... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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«Noely an-tanin'olona ...Noely sambatra faona !!!
»
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En cette période, veille de Noël 2009, aujourd'hui vous allez découvrir que le
houx porte un message...
"Selon la légende, lorsque la Sainte Famille fut contrainte de fuir en Egypte afin d'échapper à l’ordre d'Hérode de massacrer touts les nouveaux nés afin d’éliminer Jésus en qui il voyait un concurrent possible, des
miracles lui permirent de progresser sans danger dans leur fuite.
Parmi ces miracles, celui du houx : alors que les tueurs d'Hérode étaient sur le point de découvrir la Sainte famille, le houx étendit ses branches, dissimula
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de ses branches les parents et l'enfant Jésus et empêcha par ses feuilles piquantes les soldats de pousser plus avant leurs investigations. En guise de reconnaissance, Marie le béni et promit que le houx resterait éternellement vert, symbole d'immortalité. Une autre légende raconte que la croix du Christ était en bois de houx, parce que parmi tous les arbres, seul
le houx se laissa sacrifier.
Les piquants le long des feuilles symbolisant la Passion et la couronne de houx de l'Avent et ses 4 bougies qu'on allume une à une les 4 dimanche de décembre en préparation de l'avènement du Christ, rappellent les liens entre Noël et Pâques.
Pour que l'année à venir soit profitable, il faut faire rentrer du houx à la maison à Noël..."
“
Mila ravin’ahitra” no fomba fiteny rahefa mifindra
Fa ny miova fomba no azo lazaina fa mafy indrindra
Raha misy hono ny fomba tadidy amy tany niaviana
Ny fankalazana ilay Noely tsy maty na oviana
Dia
lasam-borona rahefa tonga ilay vanim-potoana
‘Reo hira fanao raha sasa-kalina kaloina foana ... Lire la
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NA AIZA NA
AIZA, IANAO ARAHABAINA, TRATRY NOELY
SAMIA MIFALY, FA TONGA HO ANAO ‘LAY JESOA KELY
Père
P. Mahefa de Rome (Italie)
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Shoan a répondu à notre appel
pour publier des Editos maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
Merci d'avance!
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Jeune
afrique.com 26/12/2009
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Les Etats-Unis sanctionnent l'économie malgache
Barack Obama a confirmé la suspension de trois pays africains dont Madagascar du programme américain
AGOA, qui favorise les échanges commerciaux avec l’Afrique. L’économie malgache, très dépendante de ce programme, en sera durement affectée.
Barack Obama n’est pas allé à l’encontre de son Congrès. A l’occasion de la révision annuelle de
l’Africa Growth and Opportunity Act (AGOA), le président américain a confirmé la suspension de trois pays en crise : la Guinée, le Niger et, surtout, Madagascar, très dépendante de ce programme.
85% des exportations de textile vers les Etats-Unis
L’exclusion de l’AGOA est particulièrement dramatique pour la Grande Île qui avait su tirer partie de cette opportunité pour développer son industrie textile. Pas moins de 85% de ses exportations étaient jusqu’à présent réalisées vers les Etats-Unis dans ce secteur rendu dynamique par les investissements étrangers. Le relèvement des droits de douane (désormais entre 10 et 35%) pourrait être fatal à de nombreux ateliers de confection.
150 000 emplois en jeu
D’après le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) de Madagascar, 20 000 emplois directs et 150 000 indirects pourraient être détruits, dans un pays qui en a déjà perdu |

Les salariés de l'usine de textile
Flexknit, à capitaux néerlandais. © AFP |
plus de 200 000 depuis le début de l’année.
Mais l’incapacité persistante des dirigeants politiques malgaches à s’entendre sur la transition a rendu le processus inéluctable. « Si d’ici le 15 décembre, il n’y a pas de gouvernement d’union nationale et consensuel, il n’y aura rien à faire », avait averti, sans succès, l’ambassadeur américain à Madagascar au début du mois.
L’Union Européenne menace elle aussi de suspendre son aide au développement à Madagascar (680 millions d’euros sur cinq ans). Des nouvelles de mauvais augure pour l’année 2010…
Encadré: Profonde inquiétude à Maurice après la suspension de Madagascar de l'Agoa
"Ce qui se passe à Madagascar est extrêmement grave", a déclaré le directeur du Joint Economic Committee, Raj Makoond, affirmant que dans les milieux des entreprises mauriciennes basées à Madagascar, on parle de "catastrophe".
Commentant cette suspension de Madagascar, Raj Makoond estime qu'elle aura un impact important sur les entreprises mauriciennes qui dépendent de l'AGOA pour l'accès au marché.
À la suite de cette décision, les entreprises mauriciennes présentes à Madagascar devront revoir leur stratégie de fond en comble. Les services de soutien aux entreprises mauriciennes, dont le secteur bancaire, devront en faire de même.
Les entreprises mauriciennes basées à Madagascar exportent quelques 57 millions de dollars sous l'AGOA et emploient autour de 8.000 personnes. Les emplois indirects sont estimés à quelque 24. 000. Les entreprises mauriciennes à Madagascar font partie intégrante de l'intégration verticale sur le plan régional. Certains travaux commencés à Maurice étaient complétés à Madagascar pour l'exportation vers les États-Unis. Ce qui explique que les producteurs mauriciens avaient choisi le label Made by Mauritius plutôt que Made in Mauritius.
Tribune Mada 26/12/2009
Conseil National de Réconciliation
: Le président Albert Zafy convoque - Recueilli par Valis
Malgré les décisions du président de la Haute autorité de transition de rompre avec les accords conclus par les quatre mouvances politiques, le président du Conseil national de Réconciliation (CNR), le Pr. Albert Zafy persiste.
Il s’accroche aux accords de Maputo et d’Addis-Abeba et aux institutions qui y ont été créées. Il estime que les accords doivent être observés et servent de loi fondamentale au pays durant la transition vers la 4e République et que le blocage de la mouvance Andry Rajoelina n’y peut rien.
Ainsi, il publie la liste des membres du CNR (en fichier attaché) dans laquelle figure les représentants de la mouvance Andry
Rajoelina. Et il les a convoqué ce mercredi 23 décembre, à la Villa La Franchise pour une prise de contact mais surtout pour définir les missions et fonctions du
CNR. Les membres du CNR issus de la mouvance Andry Rajoelina sont, d’après cette liste : Frédon Armand Ratovondrajao et Michel
Ramaharavoandrainy.
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Liste des membres du CNR |
Midi Mada 26/12/2009
RAJAOFERA Eugène
Radio Fahazavana
: La suspension devant le Conseil d'Etat
Le Conseil d'Etat ne chôme pas pendant que les politiques appellent à une trêve. En effet, après avoir statué sur la demande de sursis à exécution du décret de nomination du premier ministre de la HAT, Camille Vital, le Conseil sera sollicité au cours de la dernière semaine de ce mois de décembre sur une autre demande de sursis à exécution.
Une autre demande qui sera déposée lundi prochain par la défense de la Radio Fahazavana. La requête consiste à dénoncer devant la suprême juridiction de l'ordre administratif l'excès de pouvoir dans la prise de la note n°2209/030/mc/csca, portant suspension de l'émission « Ampenjika » et du journal parlé de la radio Fahazavana. A noter que la mesure de suspension en question aurait été incriminé par le premier ministre Camille Vital lors du Conseil de gouvernement de mercredi dernier. Malheureusement, la ministre de la Communication, non moins présidente de la Commission Spéciale à la Communication Audiovisuelle (CSCA), l'auteur de la dite mesure, se trouvait durant ce Conseil de gouvernement à Fort-Dauphin où elle a réuni les membres du parti Leader Fanilo local.
Xinhuanet.com 26/12/2009
Maurice veut des élections Madagascar dans un délai raisonnable
- PORT-LOUIS, 25 décembre (Xinhua)
Le ministre mauricien des Affaires étrangères, Arvin Boolell a souhaité vendredi que les élections soient organisées dans le délai plus raisonnable possible à Madagascar.
Il réagissait à la décision du président américain Barack Obama d'enlever, pendant une année, Madagascar de la liste des pays bénéficiaires des avantages douaniers offerts aux pays africains dans le cadre de l'African Growth and Opportunity Act (AGOA), loi américaine qui facilite l'accès au marché des
Etats-Unis.
Affirmant "regretter qu'on soit arrivé là", il avance que " cette suppression aurait pu être évitée par le gouvernement malgache".
Il a déploré le fait que l'actuel homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, a refusé de se rendre à Maputo pour la rencontre réunissant toutes les mouvances sous l'égide de la médiation mozambicaine.
"Toutes les parties présentes étaient sur le point d'arriver à un accord mais se sont heurtées à l'intransigeance d'Andry Rajoelina avec ses conséquences", a indiqué M.
Boolell.
Le ministre mauricien a toutefois fait remarquer que Madagascar peut toujours bénéficier de l'AGOA si Antananarivo respecte les conditions définies par la médiation dirigée par l'ancien président mozambicain Joachim Chissano, qui bénéficie du soutien de la communauté internationale.
Il a donc lancé un appel au respect de la charte de transition de Maputo et de la charte additionnelle d'Addis-Abeba.
"Ce qui s'est passé à Madagascar représente un recul inespéré dû à l'intransigeance de la classe politique. Cette suspension intervient à un moment où, aux États-Unis, on parle de plus en plus de +single
preference+ à l'intention non seulement des pays africains mais également des pays comme le Bangladesh, Cambodge, etc".
Midi
Mada 24/12/2009
Crise malgache
: La France se désolidarise de la communauté internationale - RAJAOFERA Eugène
« Maintenant, il faut avancer. », a déclaré le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, lors d’une conférence de presse qu’il a donnée au ministère des Affaires Etrangères françaises à Paris le 22 décembre dernier.
Bernard Kouchner de s’expliquer : « Finalement, les négociations n’ont pas abouti à ce que l’on souhaitait. Maintenant, M.Rajoelina propose un autre Premier ministre. Je comprends que cela ne satisfasse pas tout le monde, mais si l’on va vers les élections, c’est quand même la solution. Des élections libres et contrôlées. » Cette nouvelle position de la France par rapport à la crise politique à Madagascar n’est pas la même que celle annoncée il y a une semaine par le porte-parole du ministère des Affaires Etrangères et européennes.
Incohérences. Dans son communiqué publié au lendemain de la clôture de Maputo III, ce porte-parole du ministère des Affaires Etrangères et européennes a exprimé le regret de la France sur la résolution commune prise par les trois mouvances à l’issue de ce rendez-vous que la mouvance Rajoelina a boycotté. La France a dénoncé le fait que les trois mouvances sont sorties du cadre de consensus prôné par les Accords de Maputo et l’Acte Additionnel d’Addis-Abeba. Une semaine après, le même pays, la France, cautionne
l’unilatéralisme de Andry Rajoelina qui a nommé un nouveau premier ministre à la place de la personnalité de consensus Mangalaza Eugène et a annoncé les Législatives de 20 mars 2010. Par ailleurs, force est de constater que la France a pris une position contradictoire à celle de l’Union européenne dont elle fait partie. A noter que l’Union européenne vient d’adresser aux 4 chefs de file une lettre où elle préconise une sortie de crise consensuelle.
Suspicion. Réagissant par rapport à cette nouvelle position de la France, le Pr Zafy n’a pas clairement affirmé que l’Administration Sarkozy se trouve derrière Andry Rajoelina depuis le 17 mars 2009. « Comme bon nombre d’observateurs avertis, j’ai le droit d’avoir des soupçons. », a souligné le président du CNR, qui a reçu hier à son domicile deux membres de cette Institution, Mme Ruffine Tsiranana et Fanony Fulgence. Pour sa part, le co-président de la transition, le Dr Emmanuel Rakotovahiny, a précisé que la position de la communauté internationale, est celle du GIC qui tiendra le 6 janvier prochain une réunion spéciale consultative à Addis-Abeba. Une manière pour le Dr Emmanuel Rakotovahiny d’anticiper que la France pourrait être appelée à rectifier sa position après le rendez-vous du 6 janvier.
lematin.ch 24/12/2009
Commerce: Obama pénalise Madagascar, Guinée et Niger
- AFP
Le président américain Barack Obama a supprimé Madagascar, la Guinée et le Niger de la liste des pays africains pouvant bénéficier d'un partenariat commercial privilégié avec les
Etats-Unis, a annoncé mercredi la Maison Blanche.
Le président américain Barack Obama a supprimé Madagascar, la Guinée et le Niger de la liste des pays africains pouvant bénéficier d'un partenariat commercial privilégié avec les
Etats-Unis, a annoncé mercredi la Maison Blanche.
encadré:
M. Obama a pris cette décision à l'occasion de la révision annuelle du programme Agoa
(Africa Growth and Opportunity Act), imposée par la loi et qui prend en considération les avancées ou les reculs démocratiques des pays concernés.
L'Agoa a été instauré par le Congrès américain en 2000. Il établit jusqu'en 2015 une coopération économique et commerciale avec le continent africain. Il facilite les exportations africaines vers les Etats-Unis pour soutenir le développement économique, mais aussi les réformes en Afrique subsaharienne. |

Le président américain Barack Obama à Washington, le 22 décembre 2009 |
lemonde.fr 24/12/2009
A Madagascar, le processus de paix vole en éclats
- Jean-Philippe Rémy- Johannesburg, correspondant régional
La trêve de Noël, à Madagascar, n'aura pas lieu. Dimanche 20 décembre, l'homme arrivé au pouvoir à Antananarivo en mars, Andry Rajoelina, a consacré la mort clinique du processus de sortie de crise de la Grande Ile, en nommant par décret un militaire, le colonel Albert Camille Vital, comme premier ministre. Vendredi, il avait limogé le premier ministre "consensuel", Eugène Mangalaza, désigné deux mois plus tôt par les quatre formations politiques impliquées dans la médiation, et annoncé l'organisation d'élections hors de ce processus. Cette politique de rupture a été qualifiée de "décision illégale prise par un pouvoir illégal" par les mouvances de l'opposition.
Madagascar : Rajoelina nomme unilatéralement une première ministre
Présidée par l'ex-président mozambicain Joachim Chissano, impliquant l'Union africaine, les Nations unies et la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), la médiation internationale avait réussi, en neuf mois, à aplanir rivalités et animosités parmi les leaders malgaches. Les leaders de quatre mouvances (un concept forgé pour la circonstance) s'étaient entendus à Maputo (Mozambique) sur l'architecture d'un pouvoir de transition destiné à amener la Grande Ile à des élections avant la fin 2010. Cette première vague de décisions avait été prise de manière "consensuelle", impliquant la nomination d'Eugène Mangalaza.
GRILLE DE RÉPARTITION
En octobre, Madagascar semblait échapper à la menace de voir les divisions au sein de l'armée, les tensions régionales, les errements du nouveau pouvoir et les manifestations de l'opposition, mener le pays à la catastrophe.
Marc Ravalomanana, président déposé en mars, avait ainsi accepté de repousser son retour à Madagascar, aux conséquences imprévisibles, dans le but de donner une chance supplémentaire à une solution négociée.
Andry Rajoelina, de son côté, avait fait d'importantes concessions, peu appréciées par les ultras dans son camp. Ces derniers, aujourd'hui, triomphent. Au cours des dernières semaines, l'intransigeance des chefs des mouvances, décidés à remettre en cause la "grille de répartition" des ministères pour dépouiller la mouvance Rajoelina de tous les postes importants avait ouvert la voie à cette radicalisation. Preuve de la rupture, Andry Rajoelina a installé un colonel à la tête du gouvernement.
Parallèlement, les mouvances d'opposition de Marc Ravalomana, de Didier Ratsiraka et d'Albert Zafy affirment s'apprêter à mettre en place leur propre gouvernement issu du processus de Maputo.
Cette crise, au minimum, devrait paralyser un peu plus une économie qui peine déjà à nourrir sa population. Entre lundi et mardi, les chefs des mouvances devraient installer leurs propres responsables, du premier ministre au Comité national pour la réconciliation. Avec deux gouvernements parallèles, Madagascar risque de basculer dans la violence.
Le colonel-premier ministre a décrit dès dimanche soir ses priorités : "la sécurité et les élections". De son côté, Fetison Rakoto Andrianirina, qui dirige la mouvance de Marc Ravalomanana, s'inquiète : "Nous n'avons aucun contact. Ils ont coupé les ponts. C'est une fuite en avant."
Tribune Mada 24/12/2009
Radio Fahazavana, FM 88.6
: Émission « Apenjika » et journaux d’informations interdits mais…
- par Ben
Surprise ce mardi 22 décembre vers le coup des 19h30 quand des collègues et des proches nous apprennent que certaines émissions de la radio Fahazavana sont dorénavant interdites. Il s’agit de l’émission « Apenjika » et du journal d’informations. Les autres émissions ne sont pas inquiétées.
Au même moment, la ministre de la Communication de la Haute Autorité de transition (HAT), Natahalie Rabe, entrait en direct sur les ondes publiques pour dénoncer la station de radio Fahazavana comme étant fauteur de trouble, pour avoir diffusé à plusieurs reprises des appels à se rendre au palais de Tsimbazaza avec des pierres. Sont notamment en cause des émissions dans lesquelles les interventions téléphoniques en direct des auditeurs, peuvent nuire à la paix sociale. Lors de l’émission « Apenjika » des auditeurs qui entrent directement par téléphone dans l’antenne appellaient ces derniers temps à provoquer des troubles. En conséquence, cette émission et les journaux parlés de Radio Fahazavana sont suspendus pendant un mois et la station menacée de suspension complète en cas de récidive de comportements susceptibles de porter atteinte à l’ordre public.
Sur le coup, les responsables à l’antenne de cette radio ont observé le silence et ont semblé annuler l’émission « Apenjika ». Mais après quelque deux heures environs, ils ont repris l’émission. En tout cas, vers 22h, on déclarait à l’antenne que la radio Fahazavana n’a pas encore été informée de cette interdiction et les appels téléphoniques ont été remis en place dans l’émission « Apenjika » après un bref rappel de l’actualité.
Même si cette interdiction du journal d’informations et d’analyses et de l’émission « Apenjika » de la radio Fahazavana n’était pas mise en force, la liberté da la presse prendrait un autre coup que beaucoup de gens des médias ne peuvent que dénoncer et déplorer voire condamner. Le pluralisme des informations et des opinions est battu en brèche et la mesure n’est autre que le signe d’un retour à la pensée unique tant décriée sur le terrain de lutte démocratique.
En tout cas, une telle mesure qui touche à la diffusion des journaux parlés limite la liberté de s’informer et de s’exprimer. Il serait sans doute plus judicieux de laisser les informations libres et de dispenser des formations aux journalistes en charge de ces émissions autorisant les auditeurs à entrer en direct à l’antenne.
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/ Samedi 11 juillet à partir de 19h30 au Cabaret Sauvage (Parc de la
Villette) Avec : Rajery (Madagascar) / Mikea (Madagascar)
/ Edou (Nouvelle Calédonie) /
Rajery est sans conteste l'artiste malgache le plus actif
sur la scène internationale. / Mikea puise son
inspiration dans le beko... Contact : Villette
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La
Recette du jour

Langouste
au coco (
... )
Oran-dranomasina
Spécialité
malgache
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Express Mada 26/12/2009
Mahajanga : Les trois mouvances condamnent
- Vero Andrianarisoa
Les événements se précipitent après les derniers événements nationaux politiques. Les mouvances politiques regroupées au sein de « Mahajanga miray » sont sorties de leur silence jeudi 17 décembre.
Les mouvances Didier Ratsiraka, Marc Ravalomanana et Albert Zafy ont tenu ensemble une conférence de presse au Restaurant de la mer au sujet de la situation actuelle. Leurs représentants ont déclaré à l’unanimité qu’ils rejettent le président de la Transition actuel Andry
Rajoelina. Ils l’ont taxé d'unilatéral dans ses décisions.
«Tout le monde a constaté qu’il n’y a eu aucun amendement apporté à Maputo
III. À partir du moment où il a limogé le Premier ministre de consensus désigné à Àddis
Abeba, Eugène Mangalaza, nous ne le considérons plus comme le président de la Transition », ont déclaré les représentants de « Mahajanga miray ».
« Puisqu’il renie les accords de Maputo, il n’est donc plus le président. L’entourage de Andry Rajoelina l’induit en erreur », ont-ils fait remarqué.
Négociations
Ils ont également rejeté l’éviction du Premier ministre de consensus, la tenue des élections législatives le
20 mars 2010, ainsi que le gaspillage de 30 milliards d’ariary pour organiser les élections.
« Le sous emploi mine actuellement le pays. Pourquoi ne pas investir cette somme dans la création des emplois, au lieu d’organiser des élections dans la précipitation ? Toutes les inaugurations effectuées actuellement sont des réalisations du temps de l’ancien président de la République », a déploré le président du
TCR, Hachimy.
«À Mahajanga, il était difficile de concevoir notre fusion en une seule association. Mais nous sommes motivés par l’intérêt de la Nation,alors nous avons tu nos dissensions. Nous n’acceptons plus les séries de pillages et de tueries, comme au début de la crise. Plus de 2002 et de 2009 bis », a précisé Jöel Tarovy de la mouvance Albert
Zafy.
« Nous voulons réconcilier les habitants de Mahajanga d’abord, puis le pays tout entier. La seule solution est le retour à la table ronde et aux négociations », a-t-il estimé.
L’ancien député Noël du MFM constate une dérive dictatoriale. La guerre civile menace le pays ainsi que l’insécurité. Les conférenciers ont fait appel à la liberté d’expression à Mahajanga et au respect de la démocratie.
« Mahajanga miray » prône pour la réconciliation et l’union nationale
(fihavanana et fampihombonana).
Midi Mada 26/12/209
Noël en fête :
Trêve politique respectée - RAJAOFERA Eugène
La trêve de Noël a été respectée. Aucune déclaration politique n'a été entendue durant les 24 heures de la date du 25 décembre. Contrairement aux autres jours de fête précédents, les « Zanak'i Dada » ne se sont pas donnés rendez-vous, hier, à la « Place de la Légalité ». Aucune arrestation n'a été effectuée malgré les rumeurs qui circulaient depuis ce lundi. Bref, les différents camps protagonistes ont laissé les Malgaches fêter à leur manière, et ce malgré la crise socio-économique, la naissance de Jésus Christ.
Mais, rien ne promet que cette trêve politique continue d'être respectée pendant les 8 derniers jours de l'année 2009. Une année de crise, car tout a été déclenché la nuit du samedi 17 janvier par la fermeture de la Télévision Viva. Une fermeture décidée par le ministre des Télécommunications, des Postes et de la Communication de l'époque, Bruno Andriatavison, et qui a coûté cher au régime de
Ravalomanana.
Mini-remaniement.
Malgré tout, le mini-remaniement souhaité par le nouveau premier ministre de la
HAT, Camille Vital est attendu, soit au cours de la dernière semaine de cette année 2009, soit dans la première semaine de l'année 2010. Pour bon nombre d'observateurs, si le colonel Camille Vital veut préserver la trêve politique actuelle, il doit attendre la première semaine de l'année 2010. Puisqu'il s'agira d'un mini-remaniement, la majorité des membres actuels du gouvernement seront reconduits. Reste à savoir si le président de la
HAT, Andry Rajoelina, qui raisonne désormais par rapport aux Législatives du 20 mars 2010, et « son » premier ministre, qui a déclaré ne jamais adhérer au TGV, vont s'entendre sur la composition de la prochaine équipe. Bon nombre d'observateurs s'impatientent également de découvrir quel type de gouvernement le colonel Camille Vital mettra en place en concertation avec le locataire
d'Ambohitsorohitra. Le vœu de l'Armée qui revendique la formation d'un gouvernement militaro-civil sera-t-il exaucé?
Législatives.
Par ailleurs, le Premier ministre de la HAT, Camille Vital, veut avoir une équipe performante, il a intérêt à écarter les ministres qui ne feront que gérer pendant leur court passage au sein du gouvernement leur candidature aux prochaines Législatives. Or, parmi les actuels membres du gouvernement, rares sont ceux qui n'ont pas l'ambition de se porter candidats aux élections du 20 mars. On peut citer le vice-premier ministre chargé de l'Intérieur, Manorohanta Cécile, le ministre des Finances, Hery Rajaonarimampianina, le secrétaire
d'Etat à l'Enseignement Technique, Toto Lydia Raharimalala, et le secrétaire
d'Etat à la Gendarmerie, Claude Ravelomanana. Les autres membres du gouvernement sont ambitieux: Julien Razafimanajato (Mandritsara), Serge Ranaivo (Antananarivo Renivohitra), Hajo Andrianainarivelo (Antananarivo Avaradrano), Augustin Andriamananoro (Soavinandriana), Noël Rakotonandrasana (Maevantanana), Organès Rakotomihantarizaka (Ambatofinandrahana), Noëlson William (Vangaindrano ou Belo sur Tsiribihina), Ny Hasina Andriamanjato (Antananarivo Renivohitra), Nadine Ramaroson (Antananarivo Renivohitra)...Avec leur titre de membre du gouvernement et avec les prérogatives que cela implique, ils pensent pouvoir remporter facilement les élections.
jeune afrique 24/12/2009
Violentes manifestations à Antananarivo
Un rassemblement devant l’Assemblée nationale de Madagascar a été dispersé par les forces de l’ordre à l’aide de gaz lacrymogènes mardi matin. Les manifestants réclamaient la réunion du Parlement, initialement prévu par les accords d’Addis-Abeba.
Selon plusieurs témoignages concordants en provenance d’Antananarivo, les forces de l’ordre ont dispersé une manifestation à l’aide de gaz lacrymogènes devant le palais de
Tsimbazaza, siège de
l’Assemblée Nationale, mardi matin.
Le rassemblement réclamait la réunion du nouveau congrès, sur lequel s’étaient accordés tous les leaders le 7 novembre à Addis-Abeba.
Pas de "manifestations" selon la porte-parole de Rajoelina
Annick Rajaona, la porte-parole d’Andry Rajoelina, contactée par Jeune Afrique, a refusé de qualifier ce rassemblement de manifestations. « Il n’y a pas eu d’arrestations, les forces de l’ordre ont simplement éparpillé ceux qui lançaient des pierres », a-t-elle affirmé. Elle n’a pas nié l’usage de gaz lacrymogènes.
Ces évènements confirment le changement dans l’attitude du président de la transition, Andry
Rajoelina, par rapport |

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aux négociations entre les différentes mouvances politiques. Selon lui, les accords de Maputo et d’Addis-Abeba sont désormais "caducs".
Nouveau Premier ministre
Vendredi, le Premier ministre de « consensus » Eugène Mangalaza a été officiellement démis de ses fonctions, peu après son retour sur la Grande Île. Il a été remplacé dimanche soir par un militaire, le colonel Albert Camille Vital.
Andry Rajoelina a annoncé la tenue d’élections législatives pour mars 2010. « Nous attendons le verdict des urnes », s’est bornée à indiquer Annick
Rajaona.
Afrik.com 24/12/2009
Monja Roindefo : « Andry Rajoelina est inconstant et fait du bricolage »
par Stéphanie Plasse
Evincé du poste de chef du gouvernement en octobre dernier pour son hostilité à l’égard des accords de Maputo, Monja Roindefo revient sur la scène politique. Il était en visite lundi à Paris où il a répondu aux questions des journalistes. Pour l’ancien Premier ministre malgache, l’échec de la mise en place d’un gouvernement d’union nationale entre la Haute Autorité de Transition
(HAT) dirigée par Andry Rajoelina, et les trois mouvances politiques de l’opposition menées par Marc
Ravalomanana, Albert Zafy et Didier Ratsiraka était prévisible. Dans cette interview exclusive accordée à
Afrik. com, Monja Roindefo revient sur les actions du président de transition. Il parle notamment de la nomination dimanche d’un nouveau Premier ministre.
Les derniers espoirs de cohabitation à Madagascar semblent s’envoler. Le président de la
HAT, Andry Rajoelina, a nommé dimanche un nouveau Premier ministre, le colonel Albert Camille Vital. C’est le deuxième en 48 heures. Albert Camille Vital succède en effet au chef du gouvernement de consensus, Eugène Mangalaza qui, après la publication vendredi d’un décret annulant sa nomination, a dû quitter son poste. Son départ sonne l’échec retentissant des accords de Maputo qui prévoyaient la mise en place d’un gouvernement
d’Union nationale. De leur côté, les leaders des trois mouvances politiques de l’opposition (Marc
Ravalomanana, Albert Zafy, Didier Ratsiraka) tentent de réunir un Parlement, comme convenu lors des accords de Maputo début décembre. Mais pour Andry
Rajoelina, les négociations sur le partage du pouvoir sont désormais caduques. Dans ce contexte, Monja
Roindefo, ancien Premier ministre et ex-bras droit de l’homme fort de Madagascar, accuse le président de la HAT malgache d’être « dans une logique affrontement ». Il revient notamment sur les raisons de l’échec des accords de Maputo et sur le rôle qu’il entend jouer dans les prochains mois.
Interview de l’ancien Premier ministre malgache
Afrik.com : Andry Rajoelina a changé deux fois de Premier ministre en 48 heures. Selon vous, que reflète cette situation ?
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Monja Roindefo : Elle témoigne de l’inconstance et du bricolage d’Andry
Rajoelina. Il n’arrive pas à sortir le pays de la crise politique. Il tâtonne, il est en train de créer une logique d’affrontement. Les trois mouvances politiques de l’opposition ont annoncé qu’elles allaient installer mardi leurs ministres, conformément à la décision qui avait été prise début décembre, à Maputo. En réaction, Andry Rajoelina a prévenu qu’il allait réprimer cette initiative.
Afrik.com : Andry Rajoelina a choisi un militaire comme Premier ministre. Est-ce en prévision d’une nouvelle crise ouverte ? Voudrait-il s’appuyer sur les militaires ?
Monja Roindefo : C’est difficile à dire. Les militaires sont divisés. Mais la plupart d’entre eux veulent agir dans un cadre constitutionnel. De toute manière, cette logique d’affrontement ne contribue pas au retour à l’ordre. C’est pour cela que je préconise notamment des assises militaires pour que le dialogue puisse enfin s’instaurer.
Afrik.com : Les accords de Maputo ont échoué. Est-ce une victoire pour vous qui étiez hostile à ces négociations ?
Monja Roindefo : Cela prouve que j’avais raison. C’est vrai je n’ai jamais caché mon hostilité à l’égard des accords de Maputo. Je ne cautionnais pas ce scénario car je savais qu’il n’allait aboutir à rien. Cette crise doit se résoudre de l’intérieur. Il fallait parler des élections autrement que dans le seul cadre du gouvernement. Les négociations ont été un peu superficielles et ne se sont pas attachées à trouver de vraies solutions.
Afrik.com : Votre hostilité à l’égard des accords de Maputo vous a valu votre poste. Comment avez-vous vécu cette éviction du pouvoir par Andry
Rajoelina, dont vous étiez très proche ?
Monja Roindefo : Je savais les limites de ces accords. J’en ai fait part à Andry Rajoelina qui ne m’a pas écouté, à cause peut-être d’une antipathie personnelle envers moi. J’ai préféré quitter mon poste pour ne pas envenimer la situation.
Afrik.com : Que préconisez-vous pour sortir Madagascar de la crise politique ?
Monja Roindefo : Je pense qu’il faut un cadre de rassemblement et un rassembleur. Il faut établir une plateforme de dialogue, de négociations entre les mouvances politiques, les acteurs de la société civile, accompagnés de la communauté internationale. Cela passe par la mise en place d’assises militaires, nationales et régionales dès janvier 2010. Il faut que cela se fasse dans un cadre interne.
Afrik.com : Vous parlez d’un rôle de rassembleur. Êtes-vous prêt à jouer ce rôle ? Comptez-vous sur un poste au gouvernement ?
Monja Roindefo : On m’a déjà sollicité pour que je revienne mais j’ai refusé. J’attends qu’on ait trouvé une solution durable. Je pense plus en ce moment à un rôle de rassembleur en charge de convoquer les réunions, les assises. Je souhaite qu’on établisse une feuille de route, acceptée par la majorité, pour que Madagascar sorte de cette impasse.
Afrik.com : Vous étiez en visite lundi à Paris. Pourquoi ?
Monja Roindefo : Je cherche à dévier la France de ses positions actuelles. Le pays doit avoir une vision plus large de Madagascar et ne doit pas privilégier une voix unique. Il faut que tous les partis soient entendus.
Xinhuanet.com 24/12/2009
Madagascar: l'armée prête à l'établissement d'un gouvernement militaro-civil
- Xinhua
Les militaires sont prêts à la participation à l'établissement d'un gouvernement militaro- civil à Madagascar, a annoncé mardi un haut officiel malgache lors de sa rencontre avec le nouveau Premier ministre Albert Camille Vital à Antananarivo, capitale malgache.
Le ministre des Forces armées de la haute autorité de la transition, le général Noel Rakotonandrasana, cité par le site www. orange.mg, a déclaré que les militaires participerons activement à la mise en place du gouvernement militaro-civil .
Lors de la réunion tenue récemment à Antananarivo, les militaires ont décidé de faire des préparatifs pour établir un gouvernement militaro-civil en choisissant du personnel militaire pour occuper les postes de ministre au sein de ce gouvernement, a indiqué Noel
Rakotonandrasana.
Le ministre a confié à La vérité, un journal local en langue française, que compte tenu de l'escalade des tensions entre les mouvances politiques, le choix du président de la transition de nommer un militaire au poste de Premier ministre a été logique.
Pourtant, le colonel Albert Camille Vital n'a pas envisagé d'établir un autre gouvernement mais préfère travailler avec les minstres actuels, a-t-il déclaré sur TV Plus, une chaîne télévisée privée malgache.
Le président de la transition de Madagascar Andry Rajoelina a nommé dimanche soir le colonel Albert Camille Vital Premier ministre pour contrer les offensives des trois mouvances, conduites respectivement par les anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert
Zafy.
Cette nomination est intervenue trois jours après le limogeage Eugène Mangalaza, Premier ministre désigné par les quatre mouvances le 6 octobre lors d'une réunion avec les médiateurs internationaux à Antananarivo.
Midi Mada 24/12/2009
Mangalaza ignoré
: Camille Vital entre à Mahazoarivo - Davis R
Le nouveau Premier ministre a pris possession de son bureau à Mahazoarivo hier. En effet, le premier conseil du Gouvernement, dirigé par le Colonel Camille Vital a eu lieu hier vers 16 heures. Et ce, bien malgré l’existence du recours en annulation, assorti d’une demande de sursis à exécution contre l’abrogation de la nomination du Premier ministre de consensus, déposé par les avocats des anciens présidents
Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy Albert, auprès du Conseil d’Etat, le lundi 21 décembre dernier.
Forcing.
Faut-il rappeler qu’en vertu de la loi organique N° 2004-036 du 1er octobre 2004 sur la demande de sursis à exécution, la décision attaquée doit être suspendue jusqu’à la notification de l’Arrêt du Conseil d’Etat. Pour certains observateurs, le nouveau Premier ministre est en train de faire un forcing en voulant mettre à l’écart le PM de consensus, Mangalaza Eugène. Jusqu’à maintenant donc, aucune passation de service n’a eu lieu entre Mangalaza Eugène et Camille Vital. Pourtant, ce dernier a annoncé à l’issue de ce Conseil du Gouvernement que « nous sommes en train de préparer les dossiers de passation en ce moment même si le PM sortant n’envisage pas de quitter son poste ».
Premier contact. Pour en revenir au Conseil du Gouvernement qui s’est tenu hier au Palais de
Mahazoarivo, il a été axé notamment sur les questions relatives à l’organisation des élections, ainsi que le maintien de l’ordre et la sécurité durant cette période de fin d’année. A noter également que le nouveau PM a noué un premier contact avec le personnel de la Primature hier matin. En attendant le verdict du Conseil d’Etat donc, le nouveau Premier ministre, Camille Albert Vital continue d’occuper son nouveau bureau au Palais de
Mahazoarivo.
Encadré:
A priori, le gouvernement Vital essaie de gagner du terrain avant la réunion du GIC censée discuter de la position à prendre face au blocage du processus transitoire, le 6 janvier à Addis-Abeba. L’objectif de l’opération est de faire évoluer la situation sur le terrain pour pouvoir plaider la solution unilatérale dans la gestion de la Transition, au détriment des trois autres mouvances qui insistent sur un processus consensuel et inclusif.
À cette allure, les prochains jours risquent de voir la naissance d’une bataille féroce pour récupérer chaque pouce de terrain. Pour l’instant, les mouvances des trois anciens présidents campent sur leur position. Fetison
Andrianirina, «co-président de la transition», insiste sur le caractère unilatéral de la démarche du régime en place. «On va attendre la décision du Conseil d’État sur le sursis à exécution», a indiqué le chef de délégation de la mouvance
Ravalomanana.
Mais le «co-président de la Transition» promet une réaction, sans préciser laquelle face au cavalier seul de la mouvance Rajoelina . «Pour l’instant, nous tentons de tout remettre sur le droit chemin», a-t-il affirmé, faisant allusion au retour du processus consensuel et inclusif.
Express mada 24/12/2009
Mouvances des anciens présidents
: « L’opposition » cherche ses marques - Iloniaina Alain
La concrétisation des projets annoncés à l’Hôtel Carlton par les trois mouvances connaît quelques flottements au démarrage.
La contre-attaque peine à démarrer. Les mouvances des trois anciens présidents donnent l’impression d’éprouver des difficultés à enchaîner les actions sur le terrain pour faire face à la volonté du camp Rajoelina de diriger tout seul la Transition.
Attendus à Tsimbazaza, les « membres du Congrès » de la Transition se sont finalement retrouvés à
Anosy, hier midi. Près de 80 d’entre-eux se sont donnés rendez-vous à l’Hôtel Carlton. Officiellement, la réunion a pour objectif de permettre aux principaux concernés des trois mouvances de se faire connaître. Mais dans les coulisses, ils se sont donné parole de ne rien lâcher. Le bouclage de la stratégie à entreprendre pourrait faire l’objet d’une autre réunion, même si l’idée de la mise en place d’une cellule de crise fait son chemin.
Attente vaine
Par conséquent, la manifestation à Tsimbazaza pour accompagner les « membres du Congrès » a tourné court. Les centaines de partisans des trois mouvances présents sur les lieux sont rentrés après avoir attendu vainement des
actions face à des forces de l’ordre déterminées. Il a fallu l’intervention de quelques « députés » dans l’après-midi pour les informer de l’annulation de la marche vers le palais, même si, la veille, certains « membres du Congrès » ont indiqué un autre rassemblement au même endroit. Et aux dernières nouvelles, aucune autre tentative n’est prévue ce jour, « afin de respecter la fête de Noël ». Mais les « députés » promettent de revenir à la charge prochainement.
Parallèlement à l’idée d’installer le « Congrès », la première réunion du « Comité national de réconciliation » (CNR), rencontre également un problème d’allumage.
Seuls Fulgence Fanony et Ruffine Tsiranana, issus de la mouvance Zafy et
Ravalomanana, ont répondu à l’appel pour la première réunion à
Ivandry.
Mais l’ancien président Albert Zafy ne s’inquiète pas de la situation. « Ce n’est qu’un premier contact et un premier échange de vue », a soutenu le « président du CNR ». L’ancien chef de l’État donne rendez-vous après la fête, pour reprendre le dossier. « À ce moment-là, on pourrait connaître le chemin à suivre », a-t-il soutenu.
En attendant, les bruits et les rumeurs de convocation devant le juge et d’arrestation de certains leaders de la mouvance Ravalomanana s’amplifient.
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