MadaVôvô 2010

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Les Titres de MadaVôvô du 02 mai 2010  

BigNews: Le Sport est Roi ...

L'Edito: « Il est revenu le temps du muguet ...  »       ( ...  )

1. Dernière heure : Prétoria 2 dans 15 jours (tribune) ( ...  )

2. L'amnistie de Ravalomanana au coeur des discussions (jeuneafrique) ( ...  )

3. Madagascar: fin des pourparlers à Pretoria, nouvelle réunion dans 15 jours (romandie) ( ...  )

4. Madagascar : des soldats en colère réclament leurs indemnités (xinhua) ( ...  )

5. Ravalomanana-Rajoelina : Aucun protocole d’accord signé (midi) ( ...  )

6. Blocage des négociations sur les "exigences" de l'ancien président Ravalomanana (tv5) ( ...  )

7. Descente des étudiants dans la rue à Antsiranana - Un mort et des blessés (tribune) ( ...  )

8. Rencontre de Prétoria: Suspense sur toute la ligne  (nouvelles) ( ...  )

9. baisse de 23% de l'exportation de café au cours du premier trimestre 2010 (xinhua) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...   

10. Sortie de crise : les négociations tournent en rond (jeuneafrique)  ( ...  )

11. Rencontre de Pretoria. Les positions (moov)  ( ...  )

12. Ravalomanana-Rajoelina : Tête-à-tête en présence de Jacob Zuma (midi)  ( ...  )

13. Ultimatum des Forces armées : Rencontre prévue avec Rajoelina  (express)  ( ...  )

14. Ra8 : Accords de Maputo ou TGV écarté ; TGV : « Ra8 ne rentrera pas au pays » (midi)  ( ...  )

15. Sommet de Pretoria : Débuts laborieux (tribune) ( ...  )

16. Les experts pessimistes sur les résultas de la rencontre Tgv et Ra8 à Pretoria (xinhua) ( ...  )

17. HAT : « La relation entre la Chine et Madagascar passe par maître Gao » (tribune)  ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  28 avril 10  >>  ( ...  )

*. Colonels Lylison et Charles clash total ! (midi) ( ...  )

02/05/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 702,56 Ar
JPY 21,74 Ar
USD 2 045,10 Ar
ZAR 277,55 Ar
GBY 3 120.00 Ar
HKD 263,37 Ar
CHF 1 889,50 Ar
MUR 65,50 Ar

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
30/4 2702 29/03 2837
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


Les Accords de Prétoria ???   Cliquer-ici  ( ... )

*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>

 

...         Les infos sportives du monde en permanence  >>


« Il est revenu le temps du muguet ... »

     Le muguet a longtemps été le symbole du renouveau et du printemps, il était donc logique qu'il devienne symbole du bonheur.

     Le 1er mai 1561 Charles IX instaura la tradition d'offrir du muguet le 1er mai en guise de porte bonheur.

   Je vous envoie plein de jolis brins de muguet par la pensée....  et je passe juste déposer mon petit poème du 1er mai.... 

     et n'oubliez pas d'offrir un brin de Muguet , il représente le bonheur partagé , l'amour , la passion et la fidélité. 

                 ...Lire la suite Cliquez-ici

 

Sebastien le parisien

   

    

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Sebastien a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Tribune Mada 02/05/2010
Dernière heure : Prétoria 2 dans 15 jours - Recueilli par Patrick A. 
Au cours d’une déclaration, Joachim Chissano a annoncé que les leaders des quatre mouvances se sont engagés à se rencontrer dans 15 jours en Afrique du Sud pour résoudre toutes les questions en suspens. Pour ce faire, ils poursuivront le dialogue et les consultations avec toutes les parties prenantes.
L’ex-président Mozambicain ajoutait que le prochain accord s’appuierait sur les acquis des accords de Maputo et d’Addis Abeba signés par toutes les parties.
Le médiateur a souligné qu’au cours de ces consultations « les mouvances ont convenu de la nécessité du retour du pays à l’ordre constitutionnel à travers un processus électoral inclusif, crédible, libre et équitable ». Les quatre camps sont également d’accord, selon M. Chissano, pour mettre en place un gouvernement de transition inclusif et consensuel, une commission électorale indépendante et un processus de réconciliation nationale.

Encadré: 

- Rajoelina est arrivé à 16 heures à Ivato où il a déclaré qu'il n'ira plus à Pretoria et qu'un gouvernement militaro-civil va être formé dans les 48h.

- Ratsiraka : "Andry Rajoelina a accepté à Prétoria le principe d’un gouvernement d’union nationale, selon l’esprit d’Addis Abbeba. Arrivé à Tananarive, il annonce qu’il ne reviendra plus et va constituer un gouvernement dans 48 heures. C’est de la valse hésitation, on ne peut pas jouer avec la vie de 21 millions de Malgaches ainsi". (orange.mg)


JeuneAfrique.com 02/05/2010
L'amnistie de Ravalomanana au coeur des discussions
Les acteurs de la crise malgache, réunis à Maputo (Mozambique), se penchent sur une éventuelle aministie du président évincé Marc Ravalomanana. Il a été condamné en juin à quatre ans de prison par un tribunal malgache pour "conflits d'intérêts" dans l'achat d'un avion présidentiel.

Les négociations ont repris vendredi à Maputo entre le chef de la transition malgache Andry Rajoelina et les médiateurs sur une éventuelle amnistie du président évincé Marc Ravalomanana, un sujet qui avait "bloqué" la veille les discussions.
"Je suis toujours confiant malgré des divergences d'idées (. . . ) Il y a un sujet qui bloque chaque partie, que nous allons reprendre ce matin. Bien évidemment on ne peut pas communiquer" sur ce sujet, l'amnistie de M. Ravalomanana, a affirmé à l'AFP M. Rajoelina.
Après des consultations séparées de la médiation avec les chefs de file, les discussions devaient reprendre comme la veille à huis clos, ont indiqué des sources concordantes.
"Concflits d'intérêts"
Marc Ravalomanana, exilé en Afrique du Sud depuis son éviction en mars, a été condamné en juin à quatre ans de prison par un tribunal malgache pour "conflits d'intérêts" dans l'achat d'un avion présidentiel qui avait cristallisé l'opposition à son régime et contribué à sa chute.

Ravalomanana a été condamné en juin à quatre ans de prison pour "conflits d'intérêts" - © AFP 

Une amnistie lui permettrait de pouvoir rentrer librement à Madagascar et de briguer l'élection présidentielle organisée à l'issue d'une période de transition.
Selon une source proche de la médiation internationale menée par l'ex-président mozambicain Joaquim Chissano, ce point de discorde devrait être rapidement réglé et les discussions devraient ensuite se focaliser sur la charte de transition, élaborée lors des précédents rounds de négociations et destinée à mener Madagascar à de nouvelles élections.
Fin des poursuites contre Ratsiraka 
La veille, l'abandon des poursuites à l'encontre de l'ancien président Didier Ratsiraka et de ses proches avait été acquis.
M. Ratsiraka, qui vit en exil en France depuis la crise post-électorale de 2002, avait été condamné par contumace en 2003 à dix ans de travaux forcés pour "détournement de deniers publics" et à cinq ans de prison ferme pour atteinte à la sûreté de l'Etat.
Réunis pour la première fois depuis le début de la crise actuelle en janvier, le leader de la transition à Madagascar Andry Rajoelina, le président évincé Ravalomanana, M. Ratsiraka et l'ancien chef d'Etat Albert Zafy discutent depuis mardi pour trouver une issue négociée.


Romandie.com 01/05/2010
Madagascar: fin des pourparlers à Pretoria, nouvelle réunion dans 15 jours - AFP
PRETORIA - Les pourparlers sur Madagascar ont pris fin dans la nuit de vendredi à samedi à Pretoria sans que les parties en présence ne parviennent à un accord de sortie de crise et devraient reprendre dans 15 jours pour "résoudre les questions en suspens", a annoncé le chef de la médiation, Joaquim Chissano.

"A l'issue de ces consultations, les leaders des quatre mouvances se sont engagés à se rencontrer dans 15 jours en Afrique du Sud pour résoudre toutes les questions en suspens. Pour ce faire, ils poursuivront le dialogue et les consultations avec toutes les parties prenantes", a déclaré à la presse l'ex-président mozambicain qui a refusé de parler d'"échec".
"La forme et le contenu de la prochaine réunion reste à déterminer", a-t-il précisé sans faire référence à la feuille de route discuté ces trois derniers jours.
La rencontre de Pretoria a réuni de mercredi à vendredi l'homme fort de la Grande Ile, Andry Rajoelina, le président évincé Marc Ravalomanana, et les anciens chefs d'Etat Albert Zafy et Didier Ratsiraka.
La base de leurs discussions portaient sur cette feuille de route établie par l'Afrique du Sud et la France qui proposaient la 

Le Communiqué de la Médiation   ( ... )

formation d'un gouvernement d'union nationale chargé d'organiser rapidement des élections.
Andry Rajoelina s'était dit prêt à signer ce document mais le camp Ravalomanana demandait l'amnistie du président évincé et la tenue d'une élection présidentielle avant les législatives, contrairement à ce que stipule le projet d'accord.
M. Chissano, qui n'a pas évoqué ces blocages, a seulement fait référence à l'attachement des quatre mouvances aux accords de Maputo et d'Addis-Abeba signés l'année dernière et rendus caducs en décembre 2009 par la décision d'Andry Rajoelina de révoquer le Premier ministre de consensus pour nommer un militaire de son choix.
Le médiateur a souligné qu'au cours de ces consultations "les mouvances ont convenu de la nécessité du retour du pays à l'ordre constitutionnel à travers un processus électoral inclusif, crédible, libre et équitable". Les quatre camps sont également d'accord, selon M. Chissano, pour mettre en place "un gouvernement de transition inclusif et consensuel", une commission électorale indépendante et un processus de réconciliation nationale.
Madagascar, île pauvre de l'océan Indien, est plongée dans une crise politique grave depuis fin 2008, qui a conduit à l'éviction en mars 2009 du président Marc Ravalomanana et à son remplacement par son principal opposant et ancien maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, soutenu par l'armée.


Xinhuanet.com 01/05/2010
Madagascar : des soldats en colère réclament leurs indemnités - Xinhua

Des soldats en fin de service légal du camp du Corps des personnels et des services administratifs et techniques (CAPSAT) qui se trouve à Soanierana, au centre ville d'Antananarivo, ont manifesté jeudi leur mécontentement vis-à-vis de leur supérieur pour le non paiement de leurs indemnités.
Les gestionnaires du CAPSAT avaient promis aux soldats en fin de mission de leur verser des indemnités jeudi dans la matinée. Ces soldats issus des différentes régions de la grande île, attendaient alors après avoir fini leurs services, quand ils ont entendu de leur supérieur que seules leurs indemnités de restauration leur auraient été proposées en raison de l'insuffisance de l'argent pour l'allocation.
Sur le coup, ces soldats ont exprimés leur désapprobation en criant leur dû. Ils s'en étaient même pris sur une véhicule qui était prévu les transporter jusqu'à chez eux, dans les différentes régions, car il était prévu qu'ils vont regagner le chemin pour retrouver leur famille le jour même. Les gestionnaires ont réagi, après quelques heures de dégâts et d'attente, et ont décidé de payer enfin leur dû et en totalité.
Madagascar connaît une crise politique depuis décembre 2008. Une rencontre est en cours à Pretoria, capitale sud-africaine, entre les chefs de file des quatre mouvances dont Ravalomanana, Ratsiraka, Zafy et Rajoelina, en vue de trouver un nouvel accord sur la sortie de crise. 


Midi Mada 30/04/2010
Ravalomanana-Rajoelina : Aucun protocole d’accord signé - RAJAOFERA Eugène

Les doutes sont levés. Un proche de Marc Ravalomanana a affirmé qu’aucun protocole d’accord n’a été signé entre le président de la HAT, Andry Rajoelina, et l’ancien président de la République. 

« Il y a ce protocole d’accord proposé par la France, certes, mais il n’est pas question jusqu’ici de signature », a précisé notre interlocuteur. Avant d’indiquer : « Le président Marc Ravalomanana n’a accepté de recevoir ce protocole d’accord qu’hier (avant-hier). » A noter que ce protocole d’accord proposé par la France prévoit la formation d’un gouvernement d’union nationale dirigé par Camille Vital. Il écarte la mise en place du CST et du Congrès, prévus dans la Charte de Maputo. Il prévoit dans trois mois la tenue des Législatives. Les futurs élus composeront l’Assemblée constituante et siègeront par la suite à l’Assemblée nationale de la 4ème République.

SADC : Menace contre la France 
Les pressions ne cessent de s’accentuer en vue de résoudre la crise malgache. On vient d’apprendre que les pays de ce bloc régional menacent de bouder le sommet de la Françafrique qui se tiendra au 

Le Protocole d'accord rédigé et proposé par la France  ( ... )

 mois de mai à Nice (France).

Pour les pays membres de la SADC dont l’Afrique du Sud, que la France clarifie une bonne fois pour toute sa position sur la crise à Madagascar, sinon, ils vont boycotter ce sommet. A noter que le secrétaire d’Etat à la Coopération, Alain Joyandet, représente la France au sommet de Pretoria organisé par la SADC.

Alain Joyandet : Demande refusée par Ravalomanana 
Le secrétaire d’Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, insiste. Il a reformulé avant-hier à Prétoria sa demande de rencontre privée avec l’ancien président Marc Ravalomanana, mais celui-ci a refusée. 

L’ancien président a souligné qu’il ne peut avoir une rencontre avec cet émissaire de la France qu’en présence de l’amiral Didier Ratsiraka et du Pr Zafy Albert. Et ce, au nom de la transparence, pour éviter toute suspicion susceptible de nuire à la solidarité jusqu’à présent indéfectible des trois mouvances qui persistent jusqu’ici pour l’application des Accords de Maputo et de l’Acte Additionnel d’Addis-Abeba.


TV5.org 29/04/2010
Madagascar: blocage des négociations sur les "exigences" de l'ancien président Ravalomanana
PRETORIA (AFP) - Les négociations malgaches, qui reprenaient jeudi à Pretoria, ont buté dès le premier jour sur les "exigences" du président évincé Marc Ravalomanana, selon des sources diplomatiques et l'homme fort du pays Andry Rajoelina, qui s'est dit peu confiant sur la signature d'un accord de sortie de crise.

Les négociations malgaches, qui reprenaient jeudi à Pretoria, ont buté dès le premier jour sur les "exigences" du président évincé Marc Ravalomanana, selon 

des sources diplomatiques et l'homme fort du pays Andry Rajoelina, qui s'est dit peu confiant sur la signature d'un accord de sortie de crise.
Madagascar est englué dans une crise politique grave depuis fin 2008, qui a conduit à l'éviction en mars 2009 du président Ravalomanana, aujourd'hui en exil en Afrique du Sud, et à son remplacement par Andry Rajoelina, son principal opposant et ancien maire d'Antananarivo, soutenu par l'armée.
Les négociations malgaches, qui reprenaient jeudi à Pretoria, ont buté dès le premier jour sur les "exigences" du président évincé Marc Ravalomanana, selon des sources diplomatiques et l'homme fort du pays Andry Rajoelina, qui s'est dit peu confiant sur la signature d'un accord de sortie de crise.
"Je pense qu'il y a peu de chances qu'on pourra mettre en place ce gouvernement d'union nationale et il faut chercher des solutions ailleurs", a déclaré à la presse M. Rajoelina à l'issue d'entretiens avec les médiateurs.
"Il y a des exigences que je ne peux pas accepter de la part de l'ancien président (Ravalomanana). La communauté internationale a bien vu les points de blocage et ils ont constaté aussi qui est le facteur de blocage", a-t-il poursuivi, estimant que la rencontre de Pretoria était celle "de la dernière chance".
Avant cette réunion, M. Rajoelina s'était dit prêt à signer un accord prévoyant la constitution d'un gouvernement d'union nationale chargé de conduire le pays à des élections générales le plus rapidement possible.
Le blocage pour la signature de cet accord viendrait des conditions posées par Marc Ravalomanana sur son retour au pays, notamment la question de l'amnistie et de la protection de ses biens, selon des sources diplomatiques.
Madagascar est englué dans une crise politique grave depuis fin 2008, qui a conduit à l'éviction en mars 2009 du président Ravalomanana, aujourd'hui en exil en Afrique du Sud, et à son remplacement par Andry Rajoelina, son principal opposant et ancien maire d'Antananarivo, soutenu par l'armée.
Après l'échec des accords de Maputo et d'Addis Abeba, signés l'année dernière et restés lettre morte, l'Afrique du Sud, la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) et la France tentaient à Pretoria de trouver "une solution durable", selon le chef de la médiation Joaquim Chissano.
Avec le président sud-africain Jacob Zuma et le président de la commission de l'Union africaine (UA) Jean Ping, M. Chissano a rencontré séparément mercredi ces deux leaders malgaches ainsi que les anciens présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafy "pour écouter leurs opinions sur une sortie de crise".
MM. Rajoelina et Ravalomanana se sont seulement retrouvés à la même table pour dîner, aux côtés du président sud-africain.

 le 28 avril 2010 à Pretoria

Le président malgache, Andry Rajoelina (C),

AFP - Stephane de Sakutin
L'ancien président malgache, Marc Ravalomanana,

L'ex-président Chissano a confirmé que les discussions reprenaient jeudi pour tenter d'obtenir la signature de cet accord qui prévoit l'ouverture du gouvernement aux quatre mouvements avec six ministères chacun, selon une source proche des négociations.
Andry Rajoelina a précisé qu'il conserverait son poste de président tout comme son Premier ministre. "Je suis prêt à former un gouvernement avec les autres forces politiques, y compris l'ancien président et même les deux autres présidents, pour aller vers des élections" législatives cet été et présidentielle en novembre, a souligné le président de la Haute autorité de transition (HAT).
Cet accord diffère des deux précédents dans le sens où il supprime les institutions comme le système de co-présidence et le Parlement de transition. Seule la Commission électorale indépendante serait maintenue et la question de l'amnistie, chère à MM. Ratsiraka et Ravalomanana, serait réglée par les futures institutions.
AFP - Stephane de Sakutin   © 2010 AFP


Tribune Mada 29/04/2010
Descente des étudiants dans la rue à Antsiranana - Un mort et des blessés - Recueilli par Valis 
Ce mardi 27 avril 2010, les étudiants de l’Université d’Antsiranana sont descendus dans la rue parce que, de leur point de vue, les promesses faites à leur endroit par rapport à leurs revendications n’ont pas été tenues. Lors de leur marche, ces étudiants se sont trouvés en face des éléments des forces de l’ordre qui les ont empêchés de poursuivre leur marche. Jets de pierre et coups de fusil ont fait parler d’eux et c’est ainsi qu’un étudiant de l’université d’Antsiranana a trouvé la mort.
Le lendemain, mercredi 28 avril 2010, la confusion a continué. Le cortège funèbre de cet étudiant mort la veille, a traversé sans encombre une partie de la ville. C’est lorsqu’il a emprunté la rue du devant le site du FIP qu’il a essuyé les assauts aux fusils des forces de l’ordre. Six personnes ont été blessées. Deux sont gravement blessés.
Des sources privées indiquent que ces deux blessés sont dans un état très grave. Blessées à la tête, ces deux personnes sont entre la vie et la mort à l’hôpital d’Antsiranana. Le ministre de la HAT, en charge de l’Enseignement supérieur, intervenant pourtant à la radio nationale dans la nuit de ce mercredi 28 avril, dément. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Tongavelo Athanase, a déclaré qu’aucun des blessés n’est étudiant à l’université d’Antsiranana. Il admet cependant qu’il y a deux blessés dans un état critique car ils ont reçu des balles dans les membres inférieurs et supérieurs.
Craignant des émeutes sans doute, une délégation gouvernementale conduite par le vice président de la HAT, Patrick Mounibou, et le ministre de l’Enseignement supérieur est arrivé à Antsiranana pour appeler à l’apaisement et présenter les condoléances auprès des familles de l’étudiant décédé. Dans leur déclaration à la radio nationale, ces deux responsables n’ont pas manqué de dénoncer les manœuvres politiques politiciennes qu’ils croient trouver derrière ces mouvements ou ces malheureux événements. Le président de la Commission sécurité et défense de la HAT, Alain Ramaroson lui aussi, intervenant à la radio nationale n’a pu s’empêcher de pointer du doigt des manœuvres de déstabilisation dans ce qui se produit à Antsiranana. Il a lancé un appel au calme et à la paix sociale en ce moment crucial que traverse le pays.


Les Nouvelles 29/04/2010

RENCONTRE DE PRETORIA : Suspense sur toute la ligne - Nasolo R. (Pretoria) 
Le suspense, sinon le mystère a été bien entretenu, hier à Pretoria lors de la première journée de la rencontre prévue se tenir entre les chefs de file des mouvances. 
Car même les médiateurs censés diriger la réunion se sont voulus évasifs dans leurs réponses quant au fait de savoir comment se dérouleraient les événements et quels sujets figureraient à l'ordre du jour. 
Lors d'un bref point de presse tenu en milieu de journée, le médiateur en chef de la SADC , Joaquim Chissano s'est borné à déclarer qu' «Il y aura une rencontre entre le président Jacob Zuma et moi-même d'une part avec le président Marc Ravalomanana et le président Andry Rajoelina».

Déclarations floues
Sans donner davantage de précisions sur la teneur des discussions qui ont eu lieu, lui d'indiquer que depuis mardi soir, il a mené des consultations avec chacun des chefs de file avec, en dernier lieu, Didier Ratsiraka qui est arrivé à Pretoria en début d'après-midi. 
Parmi ces entrevues «bilatérales» figurent d'ailleurs celles qui ont ouvert les consultations et qui ont eu lieu entre Andry Rajoelina et le secrétaire d'Etat français à la coopération, Alain Joyandet ainsi qu'avec Joaquim Chissano. 
Notons que les délégations des quatre mouvances, y compris les quatre chefs de file logent tous à l'hôtel Sheraton de Pretoria, ce qui a permis de faciliter ces contacts.
«Déployer des efforts, encore une fois»
Suspense également en ce qui concerne l'objet de la rencontre et les résultats escomptés. D'après Joaquim Chissano, il s'agit, encore une fois, de «déployer des efforts pour trouver une solution durable à la crise malgache, une solution qui soit consensuelle et inclusive. Au cours de leur rencontre, les présidents Ravalomanana et Rajoelina vont s'entretenir sur des question d'ordre général et spécifiques». 
Dans l'après-midi d'hier, plus précisément à partir de 15 heures locales, la rencontre en tête-à-tête entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina devait avoir lieu mais, vers 18 heures 30, rien ne se passait encore. Les deux anciens présidents, Albert Zafy et Didier Ratsiraka devaient les rejoindre par la suite. 
Mais, tour à tour, les quatre chefs de file ont quitté l'hôtel pour se diriger vers le Presidential guest house, lieu prévu 

pour la tenue de la réunion. Vers 19heures 30 locales, ils étaient tous partis. 
A travers ces déclarations, l'émissaire de la SADC évite soigneusement de contourner l'épineuse question qui divise les mouvances Ravalomanana et Rajoelina : celle d'une simple signature de l'accord franco-sud-africaine ou celle de la tenue de négociations consacrant le retour aux accords de Maputo et d'Addis Abeba.
Une surprise pour tout le monde ?
Enfin, de multiples interrogations demeuraient également, tout le long de la journée, quant à savoir qui serait le premier responsable de la réunion. 
Durant son point de presse, Joaquim Chissano a présenté sa personne avant celle du chef d'Etat sud-africain. «Moi, comme médiateur sur le conflit malgache et le président Jacob Zuma, avons convié la rencontre des chefs de file à Maputo», a-t-il annoncé. Notons que les badges d'accréditation délivrés aux délégations, journalistes et autres participants de la réunion de Pretoria portent l'estampille de la SADC. 
Hormis ces différentes personnalités, l'envoyé spécial de la SADC a noté avoir invité le président de la commission de l'Union européenne, Jean Ping et le secrétaire exécutif de la SADC , Tomas Salomao. 
De leur côté, les membres des délégations demeuraient incrédules. «Nous ne savons rien de ce qui va se passer, ni comment tout cela va se dérouler. Ce sera une surprise pour tout le monde», a affirmé un membre de la mouvance Didier Ratsiraka. A son arrivée, l'amiral lui-même a déclaré : «Comment voulez-vous qu'on connaisse le champion avant même que le match ne commence ?» 
Niels Marquardt “invité par les autorités sud-africaines”  - Nasolo R. (Pretoria) 
Comme déjà annoncé dans ces colonnes, l'ambassadeur des Etats-Unis à Madagascar, Niels Marquardt, a bel et bien effectué le déplacement en Afrique du Sud dans le cadre de la réunion de Pretoria. 
«J'ai été invité par les autorités sud-africaines afin d'assister à cette rencontre. J'ai été accrédité pour y être présent», a-t-il expliqué au cours d'une brève entrevue accordée à son arrivée à l'aéroport de Johannesburg. 
Interrogé sur le déroulement des débats et ce qu'il en ressortirait, ce diplomate américain de faire savoir qu'il n'est «au courant de rien. Je suis là et je serai là dès qu'il s'agira de discuter pour faire avancer le processus», a-t-il assuré. 
Enfin, lui d'exprimer son accord avec ceux qui estiment que cette rencontre au sommet intermalgache doit être la dernière car il est vraiment temps de mettre fin à la crise et d'avancer. 
Hier, il a souligné n'avoir rencontré aucun chef de file de mouvance mais déclare s'être entretenu, par téléphone, avec certains d'entre eux. 
Notons que Niels Marquardt a emprunté, mardi, le même vol que celui pris par une partie de la délégation de la mouvance Andry Rajoelina. 
Avec l'ambassadeur sud-africain à Madagascar, Niels Marquardt est le 2e diplomate en poste à Madagascar présent à Pretoria dans le cadre de la réunion. 
Andry Rajoelina réaffirme sa disponibilité - Nasolo R. (Pretoria) 
«Je réaffirme ma disponibilité de sortir du blocage actuel». C'est ce qu'a déclaré, hier le président de la HAT , Andry Rajoelina. 
Pour lui, l'objectif de la rencontre de Pretoria est de trouver des solutions et non de créer des problèmes ou des conflits. «Il faut aller dans le sens de l'apaisement», a-t-il indiqué. 
Dans cette optique, Andry Rajoelina estime qu'il est inopportun de lancer des rumeurs ou des polémiques malsaines afin de troubler l'opinion publique, tel que l'a fait la mouvance Marc Ravalomanana. Le président de la HAT de s'interroger : «Que veut Marc Ravalomanana ?» 
Il est ainsi, a-t-il précisé, «des bruits que l'on a fait courir sur un retour, samedi, de l'ancien président Marc Ravalomanana à Madagascar ou encore sur le fait que j'ai demandé à le rencontrer. Tout le monde sait que ce n'est pas possible, que cela ne se fait pas comme ça. 
Concernant l'autre point, c'est lui qui a demandé à s'entretenir avec moi mais j'ai refusé car je ne vois pas l'utilité d'une rencontre préalable, un texte de base ayant déjà été établi», a-t-il noté. 
En outre, en ce qui concerne la rencontre proprement dite, le président de la HAT de souligner que «Le président sud-africain Jacob Zuma en est l'initiateur avec la France. Mais , en raison de la connaissance qu'a Joaquim Chissano sur le dossier malgache, il a été inclus parmi les organisateurs». 
Il a également fait savoir qu'il a reçu, dans la matinée d'hier, le texte définitif de l'accord proposé par les médiateurs internationaux, lequel constitue la raison d'être de cette rencontre de Pretoria. Et, «bien que des éléments qui y figurent ne donnent pas entièrement satisfaction, il se déclare disposé à l'accepter en totalité afin de rétablir la paix sociale à Madagascar, sous réserve que l'autre partie impliquée dans la résolution de la crise accepte de faire de même». 
A défaut, Andry Rajoelina estime qu'on verra, dans ce cas, qui est le blocage. 
Notons que pour le président de la HAT , le plus important est de réussir le processus qui doit mener le pays vers la IVe République grâce à la mise en place et la cogestion d'un gouvernement d'union nationale et à l'organisation d'élections libres et transparentes sur la base d'un esprit consensuel et inclusif. 


Xinhuanet.com 29/04/2010
Madagascar : baisse de 23% de l'exportation de café au cours du premier trimestre 2010 - PXinhua

L'exportation de café de Madagascar a connu une baisse de 23% au cours du premier trimestre 2010, a-t-on appris mercred des statistiques de l'Organisation Internationale du café (ICO).
Cette baisse de 23% a été constatée pendant la période d' octobre 2009 à février 2010 par une chute de l'exportation de 30 milliers de sacs (de 60 kilos), si elle était de 40 milliers de sacs entre octobre 2008 et février 2009 ainsi qu'en mars 2009 à février 2010, le volume exporté est de 49 040 sacs, contre 169 464 sacs de février 2008 à mars 2009.
Pourtant, les exportations du robusta, la deuxième variété de café de Madagascar, ont connu une hausse avec un chiffre de 10 000 sacs de 60 kilos pour la période d'octobre 2009 à février 2010 contre 3 956 sacs en février 2009.
Cette hausse de l'exportation du robusta est due au retirement de Vietnam, l'un des gros producteurs et exportateurs de café mondiaux, avec 1 150 000 sacs exportés en février 2010 contre 7 800 000 sacs l'année dernière, car ce pays a arrêté de livrer leur café et le marché mondial a été obligé de se ravitailler aux autres producteurs dont Madagascar.
Seulement, le cours mondial de cette variété de robusta diminue de plus en plus sur le marché international du café car si la tonne était de 1 605 dollar en août 2009, en fin mars 2010, elle a chuté à 1 212 dollars.
Madagascar a su profiter de cette situation en exportant 6044 sacs de plus en février 2010 mais cela n'a pas modifié le taux d' exportation en positif.
La commercialisation du café de Madagascar s'effectue avec divers pays. Mais les Européens constituent les principaux clients, la France en particulier ensuite vient l'Italie, l'Allemagne et l'Espagne.
Madagascar se trouve en troisième position au sein de l'Organisation Africaine et Malgache du Café, une organisation regroupant les pays francophones producteurs de robusta.


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JeuneAfrique.com 02/05/2010
Sortie de crise : les négociations tournent en rond
Le nouveau round des tractations pour sortir Madagascar de l'impasse politique s'est soldé par un énième report. Le médiateur Joaquim Chissano a affirmé que les quatre mouvances s'entendaient sur un accord de principe mais qu'il restait à régler "des questions en suspens".

Les leaders malgaches ont mis fin dans la nuit de vendredi 30 avril à samedi 1er mai à leurs tractations, sans parvenir à un accord de sortie de crise et ont prévu de se retrouver dans 15 jours pour tenter de "résoudre les questions en suspens", a annoncé à Pretoria le médiateur Joaquim Chissano. "A l'issue de ces consultations, les leaders des quatre mouvances se sont engagés à se rencontrer dans 15 jours en Afrique du Sud pour résoudre toutes les questions en suspens", a déclaré à la presse l'ex-président mozambicain qui a refusé de parler d'"échec".
"La forme et le contenu de la prochaine réunion restent à déterminer", a précisé le chef de la médiation sans faire référence à la feuille de route établie par l'Afrique du Sud et la France. Ce document, qui servait de base de discussions durant ces trois jours, proposait la formation d'un gouvernement d'union nationale chargé d'organiser rapidement des élections afin de sortir le pays de l'impasse politique après l'éviction en mars 2009 de Marc Ravalomanana et son remplacement par l'ancien maire d'Antananarivo Andry Rajoelina, soutenu par l'armée.
L'actuel homme fort de Madagascar s'était dit prêt à signer ce texte mais son rival Marc Ravalomanana demandait notamment l'amnistie et un changement du calendrier électoral.

Le médiateur Joaquim Chissano, lors d’une conférence de presse, le 1er mai 2010 à Pretoria.

© AFP

Réconciliation
M. Chissano, qui n'a pas évoqué ces blocages, a seulement fait référence à l'attachement des mouvances aux accords de Maputo et d'Addis Abeba pour la mise en place d'une transition avec les anciens chefs d'Etat malgaches Didier Ratsiraka et Albert Zafy. Signés l'année dernière, ils ont été rendus caducs en décembre 2009 par la décision d'Andry Rajoelina de révoquer le Premier ministre de consensus pour nommer un militaire de son choix.
Le médiateur a souligné qu'au cours de ces trois jours de discussions "les mouvances ont convenu de la nécessité du retour du pays à l'ordre constitutionnel à travers un processus électoral inclusif, crédible, libre et équitable". Les quatre camps sont également d'accord, selon M. Chissano, pour mettre en place "un gouvernement de transition inclusif et consensuel", une commission électorale indépendante et un processus de réconciliation nationale.
Dans un communiqué, Andry Rajoelina a annoncé "avec regret (...) que la réunion de Pretoria n'a pas abouti à la signature d'un accord politique".
Conflit d'intérêts
Le camp Ravalomanana se réclame de son côté des accords de Maputo avec l'instauration des institutions de transition, un référendum et une élection présidentielle en octobre, a indiqué à la presse le porte-parole de Marc Ravalomanana, Guy Randrianarisoa, à l'issue de la réunion.
Il a réaffirmé que le président évincé, en exil en Afrique du Sud, veut être assuré que les condamnations judiciaires intervenues depuis son départ de Madagascar seront amnistiées pour qu'il puisse "se présenter à l'élection présidentielle", a-t-il souligné. M. Ravalomanana a notamment été condamné en juin 2009 à quatre ans de prison pour "conflits d'intérêts" dans l'achat fin 2008 d'un avion présidentiel qui avait cristallisé l'opposition à son régime et contribué à sa chute.
"L'amnistie, c'est essentiel car nous sommes dans le cadre d'un accord politique", a affirmé son représentant.


moov.mg 01/05/2010
Rencontre de Pretoria. Les positions - L. Denis Alexandre (Pretoria )
Les différents membres des mouvances politiques qui participent au sommet qui se tient dans la capitale politique sud-africaine ont tous avancé que les positions des uns et des autres présentent de fortes divergences. 
Du fait des rencontres espérées entre les chefs de file et les médiateurs, il est difficile de connaître leurs idées qu’ils ont avancées à Jacob Zuma, Chissano et Jean Ping. Néanmoins, des informations y afférentes circulent dans le grand salon du Sheraton Hotel. Celles-ci précisent que l’ancien chef de l’Etat, Albert Zafy, au cours de son entrevue, a relaté une partie de l’histoire malgache, notamment les crises qu’il a connues depuis 1947. Concernant le plan de sortie de crise, le professeur a réclamé le retour à l’application stricto sensu des accords de Maputo et de l’Acte additionnel d’Addis-Abeba. En tant que Président désigné du Conseil National de la Réconciliation, il a exigé également sa mise en place. De ces positions, le Président de la HAT a fait observer qu’il n’est plus question de revenir sur les accords politiques précédents ». 
C’était cette même réponse qu’Andry Rajoelina a opposée aux positions exprimées par Didier Ratsiraka aux médiateurs internationaux. En effet, pour cet ancien chef de l’Etat, la feuille de route franco-sud-africaine « n’est pas une solution » car ce texte « ne reflète pas un partage de pouvoir ». L’amiral a également exigé à ce qu’un nouveau Premier ministre de consensus soit nommé à la place de Camille Vital. Néanmoins, il n’a pas sollicité le retour d’Eugène Mangalaza à ce poste. Homme d’idées, il a proposé sa propre feuille de route dans laquelle il prévoit l’organisation des élections présidentielles et législatives. 
Amnistie 
De tous les chefs de file, c’est l’ancien chef de l’Etat Marc Ravalomanana qui semble avoir des positions politiques plus tranchées. Celui-ci a, en effet, demandé son retour au pays. Ce que le Président de la HAT a refusé en avançant que cela pourrait provoquer des troubles. 
Ensuite, l’ancien homme fort du pays a revendiqué un amendement de la Constitution de la IIIème République à travers un accord à deux, lui et Andry Rajoelina. Mais ce dernier a rétorqué que cela est impossible voire impensable dans la mesure où « un simple accord entre deux personnes ne peuvent pas toucher à la Loi Fondamentale » qui engage l’avenir de tout un pays. « On n’en trouve pas de telles dispositions nulle part dans le monde », a commenté un proche de l’actuelle transition. 
Enfin, Marc Ravalomanana a demandé à pouvoir participer aux prochaines élections présidentielles. Cela suppose qu’il bénéficie d’une mesure d’amnistie. Ce à quoi le Président de la HAT a répliqué en explicitant que l’amnistie relève du pouvoir législatif. Il ne lui appartient donc pas de l’accorder ou non. 


Midi Mada 30/04/2010
Ravalomanana-Rajoelina : Tête-à-tête en présence de Jacob Zuma - RAJAOFERA Eugène
Finalement, le tête-à-tête tant attendu entre le président de la HAT, Andry Rajoelina, et l’ancien président Marc Ravalomanana a eu lieu. Au moment où nous écrivons l’article (23h, heure de l’Afrique du Sud, c'est-à-dire 24h, heure de Madagascar), la rencontre à deux ne s’est pas encore terminée. Le tête-à-tête s’est déroulé en présence du médiateur de la SADC, Joaquim Chissano, et du président sud-africain, Jacob Zuma, qui vient d’effectuer une visite officielle à Durban. La rencontre entre Andry rajoelina et l’ancien président, Marc Ravalomanana, a débuté à 22h, heure de l’Afrique du Sud (23h, heure de Madagascar) au Presidential Guest House du président Jacob Zuma.

Séance plénière. 

Le tête-à-tête entre Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana aurait été suivi d’une rencontre à quatre, car la présence de l’amiral Didier Ratsiraka et du Pr Zafy Albert est nécessaire sur certaines questions qui les concernent. Tout aurait été bouclé par une séance plénière à laquelle auraient participé les quatre chefs de file assistés chacun de 7 membres de sa délégation. Des indiscrétions ont permis de savoir que les amendements apportés par les quatre mouvances au protocole d’accord conjointement élaboré par la France et l’Afrique du Sud aurait été débattu pendant cette séance plénière. En tout cas, si tout va bien, l’accord final pour sortir Madagascar de la crise devrait être signé ce jour. « Le peuple ne peut pas admettre un nouvel échec. », a souligné l’ancien président Marc Ravalomanana dans son communiqué publié hier à 13h 20, heure sud-africaine.


Express Mada 30/04/2010
Ultimatum des Forces armées : Rencontre prévue avec Rajoelina - Iloniaina Alain
Le « président de la HAT » devrait rencontrer les grands responsables des Forces armées à son retour au pays. L'ultimatum y est pour quelque chose.
Que vont faire les Forces armées ? Pour l'instant, les dirigeants au sein de la Grande muette se montrent discrets. Mais cela ne devrait plus être le cas pour longtemps au terme de l'ultimatum, expirant à la fin du mois d'avril pour présenter une feuille de route pour la sortie de crise.
Selon des sources au courant du dossier, la rencontre entre Andry Rajoelina,
« président de la Haute autorité de la transition (HAT) » et les hauts gradés des Forces armées pourrait se tenir lundi. Mais un changement de dernière minute n'est pas à exclure. La rencontre entre les quatre chefs de file à Pretoria, négociant une sortie de crise au cours de la « réunion de la dernière chance », selon les termes de l'homme fort de la transition, s'est encore poursuivie, hier soir.
Discrets
La rencontre entre les officiers généraux et officiers supérieurs est prévue après une première entrevue avec le « président de la HAT » le 12 avril. Cette fois-ci, la réunion devrait permettre aux deux parties de faire le point sur la situation.
Avant le rendez-vous avec Andry Rajoelina, les grands responsables de la Gendarmerie devraient se réunir dimanche, probablement pour une mise au point. Pour les militaires, une réunion aurait dû se tenir ce jour, mais le programme aurait été annulé.
Les grands responsables de la Grande muette avaient exigé une « feuille de route claire et vérifiable », selon les termes du général André Ndriarijaona, chef d'état-major général de l'armée (CEMGAM). La date de la fin du mois d'avril a été fixée suite à l'argument présenté par Andry Rajoelina. Interpellé, ce dernier avait promis de trouver une issue à la crise en mettant le processus conduisant à la rencontre de Pretoria comme principal argument. L'évolution de la situation dépend ainsi de l'issue des discussions en terre sud-africaine.
Les premiers responsables des Forces armées se montrent discrets depuis 12 avril. Interrogé sur ce que la Grande muette compte faire, le général Bruno Razafindrakoto, commandant de la Gendarmerie a préféré botter en touche. « Cela relève encore du domaine de l'inconnu », avait-il soutenu.


Midi Mada 29/04/2010
Marc Ravalomanana: Accords de Maputo ou Rajoelina écarté ; Andry Rajoelina:«Ravalomanana ne rentrera pas au pays » 
Marc Ravalomanana : Accords de Maputo ou Rajoelina écarté - RAJAOFERA Eugène (Prétoria)
Le président de la HAT, Andry Rajoelina, n’a pas tenu sa parole. En effet, il n’est pas rentré au pays hier alors qu’il a martelé quelques jours avant son départ d’Antananarivo qu’il se rend à Pretoria, uniquement pour signer, et non pour négocier.

 En fait, ce qu’on fait à Pretoria, c’est de négocier sur deux feuilles de route, celle proposée 

Les mouvances Rajoelina et Ravalomanana ont alors commencé à se rejeter la responsabilité du blocage de la situation. «L'espoir est désormais très mince de voir la convention signée. Les trois anciens présidents exigent des choses qui ne sont pas réalisables», a déploré Andry Rajoelina, évoquant des «conditions que je ne peux pas accepter» de la part de son prédécesseur. 
Divergences de points de vue 
Marc Ravalomanana s'est empressé de répliquer pour ne pas laisser le doute planer au sein de l'opinion. «J’entame le deuxième jour des pourparlers sans autres conditions préalables que celles qui garantissent des élections libres, transparentes et fiables», a-t-il soutenu dans un communiqué. «Le peuple ne peut pas admettre un nouvel échec et je ne tiens pas à en être responsable», a-t-il ajouté. 
Puis, Joaquim Chissano a repris hier, sa mission de pélerin, sans grande assurance de succès devant les divergences de points de vue entre les mouvances. En fin d'après-midi, les quatre mouvances se sont appliquées à synthétiser les points entre les accords de Maputo et d'Addis-Abeba avec ceux du Teny ifampierana. 
L'équipe de Rajoelina s'en est tenu au protocole d'accord auquel le président de la HAT a toujours fait référence. Celui-ci inclut, entre autres, un gouvernement d'union, la mise sur pied d'une Commission électorale nationale (Cena) ainsi que la discussion du calendrier électoral. 
L'ancien président Ravalomanana insiste sur l'amnistie et son retour au pays. «L'amnistie de Ravalomanana est capitale pour nous dans les négociations», a martelé son porte-parole Guy Rivo Randrianarisoa. Son camarade de mouvance Raharinaivo Andrianatonandro a renchéri : «Les élections sans le retour de Dada sont impensables», faisant allusion à la proposition d'un retour sécurisé du président démissionnaire contre la possibilité de candidature de Andry Rajoelina. 
Les mouvances des deux autres anciens présidents entendent également avoir leur mot à dire sur le processus. Selon certaines indiscrétions, le camp Ratsiraka rejette le «protocole d'accord tant annoncé à Antananarivo, qu'il considère comme un mauvais reflet du partage du pouvoir. Il revient à la charge pour la désignation d'un Premier ministre de consensus. Enfin l'équipe de Zafy s'accroche aux accords de Maputo et d'Addis-Abeba, avec en prime le maintien du Comité national de réconciliation.
Sylvain Ranjalahy et Iloniaina Alain  (Express Mada 30/04/2010 )

par la France et la feuille de route tracée dans les Accords de Maputo et l’Acte Addis-Abeba. Hier dans la matinée lors d’un point de presse organisé par l’ancien président Marc Ravalomanana, il a mis les points sur les « i » : soit on applique les Accords de Maputo et l’Acte Additionnel d’Addis-Abeba, soit on met en œuvre une autre feuille de route, mais le poste de président de la transition ne reviendra pas à Andry Rajoelina.

Tête-à-tête. 

Après avoir consulté tout à tour Marc Ravalomanana, Andry Rajoelina et le Pr Zafy Albert, Joaquim Chissano a tenu un point de presse au cours duquel il a précisé que la SADC et le gouvernement de l’Afrique du Sud s’occupe de l’organisation du sommet de Pretoria. Un sommet auquel assiste le président de la Commission de l’union africaine, Dr Jean Ping, le secrétaire exécutif de la SADC, Dr Tomaz Salamao, le secrétaire d’Etat français à la

 Coopération, Alain Joyandet, et une forte délégation du gouvernement des Etats-Unis. L’ambassadeur des Etats-Unis à Madagascar, Niels Marquardt, et celui de l’Afrique du Sud, Mogheti Manaisa, sont également présents. Lors de son point de presse, le médiateur Joaquim Chissano a annoncé un tête-à-tête entre Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana, assisté par lui et le président sud-africain, Jacob Zuma. Or, au moment où nous écrivons cet article ( à 20h, heure de
Madagascar), cette rencontre prévue se dérouler au « Union Building » du « Presidential Guest House » n’a pas encore débuté. L’ancien président Marc Ravalomanana a quitté Cheraton Hotel à 18h15mn (heure de Madagascar) pour rejoindre les lieux de la rencontre. Quant à Andry Rajoelina, il n’a pas encore bougé de sa chambre au moment où nous mettons sous presse.
« Questions spécifiques ». 

Selon le médiateur Joaquim Chissano, le tête-à-tête devrait permettre aux deux principaux protagonistes de la crise de discuter des « questions spécifiques » pour rechercher des « solutions durables, consensuelles et inclusives » à la crise. Quelles sont ces questions spécifiques ? Pour bon nombre d’observateurs, ces « questions spécifiques » sont notamment relatives à l’amnistie et à la répartition des sièges au sein du fameux gouvernement d’union nationale. Or, c’est là où le blocage persiste. Certains proches de Andry Rajoelina s’attendent à l’échec du sommet de Pretoria, d’autres, comme le membre de la HAT, Jean Lahiniriko, reste optimiste. Pour lui, il suffit que les politiciens sachent faire taire leur ambition personnelle et faire parler leur raison et non leur cœur.
Andry Rajoelina : « Ravalomanana ne rentrera pas au pays » - Davis R (Pretoria)
Au cours d’une conférence de presse organisée dans sa chambre à l’Hôtel Sheraton hier, le président de la HAT, Andry Rajoelina a annoncé que « contrairement aux rumeurs que l’on véhicule actuellement, l’ancien président Ravalomanana ne rentrera pas au pays à l’issue de cette rencontre de Pretoria ». Et de faire savoir que « les questions relatives à l’amnistie ne figurent pas à l’ordre du jour de ce Sommet ». 

D’après le numéro Un d’Ambohitsorohitra, certains médias de la capitale véhiculent cette idée afin de semer les troubles au sein de la population. « Que veut réellement l’ancien président Ravalomanana, la paix ou la guerre », s’est-il demandé. Et de lancer au passage un appel à l’apaisement à l’endroit de la population. Par ailleurs, le président de la HAT a expliqué que « je n’ai pas demandé à rencontrer l’ancien président, contrairement à ce que certains médias ont annoncé hier ». Et d’expliquer que « c’est Ravalomanana, par l’intermédiaire des émissaires sud-africains qui a demandé à me rencontrer mais j’ai refusé car j’exige que l’entrevue se déroule sous l’égide du président Jacob Zuma et des médiateurs ».
Coopération. A propos de la présence du chef de l’équipe conjointe de la médiation, Joaquim Chissano à Pretoria, le président Andry Rajoelina d’annoncer que « sa présence est nécessaire car il connait le dossier Madagascar mais je tiens à expliquer que ce Sommet a été initié par la France et l’Afrique du Sud ». Il convient de noter que parallèlement aux consultations faites par la délégation française dirigée par le Ministre chargé de la Coopération, Alain Joyandet, l’on a également aperçu que l’ancien président mozambicain, Joaquim Chissano a consulté les membres des quatre mouvances hier. Le numéro Un du GIC a même organisé un point de presse au cours duquel il a expliqué le déroulement de ce Sommet de Pretoria.


Tribune Mada 29/04/2010
Sommet de Pretoria : Débuts laborieux - Recueilli par Valis 
Contrairement à ce que la mouvance Andry Rajoelina voulait faire croire, l’ancien président du Mozambique et chef de la médiation dans la crise malgache, Joachim Chissano, demeure au centre de la rencontre entre les quatre chefs de file de mouvance politique malgache à Pretoria (Afrique du Sud). Toutes les informations en provenance d’Afrique du Sud indiquent que cet ancien chef d’État mozambicain bénéficie encore de la confiance de la communauté internationale pour conduire la médiation dans cette crise malgache. 

Dans la journée de ce mercredi 28 avril 2010, Joachim Chissano a procédé à des consultations auprès de tous les chefs de file de mouvance. Il a même donné un point de presse au cours duquel il a fait en quelque sorte le bilan de sa médiation jusqu’à cette rencontre de Pretoria. Il a également brieffé les journalistes, très nombreux en provenance de Madagascar (car ils sont plus d’une vingtaine au total dont 14 ont embarqué au nom du pouvoir en place à Madagascar) sur le programme de la journée.
Les deux principaux protagonistes de la crise, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina devaient se rencontrer en premier en présence du président sud-africain, Jacob Zuma et du médiateur, Joachim Chissano, lui-même, apprend-on lors de ce point de presse. Par la suite, un tour de table des quatre chefs de file devait clôturer le tout. Mais jusque dans la nuit - à minuit, de ce mercredi 28 avril, les négociations et consultations n’ont pas encore abouti à cette rencontre de Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. Aucun accord n’a encore été trouvé malgré que les deux chefs 

de file soient voisins dans cet hôtel Sheraton de Pretoria et en dépit du contexte d’impatience qui prévaut, tant à Pretoria que dans le pays. En tout cas, la communauté internationale est très présente dans ces négociations. La Commission de l’Union africaine représentée par son président, Jean Ping, la Coopération française par son Secrétaire d’Etat, Alain Joyandet, la présidence de la République française par son Monsieur Afrique, André Parant, les États-Unis par son ambassadeur auprès de la République de Madagascar, Niels Marquardt, sont parties prenantes dans ces tractations pour une sortie de crise au même titre que la SADC.


Xinhuanet.com 29/04/2010
Madagascar : les experts en politique pessimistes sur les résultas de la rencontre Rajoelina et Ravalomanana à Pretoria - Xinhua

Les experts en analyse politique sont pessimistes sur la possibilité d'une résolution de la crise qui sévit Madagascar depuis décembre 2008 et sur les résutlats de la rencontre entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina le mercredi 28 avril à Pretoria, Afrique du Sud.
Raniriharinosy Harimanana, un expert en science politique, a affirmé suite à une interview exclusive à Xinhua, que « cette rencontre va déboucher sûrement à une entente mais la situation pourrait dégénérer par la suite, comme le cas de Maputo et d'Addis- Abeba, les protagonistes malgaches vont accepter les clauses prévues mais chacun va encore essayer de promouvoir leur forces, une fois arrivé sur le terrain à Madagascar ».
Cet expert en science politique est pessimiste car « en Afrique, la culture démocratique n'est pas encore encrée dans la tête des politiciens, nous ne sommes que dans l'apprentissage de la démocratie ; si l'entente entre les protagonistes se fait sur la tenue d'une élection, ce serait au moment de cette élection que la situation pourrait dégénérer encore » a-t-il ajouté. Pretoria est une dernière chance mais la crise va encore revenir, et pourrait reprendre après l'exécution de l'accord surtout quand il s'agit des nominations éventuelles des hauts responsables de l'Etat, des postes ministériels, des responsables dans l'administration territoriale ou les chefs de districts.
De son côté, Radanoara Julien, un expert en relation internationale, a partagé son pessimisme sur la possibilité d'une issue de crise après Pretoria. Il a expliqué que « Ravalomanana et Rajoelina pourraient se fixer sur leur entêtement ; Ravalomanana, qui s'obstine à suivre les contenus des accords de Maputo et l' acte additionnel d'Addis-Abeba alors que Rajoelina poursuit son désir d'organiser des élections dans les trois mois qui viennent. Soit Ravalomanana cède et sa carrière politique serait finie, soit Rajoelina renonce et ses amis politiciens le détesteraient et ne lui feraient plus confiance en contre partie ». La situation est très difficile, a encore indiqué l'expert en relation internationale.
Radanoara Julien a proposé comme résolution de la crise, la direction de la transition par des militaires afin que ces militaires de chaque camp de Ravalomanana, Ratsiraka, Zafy et Rajoelina puissent mettre en place un gouvernement neutre, composé de techniciens en vue de la préparation des élections à venir. Ce cas a été possible en mai 1972, après le règne du premier président malgache Tsiranana, qui a cédé à la pression populaire malgache et a donné le pouvoir au général Ramanantsoa, devenu officiellement le deuxième président de Madagascar en octobre 1972.
S'il n'y a pas de solution à l'issue de cette rencontre à Pretoria, il vaut mieux donner le pouvoir aux militaires car ils sont les seuls à avoir une position neutre dans cette histoire, a rajouté l'expert en relation internationale.
En tout cas, les simples Malgaches espèrent cette rencontre à Pretoria est la dernière chance pour une issue de crise tant durée à Madagascar. 


tribune Mada 29/04/2010
HAT : « La relation entre la Chine et Madagascar passe par maître Gao » -  Rakotoarilala Ninaivo 
Même si la Chine n’a pas encore annoncé officiellement sa reconnaissance du régime de transition actuelle à Madagascar, 17 sociétés d’État chinoises vont s’implanter à Madagascar d’ici peu, selon l’affirmation de Joseph Yoland.

 Dans la matinée de ce mardi 27 avril 2010, trois représentants de trois des dix sept sociétés d’État chinoises ont rendu visite aux membres de la Haute autorité de la transition (HAT), au palais de verre à Anosy. Les trois sociétés chinoises sont intéressées par le secteur des mines, avec le chrome, le pétrole et l’or.
Les trois délégations chinoises ont été conduites par Ramaherison José dit maître Gao, président de la fédération malgache de Wushu, un chinois qui a acquis la nationalité malgache. Selon ce qui a été rapporté par Joseph Yoland, maître Gao a reçu une lettre du Premier ministre chinois pour représenter la Chine dans ses relations avec Madagascar. Ainsi, toutes les relations entre la Chine et Madagascar devraient passer par le maître Kung Fu, du moins durant ce régime de transition.
Maître Gao a indiqué qu’il ne veut pas entrer dans les polémiques politiques. Sa présence au palais de verre Anosy ce mardi 27 avril 2010 a seulement un caractère économique selon lui.

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