MadaVôvô 201

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Les Titres de MadaVôvô du 16 janvier 2010 

BigNews: Ce 9 janvier Décès du Cardinal Razafindratandra à Mahajanga et du Pasteur Rasidimanana Benoule à Amiens ... 

L'Edito: « Encore plus haut ... Miandra !  »    ( ...  )

1. « Place de la Démocratie » à Ambohijatovo : Promesse non tenue de Andry Rajoelina (midi)  ( ...  )

2. L'Afrique australe appelle à la reprise du dialogue à Madagascar (tv5)  ( ...  )

3. MID : Baisse de régime de l'ariary (nouvelles)  ( ...  )

4. Sommet régional jeudi à Maputo sur le Zimbabwe et Madagascar (afp)  ( ...  )

5. Manifestation pour la liberté de la presse (courrierinternational)  ( ...  )

6. Bois de rose : L’exportation nouvellement autorisée (moov)  ( ...  )

7. Madagascar: modification de la loi sur la Cour suprême par la HAT (xinhua)  ( ...  )

8. Christine Razanamahasoa : Des journalistes accusés de délit de droit commun(midi)  ( ...  )

*. No Comment.... No Comment... 

9. Retour de la DGIDE : Dissolution de la CNME et de la Cellule tactique (midi)  ( ...  )

10. SADC : L’option militaire refait surface (Matin)  ( ...  )

11. L'âge de la retraite repoussé à 65 ans ? (orange.mg)   ( ...  )

12.Fetison R.A. : «Toutes les propositions de solution doivent être analysées» (nouvelles)   ( ...  )

13. L’ancien PM Monja Roindefo défie les forces de l’ordre (lexpress.mu)   ( ...  )

14. Interview de J-M Chataigner : «Il faut savoir terminer une Transition» (express)  ( ...  )

15. Madagascar : Andry Rajoelina consolide son pouvoir (afrik)  ( ...  )

16. Affaire Vital -Mangalaza : Le conseil d’Etat se défile (midi)   ( ...  )

17. Grève perlée des médecins (nouvelles) ( ... )

... Le précédent MadaVôvô  11 jan 10  >>  ( ...  )

*. Madagascar : Un cyclone à l’horizon mais pas d’argent pour y faire face (afrik)  ( ...  )

16/01/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.920.63 Ar 
USD 2.007.33 Ar 
GBP 3.266.13 Ar 
CHF 1.966.24 Ar 
JPY 21.87 Ar 
ZAR 269.86 Ar 
HKD 258.78 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
26/11 2909 31/12 2791
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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«Encore plus haut ... Miandra !  »

     Miandra est un nom malgache qui signifie « celui qui regarde vers le haut ». Notre but est d’aider ceux qui en ont le plus besoin à relever la tête. 

      Miandra est une association française de Loi 1901 à vocation humanitaire dont l'objectif principal est de venir en aide aux populations les plus démunies, en particulier à Madagascar. Elle a été créée le 13 juin 2009. 
     Elle a pour but la réalisation de projets relevant des besoins essentiels et quotidiens 

Les Voeux  Rainizafimanga

2010 2010

tout en respectant les coutumes et les habitudes de vie avec la participation active des populations locales. 

     Actuellement, Miandra s’est donné pour but d’aider le service de pédiatrie de l’hôpital Befelatanana à Antananarivo à se pourvoir nourriture, médicaments, matériel médical et tout autre type de matériel qui permettrait d’améliorer le confort et le bien-être des enfants hospitalisés.

    L'idée est née de discussions que Claire a eu avec sa cousine, Todisoa, pédiatre à l'hopital Befelatanana à Antananarivo (M-car).
     De cette discussion, il ressortait que les besoins étaient extrêmement importants là bas :* Médicaments * Nourriture pour les gamins hospitalisés 

  * Points d'eau pour l'hygiène sanitaire ...etc...   ....  Lire la suite Cliquez-ici
                     Christian Rabefaniraka (Rz5) de Paris   

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Christian a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Midi Mada 16/01/2010
« Place de la Démocratie » à Ambohijatovo : Promesse non tenue de Andry Rajoelina - RAJAOFERA Eugène
17 janvier 2009 – 17 janvier 2010. C'est demain que sera célébré le premier anniversaire de la « Place de la Démocratie ». La place a été inaugurée le 17 janvier 2009 par Andry Rajoelina, maire d'Antananarivo à l'époque. 

L'inauguration a été faite en pleine tension politique dans la Capitale. Andry Rajoelina a rameuté dans l'ancien « Kianja Ambohijatovo » une foule nombreuse devant laquelle le leader de fait de l'opposition de l'époque a fait l'Ampamoaka sur les relations entre la Commune et les Sociétés appartenant à Marc Ravalomanana. Le maire Andry Rajoelina a prononcé un discours d'environ 40 minutes. Durant ces 40 minutes, il a fait le bilan de son action à la Mairie, a dénoncé l'amalgame dans la gestion passée de la Capitale entre les affaires de la Commune et les intérêts privés du Groupe Tiko/MBS, a lancé son ultimatum sur la démission du ministre des Finances et du Budget et celle du ministre de l'Aménagement du Territoire et de la Réforme Foncière de l'époque... Dans son discours politique, il a mis en garde le régime de Marc Ravalomanana de toute tentation de l'arrêter.
Place interdite. 

Un an après, la « Place de la Démocratie » est devenue une place interdite à toute manifestation à caractère politique. Alors qu'en l'inaugurant, Andry Rajoelina a promis que le « Kianja Ambohijatovo » rebaptisé « Place de la Démocratie » est désormais une place sur laquelle tout le monde pourra s'exprimer sur tous les sujets, et qu'il faudra simplement en faire la demande à la Commune urbaine d'Antananarivo et s'acquitter d'une redevance. Quelques mois seulement après l'accession au pouvoir de Andry Rajoelina suite au coup d'Etat militaire du 17 mars, la CUA a soumis, avec un timing qui n'a permis aux opposants d'y organiser des meetings que 2 jours sur 7, l'utilisation de la place à des conditions restrictives de la liberté d'expression. Un mois après, la « Place de la Démocratie » a été interdite aux manifestations politiques des opposants à la HAT. Ces derniers, auxquels est également interdite la Place du 13 Mai, ont été obligés de se replier au Magro Ankorondrano, baptisé par la suite « Place de la Légalité ». Depuis quelques jours, des bruits circulent selon lesquels les partisans des trois mouvances ne seraient plus autorisés à se manifester dans ce domaine privé appartenant à l'ancien président Marc Ravalomanana. En tout cas, un an après l'inauguration de la « Place de la Démocratie », plus d'un reconnait que Andry Rajoelina bafoue la démocratie qu'il a promise à l'époque à Ambohijatovo et sur la Place du 13 mai.


tv5.com  15/01/2010
L'Afrique australe appelle à la reprise du dialogue à Madagascar - MAPUTO (AFP) - Aaron Maasho
Cinq chefs d'Etat d'Afrique australe et d'autres représentants régionaux ont appelé jeudi à la reprise du dialogue à Madagascar tout en rejetant la décision unilatérale d'Andry Rajoelina d'organiser des législatives en mars, à l'issue d'un mini-sommet à Maputo.

Cinq chefs d'Etat d'Afrique australe et d'autres représentants régionaux ont appelé jeudi à la reprise du dialogue à Madagascar tout en rejetant la décision unilatérale d'Andry Rajoelina d'organiser des législatives en mars, à l'issue d'un mini-sommet à Maputo.

Cette réunion de l'organe de sécurité et de défense de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) a par ailleurs salué les avancées "positives" du gouvernement d'union au Zimbabwe.

"Le sommet appelle toutes les mouvances malgaches à reprendre immédiatement le dialogue (...) et à parvenir à un compromis pour la formation d'un gouvernement de transition d'unité nationale", indique un communiqué final du bloc régional lu par son secrétaire exécutif, Tomaz Salomao.

La SADC a ainsi encouragé le chef de la médiation internationale, l'ancien président mozambicain Joaquim Chissano, à "poursuivre ses efforts en vue du retour à l'ordre constitutionnel".

Mais elle a maintenu sa décision de suspendre Madagascar du bloc régional, composé de 15 membres, et a rejeté l'organisation de législatives le 20 mars.

Le président zimbabwéen Robert Mugabe, le 23 décembre 2009 à Harare

"Le sommet rejette (...) le projet unilatéral du gouvernement +de facto+ de Madagascar de +réorganiser+ la transition et de prévoir des élections législatives en mars 2010. Il appelle la communauté internationale à en faire de même", poursuit-il.

En décembre, M. Rajoelina avait mis fin au processus de réconciliation en annonçant l'organisation de législatives et la nomination d'un nouveau Premier ministre sans l'accord des quatre parties malgaches.

Elles s'étaient pourtant déjà entendues sur un calendrier fixant la transition et sur la nomination du Premier ministre dans le cadre d'un accord de partage temporaire du pouvoir conclu en août à Maputo.

Cet accord prévoit la mise en place d'institutions transitoires jusqu'à une élection présidentielle fin 2010 afin de sortir Madagascar de la crise qui la paralyse depuis près d'un an. Avec le soutien de l'armée, M. Rajoelina, ancien maire d'Antananarivo avait renversé le 17 février 2009 le président Marc Ravalomanana, qui vit aujourd'hui en exil en Afrique du Sud.

Au cours de ce mini-sommet régional présidé par le chef de l'Etat mozambicain Armando Guebuza, la SADC a également salué les "progrès" du gouvernement d'union au Zimbabwe, formé en février 2009 pour sortir le pays d'une grave crise née de la défaite historique du parti présidentiel aux élections générales de mars 2008.

"Le sommet a conclu que la situation a évolué de manière très positive au Zimbabwe", a déclaré le président de la République démocratique du Congo Joseph Kabila, à la tête du bloc régional.

Les chefs d'Etat avaient prévu de longue date de se retrouver à Maputo ce jeudi pour la prestation de serment du président Armando Guebuza, réélu en octobre pour un second mandat avec plus de 75 % des suffrages.

"Les résultats de l'élection montrent que, au Mozambique, la lutte contre la pauvreté transcende les affiliations partisanes", a déclaré M. Guebuza lors de la cérémonie, en promettant de renforcer son action dans ce domaine.

Les présidents sud-africain Jacob Zuma, zambien Rupiah Banda, namibien Hifikepunye Pohamba et congolais Kabila ainsi que des représentants du Lesotho et du Swaziland ont participé à ce mini-sommet de la SADC. Le chef de l'Etat zimbabwéen Robert Mugabe, présent à la prestation de serment, a préféré rentrer à Harare après la cérémonie.


Les Nouvelles 15/01/2010

MID : Baisse de régime de l'ariary - Loïc Henintsoa 
La monnaie nationale endure actuellement une baisse de régime en s'affaiblissant de jour en jour. En effet, l'euro et le dollar frôlent de nouveaux des records avec 2920 ariary pour un euro et 2007 ariary pour un dollar. 
La dépréciation de l'ariary n'en est cependant qu'à ses débuts puisque l'année ne fait que commencer et les diverses sanctions, notamment le retrait de la Grande île de l'Agoa et le maintien de la suspension des appuis des bailleurs de fonds, pourraient encore avoir des répercussions sur la stabilité de l'ariary. L'exportation, le tourisme mais également les appuis des bailleurs de fonds contribuent en majorité à la réserve de devise du pays qui était aux environs de 800 millions de dollars fin 2009.


AFP 14/01/2010
Sommet régional jeudi à Maputo sur le Zimbabwe et Madagascar - (AFP) 
MAPUTO — Un sommet régional africain sur la crise à Madagascar et la situation au Zimbabwe se tiendra jeudi à Maputo, a indiqué mercredi à l'AFP un responsable du ministère mozambicain des Affaires étrangères.
L'organe de sécurité de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) - la Troïka - se réunira jeudi à partir de 15H00 GMT, a déclaré ce responsable.
"La Troïka se réunira demain (jeudi)", a déclaré cette source.
Un haut responsable du gouvernement zimbabwéen a déclaré à l'AFP que le président Robert Mugabe avait déjà quitté Harare pour se rendre à Maputo.
"Le président Mugabe est parti cet après-midi pour se rendre à Maputo pour participer à un sommet extraordinaire de la SADC, qui doit se pencher sur la situation au Zimbabwe et sur le déroulement des évènements à Madagascar," a ajouté ce responsable sous couvert d'anonymat.
Le sommet se tiendra après une cérémonie où le président mozambicain Armando Guebuza, réélu lors des dernières élections générales, doit prêter serment pour son second mandat.
Le président Guebuza est à la tête de la Troïka qui comprend également la Zambie et le Swaziland. Le président zambien Rupiah Banda sera présent au sommet de même que le président sud-africain Jacob Zuma, de sources officielles.
La semaine dernière, les ministres des Affaires étrangères de la SADC se sont réunis à Maputo où ils ont discuté de la situation au Zimbabwe et à Madagascar.
Un sommet de la SADC avait permis en novembre de mettre fin à l'impasse sur le partage du pouvoir au Zimbabwe entre les camps du président Robert Mugabe et du Premier ministre Morgan Tsvangirai.
Le porte-parole de M. Tsvangirai, James Maridadi, a indiqué ne pas être au courant du sommet jeudi à Maputo.
"Le Premier ministre est actuellement absent et il n'ira pas au sommet. Nous ne sommes pas au courant" (de sa tenue), a souligné M. Maridadi.
Par ailleurs, mercredi, la présence des responsables malgaches au sommet n'était pas certaine.
Les quatre principaux groupes politiques malgaches divergent sur la nomination d'un Premier ministre de transition, l'attribution des portefeuilles ministériels et l'établissement d'un calendrier électoral.
Le 18 décembre, l'actuel homme fort de la Grande île, Andry Rajoelina, avait annulé la nomination d'Eugène Mangalaza comme Premier ministre de consensus, alors que les quatre parties malgaches s'étaient mises d'accord sur son nom en octobre dernier, dans le cadre d'un accord de partage temporaire du pouvoir.
Les membres du groupe international de contact (GIC) ont appelé la semaine dernière les forces politiques de Madagascar à s'entendre sur la tenue rapide d'élections pour sortir cette île de l'Océan indien de la crise politique qui la paralyse depuis près d'un an


courrierinternational.com 14/01/2010
Manifestation pour la liberté de la presse
Munis de pancartes et la bouche bâillonnée, des journalistes ont manifesté devant le Palais de Justice à Antananarivo, le 12 janvier, pour revendiquer la libération de deux de leurs confrères de la radio Fahavazana. 

Ils sont accusés de complicité dans une tentative de mutinerie au sein d'un camp militaire de la capitale. Un troisième journaliste de cette radio de l'église protestante FJKM a été auditionné ce même jour. Selon la ministre de la Justice Christine Razanamahasoa de la Hautue Autorité de Transition (HAT), citée par Madagascar-Tribune.com, les journalistes ont incité à la rébellion. Pour le Courrier de Madagacascar, "les confrères de Fahavazana ont surtout fait valoir leur droit de protéger leurs sources".


moov.mg 13/01/2010 

Bois de rose : L’exportation nouvellement autorisée - F.R. © Madagascar Matin 
L’exportation de bois de rose est de nouveau autorisée. Le décret du 31 décembre stipule qu’à partir de la date de signature de la présente note (le 31 décembre 2009), les opérateurs ayant déjà rempli avant le 30 novembre 2009, les conditions fixées par l’arrêté interministériel, 38244 du 21 septembre 2009, relatif à l’exportation des bois précieux (inventaires, agréments, paiement des redevances et taxes, amendes…) peuvent procéder à la préparation de l’embarquement et de l’envoi de leurs conteneurs de bois de rose.

Le ministère des Finances et du Budget, le ministère de l’Environnement, le ministère du Commerce doivent prendre les dispositions nécessaires pour l’application de cette note.
Tollé général au sein des environnementalistes
Cette nouvelle mesure a généré un tollé général au niveau des environnementalistes qui accusent les autorités de légaliser l’exportation des bois précieux de Madagascar. En effet, le précédent décret du 21 septembre 2009 autorisant les opérateurs a exporté des bois de rose jusqu’au 30 novembre a déjà provoqué des scandales au niveau des environnementalistes. Ces derniers dénoncent que cette décision intervient en dépit de protestation internationale contre la destruction des forêts et aires protégées par le biais de l’exportation de bois de rose. D’après eux, des centaines de conteneurs de bois de rose peuvent maintenant être expédiés de Vohémar, un port qui a été fermé pour l’import ainsi qu’à l’export.
Des pressions
Les environnementalistes dénoncent aussi des pressions émanant de hauts responsables au niveau de l’Etat. En effet, d’après eux, il y a deux semaines, une cargaison portant des bois de rose d’une valeur de 40 millions $ aurait dû quitter le port de Vohémar mais a été annulé après le tollé général des environnementalistes auprès de la compagnie Delmas qui a été prévue transporter ces marchandises. « En transportant ces bois de rose de Madagascar, issu des parcs nationaux, Delmas viole la FLEGT ou Forest Law Enforcement, Governance and Trade, une mesure prise par l’Union Européenne pour lutter contre l’abattage et le commerce illégal du bois dans les pays en développement » dénoncent les environnementalistes. Ces derniers ont mené des actions lors du sommet de Copenhague et ont fait valoir que la position de Delmas porterait atteinte à la position de négociation de la France à la négociation sur le climat à Copenhague. La France a promis de lutter contre l'abattage illégal et appuyer la conservation de la forêt comme un moyen de lutte contre le changement climatique.

« Peu de temps après l'annulation de la dernière expédition, après le retrait de la compagnie française, 

Un camion transportant du bois précieux sur la route de Toamasina via l'Analanjirofo © DTS (photos d'archives)

L'exploitation et l'exportation illicites de bois de rose figurent actuellement parmi les principales pertes du pays en matière de ressources naturelles puisque ce bois précieux est vendu à prix bradé, 6600 USD le mètre cube alors qu'il se vend à 25 000 USD le mètre cube sur les marchés asiatiques, notamment en Chine où les bois précieux sont littéralement intouchables et interdits de vente. 

Delmas a eu des pressions venant de personnes en haut lieu et que si cette compagnie veut encore mener des activités à Madagascar, elle a intérêt à transporter les bois de rose », dénoncent les environnementalistes.
Plus de 200 conteneurs
Plus de 200 conteneurs d’une valeur d'au moins 40 millions de dollars sont prêts à être expédiés. Le premier ramassage a commencé depuis vendredi.
Les environnementalistes avancent que la reprise du commerce de bois de rose pourrait être une aubaine pour les opérateurs en bois de rose qui constitue l'une des rares sources de devises pour le moment à Madagascar, où les banques - en particulier dans le nord - déclarées avoir de la difficulté à faciliter les transactions importantes en espèces.
Tandis que les commerçants et les politiciens bénéficient de cette levée d’interdiction, les impacts pour la population et la nation seront lourds. Le bois de rose demande des centaines d’années pour devenir un arbre. La chasse aux oiseaux et lémuriens augmentent avec le trafic illicite de bois de rose. Ces trafics pourraient bien avoir des impacts écologiques à long terme sur les forêts à grande biodiversité du pays, sapant ainsi l'écotourisme pour les années à venir.


Xinhuanet.com 12/01/2010
Madagascar: modification de la loi sur la Cour suprême par la HAT - Xinhua

Une loi organique relative à l'organisation, aux attributions, au fonctionnement et à la procédure applicable devant la Cour suprême malgache et les trois Cours la composant a été modifiée par la Haute Autorité de Transition (HAT) dirigée par Andry Rajoelina, a rapporté lundi la radio nationale malgache.
La modification faite dimanche par une ordonnance adoptée lors d'un conseil des ministres statue sur "la conformité des textes législatifs et des règlements autonomes aux dispositions de la présente ordonnance et aux principes généraux du droit".
Cet ordonnance signifie qu'on ne peut plus demander à la Cour suprême l'annulation "des actes de nomination et d'abrogation de nomination du Premier ministre et des membres du gouvernement, les actes concernant les rapports du gouvernement et du parlement, les actes relatifs à l'initiative gouvernementale en matière législative, les actes mettant en cause les rapports du gouvernement avec un organisme international ou une puissance étrangère".
Cette ordonnance a été adoptée trois semaines après le recours procédé par les trois mouvances, dirigées par les anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, contre le décret de limogeage de Eugène Mangalaza pris le 18 décembre 2009 par leur principal adversaire politique Andry Rajoelina.
La décision du Conseil d'Etat, un des trois cours composant la Cour suprême malgache, sur ce litige entre le gouvernement de transition malgache et les trois mouvances, est prévue d'être annoncée lundi.
Rajoelina a nommé un militaire retraité, Camille Vital pour remplacer Mangalaza issue de la mouvance Ratsiraka, le 21 décembre dernier, quand il s'est dit convaincu que "la cohabitation entre les quatre mouvances est impossible".
Actuellement, la mouvance de Rajoelina est en préparation des élections législatives prévues pour les 20 mars prochain alors que les trois mouvances, qui ont uni leurs forces en un parti appelé " mouvance Madagascar", rejettent l'intention d'organiser ces élections.
Les médiateurs internationaux aussi rejettent l'organisation unilatérale des élections à Madagascar selon un communiqué rendu public à l'issue de leur réunion à Addis-Abeba, Ethiopie, la semaine dernière. 


Midi Mada 12/01/2010
Christine Razanamahasoa : Des journalistes accusés de délit de droit commun - Davis R
Le ministre de la Justice, Christine Razanamahasoa, a déclaré hier que « le Directeur de la Radio Fahazavana, Didier Ravoahangiarison et le journaliste de cette entité Salomon Ratsimba (Lôlô) ne sont pas accusés de délit de presse mais plutôt de délit de droit commun ». 

Faut-il rappeler que les deux hommes sont maintenus sous mandat de dépôt à Antanimora depuis vendredi dernier. Continuant sur sa lancée, le ministre d’expliquer que « ce journaliste est accusé notamment de complicité dans une affaire de tentative de mutinerie ayant pour but d’organiser un coup d’Etat ». « Sa présence à Ampahibe dès 3 heures du matin ce jour-là explique qu’il était au courant de ce qui allait se passer », a expliqué Christine Razanamahasoa. 
Mandat d’arrêt. A propos du mandat d’arrêt lancé contre le Coprésident de la Transition, Fetison Rakoto Andrianirina, le ministre de la Justice d’annoncer qu’« il est impliqué dans l’affaire d’attentats à la bombe qui se sont produits dans la capitale l’année dernière ». « Ce mandat d’arrêt a été lancé car l’intéressé n’a pas réagi aux multiples convocations envoyées à son endroit », a-t-elle insisté. Au cours de cette interview, Christine Razanamahasoa a également réitéré que « c’est une grâce présidentielle et non pas une amnistie que le président de la Haute Autorité de la Transition, Andry Rajoelina, a annoncée dans son discours lors de la cérémonie de présentation de vœux des corps constitués qui s’est tenue à Iavoloha vendredi dernier ». « A l’exception de ceux qui ont commis des crimes ou poursuivis pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, tous ceux qui ont déjà été condamnés peuvent en bénéficier », a soutenu le ministre de la Justice. 

Encadré: Deux journalistes en prison: Un front pour leur libération regroupant une quarantaine de journalistes : Outre le « Hetsiky ny Mpitondra fivavahana », un autre « hetsika » se met en place, celui des journalistes. Les deux mouvements défendent une cause commune : la libération de Lôlô Ratsimba et de Didier Ravoahangiarison, deux journalistes de la Radio Fahazavana placés sous mandat de dépôt à Antanimora suite à la mutinerie au RAS. 

Fouillés de haut en bas: Après un report, la délégation a été finalement reçue hier à 16h30 par le ministre de la Justice. A l’entrée de son bureau, ses membres ont été soumis à une fouille de la tête jusqu’aux pieds. Comme si Mme Christine Razanamahasoa allait avoir une rencontre avec des militaires mutins alors qu’elle savait pertinemment que ce sont des journalistes qui n’ont entre leurs mains que des stylos et des calepins.

Quoi qu’il en soit, la rencontre a permis de demander des explications sur l’emprisonnement de leurs confrères. Le garde de sceau a souligné que Lôlô Ratsimba et Didier Ravoahanviarison ont commis une infraction de droit commun « en n’ayant pas pris la peine d’alerter les forces de l’ordre sur la mutinerie du 29 décembre alors qu’ils étaient au courant de tout avant les faits ». Là où la question se pose : « Est-ce aux journalistes de jouer ce rôle ? ». A vrai dire, les journalistes ne sont ni des auxiliaires de la Justice, ni des agents de renseignement, ni des policiers, ni des gendarmes….


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2010 2010

Midi Mada 16/01/2010
Retour de la DGIDE : Dissolution de la CNME et de la Cellule tactique - Davis R
Un an, ou enfin presque, après sa création, la Commission Nationale Mixte d’Enquête (CNME) vient d’être dissoute. Même topo pour la Cellule tactique, dirigée notamment par le président de la Commission Défense et Sécurité au sein de la HAT, Alain Ramaroson. 

Faut-il rappeler que la Cellule tactique a fait l’objet de polémiques durant son existence, notamment lorsqu’elle a perquisitionné le siège de l’usine ALMA à Nanisana. Un haut responsable au sein du Ministère des Forces armées a expliqué hier que « les dirigeants actuels ont, depuis longtemps, prévu la dissolution de la CNME… Désormais, on attend l’adoption des textes officiels relatifs à sa dissolution ». Il convient de noter ici que la CNME est un organe interministériel rattaché à la Présidence, donc, sa dissolution doit être décidée au cours d’un Conseil des ministres. Concernant sa structure, elle est caractérisée entre autres, d’éléments mixtes issus de la Gendarmerie, de la Police nationale, de l’Armée malagasy, des Magistrats et des civils. 
Surveillance.

 Cependant, le haut responsable suscité a également laissé entendre qu’ « après leur dissolution, la CNME et la Cellule tactique seront remplacées par la Direction Générale de l’Information et de la Documentation Extérieure (DGIDE) ». Faut-il rappeler que cette direction a été créée par l’ancien président Didier Ratsiraka dans les années 80. A l’époque, elle avait notamment pour rôle de surveiller les actions des politiciens, et particulièrement celles des opposants et de toutes personnalités qui risquent de porter atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. L’actuel bureau de la CNME à Ambohibao sera tout de suite occupé par la DGIDE après l’officialisation de sa dissolution. Quid alors de la Force d’Intervention Spéciale (FIS), dirigée par les Lieutenants-colonels Charles Andrianasoavina et Lylison René, qui est également un organe rattaché à la Présidence, et dont les responsables menacent de démissionner en ce moment.


moov.mg 16/01/2010
SADC : L’option militaire refait surface  - Recueillis par L. Denis Alexandre (Madagascar Matin)
Hier, un sommet régional consacré à la situation politique à Madagascar et au Zimbabwe a été organisé dans la capitale mozambicaine, Maputo.
Initié par la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), il devrait discuter du processus de normalisation politique des deux pays, en proie à des crises aigües.
 

A la fin de l’année dernière, le principal médiateur de l’organisation et également chef de file de la médiation internationale, l’ancien Président mozambicain Joaquim Chissano, a déjà fait un rapport global sur l’évolution de la situation malgache et en particulier sur la situation du processus de sortie de crise. L’homme n’aurait pas manqué de faire part aux dirigeants de la SADC que les accords signés aussi bien à Maputo qu’à Addis-Abeba se trouvent dans une impasse et que les facteurs de blocage semblent, pour le moment, insurmontables. Déjà, lors de la réunion récente du Groupe International de Contact à Addis-Abeba, les hauts dirigeants de l’Union africaine ont également constaté cette situation de blocage. Pour le moment, ils ont fait appel aux différentes forces politiques malgaches à faire preuve de responsabilités pour sortir le pays de l’impasse en renouant avec le dialogue politique. 
La SADC adopte la même position. Pour l’organisation, il n’y a que les accords politiques signés sous l’égide de la médiation internationale qui comptent. Sauf que cette volonté de forcer la main aux actuels dirigeants transitoires à Madagascar ne pourrait jamais marcher sans l’existence des moyens de pression à même de contraindre les mouvances politiques et notamment celle qui est actuellement au pouvoir à Madagascar. Certes, aucune autre sanction n’est encore annoncée. Mais quasiment tous les observateurs de la vie politique malgache s’accordent à dire que cela ne va pas tarder si les positions des mouvances restent figées, comme c’est le cas actuellement. 
Sans doute, consciente que les sanctions d’ordre économique et personnel à l’encontre des dirigeants transitoires ont un impact limité sur l’évolution de la situation politique à Madagascar, la SADC est actuellement en train de réfléchir à d’autres moyens plus persuasifs. C’est dans ce cadre que l’option militaire refait surface dans la recherche des solutions de sortie de crise dans le pays. 
Selon les informations recueillies par les agences de presse internationale, cette option sera proposée par l’actuel Président zimbabwéen, Robert Mugabe, lors de ce sommet de Maputo. Selon ces sources, ce dictateur très contesté dans son propre pays, lui aussi en proie à une crise politique difficile, essaiera de convaincre l’Organisation de l’Afrique australe à envoyer des militaires des pays membres pour « renverser Andry 
Rajoelina ». 
Cas du RDC et du Mozambique 
Si à priori, la proposition paraît excessive, il n’en reste pas moins que ce n’est pas la première fois que Mugabe a brandi cette menace et a réussi le tour de force de convaincre les autres dirigeants africains du bien-fondé de l’option militaire. On se rappelle que, du temps où il était encore Président de la Comesa en juin de l’année dernière, il a pu faire avaliser un communiqué final qui prévoit le recours à l’intervention militaire à Madagascar pour résoudre la crise politique. 
A l’époque, l’organisation a exprimé sa « profonde préoccupation pour les souffrances du peuple de Madagascar et ont appelé à une solution d'urgence ». Elle a également réitéré sa volonté de « prendre des initiatives pour rétablir l’ordre constitutionnel à Madagascar en examinant toutes les options y compris la possibilité d’une intervention militaire ». Et cette fois-ci, Mugabe tente de faire adopter par la SADC la même option militaire. 
Si à priori, on peut être amené à penser qu’il ne s’agit qu’une simple déclaration d’intention, nombreux analystes ne partagent pas toujours cet avis. En effet, quand Mugabe était encore à la tête de la SADC, il a pu envoyer des militaires pour « pacifier » la République Démocratique du Congo, alors en proie à une grave guerre civile. De même, dans les années 1990, il a également envoyé des troupes au Mozambique pour lutter contre la Renamo afin de régler la crise politique qui sévissait alors dans le pays de Joaquim Chissano. Ainsi, quand il brandit cette menace d’intervention militaire à Madagascar, il sait pertinemment de quoi il parle. 
En tout cas, sa proposition ne fait pas l’unanimité. Déjà, des analystes politiques africains doutent beaucoup de la pertinence de l’option. « Ce serait un choc complet si la réunion de la SADC examine et approuve le plan de M. Mugabe. Ce sera catastrophique. Son propre pays est dans une situation similaire à celle de Madagascar, peut-il accepter une intervention militaire au Zimbabwe ? », a, par exemple, avancé un politologue zimbabwéen cité par une agence de presse. L’issue du sommet permettra de savoir si, oui ou non, une intervention militaire de la SADC sera à l’ordre du jour dans la résolution de la crise politique à Madagascar. 


orange.mg 15/01/2010
L'âge de la retraite repoussé à 65 ans ? - Océane
D'ici 5 ans, 35% des fonctionnaires seront âgés de 60 ans et devront partir à la retraite. Pour pallier ce problème, le conseil supérieur de la fonction publique envisage de pouvoir maintenir les fonctionnaires jusqu'à 65 ans.

Le régime de retraite des fonctionnaires a été discuté hier au siège du ministère de la Fonction publique où s'est tenu le conseil supérieur de la fonction publique. «Nous avons envisagé une révision du statut général des fonctionnaires afin de pouvoir maintenir les agents de l'Etat qui peuvent encore exercer jusqu'à l'âge de 65 ans», a ainsi déclaré hier Franck Patric, secrétaire général au sein du ministère de la Fonction publique. Cela pour pallier le fait que 35% des fonctionnaires seront à la retraite d'ici 5 ans, soit près de 49.000 employés. Malheureusement, seuls un milliers de nouveaux fonctionnaires sont annuellement recrutés. 
Beaucoup de départs, peu d'entrées 
En plus de ces fonctionnaires qui arrivent normalement à l'âge de la retraite, le statut général des fonctionnaires promulgué en septembre 2003 permet aux fonctionnaires d'être admis à la retraite d'ancienneté 

après avoir accompli 25 ans de services effectifs. C'est le cas d'un bon nombre de fonctionnaires qui, d'ici trois ans, n'auront plus rien à attendre de l'administration puisqu'ils ne pourront plus ni monter en grade ni bénéficier d'une augmentation de salaire. Beaucoup préfèreront alors travailler ailleurs. Le gel de recrutement ainsi que le manque de budget empêchent cependant l'Etat de remplacer tous ceux qui partent mais aussi de compléter le sous-effectif latent de l'administration malgache. 
Revalorisation de la fonction d'agent de l'Etat nécessaire 
Ce n'est cependant pas la relève qui manque à Madagascar. Au lieu de garder les seniors de plus 60 ans, une revalorisation de la fonction d'agent de l'Etat pour inciter les jeunes à devenir fonctionnaires doit être étudiée et mise en place. En effet, pour beaucoup, devenir fonctionnaires n'est important que sur un seul point : il permet de pouvoir bénéficier de la stabilité de l'emploi et d'une pension de retraite plus conséquente que celle qui attend les travailleurs du secteur privé. Et dans la majorité des cas, les concours d'entrée dans les écoles d'administration où les postes sont les mieux rémunérés sont les plus convoités. Pour l'argent qui est en jeu justement mais non pas pour le poste en lui-même. 
Les régimes particuliers des médecins, infirmiers, sages-femmes et dentistes ont aussi été discuté hier par le conseil supérieur de la fonction publique mais il en faudra encore une étude approfondie. Une session extraordinaire du conseil supérieur de la fonction publique vient donc d'être décidée pour la semaine prochaine pour discuter plus précisément du sujet.


Les Nouvelles 15/01/2010
FETISON R.A. : «Toutes les propositions de solution doivent être analysées» - Propos recueillis par Nasolo R. 
Fetison R. Andrianirina, interviewé via e-mail, livre son opinion sur les solutions de sortie de crise et le mandat d'arrêt dont il fait l'objet... 
• Les Nouvelles : Dans un entretien, l'ambassadeur de France a évoqué les accords de Maputo et d'Addis-Abeba comme un échec. Qu'en pensez-vous ? 
- Fetison Rakoto Andrianirina : Les trois mouvances regroupées au sein du mouvement pour l'application des accords de Maputo et d'Addis-Abeba gardent leur position, laquelle position consiste à mettre en place toutes les institutions prévues par lesdits accords. Pour nous, l'application maximale des accords et de la charte tant dans leur esprit que dans les textes constitue la seule et unique voie de sortie de crise. Ce n'est pas un entêtement absurde de notre part mais eu égard à l'évolution de la situation locale, nous constatons actuellement des foyers de tension dans beaucoup de secteurs. Madagascar n'a aucun intérêt à ce que cette situation se radicalise. 
• L'ambassadeur a aussi parlé de la nécessité de se mettre d'accord pour aller vers des élections. Etes-vous preneur ? 
- Toutes les propositions par rapport au blocage actuel méritent d'être analysées afin de donner le maximum de chance pour une sortie concertée de cette crise qui a trop duré au détriment de toutes les populations de toutes les régions de notre pays. Un communiqué du ministère français des Affaires étrangères rappelle aussi la nécessité du consensus. Les décisions unilatérales ne font qu'enraciner la crise et retarder les élections. Cela étant, les élections sont la voie royale pour redonner au citoyen son droit, à donner son avis et à choisir face au conflit politique qui dure depuis maintenant plus de 13 mois. Mais les élections ne se décident, ni ne s'organisent à la légère et à la va-vite. Nous vivons encore aujourd'hui les séquelles politiques d'élections mal conçues et organisées. Les électeurs doivent d'abord émettre leurs souhaits à travers la conférence nationale, faire leur choix au référendum sur la constitution et ensuite les élections présidentielles et élections législatives et le reste. 
• Un compromis de votre part est-il envisageable ? 
- Le pouvoir a été pris d'une manière anticonstitutionnelle. Quel compromis devons-nous faire hormis le fait d'avoir reconnu Andry Rajoelina comme président de la Transition conventionnelle avec les deux coprésidents ? Pour rappel aussi, le président démocratiquement élu, Marc Ravalomanana, a déjà renoncé à participer au processus de la Transition. Les présidents Zafy et Ratsiraka ont accepté de travailler de concert avec lui. Dans tout ce que nous avions entrepris, la mouvance Rajoelina a été toujours privilégiée. Quel compromis attendre encore de nous ? 
• Et le mandat d'arrêt contre vous ? 
- Il n'est pas de nature à apaiser les tensions. Ce n'est plus un secret, Mme Razanamahasoa n'était pas au courant de l'absence de convocations. C'est un acte purement politique. D'ailleurs, jusqu'a ce que les quatre mouvances et la communauté internationale décident d'abandonner la charte de Maputo et l'acte d'Addis, je reste responsable d'une institution de la Transition conventionnelle. Mais j'accepterai volontiers d'y répondre en redevenant simple citoyen.


lexpress.mu 14/01/2010

Madagascar : L’ancien Premier ministre Monja Roindefo défie les forces de l’ordre
Monja Roindefo ancien Premier ministre de la transition, nommé puis limogé par Andry Rajoelina a défié les autorités qui l’empêchaient de tenir une réunion dans un stade dans son fief de Toliara.

Accompagné de ses partisans, il a réussi à franchir le barrage des forces de l’ordre, samedi. Il a pu tenir une réunion publique sur le stade Maître Kira d’Andaboly, malgré l’interdiction des autorités locales.
Les forces de l’ordre, s’occupant de deux barrages placés sur la voie menant au Stade, n’ont osé rien faire devant la détermination de Monja Roindefo entouré de ses gardes du corps. Les partisans qui les suivaient ont forcé le portail du stade.
Dans son discours devant la foule, Monja Roindefo président national du parti Monima a dénoncé l’attitude des autorités qui ont pris la décision d’interdire le rendez-vous. « Il s’agit d’une simple présentation de vœux », s’est-il écrié.

Le chef de région d’Atsimo-Andrefana, Dimby Benaria, a pour sa choisi de jouer à l’apaisement après l’incident. Selon lui, les autorités ont trouvé finalement qu’il n’y avait aucune crainte à avoir de cette réunion.

Dimby Benaria a confié, par la suite, que la crainte d’un éventuel lien entre la tentative des manifestants de Magro de faire une marche vers Ambohitsorohitra, mercredi, et le meeting des partisans de Monja Roindefo à Andaboly, constitue un des motifs de refus de la demande d’autorisation.
Arrivé à bord d’un avion spécial, Monja Roindefo a été accueilli, hier, en fanfare à l’aéroport d’Ivato.
Selon des informations, la manifestation à Toliara, samedi, n’est que le coup d’envoi de la tournée régionale de Monja Roindefo. Ce dernier se prépare déjà à la course à la magistrature suprême.
Depuis sa révocation par Andry Rajoelina, Monja Roindefo se montre très critique à l’égard du Président de la Haute Autorité. Dans une interview à RFI récemment, il avait qualifié de bricolage la façon dont Andry Rajoelina gère les affaires d’Etat à Madagascar


Express Mada 14/01/2010
Interview exclusive de Jean-Marc Chataigner : «Il faut savoir terminer une Transition» 
L’ambassadeur de France analyse la crise à froid un an après son déclenchement. Il estime qu’il est temps d’en finir avec la Transition.
La France soutient-elle Rajoelina ?
- La France ne soutient pas Andry Rajoelina, elle soutient le retour à la stabilité démocratique. L'important est que le peuple malgache puisse se prononcer librement sur le choix de ses dirigeants afin que Madagascar puisse enfin travailler sur des questions de développement. 
On pourrait penser le contraire à la lecture du communiqué du Quai d’Orsay au lendemain de l’annonce des élections législatives du 20 mars. Celui-ci approuvait les élections mais avec des garanties. 
- Ce même communiqué du Quai d’Orsay était très clair. Nous sommes toujours pour la mise en œuvre d’une solution la plus consensuelle et la plus inclusive possible. Maintenant, il est certain qu’on ne peut pas appliquer Maputo et Addis-Abeba. L’idée d’aller vers les élections est une possibilité pour avancer. Mais à condition que cela reste dans un cadre de discussions. Jean Ping viendra la semaine prochaine. Il présentera aux autorités malgaches une proposition faite par la communauté internationale dans laquelle nous souhaitons que tout le monde puisse s’engager au maximum.
Alain Joyandet a parlé d’une solution pragmatique. La France a-t-elle une proposition particulière à soumettre ?
- La France n’a pas de proposition particulière, la solution ne peut venir que des Malgaches. Mais compte tenu des conflits qu’il y a eus entre les différentes mouvances, il faut trouver une solution beaucoup plus pragmatique qui amène les gens à se mettre d’accord sur un minimum de choses. Il faut que les différents leaders politiques se mettent d’accord sur la façon de ne pas être d’accord, et ainsi, aller vers des élections pour permettre à la population malgache de trancher entre les différentes options politiques proposées qui, par ailleurs, sont toutes légitimes et respectables. 
Qui organisera les élections que vous évoquez ?
- Il faut savoir quelles sont les propositions de Jean Ping, mais de notre point de vue, il faut que leur organisation offre des garanties. Qu’elles ne soient pas organisées par l’administration, mais par une entité neutre et indépendante, telle la Commission nationale électorale indépendante où toutes les mouvances politiques seraient représentées. 
Le schéma d’une élection organisée par une entité indépendante mais avec le gouvernement actuel serait-il donc envisageable ?
- C’est aux Malgaches de décider, mais je ne pense pas que cela soit possible. Un certain nombre de ministres ont manifesté l’intention de se présenter aux élections. Il faudrait qu’ils démissionnent pour qu’ils ne puissent pas profiter de leur autorité morale et des moyens de l’administration pour mener leur campagne. Il faudra qu’un nouveau gouvernement soit constitué de façon à inclure des membres de toutes les mouvances. 
Est-ce à dire que le schéma de Maputo et d’Addis-Abeba sera abandonné ?
- Ce schéma n’a pu être mis en œuvre. La mission de Jean Ping consiste à voir, tout en gardant l’esprit de Maputo et d’Addis-Abeba, comment on peut travailler sur un gouvernement d’union nationale qui prépare de façon neutre les prochaines élections et qui rencontre l’agrément de toutes les mouvances politiques. Ce ne sera pas forcément la répétition de ce qui a été négocié à Addis-Abeba ou à Maputo. 
La Communauté internationale va-t-elle imposer sa solution ? 
- Il n’y aura pas de renégociations comme on l’a connu à Maputo ou Addis Abeba. Jean Ping effectuera un processus de consultation. Les différentes mouvances ont quinze jours pour réagir à cette proposition, et mi-février le GIC se réunira pour examiner le résultat de ces consultations et se prononcer sur l’appui qu’elle entend apporter à Madagascar. 
Ou éventuellement sur les sanctions ?
- Je ne crois jamais au pire. Personnellement, je ne crois pas aux sanctions. Chaque fois que la communauté internationale a cherché à imposer des sanctions, on a toujours abouti aux résultats contraires à ce que l’on recherchait. Je crois beaucoup plus à la pédagogie et à la nécessité de pousser véritablement à un accord très provisoire sur le fait qu’on se mette d’accord pour aller vers des élections. 
Y a-t-il un calendrier pour ces élections, et de quelles élections s’agira-t-il concrètement ? 
- Ce n’est pas à la France de donner le calendrier et de dire quelle élection organisée d’abord. C’est Jean Ping qui doit consulter les parties malgaches. Celles-ci ne sont peut-être pas tout à fait d’accord avec l’ordre des élections, mais c’est de là que des solutions de compromis seront proposées. S’il y a des élections, il faut les organiser sérieusement et prendre le temps de les organiser de façon libre, équitable et transparente.
Mais si Andry Rajoelina persiste à vouloir organiser seul des élections, comment peut réagir la Communauté internationale ?
- Très sincèrement, je ne pense pas qu’il puisse le faire. Ce ne serait pas dans son intérêt, ce ne serait pas conforme aux promesses qu’il a faites. Il s’est engagé à Maputo et Addis-Abeba, même si ce n’est pas tout à fait respecté, mais il a toujours dit qu’il en respectait l’esprit, celui du consensus. Il est important que le pouvoir de fait fasse des concessions sur l’organisation de ces élections, pour que celles-ci puissent être crédibles et reconnues par les Malgaches.
Peut-on parler d’un échec de Maputo dans la mesure où les institutions qu’il prévoit ne seront plus mises en place ? 
- Je ne parlerai pas d’échec. On a essayé quelque chose, cela ne marche pas. Il faut être pragmatique. Essayer d’avancer et trouver une autre solution. Ce qui est important dans Maputo et Addis-Abeba, c’est l’esprit de compromis, et il faut le préserver. Il faut trouver un accord minimal consensuel pour sortir de la crise.
Mais est-ce que les politiques ont intérêt à sortir de la crise ?
- Joker ! (rires)
Si Maputo et Addis-Abeba sont réaménagés, qu’en sera-t-il de l’amnistie ?
- Il faut permettre à tout le monde de se présenter dans les meilleures conditions possibles. Il faut laisser la place à l’espace démocratique. Il faut qu’il y ait aussi un travail de réconciliation. La France est partisane d’une politique de réconciliation inclusive. Cela suppose une amnistie pour les événements de 2002, certains événements de 2009, et que les uns ne se sentent pas menacés par les autres.
Mais avec les mandats d’arrêts et autres convocations judiciaires qui sont émis aujourd’hui … 
- Cela ne va pas dans le sens de l’apaisement. Il faut qu’il y ait apaisement des deux côtés. Si d’un côté on accepte l’amnistie sur certaines choses, de l’autre il faut avoir un esprit de dialogue, et ne pas toujours forcément invectiver et appeler à la rébellion. Il faut un «gentleman agreement» entre les parties pour écarter les excès et accepter de rentrer dans un cadre de dialogue démocratique. 
N’y-a-t-il pas de conflits géostratégiques entre les grandes puissances derrière la crise malgache ?
- Je ne pense pas que Madagascar fasse l’objet d'un conflit géostratégique. Toute la communauté internationale a un seul et même but. La France n’a d’autre intérêt que la stabilité démocratique, parce qu'elle a 25 000 ressortissants à Madagascar, un espace régional commun, et des menaces communes auxquelles nous devons faire face. 
Ne serait-ce pas les intérêts des entreprises françaises implantées à Madagascar ?
- Si on regarde les chiffres du commerce extérieur de la France avec Madagascar, la Grande Ile représente 1/1000 du commerce extérieur de la France, le 86e pays au niveau des investissements directs étrangers français dans le monde. Ce sont des intérêts commerciaux importants pour les entreprises concernées, mais ce ne sont pas des intérêts vitaux pour la France. 
Dans le budget 2010, le gouvernement table sur les aides extérieures pour faire fonctionner l’État, est-ce réaliste ?
- Toutes les aides ne se sont pas arrêtées. Il y a beaucoup de nuances entre les bailleurs de fonds. La France a fait le choix de poursuivre son aide publique au développement en faveur des populations les plus pauvres dans la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement. L’aide a été freinée pour certains bailleurs de fonds, comme la Banque mondiale ou l’Union européenne. Mais si on arrive à une sortie de transition acceptée par tous, avec des élections dans les prochains mois, je pense que les choses peuvent redémarrer progressivement. 
La France pourrait-elle se désolidariser de la communauté internationale dans le processus d’appui à la sortie de crise ? 
- Nous avons les mêmes objectifs de démocratie, la France ne peut pas se désolidariser. Il y a aussi une tentative des acteurs politiques malgaches d’instrumentaliser les oppositions supposées de la communauté internationale, mais ceux qui le pensent font fausse route. 
Finalement, les choses n’ont-elles pas été compliquées par la décision de la Communauté internationale d’impliquer les deux anciens présidents dans le processus de sortie de crise ?
- Nous les avions invités parce que nous ne voulions pas mettre face-à-face deux protagonistes politiques qui ne représentaient pas toute la diversité de la société malgache. Tout le monde ne se reconnaissait pas forcément dans cette opposition entre les deux. Et l’idée, qui n’était peut-être pas bonne mais qui n’était pas non plus foncièrement mauvaise, était que deux personnes ne pouvaient pas décider du sort de Madagascar mais que d’autres parties pouvaient être concernées. 
Propos recueillis par Lova Rabary-Rakotondravony et Iloniaina Alain 


afrik.com 13/01/2010
Madagascar : Andry Rajoelina consolide son pouvoir - par René Dassié 
L’homme fort de la Grande Île met la loi de son côté
Le président de la Haute Autorité de Transition, Andry Rajoelina, a fait modifier la loi, dimanche, pour empêcher que certaines de ses décisions (les nominations à certains postes de responsabilité dans l’appareil de l’État, par exemple) puissent être contestées devant la Cour suprême de Madagascar. Aux chefs de districts, il a demandé ce lundi d’œuvrer pour l’organisation des élections. 
Selon deux communiqués émanant des services de presse de la Haute Autorité de Transition (HAT) au pouvoir à Madagascar, Andry Rajoelina, le chef de la HAT a reçu ce lundi, au Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra, les 119 chefs de districts de la Grande Île. A ceux-ci qui étaient conduits par la Vice-premier Ministre chargé de l’Intérieur, Cécile Manorohanta, il a demandé d’ « ignorer toutes formes de pressions afin de montrer une image exemplaire en vue de l’organisation des élections transparentes, libres et démocratiques ». Le chef de la HAT compte notamment sur eux pour établir une nouvelle liste électorale et des cartes nationales d’identité, en vue des élections qu’il souhaite voir se tenir dans le courant de cette année.
Réuni dimanche, le Conseil des ministres avait adopté une ordonnance modifiant la procédure devant la Cour Suprême malgache, et les trois cours la composant, dont le Conseil d’Etat. Au terme de cette ordonnance, plusieurs décisions de l’Etat échappent désormais à la contestation devant la plus haute juridiction. Par exemple, « Ne sont pas susceptible de recours en annulation devant le Conseil d’Etat les actes de nomination et d’abrogation de nomination du Premier Ministre et des membres du gouvernement », lit-on dans le communiqué de presse ayant sanctionné la réunion.
Les actes concernant les rapports du gouvernement et du parlement, ceux relatifs à l’initiative gouvernementale en matière législative, et ceux mettant en cause les rapports du gouvernement avec un organisme international ou une puissance étrangère échappent aussi à la contestation par voie judiciaire. De quoi priver les adversaires d’Andry Rajoelina, de moyens judiciaires de contestation de ses décisions.


Midi Mada 12/01/2010
Affaire Vital -Mangalaza : Le conseil d’Etat se défile - Dominique R.
A la différence de l’audience de jeudi, celle d’hier n’a accusé que 2 h de retard contre 7 h pour la précédente. En effet, l’audience sur le verdict du conseil d’Etat sur le limogeage de Mangalaza Eugène a débuté, vers midi. Cette juridiction a décidé de renvoyer à une date ultérieure le dossier. Pour la seconde fois. Le Conseil d’Etat est-il en train de se défiler ? 

Selon certaines sources, il aurait subi de fortes pressions. Toujours est- il que selon la présidente, Noro Robinson, ce renvoi est dû à l’existence des faits nouveaux. Le commissaire général de la loi, Philippe Andrianjanahary, a d’ailleurs opté aussi dans ce sens, pour le report de l’audience qui devait statuer sur le cas de Mangalaza Eugène. 
Ordonnance. Dans sa plaidoirie, Me Hanitra Rakotomavo, de soulever que « pour un juriste, une loi organique ne peut se faire amender par une ordonnance». Concernant l’ordonnance n°2010-001, qui est sortie dimanche dernier, elle estime que « c’est pour les besoins de la cause et de l’audience d’aujourd’hui (lire hier)». Reconnaissant qu’il y avait une nouvelle donne avec la sortie de cette ordonnance. Quant à Me Ratovondrajao Fredon, il a tenu à souligner qu’il a reçu une procuration de la part de la Présidence de la République pour défendre les intérêts de l’Etat malgache. 
Requête. A lui de préciser que « l’acte additionnel n’a pas été ratifié. Et que c’est inutile d’en discuter ». Il 

juge, par ailleurs, que la requête n’a plus sa raison d’être et qu’il l’a qualifiée de « sans objet ». Faut-il noter la présence des partisans de la mouvance « Madagasikara », à cette audience. Citons, entre autres, Tabera Randriamanantsoa, Zafilahy Stanislas, Rasomotra, Rafatrolaza et Satro-Bory. Notons également la présence des forces de l’ordre dans les parages. Elles ont pris place entre la Cour suprême et le HJRA. Où une grève du personnel de la santé s’est tenue. En vue probablement d’éviter un débordement ! 


Les Nouvelles 12/01/2010

GRÈVE PERLÉE DES MÉDECINS - Noro Niaina
L'administration sous pression : Les médecins, des laissés pour compte ? C'est le sentiment que ressentent nos hommes en blouse blanche qui, depuis quelques jours, ont réagi pour faire entendre leur voix. De façon chirurgicale, ils crèvent l'abcès d'une injustice quant à leurs rémunérations par rapport aux autres corps de fonctionnaires et menacent de durcir leur mouvement jusqu'à l'aboutissement de leurs revendications. 
Les médecins des hôpitaux publics sont plus déterminés que jamais pour revendiquer la révision des grilles indiciaires. De Befelatanana à l'HJRA en passant par la maternité, ils ont effectué leur sit-in dénommé « week-end prolongé » en vue d'alerter les autorités compétentes concernant la précarité de leur situation. 
«Il s'avère inadmissible qu'un médecin inspecteur ayant un niveau d'études Bacc + 2 avec un indice de 1400 perçoive un salaire de plus de 400.000 ariary alors que nous, médecins spécialistes Bacc + 10 avec un indice de 1.100 gagnons moins. Les parcours ne sont pas les mêmes incluant la spécialisation, le clinicat et l'agrégation. Ainsi, c'est tout à fait logique que le traitement indiciaire des médecins soit révisé pour qu'il y ait équité et justice dans la pratique de la profession », s'est exprimé un médecin représentant de la maternité de Befelatanana. Pour les médecins de niveau Bacc + 8, leur indice est de 950 en tant que diplômés d'Etat et ils perçoivent environ 300.000 ariary y compris les indemnités de toutes sortes et le salaire de base d'un médecin est estimé à 70.000 ariary.
Injustice et non équité
« Une situation qui amène à dire qu'une forme d'injustice sociale inédite mais flagrante frappe les médecins. En fait, il existe un écart considérable entre les corps de fonctionnaires. Les points d'indice des médecins restent très maigres pour leur cursus et trop bas par rapport aux autres corps, créant des malaises au sein des médecins fonctionnaires », a expliqué le Dr Rananja de l'hôpital Befelatanana. Et de poursuivre que les agents de l'Etat des autres départements tels que la Justice , la Défense nationale et les Finances sont plus rémunérés que ceux de la Santé , de l'Education ou autres. Et pire, un policier à trois barrettes de niveau BEPC ou Bacc gagne plus qu'un médecin diplômé d'Etat de niveau Bacc + 8. « D'où l'idée de ce sit-in sous forme de week-end prolongé pour alerter les autorités compétentes sur l'importance de nos revendications ». Les médecins ne sont plus motivés à assumer leurs fonctions face cette situation qui risque de compromettre la profession en général. Les conséquences sont énormes comme la frustration permanente, la fuite de cerveau, le laisser-aller ou encore la dérive vers la corruption en vue de combler le manque à gagner pour survivre.
Grève générale si…
Depuis le mois de décembre jusqu'ici, les médecins ont opté le week-end prolongé de trois jours incluant le lundi. C'est-à-dire qu'aucune visite médicale ni consultation interne n'ont été effectuées dans les hôpitaux publics. Seuls les médecins de garde ont assuré les soins médicaux d'urgence. « Si aucune disposition n'est prise par les autorités compétentes sur nos revendications, notre sit-in continuera, soit un week-end prolongé jusqu'au mardi et mercredi à partir du mois de février et ainsi de suite pour arriver à une grève générale », a martelé un médecin de l'HJRA. Pour le centre hospitalier universitaire Ravoahangy Andrianavalona, la grève d'avertissement a déjà été entamée pour la journée d'hier car les médecins de cet établissement sont les plus mobilisés lors des évènements de la crise. 
Bref, un sit-in des médecins qui vise à proposer une majoration des points d'indice en se référant à celle déjà approuvée et appliquée par l'Etat pour le corps d'Administrateur civil. Soit une proposition de 500 points par classe dont 100 au 1er échelon, 150 au 2è échelon et 250 au 3è échelon. S'y ajoute, la répartition équitable du budget pour l'allocation des salaires, des indemnités selon le diplôme, l'ancienneté dans les services et la mission assignée.

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