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Coupe Davis: le Maroc mène devant le Madagascar 2 à 0 et accède au Groupe II...
Le Maroc a accédé au Groupe II de la Zone Europe-Afrique de la Coupe Davis de tennis, après sa deuxième victoire devant le Madagascar (2-0), samedi à Marrakech, en demi-finales des éliminatoires africaines (Groupe III).
Le point décisif a été apporté par Reda El Amrani, qui a battu Jacob Rasolondrazana en deux sets expéditifs 6-0, 6-1, lors du deuxième simple de cette confrontation.
Le premier simple a été remporté par Rabie Chaki devant Antso Rakotondramanga 6-1, 6-4. Le match du double reste ainsi sans enjeu pour l'issue de cette confrontation.
Les deux finalistes de ces éliminatoires accèdent au Groupe II de la Zone Europe-Afrique. L'autre demi-finale oppose la Tunisie et l'Algérie.
Le Maroc s'est qualifié pour les demi-finales après avoir terminé en tête du
|
Les
tennismen malgache Antso Rakotondramanga
et
marocain Reda El Amrani. /DR
|
groupe A, grâce à deux victoires contre la Côte d'Ivoire et le Kenya, alors que Madagascar avait terminé à la tête du groupe B devant le Zimbabwe, le Botswana et le Congo.
Ces éliminatoires, qui se sont déroulées du 5 au 8 mai sur les courts du Royal Tennis Club de Marrakech
(RTCM), ont réuni 14 sélections, réparties en quatre poules.-
(aufaitmaroc.com 09/05/2010 ) |
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« Madagascar le pays du Moramora ? ...
»
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« MORAMORA » : art de vivre, philosophie ou notion
du temps,
« La dolce vita » à la malgache serait-elle sagesse et
pragmatisme ou un comportement anti-économique et social ?
Il faut remarquer qu'il n'est pas dit :
"Moramoraina ny malagasy" ; néanmoins il est
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possible que l'observateur ait constaté que d'une façon générale les malagasy ne dramatisent pas et abordent de manière simple l'existence ; moramora peut exprimer effectivement la simplicité,
bien que tsotra conviendrait mieux pour traduire "simple".
Si l'observateur retenait le qualificatif "facile" comme
traduction de moramora, cela signifierait qu'il a constaté que la
facilité y prédomine : on peut se contenter de peu, on n'a pas de
difficultés à trouver ce qui est nécessaire, on n'a pas besoin de
faire de gros efforts, tout est à portée de main...
Mais il n'est pas rare lors d'un déplacement en voiture d'entendre un passager dire
"moramora ihany saofera ! ento mora lala ô ! " pour convier le conducteur à ralentir, à rouler prudemment.
Moramora signifie effectivement aussi "lentement". L'observateur aurait sans doute aussi remarquer que mue par la prudence et ne voulant pas être pris de court par l'imprévisible
(Ny tampoka tsy maha lehilahy : l'homme ne vaut rien devant ce qui se produit subitement), on évite à Madagascar de se précipiter, on ne s'emballe
pas, on reste sur ses gardes...
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Peut-être aussi que l'observateur aurait noté qu'à Madagascar
"moramora ihany, tsy dia lafo loatra ny fiainana", le coût de la vie n'est pas trop élevé, il
est abordable, il est modéré.
Mais sur ce point la relativisation est de règle, surtout que l'inflation persiste et que l'accroissement des revenus est encore très difficilement programmable.
A Madagascar nous ne courons peut-être pas et ne rouspétons pas à tout bout champ, mais nous ne
prenons pas pour autant la vie à la légère et ne sommes pas indifférents aux
...
Lire la
suite Cliquez-ici
James Randriamifidy d'Ambatonakanga (Pépé
Riri)
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Pépé Riri a répondu à notre appel
pour publier des Editos maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
Merci d'avance!
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Xinhuanet.com 09/05/2010
Madagascar : la HAT prévoit un dialogue politique sur la Constitution
- Xinhua
Après la rencontre du président de la Haute Autorité de Transition (HAT), Andry Rajoelina avec des dizaines de chefs de partis et d'associations politiques jeudi dernier, il a été décidé qu'un dialogue politique entre tous les dirigeants politiques malgaches devrait avoir lieu du 19 au 21 mai.
Des indiscrétions révèlent que ce fameux «dialogue politique" concernerait uniquement la Constitution de la IVème République. Celle qui sera au menu lors du référendum constitutionnel prévu pour le mois d'août prochain, plus précisément le 12 août 2010, si l'on en tient compte de la date proposée récemment par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Et que si le conseil des ministres se mettrait d'accord avec cette décision.
Par ailleurs, le lieu où devrait se tenir ce conclave des politiciens malgache n'est pas encore connu jusqu'ici. Toutefois, la mise en place d'un comité des experts serait en gestation, en vue de s'occupert soigneusement de l'organisation de ce «dialogue politique". Des experts malgaches, expatriés de surcroît, pourraient intégrer ce comité.
Pourtant, des voix commencent déjà à s'élever, même au sein des hommes politiques proches et se disent partisans du régime transitoire actuel, concernant la garantie sur la neutralité de l'organisation d'une telle réunion. Notons, entre autres, la position de l'Union pour le vrai changement (FTF) de Jean Eugène Voninahitsy et Pety
Rakotoniaina.
Ces derniers exhortent les forces armées à prendre en main l'organisation de cette réunion. «Sinon, on ne sera pas présent à ce rendez-vous", a insisté Jean Eugène Voninahitsy. Des échanges de vues ont eu lieu entre les leaders du FTF et les hauts responsables des forces armées cette semaine. «On a vu qu'ils sont plutôt favorables à cette idée", a encore avancé Jean Eugène
Voninahitsy.
Reste à savoir si les trois mouvances des trois anciens chefs d'Etat, Albert Zafy, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana, adhéreront à cette initiative. Eux qui ont continué de clamer haut et fort, après la première rencontre des quatre mouvances à Maputo, que seuls les accords signés par les quatre chefs de file peuvent sortir la grande île de cette crise politique à Madagascar.
Encadré:
Après les assises nationales et le «teny ifampierana», le «dialogue politique». Le régime de transition prépare un nouveau rendez-vous.
Le régime de transition souhaite montrer à l’opinion sa détermination à mener la barque de la transition, malgré la pression. Comme avec les assises nationales, le teny ifampierana, le «dialogue politique» est organisé pour montrer l’existence d’une dynamique électoraliste et d’éviter l’étiquette d’un processus unilatéral. Celui-ci devrait en même temps contrecarrer le projet de nouveau rendez-vous des chefs de file annoncé pour la mi-mai à Pretoria, lors de la dernière rencontre entre les chefs de file en terre sud-africaine à la fin du mois d’avril.
Persistance du flou
En attendant une communication officielle des autorités sur l’initiative, le flou persiste sur la feuille de route de la transition. Lors du teny ifampierana, il avait été question de la tenue des législatives, afin de mettre en place une assemblée constituante. Or, ce point vient d’être balayé d’un revers de la main par l’annonce du référendum constitutionnel. La question de la tenue d’une conférence nationale reste également en suspens.
L’association pour le changement (FTF) profite de l’occasion pour s’engouffrer dans la brèche. Les Jean-Eugène Voninahitsy, Pety Rakotoniaina et Boniface Zakahely s’attendent à l’inscription à l’ordre du jour de la réconciliation, avec en filigrane les discussions autour de l’amnistie ou encore la préparation d’une conférence nationale. Ils ont fait savoir leur position sur le sujet, hier à
Anosy.
Du côté des mouvances des trois anciens présidents, le discours reste le même pour fustiger une «nouvelle tentative unilatéraliste» et une «fuite en avant», selon Emmanuel Rakotovahiny. Pour sa part, Fetison Rakoto Andrianirina, chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, se pose des questions sur les résultats de l’opération. «Si tout cela mène vers la reconnaissance internationale et vers la stabilité, je ne vois pas où est le problème. Malheureusement, ce n’est pas le cas, comme l’avaient prouvé les autres initiatives du même genre», déplore-t-il, espérant en même temps un nouveau round de discussions à Pretoria. ( Iloniaina Alain - Express
Mada)
Express Mada 08/05/2010
Festival de Cannes
: Les Malgaches aux « Cinémas du monde » - Domoina Ratsara
Les Rencontres du film court (RFC) commencent à porter des fruits. Une sélection de courts-métrages malgaches sera présentée au festival de Cannes.
Laza, directeur des Rencontres du film court (RFC) et Stéphanie Launay, chargée des activités audiovisuelles au CCAC, représenteront Madagascar au Pavillon « Les Cinémas du monde » à Cannes, du 18 au 21 mai.
Madagascar fait partie d'une vingtaine de producteurs et réalisateurs du monde entier invités au Pavillon et bénéficiant d'un accompagnement spécifique dans le cadre du Marché du Film. Projection, table ronde, conférence, carte blanche autour des thématiques propres aux cinémas du monde seront au programme.
« La présence de la Grande île au Pavillon constitue une opportunité dans la recherche des débouchés aux films courts malgaches », explique Stéphanie Launay.
Des projets
Les attentes suscitées par le succès de la 5è édition des Rencontres sont de plus en plus grandes. Après l'achat des droits de diffusion des trois films primés par Canal France International, au niveau local, le marché international du court-métrage commence également à s'ouvrir aux jeunes réalisateurs malgaches.
Au Pavillon « Les Cinémas du monde », les représentants de la Grande île entendent attirer davantage l'attention sur les films courts qui se font à Madagascar.
Une sélection de dix courts-métrages sera proposée officiellement. Ils appartiennent aux catégories de films expérimentaux, d'animation, de documentaires, et de fiction.
Laza présentera également son court-métrage « 6 h 58 ». Les deux films d'animation primés lors de la dernière édition, « Varavarankely » (2010) de Sitraka Randriamahaly, et « Manja loatra » (2010) de Andry Rarivonandrasana, font partie de la liste.
On retrouve également « La Bulle » (2008) de Mamihasina Raminosoa, et « Cinémahantra » (2009) de Manohiray Randriamananjoa.
De nombreux projets de formation se trouvent déjà en gestation, afin d'accompagner l'ouverture du film court malgache au marché international. Ils concernent essentiellement l'amélioration de la qualité de la production.
« Tout au long de l'année, nous avons prévu des actions régulières. Tournée des lauréats dans les Alliances françaises de province, sensibilisation dans les écoles, et projection chaque dimanche au Café de la Gare pour la promotion des courts métrages malgaches », énumère Laza, directeur des
RFC.
xinhuanet.com 08/05/2010
Madagascar : environ 18 millions de dollars nécessaires pour la préparation des élections
- Xinhua
Au moins 17,5 millions de dollars américains sont nécessaires pour la préparation des élections à Madagascar, a-t-on appris vendredi d'une source proche de la primature de la transition malgache.
La date du référendum constitutionnel, fixée jeudi soir, pour le 12 août prochain, tombe bien dans les 90 jours à partir de la convocation des électeurs, conformément à l'article 35 du code électoral. Seulement, la question qui se pose est que «
l'Etat malgache, ou la Haute Autorité de Transition (HAT) a-t-elle les moyens financiers, et dont les 17,5 millions de dollars américains ou même plus, pour préparer toutes les élections à venir, et le plus proche, celle qui devrait se tenir dans trois mois ?", se demandent des observateurs locaux.
Selon les derniers chiffres du ministère des Finances et du Budget de transition malgache, les dépenses mensuelles courantes de la HAT, englobant les soldes et pensions des salariés publics, la dette extérieure, les dépenses publiques en dehors de la capitale, les envois de fonds aux ambassades, les factures des compagnies pétrolières ainsi que le remboursement de la Taxe sur la Valeur Ajoutée des entreprises malgaches et beaucoup d'autres s'élèvent jusqu'à 87,5 millions de dollars alors que les recettes mensuelles n'atteignent que seulement 75 000 dollars américains.
Ce trou énorme dans la caisse de l'Etat laisse les observateurs dans le perplexe, les moyens nécessaires n'étant pas encore disponibles.
La première issue pour faire des économies, c'est de sacrifier certaines dépenses mensuelles encore évitables alors que cette mesure risquerait un mécontentement de par les fournisseurs de l'Etat malgache.
La seconde, c'est de solliciter le financement des bailleurs de fonds, un recours qui nécessite pourtant la reconnaissance internationale et qui implique par la suite, l'application et l'acceptation par le président de la HAT, Andry Rajoelina, des Accords de Maputo et de l'acte additionnel d'Addis-Abeba stipulant l'amnistie de l'ancien président Marc Ravalomanana ainsi que la direction de la transition malgache par Rajoelina avec les deux co-présidents venant de la mouvance Zafy et Ravalomanana ainsi qu'un Premier ministre de transition en la personne de Emmanuel Rakotovahiny, proposée par la mouvance Ratsiraka.
Pour le moment, la HAT n'a pas encore tenu le conseil des ministres qui fixerait d'une manière officielle la date du référendum du 12 août 2010.
Les Nouvelles 08/05/2010
HAT : Andry Rajoelina remercie l'Armée
- Miadana Andriamaro
Dans une communication transmise hier aux rédactions, la présidence de la Haute autorité de la Transition (HAT) exprime sa reconnaissance et ses remerciements à l'endroit des Forces armées.
Suite à la déclaration conjointe de ces dernières (armée et gendarmerie), Andry Rajoelina leur répond comme suit : « La présidence de la HAT prend acte du communiqué adressé récemment par les Forces armées malgaches.
« Nous notons l'importance de la volonté des Forces armées de laisser certains de leurs éléments, en raison de leurs compétences particulières, participer, à titre personnel, à la gestion de la Transition. Nous respectons la neutralité dont ont fait preuve les Forces armées malgaches.
« La présidence de la HAT est convaincue que les Forces armées ne ménageront pas leurs efforts pour défendre l'unité et la souveraineté nationales, ainsi que toutes les institutions de la République.
« Ainsi, nous tenons à remercier les Forces armées pour leur sagesse en restant fidèles à leurs devoirs ».
Le moins qu'on puisse dire est qu'à travers leur communiqué ou déclaration conjointe, les Forces armées, après avoir émis leurs doléances et propositions concernant la feuille de route de la Transition , ont visiblement décidé de renvoyer la balle au président de la HAT Andry Rajoelina. D'ailleurs, cela aurait été au centre des discussions tenues à Analamahitsy avant la publication dudit communiqué.
Les uns et les autres ont convenu de laisser les questions ou décisions politiques… aux politiques, entre autres en ce qui concerne la participation ou non des Forces armées au sein du nouveau gouvernement.
La réponse d'Andry Rajoelina ne s'est pas fait attendre. Il annonce avoir pris acte de la déclaration des militaires et fait savoir qu'il va prendre ses responsabilités en conséquence.
La question est maintenant de savoir, combien de militaires seront nommés et dans quel département ? Pour l'instant, il y en a au moins 3 dont le général premier ministre Camille Vital, le vice-premier ministre chargé des Affaires étrangères, le contre-amiral Hippolyte Ramaroson et le ministre de l'Environnement, le général Eudélin Randriamiandrisoa. On peut y ajouter le général de Police Organes Randriamihantarizaka, ministre de la Sécurité intérieure.
Express Mada 07/05/2010
Gouvernement
: Les Forces armées se replient - Iloniaina Alain
Les hommes en treillis ont choisi la carte de la continuité. Ils renoncent au gouvernement, tout en promettant de défendre les institutions.
La Grande muette choisit le statu quo. Elle renonce à engager d'une manière officielle l'institution militaire dans la gestion de la transition. «Les militaires
jouissent de leur citoyenneté. En tant que citoyens, ils peuvent intégrer le gouvernement mais sans la caution de l'institution», a fait savoir le général André
Ndriarijaona, chef d'État-major général de l'armée (CEGMAM), hier à
Andohalo. Accompagné du général Bruno Razafindrakoto, commandant de la Gendarmerie, il s'exprime, au nom des Forces armées, quant à la position de la Grande muette sur les affaires nationales.
Les deux officiers généraux justifient la décision, afin de sauvegarder l'unité de la Grande muette. «Nous avons fait en sorte de préserver notre unité. Car dans le cas contraire, ça aurait été dangereux pour la Nation», souligne le général Bruno Razafindrakoto.
Avec cette position complexe, les responsables militaires espèrent calmer une partie de leur camp, hostile à l'entrée des Forces armées dans le gouvernement. Dans un exercice de style, ils tentent de sauver la face, au nom de la neutralité de leur corps, tout en évitant d'être taxés de pratiquer les surenchères.
En effet, la décision des militaires et des gendarmes a pour corrollaire, de faire tomber à l'eau la question de préalables, destinés à être imposés à Andry Rajoelina. Plusieurs points avaient été discutés et présentés dans le but de garantir la neutralité de l'administration dans l'organisation des élections. C'est entre autres, le cas de l'attribution de plusieurs postes ministériels aux hommes en treillis ou encore l'éviction des membres de la HAT qui souhaitent se présenter aux élections.
Plan C
Dans la pratique, la position des Forces armées laisse le champ libre au président de la HAT pour manœuvrer. La Grande muette promet sa détermination à «assurer sa responsabilité dans la défense de la souveraineté nationale, de la population et de ses biens et des institutions», soutient le général André
Ndriarijaona, jusqu'ici incarnées par Andry Rajoelina.
Le CEMGAM est allé jusqu'à éviter de s'exprimer sur la «feuille de route» présentée par l'homme fort de la transition, qui avait au passage sollicité sa validation. «Cela ne nous appartient pas», rétorque-t-il à la question sur l'appréciation de la Grande muette concernant la garantie de la feuille de route pour sortir le pays de la crise. «Notre rôle se cantonne à l'observation», ajoute-t-il.
Dans ce «Plan C» qui ne dit pas son nom, Andry Rajoelina n'a pas attendu longtemps pour relancer la machine de la transition. Il a rencontré des responsables de formations politiques, hier à
Iavoloha. Officiellement, des |

Gouvernement
neutre : Les Forces armées ne s'y engageront pas
Dans une déclaration conjointe, les forces armées (militaire, gendarmerie) ont annoncé hier leur ferme détermination à assumer les responsabilités prioritaires qui leur incombent dans la marche des affaires nationales.
Donnant l'impression de préserver à tout prix leur unité, les Forces armées, par la voix de leurs principaux dirigeants hier, annoncent qu'elles n'envisagent point de proposer des candidats ministrables qui pourraient siéger au sein du nouveau gouvernement.
(Les
Nouvelles) |
représentants de l'Union des démocrates et des républicains pour le changement (UDR-C), ceux du Madagasikara mandroso (Maman), encore ceux du Mouvement pour la démocratie à Madagasikara (MDM) et d'une aile du Tiako i Madagasikara (Tim) sont sollicités pour des échanges de vue sur la feuille de route. Mais certaines indiscrétions confient l'existence de consultations, en vue de la formation du gouvernement, même si les invités s'en défendent.
Encadré : Référendum constitutionnel le 12 août
La CENI donne son avis sur la date du référendum constitutionnel. «Celle la plus adéquate est le jeudi 12 août 2010», a fait savoir Maître Hery Rakotomanana, hier, répondant à la demande du gouvernement, formulée la veille.
La demande de la HAT sème le flou autour de la feuille de route valide pour diriger la transition. Le Teny ifampierana d'Ivato, annoncé comme l'émanation de l'aspiration populaire, avait fixé les législatives comme le premier scrutin à venir en vue de la formation de l'assemblée constituante. Et la tenue de la consultation organisée par Andry Rajoelina autour de la feuille de route, selon Jean Lahiniriko de l'UDR-C en parallèle à la publication du calendrier électoral n'arrange pas les choses.
Curieusement, la date annoncée par la CENI ne diffère pas trop de celle avancée par Andry Rajoelina lors de sa rencontre avec les hommes en treillis le 3 Mai. Il l' avait suggérée pour le 11 août. Il reste à savoir si, dans le futur, la CENI proposera les législatives autour du 15 septembre ou encore les présidentielles aux environs du 3 novembre comme l'avait indiqué l'homme fort de la transition.
Midi Mada 07/05/2010
CENI : Ar.30 milliards pour l'organisation des élections
- Dominique R.
L'organisation des élections a été le thème central développé par la CENI, lors d'une conférence de presse qui s'est tenue, en son siège, hier, à
Alarobia. Il a été annoncé que le référendum constitutionnel se tiendra le 12 août 2010.
Car suivant le code électoral, cela interviendra 90 jours après la convocation des électeurs. Autre raison évoquée, les élections devraient se tenir en saison sèche. Selon le président de la CENI, Hery Rakotomanana, la commission propose mais c'est le gouvernement qui en décide. A lui de déclarer également que le budget alloué aux élections est estimé à 30 milliards d'ariary. L'ancien bâtonnier tient à rappeler que les travaux de la CENI ont débuté depuis le transfert de compétence avec le
MININTER.
Xinhuanet.com 06/05/2010
Madagascar : les étudiants à l'Université de la capitale intensifient leur grève
- Xinhua
Les étudiants à l'Université d'Antananarivo, la capitale de Madagascar, ont intensifié leur grève mardi, en bloquent l'accès des véhicules au campus universitaire.
Les étudiants de l'Université d'Antananarivo, ont réclamé l'augmentation du taux des allocations aux études à 50%. La Haute Autorité de Transition
(HAT) malgache a accordé une augmentation de 10%, et a déjà affiché la liste des bénéficiaires des bourses d'études, lundi dernier. Cette situation n'a pas du tout réussi à calmer ces étudiants en intensifiant leur demande par l'affichage immédiat du calendrier de paiement et l'accord de l'augmentation de leur allocation à 50% comme prévue.
De son côté, avec l'augmentation à 10% de l'allocation d'études, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de la
HAT, Athanase Tongavelo, a promis le paiement mercredi, en soulignant : "Les comptes des universités ont été alimentés pour permettre les paiements des bourses et des équipements. Il appartient à l'administration des universités de négocier auprès de leurs banques respectives pour faciliter le paiement dès ce mercredi". |
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Cette grève des étudiants ne se limite pas seulement dans la capitale de Madagascar mais s'étend aussi dans les universités des autres provinces de Madagascar comme celles
d'Antsiranana, de Toamasina et de Majunga à cause du retard de deux mois
du paiement des bourses d'études et aussi de leur revendication en augmentant l'allocation à 50%.
Encadré:
la publication de la liste des bénéficiaires a fait quelques déçus. Le taux des bourses d’études des redoublants a, en effet, connu une certaine baisse, par rapport aux années précédentes. «Tous les ans, les redoublants perçoivent la moitié du taux plein. Mais cette fois, il ne leur a été attribué que le quart », constate un président d’associations pédagogiques des étudiants. En première année, ces redoublants ne gagnent ainsi que 5 000 Ariary par mois, contre 22 000 Ariary pour les nouveaux étudiants. Pour ce premier paiement cumulé, avec un même montant de 66 000 Ariary pour les équipements, ces recalés touchent 77 000 Ariary, contre 110 000 Ariary pour les nouveaux boursiers.
Midi Mada 06/05/2010
Magro Tanjombato : Les trois mouvances prêtes à soutenir les forces armées
- recueillis par Dominique R.
Les partisans des trois mouvances se sont donné rendez-vous au Magro Tanjombato, hier, pour leur réunion quotidienne. Le pasteur Edouard Tsarahame qui a pris la parole, en tant que natif de Toliara, mais également comme coordinateur des trois mouvances, de lancer un appel à l'endroit des forces armées.
« Prenez vos responsabilités, nous sommes prêtes à vous soutenir ». Un clin d'oeil à l'encontre des forces armées, qui pour l'heure, restent au centre des conversations. Sans oublier pour autant d'appuyer la déclaration des sous-officiers de la FIGN qui réclament la mise en place d'un comité militaire. Une réplique à la feuille de route avancée par le président de la
HAT.
Collectif des parlementaires.
Dans un communiqué remis à la presse, la déclaration du collectif des parlementaires malagasy va également dans ce sens. « Nous, en tant qu'élus du peuple, sénateurs et députés membres du collectif des parlementaires, nous soutenons l'appel lancé par la FIGN. Nous sommes prêts à collaborer avec elle, et ce, dans l'intérêt supérieur de la Nation ». Toujours d'après ce communiqué, signé par le Dr Randriamaholison Jules Henri, Ruffine Tsiranana et Randrianjatovo Henri, cette optique a été prise dans le dessein de sortir le pays de la crise.
Pression.
Visiblement, la « mouvance Madagasikara » reste suspendue aux décisions de la « Grande muette ». Très sollicitée, ces derniers temps, la balle est dans le camp des forces armées. En outre, ces dernières ont rencontré le président de la HAT, Andry Rajoelina, hier, au palais d'Etat d'Ambohitsorohitra ( lire article par ailleurs). Pour en revenir au Magro Tanjombato, le pasteur Edouard de rappeler également ce qu'ont dit les natifs de Toliara qu'« au cas où Andry Rajoelina mettrait en place son gouvernement, nous en formerons un aussi à Toliara ». Et d'ajouter que « je donne 24 h à Andry Rajoelina pour démissionner ». Une menace à peine voilée. A entendre toutes ces déclarations, les partisans des trois mouvances entendent ainsi mettre la pression. Faut-il noter que leur meeting se tiendra, ce jour, au Magro
Behoririka.
Encadré: HPM : Appel aux forces armées
Le « Hery Politika Mitambatra » (HPM) de la mouvance Zafy lance un appel aux forces armées à assumer leurs responsabilités. Et que ces dernières fassent pression sur les 4 mouvances afin qu'elles signent la Charte de Maputo et l'acte additionnel d'Addis Abeba. Selon le communiqué, c'est l'unique voie pour sortir le pays de la crise. S'il y avait des mouvances qui seraient contre, elles s'excluraient d'office de la conduite de la Transition. Ce communiqué fait suite à l'appel du professeur Zafy Albert, à l''endroit des forces armées en 2009.
courrierinternational.com 06/05/2010
L'armée boude le plan B de Rajoelina
Après l'échec des négociations intermalgaches de Prétoria, le plan B de sortie de crise annoncé par le président de la Haute Autorité de Transition Andry Rajoelina ne convaint pas les chefs militaires qui lui avaient lancé un ultimatum jusqu'à la fin du mois d'avril pour une feuille de route précise.
Ces derniers ont boudé une rencontre avec Rajoelina prévue le 4 mai. Selon L'Express de Madagascar, les hauts gradés ont posé des conditions préalables. Ils réclament notamment l'attribution de la moitié des postes ministériels aux Forces armées, le pouvoir de désignation des chefs de région et de certains maires. La veille, Andry Rajoelina avait annoncé au cours d'une première rencontre avec l'Armée une série de scrutins pour boucler la transition avant la fin de l'année : référendum constitutionnel le 11 août, élections législatives le 15 septembre et les deux tours de la présidentielle le 3 novembre et 1er décembre. Midi Madagasikara note pour sa part que "les hauts responsables au sein des Forces armées n'ont plus le contrôle de leurs troupes", comme en témoignent plusieurs déclarations défiantes à leur égard faites par certains groupes d'officiers et sous-officiers.
Encadré:
Il a été également inscrit dans la feuille de route, présentée par Andry Rajoelina devant des militaires à Iavoloha dans la matinée de lundi, que les maires élus ainsi que les chefs de districts vont être remplacés afin de garantir la neutralité de l'administration pour l'organisation des élections dans les prochains mois. Il est aussi question de la dissolution de l' actuelle HAT où une cinquantaine de politiciens pro-Rajoelina sont siégé.
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Concert de Rajery et Mikéa à Paris
/ Samedi 11 juillet à partir de 19h30 au Cabaret Sauvage (Parc de la
Villette) Avec : Rajery (Madagascar) / Mikea (Madagascar)
/ Edou (Nouvelle Calédonie) /
Rajery est sans conteste l'artiste malgache le plus actif
sur la scène internationale. / Mikea puise son
inspiration dans le beko... Contact : Villette
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La
Recette du jour

"Koban-dravina"
Comment
faire un "Koban-dravina" ?
(
... )
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Tribune Mada 09/05/2010
Consultations des forces politiques
: À quelques exceptions près, toujours les mêmes têtes
- Bill
Une consultation des différentes forces politiques malgaches s’est tenue toute la journée du 6 mai 2010 au Palais d’Etat d’Iavoloha. Durant plusieurs heures, le président de la Haute autorité de la transition
(HAT), Andry Rajoelina, a reçu les leaders des partis politiques qui ont manifesté leur volonté de participer au processus transitoire qui devrait mener vers la mise en place de la IVème République.
L’UDR donne le ton
La première formation politique reçue par le président de la HAT, Andry
Rajoelina, vers 8 heures, a été
l’Union des Démocrates et des Républicains (UDR). Son porte-parole, Jean
Lahiniriko, a souligné que « la plate-forme se veut être porteuse des aspirations profondes de la population ». L’UDR a réitéré que, « quelle que soit la décision à prendre pour sortir le pays de la crise, le président Andry Rajoelina doit rester à la tête de l’État car le peuple lui a confié la lourde responsabilité de diriger la Transition ». Intrigante en tout cas cette déclaration qui inaugure les consultations aussitôt le communiqué de la Présidence de la HAT diffusé.
Quoi qu’il en soit, la plate-forme a présenté une feuille de route qui prévoit la consultation de toutes les formations politiques y compris celles implantées en Régions ; l’objectif étant de construire une base solide sur laquelle se reposeront les fondations de la IVème République. Cette feuille de route prévoit également l’organisation d’un référendum constitutionnel qui devrait précéder les élections législatives et présidentielles. D’après l’UDR, cette perspective coïncide avec le cadre général de
l’Atelier « Teny Ifampierana ». Déclarations encore plus intrigantes car le « Teny Ifampierana »
d’Ivato a déjà adopté après un vote secret la mise en œuvre avant toute chose d’élections législatives pour une assemblée constituante.
Manganirina conduit la délégation de MAMAFISOA
Après l’UDR, ce fut au tour du parti Mamafisoa de rencontrer Andry
Rajoelina. Dirigée par Randrianarisoa Pierre Manganirina du bureau politique, la délégation propose l’organisation, dans un premier temps, d’une Conférence nationale avant la tenue d’un référendum constitutionnel suivi des élections législatives et présidentielles.
D’après les représentants de Mamafisoa, dont l’ancien maire d’Ambohibao
Antehiroka, Razakandraina, les élections législatives et présidentielles devraient être combinées, et ce pour permettre de faire des économies compte-tenu des difficultés financières actuelles, mais aussi en raison de l’urgence. En effet, Mamafisoa avance qu’il faut sortir rapidement le pays de la crise, d’où l’organisation rapide des scrutins.
Roland Ratsiraka favorable à un gouvernement militaro-civil
Le parti Malagasy Tonga Saina (MTS) a succédé au Mamafisoa. Durant l’entrevue avec le président de la
HAT, Andry Rajoelina, Rolland Ratsiraka a précisé que sa formation politique s’oppose à l’organisation au préalable d’un référendum constitutionnel car celui-ci entre en contradiction avec les résolutions de l’atelier « Teny Ifampierana ».
Toutefois, d’après le vice-président de la HAT, pour mieux réussir la transition, il faut tenir compte des positions qu’expriment tous les partis politiques, les militaires ainsi que les différentes forces vives de la nation. Rolland Ratsiraka s’est montré également favorable à la formation d’un gouvernement militaro-civil qu’on doit qualifier d’union nationale. Il a expliqué qu’un tel gouvernement présente des réels avantages dans la mesure où il résoudra les problèmes actuels des prises de décisions. Pour conclure son intervention, Rolland Ratsiraka a réitéré que tous les problèmes politiques devraient être résolus dans les 24 heures.
Yvette Sylla, pour l’assemblée constituante
Yvette Sylla de Madagasikara Mandroso (MAMAN) a été ensuite reçue par le président de la
HAT. Lors d’un entretien d’une durée d’une heure, celle-ci s’est déclarée favorable à la tenue des élections législatives. Néanmoins, elle se rangera à l’avis de la majorité si celle-ci décide d’organiser au préalable un référendum constitutionnel. « L’important est de construire une base solide pour les futures consultations », a résumé Yvette Sylla.
Pierrot
Rajaonarivelo, en faveur de la conférence nationale
Reçu par le président de la HAT, Pierrot Rajaonarivelo du Mouvement pour la Démocratie à Madagascar (MDM) a donné son analyse sur la situation politique qui prévaut dans le pays. C’est la raison pour laquelle il a appelé à l’organisation d’une Conférence nationale suivie d’un référendum constitutionnel qui devrait précéder la tenue des différentes élections (législatives et présidentielles).
Pierrot Rajaonarivelo a avancé qu’à partir de maintenant, un vrai dialogue devrait être engagé dans le pays. Cela implique que les questions relatives au partage de postes ministériels devraient être reléguées au second plan.
Dissidents du TIM ou débauchés ?
Le parti majoritaire de l’ancien régime n’était pas complètement absent de cette consultation d’Iavoloha. Ainsi, Vyvato
Rakotovao, Ando Parson et Ralison John du Jeune TIM, ont été reçus par le président de la
HAT, Andry Nirina Rajoelina. Ceux-ci ont avancé que leur présence est motivée par leur volonté de chercher une solution à la crise. Aux yeux des observateurs, ces personnalités ont évité de parler au nom de la mouvance Ravalomanana mais se sont présentées devant les médias comme étant du parti de l’ancien président déchu. On sait que Vyvato Rakotovao a été président du Jeune
TIM, Ando Parson pour sa part a été le communicateur de Fetison Rakoto
Andrianirina, tandis que Ralison John a été pendant longtemps membre du Conseil municipal au nom du
TIM. Le chef de la délégation de la mouvance Ravalomanana, Fetison Rakoto
Andrianirina, membre du bureau politique du TIM, a d’ailleurs déclaré qu’il n’avait mandaté personne pour ces consultations. Autrement dit, ces trois personnalités y étaient en leur propre initiative et ne représenteraient qu’eux mêmes.
Ange Andrianarisoa dément
Selon la présidence de la HAT, l’Arema a également participé à la consultation. Vers la fin de la journée, le Président de la HAT a reçu Vaovao Benjamin. Ce leader politique aurait tenu à exprimer sa confiance en la personne de Andry Rajoelina quant à la direction de la transition. Pour lui, le dialogue politique devrait être développé. Il pense que seules la solidarité et l’entraide permettraient vraiment au pays de sortir de la crise.
Interrogé par la presse, le chef de la délégation de la mouvance Didier Ratsiraka, président de l’AREMA, le Pr. Ange
Andrianarisoa, nie avoir mandaté quiconque à ces consultations pour lesquelles il n’a même pas reçu d’invitation.
De toutes les façons, selon la présidence de la HAT, ces consultations initiées par le président de la HAT sont l’expression de la volonté de Andry Rajoelina de sortir le pays de l’impasse politique. Il s’agit d’une volonté de mettre en place un régime consensuel à même de réussir le processus menant vers la IVème République.
Le FTF ou Fikambanana mitaky ny Tena Fanovana, représenté par Pety
Rakotoniaina, Voninahitsy Jean Eugène et Zakahely Boniface ont eux aussi profité de ces consultations pour rencontrer le président de la
HAT. Le service communication de la présidence de la HAT ne rapporte pas le contenu de l’entretien, mais il est vraisemblable qu’ils se sont dits quelque quatre vérités à la figure ; l’amnistie ou les manœuvres lors du « Teny Ifampierana »
d’Ivato ou autres, y ont sûrement été évoquées.
Midi Mada 08/05/2010
FIGN : Altercation entre le Col Raymond et le Gal Zafera hier
- Davis R
Une altercation a eu lieu hier entre le Général Zafera
Viennot, Commandant de la Force d’Intervention de la Gendarmerie Nationale, et le Lieutenant-colonel Raymond
Randrianjafy, ancien Chef de service des Opérations auprès de cette entité. D’après les informations, ce sont les sanctions prises à l’encontre des éléments de la FIGN qui ont provoqué cette dispute entre les deux hommes forts de Fort Duchesne.
Pour sa part, le Lieutenant-colonel Raymond a annoncé que « ces sanctions ne sont pas conformes aux procédures légales ». « On m’a fait endosser les intentions et les revendications de l’ensemble des Sous-officiers de la FIGN », a-t-il soutenu. Et d’expliquer que « selon les disciplines militaires, le Supérieur doit formuler une demande d’explications auprès de l’intéressé avant de prendre la décision d’infliger de telles sanctions ». Au passage, l’ancien Chef OPS de faire savoir que « j’ai été nommé à ce poste par un Décret alors que c’est par une simple lettre rédigée par le Commandant de la FIGN que l’on m’a fait part de cette révocation ». Pour le Lieutenant-colonel Raymond Randrianjafy donc, « ces sanctions sont nulles et non avenues ».
Sanctions.
Faut-il rappeler que les hauts responsables au sein de la Gendarmerie nationale ont pris la décision
de
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sanctionner tous les éléments de la FIGN qui ont fait des déclarations politiques sans avoir obtenu l’autorisation de leurs Supérieurs ? Pour certains Sous-officiers, ces sanctions consistent à une affectation
disciplinaire et à une privation de promotion pendant trois ans. Force est de noter que le Lieutenant-colonel Raymond a été remplacé par son Adjoint, en la personne du Colonel
Ralaibeza. Ce limogeage du Chef de Service des Opérations risque de renforcer les malaises existant depuis un certain temps au sein des Forces armées. D’autant plus que le Lieutenant-colonel Raymond a laissé entendre hier que les Sous-officiers et les hommes de troupes de la FIGN continuent encore de le consulter concernant la situation actuelle. Hier, l’ancien Chef OPS a encore travaillé dans son bureau à
Fort-Duchesne. Si les sanctions sont tombées au niveau de la Gendarmerie nationale, qu’en est-il alors du cas des éléments de
l’Armée malagasy qui ont également fait des déclarations politiques sans avoir reçu aucune autorisation de leurs chefs hiérarchiques ?
Les Nouvelles 08/05/2010
7 FEVRIER : La chambre d'accusation saisie
- Manohisoa
Les procédures de l'enquête sur l'affaire du 7 février 2009 se déroulent en toute discrétion. Le dossier est déjà au niveau de la chambre d'accusation, 19 personnes sont inculpées dans cette affaire et seront traduites devant la cour criminelle ordinaire lundi prochain.
Il faut remarquer que, 16 de ces inculpés sont membres des forces de l'ordre, deux des civils et le dernier un policier. Par ailleurs, un mandat d'arrêt international a été publié pour 6 inculpés et un mandat d'arrêt simple pour un autre inculpé. L'information ressort d'une conférence de presse tenue hier dans son bureau par le secrétaire général du ministère de la Justice , Ernest
Ratsimisetra.
A noter que six personnes sur les 19 sont actuellement placées sous mandat de dépôt dont l'une est un commissaire. Il faut rappeler que des mandats d'arrêt et des avis de recherche ont été publiés par voie médiatique et affichage au cours de la commémoration de la première année du samedi noir.
Midi Mada 08/05/2010
Voninahitsy et Pety : Contre le Plan B de Rajoelina
- RAJAOFERA Eugène
Dialogue politique les 19, 20 et 21 mai, suivi d'un référendum constitutionnel et des Législatives. Et la boucle sera bouclée par les présidentielles. Mais pour gérer tout cela, il faudra ce jour ou demain, la mise en place d'un gouvernement
militaro-civil. Telles sont les grandes lignes du Plan B soumis à consultation depuis quelques jours à Iavoloha par Andry
Rajoelina. Hier, Voninahitsy Jean Eugène, Pety Rakotoniaina et Zakahely Boniface, tous du « Fiombonana ho amin’ny Tena Fanovana », et étant parmi les politiciens que le président de la
HAT, Andry Rajoelina, a consulté à Iavoloha, étaient montés au créneau pour dire non à cette feuille de route en proposant en même temps la leur. En effet, ils lancent un appel aux Forces Armées pour que celles-ci organisent à l'attention des politiques un conclave qui déterminera la date d'une conférence nationale et mettra en place un gouvernement d'union nationale.
Unilatéralisme et neutralité.
Voninahitsy Jean Eugène n'a pas mâché ses mots pour dénoncer le futur « gouvernement militaro-civil » de Andry Rajoelina. « C'est encore de l'unilatéralisme », a-t-il affirmé. Avant de continuer sur le dialogue politique prévu les 19, 20 et 21 mai prochains: « Un dialogue politique n'est pas la solution adéquate pour trouver le consensus et l'inclusivité. Une Conférence nationale est la meilleure.» Sur la tenue de cette conférence nationale, l'ancien député de Maintirano de clarifier: « Etant neutres par principe, les Forces Armées sont bien placées pour organiser cette conférence nationale, qui sera suivie d'un référendum constitutionnel et des Législatives. » Voninahitsy Jean Eugène a profité de la rencontre avec la presse d'hier pour fustiger de nouveau les agissements des proches collaborateurs de Andry Rajoelina à Ambohitsorohitra. « On dit que Voninahitsy et Pety doivent se taire car leurs épouses sont déjà casées à la HAT. Je dis non. Je parle quand il faut. Je peux dire aujourd'hui à ma femme de démissionner si rien ne va plus entre moi et le président Rajoelina. D'ailleurs, être membre de la HAT n'a plus actuellement de considération. On ne les consulte plus sur les importantes décisions touchant la vie du pays. », a-t-il martelé.
Rencontres.
En fait, la semaine qui vient de s'écouler n'a pas été de tout repos pour Voninahitsy Jean Eugène et Pety Rakotoniaina. En effet, après avoir été reçu à Iavoloha par Andry Rajoelina, au même titre que les Roland Ratsiraka, Yvette Sylla, VyVato Rakotovao, Pierrot Rajaonarivelo... le président national du RPSD Vaovao et le PDS de Fianarantsoa ont successivement rencontré le secrétaire d'Etat à la Gendarmerie, le chef de l'Etat-Major Général de l'Armée et le commandant de la Gendarmerie pour transmettre à ces derniers leur appel. Ils ont pu également voir le Premier ministre, Camille Vital. Avant-hier, VJE et Pety ont été convoqués à Ambohitsorohitra. L'entretien avec le locataire du lieu a duré 2h.
Express Mada 08/05/2010
Formation du gouvernement
: La Police s’aligne sur les Forces de l’ordre - Iloniaina Alain
La Police nationale emboîte le pas aux militaires et gendarmes. Elle se signale pour montrer aux yeux de l’opinion, sa volonté de collaborer pour la mise en place de la IVe République.
« Nous sommes d’accord sur toute la ligne avec les Forces armées. Nous leur apportons notre soutien sans faille dans leur décision », a déclaré le contrôleur général Désiré Jonhson
Rakotondratsima, directeur général de la Police nationale, entouré d’autres responsables du corps, hier à
Anosy.
Dans le communiqué, lu par Désiré Johnson Rakotondratsima, la Police nationale souhaite insister sur la clarification de sa position. « La Police nationale est prête à apporter sa contribution dans la mise sur pied de la IVe République », met en avant le DG du corps. Ce dernier rappelle en même temps la détermination de la Police de préserver la sécurité, dans le but de protéger la population et ses biens.
La déclaration des policiers intervient le lendemain de l’annonce de la position des Forces armées sur les affaires nationales. Jeudi, les généraux André Ndriarijaona et Bruno
Razafindrakoto, respectivement chef d’état-major général de l’armée et commandant de la Gendarmerie, avaient officialisé le renoncement de la Grande muette à engager l’institution militaire dans le gouvernement. En revanche, ils avaient fait savoir la possibilité pour leurs éléments d’intégrer l’équipe gouvernementale, et ce, suite à la sollicitation de Andry
Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT).
Les premiers responsables de l’Armée et de la Gendarmerie se sont également abstenus de commenter la feuille de
route de la transition que l’homme fort de la transition leur avait soumise le 12 avril. Enfin, ils avaient promis de veiller sur les institutions.
Andry Rajoelina n’a pas tardé à réagir à la déclaration officielle de la Grande muette.
Midi Mada 07/05/2010
Gouvernement de Salut Public : Pas de militaire au nom des Forces armées
- Davis R
« Comme tous les citoyens malagasy, les militaires peuvent également apporter leur savoir-faire au sein du Gouvernement et dans les différentes Institutions de la République. Le choix des membres de ces Institutions revient aux dirigeants actuels.
Cependant, les Forces armées ne proposeront pas de noms à ces postes et ne cautionneront pas les Ministres militaires. Et ce, dans le but de préserver l’unité et la cohésion des Forces armées ». C’est ce qu’ont déclaré le Chef
d’Etat Major Général de l’Armée Malagasy (CEMGAM), Ndriarijaona André et le Commandant de la Gendarmerie nationale, le Général Razafindrakoto Bruno hier au cours de la conférence de presse qui s’est tenue à
Andohalo. Une décision prise après les différentes réunions des Chefs miliaires et des déclarations des Sous-officiers de ces derniers temps. A voir cette déclaration, il n’y aura pas de militaires représentant les Forces armées parmi les nouveaux membres du Gouvernement de Salut Public que le régime actuel prévoit de mettre en place prochainement.
Souveraineté.
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D’après le CEMGAM, « le rôle des Forces armées étant de défendre la souveraineté nationale et de sécuriser les Institutions et la population ». Et de lancer un appel à l’endroit de la population afin de garder le calme face à la situation actuelle. Cette déclaration des dirigeants des Forces armées répond donc aux questions posées par les observateurs ces derniers temps, notamment à propos des malaises existant au sein des différentes casernes, et du rôle joué par les hommes en treillis dans la résolution de la crise politique actuelle. Cette décision a certainement été prise en tenant compte des pressions faites par les Sous-officiers et les hommes de troupes qui n’ont pas hésité à lancer une mise en garde à l’encontre de leurs chefs hiérarchiques. A noter que tous les responsables de Commandement ont assisté à cette déclaration du CEMGAM et du COMGN hier.
Xinhuanet.com 06/05/2010
Madagascar : les sous-officiers de la gendarmerie nationale montent au créneau
- Xinhua
Les sous-officiers de la Force d'intervention de la Gendarmerie nationale (FIGN) ont appelé à la mise en place d'un ''Comité militaire'' qui serait ouvert à toutes les tendances pour une transition inclusive et consensuelle, d'après un communiqué lu devant la presse mardi après-midi.
"Les Forces armées restent unies et neutres. Cette prise de responsabilité résulte de la nécessité d'un retour au plus vite de la reconnaissance internationale mais également, la préparation dans le plus bref délai de l'élection présidentielle'', ont-ils déclaré.
"Il serait encore difficile pour nous de rester dans le mutisme devant la situation qui prévaut actuellement. Toutes les négociations en vue d'une sortie de crise initiées au niveau des politiciens n'ont abouti à rien. On a également procédé à la recherche d'une solution au niveau des Forces armées mais jusqu'ici aucune décision n'a été prise. On pense même que cela dérive dans des débats portés sur des intérêts purement personnels'', devaient-ils expliquer.
Cette déclaration des sous-officiers de la FIGN "est une déclaration politique et en plus, ils n'ont reçu aucune autorisation. Une enquête devrait être ouverte'', a tout de suite réagi le secrétaire d'Etat chargé de la Gendarmerie, le général Claude
Ravelomanana.
Le commandant de la Gendarmerie, le général Bruno Razafindrakoto, de son côté, a affirmé ''ne pas être surpris de cette déclaration émanant de la FIGN''. ''Il n' y a rien à craindre puisque c'est pas la première fois qu'ils montent au créneau mais jusqu'ici cela n'a encore ébranlé la cohésion au sein de la Gendarmerie'', a-t-il rassuré.
Le général Zafera, commandant de la FIGN était injoignable mais selon des indiscrétions, la déclaration des sous-officiers n'a pas eu son aval.
Le président de la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache, Andry Rajoelina aurait dû rencontrer, mardi les hauts responsables des Forces armées au Palais d'Etat d'Iavoloha, dans la périphérie sud d'Antananarivo, mais cette rencontre a été reportée pour mercredi.
Selon une source auprès le Palais d'Etat d'Ambohitsorohitra, au centre-ville : "Il y a eu un contre temps et ce sont les militaires eux-mêmes qui ont demandé le report de la réunion. Le président, pour sa part, a également eu une série de consultation dont une avec le Premier ministre de transition malgache, Camille Vital''.
Les Forces armées ont décidé de n'envoyer pour cette rencontre de mercredi qu'une délégation réduite composée des deux principaux responsables le chef de l'état-major général de l'Armée, le commandant de la gendarmerie, mais également d'une commission technique.
Encadré: Les militaires, gardes de corps des ministres sont appelés à rejoindre leur camp (FLASH)
Des militaires, gardes de corps de certains ministres du gouvernement de la transition malgache, qui ont requis l'anonymat, ont déclaré avoir reçu, mercredi, dans la première heure de l'après-midi, un ordre de leurs supérieurs hiérarchiques de rejoindre leurs camps respectifs.
Une situation douteuse pour les observateurs nationaux car cette scène politique a déjà passé pendant les précédents régimes la veille de la défaite des anciens présidents malgaches.
Midi Mada 06/05/2010
Gouvernement de Salut Public : Le Cdt Roger Luc persiste et signe
- RAJAOFERA Eugène
Accouchement difficile pour le fameux gouvernement de Salut Public concocté par Andry Rajoelina depuis son retour de Pretoria. Le délai de 48 heures annoncé par Andry Rajoelina n'a pas été respecté. La raison en est simple: l'Armée, contrairement à la Gendarmerie qui aurait déjà donné son feu vert, n'est pas convaincue par le Plan B de la HAT.
Après avoir mis en garde les généraux et les chefs militaires des autorités de fait, le commandant Roger Luc du 1er RFI persiste et signe que les militaires n'intégreront pas ce gouvernement militaro-civil. D'après nos sources, le Chef d'Etat- Major Général de l'Armée, le Gal Ndriarijaona André, a été reçu hier au Palais d'Ambohitsorohitra par Andry Rajoelina. Aucun communiqué, ni déclaration commune n'a été publié à l'issue de la rencontre. « Tant qu'il n'y a pas cette déclaration commune, on ne peut pas anticiper que l'Armée accepte de composer ce gouvernement de Salut Public. »
Effervescence.
Pendant que les tractations se poursuivent et s'intensifient entre Ambohitsorohitra et les chefs militaires de la HAT, force est de constater une ambiance d'effervescence au sein de l'actuelle équipe gouvernementale. Certains ministres semblent prévenir qu'ils ne plieront pas bagages malgré la formation de ce gouvernement
militaro-civil. « Quoi qu'on fasse, le résultat sera le même tant qu'il n'y a pas reconnaissance internationale. Donc, ce n'est pas la peine de changer l'équipe déjà en place. », persistent certains membres du gouvernement de Camille Vital. Par ailleurs, bon nombre d'observateurs s'interrogent sur le silence radio de l'actuel locataire de Mahazoarivo. Le général de brigade Camille Vital, qui a à ses côtés le général de corps d'Armée, Mounibou Ismaël, en tant que conseiller spécial en matière militaire, brille ces derniers temps par son mutisme. Jusqu'ici, rien n'indique que l'actuel Premier ministre, à la fois ministre des Forces Armées, est inquiété pour son poste.
Mouvances.
Jusqu'ici, les tractations semblent être limitées au niveau des Force Armées. Or, le futur gouvernement de la HAT sera également composé de civils. D'après des indiscrétions, 50% des postes ministériels seront attribués aux Forces Armées, 50% restant pour les civils. Les Trois mouvances ont déjà annoncé leur boycott alors que le futur gouvernement est également appelé gouvernement d'union nationale. Là où la question se pose: Qui, en dehors de la mouvance Rajoelina, intégreront la nouvelle équipe gouvernementale de la
HAT?
Tribune Mada 06/05/2010
Sortie de crise : Collectif des officiers supérieurs des « faritra » : non à
l’unilatéralisme militaires !
Un collectif d’officiers et d’officiers supérieurs souhaite apporter sa part de brique dans la recherche de voie de sortie de crise. Ce collectif, selon le colonel Randrianjafy Célestin issu de la 10e Promotion de
l’Académie militaire, propose la création dans l’immédiat d’un « Comité militaire de défense des valeurs républicaines ». L’objectif est de rassembler tous les éléments des forces armées pour défendre et consolider leur solidarité. Le collectif prie ainsi tous les éléments qui évoluent dans les girons des mouvances politiques de s’en écarter et de revenir à leurs premières amours « pour la Patrie », dans l’Armée.
Alors que les autorités militaires cogitent et décident du sort de la nation, d’autres voix, tout aussi militaires, s’élèvent depuis les ex-provinces et régions. Rassemblés dans un collectif, ces militaires soulignent, comme le réitère le colonel Randrianjafy Célestin, que
l’Armée doit rester neutre et ne peut être l’instrument d’aucun parti ou mouvance politique. Si un élément des forces armées envisage d’entrer dans le domaine de la politique, de faire partie d’un éventuel gouvernement de transition neutre, surtout en cette période où les appels du pied à son endroit se multiplient et se font pressants, ce collectif d’officiers et d’officiers supérieurs réclame qu’il démissionne de l’Armée. En tout cas, insiste-t-on au sein de ce collectif, la mise en disponibilité n’est pas correcte, ni admise.
Pas représentatif, unilatéral
Interrogé par rapport aux réunions des autorités militaires avec le président de la Haute autorité de transition, le porte-parole de ce collectif avoue que ces autorités militaires ne peuvent pas parler au nom de toutes les forces armées en matière de « politique » car elles n’ont jamais été consultées. Assez pertinent, le colonel Randrianjafy Célestin déclare que ces autorités militaires ont été désignées par les gouvernants et qu’elles n’expriment que les points de vue de quelques groupes, sinon leurs points de vue personnels mais pas du tout les points de vue de toutes les forces armées. Autrement dit, ce collectif refuse aux autorités militaires leur représentativité. C’est à peine si cette consultation des autorités militaires n’a pas été qualifiée d’unilatérale par ce collectif.
Ce « Comité militaire de défense des valeurs républicaines » aura comme fonction d’organiser les élections tant réclamées depuis quelque temps et ses membres ne peuvent se porter candidat à n’importe quelle élection. Les membres de ce Comité doivent impérativement satisfaire à trois critères : l’équilibre régional, la technicité et les expériences et surtout le respect des traditions et de l’éthique militaire.
À la question de savoir si ce collectif a déjà eu l’autorisation des supérieurs hiérarchiques, le collectif répond que c’est par voie de presse qu’il partage ses points de vue étant donné que le gros des forces armées n’a été ni considéré, ni consulté.
Recueilli par Bill dans Courrier de Madagascar du Mardi, 04 Mai 2010
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