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Nosintsika 29/03/2010              La Liste des sanctionnés de l'UA    Cliquer-ici  ( ... )
La terre s’est-elle arretee de tourner pour Madagascar? - Jacques Morriset
L’économiste de la Banque Mondiale, Jacques Morriset (economiste et alors Représentant résident de la Banque Mondiale à Madagascar), donne ses points de vue sur la situation à Madagascar, notamment la difficulté à l’économie de décoller dans une étude intitulée la « terre tourne » aussi pour Madagascar .
Faut-il s’attarder sur la performance économique décevante et fragile à Madagascar pendant ces dernières décennies ? Une simple comparaison avec l’Ile Maurice suffit à illustrer que l’écart du revenu par habitant entre ces deux pays est passé de 2,7 en 1980 à plus de 15 en 2008. L’écart se creuse également avec le reste de l’Afrique qui ne se caractérise pas non plus par son succès. 
Il semble que la terre s’est arrêtée de tourner pour Madagascar qui est aujourd’hui aussi pauvre qu’en 1980 avec 2/3 de sa population vivant en dessous du seuil de pauvreté. Le déclin économique de Madagascar n’est donc pas un phénomène récent ; il s’est simplement précipité avec la crise politique qui a éclaté au début 2009. 
@ + Les moderateurs Nosintsika

Xihuanet.com 28/03/2010    
Madagascar: la HAT offre quatre hélicoptères aux forces armées - Xinhua  

Le président malgache de la Haute Autorité de Transition (HAT), Andry Rajoelina a offert quatre hélicoptères aux forces armées samedi, à Antananarivo, capitale de Madagascar.

Défense nationale.
Ces hélicoptères ont été également offerts pour les opérations de secours dans les zones sinistrées par les catastrophes naturelles ainsi que pour les missions d'urgences du gouvernement malgache.

zinfos974.com 27/03/2010   
Un B-737 d'Air Madagascar évite le pire - Ludovic Robert
Les conséquences auraient pu être graves à l'aéroport Fascène de Nosy-Bé ce jeudi. En fin d'après-midi, un Boeing 737-300 de la compagnie Air Madagascar, en provenance de Diego-Suarez, a été victime de conditions météorologiques dégradées. Résultat, une sortie partielle de piste, aucune victime, mais des dégâts matériels importants. 
On a eu chaud du côté d'Air Madagascar ce jeudi, en fin d'après-midi. Le vol MD 340 opéré en Boeing 737-300 de la compagnie national, entre Diego-Suarez et Nosy-Bé, a connu des difficultés à l'approche de l'aéroport de Fascène, dans le Nord-Ouest de la Grande-Île. Difficultés relatives à une mauvaise météo et d'importantes précipitations. 
Alors qu'il tente de se poser, l'appareil effectue une sortie partielle de piste en raison de l'importante quantité d'eau présente sur cette dernière. La maîtrise des pilotes malgaches a évité le pire. Aucun blessé n'est à déplorer, juste des passagers en partie choqués. Des mécaniciens de la compagnie se sont rapidement rendus au chevet de l'appareil dont le train d'atterrissage avant (Nose landing gear) a été fortement endommagé. 
Perturbations sur les vols d'Air Madagascar 
Selon le responsable d'Air Madagascar à la Réunion, Nicolas Charlet, on note la présence de boue au niveau du site de l'accident, ce qui a entraîné la fermeture de l'unique piste 05 jusqu'au jeudi 1er avril prochain au plus tard. L'Aviation civile malgache envisage, par ailleurs, de dépêcher une équipe d'enquêteurs sur place afin de déterminer avec exactitude les circonstances de cette sortie de piste. 
Des perturbations devraient logiquement voir le jour au départ de la Réunion. De son côté, la compagnie Air Austral a annoncé l'annulation provisoire de l'ensemble de ses rotations sur l'aéroport de Nosy-Bé. Quant à Air Madagascar, des perturbations sont également au programme au départ de l'aéroport Roland-Garros. Le Vol MD 184 initialement prévu au décollage en direction de Tananarive aujourd'hui est reporté à samedi 27 mars à 23h30 sur le vol MD 019. 

Jeuneafrique.com 27/03/2010
Une commission électorale mais sans l'opposition - Par AFP 
En prévision des prochaines élections malgaches, décidées par Andry Rajoelina sans l'accord de l'opposition, une commission électorale indépendante a été formée. Aucun des trois postes dévolus aux opposants n'a été pourvu.
Une nouvelle Commission électorale nationale indépendante (Ceni) malgache, nommée par le pouvoir en place et boycottée par l'opposition, a été officiellement installée vendredi 26 mars à Antananaviro. Seize membres de la Commission ont prêté serment. L'opposition au régime d'Andry Rajoelina a refusé de proposer des noms pour occuper les trois postes qui lui étaient dévolus.
La Ceni sera en effet chargée d'organiser les prochaines élections décidées de façon unilatérale par Andry Rajoelina, en dehors des accords de sortie de crise de Maputo et Addis Abeba signés courant 2009. L'opposition est opposée à l'organisation de ces élections, dont la date devra être fixée par la Ceni, et réclame, à l'unisson de la communauté internationale, l'application des accords de sortie de crise. "Nous avons une autonomie financière et administrative, ce sont des garanties d’indépendance", a déclaré à l’AFP Bruno Rakotoarison, un des 16 membres de la nouvelle commission, issu de la société civile.
"Assez de compétences" sans l'opposition
Nommée en Conseil des ministres pour un mandat de sept ans, la Ceni est en théorie composée de 19 membres: dix personnalités de la société civile, deux représentants de l’administration, trois personnalités proches du pouvoir en place, trois proches de l'opposition, et une avocate. En l'absence des représentants de l'opposition, elle compte 16 membres pour le moment. Interrogé sur l'absence de ces représentants des trois mouvances politiques opposées à Andry Rajoelina, M. Rakotoarison a expliqué: "C’est regrettable, mais on peut travailler quand même, on est là sur un plan technique, la Ceni regroupe assez de compétences".
"Le principe régissant la Ceni est l’impartialité. On est au-dessus de la mêlée politique", a pour sa part assuré Henri Rakotoson, représentant le syndicat des magistrats dans la Ceni.
La semaine dernière, l'Union africaine (UA), qui réclame également l'application des accords de Maputo et d'Addis Abeba, a imposé des sanctions à 109 personnalités du régime de transition, dont Andry Rajoelina. Madagascar est plongée dans une crise politique grave depuis fin 2008, qui a conduit à l'éviction en mars 2009 du président Marc Ravalomanana et à son remplacement par son principal opposant et ancien maire d'Antananarivo M. Rajoelina, soutenu par l'armée.

Midi Mada 26 /03/2010  
Marc Ravalomanana : « Un nouveau président pour négocier avec la France » -  RAJAOFERA Eugène
La révision des accords de coopération avec la France coïncide avec le changement de régime à Madagascar. Il semblerait qu'il soit plus facile pour la France d'obtenir cette révision avec les autorités de fait en place.

 Etant intervenu en direct hier par téléphone depuis Johannesburg, l'ancien président, Marc Ravalomanana, a souligné que la France doit patienter. « Elle doit attendre le nouveau président de la République qui négociera la révision de ces accords de coopération », a martelé l'ancien locataire d'Ambohitsorohitra. Marc Ravalomanana de continuer en révélant que la crise politique à Madagascar trouve son origine dans un conflit d'intérêts économiques qui opposent des grandes puissances mondiales. « Ce conflit d'intérêts économiques s'explique par le fait que Madagascar regorge de ressources souterraines », a-t-il indiqué.
Libye, Gabon, Sénégal... Sur la position de la France par rapport à la crise à Madagascar, l'ancien président de la République déclare qu'à l'instar du Canada, l'ancienne puissance colonisatrice est liée par les décisions de l'Union Européenne. « Quoi qu'il en soit, il est temps pour la France de connaître les réalités dans le pays », a-t-il souligné. Même réaction sur les rumeurs selon lesquelles la Libye, le Gabon et le Sénégal n'adhèrent pas à la position du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union africaine, qui a annoncé des sanctions contre 109 membres de la HAT. « La Libye, le Gabon et le Sénégal sont des pays membres de l'Union africaine. Ils sont donc liés par les décisions de cette dernière », a expliqué l'ancien président Marc Ravalomanana. Interrogé sur le verdict de la Cour Criminelle Ordinaire (CC0) qui vient de le condamner à 5 ans des travaux forcés, l'ancien PDG du Groupe Tiko s'est défendu en affirmant qu'il n'a rien à voir avec l'affaire de remblai de terrains à Andohatapenaka. « On a condamné un président de la République alors que c'est une société et un chef de région qui ont fait le remblai », a-t-il déploré.
Golf, Tennis, Natation... Bien qu'il ne se soit pas plaint des conditions dans lesquelles il vit son exil après le « coup d'Etat » du 17 mars 2009, Marc Ravalomanana a dénoncé qu' « il n'est pas normal pour un président de la République en titre que je suis de rester longtemps en dehors du pays ». Parmi les rares ancien chefs d'Etat en exil en Afrique du Sud, Marc Ravalomanana n'y passe pas son temps uniquement dans la recherche des solutions au retour à l'ordre constitutionnel à Madagascar. « Je pratique le Golf, le tennis, la Natation et le Safari pour entretenir ma santé. Actuellement, ma pression artérielle varie de 8 à 12 », a-t-il fait savoir pour répondre à la question d'un journaliste. Une manière pour « Dada » de rassurer ses « enfants » qu'il est en très bon état de santé.

Tribune Mada 26/03/2010
Élections : La CENI handicapée dès le départ - par Bill 
16 membres de la Commission nationale électorale indépendante (CENI), sur les 19 prévus dans les textes, vont prêter serment devant la Cour suprême ce vendredi 26 mars 2010. Un conseil des ministres s’est déroulé ce mercredi 24 mars à Ambohitsorohitra pour publier un décret nommant les 16 membres de la CENI. Les sièges réservés aux « opposants » ou aux représentants des 3 mouvances politiques n’ont pas été pourvus. La porte-parole de la présidence de la Haute autorité de transition a précisé qu’elles ont été informées et invitées à proposer leur représentant à la CENI, mais n’ont pas répondu.
Le gouvernement de la Haute autorité de transition (HAT) poursuit donc son chemin et maintient le cap vers les élections quoi qu’on dise. Il semble que les sanctions et leurs conséquences ainsi que les problèmes engendrés par les dégâts cycloniques ne le détournent guère de sa trajectoire. Les hésitations ou le refus des trois mouvances politiques, voire les critiques sur les modes de désignation des représentants des entités des organisations des sociétés civiles ne l’empêchent pas de mettre son projet en œuvre.
Des organisations de la société civile qui déclarent adhérer aux accords de Maputo ont en effet émis des remarques et ont décliné l’offre de faire partie de la CENI.
En outre, la question de représentation des journalistes a été posée. Jusqu’à la publication par la porte-parole de la présidence de la HAT des noms des membres de la CENI, les journalistes de la capitale n’ont pas entendu ni reçu une quelconque convocation pour choisir leur représentant. La surprise est totale en fait car il n’y a plus aucun bureau de l’Ordre des journalistes qui soit reconnu aujourd’hui. L’ancien bureau a terminé son mandat depuis des années. Ce qui en reste ne peut plus qu’assurer l’évacuation des affaires courantes comme on dit. Doit-on alors avouer que le travail demandé au sein de la CENI relève des « affaires courantes » ? Dans ce cas, le représentant des l’Ordre des journalistes devrait être l’ancien président Rufin Rakotomaharo et non James Ramarosaona, son prédécesseur.
Qui a donc désigné le conseiller spécial du Premier ministre Camille Vital, ancien journaliste et ancien président et co-fondateur de La Gazette de la Grande Ile, comme représentant des journalistes dans la CENI ? Serait-ce la Commission nationale électorale (CNE) au sein de laquelle il a déjà représenté l’Ordre des journalistes en tant que président de l’Ordre de l’époque ?
Ou bien, James Ramarosaona s’est-il proposé tout seul ou s’est-il fait proposer par quelques associations qui auraient eu l’assentiment de tous les journalistes sans qu’il y ait eu assemblée générale ?
Dans tous les cas, les modes de désignations ou les critères qui ont été retenus pour le choix de quelques représentants des entités qui composent le CENI ne peuvent qu’être arbitraires ou du moins très critiquables. Les craintes de Pety Rakotoniaina relatives à l’organisation de ces élections de députés de l’assemblée constituante sont de plus en plus fondées. Il appréhendait des critiques du genre « isika samy isika ihany no ao » pour dire en quelque sorte que les critiques et les contestations ne sauront être évitées et elles alimenteront plus tard les mouvements de protestations si les dirigeants de la HAT persistent dans leur « unilatéralisme », sans l’adhésion des autres acteurs de la vie politique nationale.
Malgré la qualité de la CENI et malgré les moyens déployés pour faire de ces élections les plus crédibles, les critiques exprimées ci-dessus entretiendront des doutes et handicapent déjà les prochaines initiatives.

xinhuanet.com 25/03/2010  
La Savonnerie tropicale malgache demande l'interdiction de l'importation des savons mauriciens - Xinhua

La Savonnerie tropicale, une industrie leader dans la production de savons à Madagascar, interpelle la haute autorité de la transition d'interdire l'entrée des savons en provenance de Maurice, surtout le dénommé "Citron plus".

Selon le directeur général de la Savonnerie tropicale, André Ramaroson, dans sa lettre adressée au ministre malgache des Finances et du Budget, Hery Rajaonarimampianina, il s'agit d'une concurrence déloyale et que les certificats d'origine du savon "Citron plus" présentent des fraudes. Fabriqué en Malaisie et emballé seulement à Maurice, ce savon bénéficie des avantages douaniers des produits venant d'un pays membre de la Commission de l'océan Indien. Sans parler également des manques à gagner de l'Etat qui importe ce savon au lieu de favoriser les productions locales. La Savonnerie tropicale ne se bat pas contre les produits mauriciens mais elle demande seulement la mise en vigueur de la clause de sauvegarde dans le cadre des accords de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), selon M. Ramaroson. L'OMC a été saisie par le ministère malgache du Commerce et a recommandé qu'une commission d'enquête pour prouver la véracité de cette concurrence déloyale sera créée. Notons que cette bataille commerciale entre la Savonnerie tropicale et le Citron plus a daté depuis 2007, sous le régime de Marc Ravalomanana. La Savonnerie tropicale se plaignait contre la société de distribution Magro, appartenant à cet ancien président, de ...Suite MadaVôvô du 25 mars 10  >>  ( ...  )

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Tribune Mada 27/03/2010
Atmosphère politique : « C’est le règne de la terreur » selon les responsables du mouvement des ecclésiastiques - Recueilli par Valis 
De retour d’une mission sur invitation des « mpitandrina » du district FJKM de Moramanga, des responsables du mouvement des ecclésiastiques ont subi le contrôle de la Gendarmerie nationale de faction routière sur la Route nationale 2. Apparemment un contrôle de routine auquel se soumet tout véhicule qui emprunte les routes nationales : papiers du véhicule et permis de conduire.
Mais ce qui a commencé à surprendre désagréablement les passagers, en l’occurrence les « mpitandrina » du mouvement des ecclésiastiques qui se sont plaints et ont fait appel à la radio Fahazavana pour véhiculer leur mésaventure, c’est quand les agents de la circulation leur ont réclamé leur carte d’identité et leur ont signifié qu’ils vont devoir les copier, jusqu’à consigner l’adresse de leur domicile.
Expliquant ce vendredi soir du 26 mars dans l’émission Apenjika, ce qui leur est arrivé la veille, deux « mpitandrina » du mouvement des ecclésiastiques n’ont pas mâché leur mot pour dénoncer et condamner les actes dont ils ont été victimes. Ils ont qualifié l’ordre que les gendarmes ont exécuté d’acte terroriste ou du moins d’intimidation caractérisée. Ils ont notamment déclaré qu’ils auraient compris si l’acte s’était limité au contrôle d’identité et aux fouilles mais aller jusqu’à relever leur identité et leur lieu de résidence ne sont ni plus ni moins que du terrorisme psychologique.

Midi Mada 27/03/2010
Roland Ratsiraka : « Je ne suis pas au courant de tout à la HAT »  - Dominique Ramiandrisoa
La CENI, les actualités nationales et les affaires internes du parti, tels ont été les thèmes développés par Roland Ratsiraka, lors de sa conférence de presse qui s’est tenue, hier après-midi, à l’hôtel Colbert. Sur la mise en place de la CENI, le neveu de l’amiral de déplorer qu’il n’ait pas même été avisé. « Même si on est au sein du pouvoir, je ne suis pas au courant de tout ce qui se passe à la HAT ». Et que selon le vice-président de la HAT, la CENI devrait utiliser toutes ses capacités pour essayer de convaincre la communauté internationale. Et obtenir ainsi par son biais la reconnaissance internationale.

Observation des élections. « Afin que les élections soient plus crédibles, le mieux est de se tourner plus vers l’Union Européenne, l’OSCE et l’OIF », a indiqué Roland Ratsiraka. Et ce, touchant particulièrement l’observation des élections. Proposant même qu’« il ne faudrait pas hésiter à se rendre dans les chancelleries ». Toujours à propos des échéances électorales, « les élections des membres de l’Assemblée constituante devrait se tenir au début du mois de juillet », avance l’ancien maire de Toamasina. A lui de réitérer que ceux qui seront élus deviendront membres de l’Assemblée nationale. Et ce, afin d’éviter des dépenses inutiles, a-t-il précisé.  Premier congrès national. Il a touché également mot de l’Union africaine qu’il juge qu’il ne faudrait plus en

tenir compte. Pour illustrer sa thèse, à lui de confier que de 1960 jusqu’en mars 2010, il y avait eu 66 coups d’Etat en Afrique. Et de conclure que « notre culture diffère de celle de l’Afrique ». Par ailleurs, concernant son parti, le neveu de l’amiral d’annoncer que le MTS tiendra son premier congrès le 31 mars prochain, au Palais des sports de Mahamasina. Tout en soulignant au passage, que le MTS est jaloux de son indépendance. Pour ce qui est des trois mouvances, « le Premier ministre Camille Vital a approché les trois mouvances qui n’ont rien voulu savoir », a fait remarquer le vice-président de la HAT. 

Express Mada 26/03/2010
Grève : Les médecins désertent l’hôpital - Stephane Solofonandrasana
La journée sans médecin a été quasiment suivie hier. La vice-Primature chargée de la Santé affirme que les décrets relatifs aux revendications sont signés.
La journée sans médecin a apparemment réussi. Hier, très peu de praticiens ont vaqué à leur occupation quotidienne à l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA). Le mouvement a été suivi par le personnel de l'hôpital Befelatanana, hier.

passent à l'action. En un rien de temps, les patients qui attendaient vainement, ont quitté les lieux soit par peur de débordement soit à cause de l'absence de médecin.
Décrets signés
Les paramédicaux ne semblent pas fléchir, malgré les explications données par les responsables du ministère de tutelle. Vendredi, une rencontre entre le professeur Alain Tehindrazanarivelo, vice-Premier ministre chargé de la Santé publique (VPMSP) et les paramédicaux s'est soldée par un désaccord. Une autre rencontre avec une conseillère de la présidence a eu lieu lundi, mais en vain. Les infirmiers et sage-femmes n'ont pas cédé, même si leur revendication est quasiment satisfaite.
« Il n'y aura pas de reprise de travail tant que les documents signés en conseil des ministres ne nous parviennent pas », déclare Tsialofana Andriankinana, un des meneurs de grève, mercredi. 
Le Pr Alain Tehindrazanarivelo a déclaré que la requête du staff de la VPMSP a eu l'aval du gouvernement. « Les décrets relatifs aux revendications des paramédicaux sont signés », a-t-il déclaré à la presse.

Les Nouvelles 26/03/2010
TRANSPORT : La crise envenime la situation - Faly R. 
Les transporteurs, plus précisément les sociétés de transport, utilisant plusieurs voitures, pour une ligne nationale, se plaignent actuellement des impacts des crises qui se sont succédé dans la Grande île. Leur manque à gagner est énorme et rien ne va plus. 
Si avant 2009, une voiture pouvait sillonner les routes au moins une fois par semaine, actuellement, faute de voyageurs, par crainte des représailles et à cause de l'insécurité sur les routes nationales, les transporteurs arrivent tant bien que mal à joindre les deux bouts. Pire encore, une voiture peut attendre jusqu'à un mois et demi pour une coopérative de 30 voitures, en raison de la rotation. 
La plupart de ces sociétés de transport insinuent que les voyageurs préfèrent se déplacer en avion, le moyen le plus sûr du monde, surtout pour les longs trajets, plutôt que de s'aventurer en voiture vu que les routes ne sont même plus fiables. 

courrierinternational.com 25/03/2010
Ravalomanana de nouveau condamné
Accusé de détournements de biens publics et de favoritisme envers Tiko, sa société, le président malgache déchu Marc Ravalomanana a été condamné le 23 mars par contumace à cinq ans de travaux forcés et 1 million d'ariarys d'amende [350 euros] par un tribunal d'Antananarivo. 

Il avait déjà été condamné par contumace en juin 2009 dans une affaire concernant l'achat d'un avion de luxe. L'ex-chef de la région Analamanga, celle d'Antananarivo, Fidy Ratsimbazafy, écope de la même peine de prison, assortie d'une amende, raconte Madagascar-Tribune.com. Trois autres peines de prison ont été prononcées, allant de un an ferme à huit mois avec sursis. "Une pluie de condamnations s'est abattue sur des dignitaires de l'ancien régime", note La Gazette de la Grande Ile. Mais "le procès tombe à un bien mauvais moment, cinq jours après l'annonce des sanctions internationales contre les dirigeants de la transition. Dans ces conditions, personne ne croira à un procès dépourvu de ...Suite MadaVôvô du 25 mars 10  >>  ( ...  )

"Les 'Grands' parlent d'idée   les 'médiocres' parlent d'évènements   les 'misérables' parlent contre les personnes..."	Clikeo ny 2CV mena	"Hier c'est une  histoire Demain est un mystère Aujourd'hui un cadeau..."

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