MadaVôvô 2009

Les Titres de MadaVôvô du 07 decembre 2009  

BigNews: Le Sport est Roi ... 

L'Edito: « l'Aïd el Kebir... la grande fête ... »    ( ...  )

1. Tabera Randriamanantsoa : « Le nouveau gouvernement avant mercredi » (midi) ( ...  )

2. Joaquim Chissano : « L'absence de Rajoelina n'est pas un problème » (midi) ( ...  )

3. Investissements étrangers. 4 entreprises dissoutes(moov) ( ...  )

4. Maputo III : Le gouvernement contourné (express) ( ...  )

5. Force du changement : « Un gouvernement en exil » attendu de pied ferme (tribune) ( ...  )

6. Maputo III : Vers une transition sans Rajoelina (midi) ( ...  )

7. Assemblée paritaire ACP-UE à Luanda - Angola: Le cas de Madagascar mis en épingle (Tribune) ( ...  )

8. Maputo III : Rajoelina enfonce le clou (express) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment... 

9. Réunion à Maputo : Le gouvernement au menu (express) ( ...  )

10. Attentat contre Rajoelina : Ratsiraka condamne et accuse (midi) ( ...  )

11. Interview de Niels Marquadt , Ambassadeur des USA à Madagascar (sobika)  ( ...  )

12. ACP-UE : «Aucun contrat avant les élections» (nouvelles) ( ...  )

13. Incident à Ivato : Le salon d'honneur interdit au Pr Zafy (midi) ( ...  )

14. Hajo Andrianainarivelo  : «Les chefs de mouvance n’ont rien à imposer» (express)  ( ...  )

15. Gouvernement d'Union nationale : Les ministres de Ravalomanana (midi) ( ...  )

16. Gouvernement : Mangalaza bouscule les choses (express)  ( ...  )

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*. Air Madagascar poursuivie par deux passagers (clicanoo) ( ...  )

07/12/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.904.98 Ar 
USD 1.926.62 Ar 
GBP 3.209.75 Ar 
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JPY 21.80. Ar 
ZAR 262.35 Ar 
HKD 248.59 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
26/11 2909 27/10 3032
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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« l'Aïd el Kebir... la grande fête ... »

    L'Aïd el Kebir, la fête du sacrifice, une fête importante pour les musulmans, est tombée le vendredi 27 novembre 2009 cette année.
    L’Aïd el-Kebir ou Aīd al-Kabīr (en arabe عيد الكبير, signifiant littéralement « la grande fête »), est la fête la plus importante de l'islam. Aussi appelé la « fête du sacrifice » ou Aïd al-Adha (en arabe :

 عيد الأضحى), cet aïd marque chaque année la fin du hajj. Il a lieu le 10 du mois de Dhou al Hijja, le dernier du calendrier musulman, après waqfat Arafa, ou station sur le Mont Arafat.

       L’Aïd El Kébir commémore le sacrifice qu’a voulu Abraham le réaliser après avoir terminé la construction de la KAABA, mais comme il n’avait aucun animal à sacrifier il a décidé de sacrifier son grand fils ISMAIL bien sur avec l’accord de ce dernier et sa mère.
      Pendant qu’il égorgeait son fils, sa main à était retenue par l’ange gardien ‘’GIBRAHIL’’ tout en lui disant que dieu apprécie ton geste et lui offre un des moutons du paradis, c’est pour cela qu’en islam en dit que tout les moutons sacrifiés ce jour appartiendront aux cheptels du paradis.
      Les musulmans, quand ils peuvent, honorent ce geste, chaque année le dixième du mois Doul El Hijja, c'est-à-dire le dernier mois du calendaire El Hégire.
     Dans les faits cela se traduit par le sacrifice d’un mouton ou d’une chèvre ‘pour les diabétique que l’on partage (selon la loi islamique) avec ses proches dans une ambiance conviviale.

        A l’Aïd El Kébir ou fête du mouton, selon la loi musulmane, c’est au chef de famille, qui peut déléguer à un sacrificateur reconnu, d’accomplir la tâche sacrificielle. 

«Bonnes fêtes à tous, profitez de votre famille et de vos amis »
« Cet Aïd cherche la famille et les amis avant de chercher la nourriture »

 Le mouton, après l’avoir toiletté, il est couché sur le flanc gauche, la tête tournée vers la Mecque ‘LAKAABA’ après il est    ...  Lire la suite Cliquez-ici

              Abdeslem de Casablanca (Maroc) 

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Abdeslem a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Midi Mada 07/12/2009                 Accords politiques de  Maputo    Cliquer-ici  ( ... )
Tabera Randriamanantsoa : « Le nouveau gouvernement avant mercredi » - RAJAOFERA Eugène
Les délégations des trois mouvances devraient rentrer ce jour. Selon Tabera Randriamanantsoa de la mouvance Zafy, la répartition des six ministère litigieux (Décentralisation, Justice, Mines et Hydrocarbures, Communication, Economie et Industrie, Education nationale) a été bouclée hier.

 En direct depuis le centre de conférence international Joaquim Chissano, il a annoncé à la Radio Fahazavana que le gouvernement de Mangalaza Eugène sera constitué avant mercredi. Tabera Randriamanantsoa a par ailleurs fait savoir qu'une fois à Madagascar aujourd'hui, chaque mouvance donnera la liste de ses ministres. Une autre source a cependant permis d'apprendre que les trois mouvances ont livré hier les listes de leurs ministres au PM, Mangalaza Eugène Régis. Reste à savoir si Andry Rajoelina acceptera ou non la répartition faite à Maputo.
Par téléphone. Bien que Andry Rajoelina n'ait pas fait le déplacement à Maputo, il a participé aux négociations de la dernière chance. Car d'après le co-président, Fetison Rakoto Andrianirina, le locataire d'Ambohitsorohitra est toujours en contact avec le chef de l'équipe conjointe de la médiation, Joaquim Chissano. Autrement dit, Andry Rajoelina suit de près par téléphone, et non par vidéo-conférence, le déroulement des discussions qui mettent face à face Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Zafy Albert. A noter que les trois mouvances (Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy) ont déjà bouclé les listes de leurs représentants au sein du Conseil Supérieur de la Transition et du Congrès de la transition.

Encadré on a appris :

- que Manandafy Rakotonirina et Miandrisoa Marcel, respectivement de la mouvance Ravalomanana et de la mouvance Zafy seront les prochains vice- premiers ministres. Le premier sera en charge du commerce tandis que le second l’environnement.

- que la mouvance Tgv gardera les forces armées, la police, la gendarmerie, la jeunesse et les sports tandis que la mouvance Ratsiraka aura la haute main sur les finances, budget, santé, énergie, les télécoms et l’industrie. Les mouvances Zafy et Ravalomanana se partageront respectivement l’environnement, l’intérieur, l’éducation nationale, la pêche et l’élevage pour la mouvance Zafy, et les affaires étrangères, le commerce, l’agriculture, la décentralisation pour la mouvance Ravalomanana. L’annonce de la composition du gouvernement d’union nationale cette semaine par Mangalaza Eugène en donnera les détails. 


Midi Mada 05/12/2009    
Joaquim Chissano : « L'absence de Rajoelina n'est pas un problème » - RAJAOFERA Eugène
Le chef de l'équipe conjointe de médiation, Joaquim Chissano, se montre ferme. Interrogé par les journalistes dans les couloirs du centre de conférence international Joaquim Chissano sur l'absence de la mouvance Rajoelina durant les négociations de Maputo III, l'ancien président mozambicain a déclaré que l'absence de Andry Rajoelina n'est pas un problème. 

« On ne peut pas attendre. Les réunions auront lieu avec ou sans la mouvance Rajoelina. A l'issue de ces réunions, les solutions aux problèmes qui bloquent la mise en place des Institutions de la transition en général et la formation du gouvernement d'union nationale en particulier, seront trouvées d'une manière consensuelle. », a martelé le médiateur de la SADC.
3 réunions. Trois réunions se sont tenues hier. La première a eu lieu entre les 3 chefs de file et le Premier ministre, Mangalaza Eugène. Une occasion pour ce dernier de s'expliquer sur le blocage à la formation de « son » gouvernement. Il a déploré « la mauvaise foi » des ministres de la HAT qui s'accrochent à leurs sièges après la signature de l'acte additionnel d'Addis-Abeba. La seconde réunion a permis aux 2 co-présidents, Fetison Rakoto Andrianirina et le Dr Emmanuel Rakotovahiny, de faire le point devant Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Zafy Albert sur le dysfonctionnement du Conseil présidentiel. D'après les rapports présentés par les 2 co-présidents de la transition, Andry Rajoelina fait toujours de l'unilatéralisme. Et la troisième réunion a mis face à face hier les 3 chefs de file, les 2 co-présidents de la transition et le Premier ministre de consensus. Toutes ces trois réunions se sont déroulées en présence de Joaquim Chissano.

Encadré:- Andry Rajoelina reste dans son coin ( Courrierinternational.com 05/12/2009)
A l'invitation du Groupe international de contact (GIC), les mouvances ont quité Madagascar dans un même 

Joachim Chissano, le président de l’équipe conjointe de médiation Chissano reste un homme de parole : « la réunion aura lieu, des solutions on en trouvera, avec ou sans la mouvance Rajoelina. » 

avion affrété par la SADC. Cité par Midi Madagasikara, l'ex-président Albert Zafy a déclaré que "nous allons à Maputo pour décider et non pour faire du tourisme. Il se pourrait donc que les trois mouvances, en l'absence de la mouvance Rajoelina, se partagent la gestion de la transition". L'un des enjeux est la reconnaissance internationale.
- Rajoelina met en garde contre la décision désagréable de ses adversaires politiques (Xinhua)

Le président de transition malgache Andry Rajoelina a menacé ses adversaires politiques vendredi de prendre sa responsabilité si leur décision est désagréable.
"Je vais prendre ma responsabilité si les trois mouvances vont prendre une décision contraire à l'intérêt supérieur de la nation", a averti Rajoelina dans une déclaration qu'il a signé vendredi.
- La mouvance Ravalomanana a précisé que la fixation des dates des échéances électorales, la mise en place de la commission électorale nationale indépendante, la création d'une équipe de suivi de tous les accords signés par les quatre mouvances, et l' opérationnalisation de la coprésidence et du conseil présidentiel sont entre autre les points fondamentaux à aborder durant ladite dernière négociation à Maputo.

- « Le gouvernement sera officialisé à Madagascar » (Les Nouvelles)
«Maputo III doit absolument sortir un gouvernement qui sera officialisé à Madagascar», a indiqué hier l'ancien président de la République Didier Ratsiraka qui conduit également sa mouvance à la troisième rencontre de Maputo qui a débuté hier. 


Moov.mg 05/12/2009
Investissements étrangers. 4 entreprises dissoutes - Navalona R. (midi)
La société Richfield Investor Services accompagne et assiste les investisseurs étrangers désirant s’implanter à Madagascar. 
En 2008, elle a reçu trois investisseurs par mois. Mais compte tenu de la crise politique qui a sévi dans la Grande île, il n’y a que trois investisseurs internationaux qui se sont manifestés depuis le début de cette année a évoqué Tom Cushman, le Managing director de Richfield Investor Services. L’un opère dans le secteur de l’artisanat tandis que les deux autres sont en prospection dans le secteur minier. Et on a plutôt entamé la dissolution des entreprises travaillant en partenariat avec des opérateurs internationaux, a-t-il précisé. Ces derniers ont investi dans les secteurs du tourisme, des mines et du biodiesel. En tout, quatre entreprises ont été dissoutes cette année, a-t-il conclu. 


Express Mada 05/12/2009 
Maputo III : Le gouvernement contourné  - Iloniaina Alain 
Les discussions entre les trois mouvances ont débuté, hier à Maputo, sous l’égide de Joaquim Chissano, en l’absence de Andry Rajoelina. Les participants hésitent à mettre sur pied le gouvernement de transition, objet de cette réunion.

La prudence affichée par les délégués des trois mouvances au départ d'Ivato jeudi, se confirme à Maputo. Les chefs de file et les délégués des mouvances tentent de contourner la question de la formation du gouvernement en élargissant le débat. 
«À ma connaissance, la question concernant la formation proprement dite du gouvernement, ne semble pas encore avoir été placée au centre des discussions», a confié un des délégués participant à la réunion à Maputo, hier dans la soirée. 
L'épineuse question de la formation du gouvernement a été ainsi éludée, du moins jusqu'à hier. Les participants préfèrent porter les discussions sur l'ensemble du processus afin d'explorer des pistes de réflexion. 
Les chefs de file et les délégués des trois mouvances ont dû commencer par un état des lieux du processus de la Transition. «Il y aura un échange de points de vue et positions. Ensuite, nous allons discuter de la façon de procéder, en prenant en considération l'absence d'une mouvance», a indiqué Joaquim Chissano à la presse, pour dresser l'agenda de la première journée. 
Une première réunion a eu lieu en début d'après-midi entre les chefs de file et Joaquim Chissano. L'application de l'Acte additionnel signé à Addis-Abeba, aurait été au centre des discussions, selon une source au courant du dossier. Puis l'ancien président mozambicain a écouté les rapports du 

Premier ministre Eugène Mangalaza sur le processus de mise en place du gouvernement. 
Absence gênante 
Les co-présidents, Emmanuel Rakotovahiny et Fetison Andrianirina, ont ensuite exposé leurs points de vue concernant le fonctionnement, ou plutôt le dysfonctionnement du conseil présidentiel, tout en pointant du doigt Andry Rajoelina. Vers 19 heures 30, heures locales, soit vers 20h 30 à Madagascar, une autre réunion à huis clos entre les anciens présidents Albert Zafy, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana a eu lieu. 
Joaquim Chissano a confirmé le handicap du rendez-vous, expliquant en partie la démarche, juste avant son ouverture. L'ancien président mozambicain a concédé que l'absence du chef de la mouvance Rajoelina «gêne tout le monde car il doit être ici afin d'avoir un échange de vues approfondi». 
Chissano laisse entrevoir l'une des pistes privilégiées pour redynamiser les discussions, à savoir le retour à la table des négociations d'Andry Rajoelina. «Les points de vues ne sont pas complets ni partagés. Tous les quatre (chefs de file) doivent participer de manière active à la mise en place du gouvernement, ainsi que des différentes institutions», a-t-il indiqué. 
Après le départ des délégations des trois mouvances, le camp Rajoelina, qui a refusé de se rendre dans la capitale mozambicaine, monte au créneau pour mettre en garde contre toute formation du gouvernement sans lui. Les membres du gouvernement en passant par ceux des Forces du changement se sont relayés pour menacer ceux qui tentent d'aller dans ce sens. 
Encadré : Chissano en médiateur unique 
Contrairement aux autres rounds de discussions des chefs de file des mouvances, l'ancien président mozambicain Joaquim Chissano est le seul médiateur présent à Maputo. Tiébilé Dramé, Albassé Ouedraogo, Edem Kodjo ou encore Aïdam Cornelius, respectivement, médiateurs de l'Organisation des Nations unies, de l'Union africaine et de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) sont absents dans la capitale mozambicaine. 
En revanche, les organisations internationales engagées dans le processus de médiation ont envoyé des observateurs au rendez-vous. Des représentants d'Emilio Guebuza, président mozambicain, de l'Union africaine et de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) suivent de près l'évolution de la réunion


Tribune Mada 04/12/2009   
Force du changement : « Un gouvernement en exil » attendu de pied ferme - Recueilli par Ben 
Des membres de la Haute Autorité de transition (HAT) ont fait appel à la presse ce jeudi 3 décembre pour exprimer leur désapprobation à l’égard de cette réunion de Maputo III. Ils déclarent qu’une telle initiative déshonore le pays car cela ne s’est jamais vu et ne se fait pas. « Si jamais ces mouvances rentrent au pays avec un gouvernement confectionné, nous les accueillerons comme il se doit », ont-ils clamé au palais de verre à Anosy. 

Un avertissement qui ressemble à une menace alors que quelques-uns de ces éléments de la HAT, avouent dans les couloirs qu’ils sont prêts à considérer les auteurs d’un tel acte à l’extérieur de Madagascar comme des traîtres et donc coupables de haute trahison, avec les conséquences pénales et criminelles que cela suppose ; pour dire qu’ils seront les prochains pensionnaires de la prison de force de Tsiafahy.
Selon ces conférenciers de la HAT, la répartition des postes ministériels publiée par les trois mouvances au Carlton est fausse. Ils n’ont pas du tout été tendres à l’endroit des trois mouvances. Si les uns appellent le Pr. Zafy Albert et l’amiral Didier Ratsiraka à la raison pour qu’ils refusent de discuter et d’être complices de Marc Ravalomanana, d’autres, ne sont pas allé de main morte contre « l’Homme au chapeau de paille » pour lui réclamer des comptes. « Où sont partis les 12kg de lingots d’or récupérés depuis l’Ile Maurice ? », ont-ils déploré, s’adressant à l’ancien chef d’Etat, Zafy Albert. Marson Evariste pour sa part a joué les donneurs de leçons à Didier Ratsiraka et à Zafy Albert. « Qu’ils se comportent comme des raiamandreny et dénoncent tout ce qui ne va pas pour que le peuple connaisse toutes les magouilles, y compris les leurs ! » déclare Marson Evariste.


Midi mada 04/12/2009   
Maputo III : Vers une transition sans Rajoelina - RAJAOFERA Eugène
Les trois mouvances déterminées, le GIC intransigeant. Le Boeing d'Air Madagascar affrété par la SADC a décollé hier à 15h de l'aéroport d'Ivato pour atterrir 2h30 après à l'aéroport de Maputo. Seuls les membres des délégations des mouvances Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy ont embarqué à bord de cet aéronef. Ceux de la mouvance Rajoelina n'ont pas pris le départ. 

C'était prévisible car le président de la transition a dit trois fois « Non » à Maputo III lors de son passage à Antsiranana. Le Pr Zafy traduit la décision de Andry Rajoelina comme une défection. « Une défection qui est synonyme de démission. », conclut le président du Comité National de Réconciliation. Le Prof n'exclut pas une transition sans Rajoelina. « Nous allons à Maputo pour décider, mais non pour faire du tourisme. Il se pourrait donc que les trois mouvances, faute de la mouvance Rajoelina, se partagent la gestion de la transition. », laisse-t-il entendre. A entendre le Pr Zafy, le consensus majoritaire serait cette fois-ci la règle.
Reconnaissance internationale. 

A l'allure où vont les choses, il y aurait deux transitions à Madagascar, celle dirigée par Andry Rajoelina qui envisage de maintenir la Haute Autorité de la Transition (HAT) et de reconduire l'actuel gouvernement (avec ou sans le retour de Monja Roindefo), et une autre qui serait le résultat de Maputo III, ou tout simplement une transition qui 

verrait la cohabitation des mouvances Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy. A la différence de la première, la transition issue de Maputo III pourrait bénéficier de la reconnaissance internationale. Le co-président, Fetison Rakoto Andrianirina, a déclaré hier à l'aéroport d'Ivato que les trois mouvances, en décidant d'aller à Maputo, se lancent dans la conquête de la reconnaissance internationale. « Andry Rajoelina ne nous a pas consulté lorsqu'il était allé à New York pour rechercher la reconnaissance internationale. Actuellement, en se rendant dans la Capitale mozambicaine, nous visons le même objectif. Donc, nous n'avons pas besoin de demander l'avis de Rajoelina. », a-t-il indiqué.
Rencontre préalable

Maputo III, qui devrait débuter ce jour, a été précédé d'un autre rendez-vous important qui a eu lieu hier à Johannesburg entre deux chefs de file, l'amiral Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana. Aujourd'hui, « Deba » retrouvera à Maputo « son » premier ministre, Mangalaza Eugène, qui a quitté le pays hier avec les membres des trois délégations. Cette fois-ci, chaque délégation a droit à 5 membres, mis à part le chef de mouvance qui a encore droit à 3 autres personnes avec lui. En tout cas, les pressentis ministres des trois mouvances sont prêts à mener à bien la transition consensuelle et inclusive. Henri Roger Ranaivoson, pressenti aux Affaires Etrangères et qui fait partie de la délégation de la mouvance Ravalomanana durant Maputo III, s'est dit prêt à assumer ses fonctions. « J'ai accepté l'offre du président Ravalomanana en tant que technocrate. D'ailleurs, je suis habitué à accomplir une mission dans une période déterminée et avec une obligation de résultat.», a expliqué ce consultant international des Nations-Unies.

Encadré: Les délégations qui ont quitté Madagascar jeudi représentent le président évincé Marc Ravalomanana et les deux ex-présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafy. Le premier ministre de la transition, Eugène Mangalaza, participera également aux travaux de Maputo.


tribune Mada 03/12/2009   
Assemblée paritaire ACP-UE à Luanda (Angola)- Le cas de Madagascar mis en épingle  - Recueilli par Valis 
De sources généralement bien informées, on apprend que dans son discours, le co-président de l’Assemblée parlementaire paritaire UE-ACP, Louis Michel, dans son discours a « exprimé la nécessité de mettre en place une enquête internationale indépendante sur les graves violations des droits de l’homme telles que les arrestations arbitraires et les actes de torture commis par les forces de sécurité. »
Malgré les efforts continues de médiation, indique nos sources, il a déclaré que le pays est à nouveau dans l’impasse politique et regrette fortement le comportement de Rajoelina qui constitue un blocage de la mise en application des accords signés de Maputo et d’Addis-Abeba.
Une dizaine de députés Malagasy ont fait le voyage dans la capitale de l’Angola, Luanda, pour assister à la réunion plénière des pays de l’ACP (Afrique, Caraïbe, Pacifique), pays bénéficiaires des accords de Cotonou.
Rappelons que c’est dans le cadre de ces accords que l’Union Européenne a demandé des explications à Andry Rajoelina quant à sa vision du retour à la démocratie. En tout cas, le GTT international ne s’est pas empêché de relever la condamnation.


Express Mada 03/12/2009 
Maputo III : Rajoelina enfonce le clou - Iloniaina Alain 
C’est à Antsiranana que le président de la Transition a répliqué aux trois mouvances. Pour le Sommet de Maputo III, il a opposé trois fois non.
C’est le statu quo. Andry Rajoelina, président de la Transition, campe sur sa position concernant son refus de se rendre à Maputo pour un autre sommet des chefs de file. Il n’a pas cédé à la pression exercée par les trois autres mouvances. Ces dernières ne comptent pas non plus faire machine arrière. 
«Non, non, et non ! Nous n’irons pas à Maputo», a tonné Andry Rajoelina au cours d’une série d'inaugurations, hier à Antsiranana. Quelque peu irrité, le chef de l’État a répondu d’une manière sèche à la demande pressante des mouvances des trois anciens présidents la veille. 
L’explication de Andry Rajoelina n’a pas varié d’un iota pour justifier son refus de se rendre dans la capitale mozambicaine afin de discuter des questions pendantes à la mise en place des institutions transitoires. «C’est une honte pour le peuple malgache de discuter de la question gouvernementale à l’extérieur du pays (…) La concession, ça suffit !», a-t-il lancé. 
Le président de la Transition n’a pas manqué d’égratigner les chefs de file des autres mouvances, en répliquant à l’attaque virulente dont il avait fait l’objet mardi. «Nous savons tous qu'ils ont déjà dirigé le pays et les ministères. Nous connaissons les résultats de leur gestion», a-t-il indiqué. 
Andry Rajoelina profite de l’occasion pour réaffirmer son projet de maintenir le statu quo dans la gestion du pays. «Qu'ils veuillent entrer (dans la transition) ou non, les affaires nationales doivent tourner», a-t-il assuré. Il marque ainsi son intention de garder les ministres de la Haute autorité de la transition, faute de gouvernement d’union nationale. 
Maputo confirmé 
Avec le refus de chef de la mouvance Rajoelina de se rendre à Maputo, l’avenir immédiat du processus de transition est plus que jamais incertain. Les deux parties se livrent une bataille sans merci et personne ne veut perdre la face. Aucun signe de rapprochement en vue d’une discussion commune n'apparaît. 
À entendre Albert Zafy, ancien président et chef de file, les délégations des trois autres mouvances quitteront le pays cet après-midi à bord d’un avion spécial. Il ne se pose pas de question quant à l’absence de Andry Rajoelina au sommet. «Nous allons y aller et nous verrons quelle en sera l'issue. Le Premier ministre est déjà en place. Comme Rajoelina l’a si bien dit, les affaires nationales doivent tourner», a-t-il répondu à l’intransigeance du chef de l’État. 
Fetison Andrianirina, co-président du conseil présidentiel, préfère lancer un ultime appel à Andry Rajoelina. «Tout le monde, y compris la communauté internationale identifie le facteur de blocage. Venez avec nous pour discuter». 
Le chef de la délégation de la mouvance Ravalomanana a ensuite lancé une menace à peine voilée quant au possible retournement de la situation. «Tout le monde est excédé. Les trois mouvances sont également en quête d’une reconnaissance internationale», a-t-il affirmé. 
Encadré : Epée de Damoclès
- Plus que jamais, la menace de sanctions internationales se précise. Le gouvernement américain va prendre une décision sur l’éligibilité de Madagascar à la Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique, le 15 décembre. Si la situation politique ne s’améliore pas, la Grande île risque de ne pas en bénéficier en 2010. 
- Louis Michel, co-président de l'Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE, a indiqué qu’«avoir signé un accord est un premier pas, mais ce n’est pas suffisant» au cours de la 18e session de ladite Assemblée à Luanda, le 1er décembre. «Si l’ambiance post Addis-Abeba appelle à la retenue et à la conciliation, force est de regretter le comportement d’Andry Rajoelina et de son équipe dans l’application des divers accords signés», a-t-il ajouté. 
Le 21 novembre, Wolfgang Moser, ambassadeur de l’Allemagne et président local de l’Union européenne, avait précisé que l’UE avait émis le souhait de voir la tenue d’un «Dialogue politique» pour décider des relations de l’Europe avec la Grande île le plus rapidement possible. Il avait indiqué «dans les deux à trois semaines à venir». Un délai qui est en train de s'épuiser.

- Comme ce fut le cas lors des trois derniers déplacements à l'etrangers , les délégations des trois mouvances ( Ratsiraka, Ravalomanana et Zafy) seront prises en charge par la communauté internationale. Depuis Maputo I et II et Addis-Abeba I, les membres de délégation à l’exception du président Ravalomanana et Ratsiraka, ont pris le même avion, ont pris les même repas. La délégation de Rajoelina a affrété un jet privé à leur endroit, a emporté des mets concoctés sur place, et ceci à partir du budget de l’Etat, donc de l’argent du peuple.
«Si chaque mouvance avait la possibilité de se faire représenter par une délégation d'une dizaine de personnes auparavant, cette fois, la communauté internationale l'a réduit à 4 ou à 5 personnes par mouvances pour les prochaines négociations à Maputo».


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Express Mada 07/12/2009
Réunion à Maputo : Le gouvernement au menu - Iloniaina Alain
Les trois mouvances attaquent l’épineuse question de la formation du gouvernement et des autres institutions à Maputo.
La réunion des chefs de file des mouvances Zafy, Ratsiraka et Ravalomanana entre dans une phase importante. Elle commence à discuter de la formation du gouvernement, l’un des points de blocage du processus de transition, et ce, malgré l’absence des délégués de la mouvance Rajoelina à Maputo. 
«La mise en place du gouvernement et des autres institutions devraient être les «voan-dalana tsara» qu’on peut ramener pour le peuple malgache», a affirmé Fetison Andrianirina, co-président de la Transition et membre de la mouvance Ravalomanana, samedi à Maputo, selon un communiqué audio de son équipe de communication. «Nous devrions trouver une solution à Maputo», a-t-il lancé.
Aucune réunion n’a eu lieu samedi. À entendre Leonardo Simao, président de la Fondation Joaquim Chissano, cité par l’Agence France Presse (AFP), les trois chefs de file se sont retirés des discussions pour «comparer leurs listes de candidats aux postes ministériels auxquels ils peuvent prétendre en vertu de l'accord d'Addis Abeba». Puis les discussions ont repris dimanche entre les chefs de file, les co-Présidents, le Premier ministre de consensus, sous l’égide de Joaquim Chissano, ancien président mozambicain et chef de l’équipe conjointe de médiation. Elles ont repris en fin d’après-midi et pourront continuer jusqu'à aujourd'hui.
Contact avec la mouvance Rajoelina 
Pour l’instant, peu d’informations filtrent sur les listes des ministrables et des membres des autres institutions. Mais selon des sources au courant du dossier, les fameuses listes ne seraient dévoilées qu’au retour à Antananarivo et sous l’égide du Groupe international de contact (GIC). Elles confient également la tentation des trois mouvances de se partager les ministères litigieux, à l’exception de la Justice et la Communication. Ils auraient l’intention de laisser les places vacantes prévues au camp Rajoelina. 
Fetison Andrianirina s’est pourtant empressé de préciser la participation de la mouvance Rajoelina aux négociations afin de légitimer les décisions prises à l’issue du rendez-vous. «Monsieur Chissano est en contact permanent avec Madagascar. La mouvance Rajoelina a des liaisons avec Maputo», a-t-il indiqué. D’autres délégués des autres mouvances dans la capitale mozambicaine ont confirmé la déclaration du co-Président. 
Les membres des délégations se sont montrés prudents pour évoquer la possible discussion et prise de décision sur le gouvernement sans la mouvance Rajoelina lors de leur départ d’Antananarivo. Après les séances de débroussaillage concernant les blocages du processus de transition, les délégués des trois mouvances entrent désormais dans le vif de l’épineuse question de la formation de l’équipe du Premier ministre Eugène Mangalaza, puis de la composition des autres institutions.


Midi Mada 05/12/2009
Attentat contre Rajoelina : Ratsiraka condamne et accuse - Recueillis par RAJAOFERA Eugène
L'amiral Didier Ratsiraka a réagi depuis la Capitale mozambicaine sur l' « attentat qui a pris pour cible mardi dernier au niveau de l'axe Ambodimita-Ambohimanarina le président de la transition, Andry Rajoelina, lorsque celui-ci rentrait d'Antsiranana » A qui profite le crime? s'interroge « Deba »

L'amiral condamne fermement le complot. Quant aux éventuels commentaires de l'attentat, Didier Ratsiraka soupçonnent les activistes qui gravitent autour de Andry Rajoelina pour l'empêcher de venir à Maputo. Interrogé sur l'éventuelle formation d'un gouvernement à Maputo, l'amiral Didier Ratsiraka de répondre: « Je ne peux pas répondre par oui ou par non.» « Deba » reproche à Andry Rajoelina de ne pas honorer le quatrième sommet des chefs des mouvances dans la Capitale mozambicaine. « Il a eu ici (Maputo) la reconnaissance de son titre de président de la transition, comme les deux co-présidents du Conseil présidentiel et le Premier ministre de consensus. Pourquoi refuse-t-il de retourner à Maputo s'il s'agit de mettre en place le gouvernement? », s'insurge-t-il. Avant de laisser entendre: « Moi et Rajoelina, nous avons organisé la rencontre secrète de Rueil Malmaison sans avoir avisé les autres mouvances. Pourquoi actuellement, Andry Rajoelina boycotte-t-il Maputo III, un rendez-vous qui devrait régler les questions pendantes dans la mise en œuvre des accords de Maputo et de l'acte additionnel d'Addis-Abeba?».

Encadré: Depuis Maputo, Didier Ratsiraka a déclaré a propos du tir sur la voiture présidentielle " On ne peut que dire que c'est une mise en scène des activistes de son côté . Nous, nous voulons un Andry Rajoelina à Maputo et vivant (Fil Sobika)

-En milieu d'après midi, à Fénérive Andry Rajoelina, a répondu aux déclarations de Didier Ratsiraka " La politique c'est comme le showbiz. Il y a un temps où l'on est célèbre, il y a un temps où l'on est plus. Une fois ce moment venu, il faut prendre sa retraite . Un attentat profite à quelque chose. Citons le cas de Ratsimandrava, à qui profitait effectivement cet incident ? Je ne vais pas répondre, je vais laisser Didier Ratsiraka répondre à cette question " (Fil Sobika)


Sobika.com 05/12/2009
Interview de Niels Marquadt , Ambassadeur des USA à Madagascar (Propos recueillis par Prisca R- 04/12/09 )
L’AGOA est un programme pour les privilèges douaniers dont bénéficiait Madagascar avec le gouvernement américain. La décision sur la reconduction de ce programme touche plus d’une cinquantaine d’entreprise et des dizaines voire des centaines d’employés. L’ambassadeur des Etats unis à Madagascar, Niels Marquardt apporte des explications.

Pouvez nous expliquez ce que représente l’AGOA à Madagascar ?
L’AGOA est vraiment une "success story" à Madagascar. Il y a des milliers de malgaches surtout ceux qui travaillent dans les zones franches textiles qui en ont bénéficié grâce à ce programme. Dans toute l’Afrique, Madagascar a été un des pays qui a bénéficié de façon extraordinaire de ce programme après le Leshoto. Et en 2008, c’est à peu près 350 millions Usd de cotation textile et habillement qui ont été envoyés aux Etats unis. Ces usines produisent aussi pour le marché européen mais je crois que les économies d’échelle qui existe à Madagascar c'est en partie grâce à l’AGOA. 
Parmi les critères d’éligibilité à ce programme « la primauté du droit, le pluralisme politique et le droit à une procédure régulière, à un procès équitable et à une protection égale pour tous aux yeux de la loi ». Ce sont des conditions relatives à la démocratie et la bonne gouvernance mais elles sont sina qua none pour l’accès à ce programme. 
Après la crise, après les 4 mois de la signature de Maputo,et à 15 jours de l’échéance, Madagascar actuellement n’a 

pas de gouvernement d’union nationale encore. Aujourd’hui, on ne dispose plus que de 15 jours pour mettre en place ce gouvernement dont la formation relève d’un acte de souveraineté pour Madagascar. Les malgaches doivent faire ça entre eux-mêmes. La formation du gouvernement d’union national est primordiale sans oublier la Commission électorale indépendante ou CENI et le Comité national pour la réconciliation ou CNR. 
Et je pense que nous ne sommes pas les seuls qui souhaitons la formation de ce gouvernement mais c’est l’ensemble de la communauté internationale. S’ajoute à ce gouvernement la feuille de route des élections en 2010.
Pourriez-vous nous expliquez pourquoi l’échéance est en date du 15 de ce mois ?
Le président Obama, à partir de plusieurs critères dont la mise en place de ce gouvernement va trancher sur le cas de Madagascar. C’est un acte présidentiel qui va être signé d’ici la fin du mois de décembre. Et étant donné que c’est un acte administratif, pour une annonce à la fin du mois de décembre, le dossier sur Madagascar devrait être remis au 15 décembre ce qui laisse aux malgaches moins de 15 jours au maximum. Il faut nous comprendre : Les Etats Unis souhaitent avoir cette décision de Madagascar avant cette échéance. On a été patient, on a aidé tout le monde à comprendre. Maintenant, on attend la partie malgache. Je pense que la volonté est là. Il est tout à fait possible de mettre en place un gouvernement en 15 jours et surtout que la majorité des portefeuilles ministérielles a été distribuée par les quatre mouvances. Il reste à trancher sur les quelques postes restant. S’il y a une volonté de faire, cela ne doit pas attendre le 15ème jour.
Comment se passe le processus de décision ?
Le processus se décide chaque année. Mais une fois ce programme suspendu, il faut comprendre les industriels car vous allez avoir tout de suite des fermetures d'usines, le départ des investisseurs et une fois partie, je ne pense pas que les investisseurs vont donner une 2ème chance à Madagascar. D’ailleurs, ils ont déjà accordé cette chance pendant la crise de 2002. C’est la deuxième crise mais je suis pessimiste sur le retour à Madagascar pour ceux qui partent.

Est-ce qu’il y a reconnaissance internationale pour Madagascar actuellement ?
Il n’est pas question de reconnaissance ou non. S’il y a un gouvernement d’union national, le gouvernement américain va travailler avec ce gouvernement ce qui permettrait progressivement d’ouvrir les robinets. Et dans cette démarche, je vais proposer à mon gouvernement de considérer ce cas afin d’aider les malgaches car il faut noter qu’après le 17 mars, le changement inconstitutionnel a entrainé la suspension des aides. Les seules qui restent sont celles qui se rattachent aux aides humanitaires. Mais toujours est-il que nous voulons faire quelques choses et certains de nos appuis nécessitent la mise en place d’un gouvernement crédible. Mais la réelle reconnaissance ne se fera qu'après les élections.
Quelles sont les types d'aides américaines à Madagascar ?
Pour les aides humanitaires, les Etats unis proposent jusqu’à concurrence de 70 millions Usd par ans dont une enveloppe d’un million Usd par semaine. A titre d’exemple, un bateau d’aide alimentaire est actuellement bloqué au port Ehoala, avec des aides alimentaires. Un cas qui devrait être une priorité du gouvernement malgache. Mais quelque soit la situation politique ici, il y a des aides qui ne peuvent pas être suspendues ou coupées. Pour certaines aides, certaines nécessitent l’aval d’un gouvernement. Pour les aides militaires, seuls les gouvernements issus d’une élection peuvent en bénéficier. Mais il y aussi des programmes qui sont perdus comme le MCA. Pas question de reprendre le MCA, c’est terminé, ils sont partis. Le programme est fini. Il faut comprendre qu'avec le MCA, on avait accordé l’honneur à Madagascar d'être un pays modéle, en pensant que Madagascar ferait un saut considérable vers la démocratie, l’économie et tout ce qui concerne la vie des malgaches : la santé, l’éducation,… la bonne gouvernance. Mais avec un coup d’Etat, on ne peut plus parler de pays modèle. Madagascar dans l’avenir pourrait gagner cette étiquette mais ce n’est pas du jour au lendemain.
Quels sont les partenariats possible avec les Etats unis ?
Hormis les aides, il y a deux aspects du partenariat dont le programme du gouvernement et celui du secteur privé. Il y a deux et demi, je pensais qu à Madagascar le programme du secteur privé se développerait. Notons que ce programme peut faire progresser sur le plan économique, c’est l’engin du développement. Mais avec l’état actuel des choses, l’Etat de droit est remis en cause, on ne sait plus qui décide quoi et chaque jour des évidences sur des titres fonciers et autres débits de différends de tous les coins de Madagascar. Je pense que Madagascar aura besoin de prendre son temps pour rétablir une réputation fiable. Je souhaite que ça revienne mais il faut être réaliste car ce ne sera pas tout de suite.

La quantité de bois qui s’est envolée de la Grande Ile est phénoménale.
la plus grande quantité du bois provient des réserves protégées telles que Masoala, Marojejy et Makira. La majorité des pillages est parti vers la Chine 

Concernant l’affaire bois de rose, quelle est votre position ?
Je crois que la biodiversité de Madagascar est aussi une étiquette qui est chère à la communauté internationale. On sait que vous abritez des richesses naturelles importantes à l’échelle mondiale. C’est pour cela que les pays comme les Etats unis se sont acharnés pour la protection de l’environnement et la biodiversité. Mais malheureusement, l’une des conséquences négatives du changement inconstitutionnel est disons, le désordre qui règne dans les forêts dans la partie Nord est de l’île. Tout le monde est conscient, on a fait des enquête, on a fait des rapports, qui sont disponibles d’ailleurs.
Ce qu’il faut savoir, le bois de rose coûte cher et c’est devenu une convoitise des – je dirai – bandits, qui exploitent illicitement ces richesses. Je crois savoir que le premier ministre Mangalaza vient de prendre une décision en suspendant l’ordonnance du 21 septembre qui a permis l’exportation du bois de rose. Il faut suspendre toutes les activités qui concernent le bois de rose : coupe, transformation, exportation, les mouvements. Et prendre des dispositions sur les bois déjà coupés. Tant qu’on permet, même à titre exceptionnel l’exportation, ça va stimuler la demande et bientôt vous n’en aurez plus ! Nous sommes très concernés et parce qu’il n’y a pas de gouvernement à féliciter, nous félicitons le premier ministre de cette décision courageuse.

Encadré: DIPLOMATIE : CELEBRATION : Le 76ème anniversaire de l’empereur japonais a été célébré hier à la Résidence de l’ambassade du Japon à Ivandry par une cérémonie à laquelle les ambassadeurs en mission à Madagascar ont été conviés.
Aucun ministre malgache n’a été convié à la cérémonie d’anniversaire de l’empereur japonais. Le Japon a des critères un peu sévères sur la question de la reconnaissance selon les propos de l’ambassadeur du Japon à Madagascar, Techihiro Kawaguchi. (fil orange.mg)


Les Nouvelles 05/12/2009
ACP-UE : «Aucun contrat avant les élections» - Recueillis par Nasolo R.

Réunie à Luanda du 30 novembre au 3 décembre, l'assemblée parlementaire paritaire ACP-UE «demande à tout gouvernement intérimaire de Madagascar de ne conclure aucun accord ou contrat avec d'autres pays ou entreprises portant sur les richesses naturelles et le patrimoine national». C'est l'un des points focaux des résolutions prises dans la capitale angolaise à l'issue de la réunion. 
De l'avis de ces parlementaires, la mesure ne devrait être levée «avant que des élections ne soient tenues et que la population malgache n'octroie un mandat légitime à un nouveau gouvernement». 
Néanmoins, l'assemblée réunie à Luanda a exhorté la communauté internationale et l'UE à «accroître l'aide humanitaire en faveur du peuple malgache» et les a invitées à «rétablir progressivement l'octroi de l'aide à Madagascar, dès que les institutions de Transition et le gouvernement d'union nationale seront en place». 
Les parlementaires d'appeler également l'ensemble des acteurs politiques à «placer la lutte contre la pauvreté en tête de leurs priorités, en vue d'améliorer le niveau de vie de la population, ce qui suppose la mise en place d'une politique avisée de développement durable, en particulier dans les domaines des soins de santé fondamentaux, de l'éducation et de la création d'emplois». 
Enfin, ils ont demandé la «libération immédiate de tous les prisonniers politiques et l'annulation des procédures judiciares engagées contre eux». 

Lors de sa 18ème session qui s'est clôturée le 3 décembre 2009, l'Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE (Afriques, Caraïbes, Pacifique, Union Européenne) a voté la résolution finale numéro 100.624/09 concernant Madagascar.

Encadré: Le compte rendu de l'assemblée paritaire ACP - Union Européenne sur Madagascar demande la libération immédiate de tous les prisonniers politiques et l'annulation des procédures judiciaires contre ceux-ci; demande qu'en cas de non-respect des engagements pris à Maputo et à Addis Abeba, des sanctions individuelles soient prises" (fil Sobika)


Midi Mada 04/12/2009

Incident à Ivato : Le salon d'honneur interdit au Pr Zafy - RAJAOFERA Eugène

L'accès au salon d'honneur de l'aéroport d'Ivato n'a pas été facile hier pour le président du CNR, le Pr Zafy Albert. Un homme qui s'est dit être « envoyé par la HAT » se tenait devant le portail du salon pour empêcher l'entrée du Prof.

 Il a fallu l'intervention des partisans des trois mouvances qui ont immobilisé cet « homme de la HAT » pour permettre au Pr Zafy de s'installer comme les autres chefs d'Institution de la transition. En tout cas, la HAT est là pour s'expliquer sur cet incident. A-t-elle vraiment envoyé cet homme pour interdire au Pr Zafy, qui menace de faire un « Ampamoaka » sur le trafic des bois de rose à Madagascar, de mettre les pieds dans le salon d'honneur de l'aéroport d'Ivato ?


Express Mada 04/12/2009
Hajo Andrianainarivelo  : «Les chefs de mouvance n’ont rien à imposer» - Propos recueillis par Iloniaina Alain
Le ministre de la Décentralisation, un des artisans de l’avènement de l’association TGV au pouvoir, fait une plaidoirie de la mouvance Rajoelina. Des arguments justifiant l’inutilité du déplacement à Maputo pour former le gouvernement.
En vertu de quel texte occupez-vous encore ce poste ministériel ?
Le décret de nomination du Premier ministre Mangalaza dit clairement que nous, ministres, restons en fonction jusqu’à la formation du nouveau gouvernement. 
Quelles sont vos relations avec le chef du gouvernement ?
Officiellement, il n’y a aucune relation. Nous faisons tourner l’administration, lui forme le gouvernement. 
De qui recevez-vous les ordres ?
Du conseil des ministres.
Sans le Premier ministre ni les co-Présidents et sans la signature desquels les décisions ne valent rien ?
Jusqu’ici, aucune décision n’a encore nécessité leur signature. 
Recevez-vous vos ordres du Président ?
Le Président ne s’est jamais mêlé de la gestion des ministères. Il donne des instructions mais n’impose rien. Il demande juste des résultats. Les ministres sont libres.
L’élaboration de la loi de finances entre-t-elle encore dans le cadre des affaires courantes ? 
Tout à fait. C’est la loi de finances qui fait tourner l’administration. 
Mais ce qui va en sortir ne serait-il pas une décision unilatéraliste ?
Parce que vous pensez que le secteur privé, qui a été consulté, fait aussi partie de la mouvance Rajoelina?
C’est le gouvernement de Rajoelina qui semble tout diriger.
Faux. Vérifiez d’où viennent les personnalités qui forment le gouvernement. Elles n’appartiennent pas toutes à la mouvance Rajoelina. Et elles ne sont pas issues du TGV. 
Aujourd’hui, le gouvernement Roindefo est toujours là, ces arguments n’auraient-ils pas juste été avancés pour se débarrasser de l’ancien Premier ministre ? 
Voyez quelles sont les activités des bailleurs de fonds qui ont repris depuis que nous avons pris cette décision. 
Sans le gouvernement de consensus, les Américains préviennent que Madagascar ne bénéficiera plus de l’AGOA, l’Union européenne annonce l’interruption du 10e FED. 
C’est bizarre. Pourquoi les Américains envoient-ils alors les volontaires du Peace Corps chez nous s’ils ne veulent pas travailler avec les Malgaches. Nous sommes un pays souverain qu’on ne devrait pas à chaque fois faire chanter. 
Où comptez-vous trouver des aides pour boucler le budget ?
Cette année, il n’y en a pas eu. Nous adopterons la même solution pour 2010. De toute façon, en période transitoire, il ne peut y avoir d’autre aide budgétaire que pour les appuis aux élections. Les aides que nous attendons sont celles destinées à appuyer l’organisation des divers scrutins. Et puis, je suis sûr qu’il y aura une évolution.
Quelle évolution alors que c’est le statu quo ?
Il n’y a pas de statu quo. Après Maputo, on nous a reproché de ne pas respecter les accords. Quand enfin nous avons obtempéré, même si cela nous a fait mal parce que nous avons dû nous séparer de notre supérieur, le Premier ministre, et de certains de nos amis ministres, on a dit que cela ne suffisait pas. Il y a donc eu l’acte additionnel d’Addis Abeba. Encore une fois, nous avons accepté que les ministères soient partagés. Depuis, tout le monde, particulièrement les trois mouvances, martèlent qu’il n’y a plus qu’une seule mouvance, la mouvance Madagascar, et qu’il fallait désormais reconstruire le pays. Mais aujourd’hui, c’est le sens même du titre de Président qui doit diriger la mouvance Madagascar qui est contesté et enlevé à Andry Rajoelina. 
Comment ?
Les mouvances réclament des ministères et exigent d’y placer qui ils veulent. C’est de la balkanisation. Il y a dans ce pays un Président et un Premier ministre. C’est eux, avec les co-présidents du Conseil présidentiel, qui doivent former le gouvernement. Pourquoi les chefs de mouvance ne donnent-ils pas les noms de ceux qu’ils souhaitent voir devenir ministres et laisser au Président et au Premier ministre le soin de choisir ?
Oui, mais les ministères ne doivent-ils pas être répartis entre les quatre mouvances ?
Ce n’est pas prévu dans l’acte additionnel. Les chefs de mouvance n’ont pas à imposer quoi que ce soit, ni à désigner qui que ce soit. Que ce soit clair.
Ils donnent leur liste, le Président et le Premier ministre choisissent les plus compétents. Si cela se trouve, les mouvances vont peut-être avoir plus de ministères qu’elles n’en ont voulus, et même diriger ceux qu’elles n’ont pas demandés. 
Quand le président Rajoelina dit que c’est une honte de revenir à Maputo, n’est-ce pas trop tard ?
Maintenant, il est question de former un gouvernement. Avant, les réunions étaient destinées à la conclusion d’accords politiques. Comment les médiateurs sauront-ils qu’Untel ou Untel serait compétent pour diriger un tel département ? Comme ils l’ont dit à Addis-Abeba, leur médiation a pris fin. Il appartient maintenant aux Malgaches de former le gouvernement.
Sauf que les Malgaches n’y arrivent pas.
Parce que certaines personnes veulent imposer leur loi. Elles n’ont aucune logique de gestion d’État, mais une logique d’affamés de pouvoir, voire d’affamés tout court. 
Quelle serait la solution face à deux positions aussi inconciliables ?
Il suffirait de respecter les accords de Maputo et d’Addis Abeba. Là, on ne parle plus de Maputo, on parle de distribution de sièges. Il faut reconnaître que c’est le Président et le Premier ministre qui doivent former le gouvernement. 
Mais la mouvance Rajoelina semble vouloir tous les ministères.
Nous avons des problèmes avec ceux qui veulent entrer dans nos ministères. Rien que mon département, savez-vous combien de milliards d’ariary ont été détournés ici? D’ailleurs, pourquoi les ministres qui se sont occupés de certains départements se sont enfuis alors que beaucoup d’autres sont restés ? Non, impossible de confier les ministères à des gens qui ne cherchent pas la stabilité, mais qui veulent continuer la crise. À des gens qui n’ont ni compétence ni intégrité...
Que vous seriez les seuls à avoir ?
Je ne dirai pas cela. Mais en tout cas, nous, nous pouvons défendre notre bilan. 


Midi Mada 03/12/20009
Gouvernement d'Union nationale : Les ministres de Ravalomanana -
RAJAOFERA Eugène
La mouvance Ravalomanana a demandé 6 ministères lors du sommet d'Addis-Abeba: Affaires Etrangères, Environnement et Forêts, Agriculture et Réformes Agraires, Transports, Décentralisation et Commerce. 

D'après les explications du co-président Fetison Rakoto Andrianirina au cours du « grand déballage » du Carlton, 4 de ces 6 portefeuilles sont déjà acquis à la mouvance de l'ancien président: Affaires Etrangères, Agriculture, Transports et Commerce. Les titulaires de ces départements ministériels sont actuellement connus: Manandafy Rakotonirina à la vice-primature chargé du Commerce, Henri Roger Ranaivoson aux Affaires Etrangères, Roland Ravatomanga à l'Agriculture et Jean 

Bruno aux Transports. Pour les deux autres ministères demandés par la mouvance Ravalomanana, les noms de Guy Rivo Randrianarisoa (Décentralisation) et de Riana Andriamandavy VII ou de Raharisaina Hery (Environnement et Forêts) circulent. Par ailleurs, Rafatrolaza Bary Emmanuel part favori pour occuper éventuellement le ministère de l'Elevage.
Reconductions. Sur les 6 ministères demandés par la mouvance Ratsiraka, 4 lui sont déjà acquis après Addis-Abeba: Finances et Budget, Télécommunication, Poste et Nouvelles Technologies, Santé Publique et Fonction Publique, Travail et Lois Sociales. D'après les bruits qui courent, « Deba » fera appel à un expatrié de Washington titulaire d'un MBA américain. L'amiral pourrait reconduire le Pr Tehindrazanarivelo Alain à la Santé Publique. Tandis que l'ancien gouverneur de Fianarantsoa, Emilson, prendrait la place de Noëlson William aux 67ha. Du côté de la mouvance Rajoelina, plus d'un s'attendant à plusieurs reconductions: Noël Rakotonandrasana aux Forces Armées, Claude Ravelomanana à la Gendarmerie, Nihry Lanto Andriamahazo à l'Eau, Virapin Ramamonjisoa aux Sports et Serge Ranaivo à la Jeunesse et Loisirs.
Compétence et enquête de moralité? Sur les 6 départements ministériels demandés par la mouvance Zafy, 4 lui sont acquis: Intérieur, Tourisme et Artisanat, Environnement et Forêts et Pêche et Ressources Halieutiques. Dans cette mouvance, ce ne sont pas les compétences qui manquent. Jusqu'ici, le Pr Manoro Régis part favori pour être le vice-premier ministre chargé de l'Intérieur. Le Pr Zafy pourrait proposer Serge Radert au Tourisme et Artisanat. Tandis que Miandrisoa Jean Marcel et Tabera Randriamanantsoa sont bien placés au sein de la mouvance pour diriger respectivement le ministère de la Pêche et des Ressources Halieutiques ainsi que le ministère de l'Environnement et Forêts. Ces ministères acquis par chaque mouvance ne devrait plus faire l'objet de litige lors du Maputo III. Quant à la fameuse enquête de moralité que Andry Rajoelina brandit pour refuser certaines propositions des autres mouvances, cette enquête devrait commencer dans son propre camp. Rajoelina doit mener sur les ministres qu'il veut reconduire une enquête non seulement de moralité, mais surtout de compétence.


Express Mada 03/12/2009
Gouvernement : Mangalaza bouscule les choses - Iloniaina Alain 
Le Premier ministre du gouvernement d’union nationale entre en conflit de compétence avec les ministres de la Haute autorité de la transition.
Le Premier ministre de consensus Eugène Mangalaza, essaie de s’affirmer dans la gestion des affaires nationales malgré le problème de formation du gouvernement. Mais comme il fallait s’y attendre, il se heurte aux ministres du gouvernement de la Haute autorité de la transition (HAT), confirmant sur le terrain le conflit de compétence dans la gestion des affaires nationales. 
Eugène Mangalaza passe à la vitesse supérieure dans sa démarche. À la mi-novembre, il avait annoncé la couleur en réunissant les secrétaires généraux, court-circuitant les ministres d'Andry Rajoelina, président de la Transition.
Refus d’obtempérer 
Le 30 novembre, le chef du gouvernement a adressé une lettre à tous les secrétaires généraux des ministères. Il a demandé l’interdiction de toute opération et mouvement relatifs aux bois précieux. 
Parallèlement à la décision du chef du gouvernement de consensus, Calixte Ramiandrasoa, ministre de l’Environnement de la HAT se saisit également du dossier et se met au devant de la scène. Comme Eugène Mangalaza, il rappelle l’expiration du délai d’exploitation des bois précieux tout en se targuant d’avoir réussi à faire rentrer des recettes dans la caisse de l’État, dans les mouvements et exportation des bois précieux. 
Parfois, le Premier ministre de consensus est obligé de communiquer avec les ministres de Rajoelina. Mais la communication passe difficilement. Par trois fois, Eugène Mangalaza a adressé une lettre à Hery Rajaonarimampianina, ministre des Finances et du budget du gouvernement Roindefo. Mais a priori, il semblerait que ce dernier ait refusé d’obtempérer.
L’élaboration de la loi de finances 2010 est également un autre exemple édifiant. Andry Rajoelina avait donné l’ordre aux ministres de préparer la loi de finances au cours d’un conseil des ministres boycotté par Eugène Mangalaza. Et les membres du gouvernement se sont exécutés. 
À l’instar de Christine Razanamahasoa, ministre de la Justice, les membres du gouvernement Monja Roindefo se montrent évasifs quant à leurs relations avec Andry Rajoelina et Eugène Mangalaza. « Nous sommes là pour expédier les affaires courantes », a expliqué la première, refusant de s’exprimer sur l’autorité qui les commande.

Encadré: BOIS DE ROSE: Une lettre adressée à tous les secrétaires généraux des ministères, demandant l’interdiction de toute opération et mouvement relatifs aux bois précieux, a été envoyée par Eugène Mangalaza . L'ordonnance autorisant l'exportation de bois de rose a été suspendue par le premier ministre, acte félicité par l'ambassadeur des Etats unis.

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