LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Bako a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    

zinfos974.com 04/02/2010

Le Sud-Ouest de Madagascar inondé par ex-Fami - Karine Maillot Le système tropical ex-Fami qui s'est formé lundi soir dans le canal du Mozambique s'est dirigé vers le Sud de la Grande Ile, occasionnant de fortes pluies et des montées des eaux, notamment dans le Sud-Ouest. Conséquences : plusieurs hectares de rizières et plus d'une centaine de maisons détruits.  Pluie, bouchons et écoles inondées La Réunion en vigilance fortes pluies jusqu'à demain 5 heures Madagascar n'a pas été épargné par ex-Fami, le 11ème système dépressionnaire de la saison dans l'Océan Indien. Les fortes pluies ont détruit pas moins d'une centaine de maisons dans le Sud de Madagascar, notamment dans le secteur de Belo-sur-mer et de Morondava.  D'après le quotidien malgache "Les Nouvelles", "15 fokontany (quartiers) dans la ville de Morondava ont été inondés". D'autres villes telles que Maintirano et Antsalova ont vu leurs eaux monter après les fortes pluies et les vents. "A Port-Bergé, un tronçon de route nationale a été endommagé et près de 30 hectares de rizières ont été inondés dans la commune de Mahadrodroka à Analalava".  Selon le Quotidien, "la Croix-Rouge malgache prévoit de mener une évaluation des dégâts et des localités de Morondava, Mahabo, Manja et Belo-sur-Tsiribihina". L'Unicef prévoit de faire très rapidement une évaluation des dégâts dans la région de Menabe.

lepost.fr 04/02/2010

Madagascar sous la neige!

Vous connaissez Madagascar? Non pas l'île de rêve où vous espérez passer des vacances à vous dorer la pilule, mais cette petite commune des Ardennes où la température est disons... légèrement moins clémente, surtout depuis quelques jours. La preuve!

     Nous sortons de Laifour (08800) et nous passons dans le quartier de Madagascar (206 km de Paris). Il semblerait que des Malgaches, travailleurs dans une usine locale, aient été logés dans cette cité, qui a donné son nom à la localité. Madagascar est une commune de Laifour en France.

Extrait de www.panoramio.com  par Papymaj

fr.rian.ru 04/02/2010
L'UA déclare la guerre aux coups d'Etat (président de l'Union) - Addis-Abeba - RIA Novosti
L'Union africaine luttera résolument contre toute forme de prise du pouvoir par la force sur le continent, a déclaré le nouveau président en exercice de l'Union, le chef de l'Etat malawite Bingu wa Mutharika. 
"Nous allons déclarer la guerre aux changements anticonstitutionnels sur le sol africain et sanctionner sévèrement les putschistes ", a-t-il souligné. 
Le 14ème sommet de l'Union africaine a pris fin mardi à Addis-Abeba. 
Au terme du sommet une déclaration a été prise appelant "le régime illégitime de Madagascar", où un coup d'Etat a eu lieu l'année passée, de cesser d'imposer des solutions unilatérales à la crise. 
Mercredi, Bingu wa Mutharika présidera sa première rencontre de travail en tant que président de l'UA. L'attention des participants à la rencontre sera centrée sur l'arrêt des conflits armés en Afrique, qui aboutissent à la prise du pouvoir par la force. 
Le sommet précédent de l'UA sur la résolution des conflits s'est tenu en août 2009 en Libye.

Encadré: L'UA soutient que l'accord de Maputo et l'Acte additionnel d'Addis-Abeba constituent la "seule feuille de route vers une solution globale à la crise au Madagascar".
L'UA appelle son Conseil de paix et de sécurité (CPS) à se réunir afin de revoir la situation malgache et de prendre les décisions qui s'imposent à la lumière des instruments juridiques de l'organisation continentale.
Il a indiqué que l'UA a confié à la SADC la direction du processus de recherche d'une solution négociée à la crise malgache qui passe par le retour à l'ordre constitutionnel, n'écartant pas toutefois le recours à la force.

L'UA LANCE UN APPEL aux partenaires internationaux pour qu’ils continuent de fournir leur appui total aux efforts déployés en vue de la résolution de la crise à Madagascar et de la restauration de l’ordre constitutionnel dans le cadre institutionnel approuvé par la Conférence de l’UA.

casafree.fr 03/02/2010
La grève des médecins à Madagascar crée des polémiques
Plusieurs grèves des fonctionnaires du gouvernement se sont succédées à Madagascar pendant cette période transitoire entre la troisième république et la quatrième république, mais celle des médecins a été très médiatisée et a créé des polémiques dans la grande île.
Après les grèves des fonctionnaires de la banque centrale, des agents douaniers, des employés du ministère de la Fonction Publique, du ministère de Commerce, du ministère de l'Intérieur, et des agents paramédicaux, les médecins malgaches font la grève pour demander l'alignement de leur grille salariale en référence des salaires des forces armées, qui ont reçu un statut spécial après du président de la Haute Autorité de Transition, Andry Rajoelina.
Les médecins grévistes réclament qu'ils ont étudié pendant plus de 10 ans après le Baccalauréat mais ils gagnent moins que les forces armées qui n'ont pas étudié plus qu'eux.
Ces médecins ont concocté la grève depuis Rajoelina a médiatisé le changement du statut des forces armées en statut particulier, il y a quelques mois. Mais ils ont commencé leur grève depuis le 9 janvier.
Ils ont manifesté leur grève par le système de week-end prolongé. Ils ne travaillent pas les lundis et mardis comme les samedis et dimanches. Si le gouvernement ne satisfait pas leur demande, ils menacent d'ajouter leurs jours chômés. Seuls certains médecins qui assurent le tour de garde travaillent ces jours considérés comme week-end. Les hôpitaux publics ne font que des services minima dans ces week-ends prolongés.
Face à cette grève menée par les médecins, le gouvernement a monté son ton par le vice-Premier ministre chargé de la Santé Publique, Alain Tehindrazanarivelo, qui a dit le 21 janvier dernier que « des mesures ne vont pas tarder à être prises pour ceux qui persistent à enfreindre le règlement et faire obstruction à la déontologie en faisant perdurer la grève ».
En soulignant que « les centres de santé sont classés parmi les zones rouges où les manifestations de ce genre sont interdites », Tehindrazanarivelo, qui est également médecin professeur, a déclaré que les employés n'ont pas le pouvoir de fermer un établissement sanitaire public pour réclamer seulement leur avantages personnelles.
Tehindrazanarivelo s'esquivait dans sa réponse aux journalistes en expliquant que « la vice-Primature chargée de la Santé publique n'a pas le droit de répondre aux revendications des médecins. La décision finale revient au conseil supérieur du ministère de la Fonction Publique ».
Le ministère de la Fonction Publique a essayé de régler le problème la semaine dernière en promettant aux médecins de payer diverses primes spéciales liées aux travaux de médecins, mais cela n'a pas satisfait la réclamation des grévistes, et ils continuent leur grève.
Par conséquent, bon nombre de patients ont quitté les hôpitaux publics pour éviter le pire. Ceux qui ont les moyens ont décidé d' aller aux établissements privés.
Des doléances arrivent jusqu'au ministère de la santé. Tant de gens ont porté leur plainte dans les plateaux d'expression pour les auditeurs des radios privées, que beaucoup de malades souffrent dans les hôpitaux publics à Antananarivo. En effet, il n' y a pas assez de médecins dans les hôpitaux.
Demandée par Xinhua, une mère de famille qui venait de retirer son fils d'un hôpital public à Antananarivo, capitale de Madagascar, et décidée d'opter directement les établissements privés, a murmuré que « les malades ne devraient pas être pris en otage pour faire pression sur les autorités ». On ne dit plus la corruption faite par la plupart des médecins travaillant aux hôpitaux publics, a-t-elle manifesté sa colère.
« Certes la réclamation des médecins est légitime parce qu'ils ont étudié plus que les forces armées, mais le moment qu'ils choisissent pour faire leur grève n'est pas opportun parce qu'ils savent que le gouvernement de transition n'a pas assez d'argent pour satisfaire leur demande », un directeur de service au sein du ministère des Finances et du Budget a exprimé sa réaction à Xinhua.
« Les médecins n'ont pas osé faire ce genre de grève pendant le régime de Ravalomanana parce qu'ils ont eu peur soit d'être licenciés soit de ne pas recevoir leur salaire », un magistrat a donné son point de vue en disant « nous, les magistrats, avons dressé une grève de ce genre au régime de Ravalomanana, mais nous avons été pénalisés ».
Un médecin travaillant dans un hôpital public, mais a demandé de ne pas s'identifier, a dévoilé que cette grève des médecins est entachée de politique politicienne pour déstabiliser le pouvoir actuel, parce que les meneurs des grèves sont des responsables de la branche santé du parti fondé par l'ancien président Marc Ravalomanana, Tiako i Madagasikara.
Sans façon, un haut fonctionnaire dans les forces armées a osé même dire à Xinhua, lundi, que « C'est légitime si Rajoelina a augmenté notre salaire parce que nous lui avons aidé pour être président. Les médecins demandent le même droit que nous, alors qu' ils n'ont pas mis Rajoelina au pouvoir ».

jeune afrique 03/02/2010
L'Afrique australe s'impose sur le cas Madagascar

Le changement à la tête de l’Union africaine, où le guide libyen Mouammar Kaddafi a été remplacé par le président malawite Bingu Wa Mutharika, consacre l’influence des pays de l’Afrique australe. Notamment dans le dossier de la crise malgache.

« souligne le rôle de leadership joué par la SADC dans le processus de médiation, étant donné ses responsabilités régionales et ses avantages comparatifs ». Et exprime « son soutien entier à Joaquim Chissano, médiateur de la SADC » dans la crise malgache.
Surtout, il « demande au régime illégal à Madagascar de cesser de tenter d'imposer des solutions unilatérales ».
Andy Rajoelina est désormais au pied du mur. S'il ne manifeste pas de geste d'ouverture d'ici au 5 février, la SADC appliquera les sanctions prévues : aucun avion malgache ne pourra survoler l'espace aérien d'Afrique australe. Ce qui aboutirait à un étranglement certain de la Grande Ile.

Les Nouvelles 02/02/2010
JEAN PING: Les quatre mouvances sanctionnées si... - Nasolo R.
Le président de la commission de l'Union africaine, Jean Ping, a annoncé, à l'ouverture du 14e sommet de l'Union africaine, l'éventualité de sanctions individuelles contre les mouvances si elles ne trouvent aucune solution consensuelle à l'expiration du délai fixé pour livrer leurs positions sur les «mesures de compromis» qui leur ont été proposées... 

Passé le délai imparti, «la partie qui persiste dans l'unilatéralisme et le reniement des engagements encourt la rigueur de la doctrine de l'UA et de ses prolongements internationaux».  C'est ce qu'a fait savoir le président de la commission de l'Union africaine, dimanche à Addis Abeba, lors de l'ouverture de la 14e session de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA.  Notons que le temps laissé aux quatre mouvances pour accoucher de leurs propositions sur les «mesures de compromis» avancées par Jean Ping expire ce samedi 6 février.  «Les quatre mouvances malgaches disposent de seulement deux semaines pour y répondre», a-t-il rappelé.  Des sanctions personnelles ?  A en croire donc Jean Ping, si représailles il y a, ce seront des sanctions individuelles prononcées contre les chefs de file et, éventuellement, contre les membres des mouvances.  Comme maintes fois annoncé précédemment par plusieurs représentants de la communauté internationale, il pourrait s'agir d'une interdiction d'entrée dans les pays membres de l'Union africaine ou du gel des avoirs extérieurs des personnes concernées.

En tout cas, ces déclarations font écho à celles d'Alexis Thambwe Mwamba, ministre des Affaires étrangères de la RDC qui assure la présidence de la SADC , lequel prône une solution consensuelle mais qui, par contre, parle de «sanctions à appliquer à Madagascar» si ce n'est pas le cas. 
Situation contrastée 
Pour en revenir au sommet d'Addis Abeba, notons que les trois journées de débat portent essentiellement sur les technologies de l'information et de la communication en Afrique, hormis les discussions sur la situation prévalant notamment en Somalie et à Madagascar. 
A ce propos, Jean Ping de souligner que «la situation du continent africain sur les plans politique et économique demeure fortement contrastée depuis presque deux ans. La stabilité politique et le progrès économique de certains pays, voire de certaines régions, sont à opposer aux reculs enregistrés dans d'autres pays en matière de respect de la gouvernance démocratique, à la résurgence du fléau des coups d'Etat et à l'effondrement de certaines économies», a-t-il estimé. 
Faisant référence au cas malgache, entre autres, lui de relever que certaines «parties du continent ont été marquées par une évolution timide et par une impasse préoccupante. Des difficultés persistantes dans la mise en oeuvre d'accords conclus entre des parties bloquent les perspectives de paix», a regretté Jean Ping. 

les afriques.com 01/02/2010
Madagascar : Les dirigeants d'Afrique australe maintiennent la pression 
Les dirigeants d'Afrique australe ont décidé de maintenir la suspension de Madagascar de leur regroupement régional et ont invité la communauté internationale à rejeter les plans du chef de l'Etat, soutenus par les militaires, de tenir des élections. 
« Le sommet rejette toute tentative visant à utiliser des moyens démocratiques, les institutions et les processus électoraux pour légitimer les gouvernements qui accèdent au pouvoir par des moyens inconstitutionnels », ont indiqué les dirigeants de 15 nations d'Afrique lors d'une réunion relative à la sécurité. 
« Le sommet rejette le plan unilatéral du gouvernement de Madagascar de réorganiser la transition et la tenue d'élections législatives en mars 2010, et exhorte la communauté internationale à rejeter aussi. »

radio-canada-ca 01/02/2010
Union africaine : Le président du Malawi remplace Kadhafi - Radio-Canada.ca avec  Agence France Presse
Au premier jour du sommet de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba, les chefs d'État et de gouvernement des 53 pays membres se donnent un nouveau président.

Aussi à l'ordre du jour du sommet qui se poursuit jusqu'à mardi : l'avenir du Soudan, la guerre civile en Somalie, l'impasse politique à Madagascar et la situation en Guinée.

Encadré: A Addis Abeba c'est ce dimanche 31 janvier à 7 h Temps universel que s'ouvre le 14e sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA). Les crises, notamment en Somalie et à Madagascar, relèguent au second plan le thème officiel de la rencontre : les technologies de l'information

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L'Année 2006 c'était l'année des Ouvertures..  ;   Joyeuses Fêtes de Noel à tous et Bonne Année 2007 ...

xinhuanet.com 04/02/2010
Madagascar : Les élections législatives auraient lieu du 19 au 24 mai - ANTANANARIVO, 3 février (Xinhua)

Les élections législatives auraient lieu du 19 au 24 mai de cette année, selon la proposition des forces vives, qui ont tenu un atelier sur la préparation des élections mardi à Antananarivo, capitale de Madagascar.
Cet atelier a été organisé par la médiature de la République malgache, Monique Andréas Esoavelomandroso, suite à la décision du président de la Haute Autorité de Transition, Andry Rajoelina, le 26 janvier, de reporter les élections prévues pour le 20 mars et de réunir les forces vives du pays pour décider ensemble d'une date pour le scrutin.
« C'est une proposition, qui sera en vigueur quand le conseil des ministres va prendre une décision pour la légiférer », a précisé le vice-Premier ministre chargée de l'Intérieur, Mme Cécile Manorohanta.
En sortant de la conférence, Rakotoniaina Pety, un ex-détenu politique sous le régime de l'ancien président Marc Ravalomanana, disait que cette proposition a été faite parce que les élections ne devraient pas se tenir pendant la période de pluie, du novembre à avril, ni pendant la période des examens scolaires officiels, du juin à août, pour qu'il y ait égalité des chances entre les candidats.
« La condition pour tenir une élection est que le droit de tous soit respecté », a dit Pety avant d'ajouter que les détenus politiques réclament une ordonnance particulière qui supprime totalement les charges qui pèsent sur eux avant de tenir les élections.
Lors de cet atelier, les participants ont demandé la vérification des comptes bancaires de tout les candidats pour qu' il y ait égalité durant la campagne électorale ainsi que l' utilisation de bulletin unique pendant l'élection.
Selon la résolution de cet atelier, les candidats seront libre de choisir d'être un candidat indépendant, c'est-à- dire qu'il n' appartient à aucun parti politique ou de se présenter en tant que candidat d'un parti politique.
Durant la conférence, les participants ont également décidé de la mise en place du Conseil Electorale Nationale Indépendante ( CENI) approuvé par tout le monde et qui sera composé de 14 à 20 membres pour la CENI nationale et 6 membres pour la CENI communale.
Lors d'un autre atelier sur les élections qui s'est tenu les 6 et 7 janvier dernier à Antananarivo, capitale de Madagascar, les participants ont déjà proposé de tenir les élections en dehors de la saison de pluies.

Midi Mada 04/02/2010
Grogne des employés : L'accès au Palais de Tsimbazaza barré ce jour - R. O
Même s'il ne compte pas plus de 31 jours, le mois de janvier est le plus long de l'année pour les salariés. Y compris pour les employés de l'ancienne Assemblée nationale ou de l'ex-Congrès de la Transition (c'est selon). Du moins pour ceux dont les soldes font l'objet de virement bancaire. En effet, si les employés payés par « billetage » et/ou « bon de caisse » l'ont été le 26 janvier 2010, les « virements bancaires » n'ont rien vu venir jusqu'à la date d'hier. Pour manifester leur mécontentement, ils comptent fermer ce jour le portail d'accès au palais de Tsimbazaza. 
Solidarité. Ils, ce ne sont pas seulement ceux qui sont en attente de virement, mais aussi leurs collègues (déjà payés) qui vont les soutenir en signe de solidarité. Cette fois-ci donc, ce sont les employés eux-mêmes qui vont interdire l'accès au palais. Et ce, un mois et une semaine après la chaude journée du 22 décembre 2009 au cours de laquelle, les éléments de l'EMMO/Reg avaient barré l'entrée principale et dispersé les trois mouvances venues installer les membres du Congrès de la Transition. Une Institution devenue caduque après l'abrogation unilatérale de l'ordonnance portant ratification de la Charte de la Transition.
Vide. D'ailleurs, force est de se demander si ce vide institutionnel n'est pas à l'origine du retard des virements bancaires des agents sus cités. Et pour cause, après le « limogeage » de Mamy Rakotoarivelo et la disparition de Jacques Sylla, Tsimbazaza n'a plus de patron. Qui plus est, les législatives viennent d'être reportées au 19 ou 24 mai 2010. En somme, il faudra encore plus de trois mois, avant que les choses ne reviennent à la normale, même si bon nombre d'observateurs craignent, qu'une fois le vide institutionnel comblé, ce sont les caisses de l'Etat qui risquent d'être vidées.

Les Nouvelles 03/02/2010
HENRI RANDRIANJATOVO : «Le «hasina» permet d'éviter le désordre» Propos recueillis par Vavah Rakotoarivonjy
Henri Randrianjatovo, président du Trano koltoraly malagasy, nous parle de la cérémonie du nouvel an malgache. Interview. 
Les Nouvelles : Cela fait quelques années qu'on célèbre la fête du nouvel an malgache, mais jusqu'ici, cela ne fait pas encore l'unanimité. Pourquoi? 
Henri Randrianjatovo(-): Vous savez, ce n'est pas facile. C'est comme la riziculture, on ne récolte pas tout de suite ce qu'on vient de semer. Il faut passer par le repiquage, la moisson, etc. Durant la monarchie Merina, Razafindrahety que l'on surnomme Ranavalona III a ordonné que le 22 novembre, jour de son anniversaire, soit le jour de nouvel an malgache. Gallieni, à son tour, a choisi le 14 juillet, la fête nationale française. Le «taom-baovao malagasy» a été oublié depuis plusieurs décennies et on veut actuellement le revaloriser et cela prend un peu de temps. 
Pouvez-vous nous dire la différence entre «Taom-baovao malagasy» et «Asaramanitra»? 
-En vérité, la fête du nouvel an que l'on appelle communément «Taom-baovao malagasy» coïncide souvent avec la fête des prémices du riz. La fête de l' «Asaramanitra» quant à elle a été introduite par Ranavalona III et les Français. En effet, ils ont qualifié d' «Asaramanitra» toutes les cérémonies à caractère officiel à leur époque. Or, visiblement, il y a une sacrée différence entre les deux événements pour les Malgaches. 
Cette année, la maison culturelle malgache a choisi le thème «Tsy manam-pahavalo afatsy ny mosary aho», (littéralement, je n'ai d'autre ennemi que la famine). Est-ce que cela a une connotation politique, notamment dans la situation actuelle? 
- Pas du tout. C'est l'une des devises d'Andrianampoinimerina que l'on véhicule presque à chaque événement culturel. Le principe est simple, après la saison des pluies, c'est la période du travail. Et tant qu'il y aura du travail, il n'y aura pas de famine. Et ce thème va très bien avec la cérémonie du nouvel an malgache. C'est pour cela justement que nous l'avons choisi. 
A part la maison culturelle malgache, d'autres associations célèbrent la fête du nouvel an, mais la date n'est pas la même. Pouvez-vous apporter plus d'explications? 
-Je ne peux pas me prononcer à la place des autres associations. Pour la maison culturelle malgache, nous faisons notre calcul à partir de la pleine lune solaire et lunaire que les Malgaches appellent «Alahamady» ainsi qu'à travers la période des prémices du riz. 
Et on dit que c'est en partie à cause de la mésentente entre les adeptes de la fête du nouvel an qu'on oublie d'organiser cette cérémonie de nos jours… 
-La fête du nouvel an malgache a été unique au début, mais avec l'arrivée des autres influences elle a disparu avec le temps. Le but en était de faire perdre la valeur et l'identité culturelle malgache qu'est le «hasina». 
Mais qu'est-ce que ce «hasina» en réalité ? 
-C'est ce qui permet d'éviter le désordre. Si la crise nous frappe actuellement, c'est parce qu'on a perdu la valeur et l'identité culturelle malgache. «Hasina», c'est en effet cette force que Dieu a donné à chacun de nous. C'est cette place qu'il nous accorde. C'est également cette gloire, ce respect et cet honneur qu'il nous offre. Sans ces trois éléments fondamentaux du «hasina», il n'y aura pas de stabilité au pays. 

rfi.fr 03/02/2010
Madagascar au cœur des préoccupations de l’UA 
Le nouveau président de l’Union africaine et président du Malawi, Bingu wa Mutharika arrive au sommet de l’UA à Addis Abeba, le 1er février 2010. 
Reuters / Irada HumbatovaPar RFI 
A Addis Abeba, le 14e sommet de l'Union africaine se poursuit. C'est désormais le président du Malawi, Bingu wa Mutharika qui a pris, pour un an, la tête de l'organisation. Ce changement est particulièrement ressenti par les Malgaches. L'actuelle situation politique bloquée dans la Grande île et également la question du terrorisme sur le continent font parties des principaux sujets de préoccupation des dirigeants africains.
Avec nos envoyés spéciaux à Addis Abeba, Christophe Boisbouvier et Jean-Karim Fall
Les pays d’Afrique australe chassent en meute. Ils l’ont prouvé à deux reprises, ces derniers jours à Addis Abeba. D’abord, quand ils ont fait bloc contre la candidature du colonel Kadhafi à un second mandat à la tête de l’Union africaine, ensuite, quand ils se sont succédé au micro d’un huis clos pour dénoncer la politique de Jean Ping, le président de la Commission, à l’égard de Madagascar. Une politique trop conciliante à leurs yeux vis-à-vis du régime putschiste.
Le rêve brisé de l'Unité africaine 
Autant dire que le nouveau président de l’Union africaine, le Malawite Bingu wa Mutharika ne pourra pas refuser grand-chose à ses pairs de la Sadc, la communauté des Etats d’Afrique australe.
Or, depuis qu’Andry Rajoelina, l’homme fort d’Antananarivo, a claqué la porte des négociations avec les trois autres mouvances malgaches, les pays de la Sadc, y compris le Congo-Kinshasa qui préside actuellement l’organisation, sont ulcérés.
Et si le pouvoir malgache ne renonce pas dans les jours qui viennent à ses élections législatives unilatérales, certains délégués de la Sadc n’hésitent pas à envisager la fermeture de l’espace aérien de l’Afrique australe à tout avion en provenance de Madagascar.

Express Mada 03/02/2010
Transition : L’UA resserre l’étau sur la HAT - Fano Rakotondrazaka 
Le sommet de l’UA a été on ne peut plus ferme à l’encontre de la Haute autorité de la Transition. Elle lui demande de mettre fin à ses tentatives d’imposer des solutions unilatérales.
Le départ de Mouammar Kadhafi de la présidence de l’Union africaine (UA) semble être un mauvais point pour pour la Haute autorité de la transition (HAT). Les chefs d’État et de gouvernement des 53 Etats membres de l’organisation ont manifesté leur volonté de mettre fin à « la prise de position contradictoire du dirigeant libyen avec celles de l’exécutif de l’UA ». Et cela, deux jours après le changement à la tête de l’organisation.
Le sommet africain a adopté hier une résolution unanime sur la crise dans la Grande île. Il demande « instamment au régime illégal à Madagascar d’arrêter ses tentatives d’imposer des solutions unilatérales à cette crise, contournant l’accord de Maputo et l’acte additionnel d’Addis-Abeba ». La conférence se montre déterminée à avancer dans son entreprise malgré les tractations menées actuellement par une mission dirigée par Andry Rajoelina à l’étranger et les concessions comme la mesure de report des législatives prévues auparavant pour le 20 mars.
Sanctions imminentes 
Les dirigeants africains invitent ainsi fermement les parties malgaches à répondre, d’ici vendredi, aux résolutions de compromis que le président de la Commission de l’UA Jean Ping leur avait soumises le 21 janvier. « Nous avons déjà commencé à recevoir les réponses de certains, mais nous attendons celle de la partie qui a eu recours à des décisions unilatérales de remise en cause des accords », déclare le commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Ramtane Lamamra en se référant à la mouvance Rajoelina. 
L’interlocuteur saisit l’occasion pour positiver la mission du Groupe international de contact dont il faisait partie dans la capitale malgache les 21 et 22 janvier derniers. « Ce qui est important, c’est que le sommet a exprimé son unanime attachement aux accords de Maputo et d’Addis-Abeba. Personne n’a soutenu les mesures unilatérales », ajoute-t-il. En cas de refus, le Conseil de paix et de sécurité de l’UA pourrait prendre des sanctions contre l’actuel régime comme cela a été le cas récemment contre la junte en Guinée. 
Joint au téléphone, Jean Jacques Rabenirina, vice-président du parti « Ny Asa Vita no Ifampitsarana » de Norbert Lala Ratsirahonana accuse l’organisation africaine de ne plus rester impartial. « Les trois mouvances qui avaient participé à la rencontre de Maputo III étaient les premières à rejeter les accords de Maputo et d’Addis-Abeba. Pourquoi donc l’UA se retourne-t-elle contre la HAT actuellement ? », réagit-il à partir de Toliara. 
D’après ce membre de la HAT, le régime transitoire cherche à impliquer les autres sensibilités dans l’organisation des élections. « L’organisation des prochaines législatives n’est pas du tout unilatérale dans la mesure où toutes les autres sensibilités sauf les trois mouvances y participent », soutient-il. 
De son côté, le médiateur de la République Andréas Monique Esoavelomandroso ne veut pas entrer dans le jeu de la communauté internationale. « Nous sommes à Madagascar et les Malgaches ont leur manière de gérer leur nation », affirme-t-elle. 
En revanche, l’ancien président de la République Albert Zafy se sent quelque peu satisfait de la résolution de la conférence de l’Union africaine. Il indique que sa mouvance a déjà envoyé ses réactions définitives sur les mesures de compromis. Et il souligne une fois de plus que « personne ne pourrait agir unilatéralement dans ce processus de résolution de la crise ».

Les Nouvelles 02/02/2010
TRANSITION : La France demande à Rajoelina d'assouplir sa position - Miadana Andriamaro 
Andry Rajoelina, a eu des contacts avec des hauts responsables français dont le ministre de la Coopération , Alain Joyandet et le secrétaire général à l'Elysée, Claude Guéant. C'est ce que rapporte la presse internationale sur le déplacement du président de la Haute autorité de la Transition (HAT) en Europe. Des confrères mauriciens rapportent que « les interlocuteurs français d'Andry Rajoelina ont insisté auprès du jeune chef de l'Etat qu'il assouplisse sa position et ne gouverne plus de façon unilatérale ». 

« Pour nous, c'est une visite privée pendant laquelle il a rencontré certains interlocuteurs », a déclaré au cours d'un point de presse le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero. Celui-ci a ajouté : « La France est membre du groupe international de contact (GIC) sur Madagascar et, à ce titre, elle s'est attachée depuis le début de la crise malgache à dialoguer avec toutes les parties malgaches afin d'aider à promouvoir l'émergence d'une sortie de crise consensuelle ». 
Mais les démarches actuelles du pouvoir vont déjà dans le sens de l'assouplissement. Andry Rajoelina avait annoncé que les élections législatives auraient lieu le 20 mars. Mais suite aux recommandations transmises, il a aussitôt annoncé que la date des scrutins sera définie dans le cadre d'une consultation élargie qui débattra des questions sur les élections. Cela, pour éviter aussi, avait-il souligné, que la préparation de ces élections « soit unilatérale ». Et c'est ce qu'il a conforté hier lors d'une intervention dans le journal du soir de LCI où il a été invité. Andry Rajoelina a indiqué qu'il ne renie pas les accords de Maputo et d'Addis Abeba, ni la mise en place d'un gouvernement d'union nationale, mais la difficulté réside dans la mise en œuvre de ceux-ci… due au comportement des autres mouvances, selon ces propos. 

Express Mada 02/01/2010
Transition : Rajoelina insiste sur la tenue des élections - Andry Ratovo 
Le président de la HAT n’est pas contre un gouvernement d’ouverture mais pas avant les élections. C’est l’une de ses déclarations sur la chaîne de télévision française LCI hier.
Alors qu’à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie, le débat bat son plein durant le14e sommet de l’Union africaine concernant l’impasse à Madagascar, Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition est intervenu hier soir sur la chaine française LCI. Il expliquait sa position face aux différentes pressions qui pèsent sur lui depuis son accession au pouvoir.
En réplique à l’invitation de Paris de relancer le processus de concertation, Andry Rajoelina a affirmé ne pas vouloir rejeter les accords de Maputo et Addis-Abeba, quant à la formation d’un gouvernement d’ouverture et inclusif, mais « ce sera après les élections des membres de l’Assemblée constituante qui aura la charge d’élire le nouveau Premier ministre », a-t-il soutenu. 
L’annulation du voyage du président de la HAT en Libye, à cause d’un agenda chargé du président 
Kadhafi semblerait un revers pour lui.
Le vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères, Ny Hasina Andriamanjato, et Zazah Ramandimbiarison, directeur du cabinet de la présidence de la HAT sont aussi présents à Addis-Abeba, mais, à cause de la suspension de Madagascar au niveau de l’Union africaine, ils n’ont pas pu participer aux débats du Sommet.
Stratégie politique
Parallèlement, une autre équipe composée de Hajo Andrianainarivelo, ministre de l’Aménagement du territoire, Hery Rajaonarimampianina, ministre des Finances et du budget, Maxime Zafera, un conseiller du Premier ministre Camille Vital, et Annick Rajaona chargée de la communication au niveau de la présidence, ont rallié Genève et Paris en passant par Bruxelles. Leur mission consistait à convaincre les dirigeants européens de l’importance des élections pour sortir le pays de la crise. Le vice-Premier ministre chargé de la Santé et du planning familial, Alain Tehindrazanarivelo, était également du voyage et il a continué son périple jusqu’aux États -Unis.

En attendant la décision de l’Union africaine qui  devrait trancher sur le cas de Madagascar, et surtout la date du 6 février, fixée par Jean Ping, président de commisison de l’UA, Andry Rajoelina a pourtant avancé un pion. Il a proposé la mise en place d’un Conseil supérieur de la transition. Une institution qui sera installée suivant des propositions des quatre mouvances. Le retour du président de la HAT cet après-midi, dévoilera sûrement un autre pan de voile sur la stratégie politique qu’il a en tête. Encadré : Rajoelina dément Le président de la Transition, Andry Rajoelina, a profité de son passage sur LCI, hier, pour démentir l’existence d’une relation entre lui et la fille de l’ancien président de la République, Marc Ravalomanana. Ce bruit avait couru surtout lorsque Andry Rajoelina a fait acte de candidature à la mairie de Tana. " le journaliste de LCI de demander à Andry Rajoelina si ses relations avec son ancien rival n'ont pas un

côté « personnel ». Allant droit au but, il a demandé à l'ancien DJ si le fait qu'il soit sorti longtemps avec la fille de Ravalomanana n'est pas pour quelque chose dans l'affaire. « Je n’ai pas du tout de lien familial avec l’ancien chef d’État. Ce n'est pas vrai que je suis sorti avec la fille de Ravalomanana », a fait savoir Andry Rajoelina. En recommandant de « faire attention aux sites toxiques ». Il veut sans doute parler des sites qui font de l'intox."

Les Nouvelles 01/02/2010

Sortie de Crise : La meilleure formule pour la SADC...  Nasolo R.
«La meilleure formule, c'est que les quatre (mouvances) se mettent d'accord pour la mise en place des institutions pour une Transition très courte et qu'ils aillent aux élections». 
C'est ce qu'a déclaré, lors d'une interview accordée à la RFI , Alexis Thambwe Mwamba, ministre des Affaires étrangères de la RDC qui assure actuellement la présidence de la SADC. 
«Ce que nous souhaitons nous, c'est qu'il y ait un accord», a-t-il poursuivi, bien que «certains pays et certains groupes d'intérêt n'aient pas compris qu'il ne faut pas faciliter, à Madagascar, une formule unilatérale». 
Selon lui, aucun pays de la SADC ne reconnaîtra des élections organisées de manière unilatérale. Si c'est le cas, «nous allons passer à ce moment-là à une deuxième phase qui est celle de voir un certain nombre de sanctions à appliquer à Madagascar», a prévenu Alexis Thambwe Mwamba. 
Par ailleurs, lui de souligner qu'il a discuté longuement avec Jean Ping sur la question de Madagascar. «Les assurances qu'il m'avait données démontraient clairement qu'il n'était pas en-dehors du schéma qui était le nôtre», a-t-il indiqué. 

moov.mg 31/01/2010
Antsirabe: La mairesse prise en chasse par des hommes en tenue policière - Didi Ratsimbazafy 
Le logo de la Région Vakinankaratra utilisé sur l’en-tête d’une lettre du ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation qui est émise au nom du président de la HAT mais signée par le conseiller spécial Rafaralahy.
Deux anomalies flagrantes sur cette lettre portant la référence PHAT/SECR/CF datée du 26 janvier 2010 qui prie la mairesse Olga Ramalason de se présenter dès la réception de la convocation, au bureau de la Région pour une « affaire courante ». En tout cas, la manière dont la lettre a été remise à l'intéressée, n'est pas du tout courante. 
Encerclés. Mardi dernier, des hommes en tenue policière et à bord d’une Berline, ont pris en chasse la mairesse dès sa sortie de bureau. Heureusement, le premier magistrat de la Ville d'Eaux a eu le réflexe de garer sa voiture dans la cour de la Brigade de la gendarmerie. Encerclés par les éléments des forces de l'ordre sur place, les poursuivants de déclarer qu'ils ont reçu l’ordre de remettre la convocation à la mairesse. Une lettre qui est loin de répondre aux formalités administratives. Comment un conseiller spécial peut-il signer une lettre au nom du président de la HAT ? Sa forme et sa teneur prêtent à penser qu'elle a été rédigée à la va-vite. 
Solidarité régionale. Par mesure de précaution, la mairesse d’Antsirabe a décidé de se mettre à l'abri dans un endroit sûr jusqu’à ce que les choses soient claires. Son premier adjoint qui assure son intérim qualifie l'acte de tentative d'arnaque. D'après lui, « ils sont venus extorquer de l'argent à la mairesse en menaçant de l’arrêter. Heureusement, la gendarmerie locale avec la Région et les autorités judiciaires ont rapidement réagi. Sans cette solidarité régionale, ils auraient réussi leur méfait. Une plainte de réserve contre X a déjà été déposée au Parquet sur recommandation de la gendarmerie et du Procureur. Certes, les autorités régionales sont divisées par la politique, mais cette fois-ci , ils ont fait preuve de solidarité. Ils sont sûrement conscients que c’était tout simplement une tentative d’arnaque ». 
Conflit interne. Le président du conseiller municipal, Andrianjohaninarivo Manana Harivelo de faire savoir pour sa part, que cette affaire n’est pas liée au conflit interne des conseillers municipaux. A preuve, les 15 membres du conseil municipal ont fait une déclaration commune à l’endroit du ministère de la Décentralisation. Cette lettre datée du 27 janvier dernier souligne que le conflit entre les membres est résolu. Le premier adjoint pense que ce sont probablement ceux qui ont été expulsés du terrain Alexander - un litige foncier entre la commune et un groupe de personnes - qui ont alerté la HAT. « Et pourtant, l’affaire est déjà entre les mains de la justice. Peut-être que ces personnes ne veulent pas attendre la décision de la justice mais préfèrent régler la question d'une manière musclée », avance-t-il. Pour l’instant, le calme règne dans la capitale du Vakinankaratra, même si la mairie est sur le qui-vive. 

"Les 'Grands' parlent d'idée   les 'médiocres' parlent d'évènements   les 'misérables' parlent contre les personnes..."	Clikeo ny 2CV mena	"Hier c'est une  histoire Demain est un mystère Aujourd'hui un cadeau..."

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