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Les Titres de MadaVôvô du 12 avril 2010  

BigNews: Le Sport est Roi ...

L'Edito: « Zanahary no mamelona...  »       ( ...  )

1.100 ans de scoutisme féminin : Trois années de célébration en cours (nouvelles) ( ...  )

2. Lieutenant-colonel Charles : « On m'a interdit d'entrer au Palais » (midi) ( ...  )

3. le Gal Ramakavelo critique le principe de limogeage du ministre des Forces armées (xinhua) ( ...  )

4. Juridiction administrative : Coup de l’État au Conseil d’État (express) ( ...  )

5. Manifestations à Ambohijatovo : Les forces de l'ordre divisées (midi) ( ...  )

6. Changes : Une embellie trompeuse pour l'Ariary  (midi) ( ...  )

7.Madagascar: limogeage du ministre des forces armées (romandie) ( ...  )

8. Declaration de Patrimoine: Andry Rajoelina exceptionnellement dispensé (nouvelles) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...  

9. Mada: Des divisions au sein de la mouvance Rajoelina (lexpress.mu) ( ...  )

10. Air Mad: Une catastrophe évitée de justesse (nouvelles) ( ...  )

11. Limogeage du Gal : Les Forces Armées demandent à rencontrer Andry TGV (midi) ( ...  )

12. Resolution de la crise: Les médiateurs africains ont-ils jeté l'éponge ? (nouvelles)  ( ...  )

13. Limogeage du Ministre des Forces Armées: Le général Rakotonandrasana s'accroche (express) ( ...  )

14. Marc Ra8 : "Je suis prêt à discuter avec tout le monde" (jeuneafrique) ( ...  )

15. Le Gal limogé : « On ne m’a pas tenu au courant », déclare le Ministre des Forces armées  (midi)  ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  06 avril 10  >>  ( ...  )

*. La petite Inde de Mahajanga: « OPK » (nosintsika)  ( ...  )

12/04/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro (EUR) 2 786,43 Ar 
Dollar Americain (USD) 2 082,87 Ar 
Livre Sterling (GBP) 3 201,06 Ar 
Franc Suisse (CHF) 1 943,61 Ar 
Rand South Africa (ZAR) 286,86 Ar 
Japan Yen (JPY) 22,24 Ar 
Dollar Canadien (CAD) 2 070,76 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
26/02 2954 29/03 2837
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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« Zanahary no mamelona...  »

     Parler de Zanahary c'est à la fois facile et difficile.

    Facile car c'est une intuition que de penser qu'il y a quelqu'un d'autre au-dessus de nous,
qu'il nous ait créés ou pas. Pour les ancêtres des Malgaches, c'est un Créateur. Le problème est que ce personnage est-il un Dieu, est-ce Dieu.
      Difficile car il faut bien reconnaître que les premiers missionnaires qui ont traduit la Bible n'ont pas utilisé le mot Zanahary pour parler du Dieu de la Bible. Il est vrai que le vocabulaire malgache 

possède deux autres noms : Andriananahary et Andriamanitra.
Le mot Zanahary figure dans un cantique ancien des protestants : Sambasamba Zanahary tamin'ny nampidinanao ny Zanakao... et c'est tout. C'est une tentative, mais timide. Elle ne sera plus renouvelée autre part, dans les cantiques et la Bible.

Andriananahary apparait lorsque dans un cantique protestant, on parle de la Trinité. Et pour le reste de la Bible et des cantiques, il y a Andriamanitra. Il est le seul Dieu, le vrai, non pas le dieu des païens.

    Je pense que Zanahary désigne le Créateur que tous les païens du monde évoquent, pour ne pas les empêcher de jouer au culte des ancêtres et autres pratiques animistes. Et les ancêtres des Malgaches n'ont pas échappé à la règle, eux qui évoquaient les esprits des morts et jonglaient avec leur talisman que d'autres cultures importées leur ont inculqué.
Je sais bien que Zanahary figure dans l'hymne national malgache, mais c'est parce qu' à l'époque du concours organisé pour l'occasion, l'Etat laïc a imposé que soit cité dans les paroles 3 ou 4 mots dont justement le Zanahary. 

     Alors Zanahary no mamelona, c'est vrai et c'est faux. Zanahary a crée, mais est-il celui qui nourrit, qui protège, qui guide nos pas. Zanahary n'avait pas de commandements à faire respecter, il n'est pas le sauveur des pécheurs, terme nouveau du christianisme.

 Le Fils de Dieu, c'est la religion des Vazaha et la résurrection n'y pensons pas. Pour traduire ce dernier mot, les deux religions chrétiennes dominantes possèdent chacune leur vocabulaire.....   Décidément, Zanahary c'est assurément le Dieu des païens !   Lire la suite Cliquez-ici
                Armand Andriamahady de Tana

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Abdeslem et Emma a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Les Nouvelles 12/04/2010
100 ANS DU SCOUTISME FEMININ : Trois années de célébration en cours - Océane
L'ouverture officielle de la célébration du centenaire du scoutisme féminin s'est effectuée samedi au palais des Sports de Mahamasina. Elle se poursuivra encore durant trois années au cours desquelles plusieurs thèmes seront développés. Cette année, ce sera «planter-construire». 

Les scouts entameront ainsi diverses activités qui se développeront en 2011 selon le thème «croître-s'épanouir». Enfin en 2012, les fruits des différentes actions devraient pouvoir être récoltés et partagés à tous selon le thème «partager les résultats». Serge Ranaivo, ministre de la Jeunesse , a ainsi invité les Kiady, Mpanazava et Fanilo de Madagascar à partager leurs idéaux avec tous ceux qu'elles côtoient quotidiennement pour le bien de la jeunesse malgache et de la population en général. 
Après les différents discours, les différentes autorités présentes ont participé au vernissage de l'exposition sur l'histoire et la vie du scoutisme à Madagascar et dans le monde. Ce qui a permis aux visiteurs de connaître, entre autres, les particularités du scoutisme féminin à Madagascar. Les différentes actions entamées par les scouts pour apporter le développement dans leurs différentes localités d'action ont aussi été présentées. Le prochain grand rendez-vous du scoutisme féminin aura lieu du 28 juin au 3 juillet prochain où le scoutisme féminin à Madagascar recevra la conférence régionale Afrique.


Midi Mada 12/04/2010
Lieutenant-colonel Charles : « On m'a interdit d'entrer au Palais » - Propos recueillis par R. O
Les bruits (de bottes ?) se sont répandus comme une traînée de poudre hier dans les rangs des forces armées. Le Lieutenant-colonel Charles Randrianasoavina aurait été placé en résidence surveillée ou en résidence fixe (le résultat est le même).

 « Pour l'instant, je suis chez moi », a-t-il fait savoir hier, vers 21h 30. Une demi-heure auparavant, il était sur messagerie vocale. « Je vous ai appelé car j'ai vu votre numéro sur mon portable », explique-t-il. Avant de s'excuser car il avait un appel sur une autre ligne.
Règlement de comptes.

 Un quart d'heure après, le co-directeur de la FIS qui était visiblement submergé d'appels de réitérer qu'il est à la maison. « Un homme en résidence surveillée peut-il parler au téléphone ? », demande-t-il. Avant de révéler qu' « il y a un règlement de comptes au sein de la FIS ». Et d'expliquer qu'il avait écarté des éléments du CAPSAT, mais qui ont été ensuite récupérés par le Lieutenant-colonel Lylison. « Comment pouvait-il reprendre des hommes que j'ai remerciés ? », déplore-t-il. Sans savoir ce qui pourrait lui arriver.
Elimination physique. 

« Certains veulent procéder à mon arrestation voire à mon élimination physique», avoue-t-il. « Qu'ils viennent chez moi car on est entre hommes armés », prévient le co-directeur de la FIS. Lequel n'a pu entrer à Ambohitsorohitra. « On m'a interdit d'entrer au Palais samedi. On me l'a fait savoir au téléphone ». Une manière d'expliquer son absence aux côtés du Lieutenant-colonel Lylison qui a commandé seul, les éléments de la FIS postés dans la soirée d'avant-hier autour du Palais d'Etat jusqu'au jardin d'Antaninarenina où un camion de la gendarmerie était stationné dans le pénombre. « Ce n'est pas un problème pour moi de ne pas entrer au Palais. Qui plus est, c'était un samedi. De toute façon, je ne reviendrais pas là-bas tant que les choses ne soient pas claires ».
Coup d'Etat. 

Selon ses dires, Andry Rajoelina ne croit pas qu'il ait fomenté un coup d'Etat. « Le Président m'a renouvelé sa confiance au téléphone », rapporte-t-il. En soulignant au passage que « le monde entier sait que c'est le Commandant Charles qui avait porté Andry Rajoelina au pouvoir». Concernant le coup d'Etat qu'il aurait fomenté lors de la réunion de samedi au 1er RTS, le Lieutenant-colonel Charles de répondre qu' « on ne peut pas l'arrêter sur la base de simple soupçon ». Pour lui, « tout cela entre dans le cadre de ce règlement de comptes au sein de la FIS ». Rencontre. La question sera-t-elle évoquée lors de la rencontre de ce jour entre le président de la HAT et les grands responsables des Forces armées ? En tout cas, sans parler du climat tout aussi délétère qu'en 2009, ce face-à-face n'est pas sans rappeler, du moins en la forme et toutes proportions gardées, celui que Marc Ravalomanana avait eu avec le collectif des généraux peu avant sa chute. Un an après, l'histoire repassera-t-elle le même plat ?


Xinhuanet.com 11/04/2010
le général Ramakavelo a critiqué le principe de limogeage du ministre des Forces armées de transition 
ANTANANARIVO, 9 avril (Xinhua) -- Le général Désiré Ramakavelo, un ancien ministre de la défense du temps de Zafy Albert, et membre de la Haute Autorité de Transition (HAT), a critiqué le principe de limogeage du ministre des forces armées de transition
Le général Désiré Ramakavelo n'a pas mâché ses mots en donnant son avis sur le principe de limogeage du général Noël Rakotonandrasana et la promotion au grade de général du Premier ministre malgache de transition Camille Vital.
Selon cet ancien ministre, des procédures que ce soit sur la forme que sur le fonds n'ont pas été respectées par l'autorité de fait actuelle. Concernant la forme, le ministre Noël Rakotonandrasana a été nommé par décret pris en conseil des ministres, il y a un an. Selon la procédure de tout Etat légal, un ministre doit être démis de ses fonctions par décret également pris en conseil des ministres et signé par le président après consultation de ce ministre lui-même. Le secrétaire général de la présidence annonce ensuite le limogeage de ce membre du gouvernement. Ce qui n'était pas le cas, a ajouté le général Ramakavelo, car on a tous constaté que c'est le Premier ministre de transition qui a annoncé la destitution de Noël Rakotonandrasana et que ce dernier n'était pas du tout informé de sa destitution que quelques moments avant l'annonce officielle par voie de presse.
En ce qui est du fonds de la destitution, le général Ramakavelo a indiqué qu'un ministre ne peut être démis de ses fonctions que suite à « une faute grave » alors que Camille Vital a indiqué que suite à des tenues de réunions louches, qui pourraient préparer un coup d'Etat, Noël Rakotonandrasana a été démis de ses fonctions. Si c'était vraiment le cas, a indiqué Ramakavelo, ce dernier devrait être arrêté pour atteinte à la sûreté de l'Etat, chose que l'autorité de fait actuelle n'a pas fait.
Il a ensuite critiqué la promotion de Camille Vital au grade de général de brigade car, il était en disponibilité et s'est retiré de l'armée depuis pas mal de temps pour se consacrer à l'économie ; Ramakavelo, en toute connaissance de cause, a affirmé que pour passer à un grade plus élevé, il faut respecter un temps de commandement, ce qui n'était pas le cas.
Le général Désiré Ramakavelo a conclu pendant son intervention que l'autorité actuelle ne sait plus mener le pays et quelle procédure suivre. 


Express Mada 10/04/2010
Juridiction administrative : Coup de l’État au Conseil d’État - Iloniaina Alain 
Le régime de transition a évincé la présidente du Conseil d'État et installe l'ancien sénateur Max Ramilison à ce poste.
Le gouvernement prend les devants. Il apporte un changement à la tête du Conseil d'État, l'une des institutions qui lui donne des tournis dans la gestion des dossiers sensibles ces derniers mois. 
Noro Robinson Andriamarolahy n'est plus la présidente du Conseil d'État. Le décret abrogeant sa nomination a été adopté depuis quelques semaines, mais le gouvernement est resté discret sur le sujet. L'installation de son remplaçant, l'ancien vice-président du Sénat Max Ramilison, devrait se faire lundi. 
En l'espace de quatre mois, le gouvernement a pris deux décisions importantes concernant le Conseil d'État. En janvier, la présidence de la HAT a modifié certaines dispositions de l'ordonnance relative à l'organisation, aux attributions, au fonctionnement et à la procédure devant la Cour suprême et les trois 

Cours la composant. Le texte a été pris la veille de l'audience concernant le limogeage d'Eugène Mangalaza et la nomination de Camille Vital. Cette fois-ci, le gouvernement remplace la présidente de la Cour administrative. Les deux décisions ont été prises au moment où le Conseil d'État devient, malgré lui, au centre des dossiers politiques brûlants. Par coïncidence, le gouvernement a subi une série de cinglants revers devant la juridiction administrative suprême ces derniers temps. C'est le cas dans le dossier du maintien des ambassadeurs désignés par le précédent régime ou encore de l'annulation de la nomination du président de la Délégation spéciale de Manakara devant la Cour administrative. 
Dysfonctionnements
La tension entre l'Exécutif et le Conseil d'État reste latente. Un responsable ministériel avait critiqué en public ce qu'il considère comme une lenteur de la part de la Cour administrative dans le traitement des dossiers lors de la rentrée judiciaire. Mais Noro Robinson Andriamarolahy a vite apporté une précision sur la mauvaise interprétation des statistiques.
Max Ramilison aura ainsi fort à faire dans la réalisation de sa tâche dans ce contexte particulier. «Il en a les capacités. Il va dire le droit», a garanti Norbert Ratsirahonana, conseiller spécial du président de la Haute autorité de la transition (HAT) Andry Rajoelina. 
Il se défend en même temps de toute tentative de contrôler le Conseil d'État. «Juridiquement, le gouvernement a le droit de remplacer à tout moment les hauts employés de l'État», a-t-il soutenu, évitant de se prononcer sur les raisons de la décision. 

Néanmoins, Norbert Ratsirahonana n'a pas pu s'empêcher de soulever quelques «dysfonctionnements» au sein de la Cour administrative pour justifier les décisions importantes. «En principe, le sursis à exécution constitue l'exception. Mais ces derniers temps, presque toutes les requêtes ont obtenu gain de cause. C'est le cas d'un sous-préfet, d'un maire, des ambassadeurs», a-t-il énuméré. «Il n'est pas possible de fonctionner ainsi. La machine administrative est bloquée», a-t-il indiqué. 
Les mouvances anti-HAT ne sont pas d'accord avec la décision du gouvernement. «Cela rend perplexe», a regretté Emmanuel Rakotovahiny, chef de délégation de la mouvance Albert Zafy. «Les dernières initiatives, y compris le limogeage de la présidente du Conseil d'État, reflètent un désordre total. Celles-ci ne constituent pas la solution et ne changera rien», a-t-il conclu.


Midi Mada 09/04/2010 
Manifestations à Ambohijatovo : Les forces de l'ordre divisées - Dominique R.
Prévus se rendre sur la Place du 13 mai, Ravonison Ambroise et son équipe ont finalement échoué, hier, sur la Place de la Démocratie. Un scénario qui sort de l'ordinaire car d'un côté, une partie des éléments des forces de l'ordre s’est opposée à toute entrée à ce jardin, d'autres éléments par contre en ont facilité l'accès. 

Les forces de l'ordre semblaient être divisées quant aux dispositions à prendre. En fin de compte, tout le monde a pu accéder à la Place de la Démocratie. En milieu d'après-midi, les animations débutèrent. Les éléments de l'Emmo-Reg sont intervenus pour demander aux manifestants de ne pas prononcer de discours politiques.
Déserter. 

Vers 17h, des coups de sifflet et des cris ont retenti. A la sortie du jardin, des attroupements commencent à se former. Composés de manifestants, de sympathisants, de curieux et de passants. Pour disperser la foule, les forces de l'ordre ont procédé à des jets de grenade, 5 en tout. Par ailleurs, des gens malintentionnés ont essayé de mettre le feu aux arbres. Heureusement, cela a échoué. 
Place du 13 mai. Au milieu de ce tumulte, un des manifestants a prononcé un discours pour attirer l'attention des gens. Un geste qui s'est terminé par son arrestation. Notons que les manifestations n'ont eu comme cadre que la Place de la Démocratie et ses environs immédiats. Par contre, l'avenue de l'Indépendance en général et la Place du 13 mai, en particulier n'ont connu aucune manifestation. Par contre, faut-il signaler qu'une voiture a pris feu du côté du marché de 

Pochard à Soarano. Un incident qui n'a aucune liaison avec ce qui s'est passé à Ambohijatovo. En tout cas, les manifestants se donnent encore rendez-vous ce jour, à Ambohijatovo.


Midi Mada 09/04/2010
Changes : Une embellie trompeuse pour l'Ariary - Recueillis par Didier Rambelo
Les opérateurs économiques affirment ne pas avoir l'intention de se fier aux performances actuelles de l'Arairy sur le Marché Interbancaire de Devises (MID). Ces derniers pensent que l'embellie de la monnaie nationale sur le marché financier est trompeuse. D'autant plus que l'origine de ces appréciations ne semble pas très claire. Plus d'un affirment que le marché des devises reste le terrain de jeu des spéculateurs.
Impossible de baser des prévisions sur le comportement de la monnaie nationale de ces derniers temps. «La stabilité de la monnaie malgache reste très fragile et il suffit d'un rien pour que celle-ci se précipite au fond du trou», nous explique un cambiste. Celui-ci d'ajouter que l'Ariary affiche des performances en dents de scie et cela n'a rien de significatif aux yeux des professionnels. Tantôt l'ariary se montre un peu forte tantôt celle-ci fléchit et pire encore, elle descend encore plus bas. c'est pour cette raison que la monnaie nationale peine à se relever. Elle perd plus de points à chaque dépréciation, qu'elle n'en gagne durant les séances où elle montre un peu la tête.
Pour les opérateurs économiques il n'y a pas lieu de s'exciter sur la situation de l'ariary. Cela fait plusieurs mois que l'on ne l'a plus vue tenir long temps dans une position de force.


romandie.com 08/04/2010 
Madagascar: limogeage du ministre des forces armées - (©AFP / 07 avril 2010 17h48)
ANTANANARIVO - Le général Noël Rakotonandrasana, ministre des Forces armées de Madagascar, a été démis de ses fonctions ce mercredi, a annoncé le Premier ministre Camille Vital, sur fond de rumeurs de possible coup d'Etat dans l'île de l'océan Indien.
"A partir d'aujourd'hui, c'est le Premier ministre qui prend en charge le ministère des Forces armées", a déclaré à la presse le Premier ministre, le colonel Camille Vital, expliquant cette décision par "les problèmes et les bruits qui entourent l'armée, provoquant des craintes sur la conduite de l'Etat".
Le 8 mars 2009, le général Noël Rakotonandrasana, alors colonel, avait pris la tête d'une mutinerie de l'armée, provoquant quelques jours plus tard le départ de l'ancien président Marc Ravalomanana.
Il avait été nommé ministre des Forces armées dès la prise de pouvoir de l'opposant Andry Rajoelina, actuel président de la Haute autorité de transition.
"Il y a eu des réunions qui ont été organisées par l'ancien ministre des Forces armées dont, en tant que Premier ministre, je n'ai pas été au courant", a précisé M. Vital à l'AFP.
"On a fait le rapprochement de différentes données, et on a pris la décision de le remplacer", a-t-il ajouté.
Des rumeurs d'éventuel coup de force ont circulé ces derniers jours à Madagascar, et la sécurité du palais présidentiel a été particulièrement renforcée dans la soirée de vendredi, a constaté l'AFP.
"Je ne pense pas qu'il y aura de dérapage", a assuré M. Vital quant aux conséquence de ce limogeage, jugeant que "l'armée n'est pas derrière" (l'ancien ministres aux Armées), mais derrière la Nation malgache".
Dans son allocution, il a aussi affirmé que "l'armée n'avait pas l'intention de mettre en place un directoire militaire".
Le général Rakotonandrasana est le deuxième ministre important à quitter le gouvernement, après la démission de Ny Hasina Andriamanjato, ministre des Affaires étrangères le 12 février.
M. Vital, qui a hérité son équipe de l'un de ses prédécesseur, Monja Roindefo, est censé mettre en place un nouveau gouvernement d'union nationale, mais recule l'échéance depuis plusieurs semaines.
"Les consultations ont eu lieu, même au niveau du TIM (le parti de M. Ravalomanana) et des autres mouvances, mais on ne peut pas faire les choses à la va-vite, (...) et monter un gouvernement qui n'est pas prêt à gérer la transition", a-t-il fait valoir.
En décembre dernier, la nomination de M. Vital en remplacement du Premier ministre de consensus Eugène Mangalaza, qui n'a jamais concrètement occupé ses fonctions, avait marqué la rupture d'Andry Rajoelina avec les tentatives de compromis avec l'opposition soutenues par la communauté internationale.
M. Rajoelina a depuis annoncé la tenue prochaine d'élections législatives, décision unilatérale contestée par l'opposition et par la majorité de la communauté internationale.
Madagascar est plongée dans une crise politique grave depuis fin 2008, qui a conduit à l'éviction en mars 2009 de Marc Ravalomanana et à son remplacement par son principal opposant et ex-maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, soutenu par l'armée.
encadré:Contacté, le général Noël Rakotonandrasana affirme «ne pas avoir de réaction» devant une telle décision. Il compte organiser une conférence de presse ce jour pour apporter sa version des faits. Mais il a déjà réfuté la principale accusation lancée contre lui. «Je n'ai jamais pensé à fomenter un coup d'État ni à mettre en place un directoire militaire. Je n'ai fait qu'assumer ma responsabilité», a-t-il rétorqué. 


Les Nouvelles 08/04/2010
Declaration de Patrimoine: Andry Rajoelina exceptionnellement dispensé - Manohisoa
Le président de la Haute autorité de la Transition , Andry Rajoelina, n'est pas contraint d'effectuer sa déclaration de patrimoine auprès du Bureau indépendant anti-corruption (Bianco), selon Herisoa Andrianaina Rakotojaona, éducateur principal au sein du Bianco. C'était en marge de la formation des étudiants à l'Enam Androhibe, hier, en matière de lutte contre la corruption initiée par le Bianco, que celui-ci l'a fait remarqué. Le président de la HAT est dispensé de cette contrainte du fait que son cas est exceptionnel, le président de la Haute autorité de la Transition étant un dirigeant de fait qui n'est ni élu ni nommé et ne s'est pas, depuis son accession à la tête de la Transition , porté candidat. 

Alors que le principe selon la loi sur la lutte contre la corruption ne prévoit que les hauts fonctionnaires et hautes (ou futures) autorités de l'Etat prévus par la dernière constitution révisée, le cas du numéro un de l'Etat n'est pas pris en compte dans cette législation. Néanmoins, le jeune chef de la transition devrait encore continuer à effectuer ses déclarations de patrimoine, en tant qu'ancien premier magistrat de la ville des Milles, encore pour deux ans après la fin de son mandat ou son départ dudit poste, selon toujours les textes en vigueur.
Exception limitée au président de la HAT
Cependant, les autres hauts responsables de la transition à savoir le premier ministre Camille Vital ainsi que les membres du gouvernement ne bénéficient pas de cette exception et sont contraints, par les textes anti-corruption, d'effectuer une déclaration de patrimoine, de même que les membres de la Haute autorité de la Transition (HAT) qui remplacent les parlementaires. 

On ignore exactement le nombre des hauts fonctionnaires de la transition qui ont effectué leurs obligations auprès du Bianco, comme l'a révélé notre interlocuteur, mais, ils ne sont pas nombreux. Concernant toujours Andry Rajoelina, il devrait se conformer à la loi s'il se présente dans la course à la magistrature suprême pour la quatrième République.
Quid des prédécesseurs ?
Par ailleurs, les anciens premiers ministres tels que Monja Roindefo et Eugène Mangalaza devront aussi faire leurs déclarations de patrimoine dans les deux ans après la fin de leurs fonctions. Ces anciens Premier ministres de la Transition l'ont-ils fait lorsqu'ils étaient encore en fonction et actuellement ? 
Marc Ravalomanana et Charles Rabemananjara sont aussi concernés puisqu'ils sont aujourd'hui astreints de déposer leur déclaration de patrimoine auprès du Bianco au plus tard deux ans après leur départ de la présidence de la République et de la Primature. L 'ont-ils aussi fait ? 
De même pour les anciens parlementaires, sénateurs et députés même si le régime transitoire a dissout les deux chambres. Ces parlementaires qui réclament une transition consensuelle et inclusive ont-ils continué à déposer leurs déclarations de patrimoine ? Nous sommes actuellement à un an et quelques poussières de la chute du régime Ravalomanana, les anciens barons du régime défunt doivent donc respecter ce que la loi leur dicte.


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lexpress.mu 12/04/2010
Madagascar : Des divisions au sein de la mouvance Rajoelina - Source : L’express de Madagascar
Trois leaders des partis politiques se démarquent de la mouvance Rajoeliana. Jean Eugène Voninahitsy, Pety Rakotoniaina et Boniface Zakalehy créent une nouvelle plateforme. 
Le temps est à la prise de position. Trois anciens parlementaires, incarcérés du temps du régime de Ravalomanana montent sur les ponts. Jean Eugène Voninahitsy, Pety Rakotoniaina et Boniface Zakalehy, respectivement président du Rassemblement du parti sociale démocratie Vaovao (RPSD Vaovao), de Tambatra et de ITOTAL lancent un appel au rassemblement autour d''eux sur le thème du changement. 
«Nous lançons un appel pour un rassemblement pour un vrai changement», a déclaré Jean Eugène Voninahitsy, le vendredi 9 avril, à Antaninarenina. Il invite tous «ceux qui se sentent frustrés» par le régime actuel à se rejoindre au sein de la plate-forme Fiombonan'ny tena fanovana (FTF) «afin de défendre nos droits», selon ses termes.
La création de la plateforme montre une facette de la division au sein de la mouvance Rajoelina. Après l'éclatement des Forces du changement, et la création presque simultanée de l'Union des démocrates et républicains pour le changement (UDRC), et du Défi 2010, la FTF se veut aussi un mouvement de soutien au régime et aux acquis de la transition. 
Pour l'instant, la FTF reste solidaire du président de la Haute autorité de la transition (HAT). «Pour l'instant, nous soutenons Andry Rajoelina», a d'ailleurs souligné Jean Eugène Voninahitsy. «Il n'y a aucune intention de s'opposer au président Rajoelina», a renchéri Pety Rakotoniaina.
Mais les trois anciens parlementaires n'épargnent pas l'entourage du président de la HAT. Ils accusent entre autres certains collaborateurs d'Andry Rajoelina de «verrouiller la gestion des affaires de l'État». «Les Forces du changement ont été créées pour jouer un rôle de conseil, mais au final, elles sont ignorées», a notamment regretté le président du RPSD Vaovao.

Encadré: «Interdiction de palais ?»  - (Les Nouvelles)
- Force est de constater qu'une tension latente règne dans le milieu des forces armées et semble avoir gagné la plus haute sphère de l'Etat. A cela s'ajoutent les rumeurs relatives à une prise d'Ambohitsorohitra par des éléments armés. Est-ce la raison qui a motivé la nomination d'un nouveau directeur de la sécurité présidentielle ? 
- Dans tous les cas, les consignes de sécurité en vigueur au palais d'Etat ont été considérablement renforcées, à tel point que même le ministre des Forces armées évincé, le général Noël Rakotonandrasana, a renoncé à rencontrer Andry Rajoelina le 8 avril dernier, selon ses propres déclarations. Ce, même si l'entrevue devait avoir lieu à l'instigation du président de la HAT. 
- Plus, le lieutenant-colonel Charles Andrianasoavina lui-même, pourtant un habitué des lieux, n'aurait pu y accéder samedi dernier. Des bruits ont même couru sur son... «arrestation», mais les recoupements effectués n'ont cependant pas pu confirmer la véracité d'une telle information. 
- Durant tout le week-end, des bruits ont circulé selon lesquels Marc Ravalomanana aurait été la cible d'une tentative d'élimination physique vendredi dernier. 
Le porte-parole de la mouvance, Guy Rivo Randrianarisoa, s'est exprimé à ce sujet et a réfuté l'information. «C'est faux, personne n'a attaqué ni tiré sur le président Ravalomanana. Il se porte très bien en ce moment», a-t-il fait savoir. 


Les Nouvelles 10/04/2010
AIR MADAGASCAR : Une catastrophe évitée de justesse - Ranaivo Lala Honoré 
L'un des aéronefs de la compagnie nationale de transport aérien Air Madagascar a frôlé la catastrophe jeudi dernier. En effet, peu après son décollage de Paris à destination d'Antananarivo via Marseille, le moteur gauche du Boeing 767 5RMFJ a montré des signes d'élévation excessive de température et de baisse de puissance. 

Par précaution, l'équipage a déclenché le système d'extinction du moteur concerné et a décidé de revenir sur Paris. En fin de compte, l'avion a pu atterrir sans encombre. 
Cependant, cet incident a eu des répercussions au niveau de l'organisation des vols de la compagnie. Effectivement, certains vols ont été perturbés (vol vers la Chine via la Thaïlande ). Par ailleurs, il a fallu acheminer certains voyageurs par des vols d'autres compagnies via Nairobi ou La Réunion. 


Midi Mada 10/04/2010
Limogeage du Gal Rakotonandrasana : Les Forces Armées demandent à rencontrer Andry Rajoelina 
De sources concordantes, les hauts dirigeants au sein des Forces Armées prévoient de demander une rencontre avec le président de la HAT, Andry Rajoelina, afin de régler la crise existant actuellement au sein de l’Armée et de plaider pour le maintien du Gal Rakotonandrasana Noël au poste de Ministre des Forces Armées. 

Cette décision a été prise au cours de la réunion de l’ancien MFA avec ses proches collaborateurs. Et ces sources d’expliquer qu’au cours des Assises militaires, il a été décidé que le limogeage d’un haut responsable nécessite la consultation des hauts responsables au sein des Forces Armées. Il convient de noter également que le Gal Noël Rakotonandrasana continue d’exercer ses fonctions. Hier, il a encore reçu des visites dans son bureau à Ampahibe.
Davis R


Les Nouvelles 10/04/2010
RESOLUTION DE LA CRISE : Les médiateurs africains ont-ils jeté l'éponge ? - Nasolo R. 
Dans la recherche d'une solution à la crise malgache, les médiateurs africains ont-ils passé le relais à la France et à l'Afrique du Sud ? En effet, une rencontre entre les chefs de file des mouvances, placée sous la houlette de ces deux pays, semble se profiler.
Dans sa dernière intervention téléphonique, datant du 2 avril et diffusée par une radio de la capitale, Marc Ravalomanana avait déjà fait part de l'existence d'un projet de rencontre entre les quatre chefs de file des mouvances qui serait organisée sous l'impulsion de la France et l'Afrique du Sud. 

Le point de presse organisé mercredi par les responsables du ministère français des Affaires étrangères semble confirmer la tenue d'un tel sommet. 
« La France et l'Afrique du Sud se concertent sur la situation malgache (...) La France continue de soutenir les efforts internationaux pour faciliter une sortie de crise à Madagascar. C'est pourquoi nous encourageons le dialogue intermalgache qui se poursuit entre les autorités en place et les représentants de la classe politique et de la société civile, en vue de dégager un schéma de sortie de crise consensuel, réaliste et acceptable par tous», a souligné le communiqué publié à l'issue du point de presse. 
Un silence voulu ? 
Le silence actuel des médiateurs «traditionnels et agréés», représentés par l'UA, la SADC , l'ONU et l'OIF est-il donc voulu pour laisser place à cette action franco-sud-africaine ? Ou est-ce l'effacement relatif de l'équipe de médiation conjointe qui a amené ces deux pays à s'allier pour inciter les quatre mouvances à revenir sur la table des négociations ? 
Car le Gic, à l'issue de sa 5e réunion organisée le 18 février et le CPS de l'Union africaine, lors de sa réunion du 17 mars, ont décidé de continuer à oeuvrer de concert et en appui aux efforts de l'émissaire de la SADC , Joaquim 

Chissano pour le retour rapide à l'ordre constitutionnel à Madagascar. Mais, jusqu'à maintenant, aucune annonce n'a été faite quant à la suite à donner aux diverses tractations ou à l'application des sanctions ciblées. 
En tout cas, l'aboutissement de cette initiative conjointe de la France et de l'Afrique du Sud pourrait mettre un coup d'arrêt au projet d'organisation d'élections prévues pour le mois de mai par le régime en place. 
Une «bouée de sauvetage» pour la HAT 
Quoi qu'il en soit, force est de noter que les deux pays instigateurs de cette rencontre au sommet ne sont autres que ceux qui hébergent Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana en exil. Ce dernier a déjà manifesté sa disponibilité à y participer, à la seule condition que les quatre chefs de file soient tous présents. 
La question ne semble pas non plus se poser pour le professeur Albert Zafy et l'amiral, ce qui n'est pas le cas pour Andry Rajoelina dont l'entourage a maintes fois réitéré qu'il faut miser sur les élections et écarter désormais l'idée de nouvelles négociations. 
Or, les observateurs estiment qu'un nouveau round de discussions serait une bouée de sauvetage pour la mouvance Andry Rajoelina, dans ce contexte où son unité commence à considérablement s'effriter. 
Pour en revenir aux déclarations du Quai d'Orsay, les autorités francaises continuent d'estimer que «L'objectif essentiel de la communauté internationale doit rester la tenue des différents scrutins crédibles devant désigner les futurs dirigeants malgaches et doter le pays du cadre constitutionnel durable nécessaire à son développement». Et ce, dans les meilleurs délais possibles, plus précisément avant la fin de l'année, comme l'a souligné le porte-parole du MAE français, Bernard Valero, dans sa dernière déclaration.


express Mada 09/04/2010
Limogeage du Ministre des Forces Armées: Le général Rakotonandrasana s'accroche - Iloniaina Alain 
L'ancien ministre des Forces armées défie le régime. Il refuse de quitter son poste et attend la réaction de ses frères d'armes avant de prendre sa décision.
Le général Noël Rakotonandrasana engage un bras de fer contre le régime. L'ancien ministre des Forces armées ignore son limogeage, officialisé mercredi. Il refuse de quitter son poste et s'en remet à l'évolution des tractations au sein de la Grande muette avant de décider de ce qu'il va faire.

«Pour l'instant, aucune décision n'a été prise. Si tout le monde me dit qu'il faut continuer, on continue», a déclaré le général Noël Rakotonandrasana, hier à Ampahibe. «Si le Premier ministre souhaite procéder à la passation, qu'il vienne me prendre le pouvoir», 
a-t-il lancé. 
Discours très dur
Sur le terrain, la tension est palpable après la déclaration du colonel Camille Vital, mettant à l'écart l'officier général. Ce dernier s'est rendu à Ambohitsorohitra, juste avant de tenir sa conférence de presse, mais il est revenu au ministère des Forces armées moins d'une demie heure plus tard, dans la mesure où son déplacement s'est arrêté au poste de contrôle du palais présidentiel. 
Le général Noël Rakotonandrasana affirme que ses relations avec Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition, ne sont pas coupées. Mais il tient un discours très dur contre le régime. «On ne m'a pas informé de ma mise à l'écart. On risque maintenant d'être taxé de fomenteur de coup d'État ,à chaque fois qu'on tient une réunion.  Dans la pratique, la situation ressemble à celle qui s'est passée auparavant, un an seulement après. À ce rythme, cela risque d'empirer», a-t-il lancé. 
L'officier général ne ménage pas ainsi les autorités. «Nous avons convenu d’un changement, mais pas ce qui se passe actuellement», a-t-il regretté. Il est allé jusqu'à lancer une mise en garde à peine voilée : «Si je pars aujourd'hui, qui partira demain? et après demain? Et quelles en seront les conséquences de tout ça?», s'est-il demandé.
La démarche de Noël Rakotonandrasana oblige la Grande muette à se prononcer. Les grands responsables au sein de la Gendarmerie se sont réunis à Andrefan'Ambohijanahary et ont touché quelques mots sur le sujet hier. Un 

«La question qui se pose est si je vais quitter les lieux ou non. Pour l'instant, je suis là. Vous savez, je peux très bien continuer d'occuper mes fonctions de ministre des Forces armées sans que personne ne puisse m'en empêcher ou trouver quelque chose à y redire», a indiqué Noël Rakotonandrasana.

autre rendez-vous est prévu se tenir ce jour. Des rencontres informelles ont également eu lieu aussi bien à Fort-Duchesne qu'à Soanierana. 
Une décision qui divise 
Les avis sont partagés au sein de la famille de la Grande muette quant au refus du général Noël Rakotonandrasana d'obtempérer à la décision des autorités et son attente de l'avis des frères d'armes avant de décider. 
Le Colonel Camille Vital n'a pas souhaité s'étaler sur le sujet. «C'est une décision de l'État. Ce n'est pas Vital qui décide», a seulement indiqué le chef du gouvernement, celui qui a annoncé le limogeage du ministre des Forces armées. 
Par ailleurs, un officier qualifie Noël Rakotonandrasana de «perturbateur». «C'est un officier général qui refuse d'obéir à une décision étatique . Par son geste, il divise l'armée», a-t-il soutenu. 
Mais à l'instar du général à la retraite et membre de la HAT Désiré Ramakavelo, des membres de la famille de la Grande muette semblent donner raison au ministre limogé. «C'est ce genre d'initiative qui a conduit à la perte du régime Ravalomanana. Nous ne savons pas tirer leçon du passé», a-t-il affirmé. «Il a pris sa responsabilité pour trouver une solution à la situation. Il ne faut pas oublier qu'il a contribué à la mise en place de la transition. Si celle-ci échouait, il ferait partie des victimes», a-t-il ajouté. 
De son côté, la classe politique tente de pêcher en eau trouble et de tirer son épingle du jeu. L'ancien Premier ministre Monja Roindefo s'est empressé de se manifester pour critiquer le fondement du régime. Des partisans de l'ancien président Ravalomanana tentent d'investir le parc d'Ambohijatovo afin de profiter du moment de flottement.
encadré: Camille Vital promu général de Brigade
Le Premier ministre et ministre des Forces armées, Camille Vital, a vu son tableau d'avancement crédité.
Une promotion en appelle une autre. Le colonel Camille Vital, Premier ministre, qui vient de se voir confier le ministère des Forces armées, monte en grade. Il voit sa carrière militaire prendre une autre dimension. 
Camille Vital vient d'accéder au grade de général de brigade. La décision a été prise à l'issue du conseil des ministres qui s'est tenu à Ambohitsorohitra, hier, en fin d'après-midi. 


jeuneqfrique.com 08/04/2010
Marc Ravalomanana : "Je suis prêt à discuter avec tout le monde" - Par Propos recueillis par Rémi Carayol 

L’ex-chef de l’État, chassé du pouvoir en mars 2009, exige la reprise des négociations et espère toujours revenir à la faveur d’élections « transparentes ».

Marc Ravalomanana n’a pas abdiqué. Depuis qu’il a été renversé en mars 2009, l’ancien président malgache (2002-2009) s’est installé à Johannesburg avec ses proches, d’où il organise la riposte. Régulièrement visité par des émissaires, notamment de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et des États-Unis, il continue de défendre le « retour à l’ordre constitutionnel » auprès des pays africains. À Antananarivo, ses partisans, auxquels il s’adresse par téléphone lors de certains meetings, continuent de manifester – même s’ils se font de plus en plus rares.
Après avoir tenu des propos très durs envers Rajoelina, Ravalomanana a changé de ton, ces derniers temps. Il appelle aujourd’hui au dialogue et à « oublier le passé ». La Haute Autorité de transition (HAT) n’est visiblement pas dans cette optique. Le jour même de notre entretien, le 23 mars, Ravalomanana était condamné à cinq ans de travaux forcés par la justice malgache, pour détournement de deniers publics, complicité et favoritisme. Une affaire qui date de 2008, autour de logements construits aux frais de l’État et revendus plus tard à prix cassés à Tiko, le groupe de Ravalomanana.

Marc Ravalomanana, homme d'affaires prospère, a géré le pays comme une entreprise.    © Alexander Joe/AFP

- Jeune afrique : Un an après la prise de pouvoir d’Andry Rajoelina, l’Union africaine a sanctionné le régime de la Haute Autorité de transition. Jugez-vous ces sanctions utiles ?
- Marc Ravalomanana : Oui, ces sanctions auront un impact. Mais elles doivent être étendues aux entreprises qui soutiennent ce régime. L’Union africaine, la SADC et l’ensemble de la communauté internationale ont tout mis en œuvre pour faire respecter les accords de Maputo et d’Addis-Abeba, mais Andry Rajoelina n’a rien lâché. Il a transformé un pays prospère en un pays en crise. Aujourd’hui, il défie la communauté internationale alors que 82 % du budget de l’État dépend des aides étrangères.
Ces pressions ne risquent-elles pas de braquer un peu plus les hommes au pouvoir ? La HAT envisage d’ailleurs de prendre à son tour des sanctions contre les trois mouvances, dont la vôtre…
Oui, la HAT demande l’extension des sanctions aux autres mouvances, celles qui réclament des élections libres et transparentes. C’est absurde !â
- Le dialogue est-il définitivement rompu entre vous et M. Rajoelina ?
- Je l’ai toujours dit : je suis prêt à discuter avec tout le monde, du moment qu’il fait passer les intérêts de la nation avant ses intérêts personnels. Ce n’est pas l’argent ou le pouvoir qui comptent, c’est la population. Si M. Rajoelina consent à organiser des élections libres et transparentes, alors nous travaillerons ensemble. À Maputo et à Addis-Abeba, nous avons tous promis de travailler ensemble pour rétablir la démocratie à Madagascar. Je suis un homme de parole, je respecterai cette promesse. Mais M. Rajoelina, lui, ne la respecte pas.
- Vous parlez d’élections, la HAT a annoncé qu’elle en organiserait en mai. Pourtant, votre mouvance n’y participera pas…
- Il convient de respecter un processus. Pendant six mois, nous avons travaillé pour une réconciliation nationale. C’est la priorité. La réconciliation doit nous permettre de discuter librement. Ensuite, il faut créer un comité indépendant pour organiser les élections. D’autre part, le pays n’a pas les moyens d’organiser un scrutin libre et transparent. Il faut demander l’assistance des organisations internationales, l’ONU, l’UA, la Francophonie… Sans cela, ce ne seront pas des élections libres et transparentes.
- Les trois mouvances, dont la vôtre, n’ont-elles pas commis elles aussi des erreurs ? 
- Les négociations ont été menées par M. Chissano. C’est à lui qu’il faut demander s’il y a eu des erreurs. Il est le mieux placé pour en parler.
En décembre 2009, les trois mouvances ont écrit au Premier ministre danois pour lui enjoindre de ne pas accueillir M. Rajoelina au sommet de Copenhague. Cela a abouti à une radicalisation de Rajoelina ? Était-ce finalement une bonne idée ?
(Gêné) Je ne peux pas vraiment m’exprimer. Je n’ai pas été mis au courant de cette lettre, qui a été envoyée depuis Madagascar. Ceux qui l’ont signée ont trouvé cela normal car M. Rajoelina n’avait pas encore été reconnu.
- Comptez-vous rentrer au pays ? 
- Pas maintenant, car cela pourrait amener à un bain de sang. Aujourd’hui encore, des militaires me soutiennent. Si je rentre, il y aura des affrontements. Ce n’est pas bon. Si j’ai quitté Madagascar, c’est parce que des gens étaient prêts à se battre pour me défendre. J’ai voulu éviter ça. En Afrique du Sud, je peux travailler avec mes collaborateurs pour le bien du pays.
-
Et s’il devait y avoir un accord, rentreriez-vous ? 
- Je ferais ce qui aura été décidé dans ces accords.
- En février, des rumeurs ont couru selon lesquelles vous auriez versé de l’argent à des officiers. Est-ce exact ? Si oui, quand et dans quel but l’avez-vous fait ?
C’était en février 2009. J’ai versé 2,5 milliards d’ariary [soit environ 867 000 euros, NDLR] à la gendarmerie, mais aussi à l’armée et à la police.
- Vous sentiez la menace venir…
- Non, ce n’était pas la première fois. J’avais déjà versé de l’argent en 2003 ou en 2004. C’est légal. Il existe un fonds spécial à la présidence pour ce type d’opération.â
- Soutiendriez-vous un coup d’État de l’armée, s’il devait avoir lieu ?
Non. Il faut éviter un nouveau coup d’État. À Madagascar, la situation est très fragile. Il faut régler pacifiquement les problèmes.
- À Johannesburg, que faites-vous de vos journées ? 
- C’est très dur pour moi. Mais c’est la vie. C’est une expérience… Heureusement, je suis avec ma famille. Et j’ai toujours l’envie d’agir pour mon pays. Je voyage beaucoup en Afrique pour tenter de trouver une solution. Le week-end dernier [les 19 et 20 mars, NDLR], j’ai rencontré le président du Congo-Brazzaville, M. Sassou Nguesso. Je reçois souvent des visites.
- De représentants de la SADC, des États-Unis ?
- Oui.
- De la France ? 
- Non. J’aimerais bien mais je n’ai pas de contacts. J’aimerais aller à Paris…
- Pourquoi ? 
- La situation à Madagascar est très claire. Les auteurs du coup d’État n’ont pas les capacités de résister sans certains soutiens. Ils sentent qu’ils sont protégés. Mais je pense que ça va évoluer après les sanctions de l’Union africaine.
- Depuis un an que vous avez quitté votre pays, avez-vous eu le temps de réfléchir aux raisons de votre disgrâce ? Estimez-vous avoir commis des erreurs ?
- J’ai commis des erreurs. Mais nous avons fait aussi beaucoup de travail. En 2008, le taux de croissance économique était de 7 %. Si j’ai fait une erreur, c’est d’avoir privilégié le développement économique et rural, l’éducation… Mais j’ai oublié l’armée. Regardez : aujourd’hui, les militaires ne pensent qu’à l’argent…
- Êtes-vous responsable de la tuerie du 7 février [Au moins 32 manifestants tués alors qu’ils approchaient du palais présidentiel, NDLR] ?
- Mais je n’ai jamais donné l’ordre de tirer ! J’ai d’ailleurs demandé à l’ONU d’envoyer des enquêteurs pour savoir d’où venaient les tueurs.


Midi Mada 08/04/2010
Le Général Rakotonandrasana Noël limogé : « On ne m’a pas tenu au courant », déclare le Ministre des Forces armées - Davis R
Un an après sa montée au pouvoir, la HAT décide de limoger un des Officiers du CAPSAT, fidèle au président Andry Rajoelina depuis le début de la crise. Il s’agit du Ministre des Forces armées, le Général Noël Rakotonandrasana. 

Une destitution confirmée par le décret N° 2010-187 du 07 avril 2010, prise au cours du Conseil du Gouvernement qui s’est tenu hier. Joint au téléphone tout de suite après l’officialisation de cette décision, l’ancien Ministre des Forces armées a déclaré qu’on ne l’a pas tenu au courant de cette décision. Il convient de noter que le Général Noël Rakotonandrasana a coupé sec notre conversation lorsque nous lui avons demandé s’il acceptera ou non de se soumettre à cette décision.
Coup d’Etat. D’après les rumeurs qui ont circulé hier, une faction des Forces armées qui est contre ce limogeage prévoie de soutenir l’ancien numéro Un d’Ampahibe. En tout cas, le Premier ministre, le Colonel Camille Albert Vital, a expliqué que « mis à part son implication dans la préparation d’un coup d’Etat militaire contre le régime actuel, l’ancien Ministre des Forces armées a également organisé dernièrement, des réunions secrètes entre Officiers et Sous-officiers au sein de l’Armée et de la Gendarmerie nationale, sans que je ne 

sois tenu au courant, alors que je suis le premier responsable de la sécurité ». D’après le numéro Un de Mahazoarivo, « plusieurs Officiers venus des 22 régions de la Grande île ont assisté à ces réunions secrètes ». Et de continuer que « par ailleurs, les éléments des Forces de l’ordre se plaignent actuellement car aucune décision prise au cours des Assises militaires n’a été réalisée ».
Convention. Faut-il rappeler que le nom du Général Noël Rakotonandrasana figure parmi les instigateurs de la convention de Vohipiraisana. Une convention considérée par certains observateurs comme un coup d’Etat organisé par des hauts responsables au sein de l’Armée avec certains politiciens. Jusqu’à la tenue d’un remaniement gouvernemental donc, c’est le PM de la HAT, le Colonel Camille Vital, qui assurera l’intérim du Ministre des Forces armées. Quant à son successeur, plusieurs noms circulent déjà dans les coulisses. L’on peut citer entre autres, l’actuel Chef d’Etat-Major Général de l’Armée Malagasy, le Général Ndriarijaona André, et l’actuel Secrétaire Général du MFA. Et ce, bien que les rumeurs annoncent également la préparation d’autres limogeages au sein de l’Armée et de la Gendarmerie nationale. A l’exemple du Commandant de la Gendarmerie nationale, le Général Bruno Razafindrakoto, impliqué dans l’affaire de détournement de la somme de 2,5 milliards que l’ancien président Ravalomanana aurait donnée à la Gendarmerie. Sur ce sujet, le PM de la HAT a laissé entendre hier qu’ « aucun autre limogeage n’aura lieu avant le remaniement gouvernemental ».

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