MadaVôvô 2010

1. Archives MadaVôvô 2002 - 2008

2. Archives des Editos

3. Pourquoi ? Pour Qui MadaVôvô ?

4. Recevoir gratuitement MadaVôvô 

5.  Le dernier MadaVôvô

6. Accueil  Rz7 MadaVôvô

5. Pubs &  bas de la page

6. Contact  

Les Titres de MadaVôvô du 22 février 2010  

BigNews: Tennis à Dubaï: forfait de Roger Federer...

L'Edito: « le Carnaval ce n'est pas qu'à Rio...  »     ( ...  )

1. Ultimatum du GIC : Les élections maintenues ? (express) ( ...  )

2. Mada : forte hausse des prix à la consommation en janvier (afriscoop) ( ...  )

3. L'UA presse Madagascar de respecter les accords de sortie de crise (lemonde) ( ...  )

4. Madagascar: L'UA prend des sanctions supplémentaires  (afriquejet) ( ...  )

5. Affaire Kadhafi: Tripoli n'accorde plus de visas aux Européens (swissinfo) ( ...  )

6. 25 espèces de primates en danger immédiat d'extinction, selon l'IUCN (romandie) ( ...  )

7. Impasse à Madagascar: la médiation pointe du doigt le camp Rajoelina (afp) ( ...  )

8. Parlement européen. Pour la dissolution et le désarmement de la FIS (moov) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...     

9. Madagascar : grève générale de paramédicaux à partir de lundi 22 février (afriscoop) ( ...  )

10. « Sanctions de l'UA » : Une liste de concernés en cours d'élaboration (nouvelles) ( ...  )

11.Mada: suspension de grève générale des médecins fonctionnaires (xinhua)  ( ...  )

12. Les cas de chikungunya recensés dans la partie sud-est de Mada (xinhua) ( ...  )

13. Prix des carburants: Les distributeurs alignent leurs prix (nouvelles) ( ...  )

14. Jean Ping. « Trop d’occasions manquées »(moov) ( ...  )

15. Le textile dans la tourmente  (jeuneafrique) ( ...  )

16. Madagascar face à de nouvelles pressions internationales (afriquejet) ( ...  )

17. Réunion du GIC : Pile Maputo, face Maputo (express) ( ...  )

18. nouvel an malgache: Le «Taombaovaon'ny ambanilanitra», annoncé officiellement (nouvelles) ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  18 fev 10  >>  ( ...  )

3.Violation des droits de l'homme (midi) ( ...  )

*11. Madagascar: L'UE ne soutiendra pas les élections (afriquejet) ( ... )

22/02/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.932.30. Ar 
USD 2.175.67 Ar 
GBP 3.347.27 Ar 
CHF 2.004.30. Ar 
JPY 23.68 Ar 
ZAR 281.71 Ar 
HKD 280.08 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/01 2945 31/12 2791
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

Tous les Dossiers

de Culture & Voyages  Klick >>

des + de MadaVôvô  Klick >>

Big News... Tennis à Dubaï: forfait de Roger Federer...             Les infos sportives du monde en permanence  >>

nouvelobs 22/02/2010 

Roger Federer forfait à Dubaï pour cause d'infection pulmonaire -  ( ATP, l'Association des joueurs de tennis professionnels)

Le champion suisse Roger Federer a déclaré forfait pour le tournoi de tennis de Dubaï, qui débute lundi, et sera indisponible deux semaines pour cause d'infection pulmonaire.

Le No1 mondial, qui a contracté son infection il y a quelques jours, ne devrait pas retrouver les courts avant le 11 mars au tournoi d'Indian Wells (Californie), ont précisé dimanche les organisateurs du tournoi ATP de Dubaï. AP
encadré: 
Quadruple vainqueur à Dubaï, Federer n'a plus joué depuis son sacre à l'Open d'Australie le 31 janvier. Il ne devrait pas rejouer avant le Masters 1000 d'Indian Wells en mars.

Roger Federer et Andy Murray à l'issue de la finale de l'Open d'Australie, remportée par le Suisse, le 31 janvier 2010 à Melbourne.  © AFP


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >> 


« le Carnaval ce n'est pas qu'à Rio... »

     Tous les ans, le carnaval revient pour notre plus grand bonheur. Défilés, déguisements, chars, crêpes et beignets. C'est autour du Mardi Gras (en 2010, c'est le 16 février) .   

     Carnaval vient d’une expression latine ("carne levare") qui veut dire "enlever la viande".

    Si ce jour est devenu un jour de fête, c’est précisément parce qu’il fallait en profiter, festoyer et faire bombance avant que la viande et les repas trop riches ne soient interdits.
    La période de Carnaval se clôt en effet le jour du Mardi gras, veille du Carême, cette période de quarante jours de jeûne avant l’anniversaire de la mort puis de la résurrection du 

Christ (Pâques). Pour mieux faire la fête et le fou, on prend l’habitude de se déguiser : derrière un masque, toutes les barrières sociales, d’âge ou de fortune disparaissent !

     Les symboles de Carnaval :
      Le déguisement , la musique, l'orchestre ou la fanfare
      La parade qui consiste en un défilé des personnes déguisées accompagnées avec de la musique. Les chars en général fleuris et très fantasques.
      Le Carnaval laisse une grande place à l'imagination de chacun.
     
Lors de ces fêtes de Carnaval on retrouve toujours le principe d'inversion au travers des costumes et des jeux (maître/esclave, homme/femme), on se déguise, on fait ripailles, on offre des cadeaux, chants et danses sont de la fête.
     Par opposition au Carême, le Carnaval est une période d'excès joyeux, de gras contre maigre. Dans tous les carnavals, les gens dansent, mangent et se déguisent, les règles et interdits habituels sont suspendus.
Chars géants, parades, bals masqués, confettis et serpentins, fanfares, c'est la période des excès démonstratifs !  

    Chaque pays à sa propre interprétation des réjouissances avec toujours un même objectif : faire la fête !Parmi les plus connus de nos 

 jours, on peut citer les carnavals de Rio de Janeiro, Venise, Nouvelle- Orléans, Nice, également ceux du nord de la France comme Dunkerque, moins connu  mais tout aussi festif, le carnaval de Québec. La  plupart des carnavals ont des thèmes très variés, comme les géants, à Dunkerque dans le Nord de la France ou " le carnaval de l'Océan Indien" à Nosy-Be où Donia fête la vie !
    A Rio de Janeiro, on envahit les rues en dansant des samba endiablées, habillé de paillettes et de plumes, pendant des jours et des nuits.
 

                                        ...Lire la suite Cliquez-ici
                Sébastien Vetz de Paris

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Sebastien a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Express Mada 22/02/2010
Ultimatum du GIC : Les élections maintenues ? - Iloniaina Alain 
La HAT a pris acte des décisions du Conseil de Paix et de sécurité de l’Union africaine. Mais il semble que l’ombre des sanctions évoquées n’est pas de nature à faire reporter les élections.
Quelle attitude va adopter le régime en place ? Les yeux sont braqués sur le gouvernement après les réunions de jeudi du Groupe international de contact (GIC) et de vendredi de la Commission à la Paix et à la sécurité (CPS) de l’Union africaine. Pour l’instant, la tendance au maintien du statu quo prend le dessus. 
«On en prend acte (communiqués du GIC et du CPS). Pour notre part, l’idée d’organiser les élections est incontournable. L’objectif est de revenir à l’ordre constitutionnel par la voie des urnes», a confié Annick Rajaona, porte-parole de la présidence de la Haute autorité de la transition, hier. 
Annick Rajaona a réagi aux décisions du GIC et du CPS. À l’issue des deux derniers rendez-vous d'Addis-Abeba, la communauté internationale donne un dernier délai d’un mois au gouvernement pour se conformer aux accords de Maputo et d’Addis-Abeba. En même temps, elle brandit des sanctions allant de l’interdiction de voyage jusqu'à la demande d’inéligibilité des auteurs du changement anticonstitutionnel, en passant par le gel des avoirs et l’isolement diplomatique en cas de refus d’obtempérer. 
Pour l’instant, Andry Rajoelina reste discret et son intervention est attendue pour savoir la voie qu’il compte emprunter. «J'ignore la forme que celle-ci prendra, mais le président Andry Rajoelina, chef de l’État et premier responsable de la Nation, est en train de la chercher», a indiqué la porte-parole de la présidence de la Transition. «En tout cas, il appartient aux Malgaches de trouver la voie qui mènera aux élections», a-t-elle ajouté. 
Au risque de se décrédibiliser, il est peu probable qu'Andry Rajoelina revienne aux accords de Maputo, compte tenu de la pression contre une telle éventualité. L’intransigeance de sa position et les attaques torpillant le processus né dans la capitale mozambicaine ne vont pas arranger les choses.
Dos au mur 
Le cas échéant, l’unique scénario possible d’un retour aux accords de Maputo reste le départ du président de la HAT prévu dans les «mesures de compromis» de Jean Ping. Le document remis par le président de la commission de l’Union africaine aux quatre mouvances le 21 janvier prévoit une disposition de remplacement du président de la HAT par un autre membre de la mouvance Rajoelina. 
Dos au mur, le gouvernement profitera de ce mois d’ultimatum nécessaire à la mise en œuvre du mécanisme de sanctions, pour prendre les devants. Il ne sera pas surprenant de voir le régime concrétiser les propositions qu’il a remises à Jean Ping, président de commission de l’Union africaine. Il s’agit de la mise en place d’un gouvernement dirigé par Camille Vital, de la création du Conseil électoral national indépendant et, le cas échéant, de l'établissement d’une institution parlementaire. 
Afin de casser l’image unilatéraliste, il pourrait aller jusqu’à refaire le coup du gouvernement Roindefo II. Des négociations individuelles pourraient être engagées au-delà de la mouvance Rajoelina afin de ratisser large dans l'installation des institutions avant les élections. 
Pour l’instant, les premières réactions au sein de la HAT privilégient la voie unilatérale plutôt que le retour au processus de Maputo. Mais le pari n’est pas gagné d’avance. Le régime, en proie à des luttes intestines, devra savoir serrer les rangs dans la mesure où la pression montera au fur et à mesure que le délai de l'ultimatum expire.


afriscoop.net 21/02/2010
Madagascar : forte hausse des prix à la consommation en janvier 
Les prix de consommation ont affiché une augmentation de 1,4% sur une base mensuelle en janvier, a annoncé vendredi l’Institut national de statistique malgache (INSTAR). .
Selon l’étude effectué par l’INSTAT, Antananarivo et la province d’Antsiranana qui se situe à 600 km du nord de la capitale malgache sont les villes les plus touchées par la hausse de prix de consommation durant le mois de janvier avec des taux respectifs de 1,6% et 1,7% , les provinces de Fianarantsoa, de Toamasina et de Toliara ont enregistré une hausse de 1% .
Les experts malgaches en statistique ont noté que le produits alimentaires, les boissons et les tabacs ont connu une forte augmentation de 1,5 %.
L’INSTAT a indiqué qu’entre janvier 2009 et janvier 2010, les prix de consommations ont augmenté de 8,5% dans l’ensemble, ainsi les produits locaux ont enregistré une hausse de 8,2%, et le les produits importés ont vu leur tarif augmenter de 14,7 % ;
Ces statisticiens ont dit que les prix à la consommation pourraient continuer d’augmenter jusqu’au mois de mars. (Xinhua)


lemonde.fr 20/02/2010
L'Union africaine presse Madagascar de respecter les accords de sortie de crise
Le conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) a adressé vendredi 19 février un nouvel ultimatum à l'actuel homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, lui donnant jusqu'au 16 mars pour respecter les accords de sortie de crise sous peine de sanctions. "Nous avons appelé les autorités de fait à respecter les accords", a déclaré au cours d'une conférence de presse le président du conseil de paix et de sécurité de l'UA, l'ambassadeur d'Ouganda, Mull Sebujja Katende. 

"Nous imposerons des sanctions ciblées sur les autorités de fait qui sont la cause du non-retour à l'ordre constitutionnel", a-t-il ajouté, à l'issue d'une réunion à Addis Abeba. Pour le commissaire à la paix et la sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, "ces sanctions prendront effet dès le 17 mars sauf si avant le 16 mars, une totale coopération est démontrée avec le médiateur (l'ancien président du Mozambique, Joaquim Chissano) dans l'application des accords de Maputo et Addis Abeba".
Les sanctions prévues par l'UA, récemment appliquées à la Guinée, prévoient des interdictions de voyages, des gels d'avoirs financiers, "et l'isolement diplomatique des autorités de fait : nous allons demander aux organisations internationales comme l'ONU de les suspendre également", a précisé M. Lamamra.
L'accord de Maputo signé en août 2009 et son prolongement d'Addis Abeba en novembre 2009 prévoient un partage du pouvoir entre les quatre principales mouvances politiques malgaches dans le cadre d'une transition politique chargée d'organiser des élections générales d'ici la fin de l'année. M. Rajoelina est sorti de ce cadre en décembre en limogeant le premier ministre de consensus et en annonçant unilatéralement la tenue d'élections législatives, qu'il compte à présent organiser en mai.

encadré: Selon Ramtane Lamamra : «Il est aussi clair qu'il y a une ébauche de reprise du dialogue entre la 

mouvance Rajoelina et la médiation mais il faut que nous soyons très clairs, la solution réside dans la mise en œuvre des accords que ces quatre mouvances ont signés». 
selon des indiscrétions, le thème des éventuelles sanctions ciblées et les modalités d'organisation des futures élections auraient également été abordés hier. Il s'agirait, en l'occurrence de l'interdiction à l'actuel président de la HAT de se présenter aux prochaines élections et  on parle dans les coulisses d’une liste d’une centaine de noms qui seraient sous la menace de sanctions ciblées, sans plus de précisions.


afriquejet.com 20/02/2010
Madagascar: L'UA prend des sanctions supplémentaires 
L'Union africaine (UA) a approuvé des sanctions économiques supplémentaires contre le Madagascar, alors que son Conseil de paix et de sécurité (CPS) va se réunir vendredi à Addis-Abeba pour prendre des mesures contre le président autoproclamé du pays, Andry Rajoelina.
Le Commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité, Ramtane Lamamra, a indiqué que le refus de M. Rajoelina d'appliquer les accords signés à Maputo et Addis- Ababa avec ses opposants politiques pourrait conduire à des sanctions immédiates pouvant aller jusqu'à lui interdire de se présenter à la prochaine élection présidentielle.
"Le 14ème sommet de l'UA a pris des mesures pour le renforcement des actions de l'UA en cas de changement de gouvernement anticonstitutionnel. C'est à cet effet que le Conseil de paix et de sécurité va se réunir", a-t-il déclaré à la presse.
M. Lamamra a affirmé que même si M. Rajoelina était autorisé à se présenter, les mesures prises lors du 14ème sommet de l'UA pourraient s'appliquer contre lui.
"Les élections ont été prises en compte dans les accords de Maputo et dans l'Acte supplémentaire de Addis-Ababa. Mais si nous avons bonne mémoire, M. Rajoelina avait dit qu'il ne pouvait pas traiter avec les autres partis politiques. Il ne travaille pas encore de manière active dans le sens des accords de Maputo", a-t-il dit.
Dans ce contexte, il a soutenu que les nombreux accords de Lomé qui autorisent l'UA à sanctionner les leaders qui arrivent au pouvoir à la faveur de coup d'Etat seraient appliqués contre M. Rajoelina.


swissinfo.ch 20/02/2010
Affaire Kadhafi: Tripoli n'accorde plus de visas aux Européens
Tripoli/Berne - Un responsable libyen affirme que son pays ne délivre plus de visas d'entrée aux Européens, à l'exception des Britanniques. Tripoli réagit ainsi à une politique limitant l'attribution de visas Schengen à ses ressortissants, à la demande de Berne.

"La décision a été prise. Pas de visas pour les Européens, sauf pour la Grande-Bretagne", a dit à Reuters un responsable de l'aéroport international de Tripoli, qui a exigé l'anonymat. Il n'a fourni aucune explication à cette décision, qui n'a reçu confirmation immédiate ni du gouvernement libyen, ni des pays de l'Union européenne (UE).
A Berne, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) n'a pas souhaité commenté l'information. Interrogé par l'ATS, un porte-parole a simplement dit qu'il était connu que la Suisse poursuivait envers la Libye une politique restrictive en matière de visas.
Le 21 janvier, une source libyenne de haut niveau avait déjà affirmé que Tripoli allait prochainement durcir sa politique de visas à l'encontre des hommes d'affaires et chefs d'entreprises européens travaillant en Libye et aux ressortissants de certains pays européens. Et ce en réaction à une politique de l'UE limitant l'attribution de visas Schengen aux Libyens.
Berne a durci en juin dernier les conditions d'octroi des visas Schengen aux ressortissants libyens, face au refus de 

La Libye n'octroye plus de visas aux ressortissants de l'espace Schengen. [Reuters] -tsrinfo.ch

Tripoli de coopérer sur le sort des deux Suisses retenus en Libye. Les visas ne sont plus délivrés "qu'à titre exceptionnel et dans des cas particuliers".
Dimanche, le journal libyen "Oea" - proche de Seif Al-Islam, l'un des fils du colonel Kadhafi - a affirmé que Berne avait interdit à 188 responsables libyens, dont le numéro un libyen Mouammar Kadhafi et sa famille, d'entrer en Suisse.


romandie.com 19/02/2010
25 espèces de primates en danger immédiat d'extinction, selon l'IUCN - ©AFP - PARIS

Vingt cinq espèces de primates vont disparaître si des mesures efficaces ne sont pas rapidement prises pour les protéger, selon un rapport publié jeudi par l'Union mondiale pour la nature (IUCN) et plusieurs autre organisations de défense de la biodiversité.
Au total, près de la moitié (48%) des 634 espèces de primates vivant sur Terre figurent d'ores et déjà sur la liste rouge des espèces menacées de l'IUCN. Un nombre en progression rapide puisqu'en 2007, seul un tiers des primates étaient en danger, selon un précédent rapport de l'organisation.
Parmi les espèces les plus menacées de disparition, cinq se trouvent à Madagascar, six sur le continent africain, onze en Asie et trois en Amérique du Sud et centrale, selon le dernier rapport compilé par 85 experts du monde entier.
Le plus menacé de tous est le langur de Cat Ba (Trachypithecus p.poliocephalus), dans le nord-est du Vietnam, dont ne subsistent que de 60 à 70 individus. Dans la même région, la population de gibbons à crête noire (Nomascus nasutus) est limitée à environ 110 individus.
A Madagascar, il reste moins d'une centaine de lémuriens appartenant à l'espèce Lepilemur septentrionalis, détaille également le rapport.
Les espèces les plus menacées ne sont toutefois pas toujours celles dont les populations sont les plus réduites, mais celles dont les habitats sont détruits et qui continuent d'être chassées par l'homme.
"En fait, l'espèce de primate la plus rare est le gibbon de Hainan (Chine). Mais les Chinois ont désormais mis en place des mesures de conservation très strictes. C'est pourquoi il ne figure pas sur cette liste, car il n'y a pas grand-chose à faire de plus pour lui", a déclaré à l'AFP Simon Stuart, président de la commission de survie des espèces de l'IUCN.
Dans le règne animal, "les primates font partie des groupes de vertébrés les plus en danger", souligne le président du groupe de spécialistes sur les primates de l'IUCN, Russell Mittermeier, dans un communiqué publié par l'IUCN et plusieurs ONG de défense de la biodiversité à l'occasion d'une présentation du rapport au zoo de Bristol, en Grande-Bretagne.
Le but de la liste des 25 espèces de primates les plus menacés est "d'attirer l'attention du public, d'inciter les gouvernements à faire plus, et plus particulièrement de trouver les moyens de mettre en oeuvre les mesures de conservation à prendre de toute urgence", explique M. Mittermeier.
Les protecteurs des primates veulent agir en amont de la Convention pour la biodiversité qui se tiendra sous l'égide de l'ONU en octobre au Japon, et soulignent que les moyens à mobiliser sont à portée de la main.
"Une fois qu'une espèce est confinée à un petit territoire, il ne coûte pas très cher à la société de la protéger", assure M. Stuart.
"Mais une chose est de sauver une espèce de l'extinction, comme le font les Chinois, une autre est de pouvoir parler de repeuplement", souligne le spécialiste.


afp 19/02/2010
Impasse à Madagascar: la médiation pointe du doigt le camp Rajoelina - AFP - ADDIS ABEBA

 Le Groupe international de contact sur Madagascar a souligné jeudi à Addis Abeba le manque de coopération du camp de l'actuel homme fort du pays Andry Rajoelina pour sortir de l'impasse politique actuelle, brandissant la menace de sanctions.
L'ex-président mozambicain et médiateur dans la crise malgache Joaquim Chissano a souligné que les accords de sortie de crise déjà conclus devaient être appliqués, au terme d'une réunion du GIC, qui regroupe notamment des représentants de l'Union européenne, l'ONU, la Francophonie et la Communauté de développement des Etats d'Afrique australe (SADC).
"Il y a une convergence des points de vue qui montre une insatisfaction des participants au sujet de l'insuffisante coopération des mouvances malgaches pour aboutir à un consensus, en particulier la mouvance Rajoelina", a déclaré M. Chissano.
"Nous avons exhorté cette mouvance à faire plus d'efforts pour respecter les accords de Maputo et l'acte additionnel d'Addis Abeba", a-t-il ajouté.
"Les organisations et Etats membres du GIC prendront d'autres mesures s'il y a persistance de la part des mouvances et surtout de la mouvance Rajoelina, à ne pas se conformer aux accords", a précisé M. Chissano.
Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA doit se réunir vendredi pour discuter notamment d'éventuelles sanctions contre les responsables de la transition.
Pour le Commissaire à la paix et la sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, "s'il est décidé d'imposer des sanctions, cela ne veut pas dire que la médiation sera terminée".
"Notre devoir est de persévérer dans nos efforts pour (...) la restauration de l'ordre constitutionnel à Madagascar".
"Tous les moyens sont déployés, y compris la persuasion, en vue de convaincre la mouvance Rajoelina qui s'est écartée du consensus d'y revenir le plus vite possible", a-t-il indiqué, soulignant qu'il ne s'agit "pas d'un processus illimité dans le temps".
L'accord de Maputo (août 2009) et son prolongement d'Addis Abeba (novembre 2009), prévoient un partage du pouvoir entre les quatre principales mouvances politiques malgaches dans le cadre d'une transition politique chargée d'organiser des élections générales d'ici la fin de l'année.
M. Rajoelina est sorti de ce cadre en décembre en limogeant le Premier ministre de consensus et en annonçant unilatéralement la tenue d'élections législatives, qu'il compte à présent organiser en mai.
Madagascar est plongée dans une crise politique grave depuis fin 2008, qui a conduit à l'éviction en mars 2009 du président Marc Ravalomanana et à son remplacement par son principal opposant et ancien maire d'Antananarivo, M. Rajoelina, soutenu par l'armée.


Moov.mg 19/02/2010

Parlement européen. Pour la dissolution et le désarmement de la FIS - R. O - Midi
Dans la « Résolution du Parlement européen du 11 février 2010 sur la situation à Madagascar », Strasbourg « demande la mise en place rapide du processus de désarmement et de dissolution des milices en vue de rétablir une armée républicaine ». 
Rejoignant ainsi la position d'Amnesty International qui avait, à l'issue d'une mission d'enquête sur la situation des droits humains dans la crise politique actuelle à Madagascar, recommandé à la HAT de dissoudre la CNME. Et de laisser le soin d'enquêter sur les infractions pénales, au système judiciaire en place, notamment la police et le parquet. « La CNME est perçue par beaucoup comme un organisme politique et son image a été ternie par des accusations d'atteintes aux droits humains », selon le rapport de l'organisation humanitaire basée à Londres. 
Violations. 

Pour faire bonne figure aux yeux d'Amnesty International, la HAT devait alors dissoudre la Commission Nationale Mixte d'Enquête pour la transformer en Force d'Intervention Spéciale ou plus communément FIS dont les éléments et surtout le commandement ne sont autres que ceux de l'ex-CNME. C'est déshabiller Saint-Pierre pour habiller Saint-Paul pour le Parlement européen qui rappelle « les violations généralisées des droits humains, le harcèlement et l'arrestation arbitraire de parlementaires, de religieux et de membres de la société civile, ainsi que le pillage des églises et l'intimidation de la presse ». 
Enquête.

 Strasbourg de réclamer même « une enquête internationale indépendante sur tous les meurtres politiques à Madagascar, toutes les violations des droits de l'Homme et tous les actes de répression perpétrés par les forces de sécurité et l'armée ». Sans la citer, le Parlement européen fait une allusion on ne peut plus claire à la FIS qu'elle assimile à une « milice », quand bien même elle serait composée d'éléments des forces de l'ordre. L'image de la CNME continue de coller à la FIS qui a aussi la sienne, pour ne pas dire que la FIS en est le ...fils. 


NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

afriscoop.com 22/02/2010
Madagascar : grève générale de paramédicaux à partir de lundi 22 février 
La grève générale des paramédicaux pour le 22 février a été déterminée lors d’une assemblée générale des paramédicaux tenue dans la capitale malgache le 19 février dernier.
Le porte-parole de la collectivité de paramédicaux, Mr Razafimahefa Marcellin, a annoncé que tous les centres de santé de la grande île seront paralysés car les sages femmes, les infirmiers et les infirmierès seront en grève générale le lundi 22 février.
Les représentants des personnels d’appui et adminstratif de tous les services de santé ont affirmé leur solidarité de continuer leur sit–in quotidien dans l’enceinte de l’hôpital d’ Etat Joseph Andrianavalona qui se trouve dans la capitale malgache.
La gréve générale a pour but de manifester leur mécontentement face aux attitudes du gouvernement malgache de la transition qui n’ a pas répondu jusqu’aujourd’hui la revendication de ces paramédicaux.
Le porte-parole de la collectivité de paramédicaux a fortement critiqué le geste du président de la haute autorité de la transition, Andry Rajoelina, qui a reçu les réprésentants des médecins fonctionnaires et a mis en place un comité ad hoc pour étudier les revendications des médecins. Pour les paramédicaux, cette rencontre est inadmissible vu que les médecins et les paramédicaux ont lutté pour le même but qui est la mise en place d’ un regime particulier pour les personnels malgache de santé.
Les grévistes sont conscients des éventuelles conséquences de leur action, mais ils n’ont plus de choix que de tenir la grêve générale pour montrer à tous que le secteur de la santé à Madagascar est malade. (Xinhua)


Les Nouvelles 22/02/2010
« SANCTIONS DE L'UA » : Une liste de concernés en cours d'élaboration - Nasolo R.
Au-delà des déclarations des responsables du conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, la déclaration officielle de l'instance concernant Madagascar à l'issue de sa 216e réunion tenue le 19 février vient de tomber. 
Comme déjà rapporté, le CPS a décidé que, «si d'ici le 16 mars 2010, les autorités de fait issues du changement anticonstitutionnel ne se conforment pas à la mise en oeuvre diligente des accords de Maputo et de l'acte additionnel d'Addis Abeba, les sanctions seront appliquées, à compter du 17 mars 2010». Cette date tombe, notons-le, le même jour que le transfert de pouvoir opéré par Marc Ravalomanana à un directoire militaire qui, à son tour, l'a confié à Andry Rajoelina.
Les membres et partenaires de l'UA saisis
Néanmoins, le conseil a déjà demandé à la commission de l'Union africaine «d'établir, en étroite collaboration avec la SADC , la liste des personnes et entités visées», bien que ce ne soit, pour l'instant, que «pour communication». 
En outre, ont été sollicités les Etats membres et partenaires de l'UA de prendre toutes autres dispositions nécessaires pour la mise en oeuvre des sanctions, y compris l'isolement diplomatique des autorités de fait issues du changement anticonstitutionnel dans les enceintes internationales. Le CPS a souligné, à cet égard, le rôle crucial des groupes africains, notamment ceux qui sont à New York et à Genève. 
Il a aussi demandé «à l'ensemble des partenaires multilatéraux de l'UA, en particulier les Nations unies, l'Union européenne et d'autres organisations internationales compétentes, ainsi qu'aux partenaires bilatéraux, y compris les membres permanents du conseil de sécurité de l'Onu, d'appuyer fermement et sans réserve sa décision».
D'éventuelles exceptions
En détails, ces sanctions consisteront en «l'interdiction de voyager à l'encontre de tous les membres des institutions mises en place par les autorités de fait et de tous les autres membres de la mouvance Andry Rajoelina». Cette mesure pourra souffrir de quelques exceptions, en ce sens que des dérogations pourraient être accordées par le conseil, «au cas par cas, à son initiative ou sur demande, pour des raisons d'ordre humanitaire ou liées au processus de négociation en vue de la sortie de crise». 
Il y a, en outre, le «gel des fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques de tous les individus et entités concourant, d'une manière ou d'une autre, au maintien du statu quo anticonstitutionnel et qui font obstacle aux efforts de l'UA et de la SADC visant à restaurer l'ordre constitutionnel». Tout comme la précédente mesure, celle-ci souffre également des mêmes éventuelles dérogations.
Une centaine de personnes impliquées ?
Enfin, si rien ne change d'ici le 16 mars, le CPS s'est prononcé pour «l'isolement diplomatique des autorités, à travers une action concertée des Etats membres pour remettre en cause leur participation aux activités d'organisations internationales non africaines, y compris les Nations unies et l'ensemble de leurs agences et d'autres structures concernées». 
En tout état de cause, la liste des personnes concernées par les possibles sanctions comprendrait pas moins d'une centaine de membres des institutions actuelles, civils ou militaires. 
Des rumeurs ont néanmoins laissé entendre que le président de la HAT ne compterait pas revenir sur sa décision d'organiser des élections et en aurait déjà informé le médiateur en chef de la SADC , Joaquim Chissano. 


Xinhuanet.com 21/02/2010
Madagascar: suspension de grève générale des médecins fonctionnaires - Xinhua

Les médecins fonctionnaires malgaches ont décidé de suspendre leur grève générale entamée depuis mardi, après leur rencontre avec le président de la haute autorité de la transition le 18 février.
La grève générale est suspendue, mais les week-end sont toujours prolongés, a déclaré vendredi Dr Zodahy Noel, vice- président des médecins fonctionnaires malgaches.
Le présindent de la haute autorité de la transition (HAT) Andry Rajoelina a jugé que les revendications des médecins fonctionnaires sont légitimes, disant être prèt de prendre en main l'affaire et promettant de trouver des attentes et solutions dans une période d'un mois.
En effet, un comité ad hoc composé du ministère des finances et du budget, du ministère de la fonction publique et du ministère de la santé et de 7 représentants des médecins fonctionnaires, a été mis en place pour étudier la faisabilité financière de ces révendications qui impliquent les indeminités de logements, de risque et de sujétion, le regime particulier des médecins fonctionnaires et enfin l'alignement de leurs grilles indiciaires.
Mais les médecins fonctionnaires restent vigilant contre les belles promesses du président de la HAT et leur porte-parole a annoncé que le mouvement des médecins fonctionnaire se poursuit et à partir de 19 février ils reprennent leur travail normal mais ils garderont le système de « week-end prolongé » jusqu'à ce que leurs revendications soient satisfaisantes.
Ce week-end prolongé signifie que seuls les médecins de garde assureront le service de l'hôpital de samedi jusqu'au mardi, c'est- à-dire 4 jours de week-end.


Xinhuanet.com 20/02/2010

Les cas de chikungunya recensés dans la partie sud-est de Madagascar - Xinhua

Après l'identification des 37 cas de chikungunya, le vice-premier ministre malgache chargé de la santé a effectué jeudi une visite à Manajary, un village où la maladie a été recensée cette semaine.

Le vice-premier ministre chargé de la santé, Mr Tehindrazanarivelo Alain, a été présent sur le lieu afin d'évaluer la situation et mettre en oeuvre avec l'institut-pasteur et l' Organisation mondiale de la Santé un programme de lutter contre la maladie chikungunya.
D'après un médécin responsable d'un centre hospitalier à Manajary qui se trouve à la province de Fianarantsoa, à 400 km d' Antananarivo, capitale malgache, nombreux ont consulté l'hôpital le mois courant et 37 cas ont été confirmés. Il est à noter qu' il n'y a pas encore de décés signalés depuis la découverte de cette maladie dans ce village.
Le chikungunya vient de la dialecte africain swahili qui signifie la maladie de l'homme courbé car elle provoque des douleurs articulaires qui obligent le patient de rester couber. En effet, cette maladie avait touché la Réunion en 2005 et 2006 ainsi que Maurice, les Seychelles, et l'archipel de Comores.
La transmission du virus de cette maladie s'effectue par l' intermédiaire d'un moustique qui a piqué un malade de chikungunya, mais le virus ne se transmet pas d'homme à homme, par conséquence une personne infectée ne peut pas contaminer une autre personne .

Il n'existe pas encore de vaccin ni de traitement spécifique contre cette maladie, les soins se reposent sur la prise de médicament pour apaiser les douleurs et les symptômes de la maladie comme la fièvre. 


Les Nouvelles 20/02/2010
PRIX DES CARBURANTS : Les distributeurs alignent leurs prix - Ranaivo Lala Honoré
Le prix des produits pétroliers à la pompe a enregistré une hausse remarquée dans la mesure où la différence a dépassé les 200 ariary par litre sur certains produits. Comme on l'avait déjà écrit, c'est la compagnie Total, qui, la première, a initié cette hausse. Les autres compagnies lui ont emboîté le pas hormis Shell qui s'est satisfaite d'une hausse de 100 ariary par litre. 
Suite aux négociations ayant réuni le ministère des Finances et du budget, le ministère des Mines et des hydrocarbures ainsi que le Groupement des pétroliers de Madagascar (GPM), il a été convenu que la hausse sera ajustée sur la base des prix affichés par la compagnie Shell. 
Ainsi, par exemple, le litre de l'essence sans plomb 95 s'achètera dans les stations services à 3.040 (contre 3.140 affiché par Total avec la hausse). Cependant, on ignore encore la contrepartie exigée par le GPM pour avoir accepté cette limitation de la hausse. Il est fort possible que cela se situera au niveau de la réduction des taxes, de la marge des manœuvres ou en termes de différé de paiement des taxes.


moov.mg 20/02/2010
Jean Ping. « Trop d’occasions manquées » - L. Denis Alexandre 
D’après le Président de la Commission de l’UA, lors la réunion du GIC-M d’hier, « le cas de Madagascar… constitue un sujet de préoccupation pour nous tous, d’autant plus que la situation politique, économique et sociale n’a cessé de se détériorer depuis le changement anticonstitutionnel intervenu dans ce pays ».

Il a regretté que « trop d’occasions ont été manquées, trop de difficultés ont été accentuées et trop de divergences ont été amplifiées dans ce qu’il faut bien appeler des joutes politiques sans lien avec les aspirations du peuple malgache » et cela, depuis le mois de décembre dernier. 
Avant que le GIC n’entame ses travaux, Jean Ping a tenu à planter le décor de la réunion. « Notre réunion intervient dans un contexte marqué par une impasse dans la mise en œuvre des Accords de Maputo des 8 et 9 août 2009 et de l’Acte additionnel d’Addis-Abeba… et ce, à la suite d’une série de mesures unilatérales prises par les autorités en place à Tananarive, relatives à la conduite de la 

Transition, y compris l’abrogation de la Charte de la Transition et la révocation du Premier ministre de consensus, soutenant que la mise en œuvre des Accords de Maputo et de l’Acte additionnel… était devenue impossible, tout autant que la cohabitation de la Mouvance Rajoelina avec les trois autres ». 
Complément de réponse 
Le Président de la Commission a alors rappelé les dernières résolutions de l’UA contre les changements anticonstitutionnels en Afrique. C’est dans ce sens que l’Union reste intransigeante vis-à-vis du blocage du processus de résolution de crise à Madagascar. 
Il a alors rappelé que cette position est à l’origine de la mission effectuée par le Commissaire Lamamra à Maputo, du 10 au 14 février 2010, « en vue d’assurer la coordination des efforts de l’Union africaine et de la SADC pour le rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel à Madagascar ». Une mission au cours de laquelle celui-ci s’est entretenu avec les principaux responsables de la SADC dont Joaquim Chissano et avec le Premier ministre Camille 
Vital. 
Enfin, le Président de la Commission a également souligné que la première réponse de la mouvance Rajoelina n’a pas été « satisfaisante » et « ne correspond pas aux attentes de la communauté internationale ». Celle-ci a dû faire parvenir un « complément de réponse » daté du 16 février 2010. Ainsi, la décision du GIC prend en compte cet ajout. Cela explique, en partie, l’absence de sanctions à l’issue de la réunion d’hier (voir article par ailleurs). 


Jeune afrique.com 19/02/2010
Le textile dans la tourmente 
Les difficultés économiques s’accumulent depuis le début de la crise politique à Madagascar. L’exclusion du pays de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA) n’arrange rien.

«On limite les déplacements en voiture. On essaie aussi de diminuer notre consommation d’électricité… » Christian Andrianoelina, commercial chez A&W Madagascar, une entreprise textile installée à Tanjombato (périphérie sud d’Antananarivo), n’a que les mots de « restrictions budgétaires » à la bouche. « Nous devons économiser sur tous les postes de dépenses pour pouvoir travailler », dit-il.
La filière textile malgache est confrontée à une grave crise. Le 23 décembre dernier, le pays a été exclu de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa), instauré en l’an 2000 par les Américains. Il s’agit d’un régime dérogatoire qui permet à une quarantaine de pays d’Afrique subsaharienne d’être exemptés de taxes pour certains de leurs produits entrant aux Etats-Unis. La sanction américaine fait suite au non-respect par Antananarivo des accords de Maputo (août 2009) et d’Addis-Abeba (novembre 2009), qui avaient pour but de sortir le pays de la crise politique qui le ronge depuis plus d’un an.
Missive à Obama 

Le malaise est profond. « On a une baisse des commandes d’environ 40% », se désole Jocelyn Rajaonasoa, 

L'industrie textile souffre de l'exclusion de Madagascar de l' Agoa © DR

responsable administratif et financier de la société Initiatives, à Mahitsy (30 km au nord d’Antananarivo). « Mais on ne subira vraiment la crise qu’à partir de mars ou avril. Car les commandes que nous honorons actuellement datent de 2009… » Quant à la société JH Madagascar, avec 1500 salariés, elle est sur le point de faire faillite. Depuis le début de février, ses employés sont en grève. Et elle aurait déjà commencé le démontage de ses installations…
Le danger pour la filière est tel que le Groupement des Entreprises Franches et Partenaires (GEFP) a décidé de réagir. Le 5 janvier, cette association patronale a écrit directement à Barack Obama en lui rappelant sa qualité de premier président américain à avoir du « sang africain qui coule dans les veines. » Et d’ajouter qu’à ce titre, il ne devrait pas « pénaliser 500 000 pauvres travailleurs qui ne sont pour rien dans la crise politique ».
Méthode Coué
Pourtant, le ministre du Commerce, Jean-Claude Rakotonirina, se veut rassurant. « L’Agoa ne représente que 32 % des exportations de Madagascar. La plus grosse partie est destinée au marché européen, notamment français [70% des exportations malgaches, NDLR]. Dans l’UE, nous ne payons pas de taxe pour nos produits textiles », indique le ministre. Le gouvernement prévoit ainsi d’accroître ses débouchés vers l’Allemagne, notamment, qui ne reçoit que 0,6 % des exportations malgaches. 
Jean-Claude Rakotonirina reste indéfectiblement optimiste. « La sortie de Madagascar de l’AGOA n’est pas une catastrophe, assure-t-il. La zone franche n’est qu’un appoint dans l’économie malgache, elle n’est pas essentielle. » Selon lui, si toutes les entreprises du secteur mettaient la clé sous la porte, il n’y aurait « que » 45 000 chômeurs. Mais ce n’est pas l’avis des associations patronales pour qui ce chiffre est dix fois inférieur à la réalité. Les exportations de textile vers les États-Unis représentent tout de même 12% du PIB de la Grande Île…
Sélim Ismail est président de la plus grande entreprise textile malgache, Cotona, qui produit en moyenne 60 millions de mètres de textile par an et emploie plus de 3 000 personnes. 

Entretien.
Quel est l’impact de l’exclusion de Madagascar de l'Agoa sur votre stratégie d’entreprise ?
Nos marchés de l'Agoa, tout en étant significatifs en pourcentage de nos ventes, ne représentent qu'une part minoritaire de nos exportations. Le redéploiement de nos ventes en direction de nos clients européens nous permet de préserver la pleine charge de nos ateliers. Cependant, les efforts de pénétration sur le marché américain que nous déployons depuis plusieurs années représentent pour nous un investissement extrêmement important. La croissance de nos ventes nous avait conduits à envisager en 2010 un doublement progressif de notre capacité de production avec la création d'environ 2 000 emplois supplémentaires. Nous avons dû différer la réalisation de ce plan d'expansion.
Que représentent les Etats-Unis dans vos exportations ?
On a connu une forte progression de nos ventes vers les Etats-Unis en 2008. Mais la crise politique nous a obligés à nous recentrer vers le marché européen l’année dernière. Nos commandes américaines sont estimées à 6% du total pour 2010.
Quel est le manque à gagner pour votre entreprise ?
La perte de l'Agoa va se traduire par une perte de chiffre d’affaires annuel de l'ordre de 5 millions de dollars, sans compter le potentiel de croissance.
Quelles sont les solutions proposées par le gouvernement malgache?
Nous n'avons jusqu'ici aucune précision sur ce point.
Selon vous, quelles solutions doivent être envisagées? 
Le problème est politique, Madagascar ne peut pas se développer sans reconnaissance internationale et par conséquent sans retour à l’Etat de droit.


afriquejet.com 19/02/2010
Madagascar face à de nouvelles pressions internationales - Addis-Abeba - Pana
Politique - Le Groupe de contact international sur Madagascar, s'est réuni jeudi à Addis-Abeba, Ethiopie, pour examiner les mesures à prendre contre le président Andry Rajoelina, qui refuse tout compromis sur la formation d'un gouvernement légitime.
Le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, a déclaré ne pas être satisfait de l'engagement du président Rajoelina à mettre fin à son "régime illégal" après des mois de négociations.
"Nous avons déclaré à M. Rajoelina que son engagement pour un retour à l'ordre constitutionnel n'était pas satisfaisant pour la communauté internationale", a déclaré M. Ping. "Il doit procéder à tous les changements requis par les médiateurs".
M. Rajoelina a fait partir le président élu Marc Ravalomanana en mars 2009 après une longue crise politique qui a pris fin quand l'armée s'est mis de son côté et a obligé le président Ravalomanana à démissionner.
Les efforts déployés depuis lors pour rétablir l'ordre politique dans le pays sont lents.
"Nous trouvons cette situation très préoccupante. La situation économique, sociale et politique se dégrade depuis le mois de décembre. Tout ceci est aggravé par l'impasse politique", a déclaré M. Ping au Groupe de contact international.
Le sous-secrétaire d'Etat, Karl Wycoff, a participé à la réunion du groupe de contact ainsi que de hauts responsables du ministère français des Affaires étrangères, ce qui indique son importance.
Les pays africains membres du Conseil de Sécurité de l'ONU (Gabon, Nigeria, Ouganda) ont également participé à cette réunion pour discuter du blocage des négociations destinées à mettre fin à la crise politique à Madagascar.
Dans le cadre des pressions renouvelées de la communauté internationale pour l'obliger à négocier avec ses adversaires politiques pour un retour à l'ordre constitutionnel, M. Rajoelina encourt d'autres sanctions s'il n'accepte aucun compromis.


Express Mada 19/02/2010
Réunion du GIC : Pile Maputo, face Maputo - Iloniaina Alain
Il n’y aura pas d’alternative aux accords de Maputo. Ainsi en a décidé le GIC, hier, à Addis-Abeba. Tous les moyens sont déployés pour leur application.

La communauté internationale resserre l'étau sur Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT) et sur le régime en place. Le Groupe international de contact (GIC) met fin à l'espoir de ce dernier de contourner les dispositions des accords conclus pour la gestion de la transition et brandit la sanction afin de dissuader la mouvance Rajoelina à faire machine arrière. 
«Le GIC a demandé (à la mouvance Rajoelina) de coopérer à la mise en œuvre rapide des Accords de Maputo et de l’Acte additionnel d’Addis-Abeba», a fait savoir le communiqué final du Groupe de contact après sa réunion, hier dans la capitale éthiopienne. Il a «rejeté toute démarche unilatérale» du régime en place. 
Le Groupe de contact a balayé d'un revers de la main toute tentative d'aménagement du processus consensuel et inclusif, bloqué depuis quelques mois. «Le président Joaquim Chissano a indiqué qu'il n'y a plus de nouveaux textes à négocier pour le processus de transition», a indiqué Jean Pierre Rakotoarivony, ambassadeur auprès de l'Union africaine, rapportant la déclaration du chef de l'équipe conjointe de médiation à l'issue de la réunion. «Il (Joaquim Chissano) a soutenu que les discussions à venir seront concentrées sur la mise en oeuvre de ces accords déjà conclus et non à autre chose», a-t-il ajouté.
Insatisfaction générale 

Le GIC lance une mise en garde bien sentie en cas de non-respect des accords d'où qu'il vienne, même s'il n'a pas encore prononcé de sanctions. Il a noté qu’«en cas de persistance de l’impasse actuelle, des organisations et des pays pren- dront, dans les semaines à venir, les dispositions qui s’imposent, y compris de nouvelles sanctions à l’encontre de tous ceux qui font obstacle au processus de retour à l’ordre constitutionnel». 
Dès l'ouverture de la session, Jean Ping, président de la commission de l'Union africaine, n'a laissé planer aucun doute. Dans son discours, il a partagé aux participants de la réunion son «insatisfaction» aux propositions émises par le régime de Transition qui «ne correspondent pas aux attentes de la communauté internationale». Il a rapporté l'existence d'un «complément de propositions» transmis par Andry Rajoelina, mais celui-ci ne semble pas porté ses fruits. 
Pour l'instant, on ne connaît pas les détails de la concrétisation des résolutions du GIC. Mais la réunion de la Commission à la Paix et à la sécurité de l'Union africaine mandatée par le Groupe de contact, prévue ce jour, devra permettre de savoir davantage sur les types d'actions et le calendrier de mise en œuvre des résolutions du GIC. 
Celles-ci mettent le régime en place au pied du mur. Mercredi, Andry Rajoelina avait laissé entendre sa détermination à aller de l'avant dans l'organisation des législatives, avec ou sans les autres mouvances et la communauté internationale. Il avait devancé la position du GIC et avait prévenu qu'il n'a pas peur des sanctions. Or, jusqu'à maintenant, une partie de son camp, à savoir la HAT, hésite à déclarer un soutien sans faille à la voie suggérée par son président.


Les Nouvelles 19/02/2010
NOUVEL AN MALGACHE : Le «Taombaovaon'ny ambanilanitra», annoncé officiellement - Annick Sedson 
Le Nouvel an malgache est prévu pour le 16 mars. Comme convenu, l'association Mamelomaso en collaboration avec l'Ortana et l'ONTM restituera la célébration du fameux «Fandroana» ou le «Taombaovaon'ny Ambanilanitra» à Andohalo du 13 au 16 mars. 
Les organisateurs n'ont pas failli à la tradition, annonçant officiellement l'événement comme de coutume sous la royauté. 
A l'époque royale, la date et l'heure officielles du Nouvel an sont annoncées un mois auparavant par le porte-parole du roi à travers un grand «Kabary». Ainsi, hier au jardin d'Andohalo, les organisateurs ont effectivement tenu à annoncer publiquement l'évènement. 
Les mpikabary ou orateurs de Fimpima, associations des orateurs malgaches, se sont chargés de ce discours solennel, informant ainsi «le peuple» du déroulement de l'évènement. D'ailleurs, une fois les kabary énoncés, le peuple est appelé à se préparer pour accueillir en beauté le Nouvel an. 
La manifestation d'hier a également été marquée par diverses animations. Les mélodies traditionnelles de Benja Gasy ainsi que celles des chanteurs de Vakisôva d'Andohalo étaient au rendez-vous. Mais le clou du spectacle a été la prestation de l'association Diamanga. Quelques démonstrations ont été présentées. D'ailleurs, un concours aura lieu durant la célébration.
Un voyage dans les temps
Ainsi, Mamelomaso et ses compagnons réserveront quatre jours de festivité au cours de laquelle le grand public reprendra le goût de sa tradition d'origine. Et ce à travers un programme bien chargé, un voyage dans les temps, vers l'époque des rois. Parmi ces activités, des concours comme le «Fampitaha» sont prévus. Ce sera des concours de chant, de danse, de kabary, de poésie... Les concurrents seront les élèves des écoles et lycées d'Antananarivo. 
Les garçons auront également leur part avec le concours de «Marakely», «Lalao Farimbona» ou encore le tournoi de Diamanga. Les concours de jeux cérébraux seront également à l'affiche… 
«Taombaovaon'ny ambanilanitra» restituera aussi le «Faratsena», le grand marché des artisans malgaches qui se tiendra durant deux jours au jardin d'Andohalo même. Mamelomaso organisera également une grande festivité lors du réveillon, le 15 mars dans le thème de «Afo tsy maty», le feu éternel… De même pour le Nouvel an, les coutumes, les rituels seront également respectés et restitués… 
Cette manifestation a surtout comme objectif principal de revaloriser la culture malgache à travers la restitution de la célébration du Fandroana. 

  les infos du jour - Revenir vers le haut

Cultures & Voyages

Les grands carnavals dans le monde & à Mada Donia

     Klikeo eto >>  

Les Pubs gratuites sur le

  Tranonkala Rainizafimanga

Les Dossiers de MadaVôvô

Qu'est-ce le Développement Durable ? une vision de l'avenir...   Klikeo eto >>  

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

 

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Sommaire en haut de page)

 

Le site d'Animation ARR...Cliquez

Les détails, les photos, les archives et l'historique des évènements sur Mada sur
"MadaVôvô"
consultable sur
Tous les resultats des competitions  Rubrique Relaxation... Yoga & Sports... Velo... Football...  (click here)
Pourquoi? Pour Qui MadaVôvô ?

Accueil du site Rz7 - MadaVôvô

  Accueil du site ARR

  Accueil du site tranonkala rainizafimanga