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Les Titres de MadaVôvô du 02 decembre 2009  

BigNews: Le Sport est Roi ... 

L'Edito: « Vivre l'instant Présent... »    ( ...  )

1. Madagascar : une économie sous pression (jeune afrique)( ...  )

2. « Grand déballage » des 3 mouvances : Andry Rajoelina accusé de blocage (midi) ( ...  )

3. Le Pdt de la transition n'ira pas à Maputo pour les négociations prévues (xinhua) ( ...  )

4. Médias : La censure à Ambohitsorohitra (midi) ( ...  )

5. Madagascar : la période cyclonique menace 600.000 personnes (xinhua) ( ...  )

6. Revenu des ménages. Chute de 75% le premier semestre ! (moov) ( ...  )

7. Le président malgache défend sa cause devant les experts de l’UA (afriscoop)  ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...  

8. Air Madagascar poursuivie par deux passagers (clicanoo) ( ...  )

9. Madagascar : Rajoelina accusé de bloquer la formation du gouvernement (afriscoop) ( ...  )

10. Les 3 mouvances dévoilent les ministères attribués et litigieux (sobika) ( ...  )

11. Andry TGV : « La composition du gouvernement est une affaire interne » (tribune) ( ...  )

12.Mamy Rakotoarivelo : «Manandafy Rakotonirina sera vice-Premier ministre» (express) ( ...  )

13. Antananarivo sous la pluie : Un mort et des rues inondées (nouvelles) ( ...  )

14. Mise en œuvre des accords de Maputo et d’Addis-Abeba (tribune) ( ...  )

15. Premier conseil des ministres : Un coprésident et le PM absents (nouvelle )  ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  26 nov  09  >>  ( ...  )

*. Riposte du Commandant Roger Luc aux Colonels Lylison et Charles  (Midi) ( ...  )

02/12/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.903.78 Ar 
USD 1.927.89 Ar 
GBP 3.197.41 Ar 
CHF 1.925.29 Ar 
JPY 22.21 Ar 
ZAR 261.66 Ar 
HKD 248.76 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
27/07 2735 27/08 2748
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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« Vivre l'instant Présent... »

     "En cette période où le futur peut sembler menaçant, on est tenté soit de se réfugier dans le passé, soit d'entamer une folle course vers l'avant".

 

     Plutôt philosophe et non épicurien.
     Car on a toujours un passé, un présent et un futur.

     Sur le passé, on dit qu'on peut y puiser de l'expérience. Pour rectifier des tirs certainement. Mais à part cela, je ne vois pas quoi en faire de vraiment bien.

     Le passé ne nous concerne plus, dans la mesure où vivre avec n'est pas un facteur de progrès. Le passé peut nous lier à des poteaux.

       Le futur, on ne le maîtrise pas. C'est l'inconnu. Des projets on en fait, mais il faut compter avec   plusieurs paramètres.

        Le Présent nous appartient. On en a conscience. Ce qui est présentement fait devient le passé. On ne vit que dans le présent. C'est "un moment" de vraie vie. Ni illusion, ni rêve. C'est un moment ultime, et la seule fois où on a la présence de Dieu.  ... Lire la suite Cliquez-ici

              Armand Andriamahady de Bonneuil

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Armand a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Jeune Afrique 02/12/2009                  Accords politiques de  Maputo    Cliquer-ici  ( ... )
Madagascar : une économie sous pression

Depuis janvier, près de 230 000 Malgaches auraient perdu leur emploi. Et la situation risque d’empirer si aucun accord politique n’est trouvé entre les prétendants au pouvoir.
Depuis qu’elle a perdu son emploi, Hanitra vit dans l’angoisse. « Déjà avant, ce n’était pas simple », dit cette femme de 39 ans, mère de trois enfants et dont le mari, Jean-Hervé, salarié dans un commerce, peine à ramener de quoi nourrir la famille. « Mon employeur a fermé après les pillages de janvier. Depuis, je passe mes journées à m’inquiéter. Le matin, je ne sais même pas si j’aurais du riz à donner à mes enfants le soir », se désole-t-elle. Ces derniers mois, le lot quotidien des habitants des bas quartiers d’Antananarivo, habitués à vivre au jour le jour, a touché la classe dite « moyenne » du centre-ville, et à laquelle appartenait Hanitra jusque-là.
Les organisations des Nations unies qui siègent à Antananarivo estiment à 228 000 le nombre d’emplois perdus depuis le début de l’année – un drame dans un pays qui compte 18,8 millions d’habitants, et dont les chiffres officiels, très contestés, faisaient état avant la crise d’un taux de chômage de 5 %. Dans une note de synthèse sur la situation économique et sociale de Madagascar rédigée en octobre, le Pnud révèle que « les 

Les salariés de l'usine de textile Flexknit, à capitaux néerlandais.  © HH-REA

emplois du secteur tertiaire ont été les plus affectés par la crise (78,5 % des pertes d’emploi) », loin devant le secondaire (21,1 %) et le primaire, le seul relativement épargné.
Annulations de commandes

« L’économie malgache titube, c’est le moins que l’on puisse dire ! » estime un consultant très remonté contre « les politiciens de tous bords incapables de dépasser leur ego ». Spécialisé dans le conseil aux entreprises (notamment étrangères) qui souhaitent investir à Madagascar, il est bien placé pour constater qu’aujourd’hui « plus personne ne veut investir 1 dollar dans le pays ». Depuis le mois de février, son cabinet a perdu la moitié de ses employés. « Au début, on avait mis en place un système de chômage technique tournant. Mais l’absence d’activité nous a obligés à licencier. » S’il se défend de soutenir le président déchu, ce consultant confesse qu’« avec Ravalomanana, il y avait une lueur d’espoir ».
La croissance, depuis cinq ans, ne cessait de progresser : + 4,9 % en 2006, + 6,3 % en 2007, + 7,1 % en 2008… Cette année, la loi de finances prévoyait un taux de croissance de 7,5 %. Mais, selon différentes estimations, « elle serait négative en 2009 », indique la note du Pnud. Déjà sensiblement freinée par la crise financière internationale à partir du troisième trimestre 2008, l’économie malgache a été mise en lambeaux par la crise politique qui a éclaté en début d’année.
Outre les pillages, qui ont abouti, fin janvier, à la destruction de plusieurs unités de production et à la perte de nombreux emplois, essentiellement dans la capitale, le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), principal syndicat patronal du pays, a enregistré de nombreuses annulations de commandes. Selon une autre étude menée par le club Développement éthique, 514 entreprises auraient, entre janvier et octobre, envoyé à l’administration des déclarations de chômage technique, contre 210 en 2008 et 47 en 2007…
Quelques niches ont été épargnées, parmi lesquelles les télécommunications, boostées par l’arrivée du haut débit – le câble sous-marin Lion a officiellement relié l’île le 7 novembre. L’exploitation minière (ilménite, nickel, cobalt), dont les zones d’extraction sont éloignées des centres urbains, a elle aussi échappé au tsunami. Pour le reste, la quasi-totalité des secteurs d’activité a subi les conséquences des joutes politiques.
Chute de la consommation
La production industrielle a chuté, selon les secteurs, de 25 % à 80 %. « Les industries locales ont fait l’effort de maintenir au mieux l’emploi », signale Hery Ranaivosoa, président du Syndicat des industries de Madagascar (SIM). Mais elles n’ont pu éviter des licenciements. Seul motif de satisfaction pour le SIM : « Contrairement à la crise de 2002, les infrastructures n’ont pas été touchées. »
Même constat mi-figue mi-raisin dans le secteur touristique. Alors que le nombre de visiteurs était passé de 277 000 à 375 000 entre 2005 et 2008, il a considérablement chuté lors du premier semestre de cette année (134 000 touristes, contre 231 000 lors des six premiers mois de 2008, selon l’Office national du tourisme). Si aucune société n’a mis la clef sous la porte, le recours au chômage technique est important.
L’artisanat et le transport, qui représentent des viviers d’emplois, ont été plus touchés encore, indique-t-on au GEM. Et que dire du commerce ? « C’est la catastrophe. On n’a plus de clients. Mon chiffre d’affaires a chuté de 80 % », témoigne Danil, propriétaire d’un magasin d’électroménager dans le centre de la capitale. « Depuis le début de la crise, on note une forte baisse de la consommation des ménages, […] variant de 31 % à 37 % en moyenne », confirme la note du Pnud, selon laquelle « toutes les catégories de ménages sont concernées ».
Dans cette avalanche de mauvaises nouvelles, l’accord signé par les quatre principales mouvances politiques à Addis-Abeba, le 6 novembre, représente une lueur d’espoir. « Il était moins une ! » s’est exclamé un entrepreneur après l’annonce de la signature.
Quelques jours plus tôt, l’Union européenne avait menacé, en cas d’échec des négociations, de suspendre son aide de 630 millions d’euros – ce qui aurait pu provoquer la faillite de l’administration. Très dépendant de l’Aide publique au développement, qui représente 75 % de son budget d’investissement, l’État malgache n’a en effet plus beaucoup de réserves. Et pour cause : le Pnud estime la baisse des aides publiques à 40 % cette année par rapport à ce qui était prévu.
Plus grave, selon le milieu patronal : si les mouvances ne s’étaient pas entendues, le pays aurait très certainement été exclu de l’Agoa (African Growth and Opportunity Act) – autant dire du marché américain, qui représente 85 % des exportations du textile malgache. « S’il n’y a pas d’avancée d’ici au 31 décembre, Madagascar ne sera plus éligible. Cela signifiera que les produits exportés vers les États-Unis seront taxés entre 10 % et 35 %, contre 0 % aujourd’hui. Il n’y aura plus de commandes », indiquait en octobre John Hargreaves, vice-président du Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP).
Plus de 20 000 emplois menacés
« Nous ne saurons qu’à la mi-décembre si nous sommes encore éligibles à l’Agoa », précise-t-il. En cas de réponse négative, plus de 20 000 emplois directs pourraient disparaître, selon le Pnud – « sans compter les milliers d’emplois indirects », rappelle John Hargreaves.
Ce dernier se veut confiant. Selon lui, l’accord d’Addis-Abeba est « positif » et devrait convaincre les Américains. À condition que les mouvances politiques s’accordent sur la constitution d’un gouvernement. Mais en attendant, le chômage technique s’annonce pour 15 000 à 20 000 salariés. La production est en effet paralysée depuis plusieurs semaines. « Il faut six semaines pour acheminer les commandes vers les États-Unis ; il faut ajouter deux semaines pour préparer la commande : cela fait deux mois. Aujourd’hui, les sociétés américaines ne peuvent plus prendre le risque de commander des produits qui seront peut-être taxés à l’entrée dans le pays, indique le vice-président du GEFP. Nous avons déjà constaté des pertes de production importantes, qui s’étendront dans les trois premiers mois de l’année, même si nous sommes confirmés dans l’Agoa. » Il faudra des mois, ensuite, pour regagner la confiance des clients et des investisseurs. 


Midi Mada 02/12/2009
« Grand déballage » des 3 mouvances : Andry Rajoelina accusé de blocage  - RAJAOFERA Eugène
Fetison Rakoto Andrianirina, Dr Emmanuel Rakotovahiny, Mamy Rakotoarivelo, Pr Zafy Albert et Pr Ange Randrianarisoa sont unanimes sur un fait: la mouvance Rajoelina est le blocage à la mise en place de la transition. « Il y a de la part de cette mouvance une nette volonté d'obstruction au processus. », a affirmé le co-président Fetison Rakoto Andrianirina. 

Avant d'énumérer: « Rajoelina n'a pas jusqu'ici donné le nom du président du CST et de son vice-premier ministre. Rajoelina refuse d'abroger les nominations des ministres du gouvernement Roindefo pour faciliter la formation du gouvernement Mangalaza. Rajoelina refuse d'aller à Maputo alors qu'il a accepté de s'y rendre lorsqu'il s'agissait d'écarter Monja Roindefo. La HAT envisage d'adopter par voie d'ordonnance la loi des Finances 2010 alors que cette mission doit être assurée par le ministre des Finances de la transition, une personnalité de la mouvance Ratsiraka. On a attribué à la mouvance Rajoelina 11 ministères sur 31 alors qu'elle en cherche encore d'autres. » Le président du Congrès, Mamy Rakotoarivelo, a relayé le co-président Fetison Rakoto Andrianirina en certifiant que la mouvance Rajoelina, contrairement aux 3 autres mouvances, ne lui a pas jusqu'ici envoyé sa liste des futurs membres du Congrès.
Dépenses folles. Le co-président, Fetison Rakoto Andrianirina, a profité du « Grand déballage » d'hier pour répondre à Andry Rajoelina et à ses partisans qui essaient de faire croire que les déplacements des 

délégations des mouvances à l'extérieur sont budgétivores. « C'est Andry Rajoelina qui fait des dépenses folles qui font souffrir les caisses de l'Etat. Car lors de Maputo I, II et du sommet d'Addis-Abeba, les délégations des trois mouvances se sont contentées de l'avion affrété par le GIC, contrairement à Andry Rajoelina qui a toujours utilisé un Jet privé dont les frais de location sont supportés par l'argent des contribuables malgaches. », a-t-il martelé. Avant d'enfoncer le clou: « Andry Rajoelina a fait des dépenses folles lorsqu'il a fait le déplacement à Bruxelles et puis à New York tout en ayant su à l'avance que ces deux offensives diplomatiques étaient vouées à l'échec faute de reconnaissance internationale. » En tout cas, le « Grand déballage » organisé hier au Carlton par les mouvances Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy a permis de savoir que 6 ministères ( Décentralisation, Mines et Hydrocarbures, Education nationale, Economie et Industrie, Communication et Justice) font encore l'objet de litige avec la mouvance Rajoelina.


Xinhuanet.com 01/12/2009  
Le président de la transition malgache n'ira pas à Maputo pour les négociations prévues - Xinhua

Le président de la transition malgache Andry Rajoelina a déclaré lundi après-midi qu' il n'irait pas à Maputo, capitale mozambicaine, pour les négociations prévues jeudi et vendredi prochains.
Lors d'une conférence de presse tenue à la présidence, il a dit que c'est honteux d'aller à l'étranger pour régler une mésentente à propos de quelques postes ministérielles.
"C'est honteux et c'est onéreux d'aller à l'étranger", a martel é M. Rajoelina, 35 ans, en proposant une visioconférence entre lui et ses prédécesseurs, à savoir Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy.
Il a par ailleurs déclaré avoir entrepris beaucoup de concessions lors des réunions tenues à Maputo le 6 août dernier et à Addis-Abeba en novembre, tout en appelant Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy à garder l'intérêt supérieur de la nation au lieu de faire des marchandages sur la nomination des ministres.
Vendredi dernier, M. Rajoelina avait déjà déclaré qu'il n'irait pas à l'étranger pour la réunion entre les quatre mouvances.
Joachim Chissano, ancien président mozambicain et envoyé spécial de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) est attendu mardi à Antananarivo, capitale malgache, pour préparer la réunion entre les protagonistes malgaches le 3 et 4 décembre prochains.
Des experts de l'Union africaine (UA), dirigés par le directeur du Département de la paix et de la sécurité de l'UA, El Ghassim Wane, se sont rendus à Madagascar la semaine dernière pour convaincre les quatre mouvances de lever le blocage dans la nomination des ministres.
Selon le co-président de la transition, Emmanuel Rakotovahiny, de la mouvance Zafy, 11 des 32 ministères sont encore l'objet de divergences entre les quatre mouvances.
Le 6 novembre, les quatres mouvances ont signé à Addis Abeba un accord de partage du pouvoir pour la transition qui doit aboutir à une élection fin 2010. Avant cette élection, Andry Rajoelina demeure président de la Transition. Depuis, les quatre parties cherchent un accord sur la nomination des ministres. 


Midi Mada 01/12/2009
Médias : La censure à Ambohitsorohitra  - RAJAOFERA Eugène

La censure est officiellement de retour car c'est la Présidence elle-même qui l'adopte comme moyen d'exclure certains organes de presse, refusant ainsi à ceux-ci d'accéder aux informations. Hier, le président de la transition, Andry Nirina Rajoelina, a tenu une conférence de presse à Ambohitsorohitra. La conférence a été prévue à 17h 30. 

Mais, quelle a été la surprise des journalistes qui ont été interdits d'accès au Palais. L'explication de Mme Annick Rajaona, Porte-parole de la présidence, a été claire: les organes de presse qui ne figurent pas dans la liste pré-établie par le service de la communication de la présidence, n'ont pas le droit d'assister à la conférence de presse. Conséquence, le Groupe MATV, une journaliste du quotidien en malgache « Taratra » et deux journalistes de l'Express de Madagascar, ont été refoulés à l'entrée du Palais.
Sur invitation? Une autre explication, celle d'une autre responsable au sein du service de la communication d'Ambohitsorohitra, n'a pas permis à ces journalistes qui étaient venus pour couvrir 

un grand événement car il s'agissait d'une conférence de presse durant laquelle Andry Rajoelina a clarifié sa position sur Maputo III, d'entrer dans le Palais. Selon cette dame, c'est sur invitation que les journalistes assistent à cette conférence de presse. Ce qui n'est pas vrai, car aucun des membres de la presse qui ont eu le privilège d'accéder au Palais hier, n’a été en possession d'une invitation quelconque y afférente. D'après les explications des journalistes présents sur place, une liste les a accueillis à l'entrée du Palais. Outre le Groupe MATV, le journal « Taratra » et le quotidien « L'Express de Madagascar », le quotidien « Gazetiko » ne figure également pas dans la « liste noire ».
Mauvaise conseillère. La première question est de savoir qui a donné l'ordre de censurer hier certains organes de presse à Ambohitsorohitra. L'ordre vient-il de Andry Rajoelina qui sait très bien que la fermeture de la télévision « Viva », parce que cette chaîne a sorti l'intégralité des propos de l'amiral Didier Ratsiraka, a déclenché le mouvement populaire de 2009? Ou est-ce (encore!) Mme Annick Rajaona qui a pris cette initiative qui s'avère être une entrave flagrante à la liberté de presse, une liberté revendiquée à l'époque haut et fort sur la Place du 13 Mai? Si cette deuxième hypothèse est fondée, Andry Rajoelina s'entoure d'une mauvaise conseillère. En tout cas, Mme Annick Rajaona n'était pas à sa première bourde. Lors du Sommet d'Addis-Abeba, un communiqué lu à la presse par cette dame a bouleversé le déroulement des négociations. Par ailleurs, Mme Annick Rajaona a la mauvaise habitude de réprimander les journalistes qui écrivent des articles ne plaisant pas à la personne qu'elle sert.


xinhunet.com 29/11/2009 
Madagascar : la période cyclonique menace 600.000 personnes - Xinhua

Les prévisions météorologiques prédisent que quatre à cinq cyclones vont passer très violemment par Madagascar île pendant la période cyclonique, entre octobre et mars et menacent 600.000 personnes, rapporte vendredi le quotidien malgache L'Express.
Préoccupées de cette menace, les agences des Nations Unies ont lancé jeudi un appel d'urgence pour récolter 6 millions de dollars afin de constituer des stocks de prépositionnement.
Les articles de secours d'urgence requis incluent les tentes, les médicaments, les purificateurs d'eau, les kits scolaires et les kits récréatifs, selon le coordonnateur résident par intérim du système des Nations Unies à Madagascar, Christopher Peter Metcalf.
La mobilisation des ressources et leur prépositionnement dans les zones à risque sont urgents et sans délai pour atténuer les éventuels impacts des cyclones sur les populations locales, a-t-il dit.
En moyenne, trois à quatre cyclones par an ravagent Madagascar. Pendant la dernière période cyclonique, cinq cycones ont frappé ce pays insulaire, touchant 463.000 personnes et faisant 190.000 sans- abri. Les vents ont détruit 2.276 salles de classe et 180.000 ha de champs agricoles. 


moov.mg 29/11/2009
Revenu des ménages. Chute de 75% le premier semestre !  - Anjara Rasoanaivo
Les effets de la crise politique sur les ménages se font ressentir un peu plus chaque jour. 
Un bilan pas très élogieux, pourtant reflétant la réalité dans la Grande île, a été observé sur les impacts de la crise socio-politique du premier semestre dans les milieux ruraux. Ainsi, 35% à 75% des ménages ont connu une nette dégradation de leur revenu. La perte d'emploi liée à la fermeture d'usine et la baisse du pouvoir d'achat, entraînant une très faible consommation, alors que le prix des PPN a augmenté, sont des conséquences directes qui illustrent cette crise. De plus, l'insécurité due au nombre réduit des forces de l'ordre, ainsi que l'insécurité alimentaire conjoncturelle n'ont jamais été aussi fortes. 
Conséquences sur la communauté. La baisse du revenu des ménages a des conséquences directes sur la grande roue administrative. Les recettes fiscales ont été réduites de plus de la moitié, les familles ne disposant plus d'assez d'argent pour payer les impôts. Le budget alloué à l'éducation a été restreint à 64% du budget initial, dans un contexte où les familles préfèrent faire travailler leurs enfants pour quelques sacs de riz. Ainsi, une recrudescence du travail des enfants a été constaté, particulièrement dans la région Sava. Les objectifs de la Semaine de la santé mère/enfant n'ont pas été atteints, la fréquentation des hôpitaux publics ont connu une hausse considérable tandis que le recours aux centres de soin privés a nettement diminué. 


afriscoop.net 28/11/2009   
Madagascar : Le président malgache défend sa cause devant les experts de l’UA - Xinhua

Le président de la transition malgache Andry Rajoelina défend sa cause devant les experts de l’Union Africaine (UA), qui ont commencé jeudi la mission d’évaluation de trois jours sur la résolution de la crise politique à Madagascar.
Les experts de l’UA, dirigés par le Directeur du Département de la Paix et de la Sécurité, M. El Ghassim Wane, se concentreront jusqu’au samedi prochain sur le processus de la mise en place des institutions de la transition et de leur fonctionnement.
Lors d’une rencontre avec les experts de l’UA jeudi, Rajoelina a affirmé que sa mouvance a déjà pris des initiatives pour l’ application des accords qu’il a signés avec les anciens présidents malgaches Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy le 6 août dernier à Maputo, capitale de Mozambique et d’autres accords qu’ils ont signés à Addis-Abeba, capitale d’Ethiopie.
Selon un communiqué de la présidence, Rajoelina a informé la mission d’évaluation jeudi matin, qu’il a tenu une réunion avec les deux co-présidents de transition, notamment Fetison Rakoto Andrianirina de la mouvance Ravalomanana et le Dr. Emmanuel Rakotovahiny de la mouvance Zafy, ainsi que le Premier Ministre Eugène Mangalaza de la mouvance Ratsiraka le 18 novembre dernier.
Rajoelina a confié aux experts qu’il a défini des attributions et des logistiques des deux co-présidents, et a invité la société civile de former le plus tôt possible le Conseil Economique et Social (CES), institution de transition.
Le communiqué de la présidence a fait savoir également qu’un calendrier a été déjà élaboré pour la mise en place des institutions de la Transition à l’issue d’une réunion du conseil présidentiel le 18 novembre dernier.
La remise de la liste de chaque mouvance auprès du Premier ministre a été au programme pour la nomination des ministres du gouvernement d’union nationale conduit par Mangalaza.
La Présidence de la Transition se fait prudent que le calendrier établi pour la mise en place du gouvernement et d’ autres institutions ne fût pas respecté à cause de marchandages des autres mouvances qui ne respectent pas l’esprit d’une transition stable et de la volonté de changement.
Pourtant Rajoelina persiste que "la gestion des affaires nationales ne doit pas attendre la formation du gouvernement d’ union nationale ni souffrir de ces blocages".
En dépit de la version de Rajoelina, les autres mouvances estiment que le blocage vient des mouvances Rajoelina et Ravalomanana, qui n’arrivent pas à s’entendre à partager les ministères des Affaires Etrangères et de la Justice.

Encadré:  Selon un communiqué conjoint de l'ONU , l'UA et l'OIF, L'ancien président mozambicain, Joaquim Chissano, est attendu la semaine prochaine à Madagascar.

- Les 3 mouvances Ratsiraka, Zafy et Ravalomanana demandent la tenue d'une réunion à l'extérieur la semaine prochaine. Anndry Rajoelina est contre cette proposition 


Midi mada 25/11/2009  
Ministère de la Justice : Six pressentis à Faravohitra - RAJAOFERA Eugène
S'il y a des portefeuilles les plus disputés dans le gouvernement Mangalaza, la Justice en est un. Les mouvances Ravalomanana et Rajoelina se battent pour avoir ce ministère, car l'enjeu est grand. 

Si la mouvance Ravalomanana dispose de ce département ministériel, les dossiers de prisonniers politiques de 2009 seront traités conformément aux accords de Maputo. Par ailleurs, l'adoption de la loi d'amnistie, une loi qui profiterait à l'ancien président et aux autres caciques de son régime, sera priorisée. D'ailleurs, le président du Congrès, Mamy Rakotoarivelo, et le Premier ministre, Mangalaza Eugène, ont déjà signalé l'urgence de la question. Et enfin, avoir le contrôle de ce ministère permettrait à l'ancien président de suivre de près les dossiers judiciaires impliquant le Groupe Tiko. De l'autre côté, Andry Rajoelina a intérêt à avoir le portefeuille de la Justice qui lui servirait d'instrument politique lui permettant de neutraliser ses adversaires politiques.
Ministrables. Dans la mouvance Ravalomanana, il y a au moins 2 personnalités capables de gérer ce département sensible: Me Hanitra Razafimanantsoa, celle qui défend l'intérêt du Groupe Tiko devant la Justice malgache, et Désiré Randrianarivelo, l'ancien président du Syndicat des Magistrats de Madagascar (SMM). Les deux ont fait partie de la délégation de la mouvance Ravalomanana lors de Maputo I et II. Tandis que lors du sommet d'Addis-Abeba, seule Me Hanitra Razafimanantsoa a fait le déplacement. Du côté de la mouvance Rajoelina, l'actuel ministre Christine Razanamahasoa semble être sans rival. Mais, à l'allure où vont les ...Suite MadaVôvô du 
26 nov  09  >>  ( ...  )


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Les Voeux  Rainizafimanga

2009 2009

Clicanoo.com  02/12/2009

Air Madagascar poursuivie par deux passagers - Alain Dupuis
Les Malgaches l’ont surnommé TGV. Aucune référence au chemin de fer là-dedans, Andry Rajoelina, président de la transition, s’est plutôt fait une spécialité du détournement des avions de la compagnie nationale malgache qu’il confond avec une compagnie de jets privés. C’est une tradition dans la Grande Ile.

Didier Ratsiraka usait et abusait d’Air Madagascar au point qu’il avait failli mettre la compagnie en faillite. Marc Ravalomanana avait obligé son pays à investir dans deux Boeings 737 privés qui dorment encore à Ivato. Andry Rajoelina lui choisit de jouer au pirate de l’air amateur. Il fait ses débuts en mai dernier. Le vol Ivato, Marseille, Paris fait un détour par Dakar pour y déposer le président de la transition. Résultat, douze heures de retard. Les passagers furieux qui n’ont pas été prévenus manifestent leur mécontentement. Le commandant de bord, partisan d’Andry Rajoelina, menaçe de les débarquer. Le 24 juillet dernier, moins de deux mois après son exploit de Dakar, Andry Rajoelina récidive. Au départ de Gillot, le vol Air Madagascar 197 a déjà deux heures de retard. Pierre et Alexandre font partie des passagers à destination de Tulear. Ils ont la surprise d’atterrir à Antananarivo officiellement pour régler un problème de climatisation. Après 90 minutes au sol, l’appareil redécolle pour enfin rejoindre à Tuléar. À l’arrivée à 19h30 heure locale, les passagers ont la surprise de voir débarquer Andry Rajoelina et l’artiste DJ Mamy Gotso. Le détour par la capitale malgache n’était motivé que par la “nécessité” de les prendre à bord.
JURISPRUDENCE OU PAS ? 
Pierre et Alexandre apprécient modérément ces 4h30 de retard uniquement pour satisfaire le fait du prince. Ils ont raté leur correspondance avec un bateau. Tous les deux ont dû passer à leurs frais une nuit à l’hôtel à Tuléar. À cela 

Deux passagers français réclament des comptes à Air Madagascar à la barre du tribunal d’instance de Saint-Denis.

 (Photo Ludovic Laï-Yu)

s’ajoutent des dépenses de taxis. Dans un premier temps, Pierre et Alexandre tentent de transiger à l’amiable. Ils écrivent à l’agence Air Madagascar à la Réunion. Ils tentent d’établir un contact direct avec M. Charlet, directeur de la compagnie nationale malgache dans notre île. Ils se voient opposer un silence méprisant. Devant l’impossibilité d’obtenir un dédommagement partiel des frais qu’ils ont engagés, Pierre et Alexandre assignent Air Madagascar devant le tribunal d’instance de Saint-Denis. L’affaire sera examinée le 7 décembre prochain, une première à la Réunion. Si les compagnies européennes ont désormais l’obligation de dédommager leurs passagers au-delà de trois heures de retard à concurrence de 400 euros, aucune règle ne s’applique à Air Mauritius et Air Madagascar. La décision du tribunal d’instance de Saint-Denis sera intéressante à suivre dans la mesure où elle fixera une jurisprudence


afriscoop.net 02/12/2009
Madagascar : Rajoelina accusé de bloquer la formation du gouvernement  - (Xinhua

Les trois mouvances malgaches dirigées respectivement par les anciens présidents, Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, ont accusé mardi le président de transition Andry Rajoelina de bloquer la formation du gouvernement.

Les trois mouvances ont fait cette accusation lors d’une confé rence de presse tenue mardi après-midi à l’hôtel Carlton au centre ville d’Antananarivo, au lendemain de l’annonce du refus de Rajoelina d’aller à Maputo, capitale de Mozambique, pour de nouvelles négociations entre les quatre parties, qui devraient avoir lieu jeudi et vendredi prochains dans le but de trouver un accord sur la nomination de certains ministres.
M. Rajoelina a déclaré lundi que "c’est honteux et c’est oné reux d’aller à l’étranger" pour régler ce problème, en proposant une visioconférence entre lui et ses prédécesseurs.
Les trois mouvances ont déclaré qu’ils n’ont pas d’intérêt à bloquer la situation à Madagascar mais ils cherchent à parfaire la préparation des élections transparentes et crédibles.
Tout en lançant un appel à Rajoelina d’aller à Maputo, les trois mouvances ont manifesté leur détermination à aller à Maputo pour résoudre la crise politique malgache, qui a commencé en dé cembre 2008.

Trois mouvances : Contre-offensive face à Rajoelina 

Ils ont rappelé que 20 ministres sur 32 prévus dans le gouvernement de transition sont déjà nommés tandis que 11 autres sont encore objets de litiges entre les trois mouvances et Rajoelina.
Selon les accords signés par Rajoelina, Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy, à Maputo le 6 août dernier et à Addis-Abeba début de novembre, la transition ne devrait pas durer plus 15 mois à partir de la signature des accords de Maputo, pour préparer des élections en octobre 2010.

Encadré: 
-Restant dans la logique de Fetison Andrianirina, Albert Zafy a menacé de jouer l’arme de l’«ampamoaka» pour convaincre la mouvance Rajoelina de revenir sur sa décision. Il promet une «opération vérité», documents à l’appui, tout en soulevant une implication des membres de la Transition dans le trafic de bois de rose. 
-Les protagonistes se sont entendus pour que le ministère de la Communication et celui de la Justice reviennent à des personnalités «neutres».


Sobika.com 02/12/2009

Les 3 mouvances dévoilent les ministères attribués et litigieux
Comme convenu, les 3 mouvances Zafy Ratsiraka et Ravalomanana se sont réunies hier au Carlton pour une conférence de presse . Cette conférence a vu la présence de Ange Andrianarisoa ( Arema) , Albert Zafy, Emmanuel Rakotovahiny, Fetison Rakoto Andrianirina et Mamy Rakotoarivelo. La grande révélation a été la divulgation de la clé de répartition des ministères attribués et litigieux, selon les 3 mouvances. 

Comme prévu, les intervenants se sont livrés à une critique de la conduite des affaires par Andry Rajoelina et lui imputent l’entière responsabilité des blocages actuels. Zafy Albert a même ,de son coté ,évoqué l’affaire des bois de rose comme source de blocage . Ce dernier demande une grande enquête nationale à ce sujet, soupçonnant des membres de la HAT d’être impliqués dans ce scandale politico-écologique. Mais la grande révélation a été la divulgation de la clé de répartition des ministères attribués et litigieux, selon les 3 mouvances. Celle çi a été rendue publique à la presse et nous vous la diffusons telle qu’elle nous a été transmise. Dans l’attente d’une confirmation ou infirmation de la mouvance Rajoelina sur cette répartition, vous pouvez la consulter ici .

Mouvance Rajoelina : Ministères demandés
1- Travaux Publics et Météorologie
2- Décentralisation et aménagement du territoire
3- Forces Armées
4- Éducation nationale
5- Jeunesse et loisirs
6- Elevage
Mouvance Rajoelina : Ministères acquis
1- Forces armees
2- Sécurité intérieure (à concerter avec la Mouvance Zafy Albert)
3- Gendarmerie
4- Eau
5- Population et Affaires sociales
6- Sports
7- Jeunesse et Loisirs

Mouvance Zafy Albert : Ministères demandés
1- Environnement et Forêts
2- Intérieur
3- Mines et Hydrocarbures
4- Tourisme et Artisanat
5- Pêche et Ressources Halieutiques
6- Enseignement Technique et Formation Professionnelle
Mouvance Zafy Albert : ministères acquis

1- Intérieur
2- Tourisme et Artisanat
3- Environnement et Forêts
4- Pêche et Ressources Halieutiques
Mouvance Didier Ratsiraka : Ministères demandés
1- Finances et Budget
2- Énergie
3- Télécommunication, Postes et Nouvelles Technologies
4- Santé Publique
5- Fonction Publique, Travail et Lois Sociales
6- Économie et Industrie
Mouvance Didier Ratsiraka : Ministères acquis

1- Finances et Budget
2- Télécommunication, Postes et Nouvelles Technologies 
3- Santé Publique
4- Fonction Publique, Travail et Lois Sociales
Mouvance Marc Ravalomanana : Ministères demandés
1- Affaires Etrangères
2- Environnement et Forêts
3- Agriculture et Réformes Agraires
4- Transport
5- Décentralisation
6- Commerce
Mouvance Marc Ravalomanana : Ministères acquis
1- Affaires Etrangères
2- Agriculture
3- Transport 
4- Commerce
LES MINISTERES FAISANT L’OBJET DE LITIGES
Décentralisation : Mouvances Andry Rajoelina / Marc Ravalomanana
Mines et Hydrocarbures: Mouvances Andry Rajoelina / Zafy Albert
Education Nationale : Mouvances Andry Rajoelina / Zafy Albert
Economie et Industrie : Mouvances Andry Rajoelina / Didier Ratsiraka
Communication : Neutre
Justice : Neutre

Tribune Mada 01/12/2009
Andry Rajoelina : « La composition du gouvernement est une affaire interne » - Recueilli par Bill 
Non, Andry Rajoelina, président de la Transition, refuse de faire le déplacement à Maputo.
Il décline l’invitation de l’ancien président du Mozambique pour un autre sommet des chefs de file des mouvances politiques en vue de résoudre la confection du gouvernement de Transition, consensuel et inclusif. Andry Rajoelina justifie son refus ferme en invoquant la souveraineté nationale et la fierté nationale pour deux ou trois postes ministériels non attribués. Il n’a pas oublié d’invoquer les dépenses faramineuses engendrées par un tel déplacement. De plus, la composition du gouvernement de Madagascar est une affaire purement interne et doit s’effectuer en terre malgache, fit-il comprendre.
Une visio-conférence 
Pour résoudre le problème, il suffit d’une visio-conférence dit-il et si les autres mouvances disposent des ressources pour un tel déplacement, qu’elles y aillent mais Andry Rajoelina n’ira nulle part. Le gouvernement ne doit être créé nulle part sauf à Madagascar. C’est le point essentiel de la conférence de presse qu’il a donné au palais d’Etat d’Ambohitsorohitra ce lundi 30 novembre 2009 vers la fin de la journée. Comme solution, il propose que cette visio-conférence se déroule dès mercredi prochain à 10 heures jusqu’à 19 heures et on peut poursuivre le lendemain si besoin est, indique-t-il. Et le chef de file de la mouvance Andry Rajoelina d’ajouter « je propose même que ces négociations se fassent en direct à la télé et à la radio nationales. Et les autres chaînes audiovisuelles privées peuvent toutes les capter. La transparence doit être de mise pour que le peuple puisse voir et comprendre ».
Lors de cette rencontre avec la presse, il a également fait le point de la situation dans la démarche pour la mise en place des institutions de la Transition dont la composition du gouvernement. Comme d’habitude, Andry Rajoelina réitère qu’il a fait beaucoup de concessions depuis et qu’il n’est plus question de négociations ; il s’agit maintenant de mettre en œuvre les accords de Maputo et d’Addis-Abeba. Fustigeant les autres mouvances, Andry Rajoelina fait comprendre qu’il est malsain et irresponsable à l’égard de la nation et du peuple de transiger pour des postes et des intérêts particuliers, aussi implore-t-il les « zoky raiamandreny » qui ont déjà gouverné ce pays, pour qu’ils le laissent tranquillement gouverner en quelque sorte en lui cédant ces ministères ; et cela pour le bien du peuple, pour la nation et au nom de l’amour de la patrie. C’est en tout cas ce qu’on a compris de ses propos. Et comme pour démontrer qu’il a raison, Andry Rajoelina a révélé que la mouvance Andry Rajoelina ne réclame que les ministères de souveraineté et ceux qui sont au service et proches de la population, écartant le ministère de l’Environnement, objet d’âpres marchandages, souligne-t-il, de la part de qui l’on sait.
Responsabilité partagée, selon le président de la Transition Le président de la Transition ne cesse de marteler qu’il a déjà fait d’énormes concessions et qu’aujourd’hui, il y a une « fiaraha-mitantana » (direction collégiale ou co-direction ou présidence collégiale ?) dont le président de la Transition est Andry Rajoelina ; il y a les co-présidents du Conseil présidentiel. Ces co-présidents veillent et observent ; ils contrôlent le bon fonctionnement de l’Administration et de la Transition. Il y a aussi le Premier ministre de consensus, déclare-t-il. Si jamais le pays tombe sous le coup des sanctions internationales, tout ce beau monde en est responsable déplore-t-il.
Andry Rajoelina regrette qu’il soit l’objet de révolte de la part des trois chefs de files des autres mouvances politiques. Comme pour répondre au co-président Emmanuel Rakotovahiny et au président Albert Zafy, il se plaint que son nom soit cité à tout bout de champ comme un vulgaire.
Ce que le président de la Transition, Andry Rajoelina, n’a pas révélé c’est le coût d’une heure de vol et de mobilisation d’un jet privé. Des observateurs s’insurgent également contre ce refus de Andry Rajoelina qui a, à leur avis, déjà reçu le titre de « président » de la part de la communauté internationale et qui aujourd’hui, se réfugie derrière la souveraineté et la fierté nationale pour ne pas faire avancer les choses plus vite et éviter au peuple de subir les sanctions. De plus, ajoutent-ils, pourquoi est-ce maintenant seulement que Andry Rajoelina tient-il et considère-t-il cette notion de souveraineté nationale ?


Express Mada 01/12/2009
Mamy Rakotoarivelo : «Manandafy Rakotonirina sera vice-Premier ministre» 
Le président du Congrès lève un pan de voile sur le blocage de la formation du gouvernement et des autres institutions. Il fait quelques révélations.
• Où en êtes-vous dans la mise en place du Congrès ?
- Cela fait plus de deux semaines que nous avons demandé aux mouvances de nous faire parvenir la liste de leurs partisans appelés à siéger au Congrès, mais jusqu’ici seule la mouvance Ravalomanana a répondu. La présidence de la Transition nous a demandé de lui faire parvenir les premiers noms que nous avons pour qu’un premier décret de nomination puisse être adopté, mais nous préférons attendre que toutes les listes, celles des quatre mouvances ainsi que celle prévue pour les autres sensibilités soient complètes avant de les transmettre. 
• Les anciens députés seront-ils reconduits au Congrès sur le compte de la mouvance Ravalomanana ?
- Depuis Maputo nous avons demandé que tous les députés élus en 2007 soient rétablis. Mais cette proposition n’a pas été retenue. Dans tous les cas, les 52 membres prévus au compte de la mouvance Ravalomanana seront composés d’anciens députés. 
• Pourtant, rien que le TIM comptait 105 députés, sans parler des autres mouvances.
- D’autres responsabilités seront confiées aux autres sensibilités de la mouvance. Manandafy Rakotonirina, par exemple, sera le vice-Premier ministre chargé du commerce. Chacun apporte sa part de brique. 
• Il y aura forcément des frustrations, comment allez-vous gérer tout cela ?
- L’avantage dans la mouvance Ravalomanana est le sens de la discipline. Puisque la Transition ne sera pas gérée par notre seule mouvance mais partagée en quatre, nous en appelons au sens de responsabilité de nos alliés. 
• Il semble que le Congrès a déjà débloqué huit milliards pour payer le reliquat des anciens députés ?
- Non. Nous n’avons encore rien dépensé ni pour les anciens ni pour les nouveaux députés. Nous attendons les nominations avant de dépenser quoi que ce soit. L’engagement de dépense que nous avons pris ne concerne que les salaires prévus pour novembre et décembre. 
• Comment le budget du Congrès pour 2010 sera-t-il élaboré ?
- Nous n’attendrons pas le ministère des Finances pour élaborer notre proposition. Nous en avons déjà une et le budget s’élève à 31 milliards d’ariary. Ce budget équivaut à peu près à celui de l’ancienne Assemblée nationale pour un nombre de députés deux fois supérieur. Mais comme c’est un budget de transition, il y a une politique d’austérité à instaurer. Et comme il appartient au ministère des Finances et au conseil des ministres de décider en dernier lieu des budgets à allouer aux ministères et aux différentes institutions, nous devons absolument régler au plus vite cette question de gouvernement, mais aussi de toutes les autres institutions. La réunion des 3 et 4 décembre à Maputo vient à point nommé pour résoudre tout cela. Nous ne pouvons plus nous permettre de laisser des questions en suspens au risque de devoir encore perdre du temps. 
• De quelles autres questions peut-il s’agir, outre le gouvernement ?
- Au niveau du Congrès, il y a par exemple la question relative aux autres sensibilités. Il faut aussi discuter des bureaux où les co-présidents et le Congrès devront travailler. Tout cela doit être réglé. 
• À Morondava, le président Rajoelina a pourtant déjà fait savoir qu’il n’ira plus à l’étranger pour discuter.
- Nous ne sommes pas sans savoir que deux des quatre chefs de file ne peuvent pas revenir à Madagascar pour le moment. Or, les problèmes qui se posent actuellement ne peuvent être résolus que par une rencontre que ni les appels téléphoniques ni les vidéoconférences ne peuvent remplacer. Les trois aînés sont d’accord pour se déplacer, le président Rajoelina, en tant que cadet, doit faire l’effort de les respecter.
• Mais quel est le réel blocage de la mise en place du gouvernement ? 
- Certaines mouvances considèrent que les exigences des autres dépassent l’entendement. 
• Celles de la mouvance Ravalomanana, entre autres …
- À ma connaissance, la mouvance Ravalomanana n’a sollicité que le ministère de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation. 
• Ceux de la Justice et de la Communication aussi …
- Non. Nous avons juste demandé que ces départements soient confiés à des personnalités neutres, n’appartenant à aucune mouvance. Des propositions selon lesquelles l’attribution des ministères litigieux sera confiée au conseil présidentiel et au Premier ministre ont été avancées, mais n’ont pas été retenues.
• Pourquoi insistez-vous sur ce ministère ? Pour avoir l’occasion de régler d'éventuels dossiers fonciers frauduleux du temps de l’ancien président ?

- Si tel était notre objectif, nous nous serions battus pour le ministère de la Justice puisque tôt ou tard, tous les dossiers tomberont entre les mains de la Justice. Nous réclamons ce département parce que c’est la mouvance Ravalomanana qui a rendu leur place aux collectivités décentralisées et qui a commencé la mise en œuvre du Fonds de développement local. Nous aurions aussi pu réclamer le ministère de l’Éducation nationale où nous avons entamé beaucoup de réformes et où les bailleurs de fonds ont injecté beaucoup d’argent grâce à notre travail. Mais nous ne le ferons pas. 
• Les hommes politiques malgaches n’arrivent-ils donc pas à dépasser leur mésentente pour qu’ils aient recours à la médiation étrangère ?
- Si les Malgaches ne s’entendent pas entre eux, parce que les uns et les autres sont intransigeants, il ne faut pas avoir honte de recourir à une médiation africaine dans l’intérêt supérieur de la Nation. 
. Mais c’est une affaire malgacho-malgache, n’avons-nous donc aucun sens du patriotisme ?
- C’est triste à dire, mais nous ne l’avons pas. Nous mettons notre amour-propre au-dessus de l’intérêt supérieur de la nation
• Selon la Charte de Maputo, la loi d’amnistie sera adoptée en priorité par le Parlement, des amendements pourront-ils être apportés ? 
- Les amendements ne seront possibles que s’ils sont décidés par les chefs de file. Il s’agit d’un accord politique. 
• Il semblerait que lors de la réunion de vendredi, vous alliez mettre en place le gouvernement partiel, sans les ministres de la mouvance Rajoelina…
- Notre réunion s’est penchée sur l’état d’avancement de la mise en place des structures. Les chefs d’institutions, à l’exception du président Rajoelina, étaient présents. Les trois mouvances avec dix-huit ministres constituent la majorité, et l’idée de désigner partiellement les membres du gouvernement était effectivement dans l’air. Mais nous avons pensé qu’il fallait en parler à la mouvance Rajoelina pour que nous ne soyons pas taxés d’unilatéralisme, comme l’a jusqu’ici fait la mouvance Rajoelina. 
• Mais l’avez-vous mis au courant de cette réunion ?
- À ma connaissance oui, le président Rajoelina a été invité.
Propos recueillis par Lova Rabary-Rakotondravony et Iloniaina Alain 


Les Nouvelles 30/11/2009
ANTANANARIVO SOUS LA PLUIE : Un mort et des rues inondées  - Noro Niaina
Ce n'est que le début des dégâts occasionnés par les fortes pluies. Une femme a trouvé la mort samedi à Tsiadana. En outre, les inondations sont aussi devenues courantes à chaque saison des pluies et plusieurs quartiers ont été touchés.

L'effondrement d'un mur de clôture à Tsiadana causant la mort d'une femme ainsi qu'inondations dans certains quartiers de la capitale. Tels sont les dégâts occasionnés par les fortes pluies incessantes de ces trois derniers jours.
Ce n'est que le début de la saison des pluies qui est un peu retardée face au changement climatique et les dégâts menacent déjà la capitale. Une perte en vie humaine a été recensée à Tsiadana suite à l'effondrement d'un mur de clôture. L'équipe des sapeurs -pompiers s'est chargée de retirer le corps des décombres, samedi dernier, le jour même de l'incident. Viennent ensuite les inondations touchant plusieurs quartiers de la capitale. 
Depuis vendredi soir jusqu'à hier, les riverains des bas quartiers ainsi que des hautes villes se plaignent des inondations causées par les pluies incessantes. D'Isotry à Andavamamba en passant par Anosy, Mahamasina et Ampefiloha, sans oublier Andravoahangy et Besarety, les usagers de la circulation, tant les piétons que les 

Un mort et des rues inondées.

automobilistes, ont eu du mal à circuler sur les voies publiques. Tout cela, sans négliger les odeurs nauséabondes qui se dégagent des ordures emportées par les eaux.
Quid de l'assainissement
Malgré les efforts déployés par la commune urbaine d'Antananarivo dans l'assainissement des canaux d'évacuation par le biais des travaux Himo, les inondations sont devenues courantes à chaque saison des pluies. La majorité des canaux d'évacuation sont encore bouchés par des ordures et déchets ménagers surtout en cette période où les fruits et légumes abondent sur le marché. En outre, certaines infrastructures dont la majorité sont vétustes ont été mal entretenues. S'y ajoute la recrudescence des travaux de remblayage des marais qui diminuent considérablement la capacité d'évacuation d'eau de la ville. 
Par ailleurs, les flaques d'eau et la boue sont partout et troublent la circulation des usagers des rues et ruelles car des nids de poules se créent déjà dans certaines rues de la ville les rendant impraticables pour les usagers de la circulation. S'y ajoutent les déchets qui s'éparpillent dans tous les coins de rues, une situation qui risque de favoriser la prolifération des rats, vecteurs de maladies infectieuses comme la peste et le choléra. L'environnement et la santé humaine sont ainsi menacés.


Tribune Mada 29/11/2009
Mise en œuvre des accords de Maputo et d’Addis-Abeba  - Recueilli par Bill 
Des chefs d’institution font le point au Carlton

Les co-présidents Dr. Emmanuel Rakotovahiny et Fetison Rakoto Andrianirina, le président du Conseil national de Réconciliation (CNR), le Pr. Albert Zafy et le président du Congrès de la Transition (CT), Mamy Rakotoarivelo, se sont rencontrés ce vendredi 27 novembre 2009 au Carlton. Le Premier ministre de consensus Mangalaza Eugène est venu lui aussi les rejoindre.
À l’issue de cette réunion, le groupe a fait face à la presse. Le co-président Rakotovahiny a signifié alors à la presse qu’ils se sont rencontrés pour faire le point de la situation de l’application des accords de Maputo et surtout ceux d’Addis-Abeba. Le retard pris dans la confection du gouvernement a été évoqué en long et en large autant par les journalistes que par le Dr. Rakotovahiny qui, apparemment, a servi de porte parole du groupe. Il reste onze (11) postes ministériels qui n’ont pas obtenu de consensus ou qui ne sont toujours pas distribués, a-t-on appris. Quant au reste, ils ne sont plus l’objet de discussion ou de dispute entre les parties.
Une date butoir
En homme d’État qu’il est, Dr. Emmanuel Rakotovahiny a évoqué les tergiversations assassines dans la mise sur pied du gouvernement de consensus. Ainsi, insiste-t-il, le groupe s’est fixé une date butoir et dans les deux ou trois jours à venir, il faut que le gouvernement, voir le package des institutions de la Transition soient tous rendus public.

Le co-président Dr. Emmanuel Rakotovahiny, hier au Carlton: Les chefs d’institutions de la transition se sont réunis au Carlton. A l’ordre du jour la clé de répartition.

Même si la date exacte n’a pas été révélée, personne n’est sans savoir que l’entrée en vigueur des sanctions approche. Le 3 décembre le Millenium Challenge achèvera son démantèlement annoncé. Le cas du maintien de Madagascar au programme AGOA duquel dépendent des milliers d’emplois sera sérieusement examiné à partir du 4 décembre et beaucoup d’observateurs craignent que les Etats-Unis ne décident de sanctionner sévèrement Madagascar. Les sanctions européennes, elles aussi, ne tarderont plus (voir article par ailleurs).
Le groupe des cinq est persuadé qu’il faut que les chefs de file des mouvances discutent de vives voix et face-à-face pour dénouer le nœud gordien des onze postes gouvernementaux. Et que cela soit n’importe où mais pas en vidéo-conférence, souligne-il. En tout cas, le co-président Rkotovahiny est optimiste à ce sujet.
Andry Rajoelina sera informé
Interrogé par rapport à l’absence du président de la Transition Andry Rajoelina, Emmanuel Rakotovahiny explique : « hier soir (jeudi 26 novembre), nous nous sommes rencontrés Andry Rajoelina et moi mais il n’a pas indiqué qu’il allait partir pour Morondava comme je l’ai appris aujourd’hui par la presse. Il était même prévu qu’il devait procéder à Antsiranana, à une inauguration d’une réalisation ; mais, il a plutôt donc pris le chemin de Morondava. Je me souviens qu’il avait dans une de ses récentes déclarations publiques, déclaré que sa priorité consiste à la mise sur pied du gouvernement de consensus. Quoi qu’il en soit, Andry Rajoelina sera informé de cette réunion des cinq de ce vendredi 27 novembre au Carlton ». Emmanuel Rakotovahiny martèle qu’il n’y a aucune velléité d’exclusion dans cette initiative du Carlton de ce vendredi.
Notons que lors de son séjour à Morondava pour la célébration de la rentrée scolaire 2009-2010, Andry Rajoelina a lui aussi fait allusion à la situation politique en réitérant que les affaires nationales, et notamment l’éducation des enfants, ne devaient pas être prises en otage par les politiques, et que des décisions quotidiennes ne pouvaient attendre. Il a aussi annoncé la création d’un Conseil National de l’Éducation pour éviter que les réformes soient décidées par les dirigeants sans concertation avec le secteur privé.


Les Nouvelles 27/11/2009
PREMIER CONSEIL DES MINISTRES  : Un coprésident et le PM absents - Manohisoa 
Le premier conseil des ministres de la Transition d'après Addis Abeba s'est tenu hier à Iavoloha. Tout devait, en principe, se dérouler normalement, sauf que la session a été marquée par l'absence du coprésident Fetison rakoto Andrinirina et du premier ministre Eugène Mangalaza... 
Extraordinaire et hors normes. Ces termes qualifient le conseil des ministres organisé à Iavoloha hier. Andry Rajoelina a réuni les ministres de la haute autorité de la transition en l'absence de l'un des co-présidents et du premier ministre. 
Le gouvernement inclusif et consensuel n'étant pas encore formé, le président de la Transition a initié l'organisation d'un conseil des ministres «extraordinaire», hier, au palais d'Etat d'Iavoloha. Le conseil des ministres a vu la présence des ministres de la Haute autorité de la transition (HAT), de leurs secrétaires généraux respectifs. La présence des deux co-présidents, Emmanuel Rakotovahiny et de Fetison Andrianirina, ainsi que du premier ministre, Eugène Mangalaza a été sollicitée. 
Certes, une invitation, à titre personnel, a été envoyée à Emmanuel Rakotovahiny et à Fetison Andrianirina. Mais il se trouve que la divergence des points de vue au sommet de l'Etat commence à apparaître. En effet, si Emmanuel Rakotovahiny a choisi de répondre présent quoique cette acceptation soit soumise à des conditions, Fetison Andrianirina a, par contre, décliné cette invitation.
Irrégulier
Dans un communiqué remis à la presse, hier dans la soirée, ce dernier a apporté des explications sur sa décision. Ainsi, il évoque en premier lieu l'idée d'une unilatéralité dans l'organisation de la réunion : «le co-président de la transition Fetison Rakoto Andrianirina a décidé de ne pas répondre à la convocation faite soudainement et unilatéralement par le président de la Transition Andry Rajoelina pour un conseil extraordinaire des ministres. La convocation d'un conseil des ministres , a fortiori dit «extraordinaire, nécessite la consultation préalable et l'accord des deux coprésidents, ceux-ci étant informés de l'ordre du jour (l'entrée à la saison cyclonique et la loi des Finances 2010) dudit conseil, de même que le premier ministre en titre.» 
«Au niveau gouvernemental, doivent seuls être convoqués et concernés le premier ministre de consensus, Eugène Mangalaza, ainsi que l'ensemble des ministres d'ores et déjà désignés selon la répartition établie et entérinée par les accords politiques d'Addis Abeba et non les ministres unilatéralement désignés par l'ancienne HAT». 
Pour son cas, Emmanuel Rakotovahiny a soumis quelques conditions: «si ce sont les ministres de la HAT qui vont parler lors de ce conseil, je sortirai de la salle. Je ne reconnais pas ces ministres. Par contre, ce sont les secrétaires généraux uniquement qui doivent assurer les affaires courantes. Il n'existe pas encore de gouvernement à Madagascar». Mais finalement, ce co-président y est resté. Eugène Mangalaza, quant à lui, n'a pas justifié officiellement son absence lors de ce conseil des Ministres.
Quid des décisions prises ?
Quoi qu'il en soit, l'acte additionnel signé à Addis Abeba exige la contresignature des deux co-présidents de toutes les décisions prises lors des conseils de ministres pour les rendre valides. Alors que, le co-président, Fetison Andrianirina était absent, donc n'a pas contresigné, l'on se demande encore si les résolutions de ce conseil seront validées, à titre «extraordinaire» aussi. Par ailleurs, les membres du gouvernement qui se sont réunis à cette occasion ne sont pas ceux issus du consensus. Il faut aussi remarquer que ni les accords de Maputo ni ceux d'Addis Abeba ne prévoient l'éventualité d'un conseil des ministres extraordinaire. 
Les résolutions du conseil des ministres
Le conseil des ministres d'hier a été l'occasion pour les participants d'aborder les enjeux sur le retard de la promulgation de la loi de finances. A cet effet, le ministre des Finances a évoqué entre autres que l'Etat ne pourra percevoir les recettes en janvier 2010 sans loi de finances, et qu'aucune dépense publique ne peut être engagée. Pour sa part, le président de la Transition a donné des indications aux ministres concernés de poursuivre, selon le calendrier établi la préparation de ladite loi dans les meilleurs délais. 
Concernant la préparation de la période cyclonique «le bureau national de la gestion des risques et catastrophes a rassuré que les dispositions y afférentes sont déjà mises en place notamment l'identification des zones et points sensibles et la mobilisation des partenaires techniques». Par ailleurs, la collaboration interministérielle pour faire face aux éventuelles catastrophes naturelles a été sollicitée.

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