MadaVôvô 2010

Le 14 février c'est la Saint Valentin , Fête des amoureux sur www.rainizafimanga.com

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Les Titres de MadaVôvô du 09 février 2010  

BigNews: Le Sport est Roi... 

L'Edito: « Un seul est juste ! ... Ny teny nifanekena ! ...  »     ( ...  )

1. Fetison Rakoto Andrianirina insiste sur les accords de Maputo et d’Addis Abeba (afriscoop)  ( ...  )

2. Madagascar: Salaires amputés - Grogne des militaires hier  (africansecuritysector)  ( ...  )

3. Insécurité: La Fip tape sur la table (nouvelles)  ( ...  )

4. Madagascar : Flambée de prix des produits de première nécessité (lexpress.mu)  ( ...  )

5. Sanctions contre la HAT : Vers l'interdiction des voyages et le gel des avoirs extérieurs  (midi)  ( ...  )

6. Madagascar: Que se passera-t-il quand les arbres auront disparu ? (irinnews)  ( ...  )

7. Madagascar : une enquête demandée  (lefigaro) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...     

8. Conjoncture - L’économie malgache broie du noir (express) ( ...  )

9. Elections : Les putschistes hors course, préconise l'Union africaine (midi)  ( ...  )

10. Proposition de compromis: Dans l'attente de l' UA après le 6 février (nouvelles) ( ...  )

11. Expiration du délai du GIC : Les quatre mouvances sur le pont(express) ( ...  )

12.  Retour de Bakolalao Ramanandraibe à Anosy  (midi)  ( ...  )

13. PPN. Les prix flambent. Des boulangers envisagent une hausse des prix du pain (midi) ( ...  )

14. Andry Rajoelina à l’extérieur : Le Premier ministre Camille Vital évasif (tribune) ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  04 fev 10  >>  ( ...  )

*. L'UA déclare la guerre aux coups d'Etat (président de l'Union) (fr.rian.ru)  ( ...  )

09/02/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2 909,80 Ar
USD 2 120,96 Ar
GBP 3 300,96 Ar
CHF 1 974,46 Ar
JPY - 23,75 Ar
ZAR 273,1 Ar
CAD 1 980,82 Ar

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/01 2945 31/12 2791
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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Big News... Le Sport est Roi...

lepost.fr 04/02/2010

     Madagascar sous la neige!

      Vous connaissez Madagascar? Non pas l'île de rêve où vous espérez passer des vacances à vous dorer la pilule, mais cette petite commune des Ardennes où la température est disons... légèrement moins clémente, surtout depuis quelques jours. La preuve!

     Neige : la galère sur les routes des Ardennes
Ça neige et ça galère sur les routes ardennaise depuis ce matin !
Les centimètres s'accumulent depuis ce matin sur nos routes, et les automobilistes galèrent. Depuis quelques heures, la circulation est coupée sur plusieurs axes :
- Sur la D1 entre Nouzonville et Charleville 
- Entre Les Ponts les Vallées et Signy l'Abbaye 
- La D 988 entre Sécheval et Charleville 
- La D 947 entre Buzancy et Nouart 
- Au niveau de La Bascule 
- Sur la D 964 entre Mouzon et Moulin Saint Hubert
- Entre Sécheval et Charleville-Mézières, plusieurs branches encombre la chaussée enneigée. Des poids lourds y sont bloqués. 
Les saleuses sont en train de passer sur toutes ces routes pour régler le problème et, sauf si la météo se détériore rapidement, toutes les routes devraient être dégagées... Jusqu'à demain ?

     Nous sortons de Laifour (08800) et nous passons dans le quartier de Madagascar (206 km de Paris). 

      Il semblerait que des Malgaches, travailleurs dans une usine locale, aient été logés dans cette cité, qui a donné son nom à la localité. Madagascar est une commune de Laifour en France...suite  04 fev 10  >>  ( ...  )

*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>


« Un seul est juste ! ... Ny teny nifanekena !... »

    La parole donnée est une promesse qu'il faut tenir !
   
Donner est un élan de générosité. Par les temps qui courent, ce n'est pas une chose courante. Parce que l'égoïsme a fini par prendre le dessus dans la plupart de nos actes, qu'il a tôt fait de dicter toutes 

nos conduites, la plupart de nos actes.

   Une promesse, c'est aussi prendre un peu sur soi, sinon beaucoup car il s'agit de parier sur l'avenir. Non pas pour aujourd'hui, mais pour demain. Mais qui connaît l'avenir pour compter sur lui, sur cette vie qui n'est pas encore mais qui sera.

     Il faut tenir. C'est croire qu'on maîtrise quelque chose qui est entre ses mains. Ne pas lâcher mais persister dans l'acte de la préhension.
     Alors qu'en est-il de la parole donnée ? 
La parole ne vole-t-elle pas contrairement à ce qui est écrit. Une façon de dire que par nature elle s'en va, disparaît sans la certitude de pouvoir revenir. 
Mais il y a la mémoire. A cause d'elle on se souvient. Il y a aussi l'honneur, ce sentiment qui nous tient et qui nous différencie aussi des animaux; qui fait que l'on est engagé quoi qu'il arrive. 
     Le mot est sorti. Quoi qu'il arrive. C'est trop.

   Un seul est juste. L'homme n'est pas bâti pour faire des promesse et pour donner sa parole. Car il n'est pas juste. Cela est au-dessus de ses moyens. Ce n'est pas de sa faute. 

       Dieu seul est juste. Il ne change pas. Hier, aujourd'hui et demain....                               ...Lire la suite Cliquez-ici
              Armand Andriamahady de Bonneuil

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Armand a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


afriscoop.net 09/02/2010
Madagascar : Fetison Rakoto Andrianirina insiste sur les accords de Maputo et d’Addis Abeba 
Fetison Rakoto Andrianirina, co-président de la transition malgache et chef de la délégation de l’ancien président Marc Ravalomanana, a mis l’accent sur le respect des accords de Maputo et d’Addis Abeba et la reconnaissance internationale pour mettre fin à la crise malgache, lors d’une récente interview à l’agence Xinhua,
"Le plus important c’est comment Madagascar va reprendre la reconnaissance internationale, parce que nous sommes conscients aujourd’hui que sans la reconnaissance internationale. Madagascar ne peut toute seule s’en sortir, se sortir de cette crise. Donc ça c’est le plus haut point", a-t-il indiqueé.
"Mais comme la reconnaissance internationale est conditionnée à une solution consensuelle, inclusive et à travers le respect de l’ accord de Maputo et l’acte additionnel d’Addis-Abeba, nous les trois mouvances (les anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy) et en particulier la mouvance Ravalomanana, nous nous tenons au respect de l’esprit des accords de Maputo et d’Addis-Abeba pour sortir Madagascar de cette impasse. Il n’y a pas d’autres solutions", a souligné M. Andrianirina.
"Pour nous, un traité international signé par les quatre mouvances et approuvé par la communauté internationale à travers le Groupe international de contact (GIC) ne peut pas être annulé par une ordonnance de la haute autorité de la transition".
M Andrianirina s’est proposé comme "catalyseur d’un dialogue inclusif, pour que tout le monde donne son avis sur la manière de mettre en place les accords de Maputo et d’Addis-Abeba".
L’accord de Maputo, signé le 11 août 2009 par les trois anciens présidents et le nouveau homme fort Andry Rajoelina, mais remis en cause par ce dernier, prévoit la enue d’élections présidentielles et législatives, la mise en place des nouvelles institutions, l’organisation d’un référendum sur la Constitution.
Le tenue des élections présidentielles et législatives doit avoir lieu dans un délai "n’excédant pas 15 mois à compter de la date de la signautre de l’Accord politique de Maputo".
Les institutions de la transition sont composées du président et du vice-président, selon l’accord, qui prévoit aussi la mise en place d’un gouvernement d’union nationale de la transition. (Xinhua)


africansecuritysector 09/02/2010
Madagascar: Salaires amputés - Grogne des militaires hier - Par Navalona R. - Source: Midi Madagasikara (28/01/2010)
Tous les fonctionnaires qui ont vu leurs salaires révisés à la baisse peuvent faire une réclamation au sein des services des soldes.

Est-ce que c'était vraiment une erreur technique ? Le doute s'installe au niveau des fonctionnaires quand ils ont découvert depuis avant-hier une amputation de leurs salaires par la suppression de la rubrique « 508 » dans leurs fiches de paie. Mais les militaires, en particulier, ont fait la grogne car au lieu d'obtenir une prime de 15% en plus la hausse de 10% de salaire promis par le Président de la HAT, Andry Rajoelina, c'est plutôt révisé à la baisse. Le « rotaka » a été évité de justesse hier car le haut responsable du ministère des Finances et du Budget vient d'annoncer qu'une édition spéciale de fiche de paie aura lieu ce jour pour les temporiser.
Affectation de chapitre
En effet, pour certains officiers de la gendarmerie, il leur manque une somme quand même importante entre 60 000 Ariary à 100 000 Ariary quand ils ont perçu leurs salaires pour ce mois de janvier comparé aux mois précédents. Par contre, un colonel qui veut garder l'anonymat, n'a pas caché son mécontentement en dénonçant que son solde a été amputé de 200 000 Ariary.

Cette rubrique « 508 » inscrite dans les soldes des fonctionnaires a été en fait financée par la Banque Mondiale et le FMI, de 

source auprès du ministère de tutelle. Celle-ci regroupe entre autres les indemnités de logement des militaires. Et ces derniers préfèrent les toucher en 
argent liquide au lieu d'être logés dans des cités qui leur sont réservées, d'après leurs dires. Par ailleurs, les aides budgétaires sont suspendues faute d'une reconnaissance de la communauté internationale. Une affectation de chapitre serait ainsi effectuée pour compenser cette rubrique « 508 » alors que c'est pénalisé par la loi, selon un technicien du ministère.


Les Nouvelles 09/02/2010
INSÉCURITÉ: La Fip tape sur la table  - Ra-Elia 
Devant la recrudescence de l'insécurité dans la capitale, maintes fois dénoncée ici et là, la force d'intervention de la police (FIP) réagit pour rétablir au plus vite l'ordre. Les bars doivent fermer à 21 heures, les noctambules, se munir de leur carte d'identité et les malfrats sont sommés de se tenir tranquille… 
Le commandant de la FIP , le commissaire Herimalala Andrianirina, est intervenu sur la radio Antsiva hier pour signifier que la police est désormais sévère face à toutes intentions de perturbation de l'ordre public. 
A ce titre, il a rappelé les textes relatifs à l'exploitation des débits de boissons alcoolisées dont, particulièrement, les bars qui doivent impérativement fermer au plus tard à 21 heures dans tout Antananarivo. Sur ce sujet, le commandant de la Fip se montre strict et annonce des mesures rigoureuses contre ceux qui se permettraient d'enfreindre cette loi. 
Comme la nuit, tous les chats sont gris, Herimalala Andrianirina lance un appel aux noctambules de se munir de leur carte d'identité et aux automobilistes d'avoir leurs papiers en règle. « Autrement, ils seront considérés comme de vulgaires voleurs de voiture et traités comme tels ». 
S'adressant particulièrement aux comités de vigilance, le premier responsable de la Fip leur a demandé de se munir d'un badge pour éviter toutes confusions avec les présumés malfrats qui, les faits l'attestent, n'ont ni foi ni loi et éventuellement éviter tout malentendu. 
Dans la foulée de son intervention, le commandant de la Fip n'a pas manqué de mettre en garde ceux qui se soulagent n'importe où, sans se soucier des mœurs. Une façon pour le commissaire d'inciter tout un chacun à observer, un tant soit peu, une leçon de civisme. 
Bref, la police déclare la guerre aux infractions. Particulièrement aux bandes organisées qui croient que la ville des Mille est à leur merci. 
Attendons pour voir. 


lexpress.mu 08/02/2010
Madagascar : Flambée de prix des produits de première nécessité 

Les prix des produits de première nécessité (PPN) continuent d’augmenter sur le marché malgache. Les consommateurs sont confrontés à une hausse des prix du riz, du sucre et de la farine, devenus parfois hors de leur pouvoir d’achat.
Cette flambée des prix est expliquée par à la montée des cours mondiaux de certains produits et à la dévaluation de l’Ariary, la monnaie malgache. Dans des cas les prix ont doublé. Le sucre, par exemple, a vu son prix sur le marché mondial passer de 430 à 830 dollars la tonne 
Dans la conjoncture, les grossistes sollicitent l’aide aux autorités. Ils réclament un allègement fiscal et douanier, l’exemption de TVA pour les PPN. Cela afin de sortir de l’impasse et de soulager les consommateurs.
Il est aussi à noter que depuis le bouleversement politique qu’a connu la Grande île, l’année dernière a eu des conséquences négatives. A la suite des événements qui ont vu le président Marc Ravalomanana être renversé pour 

être remplacé par Andry Rajoelina, plusieurs entreprises ont cesser leurs activités. Une pénurie de certains produits fabriqués localement s’est fait sentir. 

Encadré: Le sucre est passé de 1600 ariary en décembre 2009 à près de 2600 ariary actuellement. Le riz pour sa part affiche des prix variés selon les quartiers et les marchés. Ainsi le kilo est passé de 1300 à 1500 ariary dans certains marchés de la capitale tandis que certaines épiceries de quartier peuvent encore vendre du riz à 1200 ariary ou même moins le kilo. L'huile affiche un prix variant de 3800 à 3900 ariary le litre


Midi Mada 06/02/2010

Sanctions contre la HAT : Vers l'interdiction des voyages et le gel des avoirs extérieurs - RAJAOFERA Eugène
Le délai de 15 jours imparti aux quatre mouvances pour réagir par rapport aux « mesures de compromis » proposées par le GIC, expire ce jour. En fait, les quatre mouvances ont déjà envoyé à l'Union africaine leurs réactions respectives. Les mouvances Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy ont presque adhéré aux « mesures de compromis » de la Communauté internationale, tandis que la mouvance » Rajoelina a proposé un tout autre schéma de la transition. 

Elle propose la mise en place du Conseil Supérieur du Contrôle de la Transition, composé en majorité des représentants des trois mouvances. Elle maintient le Conseil Supérieur de la Transition (CST), une Institution prévue par les Accords de Maputo. La première fera office, selon les propositions de la mouvance Rajoelina, de l'Assemblée nationale, avec le pouvoir de contrôler la CENI, tandis que la seconde assumera les fonctions dévolues au Sénat. A première vue, les propositions des trois mouvances et celles de la mouvance Rajoelina qui refuse de cohabiter au sein du gouvernement ne sont pas conciliables. L'on s'achemine ainsi vers l'échec de la recherche d'un compromis entre les parties en présence.
Sanctions ciblées. Les sanctions de la communauté internationale risquent fort de tomber. Cette communauté internationale n'a pas plaisanté avec la junte militaire dirigée par le capitaine Moussa Dadis Camara, qui a pris le pouvoir en Guinée le 23

 décembre 2008. Une prise de pouvoir jusqu'à présent condamnée par la communauté internationale. En effet, l'Union africaine a décidé d'imposer des sanctions aux membres du gouvernement et toute autre personne, civile ou militaire, dont les activités sont destinées à maintenir le statu quo inconstitutionnel en Guinée. Par ailleurs, l'Union européenne a décrété des sanctions ciblées à l'encontre d'une quarantaine de membres et proches de la junte, ainsi qu'un embargo sur les armes. De son côté, Washington a imposé des restrictions aux voyages vers les Etats-Unis de certains membres de la junte militaire et du gouvernement. Et enfin, la France a pris des mesures de sanction, en interrompant un projet d'autoroute en Guinée, puis en stoppant toute coopération institutionnelle déployée auprès des autorités gouvernementales, via une dizaine d'assistants techniques placés auprès de l'administration guinéenne.
Chaos. A cela s'ajouterait pour le cas de Madagascar la fermeture de l'espace aérien de la SADC à tout avion en provenance de la Grande Ile et le gel des avoirs extérieurs des tenants de la HAT. La question se pose : le pays, en général, et les Malgaches, en particulier, supporteront-ils de telles sanctions? Avec déjà la flambée des prix des PPN, la hausse du taux de chômage suite à la fermeture des entreprises franches depuis la suspension de l'AGOA... Le chaos n'est pas loin si une ou des mouvances persistent à ne pas se soucier de l'intérêt supérieur de la Nation. Avec la menace d'impasse totale qui se présente, on est également en droit de se demander si les voyages que des membres de la HAT dirigés par son président Andry Rajoelina, effectuent actuellement à l'étranger, ne seraient pas les derniers en attendant l'éventuel retour à l'ordre constitutionnel. En tout cas, pour bon nombre de Malgaches, il n'est pas acceptable que l'égoïsme de certains politiques plonge le pays dans le chaos.


irinnews.org 05/02/2010

MADAGASCAR: Que se passera-t-il quand les arbres auront disparu ? 

ANTANANARIVO, 4 février 2010 (IRIN) - Le gouvernement de transition à Madagascar autorise l’exportation de bois de feuillus précieux abattus illégalement, comme source de revenus pour se maintenir à flot. Les écologistes disent que le coût de cette pratique est incalculable et que cette grande île de l’Océan Indien risque fort de perdre son statut de trésor de la biodiversité mondiale. 

Des groupes tels que le World Wildlife Fund (WWF), l’Environmental Investigation Agency (EIA) et Conservation International (CI) ont dit que l’exploitation illégale des forêts avait explosé à Madagascar à la suite de la crise politique qui a entraîné le remplacement, en mars 2009, du président Marc Ravalomanana par Andry Rajoelina, actuel dirigeant de la Haute autorité de transition. 
La communauté internationale a condamné ce changement aux allures de coup d’État, et coupé l’aide humanitaire venant de l’étranger. La fonction publique de l’île, y compris le système de préservation de la nature, s'est quasiment effondrée. Selon le Fonds monétaire international (FMI), l’aide des bailleurs de fonds représente environ 50 pour cent du budget malgache. 
« Il est clair que le gouvernement a besoin de l’argent de l’exportation de bois qui, comme nous le savons, a été coupé illégalement », a dit à IRIN Nanie Ratsifandrihamanana, directrice de la conservation du WWF Madagascar. 
En raison de l’absence de gardes forestiers pour surveiller les zones protégées et de la corruption omniprésente dans les principaux ports, l’exportation de bois de feuillus précieux n’a pas été contrôlée depuis des mois. Les bandes criminelles armées qui abattent les forêts ont, de fait, carte blanche dans les parcs nationaux de Madagascar. 
En septembre 2009, un décret du gouvernement a légalisé l’exportation de bois de rose brut, un feuillu menacé d’extinction, qui était jusque-là illégale. Le Premier ministre, le colonel Camille Vital, a prolongé le décret le 31 décembre 2009. 
Sa décision a été fortement condamnée par les écologistes. « C’est une vision à très court terme, qui ne prend pas en compte la durabilité à long terme de leurs actions. Il en résulte la perte du patrimoine naturel de Madagascar », a dit Mme Ratsifandrihamanana. 

Le gouvernement a nié profiter de la vente du bois de rose, déjà rare, et a dit que l’argent provenant de l’exportation de bois serait utilisé pour aider à protéger l’environnement naturel de Madagascar à l’avenir. 

Selon les critiques, la destination des fonds provenant de l’exportation de bois n’est pas claire. Dans une déclaration commune publiée en septembre 2009, le WWF, CI et la Wildlife Conservation Society ont dit que le décret « permet un détournement potentiel des fonds au nom de la protection de l’environnement et constitue une incitation juridique à une plus grande corruption dans le secteur forestier ». 

Photo: Tomas de Mul/IRIN 
Les lémuriens sont un symbole de la biodiversité malgache unique 

James MacKinnon, directeur technique de CI à Madagascar, a dit à IRIN que la prolongation du décret avait déjà permis à 200 conteneurs de bois supplémentaires de quitter Madagascar cette année, ce qui allait encourager d’autres coupes en prévision de futures décisions similaires de la part du gouvernement. 
« Il est fort improbable que l’exploitation forestière s’arrête si les plus hautes sphères du gouvernement continuent d’envoyer le message qu’il y aura sans doute une autre chance d’exporter du bois illégal à l’avenir », a-t-il dit. 
L’avenir est en jeu 
Madagascar, la quatrième plus grande île au monde, se situe dans l’Océan Indien, au large de l’Afrique australe, et est reconnue pour sa faune et sa flore uniques. Elle abrite cinq pour cent des espèces animales et végétales de la planète, et 80 pour cent d’entre elles ne se trouvent nulle part ailleurs. 

Grâce à l’aide financière et technique de bailleurs de fonds étrangers et d’organisations non gouvernementales de protection de l’environnement, Madagascar avait fait des progrès notables au cours des 10 dernières années, et la protection de la nature bénéficiait d’un soutien politique non négligeable. 
En 2003 M. Ravalomanana s’est engagé à conserver 10 pour cent de l’île comme sanctuaire naturel. Pourtant, a remarqué M. MacKinnon : « Nous savons que la plus grande partie de ce bois provient de zones protégées ». Selon une enquête de l’EIA et de Global Witness (GW), qui surveille l’exploitation illégale et le trafic de ressources naturelles, l’équivalent de 88 000 à 460 000 dollars de bois de rose, de palissandre et d’ébène - tous trois des feuillus exotiques et tropicaux - étaient abattus chaque jour dans des parcs nationaux et des zones protégées dans les mois qui ont suivi le coup d’État. 
Leur rapport, publié fin 2009, constatait une « sérieuse détérioration du respect de la légalité, si ce n’est une collusion active entre les forces de l’ordre et les trafiquants de bois d’œuvre illégal ».

 Selon Mme Ratsifandrihamanana, du WWF, les communautés locales bénéficient peu du trafic. Un petit groupe, connu sous le nom de « mafia du bois », contrôle le secteur et exerce des pressions sur les autorités locales et les habitants. 

« Ce que les communautés locales retirent du commerce du bois n’est tout simplement pas comparable avec ce que gagnent ceux qui exportent le bois. En outre, la population locale fait l’objet de menaces et d’intimidation de la part des bandes qui exploitent les forêts », a-t-elle dit. 
Les Malgaches gagnent seulement quelques dollars en effectuant le travail pénible de localiser et enlever les arbres de la forêt. Selon GW, le salaire quotidien d’un bûcheron tourne autour de quatre dollars, tandis qu’un mètre cube de bois de rose peut atteindre 5 000 dollars sur les marchés asiatiques. 
L’extraction des troncs d’arbres ne menace pas seulement les arbres précieux. Les bûcherons chassent des lémuriens pour se nourrir et le dégagement de chemins à travers la forêt encourage le peuplement de milieux autrefois intacts, ouvrant la voie à des activités destructrices telles que la fabrication de charbon et l’agriculture sur brûlis. Les effets cumulés pourraient à terme menacer le secteur de l’écotourisme malgache, qui rapporte 390 millions de dollars par an. 
GW a constaté que la demande chinoise de meubles en bois de rose était un moteur essentiel du trafic de bois et que de plus petites quantités de bois précieux étaient transportées vers l’Europe et les États-Unis pour la fabrication d’instruments de musique haut de gamme. 

Leur marge de manœuvre étant réduite à Madagascar, les écologistes pensent que cibler les acheteurs étrangers pourrait désormais être la seule façon de lutter contre l’exploitation forestière illégale sur l’île. « Les acheteurs internationaux devraient faire attention », a dit M. MacKinnon. « Tout ce qui contient du bois de rose 

« Il est fort improbable que l’exploitation forestière s’arrête si les plus hautes sphères du gouvernement continuent d’envoyer le message qu’il y aura sans doute une autre chance d’exporter du bois illégal à l’avenir »

Photo: Tomas de Mul/IRIN 
L’agriculture sur brûlis représente une menace importante pour les forêts malgaches 

malgache devrait être considéré comme illégal, même si vous ne faites que le transporter ». 
cc/tdm/he/gd/ail


lefigaro.fr 05/02/2010

Madagascar : une enquête demandée  - AFP 
Amnesty international a demandé au gouvernement malgache d'enquêter "d'urgence" et de "façon impartiale" sur une dizaine d'homicides perpétrés à Madagascar l'an dernier par les forces de sécurité au cours de manifestations de l'opposition, dans un rapport publié ce matin.

"Les autorités malgaches doivent immédiatement mener des investigations sur tous les cas où l’on soupçonne que les forces de sécurité se sont rendues coupables d’homicides illégaux et où l’utilisation d’armes à feu a entraîné des morts ou des blessures graves", estime Amnesty. "Ceux qui se sont rendus coupables de violences contre des manifestants pacifiques doivent être déférés à la justice", souligne l'organisation de défense des droits de l'homme.
"Des violations des droits humains ont été signalées tout au long de l’année de troubles qui a secoué Madagascar à partir du moment où le président Marc Ravalomanana a fermé, en décembre 2008, une station de télévision appartenant à Andry Rajoelina, alors maire d’Antananarivo", rappelle Amnesty.
Le 7 février 2009, la garde de Ravalomanana avait tiré à balles réelles sur des manifestants non armés de l’opposition à Antananarivo, faisant 31 tués.
"Ces violations n'ont pas diminué" après l'arrivée au pouvoir de M. Rajoelina le 17 mars 2009, selon Amnesty: "depuis lors, les forces de sécurité (...) sont fréquemment intervenues pour disperser des manifestations de l’opposition, et il y a eu des morts et des blessés". "Dans certains cas, ces manifestations sont devenues violentes. Les autorités n’ont pas mené d’enquête sur ces événements ni sur les blessures graves infligées à des personnes se trouvant simplement sur les lieux", déplore Amnesty.

Afin d'étayer son point de vue, Amnesty international a évoqué le cas d'un jeune homme, blessé par balle le 23 avril 2009, alors qu'il sortait de la mosquée. Pendant et après son hospitalisation, il déclare n'avoir jamais reçu la visite de la justice ni de la police pour enquêter sur son cas. Amnesty international a également mentionné l'arrestation arbitraire et musclée de parlementaires et de journalistes qui auraient été maltraités lors leur interpellation, sans oublier le «bloody day» du 7 février 2009 durant lequel la garde du président Marc Ravalomanana a tiré à balles réelles sur des manifestants non armés de l'opposition qui se dirigeaient vers le palais d'Ambohitsorohitra. (Les Nouvelles )


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Express Mada 09/02/2010
Conjoncture - L’économie malgache broie du noir  - Lantoniaina Razafindramiadana
Selon un rapport de la Banque mondiale, les perspectives économiques pour Madagascar pour cette année 2010 restent floues 
L’absence de suivi évaluation et d’informations sur les projections a été évoquée comme raison principale. « Le gouvernement n’a pas communiqué d’informations détaillées, à l’exception de la loi des finances 2010 adoptée fin décembre 2009 », indique ce rapport.
L’absence du programme du Fonds monétaire international (FMI) dans l’élaboration de la loi des finances suscite des doutes sur les chiffres qui ont été avancés, notamment sur la croissance économique. « Ces chiffres sur la croissance de 0,6% en 2009 et la projection de 2,7% pour l’année 2010 doivent être pris avec prudence. L’absence du programme du FMI et certains paramètres liés à la résolution de la crise comme les flux d’aides publiques, l’investissement privé et les dépenses budgétaires par secteur, sont à prendre en considération », ajoute le rapport. « Dans ce contexte, tout diagnostic sur la situation économique à Madagascar s’appuie sur des informations incomplètes », note-t-il.
Du point de vue des experts, le FMI n’est pas un élément incontournable. « La logique économique n’est pas mécanique. Il ne devrait pas y avoir de modèle déterministe », annonce un membre du cercle de réflexion des économistes de Madagascar.


Midi Mada 09/02/2010
Elections : Les putschistes hors course, préconise l'Union africaine - Recueillis par RAJAOFERA Eugène
L'Union africaine est plus que jamais intransigeante envers les auteurs des changements anticonstitutionnels. En effet, dans un communiqué relatif aux décisions de son 14e Sommet de l'Union, la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement a décidé qu'en cas de changements institutionnels de gouvernement, les mesures suivantes soient prises en sus de la suspension du pays concerné: non participation des auteurs du changement anticonstitutionnel aux élections organisées pour restaurer l'ordre constitutionnel, application des sanctions à l'encontre de tout Etat membre dont il est prouvé qu'il a été à la base ou soutenu un changement anticonstitutionnel dans un autre Etat et l'application par la Conférence d'autres sanctions, notamment les sanctions économiques

La Conférence a également décidé que les Etats membres doivent, dès la survenue d'un changement anticonstitutionnel de gouvernement, refuser toute accréditation aux autorités de fait dans les instances internationales non africaines, y compris au niveau des Nations Unies et de son Assemblée Générale, afin de renforcer la mesure de suspension automatique par l'UA des pays où des changements anticonstitutionnels sont intervenus.
Pour le cas de Madagascar, l'Union africaine dispose depuis hier d'une semaine pour statuer. Une réunion se tient actuellement à Addis-Abeba. L'objet d'une telle réunion est d'examiner les propositions soumises par les quatre mouvances aux propositions du GIC. L'Union africaine n'a plus à prouver qu'il y a eu changement anticonstitutionnel à Madagascar. Car la communauté internationale a unanimement condamné la prise de pouvoir par Andry Rajoelina. Une prise de pouvoir facilitée par l'intervention des militaires mutins au régime de Ravalomanana.
Encadré: 
En cas d’application de la mesure, la mouvance Rajoelina risque gros. Tous ceux qui avaient participé au mouvement sur la Place du 13-Mai, dont la plupart sont devenus membres de la Haute autorité de la transition à commencer par son président Andry Rajoelina, seraient concernés. À moins que les accords de Maputo prennent le dessus. (Express Mada - Iloniaina Alain )


Les Nouvelles 08/02/2010
PROPOSITION DE COMPROMIS : Dans l'attente de l' UA après le 6 février - Manohisoa
Quelle résolution le Groupe international de contact prendra-t-elle à la mi-février ? Passé le délai de quinze jours accordé aux quatre mouvances pour réagir aux mesures de compromis, l'Union africaine étudiera les propositions émises par les parties malgaches avant de prendre sa décision finale : la conciliation des propositions ou les sanctions. 

Le délai de quinze jours accordé par le Groupe international de contact pour des réactions par rapport aux mesures de compromis a expiré samedi dernier. Les conclusions de l'Union africaine (UA), qui tomberont à la mi-février, sont fortement attendues. 
Les propositions avancées respectivement par les quatre mouvances seront –elles retenues par la commission de l'Union africaine ? La question se pose après l'expiration du délai imparti par le Groupe international de contact. Une réunion est en effet prévue à la mi-février pour trancher sur le cas de Madagascar. Les résolutions qui seront prises pourraient balancer entre les sanctions contre le régime de la Haute autorité de la Transition et la conciliation des propositions des quatre mouvances. 
Cohabitation sous une autre forme 
Néanmoins, l'option des sanctions n'est pas très évidente. Certes, il semble que, à première vue, les propositions avancées par les quatre mouvances soient difficiles à concilier. Car, si les partisans de Didier Ratsiraka, de Marc Ravalomanana et du professeur Albert Zafy se basent sur les accords de Maputo et d'Addis Abeba en insistant sur le retour à la cohabitation dans l'Exécutif avec le régime d'Andry Rajoelina, ce dernier fait par contre objection au retour au 

système de coprésidence tout en proposant un autre schéma, celui de la mise en place d'un conseil supérieur de contrôle de la Transition dans lequel les trois mouvances auront la majorité des sièges. 
Mais il faut remarquer que le président de la Haute autorité de la Transition (HAT) tient quand même compte du critère de la cohabitation mais sous une autre forme, en créant un organe de contre-pouvoir à la Présidence. En effet, d'après les dires d'Andry Rajoelina, les ordonnances qui seront prises seront ratifiées par le conseil supérieur de contrôle de la Transition avant d'être mises en vigueur. Un conseil qui fera donc office de Sénat et qui pourrait même remplacer la HAT. 
Des élections encore discutables 
Les questions relatives au type de scrutin à organiser, quant à elles, pourraient encore être révisées, en ce sens que les quatre mouvances sont toutes d'accords sur la nécessité de tenir des scrutins mais c'est sur le chronogramme électoral que les positions divergent encore. Si les mesures de compromis avancées par le GIC proposent un référendum et un scrutin jumelé avec une élection présidentielle et des législatives après, la mouvance Rajoelina propose une élection législative. Pour son cas, la mouvance Ravalomanana suggère une élection présidentielle comme c'est aussi le cas de la mouvance Ratsiraka. 
Dans ce sens, le GIC pourrait adopter la règle de la majorité pour déterminer le scrutin qui sera organisé en premier ou carrément maintenir sa proposition de passer par un référendum. Bref, les sanctions pourraient être une option assez difficile à envisager par rapport à une recherche de conciliation entre les propositions de Rajoelina sur la théorie du contrepouvoir et les mesures de compromis soutenues majoritairement par les trois autres mouvances. 


Express Mada 06/02/2010
Expiration du délai du GIC : Les quatre mouvances sur le pont - Iloniaina Alai
Branle-bas de combat au sein de la classe politique. Les quatre mouvances s’activent sur le terrain pour influencer la décision du GIC.
Les mouvances politiques s’activent à nouveau. Elles affûtent leurs armes à l’entame de la semaine, avant la réunion du Groupe international de contact (GIC), prévue mi-février, pour discuter de l’avenir de la transition à Madagascar. 
Les trois mouvances ont organisé un rassemblement à Antsahamanitra, avec en prime la vente de 80 sacs de riz à un prix défiant toute concurrence. Ce jour, elles comptent récidiver en ralliant le rendez-vous organisé par le « Mouvement ecclésiastique» au même endroit, après un premier rassemblement au Magro à Ankorondrano.
Mesures de compromis
À l’instar des manifestations sur le terrain, afin de rallier l’opinion, les dirigeants des trois mouvances multiplient les initiatives diplomatiques afin de mettre tous les atouts de leurs côtés. 
« Le président Ratsiraka a envoyé une lettre auprès des Nations unies pour demander la mise en place d’un organe de contrôle de l’application des accords de Maputo et d’Addis-Abeba », a rapporté hier à Antsahamanitra, Merci Ratoabolamanana, ancien député et « membre du congrès ». L’ancien président Ravalomanana a également dépêché des émissaires à Addis-Abeba pour un travail de couloir auprès des dirigeants de l’Union africaine. 
Pour sa part, la mouvance Rajoelina a lancé une offensive diplomatique en organisant plusieurs missions. Les plus importantes concernent le déplacement de Andry Rajoelina à Paris et ses rencontres avec plusieurs responsables étatiques français. Il en est de même du déplacement de Ny Hasina Andriamanjato et de Zazah Ramandimbiarison, respectivement vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères et du directeur de cabinet du président de la HAT, dans la capitale éthiopienne. 
La mobilisation des deux camps n’est pas étrangère à la tenue prochaine d’une réunion du GIC afin de décider du sort de la transition à Madagascar, prévue mi-février. Chaque camp tente d’influer sur les participants à la réunion du Groupe de contact.


Midi Mada 05/02/2010
Retour de Bakolalao Ramanandraibe à Anosy  - Recueillis par R. O
« Les juges ne doivent pas s'incliner devant les autres pouvoirs »

L'ancienne ministre de la Justice, Bakolalao Ramanandraibe, revient à ses premières amours. Présidente de Chambre à la Cour suprême, elle a traité hier un thème on ne peut plus d'actualité, « Justice et politique », à l'occasion de la rentrée judiciaire qui a vu la présence du PM de la HAT Camille Vital et de la ministre de la Justice, Christine Razanamahasoa. D'emblée, l'intervenante a rappelé que « le principe libéral de la séparation des pouvoirs symbolise la défense des libertés contre l'arbitraire du pouvoir politique. Il fait des juges un « pouvoir » réputé indépendant des deux autres pouvoirs, le gouvernement et le législateur ».
Ecueils. 

A propos justement de l'indépendance du juge, elle a tenu à souligner qu'« il faut éviter deux écueils : le premier est le corporatisme des juges pouvant conduire à « un gouvernement des juges ». Le danger est à l'évidence l'apparition d'un pouvoir qui non seulement n'a pas de comptes à rendre, mais serait irresponsable. Le second est une influence prépondérante de l'exécutif, partant de la volonté de contrôler les juges, pour parvenir à leur asservissement au nom des intérêts supérieurs de la Nation, faisant d'eux, « les juges du gouvernement ».
Equilibre. Pour l'ancienne Garde des Sceaux, « le Conseil Supérieur de la Magistrature est la clé de voûte de l'indépendance de l'autorité judiciaire. Il vise à trouver un équilibre entre la dérive corporatiste et la soumission au pouvoir politique ». Elle a aussi rappelé qu' « indépendance et impartialité sont deux notions imbriquées, et la première est le fondement de la seconde ». Deux notions qui sont elles-mêmes étroitement liées à la neutralité. D'après Bakolalao Ramanandraibe, « l'indépendance des juges apparaît plus un devoir qu'une prérogative, c'est quelque chose qui est dû au citoyen qui a droit à l'indépendance de ses juges ». 
Devoir. 

Magistrat de 1er grade, elle a parlé de son expérience dont celui de juge à la Cour d'Appel pendant 20 ans. A son avis, « le devoir d'un juge est de protéger l'individu de toute action abusive de la part de l'Etat et de contribuer à définir la citoyenneté et les droits civiques ». Et ce, en faisant remarquer au passage que « dans l'accomplissement de ce devoir, le tribunal entre immédiatement en conflit avec les autres secteurs, surtout en ces temps modernes où un nombre sans cesse croissant d'affaires politiques ont des incidences juridiques et sont portées devant les juridictions pour y être jugées ».
Intégrité. Elle estime que « les juges ne doivent pas s'incliner devant les autres pouvoirs lorsqu'il s'agit d'établir un juste équilibre entre les valeurs constitutionnelles opposées ». Et de citer Francis Bacon qui disait : « un juge doit être plus savant qu'ingénieux, plus vénérable qu'affable, plus circonspect que tranchant; mais l'intégrité doit chez lui passer avant tout. Cette vertu fait en quelque sorte partie de ses fonctions; c'est proprement la vertu de son état ».
Expérience

Bref, c'est un sujet délicat qui a été traité par Bakolalao Ramanandraibe que d'aucuns auraient voulu entendre parler également de son expérience en tant que ministre de la Justice de Ravalomanana. Qui plus est, elle a reconnu dans son exposé que le rôle du ministre de la justice dans l'action publique figure au cœur des débats sur la politique ...pénale.


Midi Mada 05/02/2010
PPN. Les prix flambent. Des boulangers envisagent une hausse des prix du pain - R.Edmond

Le pain pourrait aussi faire l’objet d’une hausse des prix suite à la pénurie de farine qui se fait actuellement sentir sur le marché.
En attendant d’éventuelles mesures que pourraient prendre les autorités de fait de la transition, les prix des PPN continuent de flamber. Le prix de la farine, par exemple, dépasse déjà les 2 000 ariary. Une situation qui n’arrange évidemment pas les boulangers dont certains évoquent une hausse des prix du pain.
Hausse vertigineuse
« Normalement, on devrait déjà procéder à une révision à la hausse de nos prix », explique un boulanger qui se plaint du fait que ses marges bénéficiaires sont extrêmement réduites et ses activités fortement pénalisées par la pénurie et la hausse vertigineuse des prix de la farine. « Ces derniers temps, on a énormément de difficultés pour trouver de la farine sur le marché et les stocks qui sont encore disponibles auprès des distributeurs sont proposés à des prix exorbitants ». Il s’agit essentiellement de farine importée. La farine boulangère Monflan, par exemple, est actuellement proposée aux boulangers à 74 000 ariary le sac de 50 kg, contre 65 000 ariary avant, soit une hausse de 9000 ariary par sac. Et avec la pénurie qui persiste, les prix vont encore monter.
A noter cependant que certains boulangers de grande envergure se sont déclarés ne pas être inquiétés par la situation. Tout simplement parce qu’ils disposent déjà de suffisamment de stock pour fonctionner encore longtemps.
Solution
Quoi qu’il en soit, si la hausse des prix de la farine continue, les boulangers seront obligés, tôt ou tard d’augmenter à leur tour les prix du pain. Ou à maintenir le prix mais en réduisant le poids du pain. Mais la décision sera prise de commun accord entre les boulangers, à travers l’Association Professionnelle des Boulangers (APB). A moins évidemment que le ministère du Commerce de la HAT ne trouve une solution pour faire baisser les prix de la farine. Mais la mission semble difficile puisque la dévaluation de l’ariary qui poursuit sa dégringolade par rapport au dollar, ne plaide pas du tout en faveur d’une baisse des produits importés comme la farine. Quant au projet de redémarrage de la minoterie Mana appartenant à l’ancien Président Marc Ravalomanana, sa faisabilité technique dépend d’un éventuel recours à des techniciens de Bulher, fournisseur de l’usine.

Coup de théâtre hier à la rentrée judiciaire. Bakolalao Ramanandraibe, ancienne ministre de la Justice a lancé un vibrant appel à l’endroit des magistrats pour le respect de l’éthique.

Dans un système où l’autorité judiciaire est étroitement liée au politique et peut difficilement s’exercer en toute indépendance, Bakolalao Ramanandraibe a rappelé que « l’éthique personnelle est fondamentale ». Pour celle qui est aussi présidente du Comité de sauvegarde de l’intégrité, « l’indépendance est une question d’éthique ».
Le recours aux tribunaux pour demander à ces derniers de trancher sur des questions politiques a également été évoqué par l’ancienne ministre. « Là où le champ politique rend impossible par les voies normales le jeu démocratique, les tribunaux deviennent un espace d’expression ou de débat », a-t-elle signalé. 
Les pressions politiques ne sont pourtant pas les seules auxquelles les magistrats doivent se défaire. « Il faut aussi que les magistrats soient indépendants vis-à-vis du pouvoir économique », a insisté Bakolalao Ramanandraibe, rappelant « qu’un juge corrompu ne peut pas être indépendant ». Encore plus directe, elle a martelé que « le juge doit résister à la pression du public et doit se mettre au-dessus de l’opinion publique pour éviter de tomber dans le populisme ». 
Pour l’ancienne ministre, c’est à ce prix que les magistrats peuvent conquérir la confiance du public. « La confiance se gagne et se mérite », a-t-elle souligné.

Lova Rabary-Rakotondravony (Express mada )

Encadré: Le prix en flèche du sucre crée l’angoisse au sein des détaillants et grossistes. A Analakely, les sucres en sachet de 1 kg se font rare sur les devantures, à peine si on en trouve avec un prix de 2.600 ariary. 


Tribune Mada 05/02/2010
Andry Rajoelina à l’extérieur : Le Premier ministre Camille Vital évasif - Recueilli par Bill 

Interrogé par un reporter d’une station télévisée de la capitale sur les motifs, les tenants et aboutissants du séjour du président de la Haute autorité de transition (HAT) à l’extérieur, le Premier ministre Camille Vital ne sait quoi répondre. Il est évasif. Il avoue qu’il ne sait pas exactement de quoi il retourne mais sans doute que le président de la HAT n’est pas en vacances. Le Premier ministre laisse entendre que vraisemblablement le président da la HAT est en train de travailler pour la nation. En tout cas, il ne sait pas quand Andry Rajoelina rentrera au pays.
D’habitude, lorsque qu’un président effectue un séjour à l’extérieur, il confie officiellement les rênes du pays à son Premier ministre qui peut alors diriger un conseil des ministres. Cette fois toutefois, à moins que la presse n’ait pas été informée ou ne fait pas son devoir scrupuleusement, il n’en est rien. Ou bien est-ce le secrétaire général de la Présidence qui détient cette délégation ?

Quoi qu’il en soit, après plusieurs jours d’un certain mutisme sur le séjour et le black out total sur les raisons de ce

 voyage « à titre privé », un autre communiqué du porte parole de la présidence de la HAT éclaire davantage le contribuable et le citoyen de ce pays. Ce communiqué relate les échos de la mission qualifiée de haut niveau conduite par le président de la HAT.
La mission est composée du vice Premier Ministre chargé de la Santé, Alain Tehindrazanarivelo, du ministre des Finances et du Budget, Rajaonarimampianina Hery, du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, Andrianainarivelo Hajo, du Directeur des Relations Publiques et porte-parole de la Présidence, Annick Rajaona. La délégation a été à Genève en Suisse où elle a été entendue, selon le communiqué, par le chef de l’Etat de Genève.
La délégation a également rencontré en ce qui concerne les États-Unis, le sous-secrétaire d’État en charge des Affaires africaines. D’après ce communiqué, elle a aussi rencontré des personnalités du continent africain. L’objectif de ces missions est identique à celle conduite par le président de la HAT en personne à Paris, c’est-à-dire, de convaincre les interlocuteurs et leur pays d’accompagner la HAT dans son projet d’organiser des élections et d’adopter la même vision d’un schéma de sortie de crise (voir le discours du président de la HAT).

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