MadaVôvô 2010

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Les Titres de MadaVôvô du 25 mars 2010 

BigNews: Bilan Tempête tropicale Hubert ...

L'Edito: « Pas de cadeaux pour les investisseurs...  »     ( ...  )

1. Savonnerie tropicale c/ Citronplus (xinhua) ( ...  )

2. CENI : Aucun représentant des 3 mouvances (midi) ( ...  )

3. Mada : Les sanctions de l’UE aggraveront la vague de licenciements (lexpress) ( ...  )

4. Crise : 25% des commerçants ont fermé leurs boutiques (midi) ( ...  )

5. Gel des avoirs des dirigeants légalistes : Une procédure difficiles (midi) ( ...  )

6. Médecins fonctionnaires : Grilles indiciaires révisées à la baisse (moov) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...  

7. Ravalomanana de nouveau condamné (courrierInt.) ( ...  )

8. Madagascar : "TGV" : pressé et sous pression (jeune afrique)  ( ...  )

9. Les absents ont toujours tort (nouvelles) ( ...  )

10. Réunion à Ambohitsorohitra : Arrestations d’Officiers en vue (midi) ( ...  )

11. Selon le GTT : «Une liste d'opérateurs à sanctionner en élaboration» (nouvelles)  ( ...  )

12. Recommandation de la HAT: Niels Marquardt calme le jeu (express)  ( ...  )

13. Sanctions et manifestations politiques : La répression est partie pour durer (tribune)  ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  22 mars 10  >>  ( ...  )

*. Serge Zafimahova,"A Madagascar, nous croyons être le nombril du monde" (sobika) ( ... )

25/03/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.854.00 Ar 
USD 2.134.65 Ar 
GBP 3.191.62 Ar 
CHF 1.994.91 Ar 
JPY 23.38 Ar 
ZAR 289.51 Ar 
HKD 275.03 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/01 2945 31/12 2791
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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Big News... Bilan empête tropicale Hubert: Au moins 78 personnes ont été tuées, 34 sont portées disparues , près de 145.465 sinistrées ,  40.191 sans-abri et 13.022 personnes déplacées selon un nouveau bilan.

MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


La Liste des sanctionnés de l'UA    Cliquer-ici  ( ... )

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« Pas de cadeaux pour les investisseurs...  »

    Il y a une constance dans les régimes malgaches qui se sont succédés depuis l'indépendance : un climat des affaires qui ne rassure personne. Entre 

l favoritisme, corruption, monopole et bâtons dans les roues, les investisseurs doivent être doublement motivés pour venir à Madagascar. de la dignité humaine.     

      Quand on possède des ressources rares comme le pétrole ou le minerai, on comprend les intérêts à venir chez nous, mais quand on voit comment sont traités de gros investisseurs sur des marchés concurrentiels comme la NBM ( bière ) et Madamobil ( téléphonie ), on peut vraiment se demander si l'Etat veut attirer les investisseurs ou les faire fuir ! La conférence de presse donnée hier par le DG de Life, la marque en téléphonie mobile de Madamobil interdite d'exploitation depuis son arrivée sur l'ile nous apprend que l'Etat demande a cette société de payer les dettes de la société Intercel, qui détenait la licence d'exploitation reprise par Madamobil. Or cette dette, de 5 milliards d'ariary ne fait l'objet selon le DG d'aucun contrat. En gros, selon la société, on lui demande de payer quelque chose ( une dette ) qu'elle n'a jamais contracté et qui de plus n'a jamais été convenu lors du rachat de la licence d'exploitation. Madamobil a dejà investi 40 millions de dollars et fait travailler une centaine de personnes, sans pouvoir vendre ses produits . La société prévoit en outre 300 Millions de dollars supplémentaires...si on la laisse travailler ! 

      Avec la Nouvelle Brasserie de Madagascar, elle aussi interdite de vente de ses produits pour des raisons administratives, on peut donc en toute logique se demander " mais que veut l'Etat malgache "? 

      Permettre à des entreprises de créer des emplois, produire, payer des taxes et des impoôs pendant des dizaines d'année, instaurer une concurrence sur des secteurs oligopoles, ou bien garder la situation économique telle qu'elle, c'est à dire sans avenir, sans croissance, sans création d' emplois ?  ...Lire la suite Cliquez-ici
                Niry de Sobika.com

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Niry a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


xinhuanet.com 25/03/2010         La Liste des sanctionnés de l'UA    Cliquer-ici  ( ... )
La Savonnerie tropicale malgache demande l'interdiction de l'importation des savons mauriciens - Xinhua

La Savonnerie tropicale, une industrie leader dans la production de savons à Madagascar, interpelle la haute autorité de la transition d'interdire l'entrée des savons en provenance de Maurice, surtout le dénommé "Citron plus".

Selon le directeur général de la Savonnerie tropicale, André Ramaroson, dans sa lettre adressée au ministre malgache des Finances et du Budget, Hery Rajaonarimampianina, il s'agit d'une concurrence déloyale et que les certificats d'origine du savon "Citron plus" présentent des fraudes.
Fabriqué en Malaisie et emballé seulement à Maurice, ce savon bénéficie des avantages douaniers des produits venant d'un pays membre de la Commission de l'océan Indien. Sans parler également des manques à gagner de l'Etat qui importe ce savon au lieu de favoriser les productions locales.
La Savonnerie tropicale ne se bat pas contre les produits mauriciens mais elle demande seulement la mise en vigueur de la clause de sauvegarde dans le cadre des accords de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), selon M. Ramaroson.
L'OMC a été saisie par le ministère malgache du Commerce et a recommandé qu'une commission d'enquête pour prouver la véracité de cette concurrence déloyale sera créée.
Notons que cette bataille commerciale entre la Savonnerie tropicale et le Citron plus a daté depuis 2007, sous le régime de Marc Ravalomanana. La Savonnerie tropicale se plaignait contre la société de distribution Magro, appartenant à cet ancien président, de favoriser la vente de ce savon, alors qu'on 

constate aujourd'hui que ce savon gagne encore le marché local même si M. Ravalomanana n'est plus au pouvoir.
Il est également à rappeler que la Savonnerie tropicale appartenant à la famille de Nadine Ramaroson, la ministre de la Population et des Affaires sociales, existe depuis plus de quarante ans à Madagascar. Elle applique sa politique de rapprochement en offrant à la population des produits abordables en termes de prix.


Midi Mada 25/03/2010
CENI : Aucun représentant des 3 mouvances - Davis R
Le décret N° 2010-142 portant nomination officielle des membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a été adopté au cours du Conseil des ministres qui s’est tenu hier à Ambohitsorohitra. Seuls 16 membres de cette commission sur les 19 prévus dans les résolutions prises au cours de l’Atelier « Teny ifampierana » ont été annoncés.

 Pour cause, aucun représentant des trois mouvances, ni des partis politiques de l’opposition n’a adhéré cette commission. Faut-il rappeler que les leaders des trois mouvances ont déjà déclaré que « nous ne cautionnerons pas les décisions prises au cours de cet atelier ». A cause de cette absence des trois mouvances, certains observateurs remettent en cause l’indépendance véritable de la CENI.
Débats. 

Les 16 membres présentés hier sont : 

- Rasoatsinampoizina Aubierge Sidonie, Bruno Rakotoarison, Mamy Auguste Andrianirina qui représentent les organisations oeuvrant dans l’observation des élections ; 

- Marie Gisèle Ranampy, représentant les organisations oeuvrant dans l’éducation des citoyens ; 

- Hanitriniala Rafolisisoa, membre des associations de Défense des Droits de l’homme ; Hary Tiana Ralevason, membre du Syndicat des Administrateurs civils ; James Ramarosaona représentant de l’Ordre des Journalistes, dont la nomination a provoqué des débats au sein des professionnels de ce métier car les membres du bureau actuel n’ont convoqué aucune Assemblée générale avant cette nomination ;

Yves Herinirina Rakotomanana, membre de l’Ordre des Avocats ; Gervais Tahindro, un enseignant de Droit proposé par les Doyens des Facultés de Droit des Universités ; Henri Rakotoson, représentant du Syndicat des Magistrats de Madagascar (SMM) ;

Jean, un cadre de la vice-Primature chargée de l’Intérieur et Olivier Sylvère Andrianarisatra, un cadre du Ministère chargé de la Décentralisation.
Blocage. 

- En ce qui concerne les représentants des partis politiques, il s’agit notamment de Fanomezantsoa Rakotonirina, Fredon Armand Ratovondrajao et Frediss Alvin Raherison, membres des partis politiques proches du pouvoir, ainsi que Maria Sylvie Raharinarivonirina, issue des autres sensibilités.

 D’après Annick Rajaona, porte-parole de la Présidence de la HAT, « l’absence de représentants des trois mouvances au sein de cette entité ne constitue pas un blocage pour la tenue des élections ». A noter que la cérémonie de présentation de serment pour ces membres de la CENI se tiendra vendredi prochain à la Cour suprême Anosy.


lexpress.mu 24/03/2010  
Madagascar : Les sanctions de l’UE aggraveront la vague de licenciements - Alain Barbé
Après les Etats-Unis et l’Union africaine (UA), ce sera au tour de l’Union européenne (UE) d’examiner ses relations avec Madagascar. Elle devrait même prendre une décision formelle à ce sujet en avril devant l’impasse politique sur la Grande île. Entre-temps, des opérateurs mauriciens craignent les mesures éventuelles de Bruxelles.

«Nous sommes une société de services dans les accessoires textiles. La situation est déjà difficile. Par rapport à la période avant la crise malgache, notre chiffre d’affaires a diminué de 50 %. S’il y a des sanctions de Bruxelles, cela risque d’avoir un impact négatif sur notre société», dit Albert Wong, directeur de A &W Wong. L’UA a voté, la semaine dernière, des sanctions à l’encontre des dirigeants malgaches. Elles incluent des restrictions sur les visas, le gel de comptes bancaires et des refus d’accréditation auprès d’organisations internationales.
Depuis un an, l’instabilité politique a conduit la plupart des bailleurs de fonds internationaux à suspendre leur aide à la Grande île. Depuis décembre, Madagascar ne bénéficie plus des privilèges découlant de l’Africa Growth and Opportunity Act. Cette situation a entraîné une vague de licenciements dans les entreprises exportatrices vers les Etats-Unis. Mais, l’impact de l’instabilité politique à Madagascar sur les activités des sociétés mauriciennes reste mitigé.

«De janvier à mars 2010, il n’y a pas vraiment eu de repli majeur dans nos opérations. Mais ce n’est pas une situation de tout repos, estime Didier Descroizilles, Chief Executive Officer (CEO) de Mauritius Stationery Manufacturers Ltd (MSM). L’année dernière nous avons souffert de la crise politique. Nous aurions aimé avoir bien plus de visibilité pour les prochains mois afin de déterminer la marche à suivre pour les années à venir», dit-il. Celui- ci dit néanmoins constater, avec étonnement, que la monnaie malgache, Ariary (100 Ariary = Rs 1,57) est restée plus ou moins stable ces derniers mois et s’est même légèrement appréciée face à l’euro. «L’Ariary ne montre pas des signes de faiblesse, mais il faudra attendre quelques mois pour savoir comment la monnaie malgache va évoluer», ajoute Didier Descroizilles.
La situation n’a pas non plus changé pour La Nouvelle Brasserie de Madagascar – où les actionnaires sont en majorité Phoenix Beverages Ltd et Unibra de Belgique. Elle attend depuis neuf mois le feu vert des autorités pour reprendre ses opérations. Ses investissements dans la brasserie sont de Rs 700 millions.
«Cette attente nous coûte entre Rs 1,6 et Rs 2 millions par mois comme frais fixes. Nous restons optimistes de pouvoir démarrer, tôt ou tard, nos opérations», affirme Richard Wooding, CEO de Phoenix Beverages Ltd. A Cédric de Spéville, Group Chief Operating Officer de Food and Allied Group of Companies d’ajouter : «A ce jour, nos activités qui sont fortement intégrées au tissu économique et social malgache se déroulent normalement. Nous suivons la situation de près. Malgré le contexte politique actuel, nous sommes confiants de poursuivre notre croissance dans la Grande île.»
Pour VIEO Industries Ltd, compagnie de textile, les opérations se déroulent normalement car elle n’exporte pas vers les Etats-Unis. «Le problème est que nous ne pouvons pas faire une planification à long terme», dit Arif Currimjee, directeur de cette compagnie.
Même sentiment du côté de CIEL Textile, un des plus gros opérateurs mauriciens à Madagascar. «Les sanctions et la situation politique n’ont pas vraiment d’incidence sur les opérations de cette usine de
textile», estime Eric Dorchies, directeur exécutif d’Aquarelle Clothing Ltd.
De son côté, Jean-Michel Giraud, General Manager de l’United Basalt Products, considère que les activités économiques dans la Grande île «sont déjà réduites à leur plus simple expression car des gros projets sont bloqués depuis plusieurs mois déjà».
(Source : l’express – cahier Economie – mardi 23.03.10) 


Midi Mada 24/03/2010
Crise : 25% des commerçants ont fermé leurs boutiques - Navalona R.
La dépréciation de l'Ariary face aux devises étrangères entraîne des effets néfastes pour les opérateurs importateurs. 
Le secteur du commerce est l'un des plus frappés par la crise depuis 2009. Il y a des opérateurs qui n'arrivent pas du tout à s'en sortir. Rien que chez China Town à Behoririka, 25% des commerçants ont fermé leurs boutiques présentant des articles d'habillement et de décoration et de produits divers, a-t-on appris de source auprès de ce secteur. De nouveaux venus s'aventurent dans la même galère mais ils ne tiennent pas le coup et décident de s'en aller trois à quatre mois plus tard faute de rentabilité, témoigne Harisoa, une commerçante qui tient boutique à Behoririka. La dépréciation de l'Ariary par rapport aux devises étrangères, qui n'est autre que la conséquence de la crise, constitue le facteur principal évoqué de cette fermeture de boutiques.
Opérateurs endettés
Ces opérateurs s'approvisionnent notamment en Thaïlande et en Chine. Les monnaies locales de ces dernières s'apprécient entretemps face aux devises courantes comme le dollar et l'euro. Raison pour laquelle, les prix des articles importés connaissent une hausse jusqu'à 80% lorsqu'on les écoule sur le marché local, a expliqué Dina, un autre opérateur. Pourtant, ils ne peuvent pas afficher ce prix compte tenu de la dégradation du pouvoir d'achat des clients. Les professionnels dans le secteur arrivent à survivre tout en payant leurs charges fixes comme le loyer mensuel et les salaires de leurs employés. Leur marge de manoeuvre devient ainsi très limitée. Par contre, ceux qui ont demandé des crédits auprès des banques et micro-finances sont perdants car ils sont endettés. Certains achètent même à crédit leurs billets d'avion et comptent le rembourser après la vente des articles importés alors que les bénéfices tirés ne sont pas encore assurés. Notons que l'économie dans les ex-provinces dépend du développement du commerce dans la Capitale car les opérateurs régionaux s'approvisionnent également chez China Town, ainsi les impacts de cette crise ne sont pas négligeables pour ne citer que la perte d'emplois à chaque boutique fermée.


Midi Mada 23/03/2010 
Gel des avoirs des dirigeants légalistes : Une procédure difficile à appliquer selon les banquiers -R.Edmond.
Les banques ne pourront pas appliquer sans motif d’éventuels ordres de blocage des comptes de leurs clients
Les 109 membres de la HAT sanctionnés par l’Union Africaine risquent réellement d’avoir des problèmes. Les Etats-Unis et le Canada ont déjà déclaré qu’ils vont effectivement appliquer les sanctions. La France, en déclarant que l’Elysée ne change pas de position, à savoir celle de ne pas se démarquer des recommandations de la communauté internationale pourrait aussi suivre la voie de ces deux pays et décider d’appliquer les sanctions, à savoir, entre autres, le gel des avoirs extérieurs des personnes sanctionnées, lesquelles s’exposent, de ce fait à voir leur compte bancaire dans des banques étrangères bloqué, jusqu’à la levée des sanctions.
Complexe
Par contre, les dirigeants légalistes que la HAT projettent de sanctionner sont relativement difficiles à atteindre, du moins sur la partie blocage des comptes bancaires. En effet, selon des banquiers que nous avons pu interroger, la procédure de blocage des comptes est assez complexe et difficile à appliquer. « Un blocage des comptes bancaires ne se décrète pas comme ça, au bon vouloir des politiciens », explique un cadre d’une grande banque locale, en ajoutant qu’un motif purement politique ne pourra jamais servir à justifier une décision de blocage des comptes. Ce, d’autant plus que les relations entre la banque et son client obéissent à des législations qu’il faut respecter scrupuleusement, au risque pour la banque de se voir attaquée par le client.
Acte judiciaire
Quoi qu’il en soit, et comme l’a précisé ce banquier, le blocage du compte d’un client ne peut se décider que sur acte judiciaire. Généralement, c’est sur une ordonnance du tribunal que la procédure peut être enclenchée. Une ordonnance prise à partir de motifs légaux tirés du droit commercial et que le client peut contester en cas d’illégalité de la décision. Or, on admet dans le milieu économique que les motifs politiques évoqués par la HAT sont assez légers. Quoi qu’il en soit, les deux ministères concernés par une éventuelle décision de blocage des comptes des dirigeants légalistes, à savoir le ministère de la Justice et le ministère des Finances et du Budget, pourraient toujours tenter le coup en sortant une quelconque décision réglementaire s’y rapportant. Mais le risque d’une déconvenue est, dans ce cas, réel puisque les personnes sanctionnées, qui, aux yeux de leur banque sont, avant tout des clients, pourraient toujours attaquer la décision devant le Conseil d’Etat. Lequel, à plusieurs reprises, a déjà renié plus d’une décision de l’Etat.
Encadré: Un an après avoir été pillé et incendié, Magro est mis sous scellé !


moov.mg 23/03/2010
Médecins fonctionnaires : Grilles indiciaires révisées à la baisse - midi
Les médecins fonctionnaires se sentent trahis par les autorités. Les nouvelles grilles indiciaires qui venaient de leur être accordées à l'issue de leur mouvement de revendications ont été révisées à la baisse. 
Le point d'indice de 1800, convenu au cours des différentes négociations, a été ramené à 1600. « Pour demain (ndlr : aujourd'hui), nous n'envisageons aucune manifestation. Nous vaquons normalement à nos occupations. Toutefois, nous allons tenir une assemblée générale ce mercredi. Et c'est au cours de cette réunion que nous allons décider ensemble des conduites à tenir », déclare le Dr. Zodaly Noël, vice-président des médecins fonctionnaires. Visiblement, avec la double déception des paramédicaux et des médecins fonctionnaires, les établissements sanitaires publics risquent une asphyxie dans les prochains jours. 


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2010 2010

courrierinternational.com 25/03/2010
Ravalomanana de nouveau condamné
Accusé de détournements de biens publics et de favoritisme envers Tiko, sa société, le président malgache déchu Marc Ravalomanana a été condamné le 23 mars par contumace à cinq ans de travaux forcés et 1 million d'ariarys d'amende [350 euros] par un tribunal d'Antananarivo. 

Il avait déjà été condamné par contumace en juin 2009 dans une affaire concernant l'achat d'un avion de luxe. L'ex-chef de la région Analamanga, celle d'Antananarivo, Fidy Ratsimbazafy, écope de la même peine de prison, assortie d'une amende, raconte Madagascar-Tribune.com. Trois autres peines de prison ont été prononcées, allant de un an ferme à huit mois avec sursis. "Une pluie de condamnations s'est abattue sur des dignitaires de l'ancien régime", note La Gazette de la Grande Ile. Mais "le procès tombe à un bien mauvais moment, cinq jours après l'annonce des sanctions internationales contre les dirigeants de la transition. Dans ces conditions, personne ne croira à un procès dépourvu de teinte politique." Ce journal rappelle qu'à Madagascar "ceux qui viennent d'accéder au pouvoir usent de la justice pour donner une forme légale à leur volonté de vengeance".


jeuneafrique.com 25/03/2010
Madagascar : "TGV" : pressé et sous pression - Rémi Carayol 
A.Rajoelina continue sa politique unilatérale, la communauté internationale lui tournant le dos.
Un an après sa prise de pouvoir, Andry Rajoelina n’est plus, pour ses compatriotes, l’icône de la place du 13-Mai. L’Union africaine vient de lui infliger des sanctions. Mais, paradoxalement, ces difficultés lui donnent une certaine épaisseur.

Il y a ceux – ses partisans – qui le trouvent particulièrement courageux pour son âge. Culotté même, de tenir tête à la communauté internationale et aux vieux briscards que sont les anciens présidents Albert Zafy et Didier Ratsiraka. Et puis il y a ceux – ses opposants – qui, au contraire, lui reprochent d’être un brin candide, voire beaucoup trop influençable. D’où, disent-ils, ses innombrables revirements qui ont dérouté, au fil des négociations, les plus expérimentés des médiateurs africains. Quoi qu’il en soit, Andry Rajoelina (surnommé « TGV ») ne s’est jamais libéré de l’image de jeune premier qui lui colle à la peau depuis qu’il a pris la tête de la révolte anti-Ravalomanana, en décembre 2008.
À bientôt 36 ans, celui qui n’a découvert la politique qu’en 2007, lorsqu’il fut élu à la surprise générale maire d’Antananarivo, est à la tête d’un régime placé au ban de la communauté internationale. Le 17 mars dernier, un an jour pour jour après la prise de pouvoir de Rajoelina, l’Union africaine (UA) a mis sa menace à exécution. Regrettant que le président de la Haute Autorité de la transition (HAT) « ait continué à agir de façon unilatérale », le Conseil de paix et de sécurité (CPS) a publié une liste de 109 « individus dont l’action fait obstacle » à un retour à « l’ordre constitutionnel ». Un véritable Who’s Who du régime. D’Andry Rajoelina à sa femme, la très présente Mialy, en passant par ses plus proches conseillers (Ratsirahonana, Ramandimbiarison, Rajaona…), les ministres, les gradés (dont les très influents Charles Randrianasoavina et Lylison René), les membres de la Haute Cour constitutionnelle et ceux de la HAT, personne ou presque n’échappe au blâme de l’organisation.
Trop de couleuvres
Pour l’heure, les sanctions se limitent à l’interdiction de voyager, au gel des avoirs financiers placés dans des banques étrangères et à des refus d’accréditation. « C’est une manière de dire à Rajoelina : “Reprenez le dialogue, il est encore temps” », estime un diplomate en poste à Tana. Certains ne cachent pas leur scepticisme. « On gèle leurs avoirs, mais la plupart des personnes sanctionnées sont arrivées trop récemment au pouvoir pour avoir placé de l’argent à l’étranger. On les isole diplomatiquement, mais on enfonce une porte ouverte : ils l’étaient déjà », note un négociateur. Pour lui, ces sanctions « risquent d’exacerber leur nationalisme et de rendre le dialogue impossible ».
De fait, dès l’annonce des sanctions, Rajoelina a rejeté toute idée de retour en arrière. « Ce qui ne tue pas rend fort », a-t-il déclaré. « On ne va plus négocier avec l’UA et le GIC [Groupe international de contact, NDLR] », confirme Augustin Andriamananoro, porte-parole du gouvernement. Pas question, non plus, de revenir aux accords de Maputo et d’Addis-Abeba. Rajoelina a avalé trop de couleuvres pour reculer maintenant. Il a beaucoup appris, ces derniers mois. Après s’être fait « manger » par Ratsiraka et Ravalomanana à Maputo I (8-9 août 2009), il s’est entouré de conseillers plus chevronnés à Maputo II (25 août). Résultat : aucun accord. Puis, irrité par le jeu des trois autres mouvances qui ont commis l’erreur de le sous-estimer, il a refusé de participer à Maputo III (3-8 décembre). « Plus il lâchait du lest, plus ils en demandaient. Cette tactique a eu ses limites », indique un médiateur. Un temps désireux de partager le pouvoir, Rajoelina a changé d’optique à la mi-novembre 2009. Il restait alors trois portefeuilles à pourvoir (l’Éducation, l’Économie et les Mines). Rajoelina avait déjà cédé des ministères clés : les Affaires étrangères, l’Intérieur, les Finances… Mais Zafy, Ratsiraka et Ravalomanana en voulaient toujours plus.
Trois semaines plus tard, l’envoi d’une lettre au Premier ministre danois, signée par les trois mouvances, pour lui enjoindre de ne pas autoriser Rajoelina à participer au sommet de Copenhague, scelle la rupture. « Sa fierté en a pris un coup », affirme l’un de ses conseillers.
Au même moment, les médiateurs ont perdu grâce à ses yeux. Alors qu’en octobre 2009 une réunion des quatre leaders qui devait se tenir à Genève était annulée au dernier moment après que Ravalomanana eut refusé d’y participer, en décembre, Joachim Chissano, le médiateur en chef, maintenait celle de Maputo III, malgré l’opposition de Rajoelina. « Il y a deux poids, deux mesures », avait alors déploré un collaborateur du jeune président.
Poussé par des conseillers jusqu’au-boutistes qui ont pris le dessus sur les modérés, comme l’a démontré la démission, en février dernier, de Ny Hasina Andriamanjato, son ministre des Affaires étrangères, « l’homme fort de Tana » ne prête plus aucun crédit à la communauté internationale. Seule la France est entendue. Et encore… « Le dialogue est difficile. On n’arrive pas toujours à le suivre », constate-t-on au Quai d’Orsay.
Intérêts colossaux
Bénéficiant d’une certaine aura lors de sa prise de pouvoir, Rajoelina s’est également isolé dans le pays. « Les Malgaches le considèrent désormais comme les Ravalomanana et autres Ratsiraka : un homme assoiffé de pouvoir », remarque un analyste politique. Les discours de la place du 13-Mai, porteurs d’un nouvel espoir, ont été vite oubliés. « Lui-même y croyait certainement, mais la réalité du pouvoir l’a rattrapé », note avec amertume un ancien collaborateur. « Dans son entourage, il y a des personnes qui auraient tout à perdre à partager le pouvoir. Les intérêts financiers sont colossaux », ajoute un ancien ministre.
Lâché successivement par Roland Ratsiraka (le neveu de l’ancien président, pourtant placé sur la liste de l’UA), Monja Roindefo et Albert Zafy, Rajoelina a endossé bien malgré lui le costume… de Marc Ravalomanana. Tous contre lui ! Mais fort du soutien (indispensable) de l’armée et des « historiques » de la HAT, persuadé aussi d’avoir été investi d’une mission par le peuple de Tana – « son comportement est quasi mystique, ce qui explique qu’il n’écoute plus grand monde », ironise un diplomate sud-africain –, Rajoelina suit la voie unilatérale qu’il a tracée à la fin de 2009. Celle qui pourrait l’amener à la présidence de la future IVe République, censée balayer les démons du passé. 


Les Nouvelles 25/03/2010
Les absents ont toujours tort - Ranaivo Lala Honoré
Les premières sanctions venant de l'Union africaine sont tombées : refus de visa, refus d'accréditation et gel des avoirs financiers à l'étranger de plus d'une centaine de personnes ciblées pour avoir des liens directs avec le pouvoir de fait actuel. Apparemment, ces sanctions n'ont pas tellement ébranlé le pouvoir actuel mis à part les « fissures » constatées au niveau du gouvernement dont certains membres semblent vouloir se démarquer en reconnaissant que le consensus est incontournable. 
Mais ce faux-semblant de sérénité affiché par les dirigeants ne convainc pas suffisamment la population qui fait montre d'inquiétude et se pose beaucoup de questions. Qu'est-ce qui va se passer ? Que devons-nous craindre ? Quid des impacts réels de ces sanctions ? 
La plus grande sagesse est de ne pas négliger ces menaces de sanction. En effet, une grande partie de la population a encore vivement en mémoire les sombres années ayant suivi notre sortie de la zone franc ou la période au cours de laquelle le pays n'a pas été sous programme avec le FMI. Les dérives de 1975 n'ont pu être récupérées qu'en 1995 
Faut-il rappeler que quand Madagascar avait quitté la zone franc, on avait rencontré tous les problèmes pour se ravitailler, d'où les longues files d'attente pour l'achat des produits de première nécessité. Dans le monde d'aujourd'hui, on ne peut plus vivre en autarcie. La meilleure illustration est que 70% des intrants dont nous avons besoin sont importés. 
L'Union européenne peut encore décider d'une éventuelle sanction. Si tel est le cas, pouvons-nous encore nous permettre de perdre de nouveau 20 ans alors que tous les pays se développent ? Un blocage des importations ou des exportations de la part de l'Union européenne contraindrait les investisseurs à partir. 
L'un des plus grands dangers à craindre dans ce cas de figure est le recours aux « marchés parallèles » aussi bien en termes de financement qu'au niveau de l'approvisionnement. C'est la porte ouverte à tous les trafics ( blanchiment d'argent,…). Et beaucoup de Malgaches ne sont pas conscients que cette situation est voulue par certaines personnes qui y trouvent un profit certain. 
Autre danger non négligeable: dans toutes les décisions qui seront prises dans le cadre d'une négociation internationale, Madagascar ne pourra pas faire entendre sa voix. En raison des sanctions, il n'y aura pas de représentants malgaches pour défendre les intérêts du pays. Madagascar ne sera pas présent pour toutes les décisions internationales qui risquent de se faire. N'oublions pas qu'il y a une continuité dans les décisions internationales. Et il ne faut pas se méprendre : les décisions prises ne seront pas révisées rien que pour les beaux yeux de Madagascar. Comme on le dit : les absents ont toujours tort .


Midi Mada 24/03/2010
Réunion à Ambohitsorohitra : Arrestations d’Officiers en vue - Davis R
De sources informées, « certains dirigeants actuels envisageraient de lancer une vague d’arrestations contre des Officiers supérieurs au sein des Forces armées ». C’est ce qui aurait été évoqué au cours d’une réunion qui s’est tenue à Ambohitsorohitra hier. 

En effet, ces Officiers supérieurs, dont plusieurs Colonels, sont soupçonnés de préparer aux côtés de certains politiciens, un coup d’Etat et d’organiser une mutinerie dans différentes Casernes de la capitale. Et de citer entre autres, le Régiment d’Appui et de Soutien (RAS) Ampahibe, le 1er RFI Ivato et la Force d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (FIGN) Fort Duchesne. Selon toujours ces sources, « un des conseillers du président de la HAT, Andry Rajoelina insisterait sur la nécessité de ces arrestations afin d’éviter les affrontements directs entre éléments des Forces de l’ordre, mais les responsables des organes qui devraient procéder aux arrestations ont refusé d’exécuter cet ordre ». D’après eux, « les motifs avancés ne sont pas suffisants et pour l’instant, les Officiers en question n’ont fait aucune action ». Vendredi dernier, deux Colonels ont été arrêtés aux 67 Ha. En tout cas, l’on peut constater que les opinions divergent actuellement au sein des dirigeants de la HAT en ce qui concerne les arrestations.


Les Nouvelles 24/03/2010
SELON LE GTT : «Une liste d'opérateurs à sanctionner en élaboration» - Nasolo R.
Selon le GTT International, le conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine planche, depuis hier, sur une liste d'opérateurs économiques «qui soutiennent le régime en place et qui entretiennent des relations commerciales avec celui-ci, quelle que soit leur nationalité, leur origine ou leurs activités». 
D'après le collectif, ces opérateurs s'ajouteront à la liste de 109 personnes qui vient d'être publiée le 18 mars dernier. 
Mais si les sanctions imposées contre ces personnalités politiques, civiles et militaires consistent en un gel des avoirs extérieurs, une interdiction de voyager et un isolement diplomatique, celles qui seront infligées à ces opérateurs seront, selon le GTT, d'une autre nature. 
«Ces sanctions peuvent aller de la saisie des biens personnels (mobiliers et immobiliers) à la suspension de toutes les activités commerciales ou l'interdiction d'exercer toute activité de commerce liée à l'import/export. Ils s'exposent également à un gel des avoirs bancaires à l'étranger selon la convention internationale de Genève, à une rupture de tous les contrats avec les entreprises étrangères, ainsi qu'à une obligation de restituer toutes les richesses acquises pendant cette période illégale», ont indiqué les membres du collectif. 
Quel crédit accorder à cette information véhiculée par le GTT ? «Il n'y a pas encore de société sur la liste. Mais des experts travaillent sur l'aspect économique et nous imposerons d'autres sanctions bientôt», avait souligné le commissaire à la paix et à la sécurité, Ramtane Lamamra, lors d'un point de presse tenu à Addis Abeba à l'issue de la 221e réunion du CPS, le 17 mars. 
En tout cas, toute la question est de savoir comment s'effectuera la mise en oeuvre de telles sanctions si le CPS venait effectivement à les prononcer... 


Express Mada 23/03/2010
RECOMMANDATIONS DE LA HAT : Niels Marquardt calme le jeu - Iloniaina Alain 
L’ambassadeur des États-Unis reste optimiste. Il compte sur la sagesse des membres de la Haute autorité de la transition.
Niels Marquardt, ambassadeur des États-Unis, tente de calmer le jeu. La Haute autorité de la transition (HAT) l'a pointé du doigt pour la position de son gouvernement par rapport à la situation à Madagascar, et pour ses déclarations jugées peu diplomatiques au goût des partisans du régime en place. 
«J’espère qu’ils (membres de la HAT) feront preuve de sagesse dans les jours à venir», a-t-il déclaré hier à Mahitsy. Le diplomate américain a ainsi parlé en marge de la célébration de la Journée mondiale de l’eau, là où le gouvernement américain, par l’intermédiaire de ses différents projets, intervient en matière d’assainissement. 
Agressivité
Il a souligné son «souhait de voir une sortie de crise négociée et faisable». Car «malgré les sanctions du 17 mars, on espère tous travailler pour la sortie de crise», a-t-il indiqué. Il a toutefois rappelé que «cela ne dépend pas de nous, mais des Malgaches».
Vendredi, les membres de la HAT avaient publié des résolutions traduisant une violente réaction en réponse aux sanctions ciblées prononcées par l’Union africaine contre les dirigeants de la transition. Outre les mesures de représailles proposées au gouvernement contre les membres des trois mouvances, ils avaient également mis dans leur collimateur des pays étrangers. 
En effet, Patrick Mounibou, vice-président de la HAT, avait souligné qu’«en raison du principe de souveraineté nationale des pays, nous n’hésiterons pas à prendre des mesures conventionnelles à l’endroit de certaines personnalités étrangères, en cas d’ingérence dans les affaires internes de Madagascar». Et d'ajouter: «Nous riposterons aux mesures diplomatiques pénalisant le régime de transition, conformément aux mesures conventionnelles de réciprocité». Il a cité «le cas de l’ambassadeur des états-Unis» . 
Pour sa part, en se déplaçant à Mahitsy le diplomate américain semble vouloir lancer un message à l’opinion sur la présence américaine. Si son gouvernement se montre inflexible et reste à cheval sur les principes démocratiques, sa visite veut montrer une autre facette des interventions américaines auprès de la population. Niels Marquardt a fait le tour du marché pour discuter avec les responsables des projets américains, mais également avec la population. Il n’a pas manqué de rappeler que les États-Unis «sont les premiers partenaires bilatéraux de Madagascar en matière d’aides humanitaires».


Tribune Mada 23/03/2010
Sanctions et manifestations politiques : La répression est partie pour durer -  par Bill 
Les sanctions ciblées sont tombées mais leur mise en œuvre est délicate. Le ministre de la Haute autorité de transition en charge de la Sécurité intérieure laisse entendre que ces sanctions ne sont pas encore appliquées. 

Le comportement de la France officielle est ambigu quand elle dit qu’elle prend note ; celui de l’ambassade de France laisse penser que pour l’instant les sanctions ne s’imposent qu’aux pays de l’Union Africaine. Le doyen de la HAT, Daniel Ramaromisa, est parti pour la France ; il a obtenu un visa alors qu’il figure sur la liste éditée par l’UA des personnalités objet d’interdiction de voyager et de gel des avoirs à l’étranger. Certaines sources font croire que Daniel Ramaromisa a lui aussi la nationalité française. Ce qui pose encore problème car on se demande si les personnalités dirigeantes qui figurent dans la liste étaient alors à la fois de nationalité française et de nationalité malgache, la France peut-elle leur interdire de rentrer dans leur pays adoptif ?
Mais ce qui préoccupe le plus, c’est l’attitude des membres de la HAT qui brandit des menaces de sanctions contre les leaders des trois mouvances. À certains égards, ils sont en train de mater toutes les manifestations pour répondre aux sanctions qui ont été prises à leur encontre. Les leaders du mouvement des ecclésiastiques déplorent depuis le week end dernier des arrestations à la suite desquelles deux personnalités ont été placées sous mandat de dépôt ; sans raison valable selon des pasteurs du mouvement des ecclésiastiques, mais pour avoir porté atteinte à la sécurité de l’Etat selon les autorités judiciaires.
Parallèlement à tout cela, on clame haut et fort du côté des anti-HAT que les descentes dans la rue ou les appels dans ce sens ne devront cesser tant que la HAT ne cède pas. Ce qui ne promet rien de serein car à ce rythme, la « guérilla urbaine » ne peut que s’intensifier et les arrestations et accrochages risquent de se multiplier ; fussent-ils localisés, tout cela ne conduit que vers le chaos.
Est-ce le changement tant réclamé ? La HAT est-elle à bout d’arguments et n’a plus d’imagination ou a perdu le sens de la créativité pour tomber dans la répression et être tentée par la purge jusque dans les entreprises dans lesquelles l’État est partie prenante ? On sait en effet qu’un nouveau responsable vient d’être désigné à la tête de la société d’assurance ARO. Il semble que le directeur général précédent ait déplu pour ne pas avoir fait suffisamment d’actions pour recouvrer les créances de ARO auprès du groupe Tiko.

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