MadaVôvô 2010

1. Archives MadaVôvô 2002 - 2008

2. Archives des Editos

3. Pourquoi ? Pour Qui MadaVôvô ?

4. Recevoir gratuitement MadaVôvô 

5.  Le dernier MadaVôvô

6. Accueil  Rz7 MadaVôvô

5. Pubs &  bas de la page

6. Contact  

Les Titres de MadaVôvô du 06 avril 2010 

BigNews: Le Sport est Roi ...

L'Edito: « Pâques , Pessa'h , l'Aid Al Mouloud et Paka sambatra ...  »       ( ...  )

1.Magouilles sous la Transition : « J'ai des dossiers entre les mains », déclare Voninahitsy (midi) ( ...  )

2. Ambassadeur US :«Une élection forcée n'aura pas la reconnaissance internationale» (midi) ( ...  )

3. Mada: des "prisonniers politiques" entament une grève de la faim (avmaroc) ( ...  )

4. CPS de l'UA : 15 nouveaux membres chargés «d'appliquer les sanctions» (nouvelles) ( ...  )

5. Crise Madagascar: des élections crédibles, clé d'une sortie de crise (romandie) ( ...  )

6. Entretiens Joyandet, Parant, Châtaigner et Andry Rajoelina (tribune) ( ...  )

7. Crise : Alain Joyandet à Madagascar  (lefigaro) ( ...  )

8. Roindefo drague les militaires (jeuneafrique) ( ...  )

9. Les frontières de la discorde: Riche en or noir (jeuneafrique) ( ...  )

10. Inflation : Les prix à la consommation augmentent de 1,1% en février (midi) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...  

11. Forces armées : Vers le spectre d’un Directoire militaire ? (moov) ( ...  )

12. La petite Inde de Mahajanga: « OPK » (nosintsika)  ( ...  )

13. Ra8 et les présidentielles : « On m'a proposé de l'argent pour ne pas être candidat» (midi)  ( ...  )

14. Après la visite de Joyandet: Face-à-face Ra8-Rajoelina ? (express)  ( ...  )

15. Assemblée paritaire ACP-UE : Pour des sanctions renforcées contre Madagascar (tribune)  ( ...  )

16. Paramédicaux et Personnel administratif et d’appui : Des graffitis en lettres de sang à l’HJRA (moov) ( ...  )

17. Ravalomanana fait appel à la France pour l'application des sanctions de l'UA (xinhua) ( ...  )

18. Hyppolite Ramaroson à Paris : La France désavoue l'Union africaine (midi)  ( ...  )

19. Commémoration du 29 mars. A coup de gaz lacrymogène pour Antananarivo (moov) ( ...  )

20. Conjoncture : Menace sur la sécurité des investissements (midi) ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  29 mars 10  >>  ( ...  )

*. Atmosphère politique : « C’est le règne de la terreur » (tribune) ( ... )

06/04/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.827.62 Ar 
USD 2.093.92 Ar 
GBP 3.187.78 Ar 
CHF 1.990.61 Ar 
JPY - Ar 
ZAR 288.02 Ar 
HKD 269.59 Ar   

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/01 2945 31/12 2791
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

Tous les Dossiers

de Culture & Voyages  Klick >>

des + de MadaVôvô  Klick >>

Big News... Le Sport est Roi...

MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


La Liste des sanctionnés de l'UA    Cliquer-ici  ( ... )

*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>

 

...         Les infos sportives du monde en permanence  >>


« Pâques , Pessa'h , l'Aid Al Mouloud et Paka sambatra ... »

      Quel que soit le nom qu'on attribue au Dieu auquel nous croyons, il est constant qu'à une période donnée les trois grandes religions célèbrent un évènement. C'est ainsi qu'en cette 

période, les chrétiens fêtent "Pâques", les juifs "Le Pessa'h , et les musulmans " L'Aid Al Mouloud" !

    Pâques c'est la commémoration de la résurrection du Christ chez les Chrétiens, "Le Pessa'h" c'est la commémoration de l'exode d'Egypte chez les juifs ,  et  la fête de "L'Aid Al Mouloud" chez les musulmans, c’est la fête de la naissance du prophète Mohammed.     

       Le nom de la fête chrétienne de Pâques vient de l'hébreu Pessa'h car, d'après les Évangiles, c'est pendant la commémoration de cette fête juive par Jésus et ses disciples (voir la Cène qui pourrait correspondre au premier soir du Seder) qu'eurent lieu la mort et la résurrection de Jésus.
Certains symboles de Pessa'h, comme l'agneau, le sang/vin, le pain/levain, sont également rappelés lors de la fête chrétienne de Pâques.  
 

     L'Aid Al MOULOUD en 2007 c'était le 31 mars et cette année le 20 mars 2008.  Elle est appelée MAWLID ENNABAOUI ou Mawlid NABAWI.

       Le prophète Mohammed est né à La Mecque, an 570 ap.J.C.  La célébration de la naissance du Prophète n’était pas connue dans les premières années de l’Histoire Islamique. Cette fête a été instituée au XI ème siècle en Égypte.  Certains la considèrent comme une innovation. Maintenant c'est une fête nationale dans la plupart des pays arabes et musulmanes.   

      Célébration de la fête  de MAWLID  L'anniversaire de la naissance du prophète se fête par des processions, des conférences et des récits sur la vie du Prophète.  C'est aussi, en Maghreb et en Afrique, une grande fête populaire qui anime de gaieté, de lumières et de chants.

       l'AID AL MOULOUD est une occasion pour acheter des nouveaux habits pour les enfants qui les porteront le jour de la fête. 

       Dieu est Grand ! Aimez-le seulement et votre vie ne sera plus la même. "Un ami, c'est quelqu'un qui pense que vous êtes le meilleur en toute circonstance...."  ...Lire la suite  Cliquez-ici
                Abdeslem de Casablanca (Maroc) 

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Abdeslem et Emma a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Midi Mada 06/04/2010            La Liste des sanctionnés de l'UA    Cliquer-ici  ( ... )
Magouilles sous la Transition : « J'ai des dossiers entre les mains », déclare Voninahitsy  - par R. O
« Ce sont Norbert Ratsirahonana, Zazah Ramandimbiarison et Annick Rajaona qui décident de tout. Les Forces du Changement (FDC) sont ignorées alors qu'il a été convenu au départ que Andry Rajoelina va se réunir régulièrement avec elles. Et ce, dans l'esprit même de ce que Francisque Ravony avait fait à son époque ». Voninahitsy Jean Eugène (VJE) qui a demandé à ce qu'on cite nommément les trois proches collaborateurs du président de la HAT de préciser que « les deux parties se sont réunies juste une fois et que par la suite, les FDC qui ne prétendaient pourtant pas donner des ordres, mais seulement des conseils, devaient être délaissées voire méprisées ».
Troïka. Pour illustrer ce mépris d'Ambohitsorohitra à l'égard des FDC, VJE de rappeler qu'ils n'ont pas été consultés au préalable pour l'atelier « Teny Ifampierana » au cours duquel « l'idée d'une Assemblée constituante a été parachutée ». Et d'expliquer qu'« on a fait appel à des associations sans la moindre envergure nationale ni même régionale pour faire voter à tout prix l'Assemblée constituante face aux partisans du référendum constitutionnel ». Pour l'ancien député de Maintirano, « ce n'est pas la mouvance Rajoelina qui est responsable de ce vote. mais la troïka composée de Norbert Ratsirahonana, Zazah Ramandimbiarison et Annick Rajaona ».
« Mijapy train ». Enfonçant le clou, VJE de rappeler que « les deux premiers avaient eu des avantages sous Ravalomanana avant de jouer par la suite les « mpijapy train », en profitant de la jeunesse et de l'inexpérience politique de Andry Rajoelina. Ce n'est pas parce que Norbert Ratsirahonana a rédigé les ordonnances de transfert des pleins pouvoirs qu'on lui doit la transition. Andry Rajoelina est plutôt redevable à Hyppolite Ramaroson ».
Pratiques. Malgré tout, VJE continue de soutenir Andry Rajoelina. « Jusqu'à ce que mon « kapoaka » (entendez la coupe) soit plein », prévient-il. Il n'exclut pas de basculer effectivement dans l'opposition, comme on le lui a reproché depuis son vote contre l'Assemblée constituante. « On ne ralliera pas pour autant le camp de Ravalomanana qui doit demander publiquement pardon à la Nation », précise-t-il. Refusant de faire deux poids, deux mesures. « On ne peut pas tolérer sous Andry Rajoelina, les pratiques qu'on avait dénoncées du temps de Ravalomanana », explique-t-il.
Liberté. Et de citer entre autres, le fait de monter des dossiers contre tous ceux qui dérangent. Il en veut pour exemple, le cas de Isaac Mamonjisoa. A son corps défendant de partager le gouvernement militaro-civil proposé par le jeune président du FTSV, VJE estime que « la liberté d'expression pour laquelle on avait lutté, devrait être garantie à chaque citoyen ». Y compris aux trois mouvances. « Sous réserve que ces dernières ne versent pas dans la provocation ni dans la violence », spécifie-t-il.
Chantage. Touchant « maux » des dossiers sous le régime de transition, VJE de déclarer : « Qui parmi ces gens-là n'en ont pas ? Bon nombre d'entre eux font des magouilles. J'ai des dossiers entre les mains ». Et d'ajouter même qu'il n'a pas peur des intimidations et menaces d'arrestation. Il ne cèdera pas non plus au chantage sur l'amnistie. « Ce n'est pas bien d'être en prison, mais être un prisonnier politique est un honneur », pour ...Voninahitsy.


Tribune Mada 05/04/2010
À propos des revendications des paramédicaux : La présidence de la HAT explique son refus - Bill 
La Présidence de la Haute Autorité de la Transition (HAT), par un communiqué en date du 1er avril 2010, porte à la connaissance du public les tenants et aboutissants de la rencontre entre le président, Andry Rajoelina et les représentants des paramédicaux et du personnel administratif et d’appui de la santé, qui a eu lieu le mardi 30 mars 2010 dernier. La rencontre n’a pas abouti aux résultats escomptés par les parties en présence ; la négociation a précisément et tout simplement échoué.
Les grévistes se plaignent d’être sous la pression de diverses menaces de sanctions administratives allant jusqu’aux suspensions ou coupures de soldes, voire de licenciement ; ils déclarent qu’ils ne vont pas céder. Ils prévoient d’intensifier leur grève à partir de lundi prochain et ce pour 4 jours d’affilée.
La présidence de la HAT justifie cet échec par l’inconscience et la mauvaise foi des paramédicaux qui seraient en train de prendre en otage les malades en dépit de la bonne volonté et de la bonne foi du président de la HAT qui se veut « homme de parole et responsable » pour ne pas dire « homme d’honneur ». Ci-après de larges extraits de ce communiqué.
« Les revendications des paramédicaux, à l’origine de la grève, consistent en trois points différents :

1- Reclassement des infirmiers et sages-femmes de la catégorie 3 à la catégorie 5 : le président de la HAT a donné son accord, après en avoir discuté avec le ministre des finances et du budget. Ce reclassement aura pourtant un impact budgétaire de 5 milliards 410 millions d’Ariary. Le texte relatif à ce reclassement a déjà été accepté en conseil des ministres. Soulignons que ce reclassement permet déjà une augmentation d’environ 60% de l’ensemble des revenus des infirmiers et des sages-femmes.
2- Indemnité de sujétion : dans un premier temps, les paramédicaux ont réclamé une indemnité de sujétion qui leur a été accordée. Un décret fixant ces indemnités à allouer aux agents paramédicaux a été adopté en conseil des ministres et s’applique à compter du 01 mars 2010. Ces indemnités de sujétion, fixées à 20.000 Ar par mois, n’ont toujours pas satisfait les grévistes, qui pourtant lors des différents régimes successifs, n’en avaient jamais touché. Ils ont ainsi émis une nouvelle revendication d’indemnités de sujétion à aligner à celles des médecins, c’est-à-dire 40.000 Ar. 
L’impact budgétaire des 20.000 Ar d’indemnités de sujétion s’élève déjà à 1 milliard 565 millions d’Ariary, il est actuellement impossible pour l’État de faire plus.
3- Révision de la grille indiciaire, point de départ de la catégorie 5 à 1200 au lieu de 650 actuellement : 

Après étude auprès du ministère des finances, le président de la HAT, Andry Rajoelina, n’a pas pu répondre favorablement à cette dernière doléance des agents paramédicaux, parce qu’une révision de la grille indiciaire des 6522 agents recensés actuellement entraînerait à un impact budgétaire d’environ 27 milliards d’Ariary. Ce qui est impossible à réaliser en raison de la situation financière actuelle de l’État. D’autant plus qu’une révision spéciale de la grille indiciaire des paramédicaux inciterait les autres corps de la fonction publique à émettre les mêmes revendications auxquelles il est absolument impossible d’accéder, l’impact budgétaire d’une révision globale de la grille indiciaire est évalué à plus de 150 milliards d’Ariary.
Les paramédicaux ont demandé la signature d’un texte accordant la révision de la grille indiciaire, même si son application devait attendre 2012. Le président Andry Rajoelina, aurait pu accéder aux revendications de ces paramédicaux, juste pour obtenir l’arrêt de la grève, mais en homme de parole et responsable, il ne peut engager le pays pour des cas qu’il sait impossibles à réaliser même dans le moyen ou le long terme.
Pour éviter d’autres interprétations, il convient de signaler que le cas des médecins ayant bénéficié d’une révision de la grille indiciaire est particulier, car pour eux, il s’agit seulement de pallier une injustice, par rapport à d’autres corps de la fonction publique, qui ayant effectué les mêmes années d’études, ont des grilles indiciaires nettement supérieures à celles des médecins. 
Un réajustement des grilles indiciaires, selon les niveaux d’études a donc été accordé aux médecins, qui ont fait 08 années d’études, et sont compris dans la catégorie 8 des fonctionnaires, alors qu’ils n’étaient auparavant qu’à un point de départ de 900. Les administrateurs civils stagiaires par exemple, alors qu’ils sont également dans la catégorie 8, en sont à 1600 comme point de départ. La grille indiciaire des médecins a donc été alignée à celle des administrateurs civils.
Enfin, il faut préciser que les paramédicaux ont également commencé à bénéficier d’un présalaire, qui leur a été accordé par le régime transitoire actuel.
Le président de la HAT a ainsi fait appel à la sagesse des paramédicaux, et ne peut que regretter profondément le durcissement de leur mouvement, en dépit des grands efforts déployés par l’État pour les satisfaire.
La Présidence de la HAT déplore l’extrémisme du mouvement, comme en témoignent les graffitis en lettres de sang apposés par les grévistes sur les portes, fenêtres et mûrs des hôpitaux, et qui ont causé du grave traumatisme chez les malades et autres visiteurs. D’autant plus que le sang, symbole de vie, gaspillé pour rien, aurait pu être d’une utilité précieuse pour les malades qui en ont besoin.
Andry Rajoelina renouvelle ainsi son appel à la conscience et à la sagesse de tous les agents paramédicaux devant cette situation qui prend en otage les malades victimes de la grève ».


Midi Mada 03/04/2010
Niels Marquardt, Ambassadeur US :«Une élection forcée n'aura pas la reconnaissance internationale» 
Pas d’inauguration en grande pompe pour le nouveau bâtiment de l’Ambassade des Etats-Unis à Andranomena. « Compte tenu de la situation qui prévaut actuellement à Madagascar, nous avons décidé de laisser de côté la traditionnelle coupe de ruban » a déclaré hier, l'ambassadeur américain, SEM Niels Marquardt. C’était hier, lors du Média Open House où les journalistes locaux ont eu l’occasion de découvrir la nouvelle Chancellerie des Etats-Unis.

Une absence de formalisme qui ne signifie pour autant pas que l’événement n’a que peu d’importance pour les Américains. « C’est un grand événement dans l’histoire des relations entre nos deux pays », ajoute d’ailleurs le diplomate américain dont le pays entend visiblement renforcer les liens avec Madagascar. « Ce n’est pas pour nous faire petit que nous avons construit ce grand bâtiment », a d’ailleurs déclaré Niels Marquardt qui continue, avec les autres membres de la communauté internationale, d’œuvrer pour dénouer la crise actuelle.
Election rapide et concertée
Une crise dans laquelle, et contrairement aux allégations de ses détracteurs, Niels Marquardt ne verse pas dans la partialité. « Ceux qui disent que je suis là pour le retour de Marc Ravalomanana, se trompent complètement » a-t-il continué en précisant que pendant l’ère Ravalomanana, il n’avait pas sa langue dans sa poche et n’hésitait pas à critiquer quand il fallait le faire. Sur ce point d’ailleurs, on rappelle que Niels Marquardt figurait parmi les diplomates qui ont dénoncé l’amalgame entre les affaires personnelles de Marc Ravalomanana et la gestion des pouvoirs publics. En tout cas, pour Niels Marquartd, sur le plan politique, « les Etats-Unis sont là pour défendre les principes démocratiques ». Des principes bafoués en raison du changement non constitutionnel du 
pouvoir, selon 

toujours Niels Marquardt qui continue d’apporter sa contribution pour le retour à l’ordre constitutionnel à Madagascar, sur la base d’une élection rapide et concertée entre les forces en présence. « La meilleure solution est d’avancer vers une élection qui puisse régler une fois pour toute, la série de crises qui se sont succédées à Madagascar » selon toujours Niels Marquart qui rejette cependant l’unilatéralisme.
Maputo
« Si c’est une élection forcée, elle n’aura pas la reconnaissance internationale » avertit d’ailleurs Niels Marquardt qui estime qu’ « une élection sans réconciliation préalable risque d’aggraver davantage la situation » Raison pour laquelle, d’ailleurs, Niels Marquardt demeure convaincu que les accords de Maputo et les actes additionnels d’Addis-Abeba signés par les Malgaches constituent une bonne base de discussions pour avancer vers cette réconciliation entre les Malgaches, avant les élections. Bref, l’Ambassadeur américain opte pour une sortie de crise basée sur des accords de Maputo et d’Addis-Abeba amendés.
Carottes
Concernant la position de la France, Niels Marquardt de faire remarquer que les Etats-Unis saluent et appuient tous les efforts en vue du dénouement de la crise. « Nous sommes en contact avec nos amis français » affirme Niels Marquardt dont le pays n’a pas encore décidé d’appliquer les sanctions internationales proposées par l’Union Africaine. « Nous préférons la carotte au bâton » conclut l’Ambassadeur américain qui n’a pas manqué d’annoncer qu’en cas d’élection basée sur la réconciliation et le consensus, les aides américaines viendront certainement. Et vice-versa, les sanctions pourraient tomber en cas d’élection non reconnue par la communauté internationale. Les politiciens malgaches n’ont qu’à faire le choix.
R.Edmond


avmaroc.com 02/04/2010          La Liste des sanctionnés de l'UA    Cliquer-ici  ( ... )
Madagascar: des "prisonniers politiques" entament une grève de la faim - ANTANANARIVO (AFP)

Dix-huit prisonniers ont entamé depuis deux jours une grève de la faim illimitée pour dénoncer leur "détention irrégulière", en lien avec la crise politique qui sévit actuellement à Madagascar, a-t-on appris jeudi auprès de leurs proches. 
"Les prisonniers politiques ont entamé une grève de la faim mardi, pour dénoncer leur détention irrégulière", a déclaré à l?AFP Ranaivo Faly, père d?un ingénieur informaticien mis en cause dans une affaire de bombes artisanales et incarcéré depuis fin juin 2009. 
Ces dix-huit détenus de la prison de Tsiafahy (30 km au sud d'Antananarivo) veulent "sortir tout de suite, sans procès", a-t-il ajouté. 
"Ils n'ont été arrêtés que pour des raisons politiques: on les accuse d?atteinte à la sûreté de l'Etat, mais aucun n?a été jugé. Il n?y a même pas eu d'enquête au fonds", a assuré M. Faly. 
Ces personnes ont été interpellées entre avril 2009 et janvier 2010, alors que Madagascar traverse une grave crise politique qui a conduit à l?éviction il y a un an du président Marc Ravalomanana, et à son remplacement par Andry Rajoelina. 
"Ils (les détenus) n?arrêteront pas tant qu?ils ne recouvreront pas leur liberté. Est-ce que cela va apporter un changement? Nous y croyons, puisque de toute façon, la communauté internationale a demandé leur libération, dans le cadre du respect des accords (de sortie de crise) de Maputo", a déclaré à l?AFP Ihanta Randriamanjanto, dont le mari a été interpellé il y a un an, et qui a été transféré dans une autre prison pour raisons de santé. 
"Ils vivent dans des conditions sans nom. Ils dorment sur des lits en pierre, il n?y a pas de lumière, pas d?eau, c?est le Moyen-Age", a-t-elle décrit, rappelant que les détenus sont essentiellement nourris par leurs familles. 
Mme Randriamanjanto a animé les manifestations des partisans de M. Ravalomanana avant de passer elle-même plusieurs semaines en détention. 
En novembre 2009, Raharinaivo Andrianantoandro, porte-parole du parti du président évincé, avait lui aussi entamé une grève de la faim et obtenu quelques semaines plus tard une liberté provisoire en attendant son procès. 


Les Nouvelles 02/04/2010
CPS DE L'UA – MADAGASCAR : 15 nouveaux membres chargés «d'appliquer les sanctions» - Nasolo R. 
Le conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine devait procéder, depuis hier, à une «vaste restructuration», après l'élection de ses 15 nouveaux membres lors du 14e sommet ordinaire de l'UA, organisé en début février dernier, à Addis Abeba. L'information émane d'une source proche de l'organe de l'UA, rapportée par l'agence de presse Pana.
Ces nouveaux membres auront notamment pour mission, poursuit-on, de «s'atteler à l'application d'un train de mesures imposées contre Madagascar et la Guinée ». 
Pour le cas de la Grande île, les sanctions ont, rappelons-le, été déclarées mises en vigueur depuis le 17 mars dernier, à l'issue du 221e réunion du CPS organisée à Addis Abeba, avec l'intention de «pousser les partis à se mettre autour de la table de négociation», selon le commissaire à la paix et de la sécurité, Ramtane Lamamra. 
Touchant 109 personnalités issues de la Haute autorité de la Transition ou proches d'Andry Rajoelina, elles consistent en un refus de visas, un gel des fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques, ainsi qu'en l'isolement diplomatique des concernés.
Non-encore effectives
Mais - sans doute est-ce parce que les autres pays et organisations internationales ne semblent pas encore décidés à emboîter le pas de l'UA - ces fameuses sanctions n'ont apparemment encore rien d'effectif, en ce sens que certains responsables inscrits sur la «liste noire» peuvent toujours effectuer des voyages à l'extérieur en ce moment. 
C'est dans ce contexte que survient cette réorganisation du CPS avec, en ligne de mire, la mise en oeuvre des décisions prises sur Madagascar avec, en sus, l'établissement d'une liste d'entités économiques «sanctionnables pour avoir soutenu le régime» mais également l'organisation rapide d'élections au Niger et d'une présidentielle (reportée à plusieurs reprises) en Côte d'Ivoire. 
Encourager les pratiques démocratiques 
Notons que le conseil de paix et de sécurité est composé de 15 membres issus d'Afrique centrale (3), d'Afrique de l'est (3), d'Afrique du nord (2), d'Afrique australe (3) et d'Afrique de l'ouest (4). Il comprend 10 membres élus pour un mandat de deux ans et cinq membres élus pour un mandat de trois ans en vue d'assurer la continuité. 
Actuellement, il s'agit de l'Afrique du Sud, de l'Algérie, du Cameroun, de la République du Congo, de l'Ethiopie, du Gabon, du Ghana, du Kenya, du Lesotho, de la Libye , du Mozambique, du Nigeria, du Sénégal, du Soudan et du Togo. 
A souligner, enfin, que le CPS a notamment pour objectifs de promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique, ainsi que d'encourager les pratiques démocratiques, la bonne gouvernance, l'état de droit, la protection des droits de l'homme et des libertés fondamentales sur le continent.


romandie.com 01/04/2010    
Crise Madagascar: des élections crédibles, clé d'une sortie de crise 
PARIS - "La clé d'une sortie de crise consensuelle" à Madagascar "réside dans l'organisation et la tenue d'élections crédibles dans les meilleurs délais possibles", a déclaré mercredi le ministère français des Affaires étrangères, interrogé sur le résultat d'une mission d'Alain Joyandet.
Après les sanctions adoptées à la mi-mars par l'Union africaine, "la France a estimé que les voies du dialogue inter-malgache n'étaient pas épuisées" et "le déplacement à Madagascar du secrétaire d'Etat à la Coopération, s'inscrit dans ce contexte", a précisé Bernard Valero, porte-parole du Quai d'Orsay.
Comme la communauté internationale, la France reste préoccupée par la crise politique qui sévit à Madagascar et "dont les effets économiques et sociaux s'aggravent chaque jour", a-t-il ajouté.
Alain Joyandet, accompagné notamment du conseiller du président Nicolas Sarkozy pour l'Afrique, André Parant, est arrivé mercredi à Madagascar où il a rencontré dans l'après-midi l'homme fort du régime malgache, Andry Rajoelina, a-t-on appris de source diplomatique à Antananarivo.
Il devait ensuite s'entretenir avec l'ancien président et chef de file d'une des quatre principales mouvances politiques du pays Albert Zafy et avec le Premier ministre de M. Rajoelina Camille Vital, avant de quitter le pays dans la soirée.
Madagascar est plongée dans une crise politique grave depuis fin 2008, qui a conduit à l'éviction en mars 2009 du président Marc Ravalomanana et à son remplacement par Andry Rajoelina, son principal opposant et ancien maire d'Antananarivo, soutenu par l'armée.
En dépit de la signature en 2009 à Maputo et Addis Abeba d'accords de sortie de crise, M. Rajoelina a décidé de manière unilatérale d'organiser des élections à une date encore indéterminée, une décision condamnée par l'opposition et la communauté internationale.


tribune Mada 01/04/2010
Entretiens Joyandet, Parant, Châtaigner et Andry Rajoelina - -  par Valis 
Deux heures autour des élections et d’un éventuel gouvernement d’union nationale 

M. André Parant, Conseiller pour l’Afrique du président français. et M. Alain Joyandet, Secrétaire d’Etat à la Coopération et à la Francophonie
Selon un communiqué diffusé par la Direction de la Communication de la Présidence de la Haute autorité de transition (HAT), le président de la HAT, Andry Rajoelina a reçu à Ambohitsorohitra dans l’après-midi du mercredi 31 mars le Secrétaire d’Etat à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, et le Conseiller pour l’Afrique du président français Nicolas Sarkozy, André Parant. Ce Monsieur l’Afrique est, précise le communiqué, en mission à Madagascar dans le cadre de la situation politique malgache. Les deux personnalités françaises étaient accompagnées par l’ambassadeur de France, Jean Marc Châtaigner.
L’entretien, si on devait croire au communiqué, était axé sur la principale résolution de l’atelier ou la Convention d’Ivato des 4 et 5 mars 2010 qui consiste à organiser des élections des députés de la Constituante ; des élections que l’on souhaite libres, transparentes, équitables et démocratiques. Le président de la HAT a expliqué qu’il faut organiser ces élections dans les meilleurs délais. Et c’est dans cet objectif, dit-il, que la Commission Electorale 

M. André Parant, Conseiller pour l’Afrique du président français. et M. Alain Joyandet, Secrétaire d’Etat à la Coopération et à la Francophonie

Nationale Indépendante ou CENI a été mise en place. Il appartient ainsi à la CENI de déterminer la date exacte pour la tenue de ces élections, afin d’éviter une nouvelle démarche de la HAT pouvant être taxée « d’unilatérale ».
Il est vraisemblable que les hôtes français aient été informés des critiques à l’endroit de ces « ateliers » présentés comme Convention nationale et des manœuvres ayant abouti à des abstentions massives lors des opérations de vote. Rappelons ici les remarques pertinentes de Pety Rakotoniaina qui déplorait que des associations de fokontany de la capitale se retrouvent sur un même pied d’égalité que des partis qui ont présenté des candidats aux présidentielles.
Quant à la CENI, une partie non négligeable des organisations de la société civile n’a pas adhéré à l’initiative de mise en place de la CENI. Le cas du représentant de l’Ordre des journaliste n’est pas édifiant non plus quant à la transparence et au caractère indépendant de la CENI. Le candidat malheureux aux dernières présidentielles, Roland Ratsiraka lui non plus n’est pas convaincu de l’indépendance de la CENI. Cela n’empêche que le président Andry Rajoelina de persister pour solliciter le renforcement de la CENI par des experts internationaux ; la Francophonie ayant déjà exprimé sa disponibilité voici quelques semaines..
Enfin, rapportent les rédacteurs du communiqué, le président de la HAT a renouvelé son engagement à travailler avec toutes les personnalités de bonne volonté, même issues des autres sensibilités politiques, à travers la mise en place d’un Gouvernement d’Union Nationale qui sera opérationnel jusqu’à la tenue des élections législatives, et cela dans les plus brefs délais. La transition ne devrait pas aller au-delà du 31 décembre 2010.


lefigaro.fr 31/03/2010  
Crise : Alain Joyandet à Madagascar - AFP 
Le secrétaire d'Etat à la Coopération, Alain Joyandet, et le conseiller du président Nicolas Sarkozy pour l'Afrique, André Parant, se rendent aujourd'hui à Madagascar pour chercher une solution à la crise politique malgache, a-t-on appris de source diplomatique française.
"On est toujours à la recherche avec la communauté internationale d'une solution qui permettrait aux parties de se mettre d'accord sur un calendrier électoral et les conditions d'organisation d'élections", a-t-on précisé de même source.
Madagascar est plongée dans une crise politique grave depuis fin 2008, qui a conduit à l'éviction en mars 2009 du président Marc Ravalomanana et à son remplacement par son principal opposant et ancien maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, soutenu par l'armée.
Le voyage d'Alain Joyandet et André Parant pourrait viser à faire pression sur Andry Rajoelina, pour qu'il accepte une solution de consensus avec ses rivaux.


jeuneafrique.com 31/03/2010
Roindefo drague les militaires
L'ancien Premier ministre de la transition est très proche des milieux militaires. De quoi inquiéter le président malgache.

Ancien Premier ministre de la transition devenu l’un des principaux opposants à Andry Rajoelina, Monja Roindefo a, le 18 mars, rencontré à son domicile de la banlieue d’Antananarivo une quarantaine d’officiers des différents corps de l’armée malgache. Il s’agissait, indique-t-il, de « recueillir leurs doléances » et de « discuter librement » de la situation du pays. Bien entendu, cette réunion inquiète les autorités. Roindefo, qui ne manque pas d’amis au sein des forces armées, fut, en mars 2009, l’un des artisans de la mutinerie des officiers du Corps d’armée des personnels et des services administratifs et techniques (Capsat), qui marqua le début de la fin pour Marc Ravalomanana. Proche de Charles Randrianasoavina et de Lylison René, hommes clés du régime de transition nommés à la tête de la Force d’intervention spéciale (FIS) après la chute de Ravalomanana, Roindefo n’a pour l’heure pas réussi, malgré plusieurs tentatives plus ou moins discrètes, à les faire basculer dans son camp.

Monja Roindefo en mars 2009, alors qu'il était encore Premier ministre de la transition.© AFP


jeuneafrique.com 30/03/2010
Les frontières de la discorde
Riche en or noir, le sous-sol africain attise les conflits entre États sur des gisements transfrontaliers. L’arbitrage est périlleux, car les enjeux économiques sont souvent colossaux.

Plus de 500 milliards de dollars sur dix à vingt ans. Voire 600 milliards avec un baril à 80 dollars. C’est le trésor colossal d’or noir – évalué à 7 milliards de barils – enfoui dans le sous-sol africain et que se disputent plusieurs États. Ces gisements de la discorde s’étalent sous 175 km de frontières terrestres, sans compter les limites maritimes, aux contours flous et contestés. Et ce n’est pas fini. La volonté de diversification des sources d’approvisionnement engagée par les Occidentaux et les Asiatiques depuis 2001 a ravivé l’intérêt pour d’anciens champs pétroliers africains négligés. Avec la région des Grands Lacs, le golfe de Guinée est devenu l’un des terrains d’affrontement majeurs pour la conquête et la répartition de ces nouveaux marchés. Demain, sans doute, l’océan Indien, dans un triangle dessiné entre les Comores, Madagascar et le Mozambique, sera une autre zone de turbulences. « Cela répond à la volonté légitime des États africains, favorablement repositionnés sur la cartographie pétrolière mondiale, d’exploiter au mieux ces ressources », note Victor Stéphane Essaga, représentant de l’Association internationale des négociateurs pétroliers [AIPN] pour dix pays africains.

Le dernier litige en date oppose Abid­jan et Accra à propos de gisements situés sur la frontière mouvante tracée entre les deux pays. « Il n’y aura pas de guerre du pétrole », a désamorcé Augustin Kouadio Komoé, le ministre ivoirien des Mines et de l’Énergie, le 10 mars. En mai 2009, les deux pays 

Une tour d'exploration pétrolière, le 25 avril 2008 sur les bords du lac Albert en Ouganda © AFP

ont saisi, comme sept autres États africains, la Commission des Nations unies pour bénéficier d’une extension de leurs zones de prospection maritime.

Toutefois, l’issue des litiges n’est jamais garantie. São Tomé s’est entendu avec le Nigeria pour exploiter des réserves « communes ». Après quinze ans de tensions, la Tunisie et la Libye exploiteront finalement ensemble à partir de septembre un gisement sur leur frontière commune. Mais le Gabon et la Guinée équatoriale se disputent depuis 1972 l’île Mbanié sans même avoir la certitude qu’elle recèle du pétrole. Cette année, les deux pays feront appel à l’arbitrage de la Cour de justice internationale de La Haye. Mais entre des frontières mal dessinées et des rêves de puissance pétrolière, à l’image de l’Ouganda, nouveau roi du pétrole africain, les États n’ont pas fini de s’étriper au fil des fluctuations du prix du baril. Enquête sur cinq conflits clés. 


Midi Mada 30/03/2010
Inflation : Les prix à la consommation augmentent de 1,1% en février - Didier Rambelo
Sur les papiers de l’INSTAT, la hausse des prix demeure minime, mais dans la vie courante, elle devient de plus en plus insupportable pour la bourse des ménages
La valse de la hausse continue. Le prix à la consommation a encore augmenté de 1,1% au cours du mois de février. En effet, selon l’enquête périodique de l’Instat (Institut National de la Statistique) intitulée : «Nouveaux Indices des Prix à la Consommation (Ipc)» dans sa publication du mois courant, les statisticiens révèlent que le niveau de l’Ipc s’est relevé de 1,1% entre le mois de janvier 2010 et le mois de février 2010. L’Instat de préciser que la hausse la plus importante est imputable à la province de Toamasina avec un taux de 1,7% tandis que Toliara a connu la plus faible augmentation de l’indice des prix à la consommation.

Tous les produits
Selon les conclusions des statisticiens, la flambée des prix au mois de février concerne toutes les catégories de produits selon l’origine 

de ces derniers. «Pour les «produits locaux», la hausse des prix atteint plus de 1,2% et pour les «produits importés», elle atteint 1,1%» devait-on lire dans l’édition du mois de mars de l’Ipc. Toujours d’après l’Instat, les coûts des «produits manufacturés industriels» ont enregistré les plus fortes augmentations (2,3%) entre janvier 2010 et février 2010 ; ce groupe contribuant à hauteur de 73% de l’évolution globale du niveau de prix durant la période étudiée. Pour les «services publics», «les services privés», et les «produits manufacturés artisanaux», les prix sont restés pratiquement stables. Pour ce qui concerne particulièrement les PPN (Produits de première nécessité), leurs prix se sont renchéris de 1% entre janvier 2010 et février 2010.
Par ailleurs, l’on note chez l’Instat que le groupe «logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles» s’est démarqué des autres catégories, durant le mois de février avec une forte hausse de 2%. 
+7,7% en un an
La hausse des prix à la consommation ne date pas d’hier. En effet, selon toujours les conclusions de cette enquête périodique de l’Instat, le niveau de l’indice des prix à la consommation a connu une hausse de 7,7% entre février 2009 et février 2010. «La plus forte hausse en glissement annuel est à attribuer à la province d’Antsiranana avec un taux de 16,4%», devait-on lire dans cet Ipc du mois de mars.
L’Instat explique que selon l’origine des produits, l’accroissement en glissement annuel des prix à la consommation provient à 76,3% de la hausse des coûts des «produits locaux» ayant connu un renchérissement de 7,3% entre février 2009 et février 2010. Par ailleurs, les techniciens notent également que les «produits semi-importés» ont vu leurs prix grimper de 13,5% dans cet intervalle de temps. Il faut aussi noter que l’énergie a fait parler d’elle durant ces douze derniers mois.
Pour ce qui concerne les prévisions, les statisticiens d’avancer que la baisse des prix à la consommation n’est attendue que vers le mois prochain avec un faible taux de -0,5%. Sinon, la flambée se maintiendra pour le mois de mars avec un taux de +0,4%.


NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

Derniers Messages de nos Petites Annonces   + Savoir plus >>   Les Contacts  >>

bonjour,  je serais interesser pour un terrain à tamatave ou une maison à vendre. A meilleur prix. Attente de votre réponse. de m'informer en cas de disponibilité ou non.  Contact : Andriamihaja

Etant dans le domaine de location de voiture depuis bientôt 6 ans, nous proposons location de véhicule mini-bus et 4*4 dans tout Madagascar: circuit ordinaire ou circuit personnalisé.    Etudie toutes propositions .  Contact : Andosantatra

J'offre mon chiot yorkshire de trois mois vacciner, vermifuger et tatouer contre bon soin pour cause de voyage non prévu. Le chiot aime beaucoup les enfants et autre animaux. L'idéal sera un jardin  Contact : MoniqueLydie

Concert de Rajery et Mikéa à Paris /  Samedi 11 juillet à partir de 19h30 au Cabaret Sauvage (Parc de la Villette) Avec :  Rajery (Madagascar) /  Mikea (Madagascar) /   Edou (Nouvelle Calédonie) /      Rajery est sans conteste l'artiste malgache le plus actif sur la scène internationale. /  Mikea puise son inspiration dans le beko... Contact : Villette

La Recette du jour

Langouste au coco  ( ...

Oran-dranomasina Spécialité malgache

Les Voeux  Rainizafimanga

2010 2010

Moov.mg 06/04/2010
Forces armées : Vers le spectre d’un Directoire militaire ? - Davis R - Midi.
De sources proches des Forces armées, le spectre d’un directoire militaire plane actuellement dans les casernes. En effet, au cours des réunions des Officiers et Sous-officiers au sein de l’Armée et de la Gendarmerie nationale qui se sont succédé ces derniers temps, la mise en place d’un directoire militaire aurait été évoquée. 
A l’exemple de la rencontre de vendredi dernier où certains Officiers supérieurs n’auraient pas hésité à proposer le lancement d’un ultimatum de 72 heures pour prendre le pouvoir. Selon toujours nos sources, ce directoire militaire prendra en charge l’organisation de l’élection présidentielle, à la place de la HAT. L’existence d’une crise au sein des Forces armées est en train de se révéler. La « démonstration de Force », faite par les éléments de la Force d’Intervention Spéciale (FIS), à Antaninarenina vendredi dernier, confirme cette thèse. Faut-il rappeler qu’après avoir reçu des renseignements concernant la préparation d’une attaque contre le Palais d’Ambohitsorohitra, les troupes des Lieutenants-colonels Charles Andrianasoavina et Lylison René n’ont pas hésité à exposer les lance-roquettes et à évacuer tous les véhicules qui se trouvaient devant la Banque centrale. Par ailleurs, la revendication des éléments de la FIGN, qui réclament la publication du résultat des enquêtes menées par le Bianco, concernant l’affaire de détournement d’une somme de 2,5 milliards de Fmg que l’ancien président Ravalomanana aurait donnée pour les Gendarmes, n’a pas encore été réglée. Selon toujours les rumeurs, des tractations sont en cours dans les casernes afin de persuader les militaires à joindre ce mouvement. 


Nosintsika 04/04/2010
La petite Inde de Mahajanga : « OPK » 

« OPK » : lorsque les commerçants du quartier de Mahabibo voient apparaître ces trois lettres sur les murs, ils se préparent au pire. Foules en ébullition. Pillages en perspective. Les mauvais souvenirs affleurent : une longue file d’hommes et de femmes emportant des sacs de riz, des téléviseurs, des motos ; les forces de l’ordre, aux premières loges, assistant à la razzia bras croisés ; et enfin, les magasins vides. A Mahajanga, au nord-ouest de l’île rouge, comme dans d’autres villes de la province malgache, c’est devenue une tradition : en temps de crise, les commerçants d’origine indienne font les frais du mécontentement populaire. « Que voulez-vous ? C’est comme ça, on est habitués, se résigne Hassan, cinquante six ans, à la tête d’une boutique d’électroménager. Les membres de notre communauté servent de boucs émissaires. Notre niveau de vie est au-dessus de la moyenne, alors on nous attribue tous les maux. »
« OPK » est l’acronyme d’« Opération Karana ». A Madagascar, le terme Karana désigne la communauté d’origine indienne. 25 000 personnes. Moins de 0,1 % de la population. Hassan, l’esprit courtois et ironique, nous fait découvrir sa boutique. Barbe en pointe. Français fluide : « Je suis un indécrottable francophile. Vous savez pourquoi ? Je suis moi-même français ! » La nationalité des Karana offre un tableau éclaté. Beaucoup sont malgaches, français, indiens ; d’autres sont pakistanais ; les moins bien lotis sont apatrides. Communauté hétéroclite, méconnue, les Karana représentent l’« Autre » dans l’imagerie populaire malgache. Une hostilité diffuse, qui éclate au grand jour lors des crises politiques. On leur reproche un manque d’ouverture sur la société, mais aussi et surtout leur réussite dans le domaine du l’industrie et du commerce. Si les Karana sont démographiquement minoritaires, leurs activités contribuent pour environ un tiers au PIB de l’île. En 2004, parmi le « top 60 » des entreprises établies à Madagascar, quatorze étaient détenues par des capitaux Karana.

Hassan manifeste une drôle de bonne humeur pour un commerçant fraîchement pillé. « En janvier 2009, lors des troubles qui ont conduit à la chute de l’ancien régime, les émeutiers m’ont tout pris. A la fin de la journée, mon magasin était entièrement vide. Il leur a fallu quatre heures. Je n’avais pas d’assurance. J’ai perdu des milliards d’ariary *. Heureusement, la communauté indienne de Mahajanga m’a aidé. » Ses deux employés l’écoutent sourire en coin, comme s’ils avaient déjà entendu cette histoire mille fois. « Pourquoi devrions-nous justifier notre position dans ce pays ? poursuit Hassan. Mon commerce, c’est le fruit de quatre générations d’épargne et de travail. J’investis dans ce pays. Et depuis tout ce temps, je n’ai même pas pu obtenir la nationalité malgache. » En dépit de son attachement à Mahajanga – c’est un zanatany, un « enfant de la terre » – Hassan a le sentiment d’occuper une place provisoire sur l’île. Son magasin a déjà été pillé trois fois. « Dès qu’une transition politique s’amorce », précise-t-il. En 1991, en 2002 et au début de l’année 2009. Depuis la mise en place du nouveau régime, marquée par un sévère coup de frein économique, les kidnapping visant des Karana se multiplient : deux cas ont été rendus publics à Mahajanga en 2010. « Dans ces conditions, comment voulez-vous vivre en paix ? demande Hassan. Je m’inquiète pour ma famille. » 
L’histoire des Karana – tous originaires du Gujarat, au nord-ouest de l’Inde – s’inscrit dans une longue tradition 

maritime. Au xve siècle, l’océan Indien abritait un immense réseau de ports et de métropoles sillonné par des armateurs musulmans. Dans les comptoirs de la côte est de l’Afrique, on échangeait l’ivoire des royaumes Malawi et l’or du Monomotapa contre des marchandises venues d’Asie. Pourvoyeurs d’étoffes, les marchands gujerati acquièrent bientôt une position dominante sur la partie ouest de l’océan Indien. Leur présence est attestée à Madagascar dès le xviie siècle. « Il y a encore des tombeaux de nos ancêtres sur la côte, explique Hassan en étendant son bras vers le Nord. A cette époque, les commerçants gujerati passaient juste quelques mois dans les comptoirs de la Grande Ile. Seuls, sans leur famille. Puis ils repartaient pour l’Inde en boutre. Des frères et des cousins prenaient le relais. Mais à la différence des Arabes, les communautés Karana se sont peu métissées avec les populations africaines. » Il faudra attendre deux cents ans pour voir les Gujerati s’implanter de manière définitive à Madagascar. Leur principale porte d’entrée : Mahajanga. La « ville des Fleurs » s’impose bientôt comme la capitale Karana de l’île rouge. 
Dans la deuxième partie du xixe siècle, changement de donne commerciale. L’Empire moghol, qui règne sur le Gujarat, est officiellement aboli. Désormais, la couronne anglaise administre directement la région. Les usines britanniques, alimentées par le coton gujerati, produisent des étoffes à des prix défiant toute concurrence, compromettant le commerce des Indiens sur les côtes africaines. Les Karana sont contraints de s’adapter : ils troquent leur statut d’importateurs contre celui d’intermédiaires et de détaillants. « La population du Gujarat souffrait beaucoup à cette époque, précise Hassan. Plusieurs vagues de sécheresse nous ont affamés. Les autorités religieuses gujerati ont encouragé leurs fidèles à partir vers des terres plus clémentes. » A la fin du xixe siècle, lorsque les Français assoient leur domination sur Madagascar, les Karana contrôlent déjà de nombreux commerces au nord-ouest de l’île. Les colons, surpris par leur dynamisme, doivent compter avec eux. Ils les rangent dans la catégorie « Européens et assimilés », par opposition aux « indigènes », ce qui permettra à nombre de Karana d’obtenir la nationalité française.
Ali, dix-sept ans, rencontré sur la corniche de Mahajanga, nous propose d’assister à un grand dîner organisé par sa communauté. « Le gujerati est ma langue maternelle, explique-t-il en exhibant fièrement son passeport indien. Mais mes parents m’ont toujours placé dans des écoles françaises, qui sont de bonne qualité à Madagascar. » Ali glisse quelques mots de verlan dans la discussion : « Prenez pas des tofs (photos) de moi, hein les mecs ? ». Il nous conduits devant l’une des nombreuses mosquées de Mahajanga. La prière du soir s’achève. Les hommes, coiffés d’un bonnet islamique, portent des toges blanches. Les femmes sont voilées. On nous invite dans le grand réfectoire qui regarde la mosquée. « Nous sommes Bohra, précise Ali. On ne se mélange pas avec les musulmans comoriens et malgaches. Même au sein de la communauté Karana, on occupe une place à part. » 
Les hommes s’assoient par groupe de huit autour de plateaux en fer. Cuisine purement gujerati. Poulet en sauce. Riz au lait. Nous prenons place auprès des fidèles. On nous observe avec une pointe de méfiance. « Ce dîner prépare l’anniversaire de notre pape**, confie Ali. Il vit en Inde. La semaine prochaine, il aura quatre-vingt dix-neuf ans. » Au fil du dîner, l’atmosphère se réchauffe. Les langues se délient. Aziz, le père d’Ali, nous expose en détail les subtilités qui existent au sein de la communauté indienne de Mahajanga : « Le terme Karana, déformation de qur’ân (Livre saint de l’Islam), désigne cinq grands groupes. Il y a d’abord les shiites, majoritaires à Madagascar : les Khodja, les Agakhaniens et nous, les Bohra. On trouve ensuite un groupe de sunnites, qui acceptent parfois les musulmans comoriens et malgaches dans leurs mosquées. Il y a enfin une communauté hindoue, qu’on appelle les Banians. » S’ils sont tous originaires du Gujarat, les Karana attachent une importance primordiale à ces spécificités. A Mahajanga, chaque communauté possède sa propre mosquée, son propre temple. Il ne viendrait jamais à l’idée d’un Bohra d’aller prier aux côtés des Agakhaniens ou des sunnites. Encore moins aux côtés des Banians. 
« Nous sommes loin de notre pays d’origine, regrette Aziz. C’est pour ça qu’on essaie de protéger nos traditions. Nous n’avons plus vraiment de patrie. Quand on revient au Gujarat, les gens nous considèrent comme des étrangers. On s’est créé ici notre propre dialecte : un mélange de gujerati, de malgache et de français. En Inde, ils trouvent cette façon de parler ridicule. » Bohra, Khodja, Banians… : dans l’océan Indien, les Karana forment autant d’îlots culturels dérivant à la recherche d’un port d’attache***. La plupart d’entre eux sont viscéralement attachés à la l’île rouge. Un exemple parmi tant d’autres : Loumia Hiridjee, fondatrice de la marque Princesse Tam Tam, ne manquait pas une occasion de rappeler qu’elle venait de Madagascar.
Le lendemain, à un jet de pierre de la corniche, nous faisons connaissance avec Abdoul Kadodia, Karana sunnite de nationalité française, qui vient conduire ses enfants à la madrasa. Il travaille pour une grande scierie de Mahajanga. « Je vous montre l’entreprise ? », propose-t-il en nous invitant à monter dans son 4x4. Nous gagnons la périphérie de la ville. Près d’un vaste entrepôt, une dizaine d’employés malgaches déchargent des billes de bois. « Les Karana ne partagent pas leur lieux de cultes entre eux, dit Abdoul. Mais dans le monde des affaires, ces différences religieuses ne jouent pas. Je suis sunnite : mon patron, qui dirige sa société depuis Tana, est Khodja. » Aujourd’hui, l’entreprise d’Abdoul tourne au ralenti. « Depuis un an, les troubles politiques nous frappent de plein fouet. D’autant qu’ils sont venus s’ajouter à la crise mondiale. L’année dernière, j’avais cent trente employés. Aujourd’hui, ils ne sont plus que vingt. » Cinq rickshaws [triporteurs de confection indienne] flambants neufs sont alignés dans un coin de l’entrepôt. « Mon patron les garde pour un ami à lui, un Khodja qui a quitté Mahajanga après avoir reçu des menaces de mort. Moi aussi, je ne me sens pas en sécurité, mais j’ai décidé de rester. J’ai toujours été très respectueux avec les Malgaches. C’est peut-être pour ça qu’on me laisse tranquille. » 
Comment Abdoul Kadodia envisage l’avenir de sa famille ? « Pour être honnête, je préfère que mes enfants se marient au sein de la communauté Karana sunnite, admet-il. Comme ça, ils pratiqueront leur religion plus facilement. Si leur cœur leur dicte un autre choix, je l’accepterais, mais ils se mettront sans doute le reste de la communauté à dos. » Abdoul nous reconduit en ville : ses enfants vont bientôt sortir de la madrasa. Il propose de nous déposer chez l’un de ses amis, un épicier Banian du quartier de Mahabibo. « Il ne travaille pas aujourd’hui. C’est un jour saint pour les hindous. Je vais vous conduire chez lui. »
Jivanram, cinquante sept ans, nous réserve un accueil princier : sièges profonds, Coca Cola frais, gâteaux indiens. « Je ne peux pas manger avec vous, s’excuse-t-il. C’est le carême de Shiva. » Sa femme porte le sari et parle un malgache approximatif. « Elle est née au Gujarat, précise Jivanram. Je l’ai rencontrée là-bas. Un mariage arrangé par nos familles. Mes trois filles ont suivi mon exemple : elles se sont mariées avec des hindous gujerati. » Dans une pièce de l’appartement, il a installé un lieu de culte domestique. C’est ici que la famille de Jivanram s’acquitte de la puja (prière quotidienne). Des images représentant les grandes divinités hindoues sont disposées sur les étagères. Jivanram désigne un poster aux couleurs acidulées. La célèbre trinité : Brama, Vishnu, Shiva. « C’est mon beau-frère qui m’a envoyé ce poster du Gujarat. A Madagascar, personne ne l’a ! » 
En sortant de chez Jivanram, nous achetons des cigarettes à un vendeur de rue malgache. Il a installé son stand sur la corniche, à l’ombre des minarets comoriens et Karana. On l’interroge sur la communauté indienne de Mahajanga. « Il faut pas que les Karana s’étonnent qu’on pille leurs magasins. Ils traitent les Malgaches comme des chiens. On est du caca mou pour eux… Entrez dans une de leur boutique, vous verrez bien. Le gros Karana est assis derrière son comptoir. Demandez un tube de dentifrice : si le produit n’est pas à portée de main, il siffle son employé malgache. Ils profitent de notre misère pour jouer les patrons. » Une jeune femme s’arrête devant le stand pour acheter une carte de crédit téléphonique. Pascaline, vingt deux ans, est étudiante en gestion : « C’est vrai, les Karana restent entre eux. Surtout les Bohra. Mais il y a des exceptions. Je suis bien placée pour en parler : mon père est indien (Khodja), ma mère malgache. Des deux bords, ce métissage est assez mal vu. Mais je me sens plutôt malgache. Je ne me vante pas de mon côté Karana, sinon on se moque de moi. » 
Un peu plus loin, les familles mahajangaises entament leur promenade quotidienne sur la corniche. Des Malgaches, des Comoriens, des Karana, des Africains. A première vue, ils semblent vivre en bonne intelligence. « Mahajanga, ville cosmopolite », proclame-t-on volontiers. Un slogan qui ne trompe pas ceux qui se souviennent des émeutes raciales de 1977. Les Malgaches de Mahajanga massacrèrent un millier de Comoriens. Seize mille autres furent évacués. « Les Karana sont à l’abri de ce genre de drames, assure Hassan, venu flâné avec ses enfants sur la corniche. Je vous l’ai dit déjà dit, ma boutique a été entièrement pillée, mais il n’y a eu aucune violence physique. » La communauté Karana peut-elle compter sur la Haute autorité de la transition (HAT) pour enrayer ces pillages ? « Les politiques ne nous aident pas. Que ce soit Rakoto ou Rabe****, ça ne change rien pour nous. Dans l’ensemble, les Karana sont neutres politiquement. Ce sont les affaires qui priment. On s’arrange avec les régimes qui passent. »
Un pragmatisme souvent raillé à Madagascar. « Ils flattent le maître du jour, accuse Pascaline, pourtant métisse Karana. Au xviiie siècle, ils se sont conciliés les bonnes grâces des Sakalava [peuple de l’ouest malgache] ; plus tard, ils ont fait pareil avec les Merina [ethnie des Hautes Terres qui a unifié le pays au xixe siècle], puis avec les colons français, et enfin avec les régimes au pouvoir depuis l’Indépendance… » Hassan lui coupe la parole, tout sourire : « Vous pouvez pensez ce que vous voulez, mais on n’a pas toujours été bichonnés par les politiques. Pourquoi ils ne font rien quand on pille nos magasins ? L’opération “HAT contre OPK”, c’est pas pour demain… » 
* Un euro vaut 2 850 ariary.
** Les Bohra utilisent un vocabulaire emprunté au monde chrétien pour parler de leur organisation socio-religieuse.
*** Karana et Banians : les communautés commerçantes d’origine indienne à Madagascar, S. Blanchy, L’Harmattan.
**** L’équivalent en malgache de Pierre ou Paul.


midi mada 03/04/2010
Marc Ravalomanana et les présidentielles : « On m'a proposé de l'argent pour ne pas être candidat» 
Les élections, le cas de TIKO, le 7 février, et son éventuelle rencontre avec Andry Rajoelina, tels sont entre autres les sujets abordés par Marc Ravalomanana, lors de son intervention en direct, hier, par téléphone depuis Johannesburg.

 L'ancien président de confier qu'« on m'a proposé de l'argent pour ne pas être candidat. Si j'accepte mes biens seront également restitués . Des propositions que j'ai rejetées ». Toujours à propos des élections, il estime que la tenue de la réconciliation nationale devrait précéder les différentes échéances électorales. Pour étayer sa thèse, « le grand pardon s'avère indispensable avant de procéder aux élections ».
Prendre en main. Sur les bruits selon lesquels l'Etat pourrait prendre en main la gestion du groupe TIKO. Marc Ravalomanana de dénoncer qu'«il ne faudrait pas faire un amalgame entre les affaires politiques et le groupe TIKO qui est une propriété privée ». Il déplore, par ailleurs, la mise sous scellés du Magro Ankorondrano. Quant à sa probable rencontre avec le président de la HAT, qui, dit-il, a été organisée par l'Afrique du Sud et la France, « Je ne suis pas contre une telle proposition mais à condition que les 4 chefs de file soient présents. Il ne faudrait pas en faire une réunion secrète ».
Investigations. Sur la tuerie du 7 février, l'ancien locataire d'Ambohitsorohitra de rappeler qu'il a déjà proposé des investigations indépendantes. « J'ai même demandé que des enquêtes indépendantes soient menées, comme quoi l'on saurait la vérité », a-t-il signalé.

 En guise de message pascal, à lui d'annoncer que « les sanctions portées à l'encontre des dirigeants de la transition ont été faites afin que ceux-ci retournent à la table ronde. Tous devraient faire leur examen de conscience et se pardonner les uns les autres ».
Dominique R.


Express Mada 02/04/2010
APRÈS LA VISITE DE JOYANDET : Face-à-face Ravalomanana-Rajoelina ? - Iloniaina Alain
Un remake des négociations entre Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana est discuté dans les hautes sphères du pouvoir.
L’idée fait son chemin même si tout n’est pas encore bouclé. Une suggestion de relance du dialogue entre Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT) et l’ancien président Marc Ravalomanana est en gestation afin de trouver une issue à la crise politique. 
Des bribes d’informations sur le sujet filtrent à l’issue de la visite d’Alain Joyandet et d’Alain Parant, respectivement secrétaire d’État français chargé de la Coopération et de la Francophonie et du conseiller du président français Nicolas Sarkozy, mercredi. Des sources au courant du dossier évoquent également l’élargissement du gouvernement et de la tenue des élections dans les plus brefs délais. 
Pour l’instant, rien n’est encore acquis concernant la proposition de rencontre. Aucune date ni lieu ne semble encore retenu. Mais le principe d’un terrain neutre est avancé en cas de réalisation du projet. Il en est de même de la discrétion qui devrait entourer l’entrevue. 
Dialogue sous conditions 
Des fuites, volontaires ou involontaires, concernant l’embryon du projet ont été décelées dans les coulisses du pouvoir depuis trois semaines. L’idée de départ serait de replacer le dialogue dans le contexte du début de la crise, ponctué par une série de négociations entre Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana, principaux protagonistes de la crise de 2009. L’option écarterait de fait les deux autres chefs de file Didier Ratsiraka et Albert Zafy que le vice-amiral d’escadre Hyppolite Ramaroson, vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères qualifie de «simples modérateurs devenus acteurs incontournables du dialogue». 
La mouvance Rajoelina n’est pas contre une telle initiative, mais sous certaines conditions. «Je ne vois pas d’inconvénient si la rencontre vise à proposer des noms pour former le gouvernement d’union nationale», a indiqué Jean Lahiniriko, président de l’Union des démocrates et des républicains pour le changement et vice-président de la HAT.»Mais il est déjà dépassé si le rendez-vous a pour objet de remettre sur table les accords de Maputo», a-t-il soutenu. 
Jean Lahiniriko refuse également d’une manière catégorique l’idée d'une remise en cause de la tenue des législatives. «Il faut donner de l’importance aux résolutions de l’atelier d’Ivato, à savoir les élections des membres de l’assemblée constituante», a-t-il insisté, refusant d’entendre le choix du référendum constitutionnel. 
Du côté de la mouvance Ravalomanana, le ton est encore à la prudence. «Je viens de discuter avec le président (Ravalomanana). Il n’a pas mentionné un tel projet», a rapporté Mamy Rakotoarivelo, membre de la délégation et «président du Congrès de la transition» dans la soirée. 
La mouvance Ravalomanana a seulement précisé qu'aucune rencontre n'avait eu lieu entre l’ancien chef de l’État et Alain Joyandet en Afrique du Sud, après la visite éclair de celui-ci à Antananarivo. «J’apporte ici officiellement la confirmation qu’une telle rencontre n’était pas inscrite dans l’agenda du président Marc Ravalomanana et que les deux personnalités ne se sont pas entretenues», a précisé Guy Rivo Randrianarisoa, porte-parole de la mouvance dans un communiqué. 
Pour sa part, l’ancien président Albert Zafy ne souhaite pas encore s’exprimer sur ses entrevues avec la délégation française. «Elle a indiqué qu’elle formulera un communiqué une fois arrivée en France. J’attends cela», a-t-il indiqué. «Je tiens à préciser que, contrairement à certaines idées véhiculées, la finalité des accords de Maputo reste les élections. Cette voie est beaucoup plus courte que celle avancée par la mouvance Rajoelina», a-t-il ajouté.

Encadré: Le porte-parole de la mouvance Ravalomanana, Guy Rivo Randrianarisoa, a formellement démenti l'information que Marc Ravalomanana n'a pas rencontré Alain Joyandet


Tribune Mada 01/04/2010
Assemblée paritaire ACP-UE : Pour des sanctions renforcées contre Madagascar - Recueilli par Valis 
Le co-président de l’Assemblée parlementaire ACP-UE, Louis Michel, a appelé au renfort des sanctions européennes vis-à-vis de Madagascar. C’était lors de la séance inaugurale de la 19e session de l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE, ce lundi 30 mars 2010 à Ténériffe (Espagne).
Des sanctions renforcées à l’encontre de Madagascar doivent être prises par l’UE, selon Louis Michel. « Je voudrais transmettre une des préoccupations de l’Assemblée qui est la situation dramatique de Madagascar », a-t-il déclaré, interpellant le ministre espagnol des affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, qui participait à la séance inaugurale de l’Assemblée paritaire. « Le Conseil, poursuit-il, doit renforcer les sanctions européennes à l’encontre de ce pays et les aligner sur celles décidées par l’Union africaine ». Le ministre espagnol a pris l’engagement d’inscrire ce point à l’ordre du jour du prochain Conseil des affaires étrangères au mois d’avril.
Niger et Madagascar relégués au rang d’observateurs L’Assemblée paritaire, qui réunit deux fois par an 78 députés européens et 78 députés nationaux des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, a décidé de reléguer les délégations du Niger et de Madagascar au rang d’observateurs sans droits de vote vu l’absence d’ordre constitutionnel dans ces pays.
« Les élections sont devenues une source importante de conflit et de violence politique, a déploré Charles Milupi (Zambie), co-président ACP, alors même qu’elles ont pour finalité de départager des sensibilités politiques différentes et de garantir la paix et la stabilité ». Charles Milupi (Zambie) a ajouté qu’en tant que parlementaires, ils doivent s’opposer de manière totale à toute prise de pouvoir non démocratique, que ce soit par le biais de coups d’Etats ou de manipulations civiles des processus démocratiques. Charles Milupi a souligné l’implication directe de l’Union africaine, de la CEDEAO et de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe) dans les crises politiques au Niger, en Guinée et à Madagascar.
Louis Michel a précisé que le Niger « fait des propositions positives qui vont dans la bonne direction » . La Guinée équatoriale, également en proie à des troubles politiques, n’a pas envoyé de délégués à la réunion de Ténériffe.


Moov.mg 01/04/2010
Paramédicaux et Personnel administratif et d’appui : Des graffitis en lettres de sang à l’HJRA - v.a. 
« Hopitaly mioson-drà ». C’est le mouvement qu’ont organisé hier à l’HJRA les paramédicaux et certains membres du personnel administratif et d’appui.
Apparemment, ils ont pris exemple sur les « chemises rouges thaïlandaises », en prélevant leur propre sang pour s’en servir comme encre. Ils ont ensuite apposé des graffitis en lettres de sang, particulièrement à l’entrée principale de l’hôpital et sur les murs de certains couloirs. Ces lettres rouges sont très explicites. Elles expriment leurs revendications notamment, « Avohay ny satanay », «Aza avahana izahay mpiasan’ny santé ». Ce mouvement est, en fait, l’expression de la déception et de la frustration de ces membres du personnel de santé après la rencontre infructueuse avec le Président de la HAT mardi dernier. «Les autorités nous ont signifié que nos revendications sont impossibles à satisfaire puisqu’il faut au moins un budget de 27 milliards ariary pour les réaliser. Nous leur avons bien expliqué que si l’Etat ne dispose pas pour l’instant de budget pour leur application, nous voulons seulement avoir la validation du décret portant sur ces revendications. Mais elles n’ont rien voulu savoir. Elles campent sur leur position », rapporte Marcellin Razafimahefa, vice-président national du syndicat du personnel médical. Ces paramédicaux et membres du personnel administratif et d’appui entendent encore durcir leur mouvement ce jour. 


xinhuanet.com 31/03/2010
L'ex-président malgache Ravalomanana fait appel à la France pour l'application des sanctions de l'UA 
 (Xinhua) -- L'ancien président malgache Marc Ravalomanana a appelé mardi la France à réagir pour l'application des sanctions prises par l'Union Africaine (UA) contre la Haute Autorité de Transition (HAT) ainsi que le suivi des Accords de Maputo et l'Acte additionnel d'Addis-Abeba.
Selon Marc Ravalomanana, la France doit être fière de Madagascar car c'est un pays riche en ressources naturelles et que la France trouvera toujours son intérêt à coopérer avec la grande île, que ce soit sur le plan économique que social.
La France a affirmé, quelques jours après la déclaration officielle de l'Union Africaine du 17 mars, par le biais de son ministère des Affaires étrangères qu'elle "a pris note" de la mise en application des sanctions ciblées et a déclaré qu'elle "continuera de soutenir l'effort de l'UA dans ses actions en matière de médiation africaine".
Marc Ravalomanana a souligné qu'il espère que "le Président Nicolas Sarkozy va faire preuve de solidarité avec la communauté internationale quant à l'application des sanctions contre les dirigeants illégaux ou qu'il participera directement aux actions les contraignant à respecter ce qu'ils ont signé à Maputo et à Addis-Abeba. Que le président Nicolas Sarkozy se conforme aux principes véhiculés par la devise de la République française qui est la liberté, l'Egalité et la Fraternité". 


Midi Mada 31/03/2010
Hyppolite Ramaroson à Paris : La France désavoue l'Union africaine - RAJAOFERA Eugène
On a lu hier à travers une dépêche de l'AFP que « le secrétaire d'Etat à la Coopération, Alain Joyandet, et le conseiller du président Nicolas Sarkozy pour l'Afrique, André Parant, se rendent aujourd'hui (lire hier) à Madagascar pour chercher une solution à la crise politique malgache ». « On est toujours à la recherche avec la communauté internationale d'une solution qui permettrait aux parties malgaches de se mettre d'accord sur un calendrier électoral et les conditions d'organisation d'élections », a toujours rapporté l'AFP à partir d'une source diplomatique française. 

Avant de souligner que « le voyage d'Alain Joyandet et de André Parant pourrait viser à faire pression sur Andry Rajoelina, pour qu'il accepte une solution de consensus avec ses rivaux. » Or, interrogé hier sur ce voyage d'Alain Joyandet, actuellement impliqué dans un scandale sur la location d'un avion spécial qu'il a utilisé pour ses déplacements à Martinique, l'ambassadeur de France à Madagascar, Jean Marc Chatâigner, a affirmé ne pas en être informé. Par ailleurs, un recoupement auprès de la vice-primature chargée des Affaires Etrangères a permis de savoir que le déplacement à Madagascar de ces deux personnalités françaises n'était qu'une rumeur.
Personnalité sanctionnée. Par contre, une source sûre a permis de savoir que le vice-Premier ministre de la HAT chargé des Affaires Etrangères, le vice-amiral d'Escadre, Hyppolite Ramaroson se trouve à Paris depuis dimanche. La même source indique que cette personnalité de la HAT effectue une mission officielle sur le sol parisien. Faute d'une communication officielle, il est difficile de deviner en quoi consiste cette mission officielle du chef de la diplomatie des autorités de fait. Quoi qu'il en soit, force est de constater que la France désavoue l'Union africaine en accueillant chez elle une personnalité qui figure parmi les 109 visées par les sanctions du Conseil de Paix et de Sécurité de l'UA. Ces sanctions consistent entre autres en refus de visa à l'endroit des 109 personnes sanctionnées. Ce geste de la France, pourtant membre à part entière de l'Union européenne qui demande des sanctions renforcées contre les tenants de la HAT, justifie encore une fois la suspicion de bon nombre d'observateurs sur sa position vis-à-vis de la crise à Madagascar. Une position qui semble constituer un blocage au processus au retour à l'ordre constitutionnel. Dans son message à la Nation à l'occasion du 63e anniversaire de la lutte de libération de 1947, l'ancien président Marc Ravalomanana a fustigé le silence de la France et sollicité la participation directe du président, Nicolas Sarkozy, à l'application des sanctions prononcées par le CPS de l'Union africaine.


moov.mg 31/03/2010                             29 Mars ...     Cliquer-ici  ( ... )
Commémoration du 29 mars. A coup de gaz lacrymogène pour Antananarivo - © MATERA 
Les partisans des trois mouvances politiques contre la mouvance Rajoelina au pouvoir étaient présents à Ambohijatovo (centre-ville) hier et il en était de même pour ceux de la mouvance Rajoelina.
Ce face-à-face s’est traduit par des mouvements de violence qui n’ont pourtant pas fait des victimes. Mais pour ramener le calme et permettre aux autorités de la transition de déposer des gerbes de fleurs au pied de la stèle Ralaimongo d’Ambohijatovo, les forces de l’ordre ont dû balancer du gaz lacrymogène. Le camp Rajoelina rend les trois mouvances responsables de cette commémoration inédite entachée de violences, tandis que les trois mouvances estiment que si les forces de l’ordre les ont permis de déposer leurs gerbes, il n’y aurait pas eu échauffourée. Rappelons que ces trois mouvances ont voulu déposer leurs gerbes avant que les autorités de la transition viennent déposer les leurs. Quoi qu’il en soit, la commémoration du 29 mars 1947, une date marquée par le mouvement indépendantiste malgache, n’a jamais fait l’objet d’un tel mouvement politique. L’aile dure de la transition représentée par Alain Ramaroson promet de sévir contre les partisans des trois mouvances. 


Midi Mada 30/03/2010
Conjoncture : Menace sur la sécurité des investissements - R.Edmond
Les faits et les déclarations de certains tenants du pouvoir transitoire de fait inquiètent au plus haut point le milieu des affaires.
Deux faits ont marqué la semaine dernière, en ce qui concerne le milieu des investissements internationaux. L’interdiction de publicité infligée à la marque de bière Skol de la Nouvelle Brasserie de Madagascar (NBM), et la déclaration d’un haut responsable militaire de la transition selon lequel, on peut également remettre en cause les investissements miniers opérés par des investisseurs issus des pays dont les autorités acceptent les sanctions décidées par l’Union Africaine.
Entrave 
Deux faits qui prouvent que la liberté d’entreprendre et surtout la sécurité des investissements sont gravement menacés actuellement à Madagascar. Concernant l’interdiction de publicité de la bière Skol tout d’abord, le milieu économique assimile cette attitude de l’administration à une entrave à la liberté d’entreprendre. En effet, selon les explications données, la semaine dernière par le personnel de la NBM, aucune raison valable ne justifie plus le blocage de l’autorisation d’opérer de cette nouvelle brasserie dont toutes les installations ainsi que le personnel sont prêts pour la production. Or, cette interdiction de publicité qui tombe va encore bloquer la NBM dont la venue est pourtant très attendue par les consommateurs qui accueilleront favorablement un concurrent pour la STAR détentrice du monopole de la production de bière depuis des années.
Très grand danger
Quant à la velléité de certains tenants du régime transitoire de bloquer éventuellement les investissements miniers, le milieu des affaires y voit un très grand danger. En effet, les deux plus grands investissements miniers de Sherrit et de QMM pourraient être remis en cause si jamais les autorités de fait versaient dans l’extrémisme et tentaient d’appliquer cette sanction. Une éventualité qui ferait perdre à Madagascar sa crédibilité déjà entamée par la crise actuelle qui met à genoux non seulement les locaux mais également les investisseurs internationaux. Madagascar figure plus que jamais dans la classe des pays à risque.

  les infos du jour - Revenir vers le haut

Les Dossiers de MadaVôvô

Histoire de Madagascar

La révolte à Madagascar ...
L'Insurrection du 29 mars 1947 et la répression 
Cliquez-ici  >>

Les Pubs gratuites sur le

  Tranonkala Rainizafimanga

24 avril à Rueil Malmaison (92)   ... Klikeo eto>>

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

 

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Sommaire en haut de page)

 

Le site d'Animation ARR...Cliquez

Les détails, les photos, les archives et l'historique des évènements sur Mada sur
"MadaVôvô"
consultable sur
Tous les resultats des competitions  Rubrique Relaxation... Yoga & Sports... Velo... Football...  (click here)
Pourquoi? Pour Qui MadaVôvô ?

Accueil du site Rz7 - MadaVôvô

  Accueil du site ARR

  Accueil du site tranonkala rainizafimanga