LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Jean-Luc a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    

Express mada 21/04/2010
Entreprises Franches: Révolte des employés à Andraharo - Maminirina Rado 
Un rendez vous manqué entre les anciens employés d’une société et leurs patrons a failli tourner à l’émeute , hier dans l' enceinte de Galaxy.

Hier, vers 10 h du matin, dans l'enceinte de Galaxy Andraharo, l’ambiance chez les anciens salariés de l’entreprise franche, sise sur les lieux a commencé à chauffer.

Des individus commencent alors à pousser le portail bleu, cette fois avec plus de violence. Un battant se disloque et un des éléments des forces de l’ordre le referme aussitôt. Les employés s’agglutinent maintenant devant le portail et tentent d’entrer en force dans les locaux de la société. Mais avant que la première ligne ne franchisse l’entrée, un élément des forces de l’ordre lance une bombe fumigène vers le groupe de tête. Suffoqués, les employés se scindent en deux et déguerpissent vers le rond point et le parking derrière l’usine.
Vers 14 h, un autre rapport est fait auprès des employés. Petit à petit, les employés résignés quittent les lieux. « Il a été dit que nous serons payés au plus tard le 31 mai. Alors, nous attendrons », conclut Albertine.

Xinhuanet.com 21/04/2010
Madagascar : retard de paiement de 20 millions de dollars de dette - Xinhua

Les retards de paiement des dettes malgaches étaient de 20 millions de dollars en fin de mars 2010, selon le bilan économique publié lundi par la Banque mondiale.
Ce retard de paiement est dû à la crise politique actuelle qui sévit le pays depuis janvier 2009 et qui a un impact énorme à l'économie malgache.
La Banque mondiale a affirmé que "des pertes d'emplois et un déclin de la croissance économique malgache sont les conséquences de la situation économique actuelle et la crise financière mondiale".
C'est pour cette raison que la Banque mondiale a accordé pour l' année 2009, la reprise des décaissements pour des composantes de projets ayant des implications directes sur le bien-être des populations notamment la nutrition, le VIH/sida, la sécurité alimentaire à travers le Fonds d'Intervention pour le Développement, la protection de l'environnement et les pôles intégrés de croissance dont ils représentent un montant total de 52 millions de dollars américains.
Cette autorisation de la Banque mondiale a été prise afin d' éviter des risques relatifs à la conformité avec les politiques sociales et environnementales, mais également pour minimiser les impacts sur la vie des pauvres au sein de la population malgache.
Au total 16 projets représentant un engagement d'environ 1 milliard de dollars et dont environ 330 millions restent encore à décaisser, constituent le portefeuille de la Banque mondiale à Madagascar. 

Express Mada 20/04/2010
TRANSPORT AÉRIEN : Lourdes pertes pour Air Madagascar - Mahefa Rakotomalala
La compagnie nationale a réussi à faire venir près de 450 passagers bloqués en Europe, samedi. Mais le coût de l'opération a été très lourd.
La fermeture de l'espace aérien européen a des impacts planétaires. Madagascar et sa compagnie de transport aérien Air Madagascar, en savent quelque chose. Deux vols, dont le premier aurait dû rallier directement Paris-Antananarivo jeudi, et le deuxième via Marseille vendredi, n'ont pas pu décoller, bloquant près de 450 passagers en France. 
La compagnie a décidé d'affréter un Boeing 747 en Espagne pour embarquer tous les passagers à Marseille samedi. Il a atteri à Ivato le jour même. L'appareil devait décoller d'Ivato hier soir pour rejoindre la France, mais tout dépendait de l'autorisation de l'aviation civile française et européenne. 
Cas de force majeure 
« Les passagers bloqués à Paris ont été conduits en bus jusqu'à Marseille. Avec la location de l'avion et l'acheminement des passagers, le coût de l'opération a été très lourd et les pertes évidemment sont catastrophiques, mais nous ne pouvions pas nous permettre de laisser tomber nos passagers », déclare un responsable d'Air Madagascar.
Les compagnies aériennes ne sont pas légalement contraintes de trouver une solution pour transporter leurs clients. De surcroît, la catastrophe est qualifiée de « cas de force majeure », ce qui n'oblige pas les compagnies de supporter ou de rembourser les charges supplémentaires comme les frais d'hôtel ou de restauration. Ainsi pour Air France, les trois vols prévus vendredi, dimanche et lundi au départ d'Antananarivo ont été annulés. Les quelque 800 passagers concernés ont été tout simplement invités à ne pas se rendre à l'aéroport. En revanche, la compagnie s'est engagée à modifier ou à rembourser sans pénalité les billets.
« Selon les dernières informations, l'aéroport Charles de Gaulle est fermé jusqu'à mardi à 8 heures, mais nous ne pouvons donner aucune confirmation. En outre, il faudra encore attendre qu'un appareil atterrise à Ivato pour commencer le transport des voyageurs », précise Jean François Richard, directeur général d'Air France à Madagascar. « Une action de solidarité extraordinaire s'est mise en place, ce qui a permis de trouver des solutions pour les personnes bloquées. Nous invitons les passagers qui n'ont pas d'impératifs à reporter leur voyage pour permettre de rapatrier en priorité les vacanciers », continue-t-il.
Les nuages de poussières causés par une éruption volcanique en Islande ont envahi le ciel des pays européens dont la France, depuis mercredi. L'aviation civile européenne a décidé de fermer l'espace aérien le lendemain, craignant que les poussières n'endommagent les réacteurs et mettent en danger la vie des passagers. Des compagnies comme Air France ont effectué des vols d'essai hier et n'ont signalé aucun incident majeur, mais la réouverture de l'espace aérien reste encore incertaine.

Les Nouvelles 19/04/2010
L'ARMEE DE NOUVEAU EN EBULLITION : Un «projet d'attaque de Mahazoarivo» déjoué - Nasolo R.
19 personnes dont des civils, des réservistes et des officiers en activité, ont été appréhendées, hier, pour avoir «fomenté un projet d'attaque du palais de la primature de Mahazoarivo».
«L'attaque était prévue avoir lieu lundi à une heure du matin. Mais, tôt dans la matinée de dimanche, nous avons reçu des renseignements concernant ces diverses manoeuvres», a révélé le lieutenant-colonel Lylison René, premier responsable de la Fis. 
«C'est ainsi que nous avons appris qu'ils devaient se retrouver du côté de Mahamasina - où nous avons arrêté l'un d'entre eux - avant de faire route à Ambohijanaka pour se réunir au domicile d'un civil. L'adjudant qui devait diriger cette réunion a déjà été arrêté», a-t-il poursuivi.
Une série d'arrestations à venir 
Les éléments de l'Emmo-Reg et de la Force d'intervention spéciale (Fis) se sont donc rendus sur les lieux et ont effectivement mis la main sur une quinzaine d'hommes. Toujours selon le colonel Lylison, «Il leur a été demandé d'amener des tenues de combat. Par contre, les armes devaient leur être remises à proximité de Mahazoarivo, peu avant l'opération». 
Lui de faire savoir également que les investigations ont permis de découvrir que «Des réservistes ont été recrutés pour cette opération. Cinq officiers en activité sont également impliqués». 
Quoi qu'il en soit, les arrestations se succéderont dans le cadre de cette affaire et concerneront tous ceux qui projettent de faire un coup d'Etat. Tous les corps sont en état d'alerte et certaines mesures ont été prises au niveau de la primature», a-t-il indiqué. 
Tous ceux qui ont été appréhendés hier ont été transférés, pour faire l'objet d'une enquête, à la gendarmerie de Betongolo. 
Des mesures internes, il y en aura effectivement, à en croire le Cemgam, le général André Ndriarijaona. «Nous verrons la suite de l'enquête. Néanmoins, je pense que tout le monde n'a pas le même point de vue mais nos uniformes nous défendent d'en faire publiquement part. Quelque chose doit être fait au sein de l'armée», a-t-il admis. 
Pour sa part, le colonel Richard Ravalomanana n'a livré aucun autre détail concernant le dossier, préconisant de laisser l'enquête se dérouler. 
Force est de constater que ces événements d'hier surviennent environ une semaine après les rumeurs de coup d'Etat et de prise du palais d'Ambohitsorohitra par des éléments armés. Des rumeurs qui n'ont pas formellement été infirmées par le président de la HAT , Andry Rajoelina, au cours de son intervention télévisée. 

Encadré: Etaient présents sur les lieux, le lieutenant colonel Lylison, le général André Ndriarijaona, chef d’Etat major général de l’Armée malgache, le colonel Richard Ravalomanana et Alain Ramaroson. En tout cas, un « coup d’Etat » et une effusion de sang probable ont été évités et le blason du FIS et de l’« andrimasom-pkonolona » sont redorés. L’Armée par contre se retrouve de nouveau dans une zone trouble. On se demande d’ailleurs, pourquoi s’en prendre au Premier ministre si on devait faire un coup d’Etat et si l’objectif était d’abattre le régime de la HAT ? (Tribune)

Express Mada 18/04/2010
Air Madagascar : Chamboulement des vols - Lantoniaina Razafindramiadana 
Les passagers de Air Madagascar ont eu droit à des surprises. Pour des raisons techniques, leurs vols ont été chamboulés.

de tout un circuit touristique», annonce Hary, une responsable auprès d’une agence de voyage de la capitale. Les hommes d’affaires et les fonctionnaires en mission en ont été aussi victimes. «Les vols sont avancés, donc nos emplois du temps ont été compressés. La réunion de travail que nous avons tenue a dû s’achever hâtivement», déplore un fonctionnaire en mission à Nosy be le samedi de la semaine prochaine. 
Pour se défendre, un responsable auprès de la compagnie a avancé la possibilité des pannes sur les avions et qui n’est pas de leur choix. «Comme tous les engins, les avions peuvent tomber en panne. Nous n’avons pas non plus le choix face à de telle situation. En outre, nous faisons face à d’énormes dépenses pour l’hébregement des passagers», indique-t-il.

Midi Mada 17/04/2010
« Accord de Johannesburg » : Le 25 avril entre Ravalo, Rajoelina, Ratsiraka et Zafy - RAJAOFERA Eugène
L'amiral Didier Ratsiraka et le Pr Zafy Albert ne seront pas finalement exclus du processus de résolution de la crise à Madagascar. On a appris hier que les 4 chefs de file des mouvances signeront le 25 avril prochain à Johannesburg un nouvel accord de sortie de crise. 

Selon nos sources, tout devrait être débattu avant ce rendez-vous de la dernière chance. Marc Ravalomanana, Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka et Zafy Albert ne feront que signer ce 25 avril. Mais avant la signature proprement dite, une rencontre entre l'ancien président Marc Ravalomanana et le président de la HAT, Andry Rajoelina serait prévue. Le rendez-vous de Johannesburg a été conjointement initié par la France, l'Afrique du Sud et le chef de l'équipe conjointe de médiation, Joaquim Chissano. A 9 jours de la rencontre, le contenu de l'accord à signer demeure secret.
Projet de Convention. 

Bien que la date du rendez-vous soit fixée, rien n'indique que l'accord en question sera bel et bien signé entre les 4 chefs de file. Car quelque soit le schéma de sortie de crise à soumettre à signature, Andry Rajoelina campe jusqu'à présent sur sa position de reconduire le Gal Camille Vital. Par ailleurs, la mouvance Ravalomanana persiste sur l'application des Accords de Maputo et de l'Acte Additionnel d'Addis-Abeba. Dans la mise en oeuvre d'un projet de Convention qu'il a concocté avec la mouvance Rajoelina, Raharinaivo Randrianantoandro s'oppose à la reconduction du Gal Camille Vital. Il propose une personnalité neutre comme Eugène Mangalaza. Quoi qu'il en soit, le projet de Convention en question consacre à Andry Rajoelina le titre de président de la Transition. Outre la présidence de la transition, le projet prévoit 5 autres Institutions: le Conseil Supérieur de la Transition, le gouvernement d'union nationale, le Sénat de la Transition, l'Assemblée de la Transition et la Haute Cour de la Transition. La Commission électorale nationale indépendante et la commission militaire pour la défense nationale seront également à mettre en place.
31 décembre 2010. 

Le projet de Convention élaboré par Raharinaivo Randrianantoandro avec le mouvance Rajoelina représentée par Zazah Ramandimbiarison, stipule que la période de transition ne devra pas aller au-delà du 31 décembre 2010. Par contre, l'accord en question reste muet quant à la clé de répartition qui régira la formation du gouvernement d'union nationale de la transition. Les marchandages sur la question seraient cependant en cours. Des indiscrétions ont permis de savoir que Raharinaivo Randrianantoandro aurait obtenu pour la mouvance Ravalomanana une vice-primature, et 9 ministères (Affaires étrangères, Agriculture, élevage et Pêche, Transport, Commerce, Energie, Santé ou Education de base, Tourisme, Eau et Culture). Les mêmes sources indiquent que la mouvance Ravalomanana sera représentée à l'Assemblée de la transition par 60 membres sur 160 et au Sénat de la transition par 14 membres sur 33. Le projet de Convention sur lequel les 4 chefs de file ne se sont pas encore prononcés, supprime les 2 postes de co-président et le CNR du Pr Zafy prévus par les Accords de Maputo et l'Acte Additionnel d'Addis-Abeba. En tout cas, les Malgaches ne souhaitent qu'une seule chose: que le pays sorte de la crise et que chacun respecte sa signature.

Les Nouvelles 17/04/2010
SOMMET AFRIQUE – FRANCE : Madagascar n'est pas invité - Nasolo R.
Au même titre que le Niger, Madagascar n'a pas été invité à participer au sommet Afrique – France qui aura lieu à Nice les 31 mai et 1er juin prochains, a-t-on appris de source diplomatique française rapportée par l'AFP. 

invitations qui lui ont été faites d'assister aux cérémonies de commémoration de cette indépendance. La France sera représentée à celles-ci par des ministres ou hautes personnalités françaises, comme cela a déjà été le cas pour le Sénégal», ont-ils indiqué. 
En outre, d'après le secrétaire général du cinquantenaire des indépendances africaines Jacques Toubon, «environ 250 projets de 16,3 millions d'euros ont été retenus par la France pour marquer l'événement dans l'Hexagone et en Afrique».

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lequipe.fr 22/04/2010
Rabier nouveau sélectionneur de la Barea
L'entraîneur français, Jean-Paul Rabier, a été nommé sélectionnneur de l'équipe nationale de Madagascar. Un communiqué de la présidence de la Haute autorité de transition (HAT), dirigeant en ce moment le pays, l'a annoncé mercredi. Celui-ci précise également que Rabier a signé un contrat de 20 mois.
Sélectionneur du Burkina Faso de 2002 à 2004, Jean-Paul Rabier avait qualifié les Étalons pour la phase finale de la CAN en 2004. Il aura pour mission de faire «participer les Baréas aux grandes échéances continentales», indique le communiqué.
encadré:

 Son salaire est estimé à 8000 euros, assortis d’une prime de 20 000 euros en cas de qualification pour la CAN Orange 2012.
Pour rappel, Madagascar évoluera dans le groupe B des éliminatoires en compagnie du Nigéria, de l’Ethiopie et de la Guinée.

Les Nouvelles 22/04/2010
MINES ET HYDROCARBURES : 9,6 milliards d'ariary en quatre mois - Faly Rajaonarison
Le secteur minier a enregistré 48 milliards de fmg de recettes en frais administratifs en quatre mois contre 40 milliards de fmg annuellement. Cela fait suite à une augmentation depuis septembre dernier. Dans un autre angle, la déclaration de l'exploitation aurifère malgache n'excède même pas 80kg annuellement, pourtant, le ministère sait très bien que 15 kg par semaine, en moyenne, sortent des exploitations. Le ministère des Mines et des hydrocarbures a eu une réunion avec les économistes et techniciens de la HAT , hier, afin d'élaborer un document cadre pour l'amélioration de ce secteur à Madagascar. 

Les recettes provenant des frais administratifs du ministère des Mines et des hydrocarbures ont nettement augmenté depuis le début de cette année a affirmé le ministre des Mines et des hydrocarbures, hier, lors d'une  réunion, avec des techniciens de la Haute autorité de l'Etat (HAT). 

Actuellement, le ministère a déjà enregistré plus de 9,6 milliards d'ariary (48 milliards fmg). Si l'on se réfère à l'année dernière, ce chiffre a nettement augmenté car annuellement, les frais administratifs payés par les sociétés évoluant dans le cadre minier, ne dépassent même pas les 8 milliards Ar.  Ces 9,6 milliards Ariary ne représentent que 38% de ce qui devrait être perçu annuellement. Ce phénomène s'explique par le fait que le ministère a doublé les frais à 6 000 Ariary le carreau d'exploitation au lieu de 3 000 Ariary (sachant qu'un carreau d'exploitation est évalué à 40ha). Des sociétés fictives Une vingtaine de grandes sociétés exploitent environ 170 000 km2 de mines à Madagascar, équivalant à 28% du territoire national. Depuis la suspension des permis miniers en septembre 2009, bon nombre de sociétés fictives ont déjà été détectées par le ministère. Parmi ces exploitants, on décèle quelques-uns qui ne fonctionnent pas mais qui cotent leur exploitation en bourse (Londres, Hong-Kong…) afin de trouver d'éventuels acheteurs et investisseurs.  D'une part, ces sociétés font leurs transactions en dehors de la juridiction de l'Etat malgache. Du coup, l'Etat ne perçoit aucun impôt sur ces transactions. D'autre part, bon nombre d'exploitants malgaches ne payent pas leurs redevances annuelles. Les 8 milliards Ariary enregistrés annuellement ne représentent donc que la somme payée par les exploitants réglementaires, ce qui suppose un manque important à gagner. Certificat de conformité Par ailleurs, les certificats de conformité ont aussi été réformés. Auparavant, le coût de ce certificat était de 50

000 Ariary. Actuellement, ce chiffre a été doublé à 100 000 Ariary. Auparavant, un navire exportant une cargaison d'or payait la même somme qu'un petit exportateur de pierre précieuse de 10kg. Maintenant, l'exportateur, s'il atteint un seuil critique, devra payer un prix forfaitaire relatif au volume et à la qualité de sa cargaison. 
L'or est le maillon faible de l'Etat malgache qui ne dispose que de six policiers miniers pour tout le territoire. L'Etat n'a donc pas la capacité d'avoir l'œil sur toutes les transactions illégales de la Grande île. Ainsi, 80kg d'or ont seulement été déclarés en 2009, tout en sachant qu'au moins 15 kg d'or par semaine sont extraits des mines du pays. 
Par conséquent, le ministère est actuellement en train de renforcer la capacité de ces policiers, et lance une campagne de sensibilisation auprès des communautés décentralisées du pays, afin de limiter les dégâts et freiner cette hémorragie. Des communes pilotes de la région d'Atsimo Atsinanana ont déjà été sensibilisées pour remédier à cela et les autres régions suivront sous peu. 
Avec une bonne collaboration, ces communes bénéficieront également des redevances des exploitants miniers car seul 1% des recettes sur ces redevances communales revient à l'Etat. 
D'ailleurs, l'objectif de la réunion tenue hier était d'élaborer un document cadre qui régira techniquement le domaine des mines et de l'hydrocarbure à Madagascar. 

Xinhuanet.com 21/04/2010
Madagascar : aucune date fixée pour les prochaines élections - Xinhua

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) qui devait fixer la date des élections à Madagascar la semaine précédente, n'a pas encore tranché sur ce sujet, a-t-on appris mardi dans la capitale malgache.
Prévue être sortie jeudi lors de la cérémonie de transfert de compétences entre la vice primature de la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache chargée de l'Intérieur et la CENI, la date des élections qui devront se tenir n'a pas encore été fixée.
Le président de la HAT, Andry Rajoelina, a déclaré lors du débat télévisé mercredi dernier que les élections seraient organisées au plus tard dans trois mois et demi.
Le président de la CENI, Herinirina Rakotomanana a de son côté, déclaré lors de la passation de service de jeudi, que cet organisme va pouvoir réellement commencer à travailler et se pencher sur la détermination de la date des élections d'ici une semaine afin de pouvoir commencer les préparatifs dans différentes régions. En tout cas, la région d'Analamanga, le centre de Madagascar, a déjà commencé la refonte de sa liste électorale.
A noter qu'Andry Rajoelina qui persiste à maintenir le général Camille Vital à son poste de Premier ministre de transition ainsi que sur la préparation des élections avec la mise en place de la CENI le 26 mars dernier, va rencontrer à Johannesburg en Afrique du Sud Ravalomanana, l'ancien président malgache, le 28 avril prochain.
Cette rencontre, disait-il est l'ultime étape pour trouver des résolutions à la sortie de crise car il y en avait déjà les Accords signés à Maputo en août 2009 par Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka, Zafy Albert et Andry Rajoelina, dont l'objet portait sur la période de transition à 15 mois maximum et à l'issue de laquelle des élections législatives et présidentielle se tiendront sous la supervision internationale.
Ils ont ensuite signé un acte additionnel le 7 novembre 2009 à Addis-Abeba sur le partage du pouvoir en maintenant Andry Rajoelina, à la présidence de la transition, en lui adjoignant deux "co-présidents", dont Emmanuel Rakotovahiny, de la mouvance Zafy et Fetison Rakoto Andrianirina, de la mouvance Ravalomanana. Ils ont également nommé Eugène Mangalaza, de la mouvance Ratsiraka en tant que Premier ministre de consensus.
M. Rajoelina a rejeté ces Accords de Maputo et l'acte additionnel d'Addis-Abeba et a décidé de diriger seul le pays en nommant un autre Premier ministre en la personne de Camille Vital.
A la mi-mars dernier, l'Union africaine (UA) a sanctionné 109 personnalités de la Haute Autorité de Transition (HAT) pour entrave à la sortie de crise par un refus de visas à l'étranger, le gel des avoirs extérieurs ainsi que l'interdiction de participation aux réunions internationales.
Depuis, la communauté internationale s'est empressée à Madagascar pour rencontrer M. Rajoelina en vue d'une sortie de crise. Le 31 mars dernier, la France a envoyé son secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, et le Conseiller pour l'Afrique du président français Nicolas Sarkozy, André Parant, pour discuter de ce problème avec M. Rajoelina. Le 15 avril dernier, le président de la HAT a également reçu une délégation envoyée par le président de l'Afrique du Sud, Jacob Zuma. 

Encadré: Rencontre de Johannesburg : Reportée au 28 avril 

Le premier ministre de la HAT, Camille Vital, compte ses jours à Mahazoarivo. Avec le report de 3 jours du Sommet de Pretoria (Afrique du Sud), ce général de l'Armée n'a désormais qu'une semaine pour savourer son fauteuil doré à la tête du gouvernement. Car la mise en place d'un gouvernement d'Union nationale se fait avec l'accord des quatre mouvances. Or, qui dit gouvernement d'union nationale, dit partage des sièges au sein de ce gouvernement. L'esprit de Maputo sur la question pourrait être respecté, malgré les points de discorde sur la clé de répartition. Si Andry Rajoelina est maintenu comme président de la transition, le fait d'attribuer le poste de premier ministre à l'une des trois mouvances constitue le minimum d'équilibre dans le partage des responsabilités au sein de ce gouvernement d'union nationale. Le gal Camille Vital, nommé premier ministre par Andry Rajoelina après le départ forcé de Monja Roindefo, n'aurait pas ainsi la chance d'être reconduit. « Il faut un premier ministre neutre. », souligne un membre de la mouvance Ravalomanana qui a cité le nom de Mangalaza Eugène, le premier ministre de consensus selon le traité du 6 octobre 2009. (Midi Mada)

Midi mada 21/04/2010
Enquête sur « coup d'Etat » : Vers un bras de fer entre les Colonels Ravalomanana et Randrianjafy 
Le Colonel Ravalomanana Richard, a annoncé hier que « le Lieutenant-colonel Raymond Randrianjafy fera l'objet d'une convocation en cas de besoin de l'enquête ». 

« La convocation sera adressée à son supérieur hiérarchique et il a intérêt à se présenter pour sa défense », a soutenu le Commandant de l'EMMOREG hier au cours de la conférence de presse qui s'est tenue au Toby Ratsimandrava. Et de continuer qu' « en tant qu'Officier supérieur de la Gendarmerie, le Lieutenant-colonel Raymond devrait connaître la procédure ». Le numéro Un de la Circonscription de la Gendarmerie pour la Région Analamanga réagit donc au lendemain de la déclaration des éléments de la FIGN, qui ont haussé le ton pour défendre leur Chef de Service des opérations. Il convient de noter que la FIGN n'est pas sous le commandement de l'EMMOREG mais soumise directement au commandement du numéro Un de la Gendarmerie nationale. Joint par téléphone hier, le Lieutenant-colonel Raymond Randrianjafy a déclaré que « je ne répondrai pas à une convocation relative à un coup d'Etat infondé ». A entendre ces déclarations, l'on s'acheminerait donc vers un bras de fer entre les Colonels Ravalomanana Richard et Randrianjafy Raymond. Commanditaires.

A propos de la déclaration de l'ancien président Ravalomanana qui a annoncé que « je ne suis pas concerné par cette affaire de coup d'Etat », le Commandant de l'EMMOREG de soutenir que c'est le résultat de l'enquête qui déterminera les principaux responsables. « L'enquête est encore en phase de raisonnement objectif mais en tout cas, cinq personnes sur les 21 arrêtées ont travaillé à Iavoloha du temps du régime Ravalomanana », a-t-il fait savoir. Et de continuer que « les commanditaires de cette action sont certainement des politiciens car les militaires n’ont pas les moyens de louer plusieurs véhicules à un million de Fmg par jour et une maison à Isoraka pour se réunir ». Pour le Colonel Ravalomanana donc, ce qui s'est passé à Ambohijanaka dimanche dernier n'était pas du tout du « cinéma » comme le considèrent certains observateurs. Bien malgré les mésententes existant actuellement entre les éléments des Forces de l'ordre, le numéro Un de l'EMMOREG a annoncé hier qu'aucune unité des Forces de l'ordre ne prévoit d'opérer un coup d'Etat, ce sont donc des actions isolées. Le Directeur de la Police judiciaire, le Colonel Mbahelison Jean, le Général Zafera Viennot, Commandant de la FIGN, le Lieutenant-colonel Rakotomalala, Chef de Service des opérations au sein du Toby Ratsimandrava, le Colonel Razafindrazaka, Commandant du RM1 et le Préfet de Police d'Antananarivo, Lahinirina Edward Andrianjafy ont également assisté à cette conférence de presse.
Davis R

Les Nouvelles 19/04/2010
Etablissements publics : Interdiction de sortie du personnel pour des missions à l'étranger - Navalona R.
Il n’y a pas que les fonctionnaires et les ministres qui sont concernés par la note de la présidence de la HAT qui stipule que toutes les missions et voyages officiels à l’extérieur sont suspendus pour des raisons de restriction des dépenses budgétaires. Même le personnel travaillant au sein des établissements publics rattachés aux ministères est également interdit de sortie pour effectuer des missions officielles à l'extérieur. 

Cependant, « nous ne dépendons pas du budget de l’administration centrale pour pouvoir participer à une manifestation internationale car nous avons une autonomie financière », a expliqué un responsable au sein d’un établissement public dans la Capitale. Et encore, « une grande partie de nos frais de déplacement voire même nos hébergements sont souvent pris en charge par nos partenaires hôtes », a-t-il poursuivi.
Deux poids – deux mesures. 

Ces agents travaillant au sein des organismes rattachés des ministères ne sont pas en fait contre la politique d’austérité de l’Etat, compte tenu de l’insuffisance des ressources qui sont à sa disposition. Mais ils n’ont pas caché leur doute en s'interrogeant si l'application de cette note est réellement effective pour tous les fonctionnaires et hauts employés de l’Etat. En effet, malgré cette note, de hautes personnalités de la HAT seraient encore parties en voyage à l'extérieur, d'après leurs dires. Ils dénoncent qu'il y a deux poids deux mesures. L'invitation de Madagascar pour participer à des réunions ou événements à l'étranger se fait également rare faute de la reconnaissance de la communauté internationale de ses dirigeants. On se demande ainsi comment ces hautes personnalités peuvent se permettre de payer leurs voyages à l'extérieur, qui plus est, coûteux.

Sobika.com 19/04/2010
Interview de Guy Rivo Randrianarisoa, porte parole de la mouvance Ravalomanana 

- Le peu d'information de votre mouvance part sême le doute sur votre position pour cette rencontre . Qu'en dites vous? 
C'est logique si ces informations déclenchent une panique pour certains car rien n'est clair pour l'instant. Aucune donnée n'a été communiquée sur la rencontre à Johannesburg : le siège de la rencontre, les participants et l'ordre du jour. Tant que ces données ne sont pas encore officielles, il est difficile de communiquer là dessus. 
Recueillis par Prisca R - photo d'archive 

Les Nouvelles 17/04/2010
ARKOPHARMA : La phytothérapie intéresse les Malgaches - Océane 

encore question de grille salariale. En ce qui concerne le présalaire, « il ne s'agissait que d'un transfert puisque l'argent, au lieu d'aller dans le budget de fonctionnement des écoles de formation des paramédicaux, nous a été donné ».
Pas de participation au SSME 
Enfin, les paramédicaux ont tenu à faire savoir aux responsables en haut lieu que contrairement à ce que certaines personnes rapportent, ils ne participeront pas à la prochaine semaine de la santé de la mère et de l'enfant (SSME) prévue débuter le 26 avril prochain. « Et il ne s'agit pas seulement des paramédicaux de la capitale. Tous ceux des régions et même d'Amboasary-sud qui ne s'étaient pas encore manifestés auparavant ont décidé de ne pas y participer ». Si c'est vraiment le cas, la SSME risque de ne pas atteindre ses objectifs cette année puisque la majorité du personnel de santé mobilisée au cours de cet événement est constituée de paramédicaux. 

Midi Mada 17/04/2010
Marc Ravalomanana : « Il n'y a rien eu entre ma fille Sarah et Andry Rajoelina » - R. O
Le 1er février 2010, le présentateur du « Journal du Monde » sur LCI avait demandé à Andry Rajoelina – invité sur le plateau de la chaîne française – si ses relations avec « son ancien rival » n'ont pas « un côté personnel et passionnel ». 

Posant tout haut, la question que tout le monde murmurait tout bas, Vincent Hervoué de demander à l'ancien DJ si le fait qu'il soit sorti avec la fille de Ravalomanana n'y est pas pour quelque chose. « Ce n'est pas vrai que je suis sorti avec la fille de Ravalomanana », a répondu le président de la HAT.

m'empêcher de rentrer dans mon propre pays. Je reviendrai après la mise en place du gouvernement d'union nationale », a fait savoir celui que les « Légalistes » considèrent comme leur « Dada ». « Dans le contexte actuel, le retour au pays de l'ancien président n'est pas envisageable », estime pour sa part, Andry Rajoelina. Et ce, pour répondre à la question posée par Johary Ravoajanahary de TVM au cours de l'interview télévisée de mercredi soir.
Accord. 

Le président de la HAT se référait sans le dire, à la Charte de Maputo qui prévoyait expressément en son article 4 que « le retour du président Ravalomanana au pays ne saurait être envisagée jusqu'à l'instauration d'un environnement politique et sécuritaire favorable ». Or, les accords de Maputo ainsi que l'acte additionnel d'Addis-Abeba à la Charte de la Transition ont été abrogés unilatéralement par Andry Rajoelina qui ne peut donc plus s'en prévaloir, même sur le principe. De toute façon, la question du retour au pays de Marc Ravalomanana sera certainement évoquée le 25 avril prochain en Afrique du Sud. Reste à savoir si le futur accord – si accord il y a - de Johannesburg sera effectivement respecté et appliqué par ses signataires. That's the question.

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