder à Roindefo Monja. Cela répond, dans une certaine mesure, à la revendication des trois mouvances pour la nomination de militaires à la tête des hautes instances de la Transition, notamment en ce qui concerne la vice-présidence et la primature… car il semble éloquent que les militaires entendent «garder» Andry Rajoelina à la présidence de la Transition.
Néanmoins, il sera difficile pour le président de la HAT de se démettre du premier ministre dont il a fait l’éloge et qu’il a déclaré soutenir (ou maintenir) sur la base des consultations qu’il a entreprises. Un casse-tête chinois, visiblement. Mais sans le soutien des militaires, Andry Rajoelina ne serait jamais devenu président du pouvoir de transition. Or, le voilà maintenant plutôt «acculé» à se conformer aux exigences de ceux-là qui l’ont propulsé au pouvoir.
Casse-tête chinois 
Dès lors, il pourrait faire face à un casse-tête chinois où il aura à choisir entre la pression des militaires et celle des «forces du changement pour le développement» ( FCD). Ces dernières ont été consultées en vue de l’échéance du 4 septembre où les mouvances devaient remettre leurs propositions de sortie de crise suite aux rencontres de Maputo II.
En attendant, la question est de savoir ce qui aurait pu envenimer les relations des deux personnalités ? Et ce pressenti nouveau premier ministre est-t-il vraiment de consensus ? Car autrement, le départ de Roindefo Monja ne résout rien mais laisserait davantage de place à une poudrière.
Une autre version 
Selon les rumeurs qui ont couru hier, il aurait d’abord été «séquestré» puis «isolé sous la surveillance d’un imposant détachement des forces de l’ordre». Mais après recoupement et vérification auprès des instances concernées, l’on nous a communiqué une autre version des faits. En chœur, les responsables de la communication au niveau de la primature et de la présidence de la HAT affirment qu’il s’agit de simples rumeurs «visant à semer le désarroi au sein de l’opinion». «C’est de bonne guerre, vu la conjoncture actuelle. Mais, personne n’est dupe : les auteurs de ces rumeurs cherchent surtout à mettre en conflit le premier ministre Monja et le président Rajoelina...», ont-ils souligné.
Cependant, la vision des représentants de la société civile, le groupe d’Ankerana en l’occurrence, semble insinuer que les relations des deux personnalités se corseraient sérieusement à l’heure actuelle…


thewebconsulting.com 17/09/2009
Conseils aux voyageurs en partance pour Madagascar
La crise politique perdurant, certaines manifestations à risque peuvent se dérouler à Tananarive et dans différentes autres localités de province. Il est donc conseillé de s’informer au préalable avant un déplacement et d’éviter les abords de ces éventuelles manifestations.

 Du fait de l’aggravation de la crise sociale, la délinquance est en hausse. La criminalité est présente dans certaines grandes agglomérations. Plusieurs cas de vols à main armée, effectués avec violence, sont signalés. La plus grande prudence s’impose donc, y compris en journée. Les déplacements à Madagascar et dans sa capitale sont donc possibles. Il est cependant toujours déconseillé de circuler de nuit. Il est par ailleurs recommandé de se signaler auprès des consulats français et d’y laisser ses coordonnées, et notamment son numéro de portable.
Diplomatie.gouv.fr


Xinhuanet.com 17/09/2009

Le secrétaire général de l'OIF appelle les parties malgaches à reprendre dans les meilleurs délais le dialogue - PARIS, Xinhua

Le secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, a appelé avec force les parties malgaches à reprendre dans les meilleurs délais le dialogue pour une application concertée des Accords de Maputo et une clarification rapide de la situation politique actuelle qui demeure "préoccupante", a-t-on appris mercredi d'un communiqué de l'OIF.
Selon le texte, M. Diouf a constaté avec regret les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des Accords signés à Maputo le 9 août 2009 qui doivent demeurer le cadre de référence d'une transition neutre, inclusive, pacifique et consensuelle.
Le secrétaire général a considéré que dans ces conditions, " toutes solutions unilatérales ne sont pas acceptables et mettent en péril une résolution pacifique et consensuelle de la crise", indique le communiqué, en ajoutant que M. Diouf s'est déclaré convaincu que "seul le dialogue et la bonne volonté de tous peut ramener une paix durable et appelle toutes les parties à la modération et à la retenue afin de permettre à Madagascar de retrouver sa place dans le concert des Nations".
Par ailleurs, il a réaffirmé sa détermination à accompagner Madagascar dans la recherche et la mise en œuvre de solutions acceptées par tous et qui favoriseront une sortie rapide de la crise actuelle et un retour à une vie politique apaisée, notamment par la tenue d'élections libres fiables et transparentes, selon la même source. 


Tribune Mada 16/09/2009  
Forces armées malgaches : « Trois occasions ratées » selon le général Rasolomahandry - par Valis 

Le Chef d’Etat-major général des armées malgaches (CEMGAM) de la Haute Autorité de transition (HAT), le colonel André Ndriarijaona, a accueilli ce mardi 15 septembre 2009 à l’aéroport d’Ivato son prédécesseur qui avait été nommé par Marc Ravalomanana, le général Edmond Rasolomahandry.

 La situation est assez exceptionnelle et les propos du général ne sont pas sans signification. En effet l’ex-CEMGAM, le général Edmond Rasolomahandry a déclaré : « Aucun groupe de personnes ne peut se targuer d’être le seul propriétaire de ce pays et en exclure les autres ». Il a aussi ajouté : « Les militaires ont raté trois grandes occasions : la première occasion c’était lors de la création du Comité de réflexion de la défense et de la sécurité nationale ; la seconde c’était lors de l’amnistie pour les militaires et la troisième c’est lors de l’appel à la prise de responsabilité. Or c’étaient toutes des opportunités qui auraient permis à l’Armée de se dégager des questions politiques et de retourner dans les casernes », déclare celui qui a cédé devant ses subordonnés qui s’étaient mutinés.
Le général Edmond Rasolomahandry était à Maputo (Mozambique) en tant que consultant et expert militaire, selon ses dires. Il ne faisait partie d’aucune mouvance et n’avait pas participé à aucune des réunions des mouvances. Mais de fortes rumeurs avaient circulé avant qu’il ne prenne l’avion du retour au pays avec les autres membres des délégations qu’il allait être arrêté une fois qu’il débarque à Ivato. C’est la raison pour laquelle l’ex-CEMGAM n’a pu revenir dans l’île qu’après que les forces armées lui ont assuré qu’il n’en est pas question.
Interrogé à propos de ces rumeurs, le colonel André Ndriarijaona qui était venu l’accueillir avec des éléments 

L’ancien CEMGAM, 

le général Edmond Rasolomahandry.

rapprochés armés à l’aéroport a répondu que « jusqu’à maintenant, il n’est pas question de l’arrêter ! Ou bien voulez-vous qu’il soit arrêté et des troubles vont éclater dans l’Armée ? ». Le CEMGAM actuel a également déclaré qu’il était à Ivato pour accueillir un frère aîné et pour maintenir la solidarité au sein de l’armée.
Le général Edmond Rasolomahandry est arrivé par le vol régulier d’Air Mauritius. Il indique que ce mercredi 16 septembre, il rencontrera le ministre des Forces armées, le colonel Noël Rakotonandrasana. Il est vraisemblable que son retour au pays a quelque lien avec la grande réunion des élites et sages des Forces armées qui est prévue dans quelques heures se tenir au CEMES Soanierana. Il s’agit de réunion ou d’une assemblée générale des « ombimanga » [1], « hazomanga » et « tangalamena », de toutes les promotions de l’Académie militaire d’Antsirabe.


Express Mada 16/09/2009
Hommage à Ramilison Besigara : Les artistes interpellent les autorités - Hernan Rivelo 
Depuis son décès dimanche soir, on dirait que les derniers moments terrestres de Ramily semblent plus moroses. En tout cas, les artistes entrevoient une certaine récupération.

La dépouille de Ramilison Besigara est arrivée au gymnase d'Ankorondrano, hier vers midi, à bord d'un minibus rouge, comme dans un cortège funèbre des plus ordinaires. Avec le débarquement d'une petite foule composée des plus proches du défunt, on a pu constater la présence remarquable et remarquée du chanteur Rossy et sa femme Joséphine, ainsi que celle de Liva «Koezy»
Et on commençait réellement à craindre que la veillée de recueillement dédiée au plus grand artiste de hiragasy n'allât pas connaître le grand enthousiasme populaire, comme c'était le cas lors des disparitions respectives de l'humoriste Zafihita, du poète Rado ou de l'acteur Ali, par exemple. 
Mais l'enthousiasme s'est manifesté davantage au cours de la soirée lorsque les artistes commencèrent à arriver. 
Parmi les premiers venus, on peut citer Ndriana Ramamonjy, Gothlieb, Volatiana, Dah'Mama, Njakatiana, Hery Puissance, Eric de Fou Hehy, Dadavy, Max Exception, etc. 
L'événement a connu ses premiers instants d'animation avec des chansons funèbres populaires dans le genre de « Lanitra mangamanga », « Fo torotoro ». 
À 20 h 10, le Premier ministre Monja Roindefo arriva à la tête d'une forte délégation de son gouvernement. Parmi les ministres présents, celui de la Culture et du patrimoine Gilbert Raharizatovo, du Sport Virapin Ramamonjisoa, de l'Aménagement Hajo Andrianainarivelo, de la Communication Nathalie Rabe, des Forces armées Noël Rakotonandrasana, le secrétaire d'État à la gendarmerie Claude Ravelomanana. 
Désolant

« Ramilison appartient à tout le peuple malgache. C'est ainsi que nous sommes dans l’obligation de venir», a déclaré le premier ministre dans son discours. 
Du côté des artistes, cette présence massive des membres gouvernementaux a été considérée comme un simple geste de récupération. «C'est bien de les voir tous réunis ici, mais c'est trop tard. Ramilison est mort maintenant. 
Ça fait au moins deux mois que nous avons lancé l'appel de detresse, mais on ne nous a même pas écouté », déplore l'humoriste Eric de Fou Hehy. 
Celui-ci ne manque pas d'alerter les esprits. «D'autres monuments viellissent actuellement : Dadagaby, Randrianasolo Raymond, Bakomanga, etc. Fallait-on toujours attendre qu'ils décèdent pour qu'on fasse quelque chose à leur égard ? » .
A son tour, le chanteur Njakatiana regrette le talent proprement dit. « Ce qui est désolant, c'est que ces derniers temps, on assiste à la disparition d'une génération de compositeurs traditionnels sans que la relève y est », affirme-t-il, comme pour interpeller le public sur le risque d’effacement que court le hiragasy et la musique traditionnelle en général. 
Mais chez certains qui veulent garder le bons sens, le décès de Ramilison Besigara n'a rien d'une fin insurmontable. « En bon chrétien, je crois que Dadamily a fini sa vie d'ici-bas, et il va le continuer avec bonheur au ciel », déclare Max Exception.


Midi Mada 16/09/2009
Economie : Balance des paiements : Un déficit de 361,8 milliards d’ariary en 2009 - Recueillies par Didier Rambelo
Du fait de la suspension de certains de nos programmes avec les Bailleurs de Fonds, le Mfb opère sous une hypothèse prudente sans déblocage des aides budgétaires d’un montant de 277 milliards Ariary.
Les perspectives économiques de Madagascar sont très sombres. D’une source auprès du ministère des Finances et du Budget, l’on apprend qu’au niveau du secteur extérieur, la balance des paiements extérieurs sera déficitaire de 117,8 millions de DTS (Droits de Tirages Spéciaux, 1 DTS = 3 072.02 Ariary), soit environ 361,883 milliards d’ariary pour cette année 2009. L’on apprend de notre source que le secteur extérieur est fortement fragilisé par la double crise, l’une internationale et l’autre nationale. 
Selon les dernières statistiques disponibles au niveau de ce département ministériel (celles du mois d’août dernier), une légère dégradation de la situation des paiements extérieurs est constatée. Aussi, les exportations de biens et services passent-elles de 1 486,8 millions de DTS (Ar 4 567.5 milliards) en 2008 à une prévision de 1406,9 millions de DTS en 2009 (Ar 4322,024 milliards ) soit respectivement de 24,2% du PIB en 2008 à 23,4% du PIB en 2009. Les importations de biens et services présentent une baisse, passant de 3 191 millions de DTS (Ar 9802,815 milliards)en 2008 à une prévision de 3 057,4 millions de DTS (Ar 9392,393 milliards) en 2009, soit respectivement de 52,1% du PIB en 2008 à 50,8% du PIB en 2009. 
La déroute
Notre source explique que cette situation se traduit par une légère aggravation de la balance des transactions courantes de 30,7 millions de DTS (ar 94,311 milliards) passant de 1 450,6 millions de DTS (ar 4 456,272 milliards) en 2008 à 1 481,3 millions de DTS (ar 4 550,583 milliards) en 2009, soit respectivement de 23,7% du PIB en 2008 à 24,6% du PIB en 2009. Ce qui justifie le déficit de 117,8 millions de Dts de la balance globale des paiements extérieurs. 
L’on note au niveau de notre source que la contraction des investissements directs étrangers et la dépréciation de l’Ariary par rapport aux principales devises étrangères se trouvent à l’origine de cette déroute. 
Par ailleurs, les mêmes statistiques révèlent que les réserves en devises de la Banque Centrale de Madagascar (BCM) passent de 641 millions de DTS en 2008 à 558 millions de DTS en 2009, ce qui représente les équivalents respectifs de 2,5 mois et de 2,3 mois d’importations, des niveaux jugés soutenables par le Mfb. 
Au niveau des indicateurs macro-économiques, la tendance est à la baisse, à en croire ces statistiques. Ainsi, le taux de croissance du Pib (Produit Intérieur brut) ne sera plus que de 2,2% si celui-ci était estimé à 7,5% dans les prévisions initiales. L’inflation en glissement annuel sera plus forte que prévue soit 13,2% contre 8.5% initialement. 
Toujours dans le chapitre de la baisse, le Mfb reconnaît que les recettes fiscales affichent une réduction de 265,0 milliards Ariary soit 11,30% de moins par rapport à la prévision initiale, en passant de 2 352,0 milliards Ariary à 2 087,0 milliards Ariary en 2009 tandis que les recettes douanières, quant à elles, s’élèvent à 984,9 milliards Ariary dans la nouvelle prévision contre 1 169,9 milliards Ariary initialement. Le taux de pression fiscale serait de 11,40% contre une prévision initiale de 12,50%. 


xinhuanet.com 15/09/2009 
Tirage au sort de l'AFROBASKET FEMININ 2009 : Le Mali dans le groupe B - BAMAKO, Xinhua

Fiba-Afrique vient de procéder au tirage au sort du championnat d'Afrique féminin ( séniors). C'était dans la soirée du 12 septembre 2009 à l'hôtel Colbert d'Antananarivo (Madagascar).
Cette compétition est prévue du 9 au 18 octobre 2009 à Madagascar. Championnes d'Afrique en titre, les Maliennes feront le déplacement pour défendre leur titre. Pour ce faire, elles doivent se défaire de l'Angola, du Rwanda, de la Guinée, du représentant de la zone 3 et de la Tunisie dans le groupe B.
Le groupe est composé de Madagascar (pays organisateur), du Sénégal, de l'Afrique du Sud, du Cameroun, de l'Ile Maurice et du Mozambique. Ce sont donc 12 équipes qui vont disputer cet « Afrobasket Women 2009». Réservée aux seniors, la compétition se jouera sur un seul site.
Le Mali entrera en lice le 9 octobre 2009 contre le représentant de la zone 3. Le lendemain, Hamchetou Maïga et ses coéquipières affronteront la Guinée, avant de croiser dans l'ordre le Rwanda, l'Angola et la Tunisie.
Pour préparer ce rendez-vous, les championnes d'Afrique se trouvent depuis quelques jours en Tunisie pour un tournoi amical. Elles se rendront ensuite en Espagne et peaufineront leur préparation lors du tournoi basket féminin des prochains Jeux de la francophonie prévus du 27 septembre au 6 octobre 2009 à Beyrouth. Du Liban, elles vont s'envoler directement pour Madagascar pour défendre leur couronne de «Reines» d'Afrique


Express Mada 15/09/2009
Contestation : Zafy mobilise les provinces - Iloniaina Alain
Délaissant la ville d’Antananarivo Albert Zafy et ses alliés étaient à Toamasina, hier. Un début de mobilisation des provinces pour la cause des trois mouvances.
La coalition des mouvances Zafy, Ratsiraka et Ravalomanana tente d’accentuer la pression sur le régime de transition. Elle projette l’extension de ses mouvements de contestation sur l’ensemble du territoire. 
«À partir de cette semaine, nous allons organiser des rassemblements en provinces», a déclaré l’ancien président Albert Zafy, porte-parole de la coalition, hier. «Nous allons entamer notre tournée dans la région de Sava», a-t-il continué. 
Le porte-parole de la coalition justifie son déplacement dans le Nord, sa région natale, en évoquant ce qu’il considère comme des restrictions en matière d’expression. «Nous devons expliquer les réalités aux gens car ils ne reçoivent pas la totalité des informations. L’accès aux médias reste limité», a-t-il indiqué, faisant allusion, entre autres, à son impossibilité de s’exprimer en direct dans les médias publics. 
Le choix de la région de Sava n’est pourtant pas fortuit. L’ancien président veut s’appuyer là où la tension sociale est explosive, à cause des questions liées aux problèmes de la vanille et des bois de rose, les principales ressources financières de la population locale. 
L’initiative s’apparente à une suite logique de sa déclaration fracassante de dimanche. «Nous ne nous arrêterons qu’après le respect des Accords de Maputo», a insisté le Professeur, répétant son discours de la fin de la semaine. 
Persistance de la crise
Avec ce déplacement dans le Nord, Albert Zafy et son équipe tentent de remettre à flot la stratégie qu’ils ont utilisée depuis 2002. À entendre l’ancien chef de l’État, le déplacement dans le Nord n’est que le début d’une longue tournée nationale. Il précise quand même le partage des tâches avec les autres mouvances. «C’est moi qui ai pris l’initiative pour les déplacements en provinces. Je laisse aux autres le soin de s’occuper de la capitale», a-t-il avancé. Une annonce plus ou moins confirmée par certains délégués des deux autres mouvances.
Face à l’offensive de la coalition des trois mouvances, le régime de transition tente également de préparer le terrain pour la contrer. Depuis quelques jours, différents responsables à différents niveaux se relaient pour convaincre l’opinion publique de l’inutilité de la démarche. Roland Ratsiraka, membre de la Haute autorité de la transition, a insisté sur la nécessité de laisser la population tranquille au moment de la rentrée scolaire. Gilbert Raharizatovo, ministre de la Culture et du patrimoine, avait également appuyé le besoin des gens de se réorganiser après plusieurs mois de crise, au lieu de provoquer la persistance de ladite crise. Pour sa part, Christine Razanamahasoa, ministre de la Justice, chargée d’expliquer la position du gouvernement, s’active pour rassurer l’opinion de l’effectivité du pouvoir du régime de transition.
Encadré : Des initiatives en parallèle 
L’annonce de l’ancien chef d'État et président du Comité pour la réconciliation nationale, provoque un effet cascade. Des dirigeants de l’antenne locale du mouvement dirigé par l’ancien Président à Toamasina ont annoncé l’organisation d’une manifestation mercredi, dans le Grand Port. 
Un proche collaborateur d’Albert Zafy précise pourtant que certaines initiatives viennent des antennes locales et pas toujours forcément du président du CRN. «Nous ne pouvons interdire à quiconque de s’exprimer», a-t-il précisé, concernant la réunion à Toamasina. Du coup, il reste évasif sur l’éventuelle présence des ténors du mouvement au rendez-vous.


Tribune Mada 14/09/2009

Zafy Albert : « Que Andry Rajoelina demande pardon ! » - Recueilli par Valis 
Très désappointé du traitement infligé par Andry Rajoelina et sa mouvance, le Pr. Zafy Albert a réclamé des excuses. Andry Rajoelina se comporte comme un enfant, déplore-t-il, et croit qu’il a affaire à des enfants en envoyant les trois mouvances promener ce dimanche 13 septembre 2009. Le chef de file de la mouvance Andry Rajoelina leur a posé ce dimanche un lapin au Palais de verre à Anosy. Personne n’était venu du côté de la mouvance Andry Rajoelina pour honorer le rendez-vous que ce dernier avait lui-même fixé, aussi bien sur l’heure que sur la date.
Zafy Albert réclame des excuses publiques car Andry Rajoelina n’a pas tenu sa parole. Il a également renié sa signature et tous les accords, dont la Charte des Valeurs qu’il a proposé à Maputo, martèle Zafy Albert. Il accuse Andry Rajoelina, de tenter de faire voler en éclat les accords internationaux et de préparer le désastre pour le peuple malgache.
L’ancien président de la République déclare maintenir aussi sa demande à intervenir en direct à la radio nationale (RNM) et à la télévision nationale (TVM). Andry Rajoelina s’est adressé directement à la nation depuis Iavoloha après avoir admis et reconnu à Maputo que
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univers-nature.com 20/09/2009
Madagascar pillé pour son bois  - 
La récente inscription au Patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO des parcs forestiers de Marojejy et de Masoala, à Madagascar, n’a semble-t-il pas suffi à dissuader les trafiquants de venir prélever du bois illégalement dans ces forêts primaires. Profitant du contexte de crise politique qui frappe le pays depuis quelques mois, les trafiquants pillent ces réserves pourtant protégées afin de récolter deux essences de bois précieuses que sont l’ébène et le palissandre ou bois rouge. 
D’après France Nature Environnement (FNE), dans le parc de Masoala, plus de 1000 personnes auraient abattu des bois de rose et d’ébène depuis le début de l’année, avant de les débiter en billes et de les acheminer par la rivière jusqu’à l’embouchure. Là, la marchandise est embarquée à bord de navires dont 90 % seraient à destination de la Chine. 
Concernant le parc de Marojejy, très difficile d’accès, les trafiquants délèguent à des collecteurs, lesquels vont eux-mêmes recruter des volontaires dans les villages voisins. 
Ayant réagi tardivement, le gouvernement a fait passer une décision de refus d’exportation et a finalement stoppé quelque 176 containers de bois illégal. Grâce à cette victoire sur cette voie de passage, le parc de Marojejy a pu être protégé. Toutefois, il n’en va pas de même pour Masoala, où la coupe se poursuit. La guerre est d’autant plus loin d’être gagnée que les trafiquants ne payent pas leurs amendes et déclarent attendre un prochain gouvernement, plus conciliant, afin de pouvoir reprendre leurs exportations. 
Pour mettre un terme à ces agissements qui affectent tant les populations locales que leur économie et leur environnement, les associations environnementales en appellent à une prise de conscience de la communauté internationale. 


Lemonde.fr 18/09/2009
Impasse politique à Madagascar, où les mesures de sécurité ont été renforcées
L'espoir de voir s'imposer une solution politique à la crise entamée à Madagascar en décembre est-il réduit à néant ? Depuis la signature à Maputo (Mozambique), le 9 août, sous une forte pression internationale, d'un accord entre les quatre principaux responsables malgaches, dont l'homme au pouvoir, Andry Rajoelina, et son prédécesseur renversé en mars, Marc Ravalomanana, plus d'un mois s'est écoulé.

Ce délai devait être mis à profit, selon le calendrier retenu à Maputo, pour désigner l'ensemble des responsables chargés de mener le pays à des élections générales "dans un délai n'excédant pas quinze mois".
Le délai a été atteint puis dépassé sans qu'un accord soit trouvé sur la personnalité chargée de diriger la transition. Andry Rajoelina s'est maintenu à son poste et a reconduit le premier ministre, Roindefo Monja, lequel a annoncé la création d'un gouvernement, rejeté par l'opposition et la médiation internationale.
Entre Andry Rajoelina, le chef de la Haute Autorité de transition (HAT) autoreconduit, et les trois chefs des mouvances d'opposition - terme retenu par les médiateurs du Groupe de contact international (GIC) pour amener les dirigeants malgaches à se parler autour de la même table -, le dialogue est rompu. Albert Zafy, Didier Ratsiraka (deux anciens présidents) et Marc Ravalomanana ont entamé un bras de fer avec le pouvoir. Du consensus mis en avant par le texte de Maputo, il n'est plus question.

A la télévision nationale, mardi soir, lors d'un débat tendu avec le représentant de Marc Ravalomanana, le chef du gouvernement, Roindefo Monja a averti que Madagascar pourrait se retrouver "comme en Somalie" avec les responsables de l'opposition dans le rôle des "chefs de guerre".
Le mercredi 16 septembre, lors d'un entretien téléphonique au Monde, le premier ministre s'en est expliqué : "Ils ont payé des militaires pour essayer de nous déstabiliser. Cela a échoué", a-t-il affirmé depuis Antananarivo, la capitale, où il vient de présider un conseil des ministres, avant d'ajouter : "Ils risquent de faire basculer Madagascar dans une autre crise. Ils fomentent des troubles, ils envoient des casseurs. Ils se sont érigés en chefs de guerre virtuels. Heureusement, sur le terrain, les conséquences sont limitées. Nous maîtrisons la situation, l'administration fonctionne."
Dimanche, l'ancien président Albert Zafy, porte-parole de la coalition des trois opposants, avait déclaré que les leaders de l'opposition ne reconnaissaient plus l'autorité du président Rajoelina. "Les trois groupes resteront soudés", avait ensuite insisté l'ex-président, qui a entamé une tournée de 

mobilisation en province avec ses alliés.
Quelques jours plus tôt, les responsables de la coalition avaient proposé que l'armée prenne le pouvoir jusqu'à l'organisation des élections générales. L'armée avait décliné l'offre.
Madagascar est suspendue des instances de l'Union africaine (UA) et de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC). L'organisation régionale soutient son prédécesseur, Marc Ravalomanana.
Depuis son départ forcé en mars, le président déposé vit en partie en Afrique du Sud. Il a pu, un temps, espérer un appui militaire de la SADC pour être ramené à Madagascar. Ces hypothèses avaient été abandonnées pour laisser la place à des négociations menées par le GIC, qui ont culminé avec la signature de l'accord de Maputo.
Celui-ci, qui instaurait notamment une amnistie pour les chefs d'Etat, laissant envisager le retour de Marc Ravalomanana.
Restait encore à résoudre de sérieuses difficultés. "Andry Rajoelina avait beaucoup lâché à Maputo. Il n'a pu tenir ses promesses une fois de retour à Madagascar", analyse une source proche du dossier.
Le chef du gouvernement, Roindefo Monja, fait valoir que les chefs des mouvances qui s'opposent à la nomination de son gouvernement comptent certains des leurs dans ce même cabinet. Deux ministres appartiennent, par exemple, à la formation de Didier Ratsiraka, "des gens avec lesquels il a des réunions tous les jours, des gens avec lesquels il dîne, des gens qui ont des cartes de son parti", accuse le premier ministre.
Les relations entre le pouvoir et la médiation sont, elles aussi, au point mort. Roindefo Monja accuse le GIC d'avoir "trahi" Madagascar, d'être un "amplificateur des troubles" et d'avoir "tordu le bras" à Andry Rajoelina pour l'amener à signer l'accord de Maputo. "Nous ne sommes pas contre la communauté internationale. Il faut trouver d'autres solutions", ajoute le premier ministre.
Dans les quartiers périphériques de la capitale, des troubles ont repris alors que les partisans de l'opposition se heurtent à l'interdiction de manifester dans le centre de la capitale.
Le conseil des ministres qui s'est achevé mercredi soir a conclu à un "renforcement des mesures de sécurité" ajoutant : "Les entrées et sorties du territoire malgache ainsi que le contrôle de nos frontières vont être sévères et stricts."
D'autres manifestations devraient avoir lieu dans les prochains jours. Un entrepreneur, joint par téléphone, avoue son découragement : "Personne ne dépense d'argent. C'est la crise, on attend."
Jean-Philippe Rémy - Johannesburg Correspondant régional


Sobika.com 17/09/2009
Les Signes économiques 
Plusieurs signaux économiques sont clairs et inquiétants : la baisse continue de l'ariary qui n'est plus loin de la barre psychologique des 3000 ar pour 1 euro, l'augmentation des prix comme l'essence ou le riz et le nombre d'entreprise victime du chomage technique ( plus de 400 ). 

Face à ces chiffres, la HAT annonce l'arrivée d'investisseurs thailandais pour 10 millions de dollars qui devraient servir à la réfection de la ville de Tana ( en contre partie de quoi ? ) et une aide de 1,5 millions d'euro de la France pour aider le secteur privé au travers de l'agence française de développement. Une aide qui va permettre d'aider le cluster Textile Mada, actuellement au salon Zoom by Fatex au Bourget ( France ) , notamment dans la perspective d'une éviction de MAdagascar du marché de l'Agoa, mais aussi d'aider l'office du tourisme a participer au prochain salon du tourisme Top Résa, rendez vous incontournable quand on sait que les français représentent 60-70% des touristes. Un tourisme très largement en baisse si on en croit la chute des ventes de billets sur les compagnies aériennes. Le nerf de la crise, sera économique ou ne sera pas. Pour le moment, même si la difficulté est évidente, elle n'est pas encore insurmontable. LA preuve, la grande braderie de Tana a enregistré un record d'affluence, bien que l'entrée soit payante , ce qui tenderait à croire , que les gens ont encore de la ressource sous le matelas. Mais jusqu'à quand , la est le probleme. Serge Zafimahova prévoit une crise de la faim si la situation économique ne s'améliore pas. C'est possible. Le riz augmente mais modérement ( +100 ariary pour le riz de base ). Mais la vraie incertitude, se situe au niveau du taux de change. L'ariary en chute peut être le détonateur d'un krach économique plus fort que ce que l'on connait actuellement. Le franchissement de la barre des 3000 ar pour un euro est l'élément clé à ne pas dépasser.


Express Mada 17/09/2009
Crise : Offensive diplomatique des trois mouvances - Iloniaina Alain
Les mouvances Zafy, Ratsiraka et Ravalomanana font le tour des chancelleries. Elles réclament l’application des Accords de Maputo.
Les salons au lieu de la rue. Les dirigeants des mouvances regroupant les anciens présidents Zafy, Ratsiraka et Ravalomanana, s’activent pour secouer l’opinion internationale sur la nécessité de son implication pour faire respecter la Charte de la transition, censée régir la période transitoire. 
Les chefs de délégation des trois mouvances se sont rendus auprès de l’ambassade d’Allemagne hier. Selon une source proche du dossier, ils devront en principe rencontrer des responsables au sein de la représentation diplomatique de l’Egypte et celle de la Chine ce jour. Mardi, ils ont rencontré, tour à tour, les ambassadeurs américain, français et le chargé d’affaires de l’Union européenne. 
Selon certaines indiscrétions, la coalition lance une offensive de charme envers la communauté internationale après s'être heurtée à la position du régime de transition. Elle veut montrer son attachement aux « Accords de Maputo », en remettant des documents renfermant des propositions pour la mise en œuvre des arrangements politiques conclus dans la capitale mozambicaine. C’est surtout le cas du processus de désignation de ceux qui vont occuper les postes-clés dans les institutions transitoires. 
Attitude prudente 
Les délégués des trois mouvances s’appliquent également à convaincre leurs interlocuteurs de l’absence d’intention d’opter pour la violence. Ils promettent de ne pas mettre en place un gouvernement et des institutions parallèles à ceux des autorités de fait et de privilégier le dialogue. 
L’absence de manifestations organisées dans la capitale depuis dimanche s’apparente à un geste qui se veut être un signal fort allant dans ce sens. « Nous avons donné une consigne stricte de ne pas se rassembler dans un espace ouvert », a réitéré Fetison Andrianirina, chef de délégation de la mouvance Ravalomanana. Cela n’empêche pourtant pas la décision individuelle de l’ancien président Albert Zafy d’« expliquer la situation à la population », dans le Nord de l’île. 
Globalement, la coalition met ainsi de l'eau dans son vin pour mieux se faire entendre. Dimanche, Albert Zafy, porte-parole des trois mouvances, avait pourtant adopté un ton plutôt ferme, voire agressif dans la gestion du dossier. C’était après la décision du régime de transition de former son « gouvernement d’union nationale » sans consulter les dirigeants des trois entités, et de ne pas participer à la réunion initiée par ces dernières. 
Au niveau des diplomates, le temps est encore à la prudence. Interrogé sur le sujet, Jean-Marc Châtaigner, ambassadeur de France en attente d’accréditation, s’est refusé de se prononcer sur la question, hier. Il partage seulement son espoir de voir la situation évoluer avant le 4 novembre, date butoir fixée par l’Union européenne pour décider le sort du partenariat entre cette entité et Madagascar. 
Au niveau de l’Union africaine, aucune mesure concrète n’a encore été prise après la réunion du Conseil de paix et de 
sécurité. D’intenses travaux de réflexion et de contacts auraient été engagés pour trouver la bonne formule.


Midi Mada 17/09/2009
Forces Armées : Grand déballage demain - RAJAOFERA 
Suivant la lettre du ministre des Forces Armées, le colonel Noël Rakotonandrasana, en date du 10 septembre 2009, portant la référence NR1168/MFA/SG/DGPO/DP, les « Ombimanga », les « Hazomanga » et les « Tangalamena » sont convoqués à une grande réunion qui se déroulera demain, le 18 septembre 2009, au CEMES Betongolo. 

Selon cette lettre, la réunion, qui sera dirigée par le plus ancien des participants, s'inscrit dans le cadre du raffermissement de la cohésion et de la fraternité des Forces Armées. Indépendamment de l'ordre du jour officiel, l'occasion permettra à la grande famille des Forces Armées de laver son linge sale en famille. Les derniers incidents qui ont concerné les hommes en treillis, pour ne citer que celui qui a opposé le 27 août dernier à l'aéroport d'Ivato les éléments du FIS conduits par le Lieutenant-colonel Charles Andrianasoavina au capitaine Roger Luc du 1er RFI, qui a essayé de protéger Manandafy Rakotonirina, seront abordés durant la rencontre.
Déclarations. Les différentes déclarations faites ces derniers temps au nom des chefs militaires de la HAT et des Ombimanga de l'Armée ne manqueront pas de susciter des débats durant la rencontre. Ces chefs militaires de la HAT, dont le ministre des Forces Armées, le secrétaire d'Etat à la Gendarmerie, le ministre de la Sécurité Intérieure, le CemGam, le commandant de la Gendarmerie..., ont fait, rappelons-le, une déclaration commune selon laquelle ils s'opposaient au retour au pouvoir et à Madagascar de l'ancien président Marc Ravalomanana. Les « Ombimanga » ont riposté en rappelant dans un autre « Fanambarana » 

que les Forces Armées ne doivent pas faire de politique et qu'elles doivent rester neutres. Par ailleurs, la Charte de la Transition, dans son article 28 qui prévoit la mise en place du fameux Comité de Réflexion sur la Défense et la Sécurité Nationale (CRDSN), serait également au centre des discussions. Bref, la journée de demain sera pour les Forces Armées une journée de grand déballage. 24 heures avant ce rendez-vous, c'est-à-dire aujourd'hui, l'ancien Cemgam, le dernier nommé par Marc Ravalomanana, le gal Rasolomahandry Edmond, sera reçu par le ministre des Forces Armées de la HAT, le colonel Noël Rakotonandrasana.


Tribune Mada 16/09/2009
Crise politique malgache : « L’émeute de la faim est à craindre » selon Serge Zafimahova
« Si la crise politique actuelle perdure encore, d’ici à la fin de ce mois de septembre peut être, l’effectif des chômeurs va exploser » dixit Serge Zafimahova, le président de la coordination nationale du Club Développement et Ethique (CDE) lors d’une conférence de presse tenue à Ambatomena ce lundi 14 septembre 2009. « Le gros de la troupe va venir avec l’arrêt des accords de l’AGOA » dit-il en avançant une statistique d’environ 70 000 nouveaux chômeurs.
Les mois de septembre-octobre seront marqués par la rentrée scolaire. Les budgets familiaux vont gonfler avec les dépenses de scolarisation des enfants de chaque ménage. « Il y a une augmentation des dépenses alors qu’il n’y a pas d’entrée d’argent à cause du chômage », poursuit Serge Zafimahova. Et cette émeute sera pire que celle du lundi 26 janvier 2009 selon la description donnée par le conférencier. Alors il suggère l’instauration d’un filet de sécurité dès maintenant. Il compte aussi sur la communauté internationale. « Nous pouvons négocier avec elle » dit-il. Il en est de même pour les investisseurs à Madagascar.
« Il serait idiot de menacer à tout bout de champs les investisseurs. Au contraire il faut négocier avec eux pour qu’ils restent à Madagascar et continuent leurs activités » dixit Serge Zafimahova. Ce dernier fait référence aux menaces perpétrées par les membres de la Haute Autorité de la Transition (HAT) et du gouvernement de Monja Roindefo.
Mais le président de la coordination nationale du Club Développement et Ethique (CDE) suggère surtout aux politiciens de faire taire leur égoïsme et leur susceptibilité. « C’est le gros problème du pays » dit-il.
Le CDE a également présenté une proposition de loi relative à la mise en place de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

par Rakotoarilala Ninaivo 


Express Mada 16/09/2009
Crise : Roindefo en appelle à la HCC - Iloniaina Alain
Le Premier ministre affirme que, faute d’accord définitif entre les mouvances, c’est la Haute Cour Constitutionnelle qui doit trancher les litiges. Un avis émis hier à la TVM au cours d’un duel avec Fetison Andrianirina de la mouvance Ravalomanana.
Le Premier ministre Monja Roindefo s’en remet à la Haute cour constitutionnelle (HCC) pour trancher sur les litiges concer- nant l’interprétation des Accords de Maputo. Le chef du gouvernement égratigne au passage le Groupe international de contact (GIC) dans la conduite des négociations.
«Si nous continuons de nous chamailler sur le texte (Charte de la Transition), la HCC existe encore pour procéder à son interprétation», a-t-il déclaré hier sur les stations audiovisuelles publiques. C'était pendant un débat contradictoire avec Fetison Andrianirina, chef de la délégation de la mouvance Ravalomanana. Ce dernier jouait un peu le rôle de représentant des trois entités des anciens présidents. 
Le chef du gouvernement joue la fibre souverainiste pour fonder son argument. «Pourquoi attendre les déclarations des étrangers pour décider? Ce n’est pas du tout normal car notre pays est souverain», a-t-il indiqué. Il répondait ainsi à Edem Kodjo, émissaire de l’Organisation internationale de la Francophonie. Ce dernier avait souligné que seule l’interprétation de l’équipe de médiation internationale est valable. 
Mais aux lendemains de la signature de l’accord de Maputo I, les différentes mouvances se sont empressées d'interpréter à leur manière le texte. L’échec de Maputo II, censé répartir les clés des institutions de la transition, et la mise en place du «gouvernement d’union nationale» par le régime de transition a mis un peu plus d’huile sur le feu. 
Monja Roindefo tente de justifier l’intransigeance de l’autorité de fait par l’effectivité d’un gouvernement sur l’ensemble du territoire. «S’il y a l’unicité de l’administration territoriale, l’unité de la chaîne de commandement au niveau de l’armée, cela veut dire qu’il existe un consensus», a-t-il argumenté, laissant entendre l’éventualité de la reprise des négociations mais dans le cadre qu’il vient de fixer.
Perspective somalienne 
Monja Roindefo profite de l’occasion pour régler ses comptes avec les facilitateurs. «Le président de la HAT et le Premier ministre sont le reflet de l’intégrité territoriale», a-t-il indiqué. «C'est le GIC qui, par la suite, a créé d’autres tendances. Si nous ne faisons pas attention, nous finirons comme en Somalie avec des chefs de guerre», a-t-il lancé comme une mise en garde contre l’effet négatif d’insister sur le principe des quatre mouvances. 
Répondant au chef du gouvernement, Fetison Andrianirina tente de démolir son argument. «Toutes les institutions de la IIIe République sont suspendues. Après l’Accord de Maputo, il n’y a plus de HCC. D’ailleurs, le mandat de la juridiction constitutionnelle devait prendre fin, mais vous l’avez prolongé pour une raison que nous ignorons», a-t-il déclaré. 
Du coup, le chef de délégation de la mouvance Ravalomanana évoque une fois de plus la nécessité d’un retour à la table des négociations des quatre mouvances. «Andry Rajoelina et Monja Roindefo ne réussissent pas à eux seuls à trouver la bonne formule. Il faut trouver la solution pour sortir de la crise», a-t-il expliqué. 
Le chef de la délégation de la mouvance Ravalomanana égratigne au passage le gouvernement «de ne pas aller au bout de ses idées. Vous brandissez la charte de Maputo quand cela vous arrange comme c’est le cas dans la mise en place du gouvernement», a-t-il soulevé, faisant allusion à l’idée d’inclusivité brandie par le régime de transition. «Or, vous ne respectez pas les termes des accords quand il s’agit d'instaurer les institutions», a-t-il insisté. 
Encadré : Absence des ex-parlementaires
Face à une grosse délégation du gouvernement composée de plusieurs ministres, l’assistance dans le camp de Fetison Andrianirina n’a pas fait le poids, hier à Anosy. Et pour cause. Le chef de la délégation de la mouvance Ravalomanana a fait part de la volonté des anciens députés et sénateurs du Tiako i Madagasikara de suivre en direct le débat. «Mais ils ont peur pour leur sécurité et ont préféré rentrer», a-t-il expliqué. 
À entendre Fetison Andrianirina, des éléments des forces de l’ordre ont rôdé autour du Palais du Sénat. Effectivement, le colonel Richard Ravalomanana, chef de la circonscription régionale de la gendarmerie à Antananarivo, avait prévenu de l’existence d’une liste des présumés instigateurs des manifestations, sans citer d’une manière explicite les parlementaires.


Les Nouvelles 15/09/2009
AU TRIBUNAL : Eliane Naika placée sous mandat de dépôt - Nasolo R. 
La sénatrice du Menabe, arrêtée par les éléments de la Force d'intervention spéciale (Fis), samedi aux 67ha, a été déférée au paquet, hier. 
A l'issue de son audition, le juge a tranché : «Eliane Naika sera placée sous mandat de dépôt. La première audience aura lieu le 13 octobre prochain», a révélé son avocat, Me Rolland Stephenson Ranarivony. Notons que trois chefs d'inculpation sont retenus contre la sénatrice : dégradation de biens publics, violences et voie de fait et rébellion. Elle a de suite été emmenée à la prison de Manjakandriana, hier. 
Revenant sur les événements de samedi, Me Ranarivony a déploré la «brutalité de son arrestation». Selon lui, «même des suspects pris en flagrant délit de telle ou telle infraction bénéficient encore de la présomption d'innocence. Ce qui s'est passé est regrettable». Après son interpellation, Eliane Naika a été placée en garde à vue 48 heures à Betongolo. «Nous étions toujours présents et il n'y a eu aucun problème au cours de sa détention. Elle a été bien traitée. Comme je l'ai dit tout à l'heure, le problème concerne l'arrestation car la sénatrice souffre de quelques blessures au cou et au visage et elle a aussi des bleus sur le corps. Bien sûr, tout cela figure dans le procès-verbal», poursuit l'avocat. 
Quelques médias avaient également relaté qu'au cours de son enquête, Eliane Naika avait «dénoncé ses compagnons de lutte, dont le député Rasomotra. Rien de tel ne s'est passé», a fait savoir Me Ranarivony qui estime que cette affaire s'inscrit dans un ordre purement politique.
La première après Maputo
Sur un point de vue politique, justement, l'on ne peut faire abstraction du fait qu'Eliane Naika a été parlementaire sous la bannière du Tim et que, durant les négociations politiques de Maputo, elle a fait partie de la mouvance Marc Ravalomanana. 
Si les diverses personnalités arrêtées et emprisonnées dans le cadre des événements de 2002 et de 2009, ainsi que sous le régime Ravalomanana sont concernées par les accords politiques n°1, 2 et 3 de Maputo, la situation de la sénatrice diffère quelque peu de la leur, en ce sens que son interpellation se situe en pleine période d'application – du moins en principe – des textes signés dans la capitale mozambicaine. Elle est d'ailleurs la première personnalité politique à connaître ce sort après Maputo I et II. 
Il est également à s'interroger sur la probable réaction de son entourage politique, les manifestants légalistes qui ont déjà exprimé leur désaccord vis-à-vis de son arrestation, ou encore la mouvance Ravalomanana qui est actuellement partie à l'alliance tripartite formée avec les mouvances Albert Zafy et Didier Ratsiraka. 
Dans cette situation d'instabilité, sa détention constituera-t-elle, comme cela a été le cas avant, un motif pour reprendre les manifestations ?

Encadré: La grande explication «Rajoelina-Ravalomanana» ce soir - Miadana A. 
En attendant une éventuelle reprise des négociations entre les quatre mouvances, la population en général et les téléspectateurs en particulier pourront avoir un aperçu des positions respectives des uns et des autres, notamment celles des mouvances Rajoelina et Ravalomanana, par rapport à la Transition en cours actuellement. 
Roindefo Monja pour la mouvance Rajoelina et Fetison Rakoto Andrianirina pour celle de Ravalomanana seront les invités de la télévision nationale, ce soir à partir de 21 heures, dans le cadre d'une émission spéciale consacrée à la sortie de crise. 


Nosintsika 15/09/2009
La fuite en avant d’Andry Rajoelina 
Six mois après avoir été porté à la présidence du pays par un soulèvement populaire épaulé par des militaires, Andry Rajoelina, dit TGV, n’est toujours pas parvenu à asseoir son pouvoir. Certes, il a montré une volonté farouche de conserver la mainmise sur la période de transition vers des élections, mais les pressions internationales le poussent de plus en plus à composer avec les trois autres factions politiques rivales représentées par trois anciens chefs d’Etat (Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy). TGV aura donc du mal à mener sa barque tout seul jusqu’aux futures élections. Du coup, la crise politique ne connaîtra pas d’épilogue à court terme. 
Affaibli par Maputo 2. En signant avec les trois autres mouvances politiques une charte de la transition, début août à Maputo, Rajoelina a réussi un beaucoup: il a écarté son rival Ravalomanana de la gestion de la période de transition. Mais lors du second round de négociations, le 26août à Maputo, les trois autres mouvances se sont liguées contre lui afin de l’écarter à son tour de la présidence de la transition, en arguant du fait que son poste et celui de premier ministre ne pouvaient revenir tous deux à la mouvance deTGV. C’est ce qui a fait capoter les discussions et a provoqué les réactions énervées (tentative darrestation d’une délégation rivale de retour à Antananarivo) des militaires pro-Rajoelina. A partir de là, les relations entre Rajoelina et son premier ministre Roindefo Monja se sont quelque peu distendues, les représentants d’une faction de la bourgeoisie merina opposée à Rajoelina ayant imaginé un scénario de soutien à Monja contre Rajoelina. D’autres ont plutôt fait pression pour que Rajoelina désigne un nouveau premier ministre en la personne, par exemple, de Pascal Rakotomavo. Mais ces manoeuvres n’ont rien donné. 
Rajoelina s’entête. Devant ses partisans réunis le 2septembre au palais d’Ambotsirohitra, Rajoelina a finalement rejeté la formule de transition politique promue par les bailleurs de fonds, laquelle reviendrait selon lui à offrir “50% des postes ministériels aux partisans de l’ancien président Ravalomanana”. Il a repris à son compte les thèses ultranationalistes d’André Ramaroson, le PDG de la Savonnerie tropicale et parent du dirigeant de la HAT Alain Ramaroson, et de la ministre de la population Nadine Ramaroson, selon lesquelles le développement économique de Madagascar pouvait se passer de l’aide des bailleurs de fonds étrangers. En adoptant un tel discours, Rajoelina bafoue la charte de transition que sa mouvance a pourtant signée lors des négociations de Maputo 1. S’il campe sur cette position, la question des sanctions internationales à l’encontre de Madagascar et de ses dirigeants va se poser. Le FMI planche notamment sur des sanctions nominatives contre les dirigeants de la HAT telles que des refus de visas ou le gel de leurs avoirs à l’étranger. Mais cela ne va pas être simple à appliquer avec Rajoelina qui a la double nationalité française et malgache. 
L'armée sur le pied de guerre. Cette intransigeance de Rajoelina a amené Zafy à enclencher une autre dérive politique en réclamant, le 3septembre, que l’armée tranche le débat et assume les trois postes de l’exécutif de la transition (président, premier ministre etvice-président).Cette initiative est d’autant plus dangereuse que l’armée malgache est maintenant très divisée. Le clan militaire qui entoure Rajoelina est affaibli: il regroupe le Capsat et ses chefs, les commandants Charles Andrianasoavina et René Lylison, discrédités par leurs méthodes autoritaires. Une autre faction informelle, regroupant l’état-major supérieur de l’armée et le ministre de la défense Noel Rakotonandrasana, semble plus proche du premier ministre. Originaire du Sud du pays, Monja pourrait essayer de forger une alliance avec les généraux côtiers pro-Ratsiraka, comme Jean EmileTsaranazy (ancien ministre des travaux publics) ou Léon Razafitombo (ex-ministre de la défense). Enfin, le camp des anciens militaires aux commandes sous le président Ravalomanana est incarné par l’ex-chef d’état-major, le général Edmond Rasolomahandry. Les majors de promotion des académies militaires se sont élevés contre cette cartellisation politique de l’armée. Le 1°’ septembre, ils ont mis en garde les hommes politiques qui revendiquaient le soutien de telle ou telle faction de l’armée. S’estimant neutres, ils ont prévenu qu’ils ne resteraient pas les bras croisés si cette situation perdurait. 
       Article extrait de La Lettre de l'Ocean Indien 1268 du 5 sept 2009,

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