MadaVôvô 2010

Le 14 février c'est la Saint Valentin , Fête des amoureux sur www.rainizafimanga.com

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Les Titres de MadaVôvô du 14 février 2010 

BigNews: Le Sport est Roi... 

L'Edito: « 14 février cadeaux pour les amoureux ...  »     ( ...  )

1. "Un tsunami silencieux à Madagascar" (clicanoo) ( ...  )

2. Dans les coulisses du Sommet d'Addis-Abeba (jeune afrique) ( ...  )

3. Madagascar : la démission d'un vice-PM entraînerait un séisme politique (xinhua) ( ...  )

4. Rajoelina veut toujours des élections, sollicite le Conseil de l'Europe (afp) ( ...  )

5. Le Parlement européen fustige le régime "illégal" de Rajoelina à Madagascar (lepoint) ( ...  )

6. Barrages de la FIGN au Fort Duchesne : Ultimatum de 48h pour l’application de Maputo (midi) ( ...  )

7. Pré-campagne électorale avant la lettre : Pire que sous Ravalomanana (tribune) ( ...  )

8. Sortie de crise: Journée décisive pour Madagascar ? (nouvelles) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...  

9. Nathalie Rabe : Une autre démission en vue? (midi) ( ...  )

10. Madagascar : le vide se fait autour d’Andry Rajoelina (afrik) ( ...  )

11. Ny Hasina Andriamanjato : « J'ai remis ma démission mercredi » (midi) ( ...  )

12. Députés européens: La proposition commune (moov) ( ...  )

13 Sanctions militaires : Le général Noël Rakotonandrasana n’y croit pas (tribune)  ( ...  )

14. La culture du jatropha à Madagascar (rfi) ( ...  )

15. la gestion de la Transition s'annonce de plus en plus difficile (nouvelles)  ( ...  )

16. Mangalaza Eugène : 4 gardes du corps et 2 voitures de fonction (midi)  ( ...  )

17. Lac Anosy: La police interpelle 27 pêcheurs (nouvelles) ( ... )

... Le précédent MadaVôvô  09 fev 10  >>  ( ...  )

*. Conjoncture - L’économie malgache broie du noir (express) ( ... )

14/02/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.929.08 Ar 
USD 2.149.81 Ar 
GBP 3.356.28 Ar 
CHF 1.987.99 Ar 
JPY 23.85 Ar 
ZAR 279.27 Ar 
HKD 276.64 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/01 2945 31/12 2791
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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Big News... Le Sport est Roi...

lepost.fr 04/02/2010

     Madagascar sous la neige!

      Vous connaissez Madagascar? Non pas l'île de rêve où vous espérez passer des vacances à vous dorer la pilule, mais cette petite commune des Ardennes où la température est disons... légèrement moins clémente, surtout depuis quelques jours. La preuve!

     Neige : la galère sur les routes des Ardennes
Ça neige et ça galère sur les routes ardennaise depuis ce matin !
Les centimètres s'accumulent depuis ce matin sur nos routes, et les automobilistes galèrent. Depuis quelques heures, la circulation est coupée sur plusieurs axes :
- Sur la D1 entre Nouzonville et Charleville 
- Entre Les Ponts les Vallées et Signy l'Abbaye 
- La D 988 entre Sécheval et Charleville 
- La D 947 entre Buzancy et Nouart 
- Au niveau de La Bascule 
- Sur la D 964 entre Mouzon et Moulin Saint Hubert
- Entre Sécheval et Charleville-Mézières, plusieurs branches encombre la chaussée enneigée. Des poids lourds y sont bloqués. 
Les saleuses sont en train de passer sur toutes ces routes pour régler le problème et, sauf si la météo se détériore rapidement, toutes les routes devraient être dégagées... Jusqu'à demain ?

   Nous sortons de Laifour (08800) et nous passons dans le quartier de Madagascar (206 km de Paris). 

     Extrait de www.panoramio.com  par Papymaj

 

      Il semblerait que des Malgaches, travailleurs dans une usine locale, aient été logés dans cette cité, qui a donné son nom à la localité. Madagascar est une commune de Laifour en France...suite  04 fev 10  >>  ( ...  )

*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>


« 14 février cadeaux pour les amoureux ... »

    Le 14 février est jour de fête depuis 1969 dans le calendrier chrétien. Dès lors, cette date est attribuée à Saint VALENTIN. 

     Le 14 février, c'est la Saint Valentin. Et la Saint Valentin c'est la fête de tous les amoureux !! 
    Pour la Saint-Valentin, dites-lui « Je t'aime »

      Je t'aime, tu m'aimes, on s'aime... mais on ne se le dit pas assez. Alors, si vous êtes timide ... 

    On peut dire ce qu'on veut sur la Saint-

  Valentin : trop commercial, complètement tarte, ça devrait être tous les jours... N'empêche, ça fait du bien de prendre le temps de se faire plaisir à deux, d'échanger des petits cadeaux et des mots doux, et d'oublier tout le reste ! 

nature-ELLE : Produit cosmétique naturel de Madagascar.
    
La longue tradition de cosmétique traditionnelle se poursuit jusqu'à nos jours à Madagascar. Aujourd'hui, 80% des malgaches recourent encore aux produits cosmétiques naturels afin de combler une partie de leurs besoins en santé primaire. Chaque région malgache a une pharmacopée traditionnelle qui lui est propre.

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              Jeannot Randroso de Paris

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Jeannot a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


clicanoo.com 13/02/2010
"Un tsunami silencieux à Madagascar" - A. J.
Ancienne ministre du gouvernement Ratsihonana, puis de Ravelomanana, Elyett Rasendratsifrofo, s’insurge contre le drame qui se joue actuellement dans son pays d’origine.

"J’ai toujours refusé l’appartenance à tel ou tel parti politique. Je suis, avant tout, une citoyenne engagée, qui milite pour les droits des citoyens et la défense des libertés," souligne, en préambule, cette élégante sexagénaire, volubile au possible. Mais comment pourrait-elle faire autrement lorsqu’elle parle de Madagascar ? Elle aime son pays. C’est toute sa vie, son cœur, son âme et elle a toujours mis un point d’honneur à le servir de son mieux. Mais, depuis juillet de l’année dernière, la mort dans l’âme, elle vit loin de sa terre natale. Son parcours politique, ses engagements, ses réseaux, font d’elle le prototype même de l’opposante à mettre sous silence. Et quand on dit silence…
Alors Elyett Rasendratsirofo et son époux ont rejoint La Réunion, où ils vécurent dans les années 70-80. Depuis cette base de repli, elle se tient au courant de tout ce qui se passe à l’ouest de chez nous et tient à le faire savoir. Et si elle ne s’est pas exprimée jusque-là, c’est parce qu’elle était tenue à un devoir de réserve en sa qualité de membre de la délégation présente à Maputo, en août dernier. Elle attend toujours l’application de la Charte définie à cette occasion, mais, ne voyant toujours rien venir, elle se sent obligée de monter au créneau.

L’ÉTRANGE CAUTION FRANÇAISE
"Il y a un tsunami silencieux à Madagascar. Pratiquement toute la population active se retrouve sans ressources ou dans une grande précarité au bout d’une année seulement." Et de donner des exemples pour illustrer son propos. La riziculture, en passe d’atteindre l’autosuffisance, (avec 93 % de la production) est aujourd’hui en pleine décrépitude. En cause : les mesures démagogiques et anti économiques.
"Les autres filières agricoles liées à l’industrie agroalimentaire connaissent le même sort. Dans les campagnes, on jette le lait ou on le donne aux porcs, car il n’y a plus personne pour l’acheter. Il y a 1,5 million de personnes sinistrées rien que dans le textile. La plupart des emplois générés par les projets et programmes financés par les bailleurs de fonds internationaux sont perdus." A l’en croire, famine, corruption, illettrisme, péril sanitaire, insécurité vont grandissant au pays du "mora mora".
Et Madame Rasendratsirofo de s’interroger sur la caution que la France semble apporter à cette politique, contrairement à toutes les instances internationales. Elle en veut pour preuve, la visite prochaine d’Alain Joyandet. "Va t-il persisté à aider son protégé à justifier la non-application de la Charte des accords de Maputo ? Ou alors lui conseillera-t-il, enfin, de cesser cette fuite en avant qui entraînera, après celles du FMI, de la Banque Mondiale, des États-Unis, d’autres sanctions globales de l’Union Européenne qui aggraveront encore le sort de la population malgache ?"


JeuneAfrique.com 13/02/2010
Dans les coulisses du Sommet d'Addis-Abeba

Lors du 14e sommet de l’organisation panafricaine (Addis-Abeba, 31 janvier-2 février), le « Guide » libyen a cédé son fauteuil de président en exercice au Malawite Bingu wa Mutharika. Fini les foucades, place à la rigueur. Un autre style s’impose. Et, avec lui, le poids des pays d’Afrique australe.

L’un porte des lunettes noires et des chemises à col pointu, arbore des petites coiffes et se drape dans des tissus chamarrés. L’autre n’a pour seule extravagance qu’une canne en bois sculpté – et encore celle-ci lui sert-elle davantage à marcher qu’à parader. Entre le Libyen Mouammar Kaddafi, 67 ans, et le Malawite Bingu wa Mutharika, 75 ans, il y a plus qu’une simple différence de look. Leurs méthodes de travail et leurs visions politiques sont à des années-lumière les unes des autres. L’Union africaine (UA), dont le premier a assuré la présidence pendant un an avant de la transmettre bon gré mal gré au second, le 31 janvier dernier, pourrait donc bien, elle aussi, changer de style dans les douze mois qui viennent.
Passage en force
La transition ne s’est pas faite en douceur. Le passage de témoin – une formalité, d’ordinaire – a été au cœur de ce 14e sommet de l’Union, qui s’est tenu à Addis-Abeba du 31 janvier au 2 février.
Le 30 janvier dans la soirée, alors qu’une partie des chefs d’État africains étaient déjà arrivés dans la capitale éthiopienne, tous ignoraient encore si leur « frère guide » – comme ce dernier tient à se faire appeler – allait tenter un coup d’éclat pour se maintenir à la tête de l’organisation panafricaine. Ses missi dominici avaient fait le tour du continent pour persuader 

Le sommet de l'UA d'Addis-Abeba le 31 janvier 2010 © AFP

le plus grand nombre de lui en laisser les rênes. Et certains délégués n’excluaient pas qu’il aille jusqu’au bout de son projet. « Il est capable de refuser d’ouvrir la séance, soufflait le chef d’une délégation d’un pays d’Afrique de l’Ouest. Si on doit aller au vote, je ne m’opposerai pas à lui. Dans mon pays, sa capacité de nuisance est trop forte. Mais j’espère que mes amis d’Afrique australe feront bloc pour l’empêcher de rempiler. »

Du côté du sud du continent – à qui revient la présidence, selon une règle tacite de rotation régionale –, la tentative de Kaddafi a été vécue comme un affront. D’autant que rien n’aurait justifié une telle entorse à la charte de l’UA. « Ce serait un véritable coup d’État », estimait un ministre d’Afrique centrale. Un mal trop répandu sur le continent pour que les Africains, qui sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à s’en plaindre, acceptent un passage en force. « Il en va non seulement de la réputation de l’organisation, mais aussi de son avenir », avait glissé Jean Ping, le président de la Commission de l’UA, quelques jours avant l’ouverture des travaux.

Comment il a plié
Le 31 janvier, la trentaine de chefs d’État qui ont fait le déplacement s’installent dans l’Africa Hall du bâtiment des Nations unies à Addis-Abeba, où va s’ouvrir le sommet. Les orateurs se succèdent : Jean Ping, puis Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, José Luis Zapatero, chef du gouvernement espagnol et président en exercice de l’Union européenne (UE), et un obscur représentant des rois africains (voir « En coulisses », ci-dessous) à qui Kaddafi donne la parole, à la surprise générale. Ping a l’air défait, Zapatero rit sous cape, le maître de cérémonie savoure sa provocation. Un baroud d’honneur avant de quitter la scène…


Après cette truculente intervention, le « Guide » libyen suspend la séance et annonce que les chefs d’État vont délibérer à huis clos sur la composition du bureau de l’UA – et donc désigner son président. Le suspense est à son comble.
Le protocole veut que, après avoir demandé aux cinq groupements régionaux de choisir leur candidat, le doyen des ambassadeurs annonce quel sera le pays qui prendra la tête de l’organisation. Ali Awidan est libyen, cela tombe bien. Il a reçu des ordres. Au moment où il ouvre la bouche, certains tremblent encore. À peine a-t-il lâché le mot « Malawi » que tout le monde respire. Kaddafi s’en va ! « On va enfin pouvoir travailler », confie un ministre des Affaires étrangères d’Afrique centrale.
Le colonel a donc lâché prise. « Il savait que si on allait au vote, il était perdant », explique un membre de la Commission. En exerçant une pression constante pour imposer le Malawi, les pays de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) ont fait la preuve de leur unité et de leur force. Ce n’est pas sans rancœur que Kaddafi a transmis le flambeau. « Je suis déçu par les résultats des leaders africains. Rien de notable n’a été réalisé depuis que l’UA existe, a-t-il conclu, en dénigrant au passage la fonction de président en exercice. Même si on avait déployé des trésors d’imagination pour me demander de rester, j’aurais refusé. Car c’est un poste uniquement honorifique. »
Avec Kaddafi, qui a quitté Addis-Abeba dès le 1er février, disparaissent – au moins provisoirement – les questions de l’Autorité de l’Union et de la création des États-Unis d’Afrique, deux concepts qui lui sont chers. Dix ans après son retour fracassant dans le concert des nations africaines — c’était lors du sommet d’Alger en 1999, peu de temps avant qu’il ne lance l’Organisation de l’unité africaine (OUA) sur les rails de sa transformation en UA –, Kaddafi a encore tenté de secouer l’organisation panafricaine. Pour le meilleur et pour le pire. Si ses constats tombent souvent juste et si beaucoup respectent sa vision d’une Afrique forte de son unité, le « Guide » agace avec ses méthodes d’un autre âge, brutales, vexatoires et irréalistes.

Retour sur terre
Avec Bingu wa Mutharika, l’UA redescend sur terre. Pour le président malawite, il est urgent d’assurer la sécurité alimentaire de tout le continent. « Faisons en sorte que, d’ici à cinq ans, aucun enfant africain ne finisse la journée le ventre vide », a-t-il répété. À la tête d’un pays qui s’est distingué ces dernières années par la conduite exemplaire de sa politique économique, Mutharika peut se targuer d’avoir fait accéder le Malawi à l’autosuffisance alimentaire (il est même devenu exportateur).

Loin des élucubrations kaddafiennes, le ton du nouveau président en exercice est calme et ferme. Il expose clairement  

Mouammar Kaddafi, le sortant, le 31 janvier (Photo: Irada Humbatova/Reuters)

Bingu wa Mutharika, le nouveau président en exercice de l'Union africaine, 
le 1er fevrier (Photo: Jon Black/AP/SIPA)

les priorités dsa présidence : agriculture, infrastructures, énergie. Quant aux méthodes de la SADC pour faire prévaloir ses vues, elles ont déjà fait leurs preuves. « Il y aura un changement de style dès cette année, c’est évident, explique un délégué de la RD Congo, dont le pays préside l’organisation régionale d’Afrique australe. Loin du sentimentalisme de l’Afrique du Nord, la SADC, c’est l’orthodoxie, la technicité et la rigueur. » Une rigueur qui n’a échappé à personne dans le traitement du cas de Madagascar – principal dossier conflictuel du moment.
Afrique du Sud en tête, les pays de la SADC se sont succédé, lors du Conseil exécutif, pour imposer leur médiation dans la crise politique qui secoue la Grande Île. Allant jusqu’à mettre en cause l’intervention de la Commission de Jean Ping dans la médiation au titre du Groupe international de contact (GIC) et à lui reprocher indirectement d’avoir adopté une approche profrançaise (l’Hexagone est jugé plutôt favorable au régime d’Andry Rajoelina, que l’UA considère en revanche « illégal »). S’en défendant, Ping « a finalement accepté sans problème que la SADC mène clairement la médiation, explique un ambassadeur d’un pays d’Afrique australe. C’est dans son intérêt de ne pas être au premier plan sur la question. » L’intéressé approuve discrètement. « La Commission travaille toujours avec les organisations régionales concernées pour résoudre les conflits. Cela fonctionne très bien avec la Cedeao [Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, NDLR] pour la Guinée. Et très bien aussi avec la SADC pour Madagascar. »
In fine, la résolution adoptée lors du sommet de l’UA entérine le leadership de la SADC dans la médiation. Surtout, elle oblige Rajoelina à rétablir l’ordre constitutionnel. Il faut s’en réjouir car, au-delà des « kaddafiades », ce sommet a marqué un (petit) pas de plus dans la lutte contre les violations et autres bidouillages des Constitutions.
Et le Niger?
Depuis la déclaration de Syrte en 1999, puis sa création à Durban en 2002, l’UA s’est surtout illustrée par sa condamnation des prises du pouvoir par la force et par son efficacité à résoudre les crises politiques. Il y a dix ans, son ancêtre, l’OUA, condamnait pour la première fois deux coups d’État (à Abidjan et à Moroni) et privait les putschistes de sommet.
Reste que les dirigeants qui modifient les Constitutions sans crier gare à l’approche d’une échéance électorale sont toujours libres d’agir impunément. À Addis-Abeba, les chefs d’État ont modestement avancé sur le sujet en adoptant un texte qui condamne les « transgressions de normes démocratiques ». Une formulation qui, selon les membres de la Commission, permettra au Conseil de paix et de sécurité de sanctionner ceux qui s’accrochent au pouvoir autant que ceux qui s’en emparent par la force. L’épineux cas nigérien, sur lequel rien n’a été décidé à Addis, pourrait donc ne pas rester impuni.
Ainsi donc va l’UA, qui évolue tranquillement, sommet après sommet. Cette année, par exemple, le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) est devenu une agence qui dépend de la Commission de l’UA. On s’éloigne de la méthode Kaddafi, qui révolutionne et bouscule. Ce sommet restera dans les mémoires comme une réunion de magnitude 2 sur l’échelle de l’esclandre. Mais on pourra aussi s’en souvenir comme d’une réunion où, à l’image de son nouveau drapeau, qui a enfin remplacé celui de l’OUA, l’Union africaine s’est engagée un peu plus encore sur le chemin de la modernisation.


xinhuanet.com 13/02/2010
Madagascar : la démission d'un vice-PM entraînerait un séisme politique (ANALYSE) - Par Laperozy Eric - Xinhua

Le vice-Premier ministre de la Haute Autorité de Transition (HAT) de Madagascar, Ny Hasina Andriamanjato a démissionné jeudi, ce qui pourrait causer un séisme politique dans la transition de la Grande Île de l'océan Indien, estiment des experts.
M. Andriamanjato, nommé ministre chargé des Affaires étrangères par le président de la HAT, Andry Rajoelina, en février 2009, a déclaré à Xinhua vendredi qu'il avait démissionné parce que d' autres dirigeants alliés de Rajoelina insistent sur l'organisation des élections législatives sans l'approbation de la communauté internationale.

"La HAT fait une fausse route et dupe les peuples si elle insiste sur la tenue des élections sans approbation de la communauté internationale (...) Les Malgaches ne peuvent se sortir de la crise politique sans approbation de la communauté internationale", a-t-il souligné.
Selon Jean Eric Rakotoarisoa, expert en droit constitutionnel malgache, la décision de Ny Hasina Andriamanjato est logique parce qu'en tant que ministre des Affaires étrangères, il connaît la position de la communauté internationale.
M. Rakotoarisoa a affirmé à Xinhua que le ministre démissionnaire avait tenté d'éviter les sanctions internationales à l'endroit de Madagascar parce que Madagascar n'a aucun intérêt à entrer en confrontation avec la communauté internationale.
La démission de M. Andriamanjato, a-t-il poursuivi, pourrait entraîner une division et une prise de conscience des autres ministres que la démarche unilatérale n'est pas la solution.
D'après M. Rakotoarisoa, les dirigeants de la transition vont comprendre qu'il n'y aura ni reconnaissance internationale ni solution de crise pour le pays sans accord politique entre les différentes mouvances.
"Si vous voulez, c'est un moyen de ramener à la raison la mouvance Rajoelina que la démarche unilatérale actuelle est une impasse", a dit l'expert en droit constitutionnel.
Raniriharinosy Harimanana, enseignant chercheur docteur en science politique à l'Université d'Antananarivo, estime que la démission de Ny Hasina Andriamanjato "pourrait créer des conséquences politiques majeures, causer un séisme politique dans la transition actuelle et un désordre au sein de la classe politique malgache comme une division entre les alliés de Rajoelina".

Il a affirmé à Xinhua que la démission de Ny Hasina Andriamanjato s'explique par son échec dans sa mission diplomatique, vu que le pouvoir de transition souffre de la non reconnaissance internationale.
"Les ministres sont déjà divisés", a signalé M. Harimanana en citant un quotidien malgache publié jeudi selon lequel cinq ministres doivent démissionner parce qu'ils sont déclarés incompétents par le pouvoir de transition lui-même.
"Ces ministres doivent démissionner mais comme il y a la crise de gouvernement, Andry Rajoelina n'a pas le courage de les révoquer".
"Cette désordre montre qu'il n'y a pas de ligne directrice générale claire au sein de la transition malgache actuelle. Cela veut dire également que d'une manière générale, à Madagascar, la politique est conçue comme une art d'accession au pouvoir. On n'a pas de projet politique bien claire", a dit l'expert en science politique.
La démission de Ny Hasina Andriamanjato pourrait influencer le président de la HAT Andry Rajoelina, selon M. Harimanana, parce que "Andry Rajoelina lui-même est traqué par la communauté internationale et que tôt ou tard, il doit collaborer avec la communauté internationale".
La crise politique actuelle à Madagascar prend du temps parce que les politiciens malgaches sont en train de changer petit à petit de mentalité, a dit le politologue.
"Je vous assure que même Andry Rajoelina, qui refuse maintenant à travailler avec la communauté internationale et les trois mouvances, voudrait de la stabilité politique à Madagascar".
Ny Hasina Andriamanjato était candidat indépendant à l'élection présidentiel de décembre 2006 et a obtenu 4,18% des voix. Lors de la crise politique début 2009, il a rajoint aux autres leaders de l'opposition, conduits par Andry Rajoelina, pour faire partir le président de l'époque Marc Ravalomanana.
Un an après, le pays insulaire n'est toujours pas sorti de la crise, en dépit de la signature par Rajoelina et les mouvances des trois anciens présidents (Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy) de deux accords: Accord politique de Maputo et Acte addtionnel d'Addis Abeba à la Charte de la Transition malgache.


AFP 12/02/2010
Madagascar: Rajoelina veut toujours des élections, sollicite le Conseil de l'Europe - AFP – ANTANANARIVO  L'homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, a réaffirmé jeudi sa volonté d'organiser au plus vite des élections pour sortir le pays de la crise politique, annonçant son intention de solliciter en ce sens un organe du Conseil de l'Europe.

M. Rajoelina, "convaincu que la crise politique actuelle ne pourra trouver une issue que par des élections démocratiques et transparentes, reste déterminé dans sa volonté d'organiser le scrutin dans les meilleurs délais", indique un communiqué officiel.
"L'élection (...) est le seul mécanisme qui permet au peuple d'exercer son pouvoir souverain de choisir son gouvernant. Il est nécessaire de rendre la parole au peuple", souligne ce communiqué.
Le texte ne précise pas la nature du scrutin en question, alors que M. Rajoelina a annoncé unilatéralement en décembre sa volonté d?organiser des élections législatives, initialement prévues le 20 mars et finalement repoussées.
Les mouvances des anciens présidents Albert Zafy, Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka, mais également la communauté internationale, réclament au contraire l?application d'accords de compromis signés fin 2009 à Maputo et à Addis Abeba.

M. Rajoelina a par ailleurs "décidé de solliciter la Commission européenne pour la démocratie par le droit", appelée aussi Commission de Venise, un organe consultatif du Conseil de l?Europe sur les questions constitutionnelles, indique le communiqué de jeudi.
Ceci afin que cet organe "assiste les autorités malgaches dans la réforme du code électoral, la préparation des prochaines élections et la surveillance des scrutins", poursuit le texte.
Cette annonce intervient le jour-même où le Parlement européen a vivement critiqué le "régime illégal" de M. Rajoelina, demandant contre lui des "sanctions individuelles et ciblées" s'il ne respecte pas les accords conclus pour sortir de la crise.
Madagascar, île pauvre de l'océan Indien, est plongée dans une crise politique grave depuis fin 2008, qui a conduit à l'éviction en mars 2009 du président Marc Ravalomanana et à son remplacement par son principal opposant et ancien disc-jokey et maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, 35 ans, soutenu par l'armée.
Plusieurs réunions sont prévues prochainement sur Madagascar, dont une réunion du Groupe international de contact le 18 février à Addis Abeba.


lepoint.fr 12/02/2010
Le Parlement européen fustige le régime "illégal" de Rajoelina à Madagascar - AFP

Le Parlement européen a vivement critiqué jeudi le "régime illégal" de l'actuel homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, et a demandé contre lui des "sanctions individuelles et ciblées" s'il ne respecte pas les accords conclus pour sortir de la crise. "Le régime illégal en place continue de défier la communauté internationale" et "monopolise les pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire ainsi que les médias", accusent les eurodéputés dans leur résolution adoptée à Strasbourg. 

Les élus dénoncent "les violations généralisées des droits humains, le harcèlement et l'arrestation arbitraire de parlementaires, de religieux et de membres de la société civile, (...) le pillage des églises et l'intimidation de la presse", ainsi que "les arrestations et tortures de civils et d'hommes politiques".
Le Parlement "désapprouve toute tentative de Monsieur Rajoelina d'organiser unilatéralement des élections". Celles-ci sont théoriquement prévues le 20 mars, mais l'homme fort de la Grande Île a annoncé fin janvier qu'elles pourraient être reportées. Le Parlement "ne soutient que des élections préparées par un gouvernement consensuel", tel que prévu dans les accords conclus entre les principales mouvances politiques malgaches, en août, à Maputo puis en novembre à Addis-Abeba. "En cas de non-respect" de ces accords, les parlementaires demandent que "des sanctions individuelles et ciblées soient prises sélectivement à l'encontre des dirigeants actuels de la Haute Autorité de transition (équipe de Rajoelina)" . 
Le Parlement européen réclame enfin "une enquête internationale indépendante sur tous les meurtres politiques à Madagascar, toutes les violations des droits de l'homme et tous les actes de répression perpétrés par les forces de sécurité et l'armée". Madagascar, île pauvre de l'océan Indien, est plongée dans une crise politique grave depuis fin 2008, qui a conduit à l'éviction en mars 2009 du président Marc 

Ravalomanana et à son remplacement par son principal opposant et ancien maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, 35 ans, soutenu par l'armée. 


Midi Mada 11/02/2010
Barrages de la FIGN au Fort Duchesne : Ultimatum de 48h pour l’application de Maputo - Davis R
De sources concordantes, certains officiers au sein de la Force d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (FIGN) ont donné 48 heures aux dirigeants de la Haute Autorité de la Transition afin de revenir sur leur décision de conduire unilatéralement la Transition, et de procéder à l’application de la Charte de Maputo et de l’Acte additionnel d’Addis-Abeba. 

Faut-il rappeler que c’est le deuxième ultimatum que la FIGN lance à l’endroit du régime actuel. Le premier a expiré jeudi dernier. Pour le moment, personne n’est au courant de ce qui pourrait se passer au-delà de ces 48 heures. En tout cas, l’initiative prise par les Officiers de la FIGN actuellement rappelle ce qui s’est passé le dimanche 8 mars 2009, lorsque les militaires du CAPSAT ont décidé d’organiser une mutinerie contre les ordres émanant des dirigeants des Forces armées à l’époque. Une mutinerie qui a favorisé la chute du régime Ravalomanana. 
Enquête. Cependant, il convient de noter que les barrages que les éléments de la FIGN ont érigés aux alentours de Fort Duchesne hier ont déjà été enlevés hier vers la fin de l’après-midi. Pour cause, des représentants de la Haute Autorité de la Transition ont fait le déplacement à Fort Duchesne afin de calmer les nerfs des 

troupes de la FIGN. En effet, la HAT a promis d’ouvrir une enquête concernant le détournement par des hauts responsables au sein de la Gendarmerie de la somme de 2,3 milliards de Fmg émanant de l’ancien président Ravalomanana à partir de demain (ce jour). Pour revenir à ce qui s’est passé hier : tôt le matin, les éléments de la Force d’Intervention de la Gendarmerie Nationale ont érigé des barrages aux alentours de Fort Duchesne, notamment devant le Mausolée, interdisant ainsi l’accès à toute personne venant de l’extérieur, bloquant même l’entrée à certains riverains. D’après les explications, les troupes de la FIGN ont prévu d’organiser une conférence de presse, au cours de laquelle le Colonel Raymond devait annoncer que la FIGN ne répondra plus aux ordres émanant des dirigeants actuels. Une conférence de presse qui a été annulée au dernier moment. 


Tribune Mada 11/02/2010
Pré-campagne électorale avant la lettre : Pire que sous Ravalomanana - par Bill 
L’affaire est rude. C’est l’impression qui prévaut quand on regarde et on écoute les dirigeants actuels depuis le séjour français du président de la Haute autorité de transition (HAT). On sent un manque de solidarité et de cohésion dans l’équipe.
Les ministres de la HAT en charge se tirent dans les pattes. Le ministre des Sports, Ramamonjisoa Virapin accuse son collègue de la Jeunesse, Serge Ranaivo, de débaucher ses collaborateurs. Les groupements spécialisés des Forces armées sont empêtrées dans des affaires qui ne sont pas prêtes d’être aplanies ou mises au clair.
La lutte en sourdine entre partis politiques de la mouvance Rajoelina commence à s’étaler au grand jour elle aussi. Et on parle de remaniement tandis que les campagnes avant la lettre pour les élections ne peuvent plus être cachées.
Gilbert Raharizatovo, ministre de la HAT en charge du Patrimoine, est toujours en tournée dans l’Est du pays. Il organise des rassemblements de son parti RPM et tout en expliquant la situation politique du pays, ne manque pas de persuader l’assistance de mesures nouvelles qu’il souhaite mettre en œuvre. Il suggère par exemple qu’il faut créer un ministère de la mer car le pays est une île et dispose de plus de 5000 km de côtes dont la totalité constitue des potentialités inexploitées. Il suggère aussi la création d’un ministère de la promotion des exportations et de remettre sur selle les cultures de rentes comme dans les années 60. Il veut faire du café, de la vanille, du girofle et du cacao, de la banane et autres, des grands produits pourvoyeurs de devises.
L’UDR elle aussi est déjà au stade de mise en place des bureaux régionaux en vue des élections. Les vice-présidents de la HAT sont déjà sur le terrain pour ce faire. Le bureau de l’UDR dans l’Alaotra Mangoro vient d’être installé. Les autres régions ne vont tarder à voir les leurs. L’autre plateforme politique, DEFI 2010, ne sera pas en reste. Et pendant ce temps, les grands partis qui avaient déjà participé aux précédentes présidentielles cogitent sur la manière de faire dans la mouvance Andry Rajoelina pour ne pas être absorbés par ces regroupements. C’est le cas du Leader Fanilo, du Tambatra, du RPSD Vaovao. Le MTS de Roland Ratsiraka continue quant à lui de travailler dans l’ombre, notamment dans la capitale.
Bref, les composantes de la mouvance Rajoelina se préparent déjà chacune dans leur coin à ces élections dont la nature et la date ne sont pas encore connues jusqu’à maintenant. Chacune de ces composantes a sa petite idée à ce propos mais ce qui fait l’unanimité en leur sein, c’est le refus d’un éventuel retour au pays de Marc Ravalomanana. Tous ont peur de lui et veulent à tout prix l’écarter des affaires nationales. Tous veulent l’éliminer politiquement du paysage pour qu’il ne se présente pas à la présidentielle.


Les Nouvelles 10/02/2010
SORTIE DE CRISE : Journée décisive pour Madagascar ? - Nasolo R.
La crise malgache connaîtra de nouveau un tournant décisif dans les prochains jours avec les réunions de l'Union européenne et de l'Union africaine qui devraient se tenir ce jour. 
En effet, de source officieuse, à Bruxelles aurait lieu ce jour une revue de la situation malgache. Cette réunion aura notamment trait à l'examen de la suspension de Madagascar de la liste des bénéficiaires du Fonds européen de développement (Fed) et de son éventuelle reconduction ou de son exclusion totale. 

Pour rappel, les activités qui devaient faire l'objet d'une signature au début de l'année 2009 mais qui ont été suspendues par la Commission européenne dans l'attente des consultations au titre de l'article 96 de l'accord de Cotonou sont estimées à environ 300 millions d'euros, dont 90 millions d'aide budgétaire prévus par le plan d'actions de 2008. 
Ces activités portent notamment sur le programme «Routes du Sud» du 10e Fed, l'appui au développement des communes, le programme d'appui à la société civile (10e Fed), la restructuration des filières bananes et sucre (dotation 2008), les projets routiers en cours du 9e Fed, le programme de gouvernance et Etat de droit du 9e Fed, les financements Bei en faveur de la Jirama , ou encore l'accord de pêche thonière UE-Madagascar. 
Du côté de l'Union africaine, une rencontre sur les éventuelles sanctions qui pourraient affecter le pays ou les responsables des quatre mouvances devrait également avoir lieu aujourd'hui, en tenant compte des positions adoptées et des propositions avancées par les différentes parties malgaches après l'expiration du délai imposé par le président de la 

commission de l'UA, Jean Ping, le 6 février dernier. Cependant, certaines indiscrétions révèlent également que ce dernier a convoqué une réunion internationale à Addis Abeba le 15 février prochain.
L'Onu aussi
Parallèlement à tout cela, les Nations unies procèderont également, le 15 février à Genève, à un «examen périodique universel» de la situation prévalant à Madagascar. De sources concordantes, une délégation de la haute autorité de la Transition conduite par Rajemison Rakotomaharo et Norbert Lala Ratsirahonana y assistera, forte d'une accréditation pour représenter officiellement le pays lors de la réunion. 
La réaction de l'opposition ne s'est guère fait attendre et le collectif GTT international a fait parvenir une lettre de réclamation au secrétaire général de l'ONU, ainsi qu'au conseil des droits de l'Homme. 
«Nous demandons à l'Onu de se joindre à la communauté internationale et notamment à l'Union africaine et de bien vouloir refuser systématiquement les demandes d'accréditation pour «mission officielle» de représentant gouvernemental émanant des membres de l'autorité de fait. Nous demandons aux membres du conseil de ne pas leur donner la parole», ont-ils appelé.
«Examen de conformité» avec les accords
Ces différentes assemblées auront donc à plancher et, éventuellement, à trancher sur les divergences de vues opposant les mouvances malgaches ou encore, le cas échéant, à sortir une autre solution négociée sur la base des différentes propositions avancées en fonction des mesures de compromis soumises par Jean Ping. 
Selon ce dernier, l'idée-force est de ne pas s'écarter des principes consacrés par les accords de Maputo et l'acte additionnel d'Addis Abeba. La communauté internationale devra donc essentiellement se prononcer sur l'avis de la mouvance Andry Rajoelina, notamment concernant le maintien de l'actuelle équipe gouvernementale et la création d'un conseil supérieur de contrôle de la Transition (CSCT) qui serait le contre-pouvoir de l'exécutif transitoire. «Nous estimons qu'avec un tel schéma, l'esprit de la Charte de Maputo sera sauvegardé, à savoir l'exercice consensuel et inclusif du pouvoir», a déclaré, à ce propos, Andry Rajoelina. 
En outre, les textes qui devraient régir les élections seront bouclés cette semaine et feront l'objet d'une adoption en conseil des ministres. 
Mais, déjà, même les mouvances Albert Zafy, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana qui se déclarent unies dans l'application des conventions signées n'abordent pas toutes de la même façon les élections à venir... 
Encadré: Union européenne - Réunion sur Madagascar reportée
Le rendez-vous concernant Madagascar, a été programmé pour ce jour. Mais celui-ci a été reporté après la réunion sur la Grande île du Groupe international de contact (GIC) mi-février. En effet, afin de pouvoir s'aligner sur la position de la communauté internationale, l'Union européenne, membre du GIC, a décidé d'attendre le constat et la conclusion de ce dernier avant de trancher. 
La réunion du «groupe Afrique» est prévue se tenir toutes les semaines, afin de discuter des points d'actulités des pays africains, signataires de l'Accord de Cotonou, régissant les relations entre l'UE et les pays d'Afrique-Caraïbes-Pacifique. Il ne prend pas de décision, mais dégage des positions à soumettre aux instances de décision de l'Union européenne. 
Après la prise de pouvoir de Andry Rajoelina au mois de mars, les relations entre Madagascar et l'UE, entrent dans une phase particulière. Cette dernière met en branle les mécanismes de l'article 96 de l'Accord de Cotonou, qui prévoit la possibilité de «prendre des mesures nécessaires», dans le cas d'une violation du respect des droits de l'Homme, des principes démocratiques et de l'État de droit. L'un des enjeux de la décision concerne l'avenir de l'aide européenne d'un montant de 600 millions d'euros pour la Grande île.

 Iloniaina Alain  (Express Mada)


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Midi Mada 13/02/2010
Nathalie Rabe : Une autre démission en vue? - RAJAOFERA Eugène
Le vice-Premier ministre chargé des Affaires Etrangères, Ny Hasina Andriamanjato, a démissionné, un autre membre du gouvernement pourrait lui emboîter le pas. Il s'agit du ministre de la Communication, Mme Nathalie Rabe. 

Le départ de celle-ci aurait été réclamé lors du Conseil des ministres de la division qui s'est tenu mercredi dernier au Palais d'Ambohitsorohitra. Malgré l'absence de la version officielle donnée par la présidence de la HAT sur les raisons de sa démission, Ny Hasina Andriamanjato a fait savoir qu'on lui reproche de rouler pour la mise en oeuvre des Accords de Maputo et de l'Acte additionnel d'Addis-Abeba. Par contre, on ne sait pas pour quelles raisons certains membres du gouvernement et des proches collaborateurs de Andry Rajoelina veulent la tête du ministre Nathalie Rabe. Est-ce parce que ce ministre de la Communication n'a pas pris de sanctions sévères contre la Radio Fahazavana qui poursuit jusqu'à présent son journal parlé et son émission « Ampenjika », malgré la note de suspension sortie par la Commission Spéciale à la Communication Audiovisuelle dont elle est la présidente? Avec  l'éventuelle démission ou limogeage du ministre Nathalie Rabe, le leader-Fanilo ne sera 

représenté au sein du gouvernement de la HAT que par deux ministres, Christine Razanamahasoa de la Justice et Toto Lydia Raharimalala. En tout cas, des soi-disants journalistes professionnels, à la fois conseillers très spéciaux de Andry Rajoelina, se préparent à prendre le fauteuil de Nathalie Rabe.


afrik.com 13/02/2010
Madagascar : le vide se fait autour d’Andry Rajoelina -  par Stéphanie Plasse 
Le Parlement européen a jugé le régime du président de la Haute Autorité de Transition illégal
Jeudi sombre pour Andry Rajoelina. Le leader malgache a dû faire face dans la même journée aux critiques du Parlement européen sur son gouvernement qu’il juge « illégal » et à la démission de son vice-Premier ministre et ministres des Affaires étrangères, Hasina Andramanjato. Pourtant, le président de la Haute Transition reste ferme et impassible. Et ce même si ses détracteurs lui reproche de ne pas instaurer un gouvernement de consensus avec les trois mouvances politiques de l’opposition, comme prévu lors des accords de Maputo. L’homme a une seule idée en tête : la tenue d’élections libres et transparentes. 

Andry Rajoelina le déclare haut et fort, il souhaite organiser des élections à Madagascar. Le président de la Haute Autorité de Transition, « convaincu que la crise politique actuelle ne pourra trouver une issue que par des élections démocratiques et transparentes, reste déterminé dans sa volonté d’organiser le scrutin dans les meilleurs délais », souligne son porte-parole, dans un communiqué officiel, diffusé jeudi. Pour mener à bien son projet, Andry Rajoelina compte « solliciter la Commission européenne pour la démocratie par le droit », appelée aussi Commission de Venise. Cet organe consultatif du Conseil de l’Europe sur les questions constitutionnelles pourrait « assister les autorités malgaches dans la réforme électoral, la préparation des prochaines élections et la surveillance des scrutins », poursuit le communiqué.
Par sa déclaration, l’homme fort de Madagascar essaye habilement de rendre caduque les accords de Maputo d’août 2009 qui prévoient la création d’un gouvernement de consensus avec les leaders des trois mouvances de l’opposition (Albert Zafy-Didier Ratsiraka- Marc Ravalomanana) nécessaire à la tenue des élections. « La Transition sera neutre, inclusive, pacifique et consensuelle en vue de l’organisation d’élections régulières et transparentes et de la mise en place d’institutions démocratiques et stables », précise un des articles de cet accord.
Une ruse qui ne semble pas échapper au Parlement européen qui a critiqué, le même jour « le régime illégal » d’Andry Rajoelina et a demandé contre lui « des sanctions individuelles et ciblées » s’il ne respecte pas les accords conclus pour sortir de la crise. Le Parlement ne soutient que les élections préparées par un gouvernement consensuel », expliquent les eurodéputés dans leur résolution adoptée à Strasbourg.
La France tourne le dos à Andry Rajoelina ?
La campagne de lobbying organisée le 2 février dernier par Andry Rajoelina en France n’aura donc pas été très concluante. Sa visite avait pour but de convaincre les parlementaires français ainsi que certains sénateurs de l’utilité d’organiser des élections. « Le président et sa suite ont fait valoir l’engagement du régime transitoire à tracer un nouveau départ pour Madagascar (…) en créant une Commission électorale 

nationale indépendante, la révision du code électoral, l’utilisation du bulletin unique… », précise un communiqué officiel, daté du 4 février dernier. Néanmoins, dans ce texte, aucune mention n’a été faite sur la création d’un futur gouvernement de consensus. Une omission qui a, semble-t-il, déplu aux Parlementaires.
Andry Rajoelina se retrouve isolé. Mis au banc par la communauté internationale, il a dû essuyer jeudi un autre revers : la démission de son vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Hasina Andramanjato. Officiellement, l’homme fort aurait quitté son poste pour « guider » et « aider » le leader malgache. Officieusement, selon l’un des ses proche cité par La Tribune de Madagascar, M. Andramanjato se serait retiré parce qu’ « il n’était pas d’accord avec la conduite de transition et plaidait depuis le mois de septembre pour la mise en place d’un gouvernement d’union nationale tel que prévu dans les accords de Maputo ».
Demande de soutien au Conseil de l’Europe, visite aux parlementaires français : Andry Rajoelina se débat pour rester le seul maître à bord. Mais pour combien de temps ? Si le leader malgache s’obstine à ne pas appliquer les accords de Maputo, les sanctions promises par communauté internationale risquent de pleuvoir. Et l’homme que l’on appelle « TGV » pourra dire adieu à son poste de président.


Midi Mada 12/02/2010
Ny Hasina Andriamanjato : « J'ai remis ma démission mercredi » - Propos recueillis par R. O
Ny Hasina Andriamanjato a démissionné de son poste de vice-Premier ministre chargé des Affaires Etrangères de la HAT. « J'ai remis mercredi ma démission au président Andry Rajoelina et au Premier ministre Camille Vital qui l'ont acceptée, « confirme l'intéressé. 

« Je ne lâche pas pour autant Andry Rajoelina. Au contraire, je démissionne pour l'aider, pour le faire revenir sur la bonne voie, celle de Maputo et d'Addis-Abeba », précise-t-il.
Schéma. 

Le chef de la diplomatie sortant de la HAT estime effectivement qu'« il faut appliquer les accords de Maputo et l'acte additionnel d'Addis-Abeba, mais en changeant les hommes ». Et de citer entre autres, « le cas de Fetison Rakoto Andrianirina qui ne peut visiblement pas s'entendre avec Andry Rajoelina ». Il pense par contre que Camille Vital pourrait être le Premier ministre de consensus. « J'ai négocié dans ce sens auprès de la communauté internationale qui était sur le point d'accepter le schéma que j'ai proposé », rapporte-t-il. 
3 noms. 

D'après le fils du pasteur Andriamanjato, ce schéma consiste notamment en l'application de l'article 4 de la Charte de la Transition aux termes duquel, il revient au Premier ministre de proposer les membres du gouvernement. « Il ne faut pas les 

lui imposer », souligne-t-il. En concédant toutefois que c'est le président qui nomme les ministres. « Chaque mouvance propose par ministère 3 noms sur lesquels, le Premier ministre aura à choisir. Si aucun d'entre eux ne lui convient, la mouvance concernée avance trois autres noms », explique-t-il.

Ny Hasina Andriamanjato démissionne 
Coup de théâtre, hier, au sein du gouvernement. Le vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères Ny Hasina Andriamanjato a rendu son tablier. Il ne serait pas d’accord avec la conduite actuelle de la Transition.

Reconnaissance. 

Il, c'est évidemment Ny Hasina Andriamanjato qui a essayé « vainement » de convaincre le locataire d'Ambohitsorohitra. 

« S'il m'avait écouté depuis le début, la question aurait été réglée dès septembre 2009 », confie-t-il. En rappelant au passage que « sa reconnaissance en tant que Président de la Transition à Addis-Abeba constituait un pas important vers la reconnaissance internationale ». L'ex-vice PM avoue même avoir conseillé à l'actuel président de la HAT de ne pas emprunter la voie de l'unilatéralisme, sous peine de courir à sa perte. « Le problème, c'est que personne n'ose lui parler de la sorte », regrette celui a été « incompris et isolé » lors du dernier conseil des ministres auquel il a participé. Compagnon de lutte de la première heure de Andry Rajoelina, ce dernier l'a moins écouté que d'autres qui ont pris le TGV en marche.


moov.mg 12/02/2010
Députés européens: La proposition commune 
Le débât et le vote sur Madagascar aura lieu cet après-midi à Strasbourg France. Les groupes politiques du parlement européen ont déjà déposé leurs propositions sur la Grande Ile, mais mercredi, une seule proposition est déposée dont voici en intégralité la teneur. 

PROPOSITION DE RÉSOLUTION COMMUNE déposée conformément à l'article 122, paragraphe 5, du règlement en remplacement des propositions de résolution déposées par les groupes: 
Verts/ALE (B7 0099/2010) 
ALDE (B7 0100/2010) 
S&D (B7 0101/2010) 
PPE (B7 0102/2010) 
GUE/NGL (B7 0103/2010) 
ECR (B7 0104/2010) 
sur la situation à Madagascar 
Gay Mitchell, Filip Filip Kaczmarek, Mario Mauro, Cristian Dan Preda, Bernd Posselt, Eija-Riitta Korhola, Martin Kastler, Tunne Kelam, Monica Luisa Macovei, Licia Ronzulli au nom du groupe PPE; 
Véronique De Keyser au nom du groupe S&D; 
Louis Michel, Charles Goerens, Renate Weber au nom du groupe ALDE; 

Raül Romeva i Rueda, Nicole Kiil-Nielsen au nom du groupe Verts/ALE; 

Charles Tannock, Ryszard Antoni Legutko, Tomasz Piotr Poręba, Ryszard Czarnecki, Michał Tomasz Kamiński, Adam Bielan 
au nom du groupe ECR; 
Marie-Christine Vergiat au nom du groupe GUE/NGL 
Résolution du Parlement européen sur la situation à Madagascar 
Le Parlement européen, 
        - vu les articles 8 et 9 des Accords de Cotonou respectivement sur le dialogue politique et le respect des droits de l'homme, 
        - vu la résolution adoptée par l'Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE à Luanda en date du 3 Décembre 2009, 
        - vu ses résolutions antérieures sur Madagascar et en particulier celle du 7 mai 2009 sur la situation à Madagascar, 
        - vu la suspension de Madagascar de la Communauté de développement de l'Afrique Australe (SADC) et de l'Union Africaine; 
        - vu la position de l'Union africaine qui, en date du 2 février 2010, a demandé "au régime illégal à Madagascar de cesser ses tentatives d'imposer des solutions unilatérales à la crise", et qui a réaffirmé "la nécessité de mettre en place les institutions de la Transition conventionnelle conformément à la Charte de Maputo et à l'Acte additionnel d'Addis-Abeba", 
        - vu la position de l'Organe de sécurité et de défense de la Communauté de développement de l'Afrique Australe (SADC) en date du 15 janvier 2010, qui a appelé la Communauté internationale "à rejeter les projets d'Andry Rajoelina, qui veut passer outre aux accords de partage de pouvoir et convoquer des législatives en mars", 
       - vu la décision des États-Unis d'Amérique de ne plus faire profiter Madagascar des avantages de l'AGOA (African Growth and Opportunity Act), en raison de sa situation politique; 
      - vu les Accords de Maputo des 8 et 9 août 2009 et l'Acte additionnel d'Addis-Abeba du 6 novembre 2009, signés par les quatre chefs de file des Mouvances politiques de Madagascar, 
      - vu l'article 122, paragraphe 5, de son règlement, 

                    A. considérant l'instabilité politique persistante qui règne depuis le coup d’État et qui a plongé Madagascar dans une situation précaire tant sur le plan socio-économique qu'humanitaire; 
                     B. considérant que le 18 décembre 2009, le dirigeant de Madagascar soutenu par l'armée, M. Andry Rajoelina, s'est retiré des négociations sur le partage du pouvoir avec les mouvances politiques à Madagascar; 
                     C. considérant que le 18 décembre 2009, M. Rajoelina a nommé un ancien officier de l'armée, le Colonel Albert Camille Vital, premier ministre; 
                      D. considérant que les groupes d'opposition comprenant des groupes dirigés par l'ancien président Marc Ravalomanana, ont condamné la désignation du Colonel Albert Camille Vital comme premier ministre comme un acte illégal par un pouvoir illégal; 
                      E. considérant les violations généralisées des droits humains, le harcèlement et l’arrestation arbitraire de parlementaires, de religieux et de membres de la société civile, ainsi que le pillage des églises et l'intimidation de la presse; 
                     F. considérant que la communauté internationale a favorisé une sortie de crise négociée qui est actuellement en situation de blocage délibéré alors que le régime illégal en place continue de défier la communauté internationale; 

                    G. considérant que, le lundi 6 juillet 2009, l'Union européenne a entamé un processus de consultation avec Madagascar en application de l'article 96 de l'Accord de Cotonou, ouvrant ainsi un dialogue visant à trouver des solutions appropriées aux problèmes politiques du pays;                     
                    H. considérant la nécessité et la capacité du peuple malgache à choisir son avenir et à disposer de lui-même; 
                    I. considérant que ce régime illégal en place monopolise les pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire ainsi que les médias; 
                    J. considérant que M. Rajoelina a annoncé sa volonté d'organiser unilatéralement des élections législatives contrairement au calendrier électoral et en l'absence d'une consultation du peuple malgache prévus par la Charte de Maputo et l'Acte Additionnel d'Addis-Abeba; 
                    K. considérant que selon le FMI, l'aide des donateurs à Madagascar a représenté 50% du budget national et que l'Union européenne a suspendu son financement de l'aide au développement tant qu'une solution démocratique à la crise actuelle n'est pas trouvée; 
                    L. considérant que la majeure partie de la population dispose de moins d'un dollar par jour pour vivre, que 7 000 enfants souffrent de malnutrition grave et que la situation s'est aggravée depuis le début de la crise politique; 
                   M. considérant que le gouvernement a publié un décret légalisant l'exportation de bois non traité et menacé, mettant en péril la biodiversité du pays, qui peut être perdue à jamais; 
                                  1. réitère sa condamnation énergique du processus de la prise de pouvoir à Madagascar par M. Rajoelina, en violation flagrante des dispositions de la constitution malgache, ce qui constitue bel et bien un coup d’État; 
                                  2. condamne fermement la décision de M. Rajoelina d'annuler la nomination d'Eugene Mangalaza comme premier ministre, installé après un accord de partage de pouvoir entre tous les partis politiques au mois d'octobre 2009; 
                                  3. condamne fermement la décision de M. Rajoelina de boycotter la troisième série de négociations à Maputo au mois de décembre et de se retirer des discussions sur le partage du pouvoir; 
                                  4. demande instamment la mise en œuvre des Accords signés à Maputo et à Addis Abeba conduisant à la restauration d'un gouvernement constitutionnel; 
                                  5. condamne la répression systématique de l'opposition, la censure des médias et l'intimidation et l'arrestation systématique de journalistes, les arrestations et tortures des civils, d'hommes politiques et la détention sans inculpation et dans des lieux inconnus de nombreuses personnes; demande la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers politiques et l'annulation des procédures judiciaires contre ceux-ci; 
                                  6. exprime sa profonde préoccupation quant à la disparition de plusieurs centaines de personnes dont une centaine d'enfants et d'adolescents; 
                                 7. réclame une enquête internationale indépendante sur tous les meurtres politiques à Madagascar, toutes les violations des droits de l'homme et tous les actes de répression perpétrés par les forces de sécurité et l'armée; 
                                 8. désapprouve toute tentative de M. Rajoelina d'organiser unilatéralement des élections en mars 2010 et ne soutient que des élections préparées par un gouvernement consensuel et inclusif tel que prévu dans la Charte de Maputo et l'Acte additionnel d'Addis-Abeba, et conformément au calendrier électoral et après consultation du peuple malgache; demande, par conséquent, à la Commission et aux États membres de n'envoyer une mission d'observation des élections que dans le cadre défini par les Accords de Maputo et d'Addis-Abeba; 
                                 9. est convaincu que l'accord de Maputo et l'Acte additionnel d'Addis-Abeba sur Madagascar est le seul cadre possible d'une solution à la crise politique à Madagascar; considère que le dialogue constructif est la seule manière viable d'aboutir à une solution politique de la crise; 
                                 10. demande la mise en place rapide du processus de désarmement et de dissolution des milices en vue de rétablir une armée républicaine; 
                                11. demande qu'en cas de non-respect des engagements pris à Maputo et à Addis-Abeba, des sanctions individuelles et ciblées soient prises sélectivement à l'encontre des dirigeants actuels de la Haute Autorité de Transition (HAT) qui font un blocage délibéré; 
                                12. demande que des poursuites judiciaires soient engagées contre des auteurs présumés de pillage des biens privés, des biens publics et des ressources naturelles de Madagascar; demande à tout gouvernement intérimaire de Madagascar de ne conclure aucun accord ou contrat avec d'autres pays ou entreprises portant sur les richesses naturelles et le patrimoine national, avant que des élections ne soient tenues et que la population malgache n'octroie un mandat légitime à un nouveau gouvernement; 
                              
13. demande à la communauté internationale et à l'Union européenne d'accroître leur aide humanitaire en faveur du peuple malgache; rappelle que le rétablissement progressif des programmes de coopération avec Madagascar est conditionné par la mise en place des institutions de la Transition conventionnelle du gouvernement consensuel et inclusif conformément à la Charte de Maputo et à l'Acte additionnel d'Addis-Abeba, et par le respect intégral de l'ensemble des principes démocratiques et des libertés fondamentales; 
                              14. soutient les efforts de l'ancien Président de la République du Mozambique, M. Joachim Chissano, médiateur de la Communauté de développement de l'Afrique australe dans ce processus; et demande aux quatre mouvements politiques à Madagascar de revenir immédiatement à la table des négociations pour convenir d'un agenda politique pour des élections justes, démocratiques et transparentes en 2010; 
                              15. demande à l'Union africaine, à la Communauté de développement de l'Afrique australe et au groupe international de contact de mener le processus de transition à bonne fin; 
                              16. demande à la Commission de rendre compte au Parlement européen de l'évolution du processus de consultation en cours avec Madagascar à la suite de l'application de l'Article 96 de l'Accord de Cotonou; 
                              17. charge son Président de transmettre la présente résolution à la Vice-Présidente/Haute Représentante de l'Union européenne, à la Commission européenne, au Conseil de l'Union européenne, au Conseil ACP-UE, au Secrétaire général des Nations unies, à la Communauté de développement de l'Afrique australe, au Président Joaquim Chissano et à la Commission de l’Union africaine. 


Tribune Mada 12/02/2010
Sanctions militaires : Le général Noël Rakotonandrasana n’y croit pas -  par Bill 
Devant la menace d’une intervention militaire de la SADC qu’une certaine presse écrite véhicule ces derniers jours, le ministre de la Haute autorité de transition (HAT) en charge des Forces armées, le général Noël Rakotonandrasana, est dubitatif. Il n’y croit pas beaucoup. Mais si jamais ce serait le cas, les Forces armées malgaches ne failliront pas à leurs devoirs fait-il comprendre.

Le Premier ministre de la HAT, le colonel Camille Vital, a déjà déployé des armes lourdes pour parer à toutes éventualités. Il a même signifié que ce serait l’occasion d’un entraînement pour les forces armées en cas d’intervention militaire de la SADC ; une déclaration qui n’a pas laissé l’opinion indifférente et qui a provoqué quelques commentaires négatifs par rapport à la personne du Premier ministre Camille Vital. Car en cas de guerre, les premières victimes ne seront sûrement pas les décideurs et encore moins le Premier ministre mais la population et les soldats sur le front.
Le ministre Noël Rakotonandrasana aurait-il dans cette intervention fortuite au micro du reporter de la RDB, pour mission d’apaiser l’opinion ? Quoi qu’il en soit, il est plus posé et plus pédagogique que le Premier ministre. Il explique pourquoi il ne croit pas à cette invasion militaire car une telle décision ne peut être envisagée que s’il y a guerre ou affrontement armé meurtrier ; or ce n’est point le cas à Madagascar. Par ailleurs, ajoute-t-il, une intervention militaire dans le cadre du maintien de la paix et de la sécurité ne peut s’effectuer que sur demande expresse du gouvernement en place quand il se sent dans l’incapacité de gérer la situation ou avec l’accord de l’Etat en question si l’Union africaine par exemple décide d’intervenir 

militairement.
Dans tous les cas, le général Noël Rakotonandrasana ne peut envisager une telle intervention officielle de la SADC ou de l’Union africaine. À moins que ce ne soit des mercenaires note-t-il.
Pour quelques observateurs, insister sur cette éventualité d’invasion militaire de la SADC entre dans le cadre campagne de dénigrement de la SADC et de l’Union africaine. Cela s’apparente également à une manœuvre pour détourner l’opinion sur le vécu quotidien et pour justifier l’omniprésence des forces armées à tous les coins de rue et dans les avenues, comme on dit au sommet du gouvernement de la HAT.


rfi.fr 11/02/2010

La culture du jatropha à Madagascar 

Souvent présentée comme une plante oléagineuse miracle, le jatropha se répand à travers toute l'Afrique. L'idée de ses nombreux promoteurs est de permettre à l'Afrique de produire du carburant vert en grande quantité. Mais le démarrage est lent. En cause, la crise économique mondiale et les difficultés politiques locales, comme à Madagascar.


Les Nouvelles 11/02/2010
SORTIE DE CRISE : Les débats font rage ! - Miadana Andriamaro
En dépit des apparences, la gestion de la Transition s'annonce de plus en plus difficile. Les différents mouvements observés ces derniers jours amènent à penser qu'il y a certaines choses qui se trament mais qui ne sont pas pour servir le pouvoir présidé par Andry Rajoelina depuis le 17 mars dernier. 
La première manifestation à relever est celle d'un groupe de membres de la Haute autorité de la Transition (HAT) qui semble s'insurger contre l'idée de mettre en place un Conseil supérieur de contrôle de la Transition (CSCT) dont les 

Jatropha curcas.  -   Jatropha.org / R. K. HenningPar Jean-Pierre Boris 

membres seront issus exclusivement, sinon majoritairement comme l'a indiqué Andry Rajoelina, des trois autres mouvances. 

Pour ces membres de la HAT , il y aurait un paradoxe en ce sens qu'après avoir renié les accords de Maputo et d'Addis Abeba suite aux résolutions des trois mouvances lors de Maputo III, Andry Rajoelina donne maintenant l'impression de vouloir revenir sur ces accords, estimant que la mise en place du CSCT est conforme à l'esprit de la charte de Maputo et va dans le sens du processus consensuel et inclusif de la gestion de la Transition. 
Certains membres du groupe vont jusqu'à affirmer que cela est inacceptable et pourrait même être assimilé à un véritable culte de l'impunité « car, ce serait redonner le pouvoir à des gens qui ont déjà été honnis par le peuple et dont certains se sont illustrés par leurs actes plus ou moins sanguinaires. Le peuple a voulu un changement dans la conduite des affaires nationales et on ne peut pas imaginer que des gens qui n'ont pas soutenu ce changement viennent nous contrôler. Il faut que le président Andry Rajoelina continue dans la voie qu'il a tracée pour la réorganisation de la Transition , car un retour en arrière pourrait lui coûter cher… ».
Bruits de bottes
Mais que dire aussi de cette sorte d'agitation au niveau des Forces armées ? Rien n'est confirmé mais selon de forts bruits de coulisses ou de bottes, une bonne partie de ces dernières… tous corps confondus, estiment que la seule issue à la crise politique actuelle serait qu'Andry Rajoelina revienne aux accords de Maputo I. 

Mais là encore, le problème reste entier pour le président de la Transition. Après avoir été soutenu par l'armée lors de sa prise de pouvoir, voilà que la «muette» semble élever la voix pour rappeler son chef suprême actuel à l'ordre… 
En attendant, la pression s'accentue aussi au niveau du groupe international de contact (GIC) sur le retour à ces accords de Maputo I et à l'acte additionnel d'Addis Abeba comme issue consensuelle et inclusive à la crise. Les mesures de compromis proposées par le président de la commission de l'Union africaine, Jean Ping, pour la relance du processus de sortie de crise, rappellent que « les accords de Maputo I et l'acte additionnel d'Addis Abeba constituent un acquis décisif dans le processus de sortie de crise et une base essentielle pour la conduite d'une transition inclusive, consensuelle et aussi courte que possible ». 
Lors de son dernier passage dans le pays, Jean Ping a déjà été informé de la position de la HAT par rapport à ces mesures de compromis. Il reste néanmoins à savoir si cette position de la HAT fera l'unanimité au sein des membres du GIC lors de leur prochaine réunion sur Madagascar à Addis Abeba. Car, il faut aussi dire que les avis et positions sont plus ou moins divisés au sein de cette 

équipe internationale de médiation.
Un compromis inclusif
Quoi qu'il en soit, la tâche du GIC sera maintenant de concilier toutes les propositions qui lui sont parvenues. Car, ce ne sont pas uniquement les quatre mouvances qui ont été sollicitées pour émettre leurs suggestions respectives sur lesdites mesures de compromis, mais d'autres entités comme la société civile et l'armée ont aussi envoyé les leurs. 
Le compromis ainsi recherché sera alors celui des représentants de toutes les forces vives de la nation. Un compromis inclusif en quelque sorte. 
Il y a enfin une autre interrogation concernant notamment la démarche de l'ambassadeur de France, Jean-Marc Chataîgnier. Ces derniers jours, il a fait le tour de certaines hautes personnalités censées siéger au sein des institutions de la Transition définies par Maputo I et Addis Abeba. 
La question est de savoir si ces visites ont quelque rapport avec ledit compromis recherché ou s'agit-il de simples visites de courtoisie ? 
Lorsqu' Andry Rajoelina a été « officialisé » en tant que président de la Transition à l'issue des négociations de Carlton en octobre et d'Addis Abeba en novembre, Jean-Marc Chataîgnier lui a aussitôt présenté ses lettres de créances… après avoir attendu plusieurs mois en raison des événements qui se sont succédé à l'époque. 
Certainement au courant de tout ce qui s'est discuté en France entre Andry Rajoelina et ses interlocuteurs parisiens, l'ambassadeur a peut-être effectué une démarche de préparation du terrain (si c'est le cas de le dire) auprès de ces personnalités qu'il a rencontrées.
De tous ces mouvements et agitations, le moins qu'on puisse dire est que la sortie de crise semble effectivement préoccuper les uns et les autres. Mais Andry Rajoelina doit surtout éclairer l'opinion quant à ce qu'il pense être la bonne décision pour mener à bon port le changement. 


Midi Mada 10/02/2010
Mangalaza Eugène : 4 gardes du corps et 2 voitures de fonction
Bien que l’application des Accords de Maputo et de l’Acte Additionnel d’Addis-Abeba soit suspendue par le volte-face de Andry Rajoelina et de son équipe, le premier ministre de consensus, Mangalaza Eugène n’est pas complètement privé des droits et des privilèges liés à sa qualité de chef d’Institution. 

En effet, le premier ministre de la transition issu de la mouvance Ratsiraka dispose actuellement de 4 gardes du corps et de deux voitures de fonction, une 4x4 et une voiture légère. Selon un de ses proches collaborateurs, Mangalaza 

Eugène a choisi d’observer depuis Tamatave, sa région natale, le cours des événements, et ce en attendant le retour du GIC à Madagascar. La dernière fois qu’on a vu le premier ministre Mangalaza Eugène, c’était au Carlton, du 22 au 25 janvier 2010, lors du dernier passage de Jean Ping à Madagascar.
Téléphone suspendu. Quant au co-président de la Transition, Fetison Rakoto Andrianirina, il est toujours accompagné par des membres de sa sécurité. La dernière fois qu’on l’a vu au Carlton durant son « loabary an-dasy tsy manavaka », l’on a constaté une forte présence des civils qui ont assuré sa sécurité. A ce moment là, Fetison Rakoto Andrianirina, a eu droit encore à deux voitures de fonction, une Ford Mondeo et une Toyota Yaris, comme voiture ouvreuse. Par contre, l’autre co-président, le Dr Emmanuel Rakotovahiny, n’a actuellement droit qu’à une voiture de fonction, une Ford Mondeo. Il n’a pas de garde de corps. « Le garde de corps que j’ai est celui en tant qu’ancien Premier ministre », déplore-t-il. Avant d’enfoncer le clou : « Pire, et c’est lamentable, Ambohitsorohitra a suspendu le téléphone que j’avais mis à ma disposition en tant que co-président de la transition. »
Application partielle ou totale. La question est désormais de savoir si avec l’application des Accords de Maputo et de l’Acte Additionnel d’Addis-Abeba, Mangalaza Eugène, Fetison Rakoto Andrianirina, Dr Emmanuel Rakotovahiny et les autres chefs d’Institution comme Mamy Rakotoarivelo et le Pr Zafy Albert retrouveront leur poste. On est en droit de se poser la question car des rumeurs circulent depuis hier que le consensus serait trouvé dans l’application partielle de ces Accords de sortie de crise. Autrement dit, l’esprit de Maputo serait maintenu, mais certaines dispositions des Accords signés par les chefs de file des mouvances feraient l’objet de révision pour tenir compte des propositions de la mouvance Rajoelina. Reste à savoir si la révision en question remettra en cause les Institutions prévues par Maputo II.

 - RAJAOFERA Eugène


Les Nouvelles 10/02/2010

LAC ANOSY : La police interpelle 27 pêcheurs  - Ra-Elia 
Pour une première, c'en était une hier pour les policiers du commissariat de Mahamasina. Ses éléments ont été mobilisés aux prémices de l'aube pour une arrestation massive de pêcheurs dans le lac Anosy. Après une petite partie de cache-cache avec les pêcheurs, 27 ont pu être appréhendés.

Suite aux nombreux rapports parvenus au commissariat de police de Mahamasina concernant la présence de pêcheurs dans le lac Anosy, les responsables ont réagi hier en ordonnant une descente inopinée aux endroits où les suspects opèrent. Le résultat ne s'est pas fait attendre puisque 27 ont pu être appréhendés entre minuit et 3h. Selon la stratégie adoptée par les policiers, ils ont précédé les pêcheurs en se positionnant dans les parages du lac dès minuit et y ont attendu jusqu'à ce que les pêcheurs soient en nombre consistant pour passer à l'offensive. 
Les éléments sont donc apparus soudainement aux environs de 3h quand les pêcheurs étaient «en pleine action». La surprise aidant, une bonne partie a préféré se rendre. Des petits malins se sont quand même évertués à s'installer dans les îlots «Dongona» et «Planeta» pensant que les policiers n'y iraient pas pour les déloger. Grosse erreur, puisque les éléments se sont jetés à l'eau pour les cueillir un a un. Seuls quelques courageux ont pu échapper à la traque en regagnant (à la nage) les égouts déversant les eaux usées de la capitale.
Les preneurs ne manquent pas
Dix-sept sachets en plastique remplis de poissons ont été saisis chez les 27 pêcheurs. Ces derniers d'expliquer succinctement lors d'une enquête préliminaire qu'ils livraient leurs marchandises à des clients établis dans les nombreux marchés de la capitale. Les pêcheurs, soit dit en passant, viennent de plusieurs quartiers environnants et étaient habitués auparavant à «harponner» dans le marais Masay. Comme ceux «attitrés» à cet endroit se sont  récemment constitués en une coopérative, ils ne sont plus autorisés à y travailler et n'ont trouver de mieux que de se 

rabattre sur le lac Anosy. 
Par ailleurs, sauf erreur d'appréciation de notre part, aucune législation n'est en vigueur quant à l'interdiction ou non de la pêche dans les nombreux plans d'eau a priori suspects de la capitale et ses environs. Pour le cas du marais Masay en particulier, la pêche y serait «officiellement autorisée» à condition que les produits soient destinés à la fabrication de provende et non pour être consommés… 

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