MadaVôvô 2010

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Les Titres de MadaVôvô du 05 mai 2010  

BigNews: Le Sport est Roi ...

L'Edito: « Réflexion sur le temps qui nous tue ...  »       ( ...  )

1. Sortie de crise : Les Forces armées rejettent le plan B de Rajoelina (midi) ( ...  )

2. Sommet Afrique - France : ceux qui n'y seront pas (jeune afrique)  ( ...  )

3. Feuille de route de la HAT : Référendum le 11 août, Présidentielle le 17 novembre 2010 (midi) ( ...  )

4. «Plan B» de Rajoelina : Vers un «gouvernement neutre» (express) ( ...  )

5. Madagascar : Rajoelina fait cavalier seul  (afriscoop) ( ...  )

6. Madagascar-Union Européenne : Coup d'arrêt aux consultations (nouvelles) ( ...  )

7. De retour à Mada, TGV annonce la formation d'un nouveau gouvernement (rfi) ( ...  )

8. Conseil de l'Union européenne  : La HAT sur des charbons ardents (express) ( ...  )

9. Université : Poursuite des revendications (nouvelles) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...  

10. Des militaires interpellent (midi) ( ...  )

11. Conjoncture : Des « sécessions » dans l'air ? (nouvelles) ( ...  )

12. Liberté de la presse : Entre désinformation et diffamation publique (moov) ( ...  )

13. La rencontre entre TGV et les forces armées maintenue pour lundi  (xinhua)  ( ...  )

14. « Gvt de Salut Public » : Avertissement du Cdt Roger Luc aux chefs militaires  (midi)  ( ...  )

15. L'appui budgétaire de l'UE à des programmes de Madagascar suspendu (xinhua)  ( ...  )

16. Pretoria : La France insiste sur les négociations  (express) ( ...  )

17. La presse « enchaînée » ? (nouvelles) ( ...  )

18. Madagascar: retour à la case Union africaine (lesafriques)  ( ...  )

19.Rencontre de Prétoria : Pourquoi aucune signature n'a été faite (nouvelles)  ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  02 mai 10  >>  ( ...  )

1. Dernière heure : Prétoria 2 dans 15 jours (tribune)  ( ...  )

05/05/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 685,74 Ar
JPY 21,63 Ar 
USD 2 043,71 Ar
ZAR 271,96 Ar 
GBY 3 100.21 Ar
HKD 263,22 Ar 
CHF 1 867,60 Ar
MUR 65,50 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
30/4 2702 29/03 2837
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


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...         Les infos sportives du monde en permanence  >>


« Réflexion sur le temps qui nous tue ...  »

     Le temps, ne meurt pas... Il n'a ni commencement, ni fin... Il se mesure... comme un sablier, mais avant c'était avec la Lune... L'expression « tuer le temps » est significative. En fait, c'est le temps qui nous tue, car notre seul capital, celui qui est hélas physiquement non extensible, est le nombre de jours qu'il nous reste à vivre. Le seul moyen d'échapper à cette effroyable réalité est de dilater psychologiquement chaque heure, chaque minute. Pour cela, il faut enrichir chaque instant d'expériences 

(denses) bourrées de sens, d'émotion, de beauté, d'émerveillement. (Extrait de "Pépites")

   Le temps est une des dimensions qui gouvernent ce monde. C’est à la fois un sujet de la science, et une préoccupation philosophique.
      Le temps c’est cet élément qui nous fait aimer la vitesse. La vitesse est-elle le chainon-clé qui constitue le temps et qui, une fois qu’elle a atteint celle de la lumière, nous fait basculer en dehors du temps pour 

surgir dans l’espace de  l’Eternité. L’éternité c’est l’absence du temps. 

     Le temps n’est effectif que dans le monde créé. Il sert à quoi, sinon à apprendre à mourir : il y a un début et une fin à toutes choses. Il y a un temps pour tout. « Ce que tu auras fait sans le temps, le temps ne te le pardonnera jamais ».

       Un seul a connu le temps de ce monde et « l’anti-temps » qui est l’Eternité.

     La Bible nous montre l’exemple du fils de Dieu qui s’est fait homme pour vivre dans le monde du temps et qui d’autre part est allé aux cieux éternels après une résurrection, qui est le passage obligé pour l’Eternité.  

       Est-ce qu’on ne découvrira jamais le moyen de vivre à 300.000 km à la seconde, à la vitesse de la lumière ? ... Lire la suite Cliquez-ici
                Armand Andriamahady de Tana    

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Armand a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Midi Mada 05/05/2010
Sortie de crise : Les Forces armées rejettent le plan B de Rajoelina - Davis R
La rencontre du président de la HAT, Andry Rajoelina avec les hauts dirigeants des Forces armées qui devait se tenir au Palais d’Iavoloha hier n’a finalement pas eu lieu. Prévue se dérouler dans la matinée, le rencontre devait être repoussée en début d’après-midi avant d’être annulée. 

De sources concordantes, « aucun représentant de l’Armée n’était présent ». Seuls les hauts gradés de la Gendarmerie nationale, dirigés par le Général Bruno Razafindrakoto ont répondu à l’invitation du numéro Un d’Ambohitsorohitra. Et nos sources de laisser entendre que « les Officiers et les Sous-officiers de l’Armée ont empêché le CEMGAM, le Général Ndriarijaona André de se déplacer à Iavoloha ». Faut-il rappeler que cette réunion constituait une occasion pour les Forces armées d’apporter leur réponse à la proposition de feuille de route établie par le président de la HAT, Andry Rajoelina après l’échec des négociations de Pretoria. En quelque sorte donc, les Forces armées rejettent le plan B de la HAT.
Sanctions.

 Pour le moment, Ambohitsorohitra n’a exprimé aucune réaction officielle. Par ailleurs, jusqu’à l’instant où nous écrivons cet article, nous n’avons reçu aucun communiqué relatif à cette rencontre du président de la 

HAT avec les Forces armées. Que signifie donc ce silence des tenants du régime transitoire actuel ? En tout cas, on constate actuellement que les hauts responsables au sein des Forces armées n’ont plus le contrôle de leurs troupes. Cela se voit à travers les déclarations faites par certains Officiers et Sous-officiers de l’Armée et de la Gendarmerie ces derniers temps. A l’exemple de la déclaration avant-hier, du Commandant Roger Luc qui a lancé une mise en garde à l’encontre des « Zoky be » et de la déclaration des troupes de la FIGN d’hier. Et ce, bien malgré la menace de sanctions imposée par les responsables de Commandement.

FIGN : Le pouvoir à un Comité militaire 
Les Sous-officiers de la Force d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (FIGN) prévoient de mettre en place un Comité militaire. Un comité qui se chargera de l’organisation, dans les plus brefs délais, de l’élection présidentielle, selon un communiqué publié hier. « Cette Institution sera ouverte à toutes les Forces politiques afin de mettre en place une Transition neutre, inclusive et consensuelle ». A voir cette déclaration donc, la FIGN rejette catégoriquement la feuille de route proposée par le président de la HAT, Andry Rajoelina. Pour les Sous-officiers de Fort Duchesne, la prise de responsabilité des Forces armées, en tant que dernier rempart, constitue la seule issue à cette crise. Et de lancer un appel à l’endroit de tous les Sous-officiers de l’Armée et de la Gendarmerie nationale afin de rejoindre leur camp d’origine et de soutenir cette action. D’après ce communiqué, « cette décision a été prise car les Officiers supérieurs n’ont rien fait malgré les nombreux appels lancés à leur endroit ».


jeuneafrique.com 05/05/2010
Sommet Afrique - France : ceux qui n'y seront pas

La France a lancé cinquante et une invitations de chefs d'État pour le sommet de Nice, à la fin du mois de mai. Entre les exclus et ceux qui ont décliné l'offre, le point sur les personnalités attendues.
À un mois et demi du sommet Afrique-France (Nice, 31 mai-1er juin), les préparatifs vont bon train. Paris a transmis une invitation à cinquante et un pays. Le Niger et Madagascar n’en seront pas, sauf s’ils se décident d’ici là à mettre en place une transition consensuelle et l’ébauche d’un calendrier électoral « crédible ».

 Les autorités françaises estimant que la Guinée a satisfait à cette exigence, Sékouba Konaté a été invité. Pour l’heure, une vingtaine de chefs d’État ont annoncé leur venue. 

Quatre ont, en revanche, décliné l’invitation – Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire), Mwai Kibaki (Kenya), Ian Khama (Botswana) et Pedro Pires (Cap-Vert) –, mais enverront des représentants. Persona non grata en Europe, les présidents soudanais (Omar el-Béchir) et zimbabwéen (Robert Mugabe) ont été priés d’envoyer un représentant.

Nicolas Sarkozy, Denis Sassou Nguesso, François Bozizé et Idriss Déby à l'Élysée, fin 2009. © AFP 

Encadré: SADC : Menace contre la France (midi 30/04/2010)
Les pressions ne cessent de s’accentuer en vue de résoudre la crise malgache. On vient d’apprendre que les pays de ce bloc régional menacent de bouder le sommet de la Françafrique qui se tiendra au mois de mai à Nice (France).

Pour les pays membres de la SADC dont l’Afrique du Sud, que la France clarifie une bonne fois pour toute sa position sur la crise à Madagascar, sinon, ils vont boycotter ce sommet. A noter que le secrétaire d’Etat à la Coopération, Alain Joyandet, représente la France au sommet de Pretoria organisé par la SADC.


Midi Mada 04/05/2010
Feuille de route de la HAT : Référendum le 11 août, Présidentielle le 17 novembre 2010 - Recueillis par R. O
« Prenant acte de l'impossibilité de la conclusion d'un accord politique pour une sortie de crise consensuelle; Constatant l'échec des ultimes médiations de Pretoria; Consciente de la nécessité impérieuse de mettre fin dans les meilleurs délais à la crise politique actuelle; Convaincue que la seule voie de sortie 

de crise reste l'organisation d'élections libres, transparentes et crédibles; Résolue à garantir la neutralité du processus électoral afin que les résultats de ces élections soient reconnues et acceptées par la communauté internationale, les autorités de la Transition s'engagent à mettre en œuvre la présente feuille de route vers la mise en place de la IVe République ».
Plan B. 

Tel est le préambule de la feuille de route de 6 pages de la HAT qui circule dans le microcosme. Ce plan B qui a été visiblement élaboré et bouclé avant même la rencontre de Pretoria, prévoit l'élaboration de la Constitution de la IVe République; l'organisation de la conférence nationale; et l'organisation dans les 

plus brefs délais avant le 31 décembre 2010 des élections et consultations populaires.
Calendrier.

 En ce qui concerne le « calendrier du processus de la mise en place de la IVe République », la feuille de route en question fixe au vendredi 7 mai 2010, la nomination et la mise en place du comité constitutionnel consultatif composé de 15 membres. La collecte des propositions de Constitution et le début des travaux dudit Comité s'étalera du 8 au 17 mai. Entre-temps, il y aura la convocation des électeurs le 11 mai 2010. Quant à la conférence nationale, elle se tiendra du 27 au 29 mai 2010. Le processus de validation du projet de Constitution aura lieu du 30 mai au 21 juin. Le référendum constitutionnel est prévu pour le 11 août 2010.
1er tour. 

Pour ce qui est des autres élections, la convocation des électeurs pour les législatives sera prise le jeudi 1er juillet 2010. Le scrutin proprement dit sera organisé le vendredi 1er octobre 2010. And last but not least, la convocation des électeurs pour les présidentielles sera pour le vendredi 16 juillet 2010. Le 1er tour étant prévu pour le mercredi 17 novembre et le 2e tour, le vendredi 17 décembre 2010. La HAT ne croit-elle pas en un « 1er tour dia vita » ?


Express Mada 04/05/2010

«Plan B» de Rajoelina : Vers un «gouvernement neutre» - Iloniaina Alain
Le président de la HAT suggère la mise en place d'un gouvernement militaro-civil composé de techniciens.
Andry Rajoelina abat l'une de ses dernières cartes. Après l'échec des discussions à Pretoria, il suggère la mise en place d'un «gouvernement neutre», selon ses termes, pour aboutir aux élections. 
«Nous sommes décidés. Nous avançons. Lorsque les hommes politiques ne s’entendent pas, il faut laisser la direction du gouvernement et des structures dirigeantes à des personnalités neutres pour qu’il y ait égalité de chance aux diverses élections», indique l'homme fort de la transition. C'était hier au cours d'une conférence de presse à Ambohitsorohitra. 
Le président de la HAT dévoile son «plan B» pour sortir la transition de la situation délicate dans laquelle elle s'embourbe. Il confirme les confidences qui ont circulé concernant la mise sur pied d'un gouvernement de salut national composé de techniciens. Par la même occasion, il cherche le soutien des Forces armées en proposant à la Grande muette son entrée en force dans les rouages du pouvoir. L'objectif de l'opération étant d'habiller l'administration d'un esprit de neutralité en vue des élections: «Le pouvoir œuvre justement pour qu’il y ait cette égalité de chance», explique-t-il. 
Andry Rajoelina réitère sa décision de ne plus jamais revenir à la table des négociations avec les mouvances. «Les discussions avec les hommes politiques sont finies», martèle-t-il. Il n'a pourtant pas fermé d'une manière définitive la porte aux personnes qui composent les autres mouvances. «Quoi qu’il en soit, certains de leurs membres semblent prêtes à discuter, nous sommes ouverts à leur proposition», affirme-t-il. 
Retouche de la CENI 
L'esprit de la gouvernance ne s'arrête pas aux seuls membres du gouvernement. Il n'est pas exclu que la structure chargée de préparer et d'organiser les élections soit retouchée. D'ailleurs, ce principe a déjà été évoqué dans le fameux «protocole d'accord» auquel il s'est accroché en Afrique du Sud, avec la mise sur pied d'une commission électorale nationale autonome ou CENA au lieu et à la place de la Commission électorale nationale indépendante ou CENI. 
Andry Rajoelina n'a pourtant pas poussé jusqu'à évoquer son cas personnel dans l'esprit qu'il veut insufler à la direction du pays. Le chef de file de l'une des quatre mouvances n'a pas précisé si la neutralité annoncée ne touche que le gouvernement et l'organe d'orga- nisation et de supervision des élections ou si elle va jusqu'à concerner la présidence de la transition. 
Ce n'est pas la première fois que le régime de transition promet un gouvernement d'ouverture afin de se défaire du principe des mouvances. Il s'est heurté au refus des chefs de file et n'a pas réussi à ratisser large. Cette fois-ci, la pression de l'Armée et l'échec des négociations en Afrique du Sud semblent le pousser à retenter la démarche. 
Jusqu'ici tiraillée entre le souhait de mener la barque de la transition et la reconnaissance internationale, la HAT affirme son intention de franchir le Rubicon. «C’est la reconnaissance nationale qui prime (...) Et puis, cela (reconnaissance internationale) ne se fera pas dans l'immédiat», lance-t-il.
Encadré: Gouvernement militaro-civil : 13 ministères pour les forces armées ( R.O -  Midi)
Dans le gouvernement militaro-civil ou de salut public (c'est du pareil au même) qui sera formé incessamment et unilatéralement par la HAT, les forces armées (Police, Gendarmerie, Armée) auront droit à 13 ministères. A savoir, les Forces armées; le Secrétariat d'Etat à la Gendarmerie; les Affaires Etrangères; l'Intérieur; la Santé; l'Education nationale; la Communication; l'Environnement; l'Energie; les Transports; le Commerce; et la Pêche. D'après la feuille de route de la HAT, « les forces armées et la Sécurité intérieure désigneront leurs représentants respectifs dans le gouvernement afin d'éviter toute connotation politique dans le mode de désignation ».

En ce qui concerne le ministère de la Justice, il sera proposé par le corps de la magistrature pour ce gouvernement qui sera « ouvert à l'ensemble des sensibilités politiques ». Les grandes formations politiques y seront notamment représentées. Pour leur part, la HCC et la CENI sont maintenues dans la mesure où « leur mode de désignation répond déjà au critère de neutralité et d'impartialité », selon toujours le plan B de la HAT.


afriscoop.net 03/05/2010
Madagascar : Rajoelina fait cavalier seul - Ahl-Assane Rouamba (L’observateur Paalga)
Quelle conclusion tirer des derniers pourparlers inter- malgaches bouclés vendredi à Pretoria ? Le moins que l’on puisse dire est qu’il est difficile de répondre à cette question, tant leurs parties prenantes n’en disent pas la même chose, et alors là, pas du tout : à tout seigneur tout honneur, selon le médiateur dans cette crise de la Grande Ile,

l’ex-président mozambicain Joachim Chissano, qui officie au nom de la SADEC, les 4 mouvances malgaches se seraient entendues sur le principe de la formation d’un gouvernement d’union nationale consensuel dans l’esprit de l’accord additionnel d’Addis Abeba (restait, a confirmé Didier Ratsiraka dimanche matin sur RFI, à attribuer deux ou trois postes) et auraient convenu d’appliquer les accords de Maputo 1 et 2.
Même que, a ajouté Chissano, les 4 mousquetaires de la reine Ranavalona se sont, il serait à l’heure actuelle plus exact de dire s’étaient, engagés à se rerencontrer dans 15 jours à Pretoria pour des négociations “préparées, plus prudentes et plus soignées”, selon le Mozambicain : essentiellement pour résoudre le problème de l’amnistie, donc du retour de Ravalomanana, pour favoriser l’union de tous les habitants du pays, esprit de tout gouvernement d’unité nationale, que le D.J. refuse de prononcer ?
Le retour de Ravalomanana sur la Grande Ile provoquera immédiatement un coup d’Etat, a affiirmé un membre de la mouvance aux affaires. Est-ce pour cela que Rajoelina dit s’en remettre aux tribunaux malgaches de la raison du plus fort du moment pour trancher ? Avant lui, Ravalomana n’avait-il pas été, par
une commission électorale autrement composée après sa présidence de facto, légalisé président de jure

Andry Rajoelina - Président de la Hat

comme le boulanger d’Abidjan ?
On en était là quand, soudain, tout à coup, brusquement, une fois rentré au bercail, l’actuel président malgache déclara que la rencontre de Pretoria a été un échec, que c’en est fini, que le Mozambique n’est pas neutre, et que... il va former dans 48 heures à partir d’avant-hier samedi un gouvernement chargé de mener son pays vers sa 4e République. Exit donc le retour en Afrique du Sud dans deux semaines et désormais mis sous le boisseau le début du commencement de l’entrée en matière de commission électorale acceptée de tous, amorcé à Pretoria ? Quid de la conduite à tenir par la Grande Muette malgache qui, après l’expiration vendredi de son ultimatum, lancé au pouvoir, de constituer une équipe dirigeante d’unité nationale, devait se réunir le 2 mai 2010 pour y donner la suite idoine à ses yeux ?
Le D.J. le plus célèbre de Madagascar, volant jusque-là de volte-face en volte-face, de reniement de la parole donnée en reniement de la parole donnée quand ce n’est pas de non-respect de la signature apposée en non-respect de la signature apposée, a-t-il été assuré, avant même la réunion des militaires, de leur quitus pour faire comme bon lui semble, ne serait-ce que, tout intérêt national mis à part, pour se prémunir contre d’éventuelles représailles au cas où ?
Militaires pour militaires, l’officier qui a fait le tour des casernes du pays pour rassurer Tandja en prêchant la neutralité de l’armée dans la bagarre politico-constitutionnelle entre l’opposition et le pouvoir nigérien de l’époque n’est-il pas le numéro 2 de la junte qui a renversé Mamadou ? Selon un empereur romain, “j’embrasse mon ennemi pour mieux l’étouffer”. Quand notre confrère RFI demanda à l’amiral Ratsiraka de dire deux mots sur le fait que, a dit le journaliste de la radio mondiale, beaucoup de Malgaches font un signe du pied à l’armée pour qu’elle les sorte de la crise, savez-vous ce qu’il a donné comme réponse ?
Il commença par dire qu’il n’en savait rien, ajouta que le professeur Albert Zafy y avait fait allusion, il y a 14 mois, puis, last but not least, lâcha : “inch’Allah” ; toutes les éventualités sont donc envisageables à Madagascar, y compris le pronunciamento, dommage aux yeux du prédécesseur de Marc Ravalomanana à la veille du 52e anniversaire de l’accession de son pays à l’indépendance nationale et à la souveraineté internationale.


Les Nouvelles 03/05/2010
MADAGASCAR-UNION EUROPÉENNE : Coup d'arrêt aux consultations - Recueillis par Miadana Andriamaro
Les consultations dans le cadre du dialogue politique entre Madagascar et l'Union européenne (UE), se sont ouvertes le 6 juillet 2009 au siège de l'UE à Bruxelles (Belgique) où des manifestations de contestation ont eu cours à l'époque
La coopération de Madagascar avec l'Union européenne (UE) s'annonce difficile. Lors de sa réunion du 26 avril dernier, la Commission de l'UE a proposé différentes mesures tenant globalement à la suspension pendant douze mois des aides et autres assistances pour le financement de différents projets de développement du pays, si… 

Ces propositions devraient être finalisées et validées officiellement d'ici peu, probablement le 10 mai prochain, après la célébration annuelle de la «Journée de l'Europe».

D'après le président de la commission, José Manuel Barroso, dans son projet de lettre à envoyer incessamment au président de la Haute autorité de la Transition (HAT) Andry Rajoelina, «L'Union européenne attache une grande importance aux éléments essentiels énumérés à l'article 9 de l'accord de partenariat ACP-CE signé à Cotonou, le 23 juin 2000, et révisé à Luxembourg le 25 juin 2005, ci-après dénommé Accord de Cotonou, concernant le respect des droits de l'homme, des principes démocratiques et de l'Etat de droit, sur lesquels se fonde le partenariat ACP-CE.
« Dans cet esprit, à la suite du transfert par la force du pouvoir survenu à Madagascar le 17 mars 2009, l'Union européenne a immédiatement réagi et a considéré que ce transfert constituait une violation flagrante des éléments essentiels repris à l'article 9 de l'accord de Cotonou.
«Au titre de l'article 96 de cet accord, elle s'est engagée dans un dialogue politique avec le pouvoir en place qui a conduit à l'ouverture de consultations afin d'examiner la situation et les solutions possibles pour un retour rapide à l'ordre constitutionnel. Au cours de la réunion d'ouverture de ces consultations, qui a eu lieu à Bruxelles le 6 juillet 2009, l'Union européenne n'a pas pu noter de propositions satisfaisantes de la partie malgache…
«Malgré de multiples efforts, tout au long de ces derniers mois, de la part de l'équipe conjointe de médiation avec le support de la communauté internationale, et de la dernière initiative ad'hoc du président de la Commission de l'Union africaine, les mouvances politiques ne se sont pas mises d'accord sur l'implémentation du processus de transition convenu par elles à Maputo et à Addis Abeba. Par contre, M.Rajoelina s'est engagé sur un processus unilatéral de transition, incluant la nomination d'un premier ministre et d'un gouvernement et l'organisation des élections pour le mois de mai 2010, ce qui remet totalement en cause l'esprit et la lettre des 

accords de Maputo et de la charte d'Addis Abeba…».
Droit de réserve
José Manuel Barroso ajoute que «Sur la base de ce qui précède, l'Union européenne a décidé de mettre fin à la période de consultations et a décidé, au titre de l'article 96, paragraphe 2, point c) de l'accord de Cotonou, d'arrêter les mesures appropriées décrites ci-dessous :
«L'aide humanitaire d'urgence n'est pas affectée ; - L'appui budgétaire prévu dans les programmes indicatifs nationaux (PIN) du 9è et 10è FED est suspendu ; - les projets et programmes sous le 9è FED en cours continueront à être exécutés à l'exception des actions et paiements impliquant directement le gouvernement et ses agences. Les modifications et avenants aux contrats en cours restent à examiner au cas par cas. Les nouveaux contrats sont suspendus ;
«La mise en œuvre du PIN-10è FED est suspendue ; - la Commission européenne pourra mettre en oeuvre certains projets et programmes bénéficiant directement à la population ; - les projets régionaux sont évalués au cas par cas ;
« La Commission européenne se réserve le droit de reprendre immédiatement, entièrement ou partiellement, à son propre titre les fonctions d'ordonnateur national du FED ; - l'UE continuera à suivre de près l'évolution de la situation à Madagascar et pourra appuyer, le cas échéant, la mise en place d'une solution politique consensuelle à la crise ; - le dialogue politique prévu dans le cadre de l'article 8 de l'accord de Cotonou sera maintenu et conduit, dans la mesure du possible, en coordination avec le groupe de contact international sur Madagascar ; il pourra s'intensifier dès qu'une solution consensuelle pour un retour à l'ordre constitutionnel sera accepté. L'UE continuera de suivre de près l'évolution de la situation à Madagascar et pourra appuyer, le cas échéant, la mise en place d'une solution politique consensuelle à la crise.
«Ces mesures appropriées sont adoptées pour une durée initiale de douze mois. L'Union européenne se réserve le droit d'examiner et de réviser les mesures susmentionnées pour prendre en considération d'éventuels développements, positifs ou négatifs, de la situation à Madagascar…».
Telles sont donc les mesures envisagées par l'UE en ce qui concerne la continuation de sa coopération avec la Grande Ile. Le discours du représentant de la commission dans le pays, le 9 mai prochain dans le cadre de la célébration de ladite journée de l'Europe, nous permettra certainement d'en savoir plus quant à leur effectivité ou non. Mais en attendant, la présidence de la HAT pourrait aussi s'expliquer sur les mesures qu'elle compte prendre.


RFI.fr 03/05/2010
De retour à Madagascar, Andry Rajoelina annonce la formation d'un nouveau gouvernement 
Trois jours et trois nuits de discussions plus tard, les acteurs de la crise malgache n'ont donc pas signé l'accord de sortie de crise escompté. Aussitôt rentré samedi 1er mai d'Afrique du Sud, le numéro un malgache, Andry Rajoelina, a annoncé son intention de rencontrer l'armée et de constituer dans les 48 heures un nouveau gouvernement. Alors que le médiateur Joachim Chissano avait annoncé que les quatre mouvances étaient d'accord sur la mise en place d'un gouvernement de transition et une signature dans 15 jours, Andry Rajoelina a lui déclaré que Pretoria était un échec.

Dès son arrivée dans la capitale, le président de la Haute Autorité de transition a rencontré la presse. Andry Rajoelina déclare que « Pretoria est un échec ». Il fait porter la responsabilité de cet échec aux autres mouvances, sur ceux qui insistent encore sur les accords de Maputo et d’Addis-Abeba.
Pour lui il n’est plus question de discuter des partages de sièges, mais de sortir le pays de la crise. Dès ce lundi il rencontrera les responsables des forces armées et ensuite il fera une déclaration pour présenter une feuille de route pour accéder à la quatrième République.
Cette rencontre avec les responsables des forces armées fait suite à l’ultimatum lancé, en mars dernier, au président de la Haute autorité de transition. Andry Rajoelina précise qu’il n’est plus question de mettre en place de nouvelles institutions. La transition n’a que trop duré.
Ainsi un autre gouvernement sera mis sur pied et aura pour mission d’organiser tout le processus électoral pour l’avènement de la quatrième République.
Encadré: 
-
Didier Ratsiraka, ancien président de Madagascar qui a participé aux négociations en Afrique du Sud, s'exprime pour la première fois au sujet de la crise qui secoue son pays depuis15 mois.
« Andry Rajoelina a accepté le principe d'un gouvernement d'union nationale, selon l'esprit d'Addis Abbeba. Arrivé à 

Le chef de la transition malgache Andry Rajoelina à sa sortie du centre Joachim Chissano, le 6 août 2009. (Photo : Carlos Litulo / AFP)Par RFI 

Tananarive, il annonce qu'il ne reviendra plus et va constituer un gouvernement dans 48 heures. C'est de la valse hésitation, on ne peut pas jouer avec la vie de 21 millions de Malgaches ainsi ». «Une signature est sacrée, on ne revient pas sur sa parole». Ces déclarations ont été faites par Didier Ratsiraka, lors d'une conférence de presse tenue, samedi à l'hôtel Sheraton de Pretoria.

Ainsi, pour l'amiral, «Il faut mettre en place ce qui a été convenu dans les accords de Maputo et l'acte additionnel d'Addis Abeba si l'on veut définitivement régler le problème».

- Rajoelina: "Pretoria était une dernière chance et il n’y aurait plus d’ autres, ce n’est plus le moment des persuasions ni des né gociations", a déclaré M. Rajoelina en faisant allusion aux déclarations de l’ancien président mozambicain Joaquim Chissano, mé diateur de la SADC.

- La mouvance Albert Zafy garde sa position et a choisi de ne s'exprimer officiellement que ce jour après la rencontre de Pretoria. Elle estime que la résolution de cette crise et toutes les discussions que les mouvances auront à entreprendre devront absolument passer par les accords de Maputo et l'acte additionnel d'Addis Abeba. Elle insiste tout particulièrement sur la mise en place du conseil national de la réconciliation qui devra plancher sur ce qui s'est passé à Madagascar de 1947 à maintenant. 

- Selon Marc Ravalomanana, il importe également de tenir bon. «Le peuple en a assez des tentatives de division et, dans cette optique, les accords de Maputo et l'acte additionnel d'Addis Abeba incarnent la solution la plus appropriée», a-t-il indiqué.
Il a aussi fait savoir, comme sa mouvance l'a déjà signifié tout au long de la rencontre de Pretoria, que «La démarche adoptée par la SADC avec l'assistance de l'Afrique du Sud est convenable. Cette approche interne, régionale est la plus appropriée et toute action ou influence externe saperont nos chances de réussir», a-t-il estimé. 


Express Mada 03/05/2010
Conseil de l'Union européenne  : La HAT sur des charbons ardents - Lantoniaina Razafindramiadana
La fin des consultations avec la HAT et la suspension des aides budgétaires sont en discussion à Bruxelles.

De nouvelles sanctions en vue. En réunion à Bruxelles depuis le 26 avril, le Conseil de l'Union européenne pourrait prendre des mesures contre Madagascar. Des projets de décision et de lettre établis par les experts du Conseil et soumis à l'examen des responsables prévoient « de mettre fin à la période de consultations » qui avait examiné la situation et les solutions possibles pour un retour rapide à l'ordre constitutionnel. 

La proposition prévoit également la suspension de l'appui budgétaire prévu dans les programmes des 9e et 10e Fonds européens de développement (FED), ainsi que la suspension de la mise en œuvre du 10e FED. Le montant total de ces aides s'élève à 630 millions d'euros. 
Unilatéralisme
Dans le cas où la proposition serait adoptée, il ne resterait de l'aide européenne que les aides humanitaires et d'urgence, certains programmes bénéficiant directement à la population, ainsi que les projets en cours à l'exception des actions et paiements impliquant directement le gouvernement. Les fonctions de l'ordonnateur national devraient également être retirées à la partie malgache.

Le processus unilatéral engagé par les autorités de fait constitue le principal motif de cette décision, si elle était adoptée. « L'UE considère qu'elle ne peut pas accompagner ce plan unilatéral de transition qui, en outre, n'est pas en mesure d'apporter une solution qui soit durable et qui permette le retour à l'ordre constitutionnel à Madagascar, dans la crise actuelle », indique la proposition de décision. 
Avec l'échec du dernier sommet des chefs de file à Pretoria, et les velléités du président de la HAT d'avancer avec ou sans la participation des mouvances des trois anciens présidents, cette proposition ne devrait pas tarder à être adoptée. Le groupe Afrique Caraïbes Pacifique (ACP) devrait également adopter des mesures contre Madagascar dès cette semaine. 
Anticipant les sanctions, le gouvernement se prépare: « Nous devons vivre avec. Il est grand temps que les Malgaches se penchent sur une stratégie indépendante des financements extérieurs, indique un responsable au sein du ministère des Finances et du Budget. « On ne peut pas toujours se complaire à quémander », conclut-il.


Les Nouvelles 03/05/2010
UNIVERSITE : Poursuite des revendications - Océane
Les étudiants de l'université d'Antananarivo n'ont pas encore reçu leurs bourses d'études ni les frais d'équipements. Les choses risquent donc de se corser à Ankatso d'autant plus que la colère des étudiants est encore monté d'un cran suite au décès d'un des leurs à Antsiranana la semaine dernière.
Une réunion qui s'est tenue samedi à Ankatso a ainsi permis de savoir que les cours seront suspendus ce jour à la faculté des lettres et des sciences humaines et une grande assemblée se tiendra devant cette faculté pour décider de la suite des évènements. De leur côté, les étudiants de tous les autres établissements tiendront une assemblée générale. Une note destinée à tous les présidents d'université a été publié le 30 avril dernier fixant le paiement de deux mois de bourses majorées de 10% et des équipements le 5 mai prochain au plus tard.
Malgré cela, les étudiants ne semblent pas satisfaits comme l'a déclaré Gildas Randrianasolomana, président de l'association des étudiants de la faculté des lettres et des sciences humaines, surtout pour ceux de la 1ère année pour une bourse de 20.000Ar par mois.


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"Koban-dravina"

 Comment faire un "Koban-dravina" ?  ( ...

Midi Mada 05/05/2010
Des militaires interpellent - Zo Rakotoseheno
C’est au tour du plan «B» d’Andry Rajoelina d’être mis en difficulté comme ce fut le cas jusqu’à présent des accords de Maputo, d’Addis- Abeba à appliquer et de Pretoria à signer. L’armée ne serait pas venue au grand complet au rendez-vous d’Iavoloha pour marquer sa position tandis que les gendarmes présents qui se sont déplacés auraient rejeté le projet de gouvernement de salut public qui prévoit d’intégrer les militaires en son sein. 

Mais plus grave, les militaires du FIGN, à travers un communiqué faisant état des difficultés que traverse le pays et affirmant la nécessité d’une reconnaissance internationale, appellent tous leurs frères d’armes à rejoindre le Comité militaire neutre en gestation dont la mission est de conduire une transition consensuelle et inclusive à des élections présidentielles dans les plus brefs délais pour en finir avec la crise.
Des militaires interpellent
L’ambitieuse feuille de route qui circule depuis un moment avec sa cohorte d’objectifs, élaboration de la Constitution de la IVème république, organisation de la conférence nationale, organisation des élections avant la fin de l’année, se heurte à la désapprobation des militaires qui ne cautionnent pas le gouvernement de salut public. L’avertissement aux chefs militaires lancé par le Commandant Roger Luc des forces d’intervention de l’armée est clair à ce sujet. Ceux qui veulent « intégrer le gouvernement doivent démissionner. Les généraux ne doivent pas décider à la place de l’ensemble des militaires » pour engager la grande muette. Face à ces interpellations, que va décider le pouvoir de transition ? Les divergences sont maintenant étalées au grand jour. Il n’est plus question pour des membres de la grande muette de garder le silence devant la crise politique qui prend en otage la nation entière. Ils interviennent en public sans autorisation malgré la stricte interdiction faite par leurs chefs et les sanctions qui planent pour des actes de ce genre pour les militaires. C’est dire la gravité de la situation actuelle et l’intérêt que portent les militaires pour les solutions de sortie de crise qui préservent l’unité des forces armées. Mais quoi qu’il en soit, l’avenir de la feuille de route ou Plan « B » est menacé. Si les forces armées ne l’admettent pas, il faudra sans doute au pouvoir de transition recourir à un plan « C » qui ait l’assentiment des forces armées. Apparemment, s’il faut se référer au communiqué du FIGN, il s’agirait de la mise en place d’un comité militaire ouvert à toutes les forces politiques en vue d’un compromis pour la gestion d’une transition consensuelle et inclusive ayant un double objectif, d’une part la reconnaissance internationale et d’autre part l’élection du président de la quatrième république. Une chose est sûre, la population est sur le qui-vive devant la dégradation de la situation.

Encadré: 

- Le mouvement semble avoir été suivi Des sous-officiers et simples militaires issus d'autres camps leur ont emboîté le pas. Pour certains, «ce sont ceux déjà ‘casés, désireux de renforcer leurs fauteuils, qui souhaitent perdurer au gouvernement». Assertion renforcée par un officier disant que «ceux qui veulent entrer dans le gouvernement doivent démissionner pour ne pas souiller davantage l'éthique militaire». 
- les hauts gradés de l'Armée posent plusieurs conditions avant de donner leur aval à la feuille de route de Andry Rajoelina. Le général Bruno Razafindrakoto, commandant de la Gendarmerie, se défend contre une vélléité visant à placer la barre très haut dans la démarche. «Nous avons pris notre temps pour bien analyser la situation avant de franchir le pas. Il s'agit quand même d'une lourde responsabilité qui nécessite mûre réflexion», explique-t-il. «Il est vrai que le rendez-vous avec le président aurait dû avoir lieu ce jour (mardi). Mais ce n'est qu'un contre-temps comme un autre», tempère-t-il ensuite.
L'officier général refuse également d'évoquer un «plan C» en cas d'absence d'accord entre les deux parties. «Il faut d'abord attendre ce qui se va se passer», se contente-t-il de répondre.
- selon le «plan B» de Rajoelina, Un comité constitutionnel consultatif composé de 15 membres, dont les collectes des propositions de Constitution seront entre le 8 et le 17 mai, sera mis en place le vendredi 7 mai 2010 et le processus de validation du projet de Constitution aura lieu du 30 mai au 21 juin 

Fort-Duchesne : Des remous à la FIGN 
Des sous-officiers de la FIGN ont annoncé l'existence de deux déclarations de demande de ralliement des Forces armées et de la population pour la mise en place d'un « comité militaire ». La hiérarchie promet de réagir contre cette initiative.
Des éléments de la Force d'intervention de la Gendarmerie (FIGN) se font remarquer.

 Ils ont lancé un appel à la mise en place d'un « comité militaire », perçu comme un schéma de directoire militaire, au moment où la transition se trouve à la croisée des chemins. 

« Nous lançons un appel à nos frères d'armes qui partagent notre position, ainsi qu'à la population malgache pour collaborer avec nous », a déclaré un sous-officier en tenue, lisant un communiqué, hier, à Fort-Duchesne.

 « Il n'existe plus aucune autre sortie de crise à part la prise de responsabilité de l'Armée, afin d'éviter l'unilatéralisme dans la gestion de la transition », ajoute-t-il.
Non autorisé
En deux temps, le sous-officier, entouré de plusieurs éléments militaires armées, a lu deux communiqués complémentaires. Dans le premier texte, il fait part de la mise en place d'un « comité militaire » pour matéraliser la prise de responsabilité de la Grande muette. « Les Forces armées sont unies et neutres et le comité militaire sera ouvert à toutes les sensibilités politiques », promet-il. (Express mada)


Les Nouvelles 05/05/2010
CONJONCTURE : Des « sécessions » dans l'air ? - Miadana Andriamaro
Après les « territoires libérés » d'Albert Zafy à l'époque, des natifs de Toliara, sous la houlette de l'association « Hetsik'i Toliara » veulent récidiver en projetant de mettre en place un autre gouvernement parallèlement à celui que le président de la HAT prévoit de former dans le cadre de son « plan B » de sortie de crise. Apparemment, l'idée de cette « sécession » semble avoir fait école.
Le défaut de consensus, dans le cadre du processus de sortie de crise initié par l'équipe de la médiation internationale, semble donner des idées à certains politiques… visiblement animés d'un esprit «sécessionniste». La couleur a été annoncée hier par les dirigeants d'un mouvement dénommé «Hetsik'i Toliara», lesquels voudraient mettre en place leur propre gouvernement… «dans le cas où Andry Rajoelina forme un gouvernement qui déroge à l'esprit des accords de Maputo et d'Addis Abeba».

Il se trouve cependant que ces accords seraient devenus caducs et ne sont plus à l'ordre du jour de la présidence de la Haute autorité de la Transition (HAT). Tandis qu'Andry Rajoelina vient d'annoncer, suite à l'échec de la rencontre de Pretoria et voulant s'en tenir aux conclusions de l'atelier national «Teny ifampierana» et au projet d'accord politique initié par la France et l'Afrique du Sud, qu'un gouvernement neutre sera mis en place pour garantir la neutralité des élections prévues jusqu'à l'avènement de la 4è République.
Ce que ces responsables tuléarois semblent contester. Néanmoins, une telle position rappelle certains mouvements plus ou moins similaires qui ont eu cours à leurs époques respectives.
Lorsque l'ancien président de la République Didier Ratsiraka est revenu au pouvoir en 1996, son homologue «empêché» Albert Zafy avait lancé (sauf erreur de notre part) le projet d'instituer des «territoires libérés»… estimant que ce retour de l'amiral équivaudrait à un retour de la dictature dans le pays.
Mais la mise en place de ces territoires libérés n'a jamais pu se concrétiser. On assistait plutôt à des déclarations fracassantes et tonitruantes. Et d'ailleurs, l'idée n'a pas été suivie par la majorité de la population qui aspirait (bien sûr) à une plus grande liberté et à une décentralisation effective des pouvoirs.

Toutefois, ce projet a eu le mérite de faire «fléchir» le pouvoir. Les dirigeants de l'époque semblent avoir pris en compte cette aspiration profonde de la population et ont alors proposé l'institution des provinces autonomes… à la place des territoires libérés.

La Constitution de l'époque stipulait formellement qu'il s'agit d'une autonomie administrative et financière des provinces et non point de la mise en place d'une province indépendante à l'image de celle prévue dans les Constitutions fédérales.
Pression ?
Plus tard, vers 2003-2004, l'autre ancien président Marc Ravalomanana décide de supprimer ces provinces autonomes et met en place les régions dont l'autonomie… du moins financière, n'a jamais été effective. Raison pour laquelle, certains districts, entre autres de la région du Sud-Est, ont demandé à s'ériger en nouvelle région autonome… Mais cette idée n'a pas non plus abouti puisque les législateurs en ont décidé autrement.
Toutefois, la survenance de telles revendications semble avoir fait école. Les uns et les autres voudraient profiter du semblant de faiblesse du pouvoir en place pour faire pression sur leurs intentions ou revendications.
Le problème concerne surtout l'unité et la solidarité nationales. De tout temps, ces deux notions ont été reconnues et n'ont jamais souffert d'aucune mise en cause.
Selon de fortes rumeurs qui courent depuis ces derniers jours, Toliara ne serait pas la seule à adhérer à cette idée de sécession. Des natifs du Nord y seraient également partants. Madagascar sera pratiquement divisé en trois.


moov.mg 05/05/2010
Liberté de la presse : Entre désinformation et diffamation publique - v.a. 
La liberté de la presse est-elle effective à Madagascar ? A cette question posée dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la presse, hier, 

les réponses sont plutôt négatives. 

« Non, puisque des barrières subsistent encore pour que le public ait vraiment la liberté d’information et le droit de savoir. C’est d’ailleurs le thème choisi par l’Organisation des Nations Unies pour marquer cet évènement. La liberté de la presse n’est pas seulement réservée aux journalistes. Elle concerne tout autant le public qui, malheureusement, ne jouit pas pleinement de ses droits pour diverses raisons, notamment faute d’infrastructures, de contraintes économiques et politiques, et de l’illettrisme », déplore Nathalie Rabe, ministre de la Communication de la Hat, qui a participé activement à la conférence-débat organisée conjointement par le Club des Journalistes Doyens, le Collectif des Photographes et l’AJJM, au Cite à Ambatonakanga. 
« Non, cette liberté n’est pas acquise. Elle est toujours à conquérir. Sa conquête est une bataille sans fin que nous avons également eu maintes fois l’occasion de mener pour parvenir à une indépendance relative», selon Georges Rakotondrasoava, du Club des Journalistes Doyens. 
Légalistes et pro-Hat 
«La perception de la liberté de la presse varie d’une personne à une autre. Si pour les journalistes, elle est synonyme de liberté d’expression et ainsi d’une totale liberté de dire et d’écrire n’importe quoi, alors oui, la liberté de la presse est effective chez nous. Et dans ce cas, elle se traduit généralement par des désinformations et des diffamations publiques, des atteintes à la vie privée », regrette Arsène, un citoyen lambda, à l’affût de l’information. 
« Non, la liberté de la presse n’existe pas. Au fil des différents régimes qui se sont succédé au pays, les journalistes qui ne brossent pas les tenants du pouvoir dans le sens du poil font toujours l’objet de persécution. Et la situation s’envenime aujourd’hui puisque ce sont les journalistes eux-mêmes qui se dénigrent : les légalistes d’un côté et les pro-Hat de l’autre», constatent des confrères. 
En tout cas, si le foisonnement des titres, des radios et télévisions de proximité constitue un indice de perception de cette 

Une pile de quotidiens malgaches

 © DTS

liberté de la presse, alors on peut dire que les médias malgaches, avec leur millier de journalistes répartis à travers le pays, sont libres ! 


Xinhuanet.com 04/05/2010
Madagascar : la rencontre entre Andry Rajoelina et les forces armées maintenue pour lundi - Xinhua

La rencontre entre le président de la Haute autorité de la transition, Andry Rajoelina et les responsables de haut rang des forces armées est maintenue pour lundi au Palais d'Iavoloha et pourrait être houleuse.
Des réunions préparatoires en vue de ce grand rendez-vous se sont tenues dimanche matin au niveau de l'Armée ainsi que du côté de la Gendarmerie. Une réunion conjointe a eu lieu l'après-midi au cours de laquelle de hauts gradés des deux forces ont émis leurs avis face à la situation qui prévaut actuellement.
"Ce dont on est sûr c'est que les avis divergent sur ce qui devrait être une solution à la crise politique actuelle. Certains hauts gradés ont évoqué l'éviction de Andry Rajoelina. D'autres ont proposé le nom de l'ancien Premier ministre, Monja Roindefo pour être à la tête du pays ou tout simplement le retour de l'ancien chef d'Etat Marc Ravalomanana. On a même mentionné une éventuelle prise de pouvoir des militaires. Tout est encore confus'', a révélé un officier supérieur qui a participé à ces réunions préparatoires.
Quand bien même les responsables des Forces armées sont convenus sur le fait qu'ils vont laisser à l'actuel homme fort de Madagascar l'opportunité de présenter devant eux, sa feuille de route pour une sortie de crise, les hauts gradés comptent encore tenir une autre réunion, une fois cette présentation terminée, avant de se prononcer officiellement sur le sujet.
''Une liste de militaires présentés comme pouvant intégrer le nouveau gouvernement circule depuis quelques jours'', a confié un officier supérieur qui a requis l'anonymat.
De son côté, le chef de l'état-major général de l'Armée, le général André Ndriarijaona, samedi dernier à Ivato a, une fois de plus, préféré ne pas émettre de commentaires sur une éventuelle prise de position des militaires.


Midi Mada 04/05/2010
« Gouvernement de Salut Public » : Avertissement du Cdt Roger Luc aux chefs militaires - 
Le président de la HAT, Andry Rajoelina, a rencontré hier à Iavoloha des représentants des forces armées. La rencontre pourrait continuer ce jour. Entre-temps, le Cdt Roger Luc du 1er RFI sort de son silence bien qu'il fasse partie de la Grande Muette. Il met en garde les chefs militaires qui seraient tentés de cautionner une solution qui n'est pas acceptée par tous et qui ne permet pas d'obtenir la reconnaissance internationale. 

« Nos aînés ou les chefs militaires qui décideraient d'intégrer le gouvernement de salut public doivent démissionner. », exige-t-il. Avant d'indiquer: « Je ne suis pas d'accord que l'image de l'Armée soit souillée par l'égoïsme ou la soif de pouvoir de nos « Zoky » qui ne pensent qu'à leurs intérêts personnels. »
Officiers expérimentés et Homme d'Etat. Par solution acceptée par tous et par la Communauté internationale, le Cdt Roger Luc entend l'application de tout ce qui a été signé par les quatre chefs de file à Maputo et à Addis-Abeba. « S'il y a des blocages, on devrait faire appel à des officiers crédibles et expérimentés. Si cela risque de fragiliser l'unité de l'Armée, on devrait chercher un Homme d'Etat pour diriger le pays jusqu'à l'organisation des nouvelles élections, permettant ainsi de mettre fin à une transition où certains ne font que dilapider les richesses nationales et remplir leurs poches », propose notre interlocuteur. Pour revenir à l'affaire interne de l'Armée, le Cdt Roger Luc interpelle les officiers généraux et les chefs militaires afin que ceux-ci consultent les représentants des corps existants avant de prendre des décisions qui pourraient engager toute la Grande Muette. Les généraux ne doivent pas décider à la place de l'ensemble des militaires, avertit-il. « Ça suffit. Il est temps pour les militaires de prendre leurs responsabilités. », lance l'enfant terrible du 1er RFI.
Hésitation. 

Malgré cette ferme mise en garde du Cdt Roger Luc, des sources dignes de foi ont permis de savoir que la gendarmerie serait prête à donner des noms pour intégrer le futur gouvernement de salut public. Par contre, les militaires hésiteraient à verser dans l'aventure qui risque de plonger davantage le pays dans un gouffre sans issue. A qui profitera le crime? En tout cas, le « Plan B » élaboré par la HAT avant les pourparlers de Pretoria ne sera pas accepté par la communauté internationale qui a suspendu l'aide publique au développement. Le futur gouvernement militaro-civil ne résoudra pas la crise. Sa mise en place ne fera que prolonger une transition de la déperdition des Malgaches.
Recueillis par RAJAOFERA Eugène

Encadré: Collectif des officiers : Contre le GSP 
Dans un communiqué signé par le Col Céléstin Randrianjafy, issu de la 10ème Promotion de l'Académie militaire, le Collectif des officiers, demande aux hauts responsables des Forces Armées de ne pas participer au Gouvernement de Salut Public (GSP) proposé par Andry Rajoelina, afin de garder la neutralité et surtout de préserver l'unité nationale. Dans le cas contraire, ajoute le communiqué, ceux qui sont intéressés sont invités à s'y engager à titre personnel. « Nous demandons à tout officier qui veut garder sa dignité à s'unir dans le Collectif des officiers des Forces Armées malgaches. », conclut le Col Célestin Randrianjafy.


Xinhuanet.com 04/05/2010
L'appui budgétaire de l'UE à des programmes de Madagascar suspendu - Xinhua

 L'appui budgétaire en faveur de Madagascar prévu pour les programmes indicatifs nationaux (PIN) du 9ème et 10ème Fonds Européens de Développement (FED) a été suspendu pendant 12 mois par l'Union européenne (UE), qui accuse la Haute Autorité de Transition malgache d'avoir violé l'Accord de Cotonou, a-t-on appris lundi des sources locales.
José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne a annoncé : « l'appui budgétaire prévu dans les PIN du 9ème et 10ème FED est suspendu, seuls les projets et programmes sous le 9ème FED en cours continueront à être exécutés à l'exception des actions et paiements impliquant directement le gouvernement et ses agences. Les modifications et avenants aux contrats en cours restent à examiner au cas par cas. Les nouveaux contrats sont suspendus, l'aide humanitaire d'urgence, de son côté, n'est pas affectée".
«Ces mesures appropriées sont adoptées pour une durée initiale de douze mois. L'Union européenne se réserve le droit d'examiner et de réviser les mesures susmentionnées pour prendre en considération d'éventuels développements, positifs ou négatifs, de la situation à Madagascar ", a indiqué la commission européenne.
Cette mesure a été adoptée à la lumière de la situation que traverse Madagascar, l'UE accordant une très grande importance à l'Accord de Cotonou, signé le 23 juin 2000, et révisé à Luxembourg le 25 juin 2005, qui comporte un accord de partenariat entre la commission européenne et les pays de l'Afrique Caraïbes Pacifiques (ACP-CE), et stipule en effet, le respect des droits de l'homme, des principes démocratiques et de l'Etat de droit, sur lesquels se fonde le partenariat ACP-CE.
Le transfert de pouvoir à Andry Rajoelina survenu à Madagascar le 17 mars 2009, est considéré par l'UE comme une violation flagrante des éléments essentiels de cet accord de Cotonou.
Rajoelina n'a pas fait des efforts pour l'application des Accords de Maputo et de l'acte additionnel d'Addis-Abeba dont la tenue d'une transition de 15 mois à l'issue de laquelle il y aura des élections, et la présidence de la transition par Rajoelina avec deux autres co-présidents de la mouvance Ravalomanana et Zafy et un Premier ministre de la part de la mouvance Ratsiraka, a indiqué la Commission européenne, citée par des médias locaux.
La continuité de la coopération entre l'UE et Madagascar sera évoquée lors du discours du représentant de la commission dans le pays, le 9 mai prochain dans le cadre de la célébration de la journée de l'Europe.


Express Mada 04/05/2010
Pretoria : La France insiste sur les négociations - Lova Rabary-Rakotondravony
La France ne perd pas espoir. Elle continue de croire à la possibilité d’un accord entre les acteurs politiques malgaches malgré les déclarations du président de la Haute autorité de la transition (HAT) Andry Rajoelina qui refuse toute nouvelle négociation avec les trois anciens chefs d’État. 
«La France (…) souhaite que les consultations plus complètes et détaillées que le médiateur s’est engagées à conduire dans les prochains jours, permettent d’aboutir à un accord», a déclaré lundi Bernard Valero, porte-parole du Quai d’Orsay, lors du point de presse hebdomadaire du département français des Affaires étrangères. Il a également annoncé les dispositions françaises «à y apporter son concours». 
À l’issue de son séjour en Afrique du Sud où il a assisté aux négociations, Alain Joyandet, secrétaire d’État français chargé de la coopération, a déjà martelé qu’il fallait «inlassablement continuer à négocier, à dialoguer pour trouver la solution». 
Hier, Andry Rajoelina a pourtant encore annoncé son rejet définitif d’autres négociations. «Je n’ai fait que prendre acte de la proposition du médiateur de nous réunir à nouveau dans quinze jours», a d’ailleurs précisé le président de la HAT, hier, au cours d’une conférence de presse. 
À l’entendre, il n’aurait jamais donné son accord pour un autre round de négociations.


Les Nouvelles 03/05/2010
La presse « enchaînée » ? - Miadana Andriamaro
Une presse libre ! Cela fait des années qu'on le revendique, un peu partout dans le monde. La situation a beaucoup évolué mais il se trouve que la liberté de la presse n'est pas encore de mise dans certains pays où les médias sont plus ou moins muselés ou font l'objet de censure et autres contrôles qui ne sont pas pour une véritable expression de cette liberté.

En fait, le problème se situe surtout au niveau des médias publics ou officiels. Dans la plupart des cas, ceux-ci semblent sous le joug des gens du pouvoir et leurs sympathisants, tandis que l'opposition y a rarement accès.
Pourtant, c'est à travers la liberté de la presse qu'on a une idée de la véritable expression de la démocratie dans un pays. Une démocratie qui est devenue depuis ces dernières années une exigence des partenaires et bailleurs de fonds au même titre que la transparence qui doit être observée en ce qui concerne la gestion des aides ou assistances (financières notamment) qu'ils fournissent.
Actuellement, on assiste à un pullulement de journaux, de stations de radio et de télévision privés. C'est peut-être déjà une grande avancée mais malgré ce « pluralisme », toutes les idées et opinions ne peuvent pas encore s'exprimer librement. Par crainte de perdre leur emploi, les journalistes évitent de faire parler sur leurs ondes ou dans leurs colonnes les gens dont la conviction va à l'encontre de leur ligne éditoriale. Le fait même de citer le nom de ces derniers est fortement déconseillé.
L'histoire récente du pays a montré que c'est ce défaut de liberté d'expression… notamment sur les ondes publiques, des gens de l'opposition qui a été plus ou moins à l'origine de la « chute » de l'ancien président de la République Marc Ravalomanana. Le meneur du mouvement populaire de l'époque, devenu président actuel de la Haute autorité de la Transition (HAT) avait beaucoup insisté sur l'ouverture des chaînes nationales (radio et télévision) à tous les courants d'idées (Ndlr : Andry Rajoelina n'aura pas été cependant le premier à revendiquer cette cause), mais il n'en fut rien. Les résultats, tout le monde les connaît : les bâtiments et matériels des RNM et TVM ont été incendiés le 26 janvier 2009, privant toute la population des émissions diffusées sur ces ondes nationales pendant plusieurs jours sinon des semaines.

Néanmoins, depuis la réouverture ou la reprise de celles-ci, c'est plutôt le même « refrain » qui est entamé : on évite de donner la parole à l'opposition et ses partisans et celui ou celle qui déroge à cette « consigne » est systématiquement interdit (e) d'antenne.
C'est peut-être une sanction pour l'intéressé, mais c'est également une mise en garde à l'intention de ceux qui seraient tentés d'émettre leurs avis et opinions sur la marche des affaires nationales. Et dans ces 

conditions, c'est la démocratie qui se trouve encore bafouée, mais par qui ? Les dirigeants ou les journalistes ?
C'est bien beau et encourageant d'entendre qu'on a une presse libre, mais l'est-elle vraiment ?
En fait, cette liberté de la presse, expression de la démocratie, dépend aussi d'une prise de responsabilité des journalistes qui célèbrent aujourd'hui la journée internationale consacrée à cet effet. En espérant que certains ne soient pas trop… déchaînés.


Lesafriques.com 03/05/2010
Madagascar: retour à la case Union africaine 
Paris n’a pas pu imposer sa médiation. Encore moins son plan. 
Joaquim Chissano, en dépit de la tentative française, reste le maître de la médiation dans le conflit malgache. Après avoir semblé avoir réussi à substituer sa solution à celle de l’Union africaine en prenant l’initiative d’une réunion de relance du processus bloqué par l’impossibilité de mettre en place les organes de la transition prévus par les accords de Maputo et d’Addis Abeba, la France s’est heurtée à un mur. 

La réunion de Pretoria, présentée par Paris comme une initiative France-Afrique du Sud, ne l’a pas été. Selon les termes mêmes du communiqué qui l’a sanctionnée, c’est bien « le médiateur de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC), M. Joaquim Chissano avec l’appui et la facilitation du Président de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma, [qui] ont convoqué une réunion des chefs de file des quatre mouvances de Madagascar à Pretoria ... ». 
Exit Paris 
Exit Paris et confirmation que la seule initiative à l’ordre du jour est bien celle de l’UA. « Le médiateur et l’hôte, le Président Zuma, ont demandé aux leaders des mouvances de travailler dans le cadre des Accords de Maputo et de l’Acte additionnel d’ Addis-Abeba » indique le communiqué final. 
Malheureusement, c’est le seul point positif de la réunion. Le médiateur soutient avec force qu’il est optimiste, que la réunion n’est pas un échec et que « les leaders des quatre mouvances se sont engagés à se rencontrer dans quinze jours en Afrique du Sud pour résoudre toutes les questions en suspens », ce n’est qu’un euphémisme. Dans quinze jours, il n’y aura pas plus de chance d’aboutir. Le 

président de la transition a, du reste, levé toute équivoque en annonçant, dès son retour à Tananarive, une rencontre avec les chefs de l’armée pour mettre en place un nouveau gouvernement. Il continue donc son cheminement solitaire très éloigné « d’une transition inclusive, consensuelle ». 
La crise à Madagascar semble plus que jamais, avoir de beaux jours devant elle. A moins que l’armée n’y mette le holà. 


Les Nouvelles 03/05/2010
RENCONTRE DE PRETORIA : Pourquoi aucune signature n'a été faite - Nasolo R.
Aucun accord n'a donc été conclu à Pretoria au bout de trois jours. L'émissaire de la SADC , Joaquim Chissano, n'y voit pourtant pas un échec. Eclairage sur la raison de l'absence d'une signature entre les quatre chefs de file...
«Il n'y a pas eu d'échec à Maputo, ni à Addis Abeba ni même ici», a déclaré l'ancien président mozambicain au cours d'une conférence de presse tenue, à la fin de la denière journée à l'hôtel Sheraton de Pretoria.
Lui de laisser entendre que le document élaboré après un entretien entre la France , l'Afrique du Sud et lui-même et qui devait être signé n'était, en fait, qu'un «accord d'application des accords de Maputo et de l'acte additionnel d'Addis Abeba», selon ses propres termes.
C'est le principal point de blocage qui a empêché qu'une quelconque signature se fasse à Pretoria.

Il n'y a eu «aucun accord préalable»
«Ce document a été discuté à plusieurs reprises, il a été amendé et distribué aux parties malgaches. Ce n'était pas un document final. Les chefs de file ont reçu la version finale le 27 avril, sauf le président Ratsiraka qui est arrivé le 28 avril», a relevé Joaquim Chissano.
Avant de poursuivre : «Nous ne pouvons pas dire qu'il y a eu un accord préalable sur ce document. Il y a eu des discussions avec une partie des délégations qui sont tombées d'accord sur des points de principes fondamentaux mais c'est à Pretoria qu'on a commencé à l'étudier véritablement».
Plus et toujours d'après Joaquim Chissano, «Personne n'a revendiqué l'amendement des accords de Maputo et d'Addis Abeba». Et «Au cours de consultations, les leaders des mouvances se sont 

Le Protocole d'accord rédigé et proposé par la France  ( ... )

fortement exprimés en faveur des accords de Maputo et de l'acte additionnel d'Addis-Abeba négociés et signés par toutes les parties», souligne le communiqué de la médiation.

Feuille de route de la Transition
Pourtant, si les mouvances Albert Zafy, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana semblent tomber d'accord sur le fait que la réunion de Pretoria devait servir à plancher sur la mise en oeuvre des conventions signées à Maputo et à Addis Abeba, ce n'est pas le cas de la mouvance Andry Rajoelina qui souligne que la rencontre devait finaliser la feuille de route pour la gestion de la Transition.
«Une délégation française conduite par le secrétaire d'Etat à la coopération, Alain Joyandet, a remis au président Rajoelina une feuille de route conjointement élaborée par la France et l'Afrique du Sud le 31 mars. Celui-ci a donné son accord de principe sur les termes de ce document.
Et, conformément à un communiqué conjoint des ambassadeurs de ces deux pays à Madagascar, la rencontre du 28 avril à Pretoria entre le président Andry Rajoelina et l'ancien président Marc Ravalomanana devait boucler un accord dont les principaux éléments ont déjà été acceptés par les deux parties», a-t-on précisé du côté de la présidence de la HAT.
En clair, «la rencontre devait s'inscrire dans le cadre d'une nouvelle initiative et non d'une tentative, sous quelque forme que ce soit, d'une application des accords de Maputo et d'Addis Abeba, bien que le régime transitoire adhère à leur esprit dans la mise en oeuvre de cette nouvelle initiative», a-t-on fait savoir.
«Résoudre toutes les questions en suspens»
Pour autant, les médiateurs ont annoncé la tenue d'une nouvelle rencontre dans quinze jours en Afrique du Sud afin de «résoudre toutes les questions en suspens».
Sans préjuger des déclarations faites par le président de la HAT , Andry Rajoelina, sur ce nouveau rendez-vous (voir article par ailleurs), soulignons que, selon le médiateur de la SADC , Joaquim Chissano, «Les quatre chefs de file se sont mis d'accord sur le fait que, pour la prochaine réunion, il faut une préparation un peu plus prudente et complète. Pour ce faire, ils poursuivront le dialogue et les consultations avec toutes les parties prenantes».
La forme et le contenu de la rencontre seront déterminés sur la base des propositions concrètes des mouvances, sachant que, visiblement, le seul point de convergence entre les mouvances est la nécessité d'un «processus électoral inclusif, crédible, libre et équitable».

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