... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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«Zanaka amin'ny Ray amandreny...
»
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Anio isika dia
hiresaka adidy sy andraikitra eo amin'ny ray aman-dreny sy ny zanaka. Zava-dehibe ny mahafantatra izany hampirindra tsara ny fifandraisana eo amin'ny
fiaraha-monina, ialana amin'ny fanakorontanana na ny fifandirana amin'izay adidy sy andraikitra mifandrify ny tsirairay avy ary indrindra indrindra hanamafy ombieny ny fifankatiavan'ny ankohonanana iray na hampitombo ny fifanajana sy ny fifaliana eo amin'ny fianakaviana
iray. Andeha horesahina ny
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Les
Voeux Rainizafimanga
2010
2010
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1. Ny adidin'ny ray aman-dreny amin'ny zanaka
(
publié le 14/12/2009)
2. Ny adidin'ny zanaka amin'ny ray aman-dreny
2. Ny Adidin'ny zanaka amin'ny ray aman-dreny
Tsy mitovy ny adidin'ny ray aman-dreny sy ny zanaka fa mifampiankina sy
mifampitaiza. Ny adidin'ny zanaka voalohany amin'ny ray aman-dreniny dia izay efa nambara an'Andriamanitra ao amin'ny Didy Folo manao hoe : " Manajà ny rainao sy ny
reninao, araka izay nandidian'i Jehovah Andriamanitrao, mba ho maro andro ianao ary mba hahita soa any amin'ny tany omen'i Jehovah Andriamanitrao
anao." Deotoroniomia 5:16.
Mafonja tokoa ny nambaran'Andriamanitra eto. Adidin'ny zanaka voalohany indrindra tokoa ny manaja ny loharano
nipoirany. Izay zanaka sahy manevateva ray aman-dreny na manao tsinontsinona ray aman-dreny dia tsy hahita soa eto amin'ny tany
ity. Hajao ny ray aman-dreny, omeo voninahitra, omeo
fifaliana, omeo fanambinana dia hirotsaka aminao ny andon'ny tany ! Aza omena alahelo ny ray aman-dreny fa ireny no loharano
nipoirana, ireny no nahita masoandro, ireny no naha-olona anao !....
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Ny adidin'ny zanaka amin'ny ray aman-dreny koa dia ny FITIAVANA. Manana adidy ny zanaka hitia ireo loharano nipoirany. Ny fifankatiavan'ny ray aman-dreny sy ny zanaka no hanamafy ny fifaliana sy hampijoro ny fifanajana. Ny zavatra tsy misy fitiavana dia tsarovy hatrany fa miteraka
ady, fikorontanana, fialonana, fanesoana, fanambaniana. Adidin'ny zanaka ny mitia hanjakan'ny fahasambaran'ny
fianakaviana.
Adidin'ny zanaka ny
mianatra. Irin'ny ray aman-dreny rehetra eto an-tany ny hanan-janaka mahay sy lasa
ambony. Izany no fahendrena tsara indrindra sy harena tsara indrindra tadiavin'ny ray
aman-dreny. Izay ankizy vonon-kianatra dia tsy manao ny adidiny fa maditra tsy azo
tenenina. Izay ankizy tsy tia fianarana dia ankizy mahafohy andro ny ray aman-dreniny sy tsy mahalala ny lalan-pahendrena tokony
haleha.
Adidin'ny zanaka ihany koa ny MANAMPY ny ray
aman-dreniny. Nirin'ny ray aman-dreny ny nanana azy ka tokony hifanampy ombieny satria ny ray aman-dreny dia efa reraky ny asa sy ny
fiainana.
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Iombonana ny sakafo hohanina, iombonana trano ipetrahana, iombonana ny andraikitra ka tokony tsy misy
.... Lire la
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RAKOTOMALALA Eric de Paris
(Traductions
par Andrianjafy
-
Rz2 (fr) et Eric Jaofera de Paris (gb )
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Eric a répondu à notre appel
pour publier des Editos maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
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Les Nouvelles 11/01/2010
3 MOUVANCES CONTRE L'ETAT
: Un procès sans suspense ?
Après le report décidé jeudi, le conseil
d'Etat devrait rendre, ce jour, son verdict concernant la requête déposée par les trois chefs de file des mouvances, demandant l'annulation du décret abrogeant la nomination d'Eugène Mangalaza au poste de premier ministre.
A l'issue d'un conseil des ministres qui a eu lieu hier, le suspense est partiellement levé quant à la décision de la cour. En effet, celui-ci a adopté l'ordonnance n°2010-001 qui vient modifier certains points relatifs à l'organisation, aux attributions, aux fonctionnements et à la procédure applicable devant la cour suprême et les trois cours la composant (loi organique n°2004-036) dont le conseil
d'Etat.
«Aucun recours possible»
D'après l'article 1 de l'ordonnance, «Ne sont pas susceptibles de recours en annulation devant le conseil
d'Etat les actes de nomination et d'abrogation de nomination du premier ministre et des membres du gouvernement ; les actes concernant les rapports du gouvernement et du parlement ; les actes relatifs à l'initiative gouvernementale en matière législative et les actes mettant en cause les rapports du gouvernement avec un organisme international ou une puissance étrangère».
En d'autres termes, dès lors que ce texte entre en application, le conseil
d'Etat peut se déclarer incompétent pour juger ce recours intenté par les trois mouvances, comme il l'a déjà fait pour le dossier Roindefo
Monja. Cette juridiction avait alors fait savoir qu' «Il n'appartient pas au conseil
d'Etat de se prononcer sur la légalité des actes relatifs aux rapports d'ordre constitutionnel institués entre un chef
d'Etat, un premier ministre et un gouvernement».
Effet immédiat ou rétroactif ?
Une question persiste cependant : celle de la rétroactivité de ce texte. D'après l'article 4 de l'ordonnance, elle «entre immédiatement en vigueur dès sa publication par voie radiodiffusée, télévisée ou par affichage, indépendamment de son insertion au journal officiel de la République ».
Le droit malgache souligne que la loi ne dispose que pour l'avenir. Ce principe souffre toutefois de quelques exceptions prévues par l'article 8 de l'ordonnance n° 62-041 du 19 septembre 1962. C'est le cas, par exemple, des lois d'interprétation.
En outre, d'après ce même article, «toute loi nouvelle s'applique même aux situations établies et aux rapports juridiques formés avant son entrée en vigueur quand elle n'a pas pour résultat de modifier les effets produits par une situation juridique antérieure. Sous la réserve qui précède, les lois de procédure s'appliquent aux instances en cours qui n'ont pas fait l'objet d'une décision au fond».
Compétences
Mais rappelons que, dans cette «affaire Mangalaza», la principale argumentation avancée par les trois mouvances réside dans le fait qu' «Andry Rajoelina ne peut, seul, décider de la destitution d'un premier ministre nommé à l'issue d'un consensus obtenu entre les quatre chefs de file et qu'il ne dispose pas de la compétence d'une autorité constituante pour adopter l'ordonnance n° 2009-012».
Autrement dit, la requête attaque le fondement même des prérogatives dont jouit le président de la HAT et donc la validité des actes pris par celui-ci.
Pour sa part, la mouvance Marc Ravalomanana vient d'affirmer, dans une déclaration, que «lors de la réunion du 6 janvier à Addis
Abeba, le groupe de contact international a rejeté le décret d'Andry Rajoelina qui invalide les accords de Maputo et l'acte additionnel
d'Addis Abeba». Selon elle également, «le Gic rejette la destitution du premier ministre de consensus, ainsi que les élections unilatérales de mars 2010».
Nasolo R.
moov.mg 11/01/2010
Taxi Be. Nouvelles dispositions pour relier Analakely à Isotry
En faisant de la rue Petite Vitesse un marché communal, la CUA a dû mettre en place de nouvelles dispositions pour gérer la circulation à Analakely, déviant ainsi le trajet de tous les taxi be qui doivent y passer.
Plusieurs lignes sont concernées, et doivent suivre les nouvelles consignes. Les rues Pierre Camo (cité Lacoste), Shalimar-Hôtel Le Normand et l’Hôtel de police –Caisse d’épargne sont praticables à double sens.
Les lignes 140 et 157 allant de Soarano à Isotry devront suivre les routes menant sur l’Avenue de l’Indépendance, puis sur Tout pour l’Ecole, Ampasamadinika Ostie, Fasan-dRainiharo, Benyowski Isoraka, marché de gros Isotry, pour rejoindre le BMH Isotry, et reprendre le trajet habituel. Les lignes 110, 133, 143, 09 et A devront emprunter l’Avenur de l’Indépendance, la rue Dr Ramisaray à Behoririka, Razafindramanta et Ampanjaka Toera à Antanimena, puis la rue Pasteur à Antohomadinika avant de rejoindre le kianja Andrianjaka Isotry pour relier Soarano à Isotry. Les lignes reliant Soarano à Ambodifilao arpenteront l’Avenue de l’Indépendance, la rue Radama 1er à Soarano, le 1er arrondissement et la rue Ampanjaka Toera. Les lignes qui desservent entre Soarano et l’Ex-Cotona prendront l’Avenue de l’Indépendance, Tout pour l’Ecole, Ex-Roso et l’Ex-Cinéma Ako. Les arrêts intermédiaires se trouveront sur la chaussée en face du Pochard.
Ces nouvelles dispositions sont effectives depuis hier. Les chauffeurs de taxi be ne savaient plus trop où et quand s’arrêter. Les usagers ne savaient plus non plus où sortir du bus. Et ceux qui se sont aventurés à rester dans le bus pour aller d’Analakely à Ampefiloha ont eu la surprise de faire le tour de la ville. De toute évidence, il faut être un utilisateur de transports en commun pour voir combien cette nouvelle organisation n’est pas pratique du tout.
Anjara Rasoanaivo |

Affaire Mangalaza Eugène
: Le Conseil des ministres devance le Conseil d'Etat
Force est de constater que le parallélisme des formes et la hiérarchie des textes n'ont pas été respectés puisqu'une ordonnance ne peut pas modifier une loi. Organique qui plus est. L'ordonnance en question n'a pas été non plus validée par la Haute Cour Constitutionnelle qui, selon l'article 18 de l'ordonnance n°2009-012 du 18 décembre 2009 relative à la réorganisation du régime de la Transition vers la IVème République, « statue sur la conformité des textes législatifs et des réglements autonomes aux dispositions de la présente ordonnance et aux principes généraux du droit ».
Non rétroactivité.
A propos de principes, celui de la non rétroactivité des lois risque d'être violé si l'affaire Mangalaza Eugène venait à tomber sous son empire. En effet, sauf le cas de loi plus douce en matière pénale, une loi est censée régir l'avenir et non des situations antérieures. Dans le cas d'espèce, l'ordonnance adoptée hier en conseil des ministres, vise, sans le souligner expressément, le recours intenté par les trois mouvances contre le décret de limogeage de Mangalaza Eugène pris le 18 décembre 2009. Soit trois semaines avant cette ordonnance qui ajoute un article 129 bis disposant que « les actes de nomination et d'abrogation de nomination du Premier ministre et des membres du gouvernement : les actes concernant les rapports du gouvernement et du parlement; les actes relatifs à l'initiative gouvernementale en matière législative; les actes mettant en cause les rapports du gouvernement avec un organisme international ou une puissance étrangère ».
Sursis. L'ordonnance en question d'abroger même l'article 189 de la loi organique sur la Cour suprême et les trois Cours la composant qui stipule que sur la demande de sursis à exécution, la décision attaquée est suspendue jusqu'à la notification de l'arrêt du Conseil d'Etat. Une manière de couper l'herbe sous le pied du Conseil d'Etat qui rendra ce jour son verdict, sur la demande de sursis à exécution du décret de limogeage de Mangalaza Eugène. Reste à savoir si le Conseil d'Etat va tenir compte de cette ordonnance qui « entre immédiatement en vigueur » mais qui ne saurait, en aucun cas, régir des affaires antérieures à sa promulgation, sous peine de cautionner l'insécurité juridique.
R. O (Midi) |
madatimes
10/01/10
Le cardinal Razafindratandra chute et meurt
- Écrit par R.C
Victime d'une chute mortelle dans un centre religieux de la ville de Mahajanga ce samedi vers 18 h, le cardinal Armand Gaetan Razafindratandra, 85 ans, decede quelques temps après a l'hopital Androva, en depit des soins intensifs prodigues par les medecins sur lui. Tout le clerge local s'affaire actuellement autour de la depouille du
prelat.
Selon les premieres informations, il sera veille cette nuit a la congregation des filles de
l'eglise qu'il a fonde toujours a Mahajanga, puis sera transfere dimanche a la cathedrale ou il recevra les honneurs du public et des autorites locales. De son vivant, le cardinal Razafindratandra a emis a plusieurs reprises le voeu
d'etre enterre a Besalampy, au bord du canal de Mozambique, dans l'ouest du pays.
Une semaine auparavant, le cardinal Razafindratandra est apparu pour la derniere fois en public quand il a conduit la messe d'adieu a Jacques Sylla. Il s'est ensuite rendu a Mahajanga ou les habitants l'ont encore vu au volant d'une camionnette Peugeot, bon pied bon oeil, circulant dans toute la cite. C'est dans cette ville qu'il a beaucoup aime qu'il finit son
pelerinage.
Ordone pretre a 28 ans, le pere Razafindratandra devient eveque de Mahajanga en 1978. En 1994, Jean Paul II le fait |

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prince de
l'eglise ou cardinal et le designe archeveque d'Antananarivo. Militant de
l'oeucumenisme, le cardinal Armand Razafindratandra a donne un souffle nouveau au conseil chretien des eglises de Madagascar ou
Ffkm. Sa devise "Mba ho iray ihany anie izy rehetra" atteste cet attachement a
l'unite des chretiens.
Il aura également ete le premier, le seul et l'unique religieux malgache a avoir cree une communaute : la congregation des filles de l'eglise ou Zanakavavin'ny Eglizy, basee a Mahajanga et a Antananarivo.
Le cardinal Razafindratandra, c'est aussi un "non" ferme et categorique a l'usage du preservatif dans la lutte contre le Sida et les maladies sexuellement transimissibles. Une posture qu'il a defendu avec vigueur mettant a mal parfois le partenariat Etat-Eglise.
Le deces du cardinal Razafindratandra est une grosse perte pour l'eglise, mais c'est une perte immense pour le president Marc Ravalomanana. Vers la fin de son "regne", le chef de l'Etat recoit en toute discretion son "ami". D'ailleurs, contrairement au clerge catholique, il s'est bien garde de prendre position laissant ainsi planer le doute sur le parti pris de l'episcopat qui a pris fait et cause pour la junte militaro-civile d'Antananarivo.
Grand pere des peuples, le cardinal Razafindratandra fut aussi un "ami" des grans hommes d'Etat. Il tutoie les presidents Ratsiraka et Ravalomanana. Le premier etait son condisciple et eleve au college saint Michel d'Amparibe, le second est presque un "petit frere" pour lui.
Marc Ravalomanana etait present au petit seminaire d'Ambohipo a la messe d'au revoir du cardinal quand il a quitta l'archidiocese d'Antananarivo. Ce jour-la, le president a promis de faire construire la route reliant Besalampy "pour que tout le monde puisse lui rendre visite la-bas." Helas, il ne sera plus de ce monde pour voir la realisation de cette promesse qui attend sa concretisation au retour aux commandes de "l'ami de toujours."
Le cardinal Armand Razafindratandra laisse les catholiques en deuil et tous les Malgaches partisans de l'oeucumenisme, orphelins.
Encadré:
fil sobika: DÉCÈS :
- Décès du Pasteur RASIDIMANANA Benoule à Amiens. Membre fondateur de l' église FPMA dans toute la France
fpma-dijon
10/01/10
- Décès du Pasteur RASIDIMANANA Benoule à Amiens.
- Ramatoa Rasidimanana Tahina
Membre fondateur de l' église FPMA dans toute la France
Ilay Filoha...
Nitondra ny fiangonana FPMA Arago tao Paris izahay , nandritry ny 4 taona (1978-1982) dia nanana andraikitra nasionaly : Atoa Benoule Rasidimanana no filoha nasionalin’ny FPMA ary telopolo taona no niasanay teto amin’ny FPMA Amiens. Tamin’izany 4 taona (1978-1982) izany no :
- Nikajiana ny fitondrana teteza-mita tamin’izany fotoana izany
- Nanetsiketsahana nyt Fiangonana 6 hafa efa nisy
- Nanorenana tafo FPMA folo : “ nitombo ny isan’ny fiangonana ka 16 izy
ireo, ary dia tafatsangana ho tena fiangonana mahaleotena ny FPMA nefa manana fampiraharahana manokana tamin’ny
FFPM..” Pr Daniel Ratefy, mpitandrina Tonian’ny FFPM (1968-1980)
- nandraisana ny FPMA ho mpikambana mpiara-miasa amin’ny Fédération Proitestante de France FPF (membre associé 1978)
- nametrahana ny mpitandrina Victor Rakotoarimanana ho mpitandrina sinaodaly voalohany
- vita tao amin’ny rafitra ny fisian’ny Filoham-boninahitra
- niatomboka ny sampana vehivavy voalohan-dalana tamin’izany ny FPMA Paris, Marseille.. |

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- nandraisana voalohany ny sampana Fifohazana tao amin’ny FPMA ary nanaovana azy ho sampana isan’ny sahan’asa fitoriana ny filazantsara eo amin’ny ny fiangonana – Fitokanana voalohany tao Arago ny ho mpiandry dia tomokolahy Louis Raharolahy sy Estera
vadiny.
encadré:
Ny vaovao farany avy any DAGO koa androany Asabotsy 09/01/2012 dia ny fahalasanany i Cardinal Gaetan Razafindratandra tany Mahajanga.
AngolaPress 09/01/2010
Maputo : Assunção dos Anjos contre la décision sans dialogue au Madagascar
Le ministre angolais de Relations Extérieures, Assunção dos Anjos, a condamné jeudi à Maputo, la prise de quelconque décision unilatérale pour la sortie de crise au Madagascar.
Le chef de la diplomatie angolaise est intervenu à la réunion du Comité inter-Etat de Politique et Diplomatie de la Commission Ministérielle de l'Organe de Communauté de Développement d'Afrique Australe (SADC), qui s'est tenue à Maputo, au cours de laquelle le dossier Madagascar a été traité en détail, sur les trois points à l'ordre du jour.
La SADC a condamné le comportement du gouvernement d'auto-proclamé président du Madagascar, Andry Rajoelina, qui a tenté d'ignorer les accords de Maputo et l'acte supplémentaires d'Addis-Abeba dans l'intention de poursuivre une voie unilatéraliste.
Rajoelina 35 ans, qui continue d'ignorer les accords signés en 2009 à Maputo et Addis-Abeba, a récemment nommé un officier supérieur de l'armée au poste de Premier ministre, a déploré le comité de la
SADC.
En outre, le porte-parole du gouvernement, Augustin Andriamananoro, rejette la reprise de négociations avec les anciens présidents de Madagascar, notamment Didier Ratsiraka, et Albert Zafy, ainsi que le président déchu et qui avait été démocratiquement élu Marc
Ravalomanana.
La réunion, d'une seule journée, a été dominée par l'analyse de la situation politique en particulier et la sécurité de la région, les derniers développements de situation au Lesotho et au Zimbabwe.
Les chefs de diplomatie de la SADC ont conclu qu'en ce qui concerne le Zimbabwe, la situation va relativement bien en fonction de fréquence des rencontres entre les parties.
Le Comité a réaffirmé la décision prise au sommet du bloc régional à Kinshasa (RD Congo) en 2009, au cours duquel le Malawi doit maintenir sa candidature à la présidence de l'Union africaine (UA) qui sera décidée lors de la prochaine rencontre de l'organe en fin janvier dans la capitale éthiopienne.
Le ministre angolais de Relations Etrangères, Assunção dos Anjos, a conduit la délégation composée du directeur pour Afrique et Moyen-Orient dudit ministère, Nelson Cosme, et les ambassadeurs de l'Angola au Mozambique et en Éthiopie ainsi qu'à l'Union Africaine, respectivement Garcia Bires et Manuel
Augusto.
Encadré:
L'UA appelle la communauté internationale à agir
- Le GCI qui comprend le japon , le Mozambique, la Chine, le Nigeria, la
RDC, la Russie, la Tunisie, l'Ouganda, la GB, les Etats Unis d'Amérique, la
COMESA, la SADC, l'OIF, l'ONU, le Gabon, la France, la Libye et le président de la commission de
l'UA, a appelé à l'annulation des élections présidentielles du 20 mars, selon les fonctionnaires de
l'UA.
. Le gouvernement a promptement réagi aux propos tenus par Jean Ping en rejetant toute nouvelle négociation avec les mouvances des anciens présidents Didier Ratsiraka, Albert Zafy et Marc Ravalomanana. "Mettre en œuvre aujourd’hui ces accords avec ces gens-là est impensable", a déclaré Augustin Andriamananoro, porte-parole du gouvernement malgache. "Nous avons fait notre choix et c’est de donner la parole au peuple".
Midi Mada 09/010/2010
FMI : Pas de retour des aides sans reconnaissance
internationale, selon Pierre van den Boogaerd.
Le représentant résident du FMI à Madagascar, Pierre van den Boogaerd demeure pessimiste en ce qui concerne l’avenir économique à court terme du pays.
La loi de finances 2010 mise en partie, surtout en ce qui concerne le programme d’investissements publics, sur les aides extérieures. Car aux yeux de la HAT ces aides extérieures viendront cette année.
Très difficile
Evidemment, l’idéal pour Madagascar c’est que ce vœu des autorités de fait soit exhaucé, et que le pays déjà miné par ces longs mois de crise puisse retrouver le chemin de la relance économique dès cette année. Malheureusement entre la théorie et la pratique, il y a encore un fossé qu’il faudrait enjamber. Car il s’avère encore très difficile de regagner la confiance perdue des bailleurs de fonds. Pierre van den Boogaerd, le Représentant Résident du FMI nous a par exemple déclaré hier dans une interview qu’il nous a accordée qu’il n’y aura pas de retour des aides sans reconnaissance internationale. « Jusqu’à maintenant, la position du FMI est la même que celle qu’il a adopté depuis le début de la crise, à savoir, tant qu’il n’y aura pas une reconnaissance internationale, ses relations avec Madagascar ne reprendront pas ». Et comme la communauté internationale, du moins jusqu’à présent a toujours rejeté l’unilatéralisme adopté par le pouvoir de fait actuel, il n’y aura que très peu de chances que Madagascar bénéficie rapidement de cette reconnaissance internationale.
Cavalier seul
En somme, la HAT, si elle persiste dans son unilatéralisme sera condamnée à faire cavalier seul. C’est ce qu’a d’ailleurs fait le ministère des Finances de la HAT dans l’élaboration du budget 2010 : sans consultation des bailleurs de fonds. C’est l’administration malgache qui a fait la loi de finances sans notre consultation » confirme d’ailleurs Pierre van den Boogaerd qui voit un avenir économique pas très reluisant pour Madagascar en 2010. « Je suis assez pessimiste pour 2010 » déclare-t-il en faisant notamment référence à la perte de l’AGOA et aux différents problèmes que pourront connaître les différents
secteurs économiques comme le tourisme par exemple. En effet, en cas de persistance de l’instabilité politique, le tourisme pourrait encore continuer sa chute en 2010. Or, on sait que le tourisme est un des secteurs pourvoyeurs de devises pour Madagascar.
Dévaluation
A propos de devises justement, interrogé sur ce qu’il pense du projet de la HAT de dévaluer l’ariary pour sauver les entreprises exportatrices face à la perte de l’AGOA, Pierre van den Boogaerd d’aborder la question sur un plan purement technique en annonçant qu’une dévaluation ne se décrète pas comme ça.
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Le représentant du FMI, Pierre Van Den Boogaerd a souligné la position de son organisation tout en disant que "tant qu'il y aura pas de reconnaissance internationale, ses relations avec Madagascar ne reprendront pas", bien que le ministre des Finances et du Budget de la haute autorité de la transition
(HAT), Hery Rajaonarimampianina ait affirmé dans son discours cette semaine que les aides financières viendront cette année après les élections prévues.
Il a également critiqué que le pouvoir actuel a élaboré unilatéralement la loi de finances sans consultation avec des bailleurs de fond. |
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« Cela dépend de l’offre et de la demande sur le Marché Interbancaire des Devises » a-t-il répondu. En somme, ce n’est pas parce que le ministère de l’Economie a décrété une dévaluation que cela va passer comme cela. Tout dépendra en fait de la capacité de l’économie malgache à offrir des devises sur le
MID. Mais comme le secteur des exportations comme la vanille et le tourisme sont actuellement mal en point et que les aides budgétaires font encore défaut, cette dévaluation souhaitée par la HAT pourrait venir toute seule. Mais dans tous les cas, si la HAT persiste dans son unilatéralisme et ne revient pas à la table des négociations, le pays risque de continuer à évoluer en dehors de la communauté internationale. Avec ce que cela suppose de dangers pour tous les Malgaches qui ne méritent pas, en cette année jubilaire 2010 d’être menés dans une aventure inconnue.
R.Edmond
afrik.com 08/01/2010
Madagascar : des élections ou le chaos
- par Laura Adolphe
Alors que de nouveaux troubles agitent Antananrivo, le GIC formule l’urgence de tenir des élections démocratiques
Un an après le coup d’Etat d’Andry Rajoelina, la Grande Ile s’enlise dans la crise. Mercredi, des manifestants supporters des trois derniers présidents malgaches, Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, ont été dispersés par des gaz lacrymogènes lancés par les forces de l’ordre lors d’une marche dans la capitale, Antananarivo. Les membres du Groupe international de contact (GIC) se sont rassemblés le même jour à Addis Abeba, en Ethiopie. Ils ont appelé les différentes forces politiques de Madagascar à s’entendre sur la tenue rapide d’élections démocratiques.
L’année 2010 débute avec de nouvelles échauffourées à Madagascar. Une marche pacifiste a été dispersée mercredi par les forces armées qui soutiennent le président auto-proclamé Andry
Rajoelina. Les leaders de la mouvance « Madagascar » (l’alliance des partisans des trois principales forces d’opposition) avaient invité leurs fidèles à manifester en direction du palais présidentiel
d’Ambohitsorohitra. L’objectif n’était pas, selon eux, de s’emparer du palais mais de « remettre une missive à Andry Rajoelina afin de le convaincre de revenir à la table des négociations pour poursuivre le processus consensuel ». En sortant du quartier de
Magro, une place habituelle pour exprimer les revendications, les manifestants, accueillis par des tirs de grenades lacrymogènes, ont dû rebrousser chemin. Pour l’un des organisateurs, Fetison Rakoto
Andrianirina, « co-président de la Transition » depuis l’accord
d’Addis Abeba [1], cette réaction militaire est « aussi désolant(e) qu’inacceptable », rapporte L’express de Madagascar.
Une impasse politique
Les membres du GIC (Groupe International de Contact) se sont réunis le même jour à Addis
Abeba, en Ethiopie. Une fois de plus, l’objectif était de sortir de l’impasse en faisant revenir à la table des négociations l’homme fort de Madagascar, Andry
Rajoelina. Le GIC a affiché sa volonté de voir organisées des élections démocratiques. Il « est évident que le retour à l’ordre constitutionnel à |

Image d’archives d’une manifestation de l’opposition à Tananarive. Le défilé d’hier a été dispersé alors que la situation politique est toujours dans l’impasse.(lequotidien.re) |
Madagascar passe par des élections libres, transparentes et démocratiques pour redonner la parole au peuple souverain », a déclaré le président de la Commission de
l’Union Africaine (UA) Jean Ping, qui préside également le GIC, à l’issue d’une réunion de cette instance à Addis
Abeba.
Pourtant, la mouvance politique dirigée par Andry Rajoelina, termine ce jeudi deux jours d’atelier sur la préparation d’élections législatives fixées au 20 mars. La mouvance d’opposition « Madagascar » proteste fermement contre ce projet. Et le GIC a affirmé, hier, dans son communiqué final que ce sont « les autorités malgaches de la transition consensuelle et inclusive [qui] s’accorderont sur le calendrier et les conditions de l’organisation, du déroulement et de la supervision des élections », et a renouvelé son refus « des mesures unilatérales prises par les autorités de fait, notamment l’abrogation de la Charte de la Transition et le renvoi du Premier ministre de consensus ».
Le président de la commission de l’Union africaine Jean Ping, devrait se rendre à Antananarivo entre le 22 et le 25 janvier pour y exposer les propositions de la communauté internationale sur la crise qui secoue la Grande Ile.
L’ancien maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina, est arrivé au pouvoir le 21 mars 2009, après avoir renversé le président élu démocratiquement en 2006, Marc Ravalomanana. Ce dernier avait dû faire face à des semaines de manifestations, qui se sont soldées par des dizaines de morts. Il a abrogé Charte de Transition proposée par le GIC. Et le 18 décembre, il a récusé le Premier ministre de transition, Eugène Mangalaza, alors que les quatre mouvances politiques du pays (Ravalomanana, Ratsiraka, Zafy et Rajoelina) s’étaient mises d’accord sur son nom en octobre dernier dans le cadre d’un pouvoir temporairement partagé. Il a nommé unilatéralement le colonel Albert Vital à sa place.
Si les trois principaux opposants malgaches semblent prêts à participer à des élections démocratiques dans les conditions proposées par le GIC, la position d’Andry Rajoelina est on ne peut moins évidente.
[1] L’accord du 6 novembre 2009 prévoyait un partage du pouvoir pendant la période de transition jusqu’aux élections de mars prochain avec la mise en place de deux co-présidents de Transition
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/ Edou (Nouvelle Calédonie) /
Rajery est sans conteste l'artiste malgache le plus actif
sur la scène internationale. / Mikea puise son
inspiration dans le beko... Contact : Villette
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Midi Mada 11/01/2010
Amnistie ou grâce ?
Les condamnés 2002 dans l'incertitude - R. O
A lire le texte intégral du discours en malgache du président de la HAT à Iavoloha paru dans des quotidiens de la place, force est de constater qu'il a improvisé. Notamment sur le cas des condamnés de 2002 qui pourront, a-t-il assuré, se présenter librement aux élections.
Anticipant sinon orientant ainsi les conditions d'éligibilité dans le futur code électoral et/ou les textes spécifiques à chaque scrutin. En tout cas, ce geste de clémence annoncée verbalement par Andry Rajoelina est interprétée de deux manières. Plongeant les bénéficiaires de la mesure dans l'incertitude.
Effets.
Pour les uns, c'est une amnistie, une mesure qui relève du domaine de la loi donc de la compétence du futur Parlement. Pour les autres dont la ministre de la Justice en tête, il s'agit d'une grâce qui fait partie des pouvoirs régaliens du président de la HAT, selon l'article 5 de l'ordonnance relative à la réorganisation du régime de la Transition vers la IVème République. Quoiqu'il s'agisse l'une et l'autre de cause exceptionnelle d'extinction de la peine, l'amnistie et la grâce n'ont pas les mêmes effets tant sur le plan judiciaire que politique.
Casier judiciaire.
La grâce ne peut être appliquée que sur les peines proprement dites devenues définitives et exécutives. Se trouvent exclues de son domaine, les peines prononcées pour les condamnations encore susceptibles de voie de recours, les peines déjà exécutées ou assorties de sursis. La grâce dispense – totalement ou partiellement - le condamné de l'exécution de la peine, mais elle n'efface pas la condamnation qui continue de figurer au casier judiciaire. Une pièce que tout candidat à une élection se doit de produire, à moins que les textes n'en disposent autrement pour les législatives du 20 mars 2010 et les présidentielles qui s'ensuivront. En l'état actuel de la législation, les condamnés de 2002 ne sont pas éligibles s'ils ne bénéficient que d'une grâce.
Infraction.
Par contre, les Tantely Andrianarivo, Pierrot Rajaonarivelo et consorts peuvent se présenter à toutes les élections en cas d'amnistie qui est une mesure d'oubli dont le résultat est d'effacer complément l'infraction. C'est une institution à caractère essentiellement politique qui est l'occasion pour le pouvoir en place, de faire preuve de magnanimité après une période de troubles. Et ce, afin d'apaiser les esprits qui se demandent aujourd'hui, si la déclaration verbale du président de la HAT a force de loi. L'autre question qui taraude les esprits concerne le cas d'autres « députables » en puissance comme Voninahitsy Jean Eugène, Pety Rakotoniaina, Zakahely Boniface... qui ne sont pas des condamnés 2002.
afrik.com 10/01/2010
Madagascar : Un cyclone à l’horizon mais pas d’argent pour y faire face
- par notre partenaire IRIN
Un cyclone tropical frappera « probablement » Madagascar le 14 janvier prochain, mais la pénurie de financement actuelle signifie que cette immense île de
l’Océan Indien pourrait être encore plus vulnérable qu’à l’accoutumée.
Selon le bureau météorologique de Madagascar, « le cyclone tropical Edzani gagne progressivement en intensité dans
l’Océan Indien... à 3 100 kilomètres au large du littoral... [et] va probablement arriver en vue des côtes le 14 janvier 2010 ».
Madagascar se trouve sur la trajectoire principale des tempêtes qui traversent
l’Océan Indien. Chaque année, elle est balayée par des cyclones. Cinq cyclones se sont abattus sur l’île au cours des deux dernières années, affectant plus de 463 000 personnes.
L’équipe pays des Nations Unies avait exprimé ses préoccupations à l’approche de la saison des cyclones, en novembre 2009, lorsqu’elle avait demandé six millions de dollars d’aide d’urgence pour pré-positionner des vivres et d’autres denrées humanitaires dans les régions les plus vulnérables du pays.
Mais « nous n’avons rien obtenu. Nous avons suscité l’intérêt, mais nous n’avons pas reçu d’argent », a dit Pierre
Bry, responsable des affaires humanitaires auprès du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires
(OCHA) à Madagascar.
« C’est malheureusement compréhensible vu la situation politique », a-t-il dit à
IRIN.
Les troubles politiques qui ont commencé en janvier 2009 ont entraîné le renversement du président Marc Ravalomanana et son remplacement par son rival, Andry
Rajoelina, soutenu par certains franges de l’armée. Ces luttes intestines ont entraîné le désengagement des bailleurs de fonds internationaux et la diminution des flux d’aide.
Au cours de l’année dernière, les organisations humanitaires ont épuisé leurs stocks d’urgence pour faire face aux sécheresses dans le sud
encadré:
Le cyclone tropical Edzani gagne progressivement en intensité à 3 100 kilomètres à l’Est de Madagascar. Il gagnera les côte malgaches le 14 janvier selon les prévisions du service météorologie
Xinhuanet.com 09/01/2010
Madagascar : une forte inflation de 13,6% en 2010
- Xinhua
L'année 2010 serait difficile pour les ménages malgaches, a reconnu le ministre malgache des Finances et du Budget, lors de la cérémonie de voeux de son département le 5 janvier dernier, dans la capitale malgache.
Selon Midi, un journal local en langue française, la loi de finance pour l'année 2010, qui vient d'être adoptée, confirme que les prix de consommation augmenterons de 13,6% contre 9,5% en 2009. Ainsi les ménages malgaches devraient faire face à cette flambée des prix en adoptant une limitation sévère des dépenses.
D'après les explications des experts malgaches en statistique, cette inflation est causée par la variation de taux de change. En plus, si la situation politique ne s'améliore pas, le basculement de taux de changes sera fatal, de ce fait, la situation économique s'empirait au cas ou les financement étrangers ne reviendraient pas pour cette année.
Ces techniciens ont indiqué que la majorité des biens de consommation à Madagascar proviennent de l'extérieur. Pourtant, l' Ariary, la monnaie locale, continue de déprécier depuis le début de ce mois de janvier, et cette situation aggraveront l' augmentation des prix des produits importés. |
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Les statisticiens malgaches de l'Institut National du Statistique (INSTAT) ont indiqué que le prix de pétrole dans le monde augmentera cette année car l'économie mondiale devient stable, ainsi le prix de pétrole à Madagascar augmentera à la fin de ce mois de janvier.
A noter que pour résoudre le problème engendré par la suspension de Madagascar à
l'AGOA, le gouvernement en place a décidé de déprécier l'ariary afin de permettre aux entreprises franches de payer les taxes de 20% qu'elles devraient payer désormais sur le marché américain.
Pourtant la solution prise par le ministère malgache des Finances et du Budget a engendré l'augmentation du dollar qui est à 1974 Ariary maintenant alors qu'un dollar est égal à 1932 Ariary la semaine dernière.
D'après le journal midi, le secteur du tourisme et de l' agriculture reste les seuls espoirs pour relancer l'économie malgache pour l'année 2010. En effet, le tourisme est l'important fournisseur des devises pour la Grande île et pour inciter les touristes d'y venir, le ministère malgache du tourisme et de l' artisanat a décidé de supprimer le droit de visa fixé à 60 dollars.
Pour le cas du secteur agriculture, qui a dispensé d'une aide financière par le gouvernement de la transition, la réduction du Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) permet aux opérateurs du secteur agricole d'importer par exemple de riz afin de diminuer le prix de riz sur le marché local.
Midi Mada 09/01/2010
Election présidentielle
: Zafy, Ratsiraka et Ravalomanana « hors course » ! - R. O
Andry Rajoelina a assimilé hier la course à la magistrature suprême à un rallye ouvert à tous les concurrents sous réserve d'avoir passé la visite technique. Et de citer « trois véhicules qui seront déclarés inaptes : Le premier véhicule dégage « beaucoup de fumée » (c'est-à-dire une grande quantité d'oxyde de carbone) en raison de sa vieillesse. Pour le second, on ne trouve plus de pièces. Et quant au troisième, il est hors course ».
3 capitaines. Les gens ont vite compris qu'il s'agissait d'une allusion on ne peut plus claire à Zafy Albert, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana qui risquent alors d'être disqualifiés. D'ailleurs, le président de la HAT avait dit l'instant d'avant que « les trois capitaines qui avaient échoué, chacun à leur tour, à conduire le bateau Madagascar à bon port, veulent revenir à la barre ». Il veut parler évidemment des trois anciens présidents de la République qui, pour reprendre la même allégorie, sont à l'image du parc automobile malgache. Il y a des voitures rutilantes comme les 4 x 4 V8 et autres Ford
Mondeo, Toyota Camry et Yaris des barons de la HAT, comme on trouve encore des vieilles 2 CV et 4 L qui sont toujours en circulation. Sans oublier les bonnes occasions importées de la Réunion ou de France voire tout récemment les « conduites à droite » venues d'Asie.
Gouvernement. En tout cas, Andry Rajoelina donnait l'impression de tenir un double langage puisqu'il avait concédé que « les jeunes comme les moins jeunes peuvent se présenter aux élections ». A moins qu'il ne s'agisse exclusivement (et non inclusivement) des Législatives à l'issue desquelles, ceux qui obtiennent la majorité, désigneront le Premier ministre. Ce dernier sera chargé de « former le gouvernement d'union nationale », annonce l'actuel locataire
d'Iavoloha. En soulignant au passage que « la répartition des portefeuilles sera fonction des voix obtenues ».
Constitution. Il n'a pas, par contre, précisé si les ministères de souveraineté et/ou les départements clés iront également à la majorité parlementaire. C'était pourtant l'un des points d'achoppement de la Charte de Maputo et de l'acte additionnel d'Addis-Abeba que le président de la HAT ne veut plus remettre en selle. Les élections étant, d'après lui, la seule voie de sortie de crise. A propos de rendez-vous avec les urnes, il a fait savoir que les présidentielles auront lieu après l'adoption de la Constitution qui sera élaborée par la conférence nationale pour être ensuite votée par l'Assemblée nationale qui deviendrait en fait, une Assemblée constituante. Autrement dit, la Constitution de la IVème République n'aura pas la légitimité d'un suffrage universel direct car elle ne sera pas soumise à référendum pour un OUI pour un NON !
Jeuneafrique.com
L'armée est aux affaires
Le président de la transition Andry Rajoelina a nommé un militaire, le colonel Camille Albert Vital, comme Premier ministre. Un choix qui confirme le rôle toujours central que joue l'armée sur la Grande Île.
Un militaire à la tête du gouvernement de transition… La rumeur enflait, elle s’est concrétisée le 20 décembre, lorsque Andry Rajoelina a nommé un haut gradé à la primature. Camille Albert Vital, un colonel de 57 ans qui fut un adversaire de Marc
Ravalomanana, succède à l’éphémère Cécile Manorohanta, parachutée à ce même poste… quarante-huit heures plus tôt, après le limogeage
d’Eugène Mangalaza. Le « Premier ministre de consensus » aura connu le même sort que les accords de Maputo et d’Addis-Abeba, jugés « caducs » par le président de la transition.
Si Monja Roindefo, le premier Premier ministre de la transition, qualifie ce carambolage de nominations de « bricolage », le choix d’un militaire est loin d’être irréfléchi. Depuis plusieurs semaines, l’entourage de Rajoelina y pensait. C’est d’ailleurs le président qui a consulté l’armée pour qu’elle lui propose un nom, et non l’armée qui s’est imposée. « Cette décision a été prise d’un commun accord », assure Annick
Rajaona, la porte-parole de la présidence.
Choisi par ses frères d’armes, Vital aura pour mission d’assurer l’ordre, d’organiser les élections législatives |

Le colonel Camille Albert Vital a été nommé premier ministre le 20 décembre
© L'express de Madagascar |
prévues pour le 20 mars… et d’apaiser les dissensions internes. Selon un membre de la Haute Autorité de la transition
(HAT), l’objectif ne consiste pas seulement à « lancer un message aux autres mouvances », mais aussi et surtout à « rassembler la famille militaire » autour du président, pour le préserver d’un putsch.
Réunions secrètes
Alors que les mouvances politiques sont incapables de s’entendre, une prise du pouvoir de l’armée n’est en effet pas à exclure. « L’armée est à l’affût, indique une source proche des gradés. Certes, elle veut à tout prix éviter de prendre le pouvoir. Mais elle trouve inacceptable d’évoluer dans un cadre non défini, comme c’est le cas aujourd’hui. » C’est justement l’anarchie institutionnelle qui avait poussé les gradés à provoquer la chute de Marc
Ravalomanana, en mars dernier.
L’enjeu est de taille : Roindefo, qui compte des fidèles parmi les hommes en kaki, confirme que « l’armée a besoin d’un cadre institutionnel pour assurer son unité ». Si elle intervient, ce sera autant pour éviter le chaos dans le pays que pour se préserver de toute dissidence. Noël
Rakotonandrasana, le ministre des Forces armées, a beau jurer que les troupes ne connaissent « aucune division », les tensions y sont de plus en plus palpables. Le 15 décembre, huit officiers (dont certains n’en étaient pas à leur première sortie) ont tenu une conférence de presse au cours de laquelle ils ont demandé la levée de l’interdiction d’entrer sur le territoire qui frappait alors les délégués des trois mouvances partis à Maputo. Ces derniers mois, d’autres officiers ont passé outre leur devoir de réserve. On évoque aussi la tenue de réunions secrètes de militaires partisans de
Ravalomanana. « La majorité des officiers n’a pas de préférence – ou du moins ne l’exprime pas. Mais une minorité a pris parti, soit pour Rajoelina soit pour l’opposition », indique une source militaire. Reste à savoir jusqu’où ils sont capables d’aller.
Sobika.com 08/01/2010
4ème REUNION CONSULTATIVE DU GROUPE INTERNATIONAL DE CONTACT SUR MADAGASCAR
ADDIS ABEBA, 6 JANVIER 2010 - COMMUNIQUE

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1. A l’initiative du Président de la Commission de
l’Union africaine (UA), M. Jean Ping, et dans le cadre des efforts visant à relancer le processus de sortie de crise à
Madagascar, le Groupe international de contact sur Madagascar a tenu sa quatrième
réunion à Addis Abéba, sous l’égide de l’UA, le 6 janvier 2010. Outre
l’UA, cette réunion a regroupé les représentants de haut niveau des organisations et pays ci après :
COMESA, Commission de l’Océan indien (COI), Nations unies, Organisation internationale de la
Francophonie (OIF), SADC et Union européenne (UE). La Libye, en sa qualité de pays
assurant la présidence en exercice de l’UA, et la Tunisie, en sa qualité de pays assurant la
présidence du Conseil de paix et de sécurité (CPS) pour le mois de janvier 2010, ainsi que
les membres africains et les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations
unies ont également pris part à la réunion. |
2. La réunion avait pour objectif de relancer le processus de sortie de crise à
Madagascar, à la suite des blocages enregistrés dans la mise en oeuvre de
l’Acte additionnel d’Addis Abéba du 6 novembre 2009, notamment la répartition des
portefeuilles ministériels entre les Mouvances politiques malgaches, et à la lumière des
développements intervenus par la suite, y compris la réunion des chefs de file de trois
Mouvances politiques, tenue à Maputo du 4 au 8 décembre 2009, et des mesures
unilatérales prises par les autorités de fait, notamment l’abrogation de la Charte de la
Transition et le renvoi du Premier ministre de consensus, soutenant que la mise en oeuvre
des Accords de Maputo et de l’Acte additionnel d’Addis Abéba est devenue intenable.
3. Les participants ont passé en revue l’évolution de la situation à Madagascar
depuis la 4ème réunion des chefs de file des Mouvances politiques de Madagascar, tenue
à Addis Abéba du 3 au 6 novembre 2009. Ils ont rendu compte des efforts entrepris par
leurs organisations et pays respectifs en vue d’appuyer la mise en oeuvre des Accords
signés. A cet égard, la Commission de l’UA a informé les participants des mesures prises
par l’UA au lendemain de la réunion d’Addis Abéba, en vue de la mise en place du
Mécanisme de suivi prévu à l’article 12 de l’Acte additionnel d’Addis
Abéba.
2
4. Les participants ont entendu une communication de M. Joaquim Chissano, chef de
l’Equipe de médiation de la SADC, qui a coordonné les efforts internationaux de
facilitation, sur la réunion de trois des quatre chefs de file des Mouvances politiques de
Madagascar, tenue à Maputo, du 4 au 8 décembre 2009, ainsi que sur les obstacles
rencontrés par le processus de mise en oeuvre des Accords inter malgaches conclus à
Maputo et à Addis Abéba.
5. Les participants ont rappelé les principes cardinaux devant guider les processus de
sortie de crise et de retour à l’ordre constitutionnel, et, à cet égard, ils ont instamment
demandé aux parties malgaches de conclure rapidement un accord sur tous les aspects
de la transition, sur la base de ce qui a été déjà convenu dans les Accords de Maputo des
8 et 9 août 2009 et l’Acte additionnel d’Addis Abéba du 6 novembre 2009, dûment
négociés et signés par les 4 chefs de file des Mouvances politiques de Madagascar. Ils ont
renouvelé la détermination de leurs organisations et pays respectifs à accompagner les
parties malgaches à opérationnaliser lesdits Accords dans un esprit d’entente et de
compromis.
6. Les membres du Groupe international de contact ont réaffirmé que la transition,
aussi courte que possible, doit permettre d’organiser, de façon consensuelle et inclusive,
des élections libres, crédibles et transparentes, susceptibles de contribuer à une sortie de
crise durable. Les autorités malgaches de la transition consensuelle et inclusive
s’accorderont sur le calendrier et les conditions de l’organisation, du déroulement et de la
supervision des élections.
7. A cette fin, les membres du Groupe international de contact ont apporté leur plein
appui à l’initiative envisagée sur une base ad hoc par le Président de la Commission de
l’Union africaine, compte tenu de l’urgence de la situation et de la nécessité de relancer
le processus de sortie de crise, d’élaborer et de présenter, aux parties malgaches, des
solutions de compromis sur les questions en suspens, afin de surmonter l’impasse
actuelle. Ces mesures devront porter sur toutes les institutions de la transition, y compris
le Gouvernement, et sur l’organisation des élections, et permettre de faciliter la mise en
oeuvre des Accords de Maputo des 8 et 9 août 2009 et de l’Acte additionnel
d’Addis Abéba du 6 novembre 2009. Dans ce cadre, et afin d’apporter à cette initiative l’appui
total de la communauté internationale, il a été convenu que le Président de la
Commission s’appuierait sur un groupe consultatif d’experts membres du GIC pour
l’élaboration des solutions de compromis susmentionnées.
8. Le GIC a instamment demandé aux parties malgaches de communiquer à la
Commission de l’UA, dans un délai ne dépassant pas deux (2) semaines, leurs réactions
par rapport aux solutions de compromis qui leur seront soumises avant le 25 janvier
2010. Le Groupe de contact se réunira à Addis Abéba après la soumission des réactions
des parties malgaches.
3
9. Dans l’intervalle, le GIC a encouragé la Commission de l’UA à intensifier ses efforts
en vue de finaliser la mise en place rapide du Mécanisme de suivi prévu par
l’Acte additionnel d’Addis Abéba. Ce mécanisme facilitera la mise en oeuvre des engagements
pris, le suivi de la situation sur le terrain et la coordination des efforts d’appui au
processus de sortie de crise à Madagascar.
10. Les participants ont souligné de nouveau l’impératif du retour rapide à l’ordre
constitutionnel à travers un processus consensuel impliquant l’ensemble des acteurs
politiques malgaches. Ils ont demandé aux Mouvances politiques malgaches de revenir de
bonne foi à l’esprit de compromis et de consensus qui a permis la négociation et la
signature des Accords de Maputo des 8 et 9 août 2009 et de l’Acte additionnel
d’Addis Abéba du 6 novembre 2009. Ils leur ont également demandé de s’abstenir de tout propos
et de toutes actions susceptibles de compliquer la recherche d’une solution durable ou de
constituer des menaces contre la sécurité des personnes et des biens.
11. Les membres du Groupe international de contact sur Madagascar sont convenus
de continuer à travailler ensemble sous l’égide de l’UA, et en appui à ses efforts, afin de
promouvoir un règlement rapide de la crise et le retour à l’ordre constitutionnel à
Madagascar.
Addis Abéba, le 6 janvier 2010
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