MadaVôvô 2010

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Les Titres de MadaVôvô du 28 avril 2010 

BigNews: Le Sport est Roi ...

L'Edito: « Ne pas se tromper dans ses choix ...  »       ( ...  )

1. Colonels Lylison et Charles clash total ! (midi) ( ...  )

2. Gouvernement Vital : Une vingtaine de « very seza » après Pretoria (midi) ( ...  )

3. Madagascar : controverse autour de la rencontre Ravalomanana-Rajoelina (afriscoop) ( ...  )

4.  l'ambassadeur de la France et celui de l'Afrique du Sud chez le président de la HAT  (xinhua) ( ...  )

5. Crise malgache: Washington félicite «la position courageuse» de l'UA (nouvelles) ( ...  )

6. Transition - L'UE se prononce à la mi-mai (express) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...  

7. Ivato - Pretoria : Départ dans le brouillard (express) ( ...  )

8. Blocage des comptes de dépôt au Trésor public : Les comptes de l'Etat sont vides (midi)  ( ...  )

9. Union Europeenne : Qu'en est-il des 600 millions d'euros ? (nouvelles)  ( ...  )

10. Rapprochement Etats-Unis/Union Africaine (jeuneafrique)  ( ...  )

11. La course aux terres arables devient préoccupante (lemonde)  ( ...  )

12. Pretoria : Rajoelina pose des conditions (express) ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  22 avril 10  >>  ( ...  )

*. Rabier nouveau sélectionneur de la Barea (lequipe) ( ...  )

*. Madagascar : aucune date fixée pour les prochaines élections (xinhua) ( ...  )

28/04/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 712,38 Ar
JPY 21,71 Ar 
USD 2 033,74 Ar
ZAR 276,82 Ar 
GBY 3 145.69 Ar
HKD 262,28 Ar 
CHF 1 890,18 Ar
MUR 65,50 Ar  

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
26/02 2954 29/03 2837
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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« Ne pas se tromper dans ses choix ... »

     Ce texte mérite qu'on lui accorde un peu de temps mais surtout d'y réfléchir.
     La vie actuelle veut que l'on accorde souvent trop d'importance au matériel, donc au superficiel et non à la valeur réelle des choses qui n'ont pas de prix ...  

      Quand la vie vous semble ardue, quand le découragement vous acharne et qu’il ne semble pas y avoir assez d’heures dans une journée pour tout faire, rappelez-vous du pot de mayonnaise et des deux tasses de café... 

        Avant son cours de philosophie, un professeur est debout en avant de la classe avec quelques objets devant lui. Lorsque le cours commence, il prend doucement un très grand pot de mayonnaise vide et commence à le remplir avec des balles de golf. Ensuite, il demande aux étudiants si le pot est plein.

     Ils sont tous d'accord pour dire que le pot est plein. Le professeur prend alors une boîte de cailloux et les verse dans le pot. Il secoue le pot doucement. Les cailloux roulent dans les espaces laissés entre les balles de golf. Ensuite, il redemande aux étudiants si le pot est plein. 
     Ils sont tous d'accord pour dire que le pot est plein. Le professeur prend ensuite une boîte de sable et verse le sable dans le pot. Évidemment, le sable remplit tout l'espace restant. Il demande une autre fois si le pot est plein.

     Les étudiants répondent unanimement que le pot est plein. Le professeur prend ensuite deux tasses de café cachées sous son bureau et les verse complètement dans le pot et le café remplit tous l’espace laissé par le sable. Les étudiants rient.

      Maintenant, dit le professeur, lorsque les rires s'estompent, je veux que vous imaginiez que ce pot représente votre vie

Les balles de golf représentent les choses importantes : votre famille, vos enfants, votre santé, vos ami(e)s et vos passions favorites. Si vous perdiez tout le reste, sauf ces choses, votre vie resterait remplie.
Les cailloux représentent les autres choses importantes à vos yeux comme votre emploi,  votre maison et votre auto.

 Le sable représente tout le reste des petites choses.
       " Si vous placez le sable en premier dans le pot, continue le professeur, alors, il n'y aura plus de place pour les cailloux ni pour les balles de golf. C'est la même chose dans la vie. Si vous dépensez toute votre énergie sur les petites choses, vous n'aurez jamais de place dans votre vie pour les choses que vous trouvez importantes." 

      Portez attention aux moments critiques de    ...Lire la suite Cliquez-ici
                Nenitoa Rasoa dans les Yvelines 

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Nenitoa Rasoa a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Midi mada 28/04/2010
Colonels Lylison et Charles clash total ! 
Lieutenant-colonel Lylyson : « 20 éléments de la FIS à écarter »  - Recueillis par Aina R.

Suite à l’arrestation des six éléments de la FIS (Force d’Intervention Spéciale) à Marovoay et à Ambohibao, pour extorsion de fonds et kidnapping, le lieutenant-colonel Lylyson René a fourni des explications hier à la presse, en tant que premier responsable de cette entité. « Ces militaires ne font plus partie de la FIS. 

Ils venaient juste d’être écartés de notre entité, pas plus tard que la semaine dernière. Et lors de cette « mission », ils ont agi à titre individuel mais pas au nom de la FIS. En fait, d’après nos renseignements, ces agents sont partis à Marovoay pour arrêter un karana faux- monnayeur, qui avait en sa possession de faux billets d’une valeur de 120 millions de nos francs, mais pas pour le kidnapper. De toutes les façons, le résultat de l’enquête, qui est actuellement en cours, nous révèlera la vérité», a expliqué, hier, le numéro Un de la FIS. Et de continuer : « Après examen minutieux de leur dossier respectif, plus de 20 éléments du FIS vont être bientôt écartés du rang. Et ce, dans les plus brefs délais. Ces militaires ne sont pas dignes de faire partie de cette entité ».
Selon toujours le lieutenant-colonel Lylyson : « Les éléments de la FIS ne font de descente sur terrain qu’après aval de l’EMMO/NAT, sous la conduite du Colonel Ravalomanana Richard. A titre d’exemple, la capture de Solovelo Régis, un bandit notoire à Toamasina et les 21 présumés auteurs du « coup d’Etat avorté » dernièrement à Ambohijanaka ».

Lieutenant-colonel Charles Andrianasoavina : « La gestion de la conduite de la FIS laisse à désirer » - Dominique R.
En marge du départ de Andry Rajoelina pour Prétoria, le lieutenant-colonel Charles a tenu un point de presse, hier, à la BANI d'Ivato. Pour celui qui était à la tête de la Force d'Intervention Spéciale, il estime que la « gestion de la conduite de la FIS laisse à désirer ». 

En ce qui concerne ses relations avec le lieutenant-colonel Lylison, « Les gens ont leur façon d'interpréter nos gestes. Nous avions chacun nos responsabilités. Notre dernière rencontre remonte au 12 avril dernier. Depuis, j'ai pris mes distances. N'oubliez pas que j'étais parmi les initiateurs de la FIS », a-t-il concédé.
Discret.

 Celui qui a été écarté de la direction de la FIS tient cependant à confirmer qu'il fait toujours partie de cette force d'intervention spéciale. A lui de déplorer que jusqu'à preuve de contraire, cette entité n'a pas de cadre juridique. « C'est ce que j'ai toujours revendiqué mais il n'y a pas eu de suite ». Même s'il reste discret sur ses activités au sein de la FIS, le bouillant officier supérieur tient à faire remarquer qu'il donne encore des consignes aux éléments de cette force d'intervention spéciale, qui lui sont restés fidèles.
Quant à sa nomination, en tant qu'attaché militaire à l'ambassade de Madagascar en France, il n'y voit pas d'inconvénient. « Jusqu'à ce jour, j'attends toujours la réponse », a-t-il fait remarquer. Faut-il noter que le lieutenant-colonel Charles Andrianasoavina a tenu être présent au départ de Andry Rajoelina pour Prétoria. En tenue civile, notamment.
Encadré: 

Lors d'une intervention rapide, hier soir sur le flash infos de la radio Antsiva, le lieutenant-colonel Charles a sans ambages annoncé que «Lyllison et moi, on ne s'est plus revus après le ‘coup d'Etat'. Néanmoins, je peux vous affirmer, concernant les six hommes récemment interpellés par la gendarmerie, que cinq d'entre eux sont réellement de la FIS. Ils viennent tous de toucher leur indemnité de mois d'avril il y a de cela deux jours». Signe, en tout cas, que rien ne va plus entre les deux officiers… 


Midi Mada 27/04/2010
Gouvernement Vital : Une vingtaine de « very seza » après Pretoria - Recueillis par RAJAOFERA Eugène
Les délégations malgaches qui participeront à partir de demain au sommet de Pretoria quittent aujourd'hui la Grande Ile. 7 personnes par délégation sont jusqu'ici officiellement inscrites sur la liste. Sans parler des journalistes qui feront également le déplacement pour couvrir l'événement qui devrait mettre fin à la crise qui mine le pays depuis début 2009. 

Les délégations des quatre mouvances devraient embarquer aujourd'hui à 14h sur un aéronef affrété par le gouvernement sud-africain. Andry Rajoelina fera exception car il pourrait prendre un avion spécial loué par la HAT. Une partie de la délégation de la mouvance Rajoelina se trouve déjà cependant à

Johannesburg, pour ne citer que le vice-Premier ministre chargé des Affaires Etrangères, Hypolitte Ramaroson, le secrétaire général de la présidence de la HAT, Haja André Resampa. Le premier ministre de la HAT, Camille Vital, ne fera pas partie de la délégation de la mouvance Rajoelina.
Clé de répartition.

 A 48 heures du sommet, le contenu de l'éventuel accord qui serait signé à Pretoria reste un mystère total. Des indiscrétions ont cependant permis de savoir que si la feuille de route présentée par la France est acceptée par les quatre mouvances, la clé de répartition définie lors du sommet d'Addis-Abeba, serait appliquée. C'est-à-dire, 6 ministères par mouvance et 7 autres portefeuilles à attribuer aux « Autres sensibilités ». Mais, reste à savoir si la répartition des  ministères attribués à chaque mouvance décidée à Addis-Abeba, ne serait plus à remettre en cause. Si la mouvance Rajoelina n'a donc droit qu'à 6  ministères, une vingtaine de membres de l'actuel gouvernement seraient obligés de plier 

bagage. Le cas du premier ministre Camille Vital constitue un suspense total. Si le futur gouvernement est un vrai gouvernement de consensus, le poste du premier ministre devra revenir à l'une des trois mouvances, sinon au Pr Mangalaza Eugène, le premier ministre de consensus selon le traité du 06 octobre 2009. Mais, cela n'est pas évident car dans sa feuille de route, la France proposerait le maintien de l'actuel locataire de Mahazoarivo.
Composition. Quoi qu'il en soit, les délégations des quatre mouvances sont prêtes à rejoindre ce jour Pretoria. La durée du séjour en terre sud-africaine reste à déterminer suivant l'ordre du jour du sommet. S’il ne s’agit que de signer un accord déjà finalisé, 5 heures suffiraient. Mais, s'il faut encore négocier, cela prendrait du temps. Quant à la composition des délégations, celle de la mouvance Ravalomanana comprend Fetison Rakoto Andrianirina, Mamy Rakotoarivelo, Manandafy Rakotonirina, Rolland Ravatomanga, Ihanta Randriamandrato, Raharinaivo Randrianantoandro et Rapelanoro Rabenja. La mouvance Zafy sera composée de Emmanuel Rakotovahiny, Miandrisoa Marcel, Manoro Régis, Serge Radert, Dr Joseph, Tabera Randriamanantsoa et Yves Razanamasy. La mouvance Ratsiraka comprend Ange Andrianarisoa, Emilson, Monfort Enselme, Azaly Ben Marofo, Heritafika Ratsimbazafy et Moïse Rakotosihanaka. Quant à la mouvance Rajoelina, à part Hypolitte Ramaroson et Haja André Resampa qui sont déjà sur place, Norbert Lala Ratsirahonana, Lanto Razafimahaleo, Zaza Ramandimbiarison, Annick Rajaona et le vice-Premier ministre, Alain Tehindrazanarivelo, en feraient partie.


Afriscopp 25/04/2010
Madagascar : controverse autour de la rencontre Ravalomanana-Rajoelina
Aucun accord préalable n’a encore été accepté pour la rencontre prévue le 28 avril à Pretoria (Afrique du Sud) entre Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana, respectivement actuel dirigeant et ancien président de Madagascar, a affirmé samedi le porte-parole de la mouvance Ravalomanana, Guy Rivo Randrianarisoa, réagissant à un communiqué conjoint de l’ambassadeur de France et celui d’Afrique de Sud à Antananarivo.
Ce communiqué conjoint a indiqué que "cette rencontre entre le Président Andry Rajoelina et l’ancien Président Marc Ravalomanana aura pour objectif de finaliser un accord dont les principaux éléments ont d’ores et déjà été acceptés par les deux parties".
Toutefois, la mouvance Ravalomanana a affirmé qu’"aucun accord n’a été fait pour l’instant mais seulement des principes et des cadres de discussion".
Pour cette mouvance, qui a diffusé un communiqué à ce sujet, le premier principe consiste en la conclusion d’un accord pour résoudre la crise, laquelle exige un compromis entre MM. Rajoelina et Ravalomanana.
Un tel accord sera considéré comme un consensus suffisant pour faire avancer le processus. Toutefois, la solution optimale serait d’obtenir l’accord des quatre mouvances (Ravalomanana, Ratsiraka, Zafy et Rajoelina).
Le deuxième principe demande le déploiement d’efforts en vue de la stabilité à Madagascar afin d’éviter toute action unilatérale d’une des parties et de prévenir l’escalade du conflit.
Le troisième principe concerne les dispositions transitoires qui doivent être mises en oeuvre pour assurer que les élections aient lieu afin de mettre en place un gouvernement stable basé sur les processus démocratiques.
Tout accord visant à la résolution de la crise doit traiter avec le passé. Tous les aspects relatifs à la non-discrimination, le pardon et l’amnistie, doivent être examinés et approuvés.
Le communiqué de la mouvance Ravalomanana a également fait remarquer que c’est le médiateur mozambicain Joachim Chissano qui présidera la réunion à Pretoria, mais non le président sud-africain Jacob Zuma, comme il a été indiqué lors de la visite des ambassadeurs de France et d’Afrique du Sud à Madagascar chez M. Rajoelina vendredi. (Xinhua)


Xihuanet.com 24/04/2010
Madagascar : l'ambassadeur de la France et celui de l'Afrique du Sud chez le président de la HAT 
ANTANANARIVO, 23 avril (Xinhua) -- L'ambassadeur de la France à Madagascar, Jean-Marc Châtaigner et celui de l'Afrique du Sud, Sam Mokgheti Monaisa ont été chez le président de la Haute Autorité de Transition (HAT), Andry Rajoelina vendredi.

Lors de cette visite, les deux ambassadeurs ont confirmé à Andry Rajoelina que le président sud-Africain, Jacob Zuma présidera, en présence du médiateur Joachim Chissano la rencontre à Prétoria en vue d'une sortie de crise.

Un communiqué conjoint des ambassades d'Afrique du Sud et de France a précisé que ''cette rencontre entre le président Andry Rajoelina et l'ancien président Marc Ravalomanana aura pour objectif de finaliser un accord dont les principaux éléments ont d'ores et déjà été acceptés par les deux parties''.
Andry Rajoelina a posé des conditions sur sa venue à cette rencontre. Il a même menacé de ne pas se rendre en Afrique du Sud ''si ce n'est pas pour signer le protocole d'accord que l'ambassadeur français lui a transmis dont le contenu consiste à la mise en place d'un gouvernement d'unité nationale''.
Le camp Ravalomanana a déjà fait savoir leur refus catégorique quant à ''une éventuelle suppression pure et simple des institutions législatives à savoir le Sénat et l'Assemblée Nationale''.
Jusqu'à preuve du contraire, les deux autres anciens présidents malgaches, Didier Ratsiraka et Zafy Albert ne seront présents à cette réunion en Afrique du Sud qu'en qualité ''d'assistants''. Toutefois les ambassadeurs sud africains et français ont précisé que ''la réunion sera élargie aux deux autres chefs de mouvances qui seront invités à s'y associer''.

Alain Joyandet, secrétaire d'Etat français chargé de la coopération est prévu se rendre en Afrique du Sud pour assister à cette rencontre. De son côté, le Quai d'Orsay a fait savoir qu'il « prend note avec satisfaction de l'accord de principe donné par Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana à la proposition issue de ce travail en commun. Il est en effet temps que Madagascar puisse maintenant avancer rapidement vers la fin de cette crise politique qui n'a que trop duré". 

Encadré: Législatif : effectif en baisse  ( (les Nouvelles - Midi - Express Mada )
- Selon certaines indiscrétions, le futur accord devrait prévoir une revue à la baisse du nombre de sièges au sein des organes législatifs de la Transition, lesquels seraient chargés de voter la loi d’amnistie. En effet, si la charte de Maputo avait prévu que le conseil supérieur de la Transition soit constitué 65 membres, l’effectif n’en serait désormais plus que de 43 membres. Pour le congrès, il n’y aurait plus que 160 sièges à pourvoir contre les 258 prévus au départ.
Par contre, toujours selon les mêmes sources, le nombre de portefeuilles ministériels devrait passer de 28 (charte de la Transition) à 30.
D’ailleurs, force est de constater que la mouvance Marc Ravalomanana, notamment par la voix de son porte-parole, Guy Rivo Randrianarisoa, n’a toujours pas officiellement confirmé cette approbation qu’elle aurait donnée après examen de la proposition française.
Raharinaivo Andrianantoandro avait également fait savoir, jeudi, que cette proposition française contrastait avec les textes de Maputo et d’Addis Abeba.

Enfin, des rumeurs laissent entendre que deux ambassadeurs opérant à Madagascar, l’Américain Niels Marquardt et le Français, Jean-Marc Châtaigner, seront également présents à Pretoria. (les Nouvelles)

- Le Conseil Supérieur de la Transition serait maintenu dans la feuille de route appelée à être signée en Afrique du Sud. Outre le président, le CST comprendrait 6 vice-présidents issus de chaque ex-Faritany.

14 ministères reviendraient à la mouvance Rajoelina et 14 également pour l'ensemble des trois autres mouvances. Quant aux autres sensibilités, elles auraient droit à 4 portefeuilles. On laisse toutefois entendre que les ministères de souveraineté pourraient être confiés à des personnalités neutres issues de la société civile.

- Pour ce qui est du document à soumettre, les parties prenantes restent discrètes. Jean-Marc Chataigner , le diplomate français a seulement indiqué que le texte qui circule est différent de celui élaboré par l’équipe de Raharinaivo Andrianantoandro, porte-parole du TIM, et de Zazah Ramandimbiarison, directeur de cabinet de Rajoelina. 
Dernière heure, Le camp Ravalomanana conteste 
Sitôt dit, sitôt démenti. La mouvance Ravalomanana a réagi quelques heures après la publication du communiqué conjoint des ambassades de France et d’Afrique du Sud. Dans un autre communiqué, signé par Guy Rivo Randrianarisoa, porte-parole, elle «tient à clarifier qu’il n'y a aucun accord entre le président Marc Ravalomanana et M. Andry Rajoelina concernant un protocole». Seul un cadre de discussion a été présenté. La mouvance de l’ancien président réfute également la déclaration franco-sud-africaine sur le rôle joué par l’ancien président mozambicain. «Nous avons aussi été informés de source sûre que c'est le président Chissano qui présidera la réunion. Il a été nommé médiateur par la SADC», a-t-elle martelé.


Les Nouvelles 24/04/2010
Crise malgache: Washington félicite «la position courageuse» de l'UA - Nasolo R.
Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, est actuellement en visite aux Etats-Unis, a-t-on appris de source auprès du département d'Etat et rapporté par l'agence Pana. L'objectif est d'y mener, avec les responsables américains, «une série de réunions dont la première réunion bilatérale de haut niveau Etats-Unis/UA». 
S'exprimant sur les crises en cours sur le continent africain et sur la Grande île, le secrétaire d'Etat américain adjoint pour le management et les ressources, Jacob Lew, a souligné que «La position courageuse de l'Union africaine face aux changements anticonstitutionnels de gouvernements en Mauritanie, en Guinée, au Niger et
à Madagascar mérite de vives félicitations». 
D'ailleurs, selon lui, «Les Etats-Unis sont un fervent allié de l'Union africaine» et sont convaincus que celle-ci est «Une institution importante pour la défense de nos principes communs de démocratie et de bonne gouvernance». 
Ces déclarations du secrétaire d'Etat américain adjoint pour le management et les ressources rejoignent les propos tenus par l'ambassadeur américain à Madagascar, Niels Marquardt, lors du media open house organisé dans les locaux de la nouvelle ambassade à Andranomena. 
«Le rôle d'un ambassadeur est d'exprimer la politique et la position de son pays. C'est ce que j'ai fait, sachant que les Etats-Unis ont pour leitmotiv de défendre les principes de démocratie et d'Etat de droit. Je ne suis pas là pour être partie prenante dans des discussions politiques qui doivent se dérouler entre Malgaches», avait alors relevé le diplomate américain. 
Pour en revenir au déplacement effectué par Jean Ping aux Etats-Unis, Jacob Lew note : «Nous avons organisé ces réunions car nous pensons que l'UA et les Etats-Unis doivent avoir un dialogue large sur une toute une série de questions intéressant les Etats-Unis et l'Afrique». 
A cet effet, le président de la commission de l'UA et sa délégation rencontreront les plus hauts responsables américains, dont l'Attorney General, l'administrateur de l'Usaid, Raj Shah, et le Représentant pour le commerce international du président Barack Obama, Ron Kirk. 
«Nous espérons sincèrement que le président Ping et sa délégation développeront leurs contacts avec le gouvernement américain et que ce sera la première d'une série d'occasions pour nous rencontrer et travailler ensemble», a espéré le secrétaire d'Etat adjoint pour le management et les ressources. 


Express Mada 23/04/2010
Transition - L'UE se prononce à la mi-mai - Iloniaina Alain
Rien n'est encore acquis : L'Union européenne (UE) continue d'examiner le cas de Madagascar dans le cadre de l'Accord de Cotonou, régissant les relations entre elle et les pays Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP), et entend trancher sur la question dans les prochaines semaines. 
« Le Conseil de l'UE est censé adopter la décision portant sur les mesures appropriées vers mi- mai », a indiqué une voie autorisée au sein de l'UE, hier. « L'Union européenne a entamé la procédure de clôture de ses consultations avec Madagascar, dans le cadre de l'Article 96 de l'Accord de Cotonou au mois de mars », a-t-elle ajouté. 
L'Union européenne ne reconnaît pas le gouvernement de transition. Une procédure de suspension des relations avec la Grande île devait être entamée, 120 jours après le transfert de pouvoir qu'elle qualifie d'anticonstitutionnel. Mais elle affirme vouloir prendre son temps pour donner une chance au dialogue. « L'UE a préféré attendre les résultats des efforts de médiation entrepris depuis lors, dans l'espoir d'une sortie de crise», a-t-elle expliqué. 
L'UE tente ainsi de couper court toute interprétation du transfert des matériels du Conseil national électoral (CNE), à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) mercredi. « Les matériels achetés financés par l'UE deviennent la propriété de l'État après la fin des projets. Il appartient à l'État de décider de son utilisation. La passation n'a donc aucune portée ou implication politique », souligne la source au courant du dossier.


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Express mada 28/04/2010
Ivato - Pretoria : Départ dans le brouillard - Iloniaina Alain
Les délégations des quatre mouvances pour Pretoria partent soit dans l’inconnu, soit dans la rétention d’information.
Un déplacement à plusieurs inconnues. Les délégations des quatre mouvances ont rejoint l’Afrique du Sud afin de participer à une «réunion de la dernière chance», selon les termes de Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT) sans connaître les détails de leur séjour. 
«À l’heure où l’on parle, je ne suis au courant de rien», a confié Albert Zafy, ancien président et chef de file de mouvance, à quelques minutes de l’embarquement, hier en début de soirée à Ivato. «Je ne connais ni l’ordre du jour, ni le déroulement de la réunion, ni la teneur du fameux protocole d’accord», a-t-il ajouté pour évoquer le programme annoncé de rencontre préalable entre Rajoelina et Ravalomanana avant sa participation et celle de l’ancien président Ratsiraka à la réunion.

L’ancien chef d’État n’est pas le seul dans cette situation de flou. Les quelques membres des délégations interrogés ont répondu de la même manière qu’Albert Zafy avant de rallier l’Afrique du Sud, afin de participer à la réunion censée déboucher sur la signature d’un nouvel accord pour régir la transition. 
La situation est à peu près la même du côté de la mouvance Rajoelina. Même les ministres n’ont pas été informés des tenants et aboutissants de la rencontre. Un conseil des ministres a eu lieu dans la matinée pour un échange de vues, avant le départ du président de la HAT. Mais ce dernier n’a rien laissé filtrer au cours de son intervention. 
Informations verrouillées 
La France et l’Afrique du Sud, pays organisateurs de la rencontre, verrouillent l’information autour du rendez-vous. Curieusement, à part Andry Rajoelina, qui avait posé ses conditions et avait demandé des garanties, les chefs de file s’étaient murés dans leur silence depuis deux semaines.
L’incertitude plane également quant à la durée du rendez-vous, prévue pour aujourd’hui. Mais quand on voit le communiqué du gouvernement français indiquant le séjour d’Alain Joyandet, secrétaire d’État à la Coopération et à la francophonie, prévu du 27 au 29 avril, le doute est permis sur la commodité de la déclaration officielle. 

Les seules informations officielles concernent la présence du président sud-africain Jacob Zuma pour présider la réunion, en présence de Joachim Chissano, chef de l’équipe conjointe de médiation. Interrogé, Jean Marc Châtaigner, ambassadeur de France, a seulement concédé le «règlement de trois à quatre questions» pour la «finalisation» du protocole d’accord, sans entrer dans les détails, vendredi. Le diplomate français n’a voulu ni confirmer ni infirmer l’affirmation prêtant un projet de mise en place d’un gouvernement d’union suivie des législatives dans les trois ou quatre mois à venir dans le fameux «protocole d’accord». 
Cela n’empêche pas Andry Rajoelina de tenter de mettre la pression sur l’ancien président, en laissant entendre l’existence d’un plan de secours en cas de désaccord à l’issue de la réunion. «Nous devons trouver une solution, non seulement pour l’armée mais surtout pour le peuple. Nous espérons qu’il y aura une solution commune en Afrique du Sud, ce serait mieux. Dans le cas contraire, nous devons avancer», lance-t-il avant son départ, vers midi. Il fait ainsi allusion à la possibilité de la mise sur pied d’un gouvernement d’ouverture sans l’accord des chefs de file, ponctuée par des législatives avec comme point d’interrogation, le mandat de la future législature. 
Encadré : Des délégations lourdes
L’effervescence a gagné Ivato hier après-midi. Le va-et-vient des membres des délégations des quatre mouvances ainsi que celui des accompagnateurs ont rythmé la vie de l’aéroport le temps d’une demie journée. 
Andry Rajoelina, président de la HAT et quelques uns de sa délégation, sont les premiers à partir à bord d’un avion privé, les autres membres de leur mouvance en milieu de l’après-midi. Les délégués des mouvances Ravalomanana, Zafy et Ratsiraka ont suivi via un vol commercial. 
À part Jacob Zuma, président du pays hôte, Alain Joyandet, secrétaire d’État français à la Coopération et à la Francophonie, sera attendu en Afrique du Sud. Niels Marquardt, ambassadeur des États-Unis, est également attendu sur place.


Midi Mada 27/04/2010
Blocage des comptes de dépôt au Trésor public : Les comptes de l'Etat sont vides - Didier Rambelo
Il est en ce moment difficile pour certains organismes étatiques ou semi-privés d'opérer en toute sérénité notamment lorsque leurs actions nécessitent une mobilisation de ressources financières assez conséquentes. L'on apprend de certaines sources auprès de ces entités que les comptes, notamment les comptes de dépôts sont bloqués.
Pour la majorité des cas, les recettes de ces organismes sont versées dans un compte de dépôt auprès du trésor public, mais il n'y a jamais eu de problème jusqu'au moment où, cette structure a refusé de payer l'argent de ces entités, qui ne réclamaient cependant que leur fonds. Une situation qui ne convient pas aux opérateurs. «Nous avons besoin de ressources pour les activités que nous entreprenons mais l'on n'est pas toujours en mesure de le faire du fait de ce blocage de nos comptes», déplore un responsable au sein de l'un de ces organismes.
Selon des sources concordantes, ce blocage des comptes de dépôt au niveau du trésor public a été décidé pour éviter que les caisses de l'Etat, dans les quelles il n'y aurait pratiquement plus rien, se vident. Mais la question que se posent les observateurs est de savoir jusqu’à quand l'Etat pourra bloquer les comptes de ceux qui ont de l'argent au trésor. Le fait que l'Etat n'a pas d'argent, affirme un opérateur, constitue-t-il un motif pour bloquer les activités des autres, qui malgré la crise essaient tant bien que mal de continuer à travailler ? En effet, d'après ces opérateurs, si les caisses de l'Etat sont vides, ce n'est quand même pas aux particuliers de renflouer celles-ci.
Alors, devant cet état de choses, l'on se demande, notamment au niveau des fonctionnaires, de quoi demain sera fait ?

Encadré: ECONOMIE: Le ministère des Finances et du budget malgache précise que la Grande île peut encore tenir au moins deux mois avec 900 millions de dollars d’importation


Les Nouvelles 27/04/2010
UNION EUROPEENNE : Qu'en est-il des 600 millions d'euros ? - Faly Rajaonarison 
L'on sait que les sanctions infligées par l'Union européenne contre Madagascar tomberont d'ici mi-mai. En se basant sur l'accord de Cotonou en 2000, Madagascar devait avoir un financement de 600 millions d'euros pour la période 2008-2013 mais après l'assemblée des pays ACP et de l'UE, l'on se demande si Madagascar sortira indemne de tout cet imbroglio politico-économique. Rien ne se fera donc sans une stabilité politique. 
Un mois après l'assemblée des pays d'Afrique, Caraïbes et de Pacifique (ACP) avec l'Union européenne (UE), aucune décision n'a encore été prise pour Madagascar, malgré l'annonce d'une sanction, mi-mars. Qu'en est-il alors des 600 millions d'euros pour la période de 2008-2013 et prévus dans l'accord de Cotonou en 2000 ? Car sans stabilité politique, l‘Union européenne tablera sur une sanction exemplaire d'ici mi-mai. 

L'Union européenne devait se tabler sur une prise de décision sur Madagascar lors de l'assemblée des pays de l'ACP, l'expiration de la période de dialogue politique depuis novembre 2009 étant largement dépassée. Un flou juridique se trame alors entre Madagascar et l'Union européenne. D'autant plus que le mode de fonctionnement des différentes institutions rend la procédure de prise de décision bien lente, voire même compliquée. En effet, l'on sait que l'Union européenne ne prendra sa décision qu'en mi-mai. Et sans une stabilité politique, la Grande île perdra à jamais ces 600 millions d'euros. 
Selon le rapport de développement et coopération sur l'assemblée de l'ACP-UE qui a tranché surtout sur le soutien aux producteurs de bananes et au renfort des sanctions contre Madagascar et le Niger : «le conseil des affaires étrangères du mois d'avril inscrirait le renforcement des sanctions à l'encontre de Madagascar à son ordre du jour». Louis Michel, co-président de l'assemblée parlementaire de l'ACP-EU voulait transmettre une préoccupation qui n'était autre que la situation dramatique de Madagascar. De ce fait, il a bien confirmé la nécessité d'appliquer une sanction contre le pays, comme celles prises par l'Union africaine en mars dernier. 
Commercialement, la poursuite des Accords de partenariat économique (APE) reste toujours au centre des débats. Dans ce dessein, une réunion devrait se tenir sous peu pour tabler sur cette grosse somme de l'Union européenne, allouée à la Grande île pour son développement. Encore faut-il que cela figure dans l'ordre du jour de cette réunion car jusqu'à l'heure actuelle, une éventuelle sanction reste encore à découvrir.

La Grande île a régressé
Comparé aux 7% de taux de croissance de 2008, Madagascar a littéralement régressé en 2009 avec seulement 0,6%. Selon la Banque mondiale, le tourisme qui constitue la seconde ressource de devises de la Grande île après la pêche n'a atteint que 50% de sa capacité annuelle en 2009. Le secteur textile en a également plus que souffert avec une perte de 2/3 de la production en août 2009. 
Après la suspension de l'AGOA en décembre, plus de 50 000 personnes ont été obligé quitter leur travail, rien que dans le secteur textile. L'an dernier également, le fonds monétaire international (FMI) a précisé que seule 50% de l'assistance des bailleurs sera honorée pour 2010. Cette somme représente tout de même 75% du budget de l'Etat malgache. Et selon les chiffres de la CIA World Factbook, l'exportation de café, cotons et autres matières premières de Madagascar n'a généré que 1.4 milliard de dollars. Dans ce dessein toujours, la France , malgré son appartenance à l'Union européenne, accapare plus de 44% de cette exportation, selon la division statistique des Nations unies.
900 millions de dollars du ministère
Vu sous un autre angle, le ministère des Finances et du budget malgache précise que la Grande île peut encore tenir au moins deux mois avec 900 millions de dollars d'importation. De plus, selon toujours le ministère, ce ne sont plus les cafés, vanilles et autres matières premières qui font l'économie malgache. Dans ce sens, avec une économie stable par rapport aux taux de change en euro/dollars, la Grande île peut très bien faire face aux éventuels problèmes de cette année. Il suffirait tout simplement de faire appel au patriotisme de chaque société ou entreprise à payer ses impôts à terme pour que la Grande île puisse tenir encore debout.


Jeune Afrique 25/04/2010
Rapprochement Etats-Unis/Union Africaine - Par AFP 
A l'issue d'une visite d'une rencontre de trois jours de Jean Ping à Washington, appelée désormais à se répéter chaque année, Etats-Unis et l'Union Africaine ont convenu de "soutenir nos intérêts mutuels et à promouvoir nos valeurs communes à travers un nouveau partenariat stratégique".
Les Etats-Unis et l'Union africaine (UA) vont approfondir leurs échanges face aux sujets "qui ne peuvent être traités qu'à l'échelle mondiale", ont promis vendredi les deux parties.

"Les Etats-Unis ont des relations bilatérales avec les 53 pays africains. Mais beaucoup de problèmes sont mondiaux et ne peuvent être résolus qu'à l'échelle mondiale", a souligné lors d'une conférence de presse Jean Ping, le président de la commission de l'UA.
"Quand nous parlons collectivement, nous représentons une puissance"
"Si l'on veut parler du réchauffement climatique ou du commerce, aucun pays africain ne peut être entendu seul", a-t-il poursuivi: "Sa voix serait trop faible. Quand nous parlons collectivement, nous représentons une puissance".
Sur les questions "transnationales (. . . ), la seule voix légitimement élue pour parler au nom du continent entier est la commission de l'Union africaine", a renchéri Michael Battle, l'ambassadeur américain auprès de l'UA, à l'issue d'une session de dialogue de trois jours à Washington.
La rencontre, première du genre, est appelée à se répéter tous les ans, en alternance aux Etats-Unis et à Addis Abeba, où se trouve le siège de l'UA.

Des soldats de la mission de l'Union Africaine au Soudan le 4 octobre 2007. © AFP 

M. Battle a évoqué le trafic de drogue, le trafic des personnes, le climat et la sécurité alimentaire parmi les sujets discutés. Les entretiens tenus à Washington visent à "soutenir nos intérêts mutuels et à promouvoir nos valeurs communes à travers un nouveau partenariat stratégique", avaient affirmé un peu plus tôt les deux parties dans un communiqué commun.
Les Etats-Unis ont salué ces derniers jours la défense "courageuse" de la démocratie en Afrique de la part de l'UA, soulignant l'attitude de l'organisation lors des coups d'Etat en Guinée,
à Madagascar, en Mauritanie et au Niger.
L'UA, en retour, a dit "accueillir favorablement la nouvelle approche américaine de dialogue avec le reste du monde, et apprécie l'importante contribution des Etats-Unis aux efforts de développement de l'Afrique".
L'Union africaine assume de plus en plus un rôle de maintien de la paix dans les conflits africains, à travers notamment des missions en Somalie et au Soudan.
La délégation de 17 personnes conduite par Jean Ping a multiplié les entretiens à Washington, rencontrant notamment le ministre de la Justice Eric Holder et Ron Kirk, le représentant américain au Commerce.
Ce dialogue devrait se poursuivre à l'occasion d'une table ronde sur le "rôle des investissements internationaux pour le développement agricole et la sécurité alimentaire", organisée à Washington dimanche et à laquelle doivent notamment participer les Etats-Unis, l'UA et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l?agriculture (FAO).


lemonde.fr 24/04/2010
La course aux terres arables devient préoccupante - Bertrand d'Armagnac
Depuis 2006, près de 20 millions d'hectares de terres arables auraient fait l'objet de négociations dans le monde, selon Olivier de Schutter, rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l'alimentation. Des transactions correspondant presque à la surface arable française.
L'hectare devient un actif à la mode pour des investisseurs comme le financier George Soros ou le fonds Altima, à l'affût d'une hausse durable des prix des denrées ou d'une volatilité accrue des marchés. Tout comme il est devenu un élément stratégique pour les pays soucieux s'assurer leur sécurité alimentaire.

Car d'ici à 2050, la production agricole doit croître de 70 % pour répondre à l'augmentation de la population, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Mais cette offensive sur les terres ne se fait pas sans dérapages. Il devient nécessaire de cadrer ces investissements, dont certains peuvent déséquilibrer un pays, à l'image des visées du coréen Daewoo à Madagascar. C'est pourquoi, parallèlement aux travaux menés au sein des Nations unies, les Etats-Unis et le Japon organisent, dimanche 25 avril à Washington, une table ronde sur les "principes d'un investissement responsable dans l'agriculture".
"Il est nécessaire d'investir dans l'agriculture, mais attention, il faut un code de conduite pour les acquisitions, notamment dans les pays pauvres, qui n'ont pas les moyens politiques et économiques de défendre leurs intérêts", lance Jacques Diouf, le directeur général de la FAO, deux ans après avoir pointé les risques d'émergence d'un "néocolonialisme". La crise des prix des denrées alimentaires en 2008 a précipité vers les terres des investisseurs aux profils différents.
Aux fonds souverains d'Etats soucieux d'assurer leur stratégie d'approvisionnement, parmi lesquels les pays du Golfe ou la Chine, se sont ajoutés des investisseurs privés, locaux ou étrangers. "Les fonds et les investisseurs privés s'intéressent à la terre, car malgré la crise, ils disposent encore de réserves", explique ainsi Carl Atkin, de Bidwells Property, une société britannique de conseil dans le domaine foncier.
Ces acteurs n'en sont souvent qu'à leurs premiers pas, car "il y a un décalage entre les effets d'annonce et les investissements effectivement réalisés", souligne Patrick Caron, directeur scientifique 

AFP/MARCEL MOCHET
Les espaces agricoles sont devenus des actifs convoités : les Nations unies cherchent à encadrer ces investissements.

au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).
Les acquisitions de terres n'ont pas commencé avec la crise alimentaire de 2008. Mais leur rythme s'accélère, pointe M. de Schutter. L'Arabie saoudite a mis sur pied une société publique pour financer les entreprises privées du royaume qui achètent des terres à l'étranger. Les créations de fonds d'investissement spécialisés se multiplient. Et les élites locales, proches des gouvernements, entendent aussi profiter de l'attrait financier des terres. "En Ukraine, il y a peu d'étrangers sur ce secteur, mais plutôt des Ukrainiens et des Russes", souligne Charles Vilgrain, qui dirige AgroGeneration, une entreprise fondée par Charles Beigbeder pour investir dans la production de céréales et d'oléagineux en Ukraine.
DÉRAPAGES
L'investissement dans les terres arables n'est pas une chose simple et transparente. En Ukraine, les investisseurs étrangers peuvent louer les riches terres céréalières et non les acheter. En Afrique, sur une même terre peuvent se juxtaposer des titres de propriété formels et des droits coutumiers d'usage. "Les accords entre groupes sociaux ne sont pas toujours reconnus par le droit international ou par les acteurs politiques institutionnels", note M. Caron.
Pour éviter les dérapages au cours de ces investissements, l'ONU, la FAO et certains gouvernements essaient de trouver des principes d'encadrement de ces investissements qui protègent les petits producteurs.
"Souvent, tout se passe entre le gouvernement et une grande entreprise, regrette Ajay Vashee, président de la Fédération internationale des producteurs agricoles (IFAP). Il faut un dialogue avec les gens sur le terrain. Par ailleurs, des investissements bien encadrés peuvent apporter des bénéfices aux producteurs, avec des économies d'échelle dues à l'arrivée de sous-traitants des investisseurs, des retombées sociales avec la construction d'écoles ou de centres de santé et la création de contrats qui font travailler les petits fermiers."
Outre l'encadrement des acquisitions, une autre voie explorée est en effet celle du "contract farming", qui établit un contrat de longue durée et évite l'achat de la terre et la disparition des droits d'usage. "Le rôle des organisations paysannes est important pour l'expression des intérêts et des droits des producteurs auprès des Etats et des investisseurs", note Paul Mathieu, expert des questions foncières au sein de la FAO.
Reste à savoir comment et par qui le respect de ces principes sera assuré. L'implication des pays de l'OCDE, des nations en développement et des bailleurs de fonds, comme la Banque mondiale, paraît indispensable, mais difficile à obtenir.


Express Mada 23/04/2010
Pretoria : Rajoelina pose des conditions - Iloniaina Alain 
Des zones d’ombre entourent la «réunion de la dernière chance» censée trouver une issue à la crise, prévue à Pretoria en Afrique du Sud, le 28 avril. Andry Rajoelina exclut toute négociation et entend seulement signer un document pré-établi.
Le flou artistique règne autour de la rencontre politique prévue à Prétoria, en Afrique du Sud le 28 avril. Alors que Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition(HAT) tente d'imposer ses vues, des zones d'ombre persistent sur le contenu de la rencontre. 
«Je ne pourrai pas me rendre en Afrique du Sud, si tout n'est pas clair concernant le document à signer», a déclaré Andry Rajoelina, hier en fin d'après-midi, lors de la visite du chantier de reconstruction de l'Hôtel de Ville à Analakely, pour évoquer sa position, avant le rendez-vous au Pays arc-en-ciel. 
Le président de la HAT précise ses conditions de participation, après avoir affirmé deux jours auparavant, sa détermination de se rendre en Afrique du Sud. «Il ne devrait plus y avoir de négociations sur place. Un protocole d'accord a été remis par l'ambassadeur de France chez moi, il y a deux jours et je l'ai accepté. Si les deux parties (mouvances Rajoelina et Ravalomanana) y apportent leur consentement, il ne reste plus qu'à apposer les signatures», a-t-il indiqué. 
Andry Rajoelina veut donner l'impression de réagir à l'invitation lancée par Joaquim Chissano, chef de l'équipe conjointe de médiation. «Celle-ci ne correspond pas aux discussions qu'on a eues avec la France et l'Afrique du Sud», a-t-il indiqué. En effet, l'ancien chef de l'État mozambicain a invité les quatre chefs de file pour une réunion en deux temps. Il a également évoqué l'esprit de négociations à Maputo qui devrait présider la réunion. 
Solution malgacho-malgache 
Aux rôles donnés aux anciens présidents Ratsiraka et Zafy, des questions restent en suspens concernant la «réunion de la dernière chance», du moins au niveau du contenu. Raharinaivo Andrianantoandro, porte-parole du Tiako i Madagasikara (Tim), insiste pour que la base de discussions soit le document ficelé entre les représentants des mouvances Rajoelina et Ravalomanana. Il a tenté d'anticiper l'annonce de la proposition française pour «prôner une solution malgacho-malgache», hier matin. Le texte qu'il cite prévoit, entre autres, la création d'un parlement.
Mais Andry Rajoelina a laissé entendre sa préférence sur la mise sur pied d'un gouvernement d'union avant les élections. Hier, il est allé jusqu'à prétendre qu'en cas d'échec du processus en cours il a déjà «trouvé une solution et compte avancer dans ce sens».
La journée d'aujourd'hui devrait dissiper les doutes, à moins de les confirmer, provoquant l'effervescence autour du dossier. Jean-Marc Châtaigner et Monaisa Sam Mogkheti, respectivement ambassadeurs de France et d'Afrique du Sud, se rendront chez Andry Rajoelina. Les diplomates des pays organisateurs du processus, vont clarifier et préciser les conditions de la rencontre à Prétoria auprès de l'homme fort de la transition.

Encadré: 
« Je n’irai pas en Afrique du Sud si les discussions qui y seront menées s’écartent de l’accord écrit établi avec les actuels médiateurs que sont la France et l’Afrique du Sud ». (Andry Rajoelina)

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