... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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«Un Après midi récréatif à Manerinerina !
»
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A
l'initiative du Komity Foibe ny Taranaka Rainizafimanga ( KFTR
), la grande Famille des Descendants de Rainizafimanga-Rasoavelo de
Madagascar inaugure l'année 2010 en se rencontrant au Domaine MANERINERINA
autour d'un " Déjeuner
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Domaine MANERINERINA , un endroit de Villégiature.
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...et pourquoi pas, réfléchir à cette occasion sur les orientations de l'année à venir ?
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Dia Tratry ny
Asaramanitra daholo e ! .... Lire la
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Koly d'Ambatomena et Rachèle Randriamandrato
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Koly et Rachèle ont répondu à notre appel
pour publier des Editos maintenant à
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LeJDD.fr 23/01/2010
Madagascar: Pas de partage du pouvoir
Le président malgache Andry Rajoelina a de nouveau rejeté l'idée d'un partage du pouvoir avec l'opposition, estimant que les élections législatives qu'il prévoit le 20 mars sont le meilleur moyen de sortir de la crise politique. Le président de la Commission de l'Union africaine, le Gabonais Jean Ping, arrivé jeudi dans la Grande Ile, a demandé la formation rapide d'un gouvernement d'union, dans la ligne de l'accord de partage du pouvoir conclu l'an dernier. "Toute cohabitation est devenue impossible car c'est déjà la source d'une nouvelle crise et l'origine des graves troubles qui ont récemment touché notre pays", a répondu Rajoelina tard jeudi soir dans un communiqué. L'échec des différentes tentatives pour former un gouvernement d'union, a-t-il ajouté, prouve bien qu'une administration pluraliste n'est pas la bonne solution
encadré: - Le régime de transition réaffirme son engagement à organiser des élections consensuelles, libres et ouvertes dans leur préparation et leur
organisation pour le 20 mars , souligne Rajoelina.
- Ny Hasina Andriamanjato, chef de délégation de la mouvance Rajoelina à la rencontre avec le Groupe international de contact (GIC) à l’hôtel Carlton à Anosy, a donné une teinte plutôt politique à l’éventuelle décision de modification du calendrier électoral. À la sortie de l’audience avec le président de Commission de l’Union africaine, Jean Ping, et son équipe, il a confié hier que la révision de la date du scrutin fait partie des propositions de la mouvance Rajoelina, en réponse au compromis proposé par le GIC.
- De son côté, le vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur, Cécile Manorohanta, n’a pas tardé d’avertir le personnel de son département sur la position que le pouvoir va adopter concernant les législatives du 20 mars. Elle a avancé qu’il n’est plus question d’élection pour le 20 mars. «En attendant, on souhaite une décision ferme sur la date des élections», a-t-elle ajouté hier, lors de la présentation de vœux de son département à Soavinimerina.
- Roland Ratsiraka et ses partisans suggèrent un calendrier électoral où les élections législatives sont prévues au mois de mai
- "Nous ne sommes pas inquiets des réactions actuelles", a dit Ping après avoir rencontré les dirigeants civils et militaires du régime actuel et des partis d'opposition.
"Les parties ont maintenant 15 jours. Nous attendrons leurs réactions définitives et nous en tirerons les conclusions", a ajouté le diplomate gabonais avant de quitter Madagascar.
Midi Mada 23/01/2010
Coopération militaire
: Les Etats-Unis épinglent la France
- Recueillis par RAJAOFERA Eugène
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Karl Wycoff s'exprime de nouveau sur la crise à Madagascar.
Ce sous-secrétaire d'Etat américain chargé des Affaires africaines n'est pas allé par 4 chemins pour prévenir que « les sanctions tomberont si les acteurs de la politique malgache continuent d'entraver le retour à un gouvernement constitutionnel, c'est-à-dire le retour aux Accords de Maputo et d'Addis-Abeba ». Et de réitérer : « Nous sommes entièrement opposés aux mesures unilatérales adoptées au cours de ces dernières semaines ». Karl Wycoff proteste par ailleurs contre l'éviction
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d'Eugène Mangalaza : « C'est un Premier ministre qui a été choisi par consensus ». Faisant allusion à la France, le sous-secrétaire
d'Etat américain chargé des Affaires africaines se pose la question: « Pourquoi certains Etats continuent-ils à fournir une assistance militaire à un régime non
constitutionnel ? ». Et de conclure : « Les Etats-Unis appuient les démarches de la SADC pour œuvrer de concert avec l'Union africaine en vue de remettre en train le processus politique ». Bref, l'Administration Obama commence à s'intéresser à la crise malgache.
lexpress.fr 22/01/2010
L'UA presse Rajoelina d'appliquer les accords à Madagascar
- (Reuters/Rasaonaivo Clarel
Faniry)
ANTANANARIVO - Le président de la Commission de l'Union africaine, le Gabonais Jean Ping, a demandé jeudi aux factions politiques rivales de Madagascar d'appliquer l'accord de partage du pouvoir signé l'année dernière.
Le président de la Commission de l'Union africaine, le Gabonais Jean Ping, a demandé jeudi aux factions politiques rivales de Madagascar d'appliquer l'accord de partage du pouvoir signé l'année dernière.
Une nouvelle proposition de compromis, élaborée par l'UA et que Reuters a pu consulter, presse les parties de former un gouvernement de consensus et dit que les institutions prévues par les accords de 2009 "doivent être mises en places et être opérationnelles sans délai".
Le Premier ministre de consensus, Eugene Mangalaza, démis de ses fonction le mois dernier par le président Andry Rajoelina, doit retrouver le pouvoir et des élections présidentielle et législatives doivent avoir lieu en octobre, ajoute l'UA.
Rajoelina, un ancien disc-jockey, a désigné fin décembre comme Premier ministre le colonel Camille Vital et a déclaré nuls et non avenus les accords internationaux sur le partage du pouvoir à Antananarivo.
Il a l'intention d'organiser des élections législatives le 20 mars mais l'opposition et les pays donateurs craignent qu'un scrutin organisé à la hâte par le gouvernement ne réponde pas aux impératifs de transparence et d'honnêteté.
Deux des quatre principaux mouvements politiques de Madagascar ont confirmé avoir recu le document de l'UA. On ne savait pas dans l'immédiat s'il s'agissait d'un compromis définitif ou du point de départ des négociations.
"Il s'agit d'une proposition et non d'une condition", a dit le ministre des Affaires étrangères, Ny Hasina
Andriamanjato.
"Nous nous rencontrerons demain (vendredi) pour discuter plus avant. Il y a eu des problèmes pour mettre en place les accords, des problèmes qui ne peuvent pas se résoudre sur le papier", a-t-il ajouté.
Les différentes parties devront répondre dans les deux semaines à la proposition transmise par Jean
Ping.
Le diplomate a rencontré Rajoelina, qui a dit aux médiateurs internationaux d'arrêter de se mêler des affaires malgaches et a déjà refusé par le passé de rouvrir les négociations sur un gouvernement de consensus.
Jean Ping a aussi rencontré des membres de chacun des trois partis d'oppositions.
IMPASSE POLITIQUE
Une petite foule de manifestants anti-gouvernementaux s'est rassemblée non loin du lieu des pourparlers et a été dispersée par les forces de l'ordre à coups de gaz lacrymogènes.
A la présidence malgache, le ton semblait avant la visite un peu moins rigide que ces dernières semaines.
Les dirigeants de l'opposition réclamaient pour leur part le respect des accords passés l'an dernier sous médiation internationale.
Madagascar est dans une impasse politique depuis la prise du pouvoir en mars dernier de l'ancien maire d'Antananarivo Andry Rajoelina, qui a rejeté un accord avec l'opposition.
La crise politique et ses conséquences sur l'économie inquiètent les grands groupes internationaux qui ont investi dans l'île de l'océan Indien, comme Sherritt International, Rio Tinto et Exxon Mobil.
Les anciens présidents Albert Zafy, Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka s'étaient entendus début décembre à Maputo, au Mozambique, sur un partage des responsabilités au sein du gouvernement et sur un calendrier pour la mise en place d'institutions de transition.
Rajoelina, qui boycottait ces discussions, a jugé que cet arrangement portait atteinte à la souveraineté de l'île.
Début janvier, le gouvernement malgache a menacé l'opposition de sanctions "draconiennes" si elle poursuivait sa campagne de protestation contre la tenue d'élections en mars.
Les Etats-Unis menacent eux Madagascar de sanctions si Rajoelina continue à répandre une atmosphère d'intimidation de l'opposition et gêne le retour vers un fonctionnement politique normal.
Encadré: Dans un document «secret» mis à la disposition des membres des délégations des quatre mouvances, le GIC recommande, entre autres, le maintien d'Eugène Mangalaza au poste de Premier ministre, chef du gouvernement d'Union nationale, ainsi que l'organisation, dans les meilleurs délais possibles, du référendum qui approuvera la Constitution. Il est aussi question de l'organisation, au plus tard en octobre 2010, d'élections législatives et présidentielles jumelées. Le même dossier mentionne que «la Transition doit prendre fin le plus tôt possible et, en tout état de cause, s'achever au plus tard au mois de novembre 2010». Il exige enfin la mise en place des institutions de la Transition, telles que les définissent les accords de Maputo et l'Acte additionnel d'Addis-Abeba. ( Express )
lematin.ma 21/01/2010
Grâce à de forts courants marins
: Les mammifères arrivés à Madagascar - Par AFP
Des courants maritimes favorables auraient permis à de petits mammifères, juchés sur des branchages, d'atteindre l'île de Madagascar voici quelque 50 millions d'années, selon une étude publiée mercredi par la revue scientifique «Nature».
Madagascar abrite une faune originale, avec une grande diversité de mammifères appartenant à un nombre limité «d'ordres» de classification: lémuriens, carnivores, rongeurs, tenrécidés (différents animaux ressemblant aux hérissons, musaraignes, souris et même aux otaries). Comment ils ont pu arriver sur l'île restait un mystère.
De forts courants océaniques circulant d'Ouest en Est, entre le continent africain et l'île, voici 20 à 60 millions d'années, auraient permis leur migration, selon Matthew Huber (Purdue University, Etats-Unis) et Jason Ali (Université de Hong Kong). Ils ont effectué des simulations informatiques tenant compte de la géographie de la Terre à cette époque.
Les courants maritimes actuels ne permettraient pas d'effectuer un tel trajet. Des scientifiques avaient donc supposé que la migration avait pu s'effectuer grâce à des «ponts de terre» reliant l'île et le continent africain.
Les lémuriens seraient arrivés les premiers, voici 60 à 50 millions d'années, suivis des tenrécidés (42 à 26 millions d'années), puis des carnivores et des rongeurs il y a une vingtaine de millions d'années, selon des estimations faites d'après leur évolution génétique.
«Si des ponts de terre étaient responsables» de ces migrations, «une plus grande variété d'animauxauraient traversé» et leurs arrivées auraient coïncidé avec l'extension maximale de ces ponts, ce qui |

le
Aye-aye, Daubentonia madagascariensis.
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ne correspond pas aux données, expliquent MM. Ali et Huber.
Ils soulignent l'absence sur l'île de gros animaux terrestres: antilopes, singes, éléphants, lions.
Leur simulation des courants océaniques passés tend à confirmer une hypothèse vieille de 70 ans: l'utilisation de troncs ou branchages comme radeaux portés par les courants. Des tempêtes tropicales auraient pu arracher ces «îlots» de fortune au rivage, selon MM. Ali et Huber.
Compte tenu de la vitesse des courants, la traversée aurait pu durer 25 à 30 jours. Seuls des petits animaux aux besoins énergétiques réduits, voire capables d'une «torpeur saisonnière», comme l'avait supposé en 1940 le paléontologue américain George Simpson, semblent avoir pu l'entreprendre avec succès.
JeuneAfrique.com 21/01/2010
Madagascar : bataille générale pour la présidentielle
2010 sera-t-elle à Madagascar une année aussi agitée que 2009 ? C’est fort probable. Le duel entre Andry Rajoelina (à dr.) et Marc Ravalomanana (à
g.), qui a abouti à la chute de ce dernier, s’est mué au cours des six derniers mois en bagarre générale dans laquelle il est difficile de voir clair.
Les principales mouvances sont d’accord pour que l’élection présidentielle se tienne avant le 26 juin, date anniversaire de l’indépendance. Pour le reste, personne ne sait si Rajoelina et
Ravalomanana, les deux favoris théoriques, seront autorisés à se présenter. Difficile également de décrypter les réelles intentions de l’ancien président Didier Ratsiraka, qui semble avoir retrouvé une seconde jeunesse depuis le début des négociations. Dans cette partie de poker que jouent les différents leaders, les seconds couteaux pourraient avoir leur chance. Norbert
Ratsirahonana, l’expérimenté bras droit de Rajoelina ; Fetison Rakoto
Andrianirina, jeune loup nommé vice-président par Ravalomanana ; Pierrot
Rajaonarivelo, qui dirige l’Avant-Garde pour la rénovation de Madagascar
(Arema) depuis le départ de Ratsiraka en 2001 et a entrepris une scission au sein du parti ; Monja
Roindefo, l’ancien Premier ministre de Rajoelina qui s’en est aujourd’hui démarqué ; Roland Ratsiraka, principal opposant au régime de Ravalomanana : tous figurent au rang des |

Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina
© Reuters |
outsiders. Enfin, dernier acteur à ne pas négliger : l’armée, qui montre des signes d’impatience depuis quelques mois…
Tribune Mada 20/01/2010
Grève par-ci, grève par-là.
Tendance à s’amplifier - Recueilli par Valis
500 ouvriers d’une entreprise textile en zone franche sise à Tanjombato ont décidé d’observer une grève ce lundi 18 janvier parce qu’ils ont été surpris par la fermeture de leur lieu de travail. L’entreprise en question produit des effets vestimentaires destinés aux personnels des hôpitaux des Etats-Unis dans le cadre de l’AGOA. La dernière livraison des commandes venait d’être expédiée la veille et depuis le mois de décembre 2009 l’entreprise n’a plus reçu d’autres commandes.
Devant cette situation, les employés ont manifesté devant le portail de leur entreprise, obligeant ainsi les responsables à faire appel aux forces de l’ordre pour maîtriser la situation.
Les employés réclament leurs droits (préavis, solde de tout compte…). Ils déplorent le comportement des responsables de leur usine qui n’ont même pas daigné les informer de la situation mais les auraient traité comme moins que rien.
Parallèlement, les personnels médicaux (médecins, sage femmes et infirmiers) qui ont depuis quelques jours déjà, observé un sit-in dans la cour de
l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andriananvalona à Ampefiloha, ont décidé eux aussi d’intensifier et d’amplifier leur manifestations. Ils réclament un meilleur traitement, dont la révision de leur grille indiciaire, de leurs indemnités de risques, et autres indemnités de fonction.
Selon un des leaders de ce mouvement, ils vont ce mardi 19 janvier étendre leur mouvement à tous les établissements hospitaliers publics. Ils vont observer ce qu’ils appellent le système de « week-end prolongé ». Autrement dit, ils travailleront comme si c’était un dimanche durant lequel il n’y aurait dans ces établissements que des personnels de garde qui assureront les services publics. Ce mouvement, si on devait accorder du crédit à ces déclarations, sera observé dans tous les établissements car les délégués du personnel en grève vont aussi sensibiliser ou persuader les autres établissements hospitaliers publics qui sont timorés ou « matoritory » selon les propres termes d’un des responsables du mouvement.
Les Nouvelles 19/01/2010
Les medecins
mettent la pression : Les hôpitaux sous perfusion - Océane
Bien que des promesses aient été faites par la vice-primature en charge de la Santé publique concernant les considérations des médecins, ceux-ci ont décidé hier de continuer à mettre la pression. La grève va s’intensifier et prendre de l’ampleur.
Les médecins des hôpitaux et dispensaires publics de Fianarantsoa,
Ambositra, Mahajanga, Antsiranana et Toamasina se sont ralliés depuis hier à ceux de la capitale pour que leurs revendications soient écoutées par les responsables étatiques. «On nous avait promis que notre cause allait être discutée par les membres du gouvernement le 14 janvier. Au lieu de cela, ils ont préféré discuter de l’intérêt général des fonctionnaires. Cela prouve que notre cas ne les intéresse pas», a ainsi déclaré, hier à
l’HJRA, le porte-parole de ces médecins pour expliquer leur prise de décision de poursuivre et d’intensifier leur grève. Ainsi, tous les services devraient, à partir de ce jour, n’effectuer qu’un service minimum. Aussi, seules les urgences seront prises en charge et aucune consultation externe ne se fera.
Risque de blocage en milieu hospitalier
Ce service minimum devrait se poursuivre jusqu’à ce que les revendications soient satisfaites, apprend-on. Jeudi, la session extraordinaire du conseil supérieur de la fonction publique devrait déjà apporter un début de solution. Mais au cas où les résultats de cette réunion ne sont pas satisfaisants, la grève pourrait s’intensifier et aller |
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jusqu’au blocage du milieu hospitalier tout entier. Interrogés sur le serment qu’ils ont prononcé d’intervenir pour protéger les
vulnérables, les quelques médecins que nous avons rencontrés hier ont été unanimes. «Avant de pouvoir prendre soin des autres, il nous faut d’abord prendre soin de nous-mêmes». Cependant, ce jour sera décisif puisque c’est aujourd’hui que les médecins pourront effectivement évaluer leur force. Hier, ils n’étaient que 241 alors que l’HJRA et l’HJRB réunis comprennent plus de 420 médecins.
Sensibilisations générale
Afin que plus de médecins s’intègrent dans les revendications, ceux qui ont déjà rallié le mouvement vont s’ingénier ce jour à convaincre tous ceux des différents services qui hésitent encore et ce, malgré les différentes menaces déjà reçues par les leaders. Des leaders dénoncés par des tracts qui affirment qu’ils seraient à la solde du Tim qui les aurait payé entre 10 millions et 70 millions d’ariary chacun. Enfin pour inciter ceux qui hésitent encore par peur, les leaders ont expliqué que «personne ne peut entamer le salaire d’un fonctionnaire sans préavis. Il faut pour cela suivre des procédures». tandis que ceux qui pourraient être menacés d’affectation disciplinaire sont invités à se joindre au mouvement pour pouvoir être appuyés par la majorité. «dans ces cas, ne vous battez pas seuls». Telle a été la consigne donnée.
Les paramédicaux, le personnel administratif et les hommes d’appui ont, eux aussi décidé de poursuivre le service minimum au moins cette semaine. Un comité de suivi se chargera de vérifier que les revendications ont été écoutées notamment concernant le personnel administratif et temporaire qui ne fait encore partie d’aucun corps de métier.
Midi Mada 18/01/2010
« Place de la Réconciliation »
: Monja Roindefo bientôt parmi les 3 mouvances - RAJAOFERA Eugène
A un an, enfin presque, de l'inauguration de la « Place de la Démocratie »
(Ambohijatovo), une autre place destinée à des manifestations politiques, a été inaugurée samedi dernier. Il s'agit de la « Place de la Réconciliation », sise à
Anosikely, près du Palais de Verre du Sénat. Désormais, les rassemblements quotidiens des trois mouvances se tiendront à cet endroit.
« On a délocalisé dans un endroit public notre mouvement pour la simple raison que Magro est une propriété privée. », a expliqué Tabera
Randriamanantsoa. Les partisans des trois mouvances, dirigés par le Pr Zafy Albert et Manandafy
Rakotonirina, ont envahi pour la première fois samedi dernier la nouvelle place. Dans son discours, le président du Comité National de Réconciliation a déclaré que le gouvernement associant les mouvances acquises aux Accords de Maputo et à l'Acte Additionnel d'Addis-Abeba sera incessamment mis en place. « Il ne sera pas nécessaire de faire plusieurs kilomètres de marche à pied pour installer les membres de ce gouvernement car la plupart des ministères se trouvent aux alentours
d'Anosy. », indique Tabera Randriamanantsoa.
4e mouvance. Absent de la scène politique depuis le sommet d'Addis-Abeba, Manandafy Rakotonirina a fait ce samedi sa réapparition. Dans la même voiture que le Pr Zafy Albert, le président du « Mafana » a débarqué sur la « Place de la réconciliation » à 16h15mn. Il a annoncé que la mouvance Monja Roindefo va rejoindre les trois mouvances à
Anosikely. On peut donc s'attendre à partir d'aujourd'hui à l'intensification du mouvement
anti-Rajoelina. |
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Avec l'arrivée du président de la Commission de l'Union africaine, Jean
Ping, et la menace des trois mouvances de former leur gouvernement, la semaine qui vient de
s'ouvrir risque d'être mouvementée politiquement. Selon Tabera Randriamanantsoa, ce gouvernement sera mis en place sans la participation de la mouvance Rajoelina qui a abrogé les Accords de Maputo et l'Acte Additionnel d'Addis-Abeba et qui a bafoué la Charte des Valeurs qu'il a lui-même proposée à Maputo. « Sa participation pourrait être acceptée à condition que Andry Rajoelina reconnaisse publiquement qu'il a commis une erreur en abrogeant les accords de sortie de crise. », a relativisé ce bras droit du Prof.
Tribune Mada 17/01/2010
USA - Madagascar
: Le sous-secrétaire d’État adjoint US aux affaires africaines évoque la possibilité de sanctions
- Recueilli par Yann
Les États-Unis estiment que l’empressement du régime de-facto à tenir des élections législatives, actuellement prévues en mars, et le climat d’intimidation et
l’unilatéralisme qui continuent de régner à Madagascar pourraient conduire sous peu la communauté internationale à l’application de sanctions, a dit le sous-secrétaire d’État adjoint aux affaires africaines, M. Karl
Wycoff, au cours d’une interview accordée au site officiel du département d’État. Si les acteurs politiques de cet État continuent d’entraver le retour prochain à un gouvernement constitutionnel, des sanctions pourraient s’ensuivre, a-t-il poursuivi.
M. Wycoff a souligné que les États-Unis demeuraient « profondément préoccupés » par la situation politique à Madagascar. « Nous appuyons une solution politique consensuelle et sommes entièrement opposés aux mesures unilatérales adoptées au cours des dernières semaines par le régime de-facto malgache. Nous ne les considérons pas comme un pas en avant pour Madagascar. De telles actions unilatérales ne feront que retarder le règlement de la situation politique et le retour d’un gouvernement constitutionnel », a-t-il indiqué. Selon lui, ce dont Madagascar a le plus besoin en ce moment est « le retour aux accords de Maputo et
d’Addis Abéba qui tous deux préconisent un processus intégratif devant mener à des élections organisées de consensus, ouvertes, libres et transparentes. »
M. Wycoff ajoute que « les États-Unis s’inquiètent également du climat d’intimidation qui règne à Madagascar. L’arène politique a |

M. Karl
Wycoff. |
été fermée, les médias et les journalistes sont harcelés. L’opposition n’est pas en mesure de manœuvrer librement, les services de sécurité continuent d’enfreindre les droits de l’homme sans que rien ne soit fait pour y remédier, et cela a conduit à un climat d’intimidation. »
Évoquant la suspension des programmes MCA et AGOA et le climat des affaires, le sous-secrétaire d’État adjoint a relevé que « ce qui semblait être, il y a peut-être un an et demi, une image positive de Madagascar - avant le début de cet imbroglio politique - où ce pays s’intégrait à la communauté internationale et tirait parti de l’accès au marché américain que lui conférait l’AGOA, cette image s’est transformée aujourd’hui en une situation négative pour le peuple malgache. Ce sont les Malgaches qui en paient les frais. »
« Nous savons que d’autres pays évaluent actuellement leurs relations avec Madagascar, au niveau de l’aide qu’ils lui accordent. Nous trouvons que l’assistance militaire est une question particulièrement problématique et nous nous demandons pourquoi quiconque voudrait continuer à fournir une telle assistance à un régime non constitutionnel » a-t-il ajouté.
En conclusion, M. Wycoff a dit : « Les États-Unis appuient les démarches que la SADC continue d’entreprendre pour favoriser un processus acceptable pour la restauration d’un gouvernement démocratique et constitutionnel à Madagascar, et nous louons les efforts de l’ancien président mozambicain, M. Joaquim Chissano, en sa qualité de médiateur dans ce processus. Nous prenons note du communiqué publié hier par la SADC dans lequel elle exprime son intention de continuer à jouer ce rôle positif. Nous espérons également œuvrer de concert avec l’Union africaine alors qu’elle cherche à remettre en train le processus politique. »
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Les
Voeux Rainizafimanga
2010
2010
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Midi Mada 23/01/2010 : Menace de nouvelles sanctions
Le GIC donne 15 jours pour la résolution de la crise
- RAJAOFERA Eugène
Le compromis n'a pas été trouvé au bout de 48 heures de la mission du GIC conduite par le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping. Alors que ce dernier a déclaré à la presse au début des réunions qu'il a eues avec les délégations des 4 mouvances qu'on est condamné à trouver des solutions à la crise.
Puisque le GIC n'est pas là pour mener la médiation, qui est confiée selon Jean Ping, au président Joaquim Chissano, la mission a imparti un délai de 15 jours aux mouvances pour faire leurs observations sur les « mesures de compromis pour relancer le processus de sortie de crise à Madagascar ».
4 semaines.
Cette fois-ci, le consensus majoritaire sera la règle. En effet, si les trois mouvances sont partantes pour la mise en œuvre des Accords de Maputo I et de l'Acte Additionnel d'Addis-Abeba, alors qu'une mouvance s'y oppose, des sanctions, qui pourraient être individuelles ou nationales, tomberont. Du côté de l'Union européenne, c'est clair: si le gouvernement d'Union nationale dirigé par un Premier ministre de consensus n’est pas mis en place dans 4 semaines, elle fermera le robinet. Madagascar perdrait ainsi des financements évalués à plusieurs milliards de dollars. Pendant les deux jours de pourparlers au Carlton, la HAT a campé sur sa position en insistant sur les Législatives du 20 mars.
Unilatéralisme parfait.
La mouvance Rajoelina a promis au Groupe de contact International des élections législatives parfaites, mais Jean Ping a riposté que c'est impossible. Pour ce président de la Commission de l'Union africaine,
l'unilatéralisme ne peut jamais être parfait. La question est désormais de savoir si la HAT pourrait faire des concessions pendant ce délai de 15 jours. En tout cas, ce qu'il faut signaler, c'est que les tenants de l'autorité de fait ont peur des sanctions brandies par la Communauté internationale. Ce qui explique les récents déplacements à Paris effectués par le vice-Premier ministre chargé des Affaires Etrangères, Ny Hasina
Andriamanjato.
Midi Mada 22/01/2010
Le GIC propose :
Mangalaza Eugène confirmé dans ses fonctions - RAJAOFERA Eugène
« Il n'y a plus de négociations à faire. On est là pour trouver les moyens permettant de mettre en oeuvre les Accords de Maputo et l'Acte Additionnel d'Addis-Abeba. », a été déclaré hier à l'issue d'une rencontre de 30 minutes que la délégation de la mouvance Zafy a eu hier dans l'après-midi avec Jean Ping et son équipe.
En fait, les « mesures de compromis » proposées par le GIC confirment les acquis des Accords de Maputo I des 8 et 9 août 2009 et de l'Acte Additionnel d'Addis-Abeba du 6 novembre 2009. En effet, Andry Rajoelina (président de la transition), Fetison Rakoto Andrianirina
(Co-président), Dr Emmanuel Rakotovahiny (co-président), Mangalaza Eugène (Premier ministre de consensus), Mamy Rakotoarivelo (président du Congrès) et le Pr Zafy (président du CNR) sont confirmés à leur place. Les mesures de compromis proposées par le GIC contraignent le PM de la
HAT, Camille Vital, de quitter Mahazoarivo.
Elections.
Le GIC prévoie trois consultations populaires à organiser avant novembre 2010 : un référendum constitutionnel, les élections législatives et les élections présidentielles. Compte tenu de l'urgence et pour ménager l'exigence de légitimité et les impératifs de temps et de coûts, l'équipe de médiation
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suggère l'organisation dans les meilleurs délais possibles du référendum approuvant la Constitution et la tenue, au plus tard en octobre 2010, d'élections législatives et présidentielles jumelées. La mise en place rapide de la
CENI, conformément à l'article 24 de l'Acte Additionnel d'Adis-Abeba, la révision du code électoral
et la mise à jour du fichier électoral, en vue d'en garantir la fiabilité et la transparence, s'imposent. Par ailleurs, toujours selon les « mesures de compromis » proposées par le GIC, le président de la transition s'engage à prendre toutes les mesures requises pour mettre en œuvre l'Accord n°1 de Maputo sur l'annulation des charges relatives aux événements de 2002, l'Accord n°2 sur le cas de Marc Ravalomanana et l'Accord n°3 sur l'annulation des poursuites et des condamnations prononcées contre des personnalités politiques, civiles ou militaires durant le régime de
Ravalomanana.
Clé de répartition.
Sur la composition du gouvernement d'union nationale de Mangalaza Eugène, le GIC réaffirme la clé de répartition des portefeuilles ministérielles décidée lors du Maputo III. En effet, chaque mouvance aura droit à 6 ministères. Quelques modifications sont apportées car la Décentralisation et l'Elevage seront attribués respectivement aux mouvances Rajoelina et Ravalomanana. Les 7 postes restants seront attribués aux « autres sensibilités ». Il s'agit du ministère des Forces Armées, du Secrétariat
d'Etat à la Gendarmerie, du ministère de la Population et des Affaires Sociales, du ministère de la Communication, du Secrétariat
d'Etat à la Sécurité Intérieure, du ministère de l'Eau et du ministère du Travail et des Lois sociales.
Tribune Mada 21/01/2010
Billets de banque
: La Banque Centrale remet les choses au point
Intox ou réalité ? Sur internet, les bruits concernant la circulation de billets de 10 000 ariary d’un modèle inhabituel n’arrêtent pas depuis plusieurs jours.
La Banque Centrale de Madagascar s’est donc sentie obligée de rappeler que depuis mai 2008, elle avait informé le public de l’arrivée sur le marché de nouvelles coupures de billet portant la signature du nouveau gouverneur, Frédéric
Rasamoely. Et l’on a compris des explications données que puisque la période de transition entre le Franc malgache et l’Ariary est désormais légalement terminée, les billets récents ne contiennent plus d’indication de montant en franc.
De ce communiqué, on comprend aussi que des billets qui ne seraient pas signés ne sortiraient pas de la Banque Centrale et ne pourraient être que des faux. La rumeur fait en effet état de la circulation de billets non signés. Les recherches effectuées par quelques membres de la rédaction n’ont pas permis de confirmer l’existence de telles coupures, et on peut donc affirmer que les informations publiées hier mercredi par notre confrère L’Express de Madagascar, pourtant généralement bien informé, sont erronées sur ce point.
La description générale des billets de banque valides est disponible sur le site web de la Banque Centrale de Madagascar. Les communiqués antérieurs sur la mise en circulation de nouveaux billets, en remplacement progressif des billets usagés, peuvent également être lus sur le même site.
Quoi qu’il en soit, dans le contexte actuel, on peut regretter que le bulletin économique et financier trimestriel de la Banque Centrale ne soit pas également disponible en ligne à la disposition du grand public. La lecture des données historiques permettrait d’infirmer ou de confirmer rapidement les spéculations sur l’évolution de la masse monétaire.
Encadré: Appel à la
vigilance: Seuls les billets signés sont valables
Depuis un certain temps, le bruit court sur l’existence de billets de 10 000 ariary sans signature dans le circuit monétaire
Face à cette situation, la Banque centrale dément l’existence de ces billets ainsi que leur validité. Le billet ne comportant pas les signatures des deux derniers gouverneurs à
savoir Gaston Ravelojaona et celui en exercice, Fréderic Rasamoely ne peut être qu’une œuvre de faux-monnayeurs.
Express Mada 21/01/2010
Jean Ping arrive ce matin
: Ultime mission du GIC -Iloniaina Alain
Comme annoncé, le président de commission de l’Union africaine, Jean
Ping, est attendu ce jour. Sa mission est de proposer, sinon d’imposer une solution à la crise pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Cela ressemble à une mission de la dernière chance. Jean Ping, président de commission de l'Union africaine, est attendu à Antananarivo ce jour, afin de transmettre aux quatre mouvances les «solutions de compromis» et de relancer la Transition. Les résultats de son déplacement conditionnent la position à tenir par la Communauté internationale, par rapport à la Grande île.
Jean Ping devrait débarquer à Ivato ce matin vers 6h 30, accompagné de Ramtane
Lamamra, commissaire à la Paix et à la sécurité au sein de l'Union africaine. Selon un programme provisoire et non-officiel, il pourrait rencontrer dès l'après-midi les membres des délégations des mouvances. Mais pour l'instant, peu d'informations filtrent sur le déroulement des réunions.
Le Groupe international de contact (GIC), qui s'est réuni le 6 janvier à Addis-Abeba, a dépêché Jean
Ping, afin de remettre sur les rails le processus de transition. Il apportera dans ses bagages les «solutions de compromis», selon son communiqué à l'issue du rendez-vous.
Celles-ci sont élaborées avec la contribution des experts du GIC et devraient, entre autres, concerner la répartition des portefeuilles ministériels ainsi que le calendrier et l'organisation des élections. Selon certaines confidences, les parties malgaches ne semblent pas encore au courant des contours du projet.
Tâche difficile
Le mandataire de Jean Ping avait adopté un ton imposant lors de la réunion. «La Communauté internationale sera insistante sur les solutions de compromis», avait prévenu Ramtane Lamamra. Pour ce faire, le GIC accorde deux semaines aux parties malgaches pour qu'elles «apportent leur réaction», aux solutions avancées. Vers mi-février, il va de nouveau se réunir afin de trancher, sur la position définitive de la Communauté internationale en fonction de la réponse des mouvances politiques.
Mais la tâche du président de commission de l'Union africaine n'est pas aisée, compte tenu des positions inconciliables et inflexibles des mouvances. Le camp Rajoelina avait écarté les trois mouvances des anciens présidents dans la gestion de la Transition et avait suggéré les législatives afin de contourner l'obstacle. «Nous attendons de Jean Ping des solutions pour l'organisation des scrutins», a réitéré Jean
Lahiniriko, président de l'Union des démocrates et des républicains pour le changement (UDR-C), une plateforme des partis qui soutient Andry
Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition.
À l'instar de Jean Lahiniriko, la mouvance Rajoelina fait savoir son refus de revenir au processus de transition consensuelle et inclusive. «Il n'est pas question de revenir là-dessus. Si la Communauté internationale insiste sur cette voie, nous risquons un blocage dommageable pour le pays», a-t-il prévenu.
Le discours des trois autres mouvances est tout autre. «Nous attendons de nouvelles discussions. Une solution de consensus devrait se dégager des propositions», a souhaité Albert
Zafy, chef de file de mouvance, insistant sur la participation des quatre entités dans la direction de la Transition.
L'ancien président insiste sur l'application des accords de Maputo I et d'Addis-Abeba et attend beaucoup de la venue de Jean Ping. «Pour nous, l'idée de compromis signifie le triomphe de l'idée de la majorité», a-t-il espéré avant de fustiger une éventuelle consécration de
l'unilatéralisme du régime en place. «Il est impensable de confier à Rajoelina la formation du gouvernement. Ce devrait être d'union nationale», a-t-il martelé.
Midi Mada 20/01/2010
Manif de la mouvance « Madagasikara » à Mahamasina
- Dominique R.
Répression musclée des forces de l'ordre
Hier, dès 9h du matin, les forces de l'ordre ont investi la « place de la Réconciliation », à
Anosy. Changeant de tactique, ces dernières ont forcé, ainsi les partisans des trois mouvances, à rester en dehors du périmètre. Face à une telle éventualité, bon nombre d'entre eux se sont repliés au jardin de
Mahamasina.
Ils y étaient restés jusqu'à 15h, lorsque les forces de l'ordre sont intervenues. 2 jets de grenade pour disperser les manifestants. Une répression musclée des forces de l'ordre s'ensuivit.
Cagoules. Une des raisons en est que des barrages ont été érigés par des manifestants. Ces derniers ont placé un banc en pierre du jardin sur la route. Faut-il noter également que les forces de l'ordre ont procédé, par la suite, à deux arrestations. Il s'agit de deux individus qui ont cru trouver refuge au stade municipal de Mahamasina mais qui ont été obligés de partir. A leur sortie, ils ont été tout simplement cueillis par les forces de l'ordre. Notons que ces dernières ont porté des cagoules.
Lance-roquette.
A part les forces de l'ordre qui se sont postées à Anosy et à
Mahamasina, plusieurs voitures de la Force d'Intervention Spéciale ont fait le va-et-vient, entre ces deux points. Il convient également de signaler que les éléments de la FIS, outre les armes
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Trois jours déjà que la mouvance Madagascar s'est «installée» au jardin d'Anosy désormais baptisée «place de la Réconciliation ». Trois jours également que l'Emmo/Reg y a été mobilisé pour «baliser» le meeting. La journée d'hier a été plutôt musclée avec, comme bilan, quatre arrestations.
(Les Nouvelles) |
classiques tels que les kalachnikov, ont été équipés
d'une lance-roquette. Ils étaient dirigés par le lieutenant-colonel Charles Andrianasoavina. Faut-il noter aussi qu'il n'y avait eu aucune trace des dirigeants des trois mouvances dans les parages. Ce qui fait qu'aucun discours n'a été prononcé. Faut-il rappeler qu'avant-hier, la sono mobile des partisans de la mouvance « Madagasikara » a été saisie par les forces de l'ordre. Ce qui n'a pas empêché toutefois la tenue d'un meeting. Les leaders des trois mouvances se sont débrouillés avec les moyens du bord, en utilisant notamment des mégaphones.
xinhuanet.com 19/01/2010
Tanzanie : le Serengeti choisi par un jury britannique comme destination touristique favorite pour 2010
- DAR ES SALAAM, 17 janvier (Xinhua)
Un jury de grands explorateurs, aventuriers et écrivains primés britanniques ont sélectionné la Tanzanie parmi les 10 plus belles destinations touristiques cette année.
Faire de la montgolfière au-dessus du Serengeti, choisie comme la meilleure aventure du monde, attirera de nombreux touristes du monde entier, a déclaré Amant Macha, directeur marketing de l' Office de tourisme de Tanzanie.
Il a déclaré que la plupart des touristes viennent des Etats- Unis, qui deviendront la première source de visiteurs de Tanzanie bientôt. D'après M. Macha, les safaris en montgolfière au-dessus du Serengeti fournit aux touristes un point de vue excitant de la vie sauvage.
Outre cela, ce type d'aventures a permis au Serengeti National Park (Senapa) de recevoir plus de touristes de différents pays.
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Des évaluations sur l'aventure la plus intense de la planète menées par le fondateur du Lonely Planet, Tony Wheeler, l'explorateur Benedict Allen, et l'animateur Simon Calder ces deux derniers mois montrent qu'outre la montgolfière au-dessus du Serengeti, la traque des tigres et l' observation des éléphants dans le Kanha National Park en Inde, et le ski sur l'Asahidake, Hokkaïdo (Japon), sont certaines des aventures touristiques sélectionnées comme les meilleures du monde.
Les autres aventures sont la plongée avec les requins marteaux dans les Galapagos, la rencontre avec les gorilles au Rwanda, le chemin des Incas au Machu Picchu (Pérou), le chemin de Larapinta en Australie, le trans-sibérien en Russie,
le Grand Tsigy à Madagascar et le Pantanal au Brésil.
Les Nouvelles 19/01/2010
FINANCEMENT : Emission massive de Bons du Trésor par adjudication
Le marché des Bons du Trésor par adjudication (BTA) est actuellement très sollicité. Au cours de la dernière séance qui s'est déroulée le 8 janvier dernier, on a constaté une émission massive de
BTA.
Pour financer ses dépenses, l'Etat a, aujourd'hui, de plus en plus recours aux
BTA. Cela se perçoit en comparant les cinq dernières séances. Le 13/11/09, les BTA émis ont atteint 58 milliards
d'ariary pour redescendre à 45 milliards d'ariary le 27/11/09. Le 11/12/09 le montant total émis est remonté à 67 milliards
d'ariary et a replongé à 57,2 milliards d'ariary le 28/12/09. Au cours de la dernière séance, les BTA émis ont caracolé à 80 milliards
d'ariary.
Un second constat s'impose sur cette dernière séance : l'Etat n'a plus une grande marge de manœuvre pour faire face à la pression des souscripteurs en matière de taux proposés par ces derniers. Ce qui montre que le marché des
BTA, comme tout marché d'ailleurs, répond à la loi de l'offre et de la demande où
l'Etat se trouve en situation de demandeur. De ce fait, on assiste à une montée croissante des taux accordés aux souscripteurs de
BTA.
En effet, au niveau des taux, on assiste quand même à un changement assez significatif. Pour tous les types de BTA (selon la maturité), une hausse des taux a été constatée. Le changement le plus significatif se situe au niveau des BTA d'une maturité de 52 semaines : on est passé de 7,81 % à 9,75%, soit presque deux points. Cela se comprend. Il faut encourager (par l'intermédiaire de taux plus intéressants) les souscriptions qui sont à rembourser le plus tard possible. En fin de compte, le taux moyen pondéré au cours de cette dernière séance a plafonné à 8,11% (contre 6,55 %le 28/12/09).
Bien évidemment, pour tout le monde (tant pour l'Etat que pour les administrés), recourir aux BTA vaut mieux qu'à la planche à billets qui est susceptible d'entraîner une forte inflation. L'obligation principale du marché des BTA est que les emprunts soient remboursés, car c'est sur cette capacité de remboursement de
l'Etat que se fonde la confiance des souscripteurs.
Et cette confiance est fondamentale pour espérer que le marché fonctionne normalement et se pérennise afin de garantir à
l'Etat un moyen de refinancement assuré. On ne peut pas tellement compter sur les recettes douanières et fiscales car la reprise des activités économiques n'est pas encore garantie avec la situation qui prévaut.
afriscoop.net 17/01/2010
Madagascar : Est-ce que Rajoelina peut réaliser sa promesse d’ augmentation de salaire
- (Source : Xinhua)
Le président de la Haute Autorité de Transition
(HAT) malgache, Andry Rajoelina, a récemment promis d’augmenter de 10% le salaire des fonctionnaires en 2010. Mais tout le monde pose une question si Rajoelina peut réaliser son objectif en cas de l’approfondissement de la crise politique dans le pays.
Rajoelina a fait sa promesse devant 2500 invités y compris le Premier ministre nouvellement nommé, Camille vital, le président de la Haute Cour Constitutionnelle, Jean Michel
Rajaonarivony, des chefs religieux et opérateurs économiques lors de la présentation des voeux de nouvel an qui s’est tenue récemment à Antananarivo, capitale de Madagascar.
La promesse a été faite par Rajoelina parce que ses prédécesseurs ont fait soit une augmentation de salaire soit une amnistie pour les prisonniers chaque fin d’année.
Pourtant, des politiciens disent à Xinhua que Rajoelina a promis d’augmenter le salaire des fonctionnaires parce qu’il prépare déjà sa propagande aux élections prévues cette année.
Un fonctionnaire du gouvernement, qui se dit parmi la majorité silencieuse dans le différend entre Rajoelina et les anciens présidents, Marc
Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, a révélé que Rajoelina a promis d’augmenter le salaire des fonctionnaires pour se montrer crédible aux yeux de l’instance citoyenne et pour prouver à ses adversaires politiques qu’il a le pouvoir.
Comment Rajoelina pourrait tenir sa promesse alors que les bailleurs de fonds maintiennent jusqu’à maintenant la suspension des aides en faveur de Madagascar due à la crise politique dans ce pays. Or, 70% du programme des investissements publics
(PIP) à Madagascar sont assurés par les financements extérieurs, selon l’ ancien ministre des Finances et du Budget, Benja
Razafimahaleo.
Outre la politique d’austérité appliquée par le gouvernement de Rajoelina dans la loi des finances 2010, qui venait d’être approuvée le 31 décembre par la Haute Cour Constitutionnelle
(HCC), le pouvoir actuel s’efforce d’améliorer le taux de recouvrement fiscal.
Selon le discours de Rajoelina le 8 janvier, le 10% de salaire qu’il a promis aux fonctionnaires vient du budget de la présidence qui a été réduit à 50%.
Le ministre des Finances et du Budget Rajaonarimampianina a indiqué lors de la formation sur l’exécution budgétaire de l’ exercice 2010, tenue mardi dernier à Antananarivo, que la hausse de 10% des salaires des fonctionnaires est applicable dès ce mois de janvier.
Aussi, Rajaonarimampianina, a dit à plusieurs reprises que les salaires des fonctionnaires seront payés sans problèmes cette année 2010 avec les taxes et redevances en faveur de
l’Etat.
Dans le cadre de l’amélioration de taux de recouvrement fiscal, le directeur général des impôts, Armand
Tazafy, a souligné que le paiement des taxes par voie bancaire sera cette année obligatoire pour éradiquer l’informel et sécuriser les recettes fiscales de l’ Etat qui permettra d’instaurer la traçabilité de toutes les transactions des échanges commerciaux.
Tazafy a précisé que la réalisation de recette fiscale à Madagascar en 2009 est de 86% par rapport à la prévision de la loi de finance initiale.
Malgré tout, un fonctionnaire du ministère des Finances et du Budget qui a requis l’anonymat disait que même si le gouvernement de transition fait tout son possible pour améliorer sa face devant les sanctions économiques de la part de la communauté internationale, la suspension des aides extérieures n’est pas un problème pour le paiement des salaires mais le développement économique dans le pays va souffrir.
Un ex-membre parlementaire supporteur de l’ancien président Ravalomanana a dit que tant mieux si Rajoelina a augmenté le salaire des fonctionnaires.
Pourtant, un supporteur de Monja Roindefo, ancien Premier ministre de Rajoelina mais devenus son opposant actuellement, a dit que Rajoelina a l’habitude de changer son avis tout le temps, il ne tiendra pas sa promesse et la hausse de salaire qu’il a promise ne sera pas réalisée.
Pour les syndicats des fonctionnaires, ce n’est pas la hausse de 10% qui est important, mais c’est la révision de grille salariale de tous les fonctionnaires.
lequotidien de la reunion 17/01/2010
Crise à Madagascar : on ne nous dit pas tout !
Madagascar connaît la période la plus sombre de son histoire. Politiquement, c’est le chaos. Dix mois après la prise de pouvoir avec usage de la force, pourtant qualifiée par le président Sarkozy de coup
d’Etat, les putschistes sont toujours présents, la transition neutre et inclusive n’est toujours pas installée. L’ensemble des médiations menées par la communauté internationale sous l’égide du Groupe international de contact, avec la participation très active de la France, n’a à ce jour pas abouti.
En effet, malgré la signature d’accords par l’ensemble des parties à Maputo, puis à Addis-Abeba afin d’assurer la sortie de crise et l’organisation d’élections, Andry Rajoelina a renié sa signature après chaque accord et semble vouloir se maintenir au pouvoir le plus longtemps possible, orchestrant ainsi une instabilité prolongée. Pire, le récent soutien exprimé par Bernard Kouchner à des élections législatives en mars 2010, qui seraient organisées par les seuls putschistes dans cette atmosphère d’intimidation permanente et sans liberté d’expression, affaiblit l’espoir d’un retour au respect des règles démocratiques.
Economiquement, le pays est aux abois. Les conséquences immédiates du coup
d’Etat ont été une dévaluation de l’Ariary passant de 2 600 à 2 950 pour un euro en quelques semaines, un net coup d’arrêt du tourisme, la fermeture d’un grand nombre d’entreprises, particulièrement en zone franche.
A cela s’ajoute le blocage des financements des bailleurs de fonds institutionnels comme la Banque mondiale, le FMI,
l’Union européenne, le Millénium challenge account, provoquant l’arrêté de nombreux programmes, de multiples chantiers, et le départ de nombreux expatriés. Enfin, Madagascar vient de perdre le bénéfice du marché de
l’AGOA (exportations détaxées de produits vers les USA) au même titre que la Guinée et le Niger, pour le même motif : prise de pouvoir illégal et non démocratique.
Qu’en est-il des responsables politiques réunionnais ? On ne peut pas imaginer que la classe politique locale ne soit pas au fait des enjeux économiques qui sont la cause du soutien de la France aux putschistes, ni de la forme de ce soutien que l’on ne prend même pas le soin de cacher, tant est le grand mépris de la démocratie quand il s’agit des anciennes colonies.
Et cependant, qu’on le veuille ou non, l’avenir de nos îles est intimement lié. Ce qui se passe à Madagascar aura un impact dans notre région. L’intérêt bien compris de la France ne serait-il pas que cesse la montée d’un sentiment anti-français dans la Grande île et que Madagascar se développe réellement dans le cadre d’un partenariat régional juste et profitable à tous ? Que signifie ce silence des élus réunionnais ? Ignorance ? Indifférence ? Complaisance ? Complicité ?
Quoi qu’il en soit, le collectif se fera un devoir de contribuer à une information sans complaisance des Réunionnais sur l’évolution de la situation à Madagascar, les enjeux et les responsabilités des différents acteurs affichés ou occultes
Xinhuanet.com 17/01/2010
Madagascar : 10 000 employés dans la rue en janvier
- xinhua
Dix mille employés des entreprises franches à Madagascar seront dans la rue en janvier, a affirmé vendredi le président du comité des travailleurs pour la défense du maintien de l'African Growth & Opportunity Act (Agoa), Jeannot Rakotomalalasoa.
L'AGOA est un projet américain, permettant à quelques pays africains comme Madagascar de bénéficier l'export leur produit textile aux Etats-Unis sans taxe.
« Suite à la suspension de Madagascar à l'AGOA en décembre 2009, 5 000 à 10 000 emplois seront perdus en janvier », a dit Rakotomalalasoa à la presse avant d'ajouter qu'actuellement 1 000 employés sont déjà à la rue.
Pour honorer leurs commandes passées en 2009, plusieurs entreprises franches continuent encore leur travail jusqu'à ce que ces commandes soient terminées. Mais bientôt ces entreprises seront obligées de fermer leurs portes dues au non renouvellement des commandes.
Vue la situation, les employés préparent actuellement à se manifester pour inciter les dirigeants à trouver des solutions face aux conséquences de la suspension de
l'AGOA. « Bientôt, les employés tiendront une manifestation qui est tenu uniquement pour ce problème », a annoncé le président du comité des travailleurs pour la défense du maintien de l'Agoa.
Rakotomalalasoa a dit que le président de la Haute Autorité de la Transition, Andry Rajoelina, et la « mouvance Madagascar » unifiant les ex-présidents malgaches Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy doivent reprendre les négociations.
« Les protagonistes doivent s'entendre pour restaurer la démocratie afin de pouvoir réintégrer le pays dans l'AGOA parceque les employés veulent travailler dans le cadre de
l'AGOA », a souligné Rakotomalalasoa.
La moitié de 150 usines de Madagascar travaillent pour le marché américain, faisant travailler 50 000 employés. Madagascar fait partie des 6 pays sur 30 qui exportent vers les Etats-Unis dans le cadre de l'AGOA.
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