... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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« Nouvel an malgache ? Alahamady Be ou Asaramanitra...
»
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Abandonné dans la vie quotidienne, le calendrier traditionnel malgache a une utilité pour l’art divinatoire. Le respect des us et de la culture incite à marquer son Nouvel
an, cette année la célébration du Nouvel an malgache se tiendra les
15 et 16 mars.
La fête du nouvel an que l'on appelle communément «Taom-baovao
malagasy»
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coïncide souvent avec la fête des prémices du riz. La fête de l'
«Asaramanitra» quant à elle a été introduite par Ranavalona III et les Français. En effet, ils ont qualifié d'
«Asaramanitra» toutes les cérémonies à caractère officiel à leur époque. Or, visiblement, il y a une sacrée différence entre les deux événements pour les Malgaches.
AlahamadyBe?
A l'instar des Chinois, les malagasy "anciens" ont fêté la nouvelle année un autre jour que le premier janvier suivant le calendrier grégorien. Le premier jour de l'année malagasy 2009 ou Alahamadibe 2009 correspond au 26 mars du calendrier grégorien. L'éphéméride malagasy est conçue suivant le mouvement astral. En effet, la notion de l'espace-temps est liée à la notion de destin chez les
malagasy, et c'est cette considération qui régit son univers socioculturel.
En général, l'année qui dure 354 jours se subdivise en 12 mois lunaires de 28 jours, et la semaine malagasy commence le jeudi et se termine le mercredi. Par exemple, le premier mois Alahamady de l'année 2003 a commencé le 4 décembre et s'est terminé le premier janvier. Pour l'année 2004, il dure du 24 novembre au 22 décembre…
Trois jours durant, danses, musiques, hiragasy, divers jeux, de la
viande de zébu à profusion, lampions, kabary animeront
les quelques
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communautés qui le célèbrent encore.
l'Alahamady, n'est
certes plus célébré avec le faste d'antan, mais l'on continue à le fêter
à travers l'île, notamment en Imerina et dans la région Antemoro...
..et
Asaramanitra
?
Selon le calendrier malagasy, qui est luni-solaire,
l'Asaramanitra marque le nouvel an. Ralambo a créé ex nihilo le Fandroana “Fête du Bain”, et qui signifie bain royal et populaire, mais il l’a profondément modifié. Antérieurement, le
Fandroana, à la fois rituel agraire et fête dynastique de bain des reliques royales, avait lieu au début de l’année solaire, au début du mois d’Asaramanitra de l’ancienne année à dénomination sanscrite.
Ralambo l’inscrivit dans le calendrier d’origine arabe et le situa au premier croissant de la lune du Bélier
(Alahamady) ...Lire la
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Andry
de Rome
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
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Jeuneafrique.com 18/03/2010
Rajoelina et son
régime sanctionné par l'UA - Par AFP
L'Union africaine a décidé mercredi d'imposer des sanctions à l'actuel homme fort de Madagascar Andry Rajoelina, un an après sa prise de pouvoir, ainsi qu'à une centaine d'autres personnalités de son régime pour leur entrave au processus de sortie de crise.
"Nous avons décidé d'imposer des sanctions. Il y a une liste de 109 noms", a déclaré l'ambassadeur de la Zambie auprès de l'Union africaine et président en exercice du Conseil de paix et sécurité de l'UA, Albert M.
Muchanga.
Refus des visas et gels des avoirs
"La liste comprend 109 noms, y compris celui de Rajoelina et de ses partenaires clé", a confirmé le Commissaire à la paix et la sécurité de l'UA, Ramtane
Lamamra.
"Les sanctions comprennent des refus de visas (interdiction de voyager), le gel d'avoirs financiers dans des établissements bancaires étrangers et des refus d'accréditation", a-t-il ajouté.
"Cela ne cible que le camp de Rajoelina. Principalement le gouvernement, les hautes autorités, des membres des forces armées, des tribunaux (. . . )", a précisé le commissaire de
l'UA
"Il n'y a pas encore de société sur la liste mais des experts travaillent sur l'aspect économique et nous imposerons d'autres sanctions bientôt", a-t-il expliqué.
Expiration de l'ultimatum
Cette décision intervient au lendemain de l'expiration d'un ultimatum de l'UA: l'organisation continentale et plus largement la communauté internationale exigeaient, sous peine de sanctions ciblées, l'application d'accords consensuels signés à Maputo et à Addis Abeba courant 2009 et prévoyant un partage du pouvoir entre les quatre mouvances impliquées dans la sortie de crise.
M. Rajoelina est sorti de ce cadre depuis décembre en limogeant le Premier ministre de consensus et en annonçant unilatéralement la tenue prochaine d'élections législatives.
Madagascar est plongée dans une crise politique grave depuis fin 2008, qui a conduit à l'éviction en mars 2009 du président Marc Ravalomanana et à son remplacement par son principal opposant et ancien maire d'Antananarivo M. Rajoelina, soutenu par l'armée.
La crise et l'impasse politique actuelles ont également entraîné la suspension de l'aide, vitale, des bailleurs de fonds et enfoncé un pays figurant parmi les plus pauvres de la planète dans une crise économique persistante.
"Nous pensons que les sanctions constituent un moyen d'aider les autorités à renouer avec les vertus du dialogue et de la négociation", a expliqué mercredi M.
Lamamra.
"J'espère qu'elles auront pour effet d'encourager la sagesse. Aucune partie unilatérale n'est capable de résoudre la crise à elle seule", a-t-il estimé.
Les forces de l'ordre dispersent une manifestation
Mercredi matin, les forces de l'ordre ont dispersé à Antananarivo des petits groupes de manifestants opposés au régime de M. Rajoelina, un an jour pour jour après l'éviction de M.
Ravalomanana.
Ces petits groupes de quelques dizaines de manifestants ont plusieurs fois tenté de bloquer la circulation en |

«Les sanctions consistent en des refus de visas (interdiction de voyager), le gel d'avoirs financiers dans des établissements bancaires étrangers et des refus d'accréditation», a expliqué Ramtane
Lamamra.
Ce dernier type de sanction – une mesure d'isolement diplomatique – remet en cause la possibilité de participation des personnes concernées aux activités d'organisations internationales non africaines, y compris à celles des Nations unies et de l'ensemble de leurs agences.
Le CPS a également déjà demandé aux Nations unies, à l'Union européenne, et aux autres organisations internationales compétentes d'«Appuyer fermement et sans réserve la mise en oeuvre des sanctions».
(Les Nouvelles) |
installant dans le centre-ville des barrages de pierres ou de briques, provoquant l'intervention des forces de l'ordre qui ont fait usage de grenades lacrymogènes.
Les trois principales mouvances politiques opposées à Andry Rajoelina, celles de M. Ravalomanana mais aussi des ex-présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafy, avaient annoncé mardi que leurs partisans sortiraient dans la rue, après plusieurs mois de rassemblements quasi-quotidiens sur un parking cloisonné.
Le 17 mars 2009, sous la pression de la rue, Marc Ravalomanana avait remis ses pouvoirs à un directoire militaire qui les avait confiés dans la foulée à Andry Rajoelina, au terme d'un mouvement de contestation populaire entamé fin 2008 par l'ex-maire de la capitale.
Encadré:
Des hommes politiques proches de l'actuel homme fort de Madagascar Andry Rajoelina ont assuré que les sanctions annoncées aujourd'hui par l'Union Africaine contre le régime en place n'influeraient pas sur son action. Evariste Marson, membre de la Haute autorité de transition (HAT) a également rejeté l'insistance de l'UA et de la communauté internationale pour la mise en oeuvre d'accords censés permettre une sortie de crise consensuelle.
L'annonce de sanctions "ne me fait ni chaud ni froid", a-t-il déclaré à l'AFP par téléphone depuis à Manakara (sud-est) où le leader malgache s'est rendu après le passage meurtrier du cyclone Hubert, la semaine dernière. Il a rappelé
qu'Andry Rajoelina s'était déclaré "avec le peuple", et assuré que "si pour sauver le peuple, il devait subir des sanctions, alors il était prêt à les assumer".
Xinhuanet.com 17/03/2010
Madagascar : la fillière vanille n'est plus rémunératrice
- Xinhua
Les exportateurs de vanille ont de problème à écouler leurs produits et les banques sont réticents à financer l'exportation de la vanille, a rapporté lundi un journal malgache.
Selon le Midi, un journal local francophone, la fillière vanille n'est plus rémunératrice à cause de la crise financière mondiale et surtout à cause de la mauvaise politique menée par les autorités de la haute autorité de la transition (HAT) qui ont fixé le prix à l'exportation d'un kilo de la vanille à 27 dollars qui a provoqué d'effet dévastateur sur l'exportation de ce produit.
A cause de cette situation, les banques ne veulent plus prendre de risque à financer la filière vanille car les exportateurs n' arrivent plus à écouler leur produits et certaines banques n' accordent plus de crédist aux exportateurs,.
A présent, les exportateurs ont constaté que les stocks de vanilles augmentent et les quantités déjà envoyées à
l'exterieur ne sont pas vendues car il n'y a pas des preneur, le pire c'est que les paysans cultivateurs de vanille ont du mal à écouler leur stock.
Ces paysans ont attendu vainement la réalisation de la promesse du président de la HAT de fixer le kilo de la vanille à 17,5 dollars et qui avait déclaré au début de sa prise de pouvoir en mois de mars 2009 de se soucier des intérêts des opérateurs malgaches de vanille.
La fixation de prix de vanille à 27 dollars est l'origine du problème de cette filière et la réunion organisée par les opérateurs à
Sambava, se trouvant au nord de Madagascar, a été faite pour proposer au gouvernement de transition de reviser ce prix, les opérateurs ainsi présents ont démandé que le prix de 27 dollars devrait être reduit à 22 dollars.
Mais il reste à savoir si le ministère malgache de l'Economie et Commerce acceptera la proposition qui a été déjà soumise à ce département.
Les Nouvelles 17/03/2010
EXPORTATION DE BOIS DE ROSE
: Global Witness et l'EIA montent au créneau - Propos recueillis par Noro Niaina
Global Witness et Environmental investigation agency demandent à la compagnie maritime Delmas d'annuler l'expédition des 249 containers de bois de rose bloqués au port de Vohémar. La lettre adressée au directeur général de Delmas est un appel lancé à la compagnie lui sollicitant de cesser toutes les expéditions dont l'une est imminente.
Global Witness et Environmental investigation agency (EIA) ont demandé, lundi dernier, à la compagnie maritime française Delmas d'annuler l'expédition vers la Chine des 249 containers de bois de rose bloqués au port de Vohémar. Cette demande a été faite à partir d'une lettre ouverte adressée au directeur général de Delmas lui sollicitant de suspendre toutes les expéditions dont l'une est imminente.
La lettre du 15 mars dernier a rappelé les vives préoccupations de Global Witness et de l'EIA quant à l'implication de la société Delmas dans le transport de bois depuis Madagascar. À trois reprises au moins (en juin, septembre et novembre), Delmas aurait transporté depuis Madagascar des bois à la légalité douteuse. Global Witness et l'EIA ont écrit à Delmas à ces trois occasions, lui demandant de ne pas transporter les bois. Et de souligner que la société a «un engagement très strict à l'égard des pratiques commerciales sérieuses sur les plans éthique et environnemental» et qu'elle «ne devrait charger des containers qui n'ont pas obtenu le feu vert des autorités locales», d'après le communiqué. |
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Complice dans la destruction forestière
Cette demande d'annulation d'expédition ne date pas d'hier et les opérateurs ainsi que les autorités concernées sont déjà en connaissance du geste des
groupes environnementaux. Cette situation n'a pas empêché Kiara, un navire exploité par Delmas, répertorié dans le régistre de Lloyd's, d'amarrer à Vohémar le 11 mars et des contenairs remplis de bois de rose sont en train d'y être chargés. Les groupes de campagne qui ont des photos du navire et des contenairs dans le port, accusent la compagnie, une division du groupe français CMA-CGM spécialiste du transport maritime par containers, de faciliter la destruction des dernières forêts malgaches, toujours selon le communiqué. Selon Reiner Tegtmeyer de Global
Witness, «si des compagnies comme Delmas s'associent avec des trafiquants en bois illégaux, les forêts de Madagascar seront irrévocablement endommagées, ce qui nuira considérablement aux espèces en voie de disparition et affectera dramatiquement les moyens de subsistance des populations.»
Le bois expédié finit généralement en Chine, le plus grand marché illégal de bois précieux, mais on sait que les consommateurs américains et européens en achètent également. Si le bois parvenait sur le territoire américain, les représentants officiels de la société pourraient s'exposer à des sanctions pénales et civiles. Pour l'EIA, ce groupe demande à Delmas d'adopter des politiques permettant d'éviter le transport des bois extraits des parcs nationaux malgaches.
Encadré:
460.000 dollars par jour
Le rapport des groupes, publié en novembre 2009, estimait que le commerce de bois de rose et d'ébène illégal représentait
une valeur pouvant atteindre jusqu'à 460 000 dollars US par jour. Des audits des institutions financières malgaches indiquent
que seule une petite partie de ces bénéfices illicites reste à Madagascar.
afriquejet.com 13/03/2010
Madagascar: Une liste de personnalités visées par des sanctions
L'Union africaine (UA) est en train de constituer une liste de hauts responsables malgaches qui seront frappés par des sanctions ciblées, ont indiqué des responsables de l'UA sur place.
La réunion du Conseil de paix et de sécurité de
l'UA, prévue mercredi prochain, devrait officiellement interdire au président Andry Rajoelina et à ses proches d'effectuer des voyages internationaux.
Le commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité, Ramtane
Lamamra, a indiqué qu'il n'y avait pas de doute que des sanctions seront imposées contre le président Rajoelina et ses principaux collaborateurs pour n'avoir pas réussi à former un gouvernement d'union nationale en prélude aux élections présidentielles.
"La décision d'imposer des sanctions a été prise. Lorsque le CPS se réunira, il ne discutera pas de l'imposition ou non des sanctions, la décision d'imposer les sanctions a été prise, à moins que les autorités acceptent de mettre en oeuvre les accords de Maputo et d'Addis-Abeba", a affirmé M.
Lamamra.
L'UA devrait imposer des sanctions contre M. Rajoelina, son Premier ministre et les alliés clés de son régime pour ne pas avoir honoré l'accord de Maputo dans lequel sa mouvance a accepté de former un gouvernement intérimaire comprenant des membres de l'opposition
L'ancien président Marc Ravalomana, qui a été écarté du pouvoir en mars 2009 lorsque les militaires se sont ralliés à M.
Rajoelina, fait partie d'un groupe de présidents qui défient l'actuel chef
d'Etat.
Les autres camps politiques dirigés par les anciens présidents Albert Zaky (1993-1996) et Didier
Ratsikara, (1975-1993, devraient être inclus dans le gouvernement d'union nationale devant être formé dans le cadre des accords.
Le président Rajoelina a refusé de coopérer avec l'UA par rapport à la demande qu 'elle a formulée de |

Andry Rajoelina devant le palais présidentiel
de Tana le 17 mars 2009. (Photo : Siphiwe Sibeko/Reuters) |
rassembler tous les trois autres camps pour mettre en place un gouvernement civil.
M. Lamamra a précisé que, "bien que le camp de M. Rajoelina montre des signes de coopération avec le médiateur conjoint, l'ancien président du Mozambique (Joaquim Alberto Chissano), vous sentez qe ceux-ci ne sont pas au même niveau que les objectifs que nous souhaitons atteindre dans le cadre de la réussite de la médiation".
Il a indiqué qu'une fois que les sanctions sont prises, l'UA allait demander à l'ONU de suivre en interdisant au président de Madagascar et à tous ses envoyés d'assister à ses réunions.
"Nous leur ôtons le droit de participer à des réunions. Cependant, nous ne demandonspas aux pays africains de rompre les relations diplomatiques avec Madagascar", a expliqué M.
Lamamra.
Addis-Abeba - Pana 11/03/2010
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La
Recette du jour

Langouste
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Oran-dranomasina
Spécialité
malgache
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Les
Voeux Rainizafimanga
2010
2010
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Midi Mada 18/03/2010
Transport régional : Menace de grève des transporteurs
- Anjara Rasoanaivo
Une réunion s'est tenue hier à Anosy au cours de laquelle les transporteurs des lignes régionales ont mis au point leurs revendications à l'encontre de
l'ATT.
Si les réclamations ne sont pas tenues en compte, ils procéderont à une grève les 18 et 19 mars. Leurs revendications concernent la suspension de la note publiée par l'ATT sur le changement de coopérative, l'interdiction de relier la zone
Tana-Toamasina. Ils demandent également d’annuler les services de l'unité de contrôle de voitures, mais aussi réclament les mêmes droits à tous les transporteurs. Enfin, ils demandent à payer moins, sinon à ne plus payer, les diverses taxes et obligations telles que la licence... De son côté, le directeur de l'ATT, Samuel
Rakotondrajoa, affirme que le problème n'est pas récent et qu'une concertation avec les transporteurs permettra de trouver un consensus pour éviter la grève. Les négociations sont en cours, dans l'attente d'une probable solution entre les deux parties.
tribune Mada 18/03/2010
Le Premier ministre dans le Boeny:
« Pas de Maputo, mais des élections au mois de mai »- Valis
Le Premier ministre Vital a rencontré les services techniques de la région Boeny dans les locaux du bloc administratif à Ampisikina Mahajanga ce lundi 15 Mars 2010. Il a alors expliqué que les élections vont se tenir incessamment. « Au mois de Mai, la population malgache rejoindra les urnes », précise le locataire de
Mahazoarivo. « Il n’y aura plus de Maputo et la résolution de la crise se fera entre les Malgaches ».
Il a également fait savoir que ces élections seront financées par les ressources propres de l’État
malagasy. « On adoptera le bulletin unique », explique toujours le chef du gouvernement de la
HAT. « On connaîtra les résultats du vote le jour même. L’État procèdera à l’achat de 4000 appareils spéciaux à 480 USD l’unité, afin d’éviter les risques de fraudes dans la transmission des résultats » rassure le PM Camille Vital.
Aperçu des Représentants des Services Techniques Déconcentrés. (Photo : Service Communication Région
Boeny)
« On appliquera la politique de l’austérité afin de pouvoir assurer le financement des élections », souligne le chef de région Boeny Rasoloniaina Jean Christophe Noël à cette réunion. On apprend également qu’une inspection est en cours, au sein de tous les départements.
Le ministre de l’énergie, Rodolphe Ramanantsoa et celui des sports Virapin
Ramamonjisoa, ainsi que quelques conseillers spéciaux du PM ont assisté à cette réunion. Les autorités de la région Boeny étaient au grand complet ; le chef de région, Rasoloniaina Jean Christophe Noël et tout son staff, le chef de district de Mahajanga I, Feno Georges, et le maire de Mahajanga, Rakotoarimanana Jean
Nirina.
Express Mada 18/03/2010
Punitions : L’UA sanctionne 109 membres de la Transition
- Iloniaina Alain
Le Conseil de Paix et de sécurité de l'Union africaine est passé à l'acte, officialisant les sanctions contre des membres des autorités de fait.
Le Conseil de Paix et de sécurité de l'Union africaine a tranché. Il a établi une liste de 109 personnes sanctionnées, y compris Andry
Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT) . Le bras de fer entre le régime en place et la communauté internationale entre dans une autre phase.
Pour des raisons techniques, le CPS n'a pas encore divulgué la fameuse liste à l'issue d'une réunion de près de trois heures, hier à Addis-Abeba. Mais Ramtane
Lamamra, commissaire à la Paix et à la sécurité a fait savoir en gros, l'ossature du texte au cours d'une conférence de presse. À part Andry
Rajoelina, les membres du gouvernement, les conseillers spéciaux de
Rajoelina, les hauts gradés qui soutiennent l'homme fort de la transition, les membres de la Haute cour constutionnelle
(HCC) en font partie. Il en est de même des hommes politiques «considérés comme faisant obstacle à une solution négociée à la crise», dont les membres de la
HAT.
Ramtane Lamamra, rapporté par les agences de presse internationales, a rappelé la panoplie des mesures retenues. «Les sanctions consistent en un refus d'accorder des visas, le gel des avoirs, y compris leurs actifs financiers dans les banques étrangères, et l'isolement diplomatique», a-t-il soutenu. Pour sa part, Albert
Muchanga, ambassadeur de la Zambie et président du CPS, a précisé la zone d'application des mesures. «Nous demandons à la Commission de communiquer formellement cette décision aux autorités de fait de Madagascar, et aux États-membres de l'Union africaine et des autres pays de prendre les mesures nécessaires pour l'application stricte de ces sanctions», a informé le diplomate. Il a également noté que le message sera relayé aux Nations unies, à l'Union européenne et à d'autres partenaires.
Geste politique
La liste en question n'est pas exhaustive ni figée. Selon des sources proches du dossier, elles confient que des sanctions contre des personnes morales, aussi bien publiques que privées soutenant le régime dans sa démarche unilatéraliste devraient être prises plus tard.
Des analystes estiment que les sanctions adoptées sont encore symboliques et auraient peu d'impact sur le régime
Rajoelina. «C'est un geste purement politique qui n'aura probablement aucun impact sur le gouvernement», a déclaré Edward George de
l'Economist Intelligence Unit (EIU), basée à Londres, et rapporté par
Reuters.
Ramtane Lamamra espère en finir là, afin de renouer au processus de Maputo. «J'espère que les sanctions auront pour effet de nourrir la sagesse entre les parties et la prise de conscience que la solution doit être fondée sur le consensus», a-t-il lancé.
Mais des sources diplomatiques indiquent que les sanctions prises hier ne constituent qu'une première étape. Une autre vague, d'une ampleur beaucoup plus importante et touchant davantage des personnalités, n'est pas à exclure en cas de persistance de la situation.
Sans attendre la décision du CPS, Andry Rajoelina a fait comprendre son inflexibilité. «Si c’est comme ça qu’on peut sauver le pays, cela ne fait rien. Tant que je peux encore voyager à l’intérieur du pays et communiquer avec les Malgaches, les sanctions peuvent venir», a-t-il lancé au cours de son déplacement à
Manakara, visitant les zones sinistrées par la tempête tropicale Hubert dans la matinée.
Contacté, Albert Zafy, ancien président et chef de file, préfère appeler à la conscience de la
HAT, une fois que la décision de l'UA ira dans le sens attendu par les mouvances des trois anciens présidents.»Je ne sais pas si la HAT est encore satisfaite des sanctions qui frappent la population, pour qu'elle campe sur sa position», s'est-il demandé, souhaitant un révirement de la part du régime en place. Il se pose également des questions si les mécanismes des sanctions touchent les opérateurs dans l'exploitation des bois de rose.
Encadré : Ravalomanana espère
L'ancien président Ravalomanana souhaite voir un changement de cap de Andry Rajoelina, président de la HAT après la réunion du CSP hier. «J'espère que ces sanctions ciblées encourageront Andry Rajoelina à coopérer avec la communauté internationale», a avancé l'ancien chef de l'Etat, qui se trouve en Afrique du Sud, dans un communiqué relayé par l'Agence
Reuters.
rfi.fr 17/03/2010
Les sanctions de l’UA pour célébrer l’anniversaire au pouvoir d’Andry Rajoelina
- Par Grégoire Pourtier
Andry Rajoelina, le président malgache fête de manière bien particulière l’anniversaire de son accession au pouvoir. La date butoir pour la mise en place des Accords de Maputo et d’Addis-Abeba en faveur d’un retour progressif à une situation consensuelle et de partage du pouvoir sur la grande île était fixée au 16 mars 2010. Selon les services de l’UA chargés de la Paix et de la Sécurité, l’ultimatum n’ayant pas été respecté, les sanctions contre le pouvoir malgache seront effectives à compter du 17 mars 2010.
Pour son premier anniversaire à la tête du pays, ce 17 mars, Andry Rajoelina ne va pas recevoir de cadeau de la part de l’Union africaine : au lendemain de l’ultimatum qu’elle avait fixé pour l’application des Accords de Maputo, l’UA devrait finalement sanctionner personnellement les autorités de transition. Interdictions de voyages, gels d’avoirs financiers et l'isolement diplomatique des autorités de fait ont été évoqués pour toucher au cœur le régime, alors que la majorité des bailleurs de fonds ont déjà suspendu leur aide au pays, l’un des plus pauvres du monde.
Il y a un an, après plusieurs semaines de contestation dans la rue et un une forte pression de l’armée, Marc Ravalomanana avait remis ses pouvoirs à un directoire militaire, qui les avait immédiatement transmis à Andry
Rajoelina. Coup d’Etat ? Le terme fait encore débat, mais deux choses sont acquises : la situation devenait intenable pour le président réélu en 2006, puisque, la veille, des blindés avaient investi l’un de ses palais ; et le 17 mars, le pays est entré dans «
l’extraconstitutionnalité » puisque le pouvoir aurait dû être remis au président du Sénat.
On cherche une sortie de crise
La Communauté internationale s’est imposée pour jouer les médiateurs, mais son action, marquée par des choix discutables, n’a pas abouti. Plusieurs fois on a cru qu’une solution allait être trouvée : en août, les Accords de Maputo définissent le cadre d’une transition « consensuelle, neutre et inclusive ». Rajoelina est confirmé comme « Président de la transition », mais le pouvoir est partagé entre quatre mouvances – les anciens présidents Zafy et Ratsiraka, évincés en leur
temp, ayant été remis en jeu. Cette première mouture est amendée par l’Acte additionnel d’Addis-Abeba, signé en novembre.
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REUTERS
L'ancien maire de la capitale, Antananarivo, arrivé au pouvoir voilà un an au prix d'un coup de force, refuse de se soumettre aux exigences du Conseil de la paix et de la sécurité de l'organisation africaine.
(lexpress.fr) |
A ce moment, deux « co-présidents du Conseil présidentiel » et un Premier ministre de consensus ont été désignés, la transition est en route pour mener le pays vers la 4ème République. Preuve que les institutions sont reconnues : l’ambassadeur de France, arrivé au lendemain du renversement de Marc
Ravalomanana, peut enfin présenter ses lettres de créances à Andry
Rajoelina, unanimement considéré comme chef de
l’Etat.
Mais cet équilibre instable, « monstre à quatre têtes » selon les termes d’un des médiateurs, ne va pas tenir longtemps. Les mouvances se révèlent incapables de s’entendre sur la répartition des postes au sein du gouvernement – ultime négociation pour laquelle la communauté internationale laisse les Malgaches se débrouiller seuls – et les coups bas pleuvent.
L’entêtement de Rajoelina
Une nouvelle réunion est donc organisée à Maputo début décembre, mais Rajoelina refuse de s’y rendre. Il bloquera ensuite plusieurs jours les délégations adverses en Afrique, prétextant que leur sécurité n’est plus assurée à Madagascar. La population leur en voudrait d’avoir « trahi la souveraineté nationale » en allant composer un gouvernement à l’extérieur. Les membres des trois mouvances rentrent finalement au pays le 18 décembre – sans heurts -, mais ce même jour, Rajoelina rompt officiellement le processus consensuel, en désignant un nouveau Premier ministre et en abrogeant l’ordonnance d’application des Accords de Maputo et de leur prolongement d’Addis-Abeba.
Depuis, le schéma est assez simple. D’un côté, Rajoelina veut organiser des élections législatives au plus vite, afin de mettre en place une assemblée constituante. Un « atelier de consensus élargi » boycotté par l’opposition a validé cette option, mais la date du scrutin potentiel n’est pas encore connue. A l’autre bout de l’échiquier, les trois mouvances adverses (étonnamment solidaires alors que leurs chefs de file se détestent depuis des années) dénoncent cet « unilatéralisme », et réclament l’application des Accords.
La communauté internationale soutient ardemment cette position puisque l’UA, comme les Nations unies, la SADC et
l’OIF, étaient cosignataires à Maputo et Addis-Abeba. Mais malgré la division de son camp, Rajoelina a choisi de ne pas céder. L’annonce des sanctions va-t-elle permettre de faire évoluer la situation ? Un an après la chute de
Ravalomanana, les lignes politiques ont bougé, mais l’horizon ne s’est toujours pas dégagé.
Encadré:
Le camp de Rajoelina estiment que les sanctions ne seront pas tombées.
"Ces sanctions ne vont pas tomber", a dit mardi le président de la commission sécurité et défense de la HAT, Alain Ramaroson, en tâtonnant que si ces sanctions vont tomber, les dirigeants de la HAT prendront des mesures pour les apaiser.
D'autres, toujours du camp de la HAT, ont déclaré qu'ils n'ont pas peur de sanctions de l'UA, parce que Madagascar a été déjà sanctionné depuis la suspension, en décembre 2009, du projet américain African Growth Opportunity Act (AGOA), qui permettait à la Grande île d'exporter ses produits textiles sans taxe vers les Etats-Unis
(Xinhua)
Midi Mada 13/03/2010
Gouvernement de la HAT
: Didier Ratsiraka renie Camille Vital - Recueillis par RAJAOFERA Eugène
Pour pouvoir rencontrer le Pr Zafy Albert, le Premier ministre de la HAT, Camille Vital, a expliqué au locataire de la Villa « La Franchise » qu'il est l'homme de l'amiral Didier Ratsiraka. Ce qui n'est pas vrai.
Par l'intermédiaire du Pr Ange
Andrianarisoa, « Deba » affirme qu'il n'a aucun élément dans le gouvernement du colonel Camille Vital. « Ni le Premier ministre Camille Vital, ni le vice-Premier ministre chargé de la Santé, Alain
Tehindrazanarivelo, ni le ministre de l'Elevage, Maharante Jean De Dieu, ni le ministre des Mines et des Hydrocarbures, Mamy
Ratovomalala. », rapporte le Pr Ange Andrianarisoa. Selon toujours ce chef de délégation de la mouvance Ratsiraka, « Deba » ne mandatera personne pour le représenter au sein du futur « gouvernement d'union nationale » de la
HAT. « D'ailleurs, on n'a pas approché la mouvance Ratsiraka en vue de ce futur gouvernement. Tant mieux!», fait savoir le Pr Ange
Andrianarisoa.
Confirmation.
Le Pr Ange Andrianarisoa d'avertir: « Ceux ou celles qui, issus de la mouvance Ratsiraka ou du parti
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AREMA, entrent dans ce futur gouvernement de la
HAT, s'excluent eux-mêmes de la mouvance et du parti. Ils n'engagent que leur personne. » Le chef de délégation de la mouvance Ratsiraka en profite
pour confirmer que « l'amiral Didier Ratsiraka n'a proposé aucun nom pour remplacer le Premier ministre de consensus, Mangalaza Eugène. » Autrement dit, la mouvance Ratsiraka ne reconnaît que les nominations prises en application des Accords de Maputo et de l'Acte Additionnel d'Addis-Abeba: Andry
Rajoelina, président de la Transition, Fetison Rakoto Andrianirina et Dr Emmanuel
Rakotovahiny, co-Présidents de la transition, Mamy Rakotoarivelo, président du Congrès, Mangalaza Eugène, Premier ministre de consensus, et le Pr Zafy Albert, président du
CNR. Le Pr Ange Andrianarisoa confirme également que la clé de répartition des sièges au sein des Institutions de la Transition reste en vigueur.
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