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News...
« Il fait chaud à Tana
...sur la place du Mausolée !!! »
Les
fils du 20/05/2010 sur Sobika , Orange.mg et des
Correspondants... Bilan
4 morts (1 civil Pasteur protestant HMF, 1 du Fis, 1 Fign et 1 de l’Emmo/Nat) et plusieurs blessés militaires et civils,
et 10 arrétés
- Le colonel Raymond Andrianjafy (FIGN), a été arrêté avec le commandant Roger Luc du premier Rfi, une caserne militaire d'Antananarivo, ainsi que quelques éléments de la Force d'intervention de la gendarmerie nationale (FIGN), selon le Colonel Richard
Ravalomanana.
- L'EMMOREG et Le FIS ont réussi à rentrer dans le camp du Fort Duchesne. 1 gendarme de la FIGN a été tué
-17H14 : Les quelques 25 éléments du FIGN n’ont pas rendu les armes. Ils reprennent sporadiquement les tirs en direction des éléments de l’EmmoReg et du FIS.
- 17h12 Des rumeurs circulaient sur Twitter et internet pour indiquer que le RFI du commandant Luc avait rejoint le Fign de Fort Duschene ce qui n'était pas le cas. L'aéroport d'Ivato est bloqué.
- Des éléments du RFI sont actuellement à Talatamaty ( banlieue de Tana, route d'Ivato )
- Il n'y a plus d"'élements du FIGN dans leur camp qui est maintenant sous controle de
- l'Emmo Reg ( forces armées )
- 17h23 Le général Zafera a été sorti du camp des Fign dans lequel il était retenu
|

L'EMMOREG
avec La FIS affrontent la FIGN (
Force d'Intervention de la Gendarmerie Nationale)
|
- Des éléments de la Fis ont renforcé ceux de
l'Emmo-Reg en vue de donner l'assaut du camp du FIGN
- Les membres des FIGN tirent sur les membres de
l'Emmo-Reg qui ripostent aussi de leur côté
- BILAN AFFRONTEMENT FIGN : Le bilan des affrontements de ce jour à Ambohitsaina fait état actuellement de
2 mort et 5 blessés admis à l’HJRA.
- les 2 morts sont appartiennent au FIS ou à l’EMMOREG
- Un gendarme surnommé "Vazaha" est décédé
- SECURITE PUBLIQUE: 12H02. Les magasins d’Analakely et d’Ambohijatovo ferment leurs portes.
- Les éléments des FIGN tirent des coups de canon. Les forces de l’ordre opposées reculent.
- Tirs en rafales entendus. Les éléments de l’Emmoreg et du FIS se trouvent sur place
- Un groupe de militants qui s'est mis à lancer des pierres contre les éléments de
l'Emmo-Reg ont été dispersés
- 2 camions de la base
du 1er RFI d'Ivato emmené par le Commandant Roger Luc épaule leurs compagnons de la
FIGN. L'on apprend également que des éléments du Régiment d'Arivonimamo seraient en route pour donner un coup de main à la population et aux gendarmes de la
FIGN.
-
Une foule énorme est actuellement sur place du Mausolée !
(10.000 participants son venus participer au culte de la HMF)
-
l’EMMOREG a provoqué un cafouillage à la fin du culte. Ils en ont profité pour blesser et capturer le pasteur
Valisoa Rafanomerantsoa et une autre personne
-
- Le Général Zafera Commandant de la FIGN a été enfermé par ses propres soldats dans une cellule
-
Les locaux du quotidien La gazette de la grande île ont été vandalisés. Les vitres ont été cassés
-
Des Rumeurs circulaient que plusieurs personnes dont nous ne connaissons pas l’identité
ont décollé d’Ivato Madagascar mercredi dans la nuit par
jet privé
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« L’Environnement et l'Ecotourisme!...
»
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PNUE : le pari du Milliard d'arbres plantés a été tenu. Plus d'un milliard d'arbres ont été plantés
dans le monde en 2007, dépassant les objectifs
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fixés par l'ONU pour la reforestation de la planète qui doit contribuer à la lutte contre le
réchauffement climatique, a annoncé
mercredi le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE)
- NAIROBI (AFP) 28 nov 2007
Vers l'année 1990, Madagascar a
bénéficié d'un programme de 15 ans pour gérer convenablement son environnement. Ce programme a été financé par plusieurs bailleurs de fonds et notamment la Banque Mondiale,
l'USAID, le PNUD, le WWF. Les objectifs sont :
- préserver les ressources naturelles qui essentiellement endémiques et rares.
- réduire la pauvreté et diminuer les érosions de sols
La raison de cette intervention de préservation de l'environnement est dictée essentiellement par l'objectif de réduire progressivement les pertes occasionnées par la dégradation de l'environnement qui se chiffrent à environ à 150 millions de dollars par an.
Cette dégradation se manifeste par les érosions des sols 'Lac
aloatra, et Marovoays et autres, les pertes en espèces végétales et
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faunes, dans
les aires protégées
terrestres et marines. Les feux de brousses qui détruisent petit à petit les ressources naturelles
malagasy.
Madagascar reste encore le réservoir en des richesses et en termes de biodiversité qui constituent des éléments essentiels pour les pharmacies traditionnelles "les
raokandros" ...
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suite Cliquez-ici
Raymond Rakotomamonjy d'Ambohimanarina
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Raymond a répondu à notre appel
pour publier des Editos maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
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Jeuneafrique.com 21/05/2010
Coups de feu à Antananarivo
Une fusillade a éclaté entre des soldats mutins de la FIGN et la gendarmerie, chargée du maintien de l’ordre. Un premier bilan fait état de six blessés.
Les deux forces de sécurité malgaches se sont affrontées, jeudi 20 mai vers 10 h45 du matin (7h00 GMT) dans le centre d’Antananarivo. Une fusillade a éclaté entre, d'un côté, l’armée et la gendarmerie et, de l'autre, la Force d'intervention de la gendarmerie nationale
(FIGN). Des témoins ont évoqué des blessés dans les rangs de l’armée. Six personnes ont été admises dans le principal hôpital de la ville, mais le chef des urgences, Cornell
Rafolohanitrarivo, a refusé de préciser si des militaires figuraient parmi eux.
Un mouvement de panique a envahi la capitale, où des coups de feu et des tirs à l’arme lourde continuaient à se faire entendre, de manière plus sporadique, après 12h00 (9h00 GMT). Certaines écoles et des commerces situés à proximité sont fermés. La circulation est interrompue sur les routes principales.
Crainte d’un putsch
La FIGN a installé, mercredi soir, des barrages filtrants près de leur base, à Fort Duschesne « pour se défendre », mais dit ne pas fomenter un coup d’État contre la HAT
d’Andry Rajoelina. Plusieurs de ses membres se sont regroupés en un mouvement de protestation contre leur hiérarchie. Les forces de sécurité se sont déployées jeudi matin pour démanteler les barrages et « sécuriser la zone », par crainte d'une rébellion de grande ampleur. Une dizaine de camions et cinq pick-up militaires étaient visibles non loin de la fusillade.
Selon le site d’informations madonline.com, les hommes de la FIGN prévoyaient de faire une déclaration sur la radio nationale dans la journée de jeudi. Les mutins avaient déjà appelé la population malgache à les rejoindre près de leur camp, dans le centre-ville, en signe de protestation contre le régime de transition. Selon le site de la
BBC-Afrique, un autre rassemblement devait avoir lieu aujourd'hui, non loin du camp de la
FIGN, avec des religieux proches de l’ancien président, Marc
Ravalomanana. Les mutins disent avoir voulu l'encadrer. |
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La force armée de la gendarmerie, destinée à maintenir l’ordre lors des manifestations de l’opposition, affirme ne pas être à l'origine des premiers tirs. « On n'a jamais voulu attaquer. Ils ont commencé à nous tirer dessus. On a riposté seulement trente minutes après quand on a décidé de progresser vers le camp », a affirmé le colonel Richard Ravalomanana de l'état-major mixte opérationnel régional, estimant le nombre des « mutins » à « une vingtaine, 30 au maximum ».
Riposte
La FIGN, créée par la Haute autorité de transition (HAT) en 2009, est marquée par des tensions internes depuis plusieurs mois. Le président évincé de Madagascar, Marc Ravalomanana a reconnu publiquement avoir versé près de 190 000 euros début 2009 à la hiérarchie de la gendarmerie. Il était alors confronté au mouvement populaire emmené par son rival Andry Rajoelina. Les mutins reprochent à leur ancien numéro 2, le général Bruno Razafindrakoto, devenu entre-temps commandant de la gendarmerie nationale peu après la prise du pouvoir d'Andry Rajoelina, de ne pas avoir redistribué cet argent.
Madagascar est plongée dans une crise politique depuis fin 2008, qui a conduit à l'éviction en mars 2009 de Marc Ravalomanana et à son remplacement par Andry Rajoelina, alors soutenu par l'armée. Début mai, Andry Rajoelina a toutefois échoué à obtenir un soutien clair des forces de sécurité en vue de la mise en place d'un gouvernement "neutre" accordant plusieurs postes à des militaires. (avec AFP)
Encadré: Forces armées- Soutien financier d'un pays ami
Une puissance étrangère ou un pays ami (c'est selon), aurait dépêché hier son attaché militaire pour apporter un soutien financier aux forces armées. L'enveloppe remise par le Lieutenant-Colonel en question aurait servi aux dépenses de carburant et à la ration alimentaire des troupes qui ont pris d'assaut le camp de la
FIGN.
Midi Mada 21/05/2010
Radio Fahazavana : Attaquée et perquisitionnée
- RAJAOFERA Eugène
La radio Fahazavana a cessé d’émettre depuis hier à 20h. Une heure après la coupure, le personnel de cette station appartenant à la FJKM dont font partie les ecclésiastiques du « Hetsiky ny Mpitondra Fivavahana », a été avisé que des éléments en treillis allaient attaquer la radio.
Le personnel a eu le temps d’évacuer certains matériels, mais pas tous. A 21h, des éléments armés ont pris d’assaut la radio Fahazavana. Ils ont perquisitionné les lieux. D’après le premier responsable de la station, trois journalistes étaient présents sur les lieux au moment où ces éléments armés débarquaient. Que sont devenus ces trois journalistes après l’opération menée par ces derniers ? En tout cas, on reprocherait à la Radio Fahazavana de diffuser de fausses informations. Mais, quid des autres stations qui, en assurant la transmission en direct de certains événements d’hier, ont versé dans la désinformation totale ? Les bruits ont couru hier soir que ces trois journalistes de cette station dont Lôlô Ratsimba auraient été arrêtés.
Tribune Mada 21/05/2010
Force d’intervention de la Gendarmerie nationale
(FIGN) - Recueilli par Bill
Si ce n’est pas un appel au soulèvement populaire, Dieu que ça lui ressemble. Le colonel de gendarmerie Raymond
Andrianjafy, ancien chef de service des opérations de la Force d’intervention de la Gendarmerie nationale (FIGN) du Fort Duchesne, a fait fi de l’obligation d’autorisation de la part de la hiérarchie pour s’adresser au public.
Il a fait transmettre un communiqué à la presse et est même apparu sur les écrans de télévision ce soir du mercredi 19 mai 2010, pour exprimer la lassitude des éléments de la FIGN à l’égard des dirigeants et des plus hauts chefs de la Gendarmerie. Il a alors donné rendez-vous à 8 heures ce jeudi 20 mai 2010 au terminus du taxi-be 194, près du Mausolée, à tous ceux qui sont dans le désespoir par rapport aux comportements des dirigeants et leur a assuré protection contre toute velléité de répression.
Cet appel fait suite à l’affaire de la somme de 2,5 milliards de francs selon le colonel Raymond Andrianjafy qui parle au nom des éléments de la
FIGN. La FIGN, poursuit-il, constate qu’il n’y eut aucune prise de responsabilité réelle ni volonté de transparence et de redevabilité ou de compte rendu clair et net. Les enquêtes relatives aux 2,5 milliards de fmg se sont terminées en queue de poisson dit-il. S’ajoutent à cette déception, les menaces dont les éléments de la FIGN seraient victimes en raison de leur « forte tête » et les arrestations arbitraires qui ne s’arrêtent jamais, selon toujours les éléments de la FIGN qui prétendent être les seuls à encore oser dire la vérité.
Ce jeudi 20 mai 2010, au Mausolée, les éléments de la FIGN promettent de protéger les tananariviens qui répondent à leur appel. Ce rendez-vous a pour objet de chercher des solutions sur la crise politique actuelle à Madagascar. La FIGN lance son avertissement |

Le colonel
Richard Ravalomanana. (Emmoreg) |

Le colonel Raymond
Andrianjafy.(FIGN) |
|
contre tous ceux qui ont l’intention de perturber
cette rencontre. Le message est valable aussi bien pour les civils que pour les militaires. C’est pour cette raison que dès le début de la soirée de ce mercredi, des barrages filtrant ont été érigés par les éléments de la FIGN à Andrainarivo et des contrôles de véhicules y ont été imposés. Le colonel Raymond Andrianjafy a évoqué des tentatives des dirigeants de désarmer ou de faire désarmer la FIGN par des militaires ou des forces spéciales.
La journée de ce jeudi 20 mai promet des échauffourées sinon des étincelles, car dans le même temps, le mouvement des ecclésiastiques appelle à une grande manifestation.
Express Mada 20/05/2010
Fort-Duchesne : Les FIGN sur le pied de guerre
- Maminirina Rado
Alerte générale hier au camp des FIGN. Se sentant menacés par une attaque, les gendarmes ont sorti la grosse artillerie.
Un embouteillage monstre sur la montée vers Antanimora. C'était la première indication de la situation qui prévalait dans le camp de la gendarmerie de Fort
Duchesne. Vers 18 heures, des éléments des Forces d'intervention de la gendarmerie nationale (FIGN) ont érigé des barrages au carrefour au niveau de l'ASA. Le barrage interdisait l'accès au Mausolée et au quartier d'Ambaranjana.
Un tout-terrain blanc coiffé d'une arme lourde et avec à son bord un gendarme en tenue de combat, stationnait au milieu de la rue. Un autre, plus discret et en cagoule, patrouillait entre le véhicule et le barrage. La tension semblait être à l'extrême car le soldat chargé de régler le flux des véhicules ne cessait d'effleurer de la paume de sa main la crosse de son pistolet accroché à sa cuisse.
En amont, les riverains inquiets sortaient de chez eux et s'attroupaient pour assister à la scène. Un des soldats explique: «L'électricité a été coupée dans notre camp vers 17 h 30. De plus, des bruits circulaient qu'il y aurait une attaque contre nous. C'est ce qui explique tout ce dispositif, car nous avons reçu l'ordre de filtrer les entrées et sorties des voitures».
Retranché dans ses quartiers, le premier concerné, le colonel Raymond Andrianjafy déclare. «D'après nos renseignements, notre camp va être attaqué d'un moment à l'autre. Nous nous y sommes préparés depuis avant-hier, mais la menace ne semble confirmée qu'aujourd'hui». Durant son intervention, l'officier de la gendarmerie a répété au moins trois fois que «les FIGN ne s'attaqueront jamais à quiconque», soutenant ainsi une position légitime. La base de cette démonstration de force repose surtout sur l'exigence d'éclaircissement concernant l'affaire des
500 millions d'ariary qui, malgré les résultats des enquêtes administratives, n'aurait été suivie ni d'enquête judiciaire ni de sanctions. |

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En état d'alerte
Les faits ont débuté plus tôt dans la matinée, dans les environs de cette colline où sont regroupés pas moins de quatre régiments militaires et le ministère de la Défense. La première consigne a été donnée vers 11 heures dans les camps du RAS, du 1er Régiment du Génie d'Ampahibe et de Betongolo.
Selon un officier du Régiment d'appui anti-aérien, «nous avons reçu un appel venant de notre intendant stipulant que nous sommes en état d'alerte. Nous avons de ce fait pris les mesures nécessaires et aucun de nos soldats ne peut sortir du camp». Même topo au niveau du RAS, mais là même les véhicules entrant étaient fouillés minutieusement. Vers 15 h 30, deux 4x4 blancs remplis d'éléments de forces de l'ordre sillonnaient dans les parages. Malgré tout, on ne sentait aucune tension.
Pour clore la journée d'hier, en sortant d'une réunion d'urgence vers 22 heures, le général Zafera a indiqué que le commandement de la gendarmerie fera une déclaration ce jour. La teneur du communiqué se résume à un appel d'apaisement adressé à la population tananarivienne, notamment face aux nouvelles menaces de troubles. Une déclaration de première importance car hier le colonel Raymond Andrianjafy a invité toutes les entités sans distinction, qu'elles soient civiles, confessionnelles ou autres, à une rencontre afin de prendre une décision «collégiale», selon ses termes, pour la défense de la vérité et des actions à tenir. Aujourd'hui le Mouvement ecclésiastique fera aussi de son côté une «action d'envergure». Beaucoup d'actions en perspective.
Jeuneafrique.com 20/05/2010
Rajoelina à quitte ou double
À la surprise générale, le président de la transition a annoncé, le 12 mai, qu’il ne se présenterait pas à l’élection présidentielle prévue le 26 novembre. Cela suffira-t-il pour sortir de la crise ?
Même les plus proches de ses ministres n’avaient pas été mis dans la confidence. « Je l’ai vu une demi-heure avant, et il ne m’a rien dit. Il m’a juste annoncé qu’il allait faire une grande déclaration à la télé », raconte Augustin Andriamananoro, ministre des Télécommunications du gouvernement de transition et compagnon de la première heure
d’Andry Rajoelina.
Le 12 mai, l’homme fort de Tana a surpris son monde en annonçant en direct à la télévision nationale qu’il ne serait pas candidat à la prochaine élection présidentielle, prévue le 26 novembre.
« Je me sacrifie pour ne pas sacrifier les Malgaches », a-t-il déclaré sur un ton empreint de solennité. Rappelant que « nous ne sommes que de passage ici-bas », il s’est réapproprié l’esprit du
13 mai, quand ses partisans se réunissaient sur la place du même nom, au début de 2009, mus par un désir de
changement. « Cette décision, je l’ai prise pour pouvoir mener à terme la transition de manière objective et désintéressée, afin de poursuivre un combat qui n’est pas celui dont on donne le triste spectacle depuis plusieurs mois », a-t-il lancé. Le lendemain, sur RFI, Rajoelina parlait d’une « promesse définitive » sur laquelle il ne reviendrait pas.
Officiellement, l’objectif de cette décision que ses proches qualifient d’« historique » – « c’est la première fois dans l’histoire du pays qu’un dirigeant accepte de quitter le pouvoir de lui-même », dit l’un de ses collaborateurs – est de mettre fin à la crise politique. L’équipe Rajoelina-Vital (son Premier ministre, qui a toujours dit qu’il ne se présenterait pas), débarrassée de toute ambition électorale, serait la « mieux placée » pour organiser les prochains scrutins avec neutralité et mettre en œuvre la « feuille de route » que le président a présentée ce même 12 mai : un « dialogue national » du 27 au 29 mai, auquel sont invitées toutes les forces vives du pays (partis politiques, Églises, représentants des régions…) et qui devra aboutir à un projet de Constitution ; un référendum constitutionnel le 12 août ; des élections législatives le 30 septembre ; et, enfin, la présidentielle du 26 novembre, censée mettre un terme à la période de transition. En attendant, un gouvernement « technique », d’où seront exclus ceux qui souhaitent se présenter aux législatives, |

Andry
Rajoelina, à Pretoria, en avril. © Stéphane de Sakutin/AFP |
devrait être dévoilé prochainement. À vrai dire, Rajoelina n’avait pas le choix. Son plan A (les négociations de Pretoria) ayant échoué, il est hors de question pour lui de participer à une énième rencontre avec les trois autres mouvances – « il n’y aura pas de Pretoria II », a assuré Camille Vital, le 13 mai.
Son plan B (un gouvernement de salut public, principalement constitué de ministres issus de l’armée) n’a pas abouti, faute d’accord avec des officiers trop divisés. Restait le plan C : organiser des élections au plus vite, lancer un message à la communauté internationale et ne pas déplaire à l’armée, qui menace, depuis le 12 avril, de prendre les choses en main. Rajoelina a dû se résoudre à satisfaire l’une des conditions imposées par les officiers : ne pas se présenter.
Retournement de situation
Depuis son intervention télévisée, l’entourage de l’ancien maire de Tana ne tarit pas d’éloges sur le « courage » et la « maturité » du jeune homme (35 ans) et établit un parallèle avec la récente décision d’Amadou Toumani Touré de quitter la présidence du Mali. « Il en sort grandi », s’exclame
Andriamananoro. « Les Malgaches s’en souviendront lorsqu’il se présentera, peut-être dans cinq ans », juge un membre de la Haute Autorité de la transition (HAT). Même s’ils sont déçus – déboussolés pour certains –, ses partisans veulent croire à un retournement de situation. « Avec Ravalomanana, il était perçu comme le point de blocage. Aujourd’hui, il a renversé la tendance », juge l’un d’eux. « Si on se réfère au cas de la Guinée, nous devrions obtenir une reconnaissance internationale », estime de son côté Roland Ratsiraka, vice-président de la
HAT.
C’est aussi l’avis du gouvernement français, dont le soutien de plus en plus prononcé en faveur de Rajoelina exaspère l’opposition. Quelques heures après son allocution télévisée, Alain Joyandet, le secrétaire d’État à la Coopération, affichait un soutien sans faille : « L’annonce faite ce soir […] témoigne de son sens des responsabilités. [Rajoelina] place ainsi l’intérêt de son pays au-dessus de toute autre considération. […] Ces décisions placent Madagascar sur la voie du retour à l’ordre constitutionnel et donc du soutien de la communauté internationale. »
« Promesses en l’air »
Paris, qui militait depuis quelque temps en faveur d’une « initiative forte » comme celle-ci, est cependant isolé. Si l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a également applaudi, l’Afrique du Sud n’a pas souhaité commenter « des décisions prises individuellement par des dirigeants » et en a appelé une nouvelle fois au « retour à l’ordre constitutionnel ».
L’opposition malgache, elle, parle de « promesses en l’air » (Monja
Roindefo) ou de « choix anodin » (Fetison Andrianirina). Selon ce dernier – qui est un proche de Marc Ravalomanana –, « aucune des mouvances n’a jamais sollicité la non-participation [de Rajoelina] aux prochaines élections. Ce n’est pas le facteur de blocage ». L’opposition dénonce, en outre, «
l’unilatéralisme » du jeune président. « Encore une fois, c’est lui qui fixe seul le calendrier des élections », déplore Fetison. Les trois mouvances ont d’ores et déjà annoncé qu’elles ne participeraient pas au « dialogue national ». Au risque de se voir accusées, à leur tour, d’être responsables du blocage. Dans ce cas, Rajoelina aurait réussi son coup.
Encadré:
Pour Jacob Zuma et Joseph Kabila, Madagascar ne devrait pas participer au prochain Sommet France-Afrique avant qu'une solution politique commune ne soit trouvée à la crise actuelle
Express Mada 20/5/2010
Nathalie Rabe : Solidarité avec les journalistes
- Fano Rakotondrazaka
Les réactions se généralisent contre les comportements des forces de l’ordre qui avaient effectué l’arrestation du président fondateur du Front républicain démocrate légaliste, Ambroise Ravonison, au siège de la Fréquence Plus aux 67 ha, samedi. Une dizaine d’éléments, majoritairement en tenue civile, ont blessé, entre autres, trois employés de la radio et détruit des matériels de la station lors de leur intervention musclée.
Nathalie Rabe, ministre de la Communication, a ainsi promis une prise de responsabilités de son département, tout en condamnant l’agression du journaliste et des techniciens, ainsi que la destruction des matériels. Elle a annoncé l’organisation prochainement d’un grand rassemblement des journalistes par son département. « Les violences contre les journalistes se multiplient ces derniers temps », a-t-elle constaté.
Recours à la médiature
Sur le cas de la Fréquence Plus, Nathalie Rabe est allée jusqu’à conseiller les responsables de la radio de saisir la médiature de la République. « Si vous avez comme souci l’impartialité dans le traitement de votre dossier, je vous conseille de demander à la médiature la création d’une commission d’enquête », a-t-elle recommandé hier, lors d’un entretien en marge d’une réunion avec les directeurs de publication des différents organes de presse. |

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De son côté, le président de l’Ordre des journalistes de Madagascar, Rufin Rakotomaharo, a aussi dénoncé l’attitude des éléments d’arrestation. « Ils auraient dû accomplir leur mission d’une manière professionnelle. Les journalistes n’ont rien à voir avec l’arrestation », a-t-il souligné.
Même réaction pour Eugène Rajaofera, du Collectif des journalistes malgaches. Il s’est adressé au commandant de la gendarmerie nationale, au directeur général de la police nationale, ainsi qu’au chef d’état-major général de l’armée malgache, en leur demandant de mettre au clair leurs responsabilités dans l’affaire en question.
Sur le plan international, Reporters sans frontières s’est déclaré « profondément choqué par la violente agression du personnel de la radio Fréquence Plus et le saccage de ses locaux ».
Encadré: - AFFAIRE FREQUENCE PLUS : Selon le ministre des Affaires Etrangère, Hyppolite Ramaroson : "le souhait de l’ambassade de France de rendre visite à Ambroise Ravonison frise l’ingérence".
(orange.mg)
Midi Mada 20/05/2010
Ministère du Commerce : Grève d’avertissement de 48 heures !
- Navalona R.
Les fonctionnaires du ministère du Commerce ont entamé une grève d’avertissement de 48 heures à compter d’hier dans les locaux de leur département. Ils revendiquent la régularisation du décret portant l’allocation annuelle des primes de rendement par le ministre de tutelle, tout en dénonçant une affectation abusive d’un meneur de grève.
En outre, « les quotas de carburants alloués par chaque direction sont maintenant remis en bloc au ministre si auparavant, il envoyait des émissaires pour réclamer une part », ont évoqué les grévistes. « Comment pourrions nous ainsi justifier nos dépenses car nous ne pouvons même pas travailler ? », se demandent-ils. Mais le ministre du Commerce a apporté sa version via son chargé de communication en disant que seuls les fonctionnaires méritants auront les primes de rendement et leur paiement n’est pas pour l’heure possible car la caisse de l’Etat est presque vide. Néanmoins, il promet le règlement d’ici mi-juillet prochain quand la situation le permettra. Pour les carburants, il dément les dénonciations des grévistes tout en précisant qu’il a confié à une personne la répartition des quotas de carburants suite aux doléances des employés sur le fait que ceux-ci sont accaparés par leurs directeurs. Quant à l’affectation d’un meneur de grève, c’est plutôt une abrogation de sa nomination pour cause de travail insatisfait, a-t-il soulevé. En tout cas, chaque partie a sa version et la grève continue ce jour !
afrik.com 19/05/2010
Madagascar : les Etats-Unis s’invitent dans la crise
- par René Dassié
L’ambassadeur américain à Antananarivo suggère aux principaux acteurs de la crise malgache de reprendre les négociations
Dans un [entretien accordé ce lundi au quotidien malgache Les Nouvelles, l’ambassadeur des Etats-Unis à Madagascar, Niels Marquardt conseille aux quatre principaux leaders politiques de la Grande île de reprendre leurs pourparlers. Pour lever les derniers blocages avant les prochaines échéances électorales. L’élection présidentielle pourrait avoir lieu, selon le calendrier fixé unilatéralement par Andry Rajoelina, le président de la Haute Autorité de Transition (HAT), en novembre.
Les Etats-Unis saluent la décision du président de la HAT, Andry Rajoelina, de ne pas se présenter à l’élection présidentielle mais l’encouragent à rencontrer de nouveau les chefs des trois principaux mouvements d’opposition de son pays sur la base des accords de Maputo. Telle est la position exprimée par l’ambassadeur américain à Madagascar, Niels
Marquardt.

NIELS MARQUARDT INSISTE
Rien en dehors des négociations |
Dans un entretien accordé lundi au quotidien Les Nouvelles à Antananarivo, la capitale malgache, le diplomate américain a déclaré : « Nous avons toujours appuyé la médiation internationale menée par le président Chissano et nous continuons à le faire. Nous appuyons donc le communiqué sorti vendredi qui exhorte les quatre chefs de file à reprendre les négociations (…) Le choix
d’Andry Rajoelina de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle est une décision bienvenue. Mais à elle ne suffit pas, seule, à sortir le pays de la crise. Il faut trouver la voie plus consensuelle autour d’une table ».
Une rencontre pour lever les blocages
Pour Niels Marquardt, Pretoria, la capitale sud-africaine, serait l’endroit idéal pour abriter cette rencontre, « étant donné que ce n’est pas loin et facile d’accès », a-t-il expliqué, reconnaissant toutefois que la réunion pourrait se tenir ailleurs, du moment où « tout le monde accepte de se rencontrer ». Selon lui, une telle initiative permettrait de « revoir tous les blocages ».
La dernière rencontre entre les quatre chefs de file, Andry Rajoelina et les trois anciens présidents Marc
Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, remonte à fin avril dans la capitale sud-africaine. A cette occasion, le médiateur, Joakim
Chissano, avait suggéré que le prochain tour des négociations ait lieu deux semaines plus tard. Mais, dès son retour
d’Afrique du Sud, début mai, Andry Rajoelina avait indiqué qu’il ne participerait plus à une quelconque négociation avec les trois anciens présidents. Une erreur, a estimé Niels
Marquardt. « Il faut bien réfléchir avant de refuser l’offre des médiateurs internationaux |
», a-t-il observé, ajoutant que la reconnaissance internationale du nouveau régime « ne peut se trouver que par la voie négociée et consensuelle ».
avait suggéré que le prochain tour des négociations ait lieu deux semaines plus tard. Mais, dès son retour d’Afrique du Sud, début mai, Andry Rajoelina avait indiqué qu’il ne participerait plus à une quelconque négociation avec les trois anciens présidents. Une erreur, a estimé Niels
Marquardt. « Il faut bien réfléchir avant de refuser l’offre des médiateurs internationaux », a-t-il observé, ajoutant que la reconnaissance internationale du nouveau régime « ne peut se trouver que par la voie négociée et consensuelle ».
Ayant décidé de faire cavalier seul, Andry Rajoelina a récemment publié un calendrier électoral, qui doit selon lui être bouclé fin novembre par l’élection présidentielle. Un scrutin auquel il a annoncé qu’il ne participerait pas, invitant ses principaux adversaires à faire de même.
Encadré: La Banque mondiale reste alignée sur la position adoptée par le reste de la communauté internationale.
C'est le point de vue officiel de l'institution, exprimé sur son site web, après les récents événements survenus au pays. «Le programme de la Banque mondiale à Madagascar continue à être guidé par la politique opérationnelle OP 7.30 - relations avec les gouvernements de facto - conçue pour des situations de changements de gouvernement non constitutionnels», a-t-on fait remarquer.
A noter que le portefeuille de la Banque mondiale à Madagascar comporte, au total, 16 projets représentant un engagement d'environ 1 milliard de dollars dont quelque 330 millions restant à décaisser.
(Nouvelles)
Les Nouvelles 19/05/2010
LA MEDIATION INTERNATIONALE AVANCE
: Un nouveau projet pour sortir de la crise - Nasolo R.
Le médiateur en chef de la SADC , Joaquim Chissano, vient d'envoyer aux mouvances politiques un «Projet d'accord pour la fin de la crise à Madagascar» qui est basé sur l'application des accords de Maputo et de l'acte additionnel
d'Addis Abeba.
Le draft en question prévoit que «La transition se déroulera sur une période qui n'excédera pas 12 mois à partir de la date de signature de cet Accord». Mais, concrètement, celle-ci «débutera avec la nomination d'un nouveau gouvernement de transition consensuel et inclusif, selon les prévisions pertinentes des accords de Maputo et
d'Addis Abeba».
Le projet contient d'ailleurs, en annexe, une proposition de «plan de répartition de portefeuilles ministériels» (voir encadré).
En outre, la Commission électorale nationale autonome (Cena) et d'autres institutions de la Transition seront établies toujours conformément aux prévisions pertinentes des accords de Maputo et
d'Addis Abeba.
Un calendrier électoral proposé
Abordant le thème des élections, le projet suggère qu'«Un référendum constitutionnel sera organisé afin de légaliser des réformes clés tel le système de gouvernance politique pour la 4e République. |
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Le calendrier électoral ainsi que la séquence des élections seront déterminés sur la base du système de gouvernance politique choisi au référendum constitutionnel».
En tous les cas, «La transition prendra fin avec la tenue d'élections crédibles, transparentes, libres et justes et l'installation d'un président de la République et du gouvernement malgaches démocratiquement élus», soutient le projet.
Un gouvernement en charge des affaires courantes
En ce qui concerne l'exercice du pouvoir législatif au cours de la Transition , il est proposé qu' «Immédiatement après la signature de l'accord, un gouvernement inclusif et consensuel, dirigé par un premier ministre de consensus sera mis en place afin d'assurer la neutralité de la branche exécutive pendant la préparation des élections. Les pouvoirs du premier ministre de consensus sont prévus dans l'article 7 de la Charte de Transition».
Ce gouvernement serait en charge d'expédier les affaires courantes et, dans cette optique, «Il ne négociera aucun nouvel accord et ne prendra aucune décision affectant l'avenir de Madagascar dans quelconque domaine que ce soit (politique, international, économique, minier et énergie)».
Les membres seront nommés par le président de Transition qui assure les fonctions de chef de l'Etat, dans un délai de 10 jours suivant la signature de l'accord, sur la base des propositions présentées par les mouvances et en conformité avec la clé de répartition de portefeuilles ministériels».
Réconciliation nationale
Notons que, dans son préambule, le document relève prévoit la mise en place d'un Conseil national de réconciliation (CNR) qui garantira la mise en place d'une politique de vérité et de réconciliation, la prévention de crises périodiques qui nuisent à la stabilité et au développement de Madagascar.
Pour en revenir aux prochaines élections, le projet note que l'organisation incombe à la Cena qui devra disposer d'un budget autonome et de pouvoirs administratifs d'enquête, d'instruction, de contrôle et de sanction.
Enfin, pour ce qui est de la mise en oeuvre de l'accord, le document prévoit que celui-ci «entrera en force à la signature des partis». Et, afin d'en assurer la mise en oeuvre effective, «Un Bureau permanent du médiateur sera établi à Madagascar et fonctionnera jusqu'à la fin de la Transition ».
Plan de répartition des portefeuilles ministériels
Mouvance Rajoelina
1. Garde des Sceaux, Justice
2. Jeunesse et loisirs
3. Elevage
4. Economie et coopération
5. Commerce
6. Décentralisation et aménagement du territoire |
Mouvance Ravalomanana
1. Affaires étrangères
2. Enseignement supérieur et recherche scientifique
3. Agriculture
4. Tourisme et artisanat
5. Communication
6. Travaux publics et météorologie |
Mouvance Ratsiraka
1. Finances et budget
2. Télécommunications, postes et nouvelles technologies
3. Fonction publique, travail et lois sociales
4. Industrie
5. Eau
6. Education nationale |
Mouvance Zafy
1. Mines & énergie (Hydrocarbures)
2. Transports
3. Pêches et ressources de pêche
4. Enseignement technique et formation professionnelle
5. Environnement et forêts
6. Population et affaires sociales |
Autres sensibilités politiques
1. Forces armées
2. Gendarmerie
3. Sports
4. Culture et patrimoine
5. Intérieur
6. Santé publique
Secrétariat d'Etat pour la sécurité intérieure |
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Afrik.com 21/05/2010
Madagascar : échanges de tirs meurtriers en plein cœur
d’Antananarivo - par Stéphanie Plasse
La fusillade aurait fait deux morts et plusieurs blessés
Des échanges de coups de feu entre les forces d’intervention de la gendarmerie (FIGN) du camp Duchesne et les forces de sécurité ont eu lieu, jeudi, à Antanarivo, la capitale malgache. Selon certains témoins, la fusillade aurait fait deux morts et plusieurs blessés. La veille, les FIGN avaient appelé la population, hostile au président du régime en place Andry
Rajoelina, à rejoindre leur camp.
Depuis 10H45 (7H45 GMT), des tirs nourris réguliers se font entendre à Fort Duchesne, à Antananarivo, la capitale malgache. Une fusillade a éclaté, jeudi, entre les éléments de la force d’intervention de la gendarmerie
(FIGN) du camp du Fort Duchesne et les forces de sécurité. Selon le collectif de soutien à Marc Ravalomanana l’ancien président déchu, deux militaires des Forces légales auraient été tués. « J’ai déjà vu une ambulance de la Croix Rouge passer. Et selon les journalistes présents sur place, il y aurait plusieurs blessés », témoigne Sylvain
Ranjalahy, le rédacteur en chef de l’Express de Madagascar.
Selon un habitant de la capitale, ce matin, aucun appel au calme n’avait été diffusé sur la télévision malgache, et à Antananarivo, seulement quelques boutiques ont été fermées. Pour l’instant, on ignore si des civils ont été touchés. Seule certitude, le mouvement ecclésiastique protestant, initié par des pasteurs, essentiellement issus de l’Église réformée
(FJKM), ainsi qu’une partie de la population ont rejoint depuis ce matin le FIGN alors qu’ils manifestaient contre le président du régime en place, Andry
Rajoelina.
Une attaque prévisible
La veille, les forces d’intervention de la gendarmerie avaient appelé dans un communiqué les Malgaches à soutenir leur cause. Des éléments du
FIGN, dont le colonel Raymond Andrianjafy semble être le leader, |

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demandaient notamment la démission du général Bruno
Razafindrakoto, soutenu par Andry Rajoelina. Selon eux, ce haut gradé n’aurait pas redistribué à la garnison de Fort Duchesne les 500 millions
d’ariary (près de 190 000 euros) remis par Marc Ravalomanana en 2009. Mais ce n’est pas leur seule revendication. Le 5 mai dernier, le FIGN avait demandait le départ du gouvernement de transition et la mise en place d’un « comité militaire » qui « serait ouvert à toutes les sensibilités politiques », peut-on lire sur All
Africa.
Depuis cette annonce, les forces armées étaient sur le qui-vive. D’après certains quotidiens malgaches comme l’Express de Madagascar et la Tribune de Madagascar, cette attaque entre les deux forces militaires était prévisible. Mercredi déjà, vers 18 heures (15H00 GMT), des barrages, qui interdisaient l’accès au Mausolée et au quartier d’Ambaranjana avaient été érigés par le
FIGN. Des éléments cagoulés et armés étaient placés devant ces points de contrôle. « D’après nos renseignements, notre camp va être attaqué d’un moment à l’autre. Nous nous y sommes préparés depuis avant-hier (mardi), mais la menace ne semble confirmée qu’aujourd’hui (mercredi) », avait expliqué dans un communiqué, le Colonel Raymond
Andrianjafy.
Selon Sylvan Ranjalahy, quelques milliers de Malgaches, militaires et civils confondus, seraient à Fort Duchesne, sur le lieu de la fusillade. Si les tirs ne cessent pas, le bilan des victimes pourrait s’alourdir durant les prochaines heures.
Midi Mada 20/05/2010
HPM : « Dérive dictatoriale du pouvoir»
- Dominique R.
Malgré les actes de violence perpétrés par les forces de l'ordre à l'encontre des docteurs Harrison Razafindrakoto et Joseph Randriamiandrisoa, le week-end dernier, à la station privée « Fréquence Plus », le « Hery Politika Mitambatra »
(HPM) ne va pas porter plainte.
C'est ce qu'a annoncé le président de la communication du HPM, Ralison Roger, lors d'un point de presse qui s'est tenu, hier, à la villa Elisabeth. Qui faut-il noter que ces deux médecins font partie de la mouvance Zafy. Toutefois, cette plate-forme condamne avec véhémence ces actes et les intentions malveillantes des commanditaires.
Contestation.
Selon le porte-parole du HPM, « ces actes de violence démontrent la dérive dictatoriale du pouvoir de fait, acte contraire à la démocratie et aux droits de l'homme, bannis par le peuple
malagasy, à travers les différentes manifestations de contestation, car ils tendent à bâillonner tout citoyen qui ose exprimer ses opinions, à intimider et à museler toute radio ou télévision privée qui accepte de faire paraître les opinions des politiciens de l'opposition ou ceux des citoyens n'épousant pas les points de vue des dirigeants ».
Actes de saccage.
Le HPM déplore, par ailleurs, le geste d'un membre de la HAT présent sur les lieux et participant au débat de samedi dernier à la station privée « Fréquence Plus », « de n'avoir rien fait pour éviter ces actes de saccage et de surcroît de non-assistance à des personnes en danger en laissant les hommes armés s'acharner sur leurs victimes. Et d'autre part, la présence douteuse mais significative de deux membres influents de la HAT dans les environs immédiats de la station Fréquence Plus », au même instant ». En outre, Ralison Roger de rappeler que parmi ceux qui sont au pouvoir actuellement, bon nombre d'entre eux sont des assidus des réunions qui se sont tenus à la villa Elisabeth, dans le temps.
Les Nouvelles 20/05/2010
GENDARMERIE :La FIGN sur le pied de guerre
- Nasolo R.
Des rumeurs selon lesquelles «des projets d'assaut contre la caserne de la Force d'intervention de la gendarmerie nationale (FIGN) de Fort Duchesne et d'arrestation du colonel Raymond Randrianjafy sont en gestation». C'est ce qui a été à l'origine du branle-bas de combat, hier, des éléments de la
FIGN.
Des barrages ont été mis en place sur trois points considérés comme stratégiques : à l'entrée de la caserne, bloquant toute circulation venant d'Ampasapito, sur la route venant d'Ambohitrakely et menant vers Andrainarivo et à la hauteur de l'axe desservant Antanimora, Mausolée et
Andrainarivo.
Le premier barrage a été levé vers 18 heures 30, tandis que les deux autres étaient toujours en place à l'heure où nous mettons sous presse.
De source auprès de la FIGN , près de 75 éléments armés ont été déployés sur ces points.
Par ailleurs, des coups de feu ont également été entendus dans cette partie de la ville au cours de la journée d'hier.
«Contre les injustices»
En réalité, outre les bruits susmentionnés, la FIGN soutient qu'elle fait partie de ceux qui ont lutté contre la dictature et l'usage excessif de la force. «Or, nous constatons que les injustices, les arrestations et les menaces dont nous sommes aussi victimes, continuent actuellement», ont souligné les responsables dans une déclaration remise à la presse hier.
«Cela suffit, la vérité finira par triompher et nous sommes prêts à la défendre coûte que coûte et jusqu'au bout», relève le communiqué.
Rappelons que le nom du colonel Raymond Randrianjafy avait déjà été cité au cours de l'arrestation, à |

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Ambohijanaka, des présumés instigateurs d'un projet d'attaque du palais de
Mahazoarivo. Les responsables de la FIGN avaient alors démenti formellement son implication dans cette affaire et averti quiconque tenterait de l'arrêter.
Un autre rendez-vous, ce jour ?
D'après le chef de service opérationnel au sein de la FIGN , le colonel Raymond
Randrianjafy, «Il faut commencer par assainir la gendarmerie nationale».
Toujours d'après lui, la FIGN a exigé «La divulgation des résultats des investigations menées au sein de la gendarmerie concernant la somme remise par l'ancien chef de
l'Etat, Marc Ravalomanana, justement parce qu'ils souhaitent par-dessus tout que la vérité éclate. Mais les autorités en place n'ont rien fait dans ce sens».
A noter que la déclaration «appelle la population – ceux qui veulent lutter contre l'injustice et qui ont répondu au précédent appel lancé par les sous-officiers de la FIGN – à se mobiliser avec eux ce jour au Mausolée. Nous vous protégerons de toute notre force», a-t-on fait savoir.
L'objectif serait de «trouver une solution à la crise et aux diverses fractures dont souffre en ce moment la nation».
Si tout cela se confirme, devrait-on craindre des risques d'affrontements entre militaires, gendarmes et civils ?
Midi Mada 20/05/2010
Fort-Duchesne : Les FIGN sur le pied de guerre
- Davis R
Les éléments de la Force d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (FIGN) sont sur le pied de guerre depuis hier. En effet, les Sous-officiers et les hommes de troupe de Fort-Duchesne ont installé des barrages aux alentours de leur caserne hier vers 17 heures, notamment devant le Centre Foyer de Vie qui se trouve sur la route menant vers le Mausolée et du côté
d’Ambohitrakely.
Des éléments cagoulés et armés étaient placés devant ces barrages. D’après les explications du Lieutenant-colonel Raymond
Randrianjafy, leader de ce mouvement, « cette décision a été prise à la suite des menaces d’attaque que nous avons reçues depuis mardi ». Et d’insister toutefois que « c’est juste une défense de camp… nous resterons ici… ce n’est pas vrai que nous prévoyons de lancer une attaque contre d’autres Institutions ». Dans un communiqué publié hier, les Sous-officiers de la FIGN ont lancé un appel à l’endroit de la population et des éléments des Forces de l’ordre qui souhaitent soutenir leur cause afin de venir au Mausolée, devant l’arrêt du bus 194 ce jour vers 8 heures. Et ce, afin de réclamer des éléments d’éclaircissements sur le résultat de l’enquête sur le détournement de la somme de 2,5 milliards de Fmg que l’ancien président Ravalomanana aurait donnée à la Gendarmerie nationale.
Démonstration de force.
En quelque sorte, la FIGN prévoit de faire une démonstration de force face aux menaces de sanctions prises à leur encontre. Selon toujours les explications du Lieutenant-colonel Raymond
Randrianjafy, « au lieu de prendre des mesures contre les auteurs de ce détournement, le régime actuel essaye de cacher le résultat de l’enquête ». Il convient de noter que le résultat de l’enquête administrative a démontré que cet argent a bien existé. Et cet Officier supérieur de la FIGN d’ajouter que cette réunion consisterait également à obtenir les avis de la population afin de trouver une solution consensuelle à la crise politique qui prévaut actuellement. Dans ce communiqué, la FIGN dénonce également les
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violences envers les civils et les arrestations arbitraires qui se sont produites ces derniers temps. Le risque d’affrontement n’est donc pas à exclure ce jour dans la mesure où deux manifestations parallèles sont prévues se tenir. Mise à part cette réunion organisée par la FIGN au Mausolée, il y a également celle du Hetsiky ny Mpitondra Fivavahana qui aura lieu à
Ambohimanandray. Reste à savoir si le régime transitoire actuel prendra des mesures pour disperser ces deux mouvements.
tribune Mada 20/05/2010
Banque mondiale – Madagascar
: Maintien des programmes à caractère humanitaire - Recueilli par Bill
En cette période d’incertitude totale sur l’avenir de Madagascar et en particulier de ses relations avec les partenaires techniques et financiers traditionnels, beaucoup d’acteurs de la vie économique et sociale sont impatients de connaître les positions et décisions de Bruxelles, de Washington et des institutions de Bretton
Woods. Après les résolutions du Parlement européen et la déclaration de la France, la décision de la Commission européenne sur la continuation de ses programmes à Madagascar est fort attendue. Dans un communiqué en date du samedi 15 mai dernier, la Banque Mondiale a d’ores et déjà annoncé le maintien de son programme à caractère humanitaire de manière exceptionnelle. La mesure d’exception s’explique par la nécessité de préserver les acquis humains et physiques de certains de ses projets.
Washington indique que le programme de la Banque mondiale à Madagascar continue à être guidé par la politique opérationnelle OP 7.30 - relations avec les gouvernements de facto -, conçue pour des situations de changements de gouvernement non constitutionnels. Autrement dit, la Banque mondiale considère toujours et en dépit des dernières décisions prises par le gouvernement de fait, que rien n’a changé et les autorités continuent d’être tenues à l’écart.
Depuis le 17 mars 2009, la Banque mondiale a autorisé exceptionnellement dans le courant de l’année 2009 la reprise de décaissements pour des composantes de projets ayant des implications directes sur le bien-être des populations, mais aussi pour éviter des risques relatifs à la conformité avec les politiques sociales et environnementales. Ces exceptions concernent cinq (5) projets - la nutrition, le
VIH/SIDA, la sécurité alimentaire (à travers le FID), la protection de l’environnement et les pôles intégrés de croissance -, et représentent un montant total de 52 millions de dollars américains.
En plus, les projets dont leurs comptes locaux à Madagascar (appelés « Comptes Spéciaux ») avaient été alimentés avant le 17 mars 2009, ont continué à débourser à partir de ces comptes pour la poursuite des activités des projets. En 2009, les déboursements à partir des Comptes Spéciaux et sous le régime des cinq (5) exceptions ont atteint environ 50 millions de dollars. Les fonds disponibles au sein des Comptes Spéciaux sont à présent pratiquement épuisés.
Rappelons que le portefeuille de la Banque mondiale à Madagascar est constitué de 16 projets représentant un engagement d’environ 1 milliard de dollars, dont environ 330 millions restent à décaisser.
Dans le secteur de l’éducation, la Banque mondiale a pu obtenir le transfert de 15 millions de dollars à
l’UNICEF dans le cadre des 85 millions autorisés pour Madagascar par le Fonds catalytique du programme de l’Éducation pour tous, ce qui permet à ce programme de continuer sans interruption jusqu’aux environs du mois de juin 2010. Cependant, à la suite de la situation actuelle à Madagascar et les délais qui en ont résulté, 21 millions de dollars ont été réattribués par le Conseil d’administration du Fonds catalytique à d’autres pays. En juillet 2010, le Fonds catalytique réexaminera la situation de Madagascar pour décider d’une éventuelle continuation du programme et de l’utilisation des 49 millions restants.
Une démarche pour sauvegarder les acquis…
La prolongation de la crise politique en ce mois de mai 2010, affecte non seulement la population Malgache et surtout les plus pauvres, mais aussi la viabilité des projets du portefeuille de la Banque mondiale qui ont dû arrêter les opérations, les paiements aux fournisseurs de services, et dans certains cas ont été obligés de mettre le personnel en chômage technique. Cette situation met à risque des années de construction de capacité humaine et physique, ainsi que l’intégrité du portefeuille.
Face à cette situation, la Banque mondiale a initié une démarche visant à sauvegarder les acquis humains et physiques des différentes unités de gestion des projets (PIU) et de régler un certain nombre de problèmes fiduciaires et administratifs, tels que l’extension des dates de clôture des projets qui ont clôturé dans le courant de l’année 2009, ou encore le paiement des arriérés envers les entreprises ayant déjà livré les biens et les services sur des contrats signés avant la mise en vigueur de l’OP 7.30.
En accord avec la position de la plupart des autres partenaires techniques et financiers, la Banque mondiale a repris à titre d’exception un nombre limité de projets en raison de leur caractère humanitaire, de lutte contre la pauvreté, et appuyant directement les populations les plus défavorisées. Ces mesures avait été initiées depuis un certain temps et ne sont pas liées aux derniers développements politiques
La Banque mondiale lit-on dans le communiqué du 15 mai 2010, reste alignée avec la position du reste de la communauté internationale. La Banque mondiale continue à suivre la situation de près, y compris les développements dans le domaine politique, et réévaluera périodiquement les conditions sous lesquelles un engagement ultérieur serait possible.
Les Nouvelles 20/05/2010
PROPOSITION DE CHISSANO
: Les mouvances reçues par NunoTomaso - Manohisoa
Comme il a été prévu, les quatre mouvances devaient donner au plus tard hier leurs réactions par rapport au projet de protocole d'accord avancé par Joaquim Chissano. Afin de recueillir les contre-propositions par rapport à celle avancée par l'ancien président mozambicain, une rencontre avec les représentants des partisans de Marc Ravalomanana, de Didier Ratsiraka, de Zafy Albert et d'Andry Rajoelina a été organisée hier au Carlton avec NunoTomaso, un membre de l'équipe de Joaquim
Chissano.
Pour la mouvance Ravalomanana, représentée par Manandafy Rakotonirina, Fetison
Andrianirina, maître Hanitra Razafimanantsoa, Ravatomanga, la délégation a trouvé la proposition de Joaquim Chissano convenable. «Ce projet de protocole d'accord est très intéressant en ce sens qu'il résume toutes les conventions de Maputo à Addis Abeba ainsi que ceux proposés par les médiateurs depuis. Il s'agit donc d'un projet favorisant l'application, la mise en exécution des accords déjà signés», a expliqué Fetison
Andrianirina.
Jean-Marcel Miandrisoa a confirmé au sortir de la rencontre avec Nuno Tomaso la volonté de la mouvance Albert Zafy de poursuivre les négociations : «Nous n'avons pas encore quitté la table des négociations depuis. Nous sommes toujours prêts à poursuivre les négociations».
Ramisandrazana, de la mouvance Didier Ratsiraka, quant à elle, se déclare réjouie par la reprise des négociations. «La proposition de Joaquim Chissano tend vers la réconciliation. Quant à la suite des négociations, nous n'avons pas encore refusé d'y participer et sommes toujours prêts à les poursuivre». Le représentant de la mouvance Andry
Rajoelina, en la personne de Zazah Ramandimbiarison, s'est abstenu de faire un commentaire par rapport à cette rencontre.
Les contre-propositions ayant été recueillies par cet émissaire de Joaquim
Chissano, il ne reste plus, après le compte-rendu, qu'à déterminer la date de la tenue de Pretoria
II. Mais ce projet reste encore sous conditions, que le président de la Transition revienne sur sa décision de «ne plus poursuivre les négociations».
Midi Mada 20/05/2010
Restauration : Fermetures de plusieurs établissements
- Didier Rambelo
La longue crise politique continue de frapper dans le milieu économique. On apprend de sources auprès du secteur de la restauration que plusieurs établissements ont déjà fermé leurs portes depuis l’éclatement de cette crise. On explique que les opérateurs économiques de cette branche d’activité se sentent désarmés et beaucoup ont préféré changer de «trottoir»
Selon les explications de ces professionnels, la chute du pouvoir d’achat de la population a fait que les gens fréquentent de moins en moins les restaurants. Il y en a qui diminuent leurs dépenses lors du déjeuner ou dîner. D’après un restaurateur bien connu de la place, les plats qui sont les plus prisés en ce moment sont ceux qui ne coûtent pas cher. «Ce sont les plats de frites et les différentes sortes de snacks qui marchent le plus actuellement», fait-il savoir. «Il semble, selon cet opérateur économique, que les familles viennent dans un restaurant avec un budget déjà déterminé et ne dépasse jamais la limite qu'elles se sont fixée»
L’autre difficulté à laquelle font face les restaurateurs, est la flambée des prix des matières premières. Les prix des produits utilisés dans la restauration ont vu leur prix flamber contraignant les opérateurs du secteur à chercher des produits de substitution, ce qui est loin d’être évident pour certaines préparations.
Cette hausse des prix, il faut le noter, touche également les consommateurs.
Mais la situation de ces restaurateurs est loin d’être simple. En effet, une fermeture d’établissement représente une grosse perte en matière d’investissement. Faut-il en effet noter que ces promoteurs ont beaucoup investi dans leurs affaires. La fermeture d’un restaurant est également synonyme de perte d’emplois pour un certain nombre de personnes.
Tribune Mada 20/05/2010
Madagascar célèbre la Journée de la Biodiversité
Il faut de tout pour faire un monde. Généreuse, Dame Nature l’a particulièrement été pour la Grande
Ile, où vivent 80% d’espèces endémiques. C’est donc tout naturellement que le pays va pour la première fois participer à la célébration de la Journée Internationale de la Biodiversité
(JIB) qui aura lieu ce 22 mai.
Au programme, une randonnée dans la forêt d’Andreba, pour partir à la (re)découverte de la richesse en diversité biologique d’Anjozorobe. 66 espèces d’oiseaux forestiers, 11 espèces de lémuriens sur les 33 existantes à Madagascar, et plus de 500 espèces de plantes y sont recensés. De tous les sites placés sur les hautes terres centrales malgaches, c’est aussi celui où l’on trouve la plus grande variété de lémuriens. Cette sortie écotouristique est une initiative du comité national d’organisation de la JIB et sera organisée par l’Office Régionale du Tourisme à Antananarivo
(ORTANA).
Une autre manifestation est également prévue se tenir au Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza du 24 au 26 mai prochains. Il s’agit d’une exposition co-organisée par le Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts et une trentaine d’ONGs œuvrant dans la conservation de la Biodiversité. Cet événement, qui sera entre autres sponsorisé par la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité
(www.fondation-biodiversite.mg), verra la participation de divers groupes engagés à l’animation, pour ne citer que Guitar Wood.
La Journée Internationale de la Biodiversité est célébrée chaque année à la même date, et ce depuis 2000. Elle s’inscrit dans les mesures prises suite au sommet de la Terre à Rio en 1992, au cours duquel les pays des Nations Unies ont donné la priorité à la sauvegarde de la Biodiversité. Le 22 mai est donc l’occasion de sensibiliser tous les citoyens du monde de la nécessité de préserver cette diversité biologique.
Midi Mada 19/05/2010
Arrestation de « Tonton Ambroise » : L'Ambassade de France demande des explications
- R. O
L'Ambassade de France à Madagascar a saisi la vice-Primature chargée des Affaires Etrangères sur le cas de « Tonton Ambroise ». Et ce, après avoir « appris l'arrestation, dans des conditions apparemment violentes, de M. Ambroise Ravonison, dans les locaux de la radio « Fréquence Plus », on souhaiterait connaître plus de détails sur cette arrestation et ce qui a pu justifier ces violences dans un lieu de presse ». En des termes plus clairs, la représentation diplomatique française demande des explications aux autorités de fait.
Entregent. Au 3, rue Jean Jaurès à Ambatomena, on souhaiterait également, « pouvoir visiter M. Ambroise Ravonison qui est un ressortissant de nationalité française, dans les délais les plus rapides sur le lieu de son incarcération ». C'est-à-dire à la prison
d'Antanimora où il est incarcéré depuis lundi. L'Ambassade de France qui sollicite l'entregent de la Vice-Primature chargée des Affaires Etrangères auprès du Ministère de la Justice, « remercie par avance de son obligeance », le département du vice-Amiral d'Escadre Hyppolite
Ramaroson.
Express Mada 19/05/2010
Pretoria II : Intense ballet diplomatique
- Iloniaina Alain
C’est aujourd’hui que les quatre mouvances doivent donner leur réponse à Joaquim
Chissano. Des émissaires sont à Tana depuis quelques jours.
Les partisans des négociations reviennent à la charge. Des initiatives sont prises au niveau international pour tenter de relancer les négociations de sortie
de crise, et ce, malgré l'annonce de Andry
Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT) contre une nouvelle rencontre avec les chefs de file.
Un membre de l'équipe de Joaquim
Chissano, médiateur de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et ancien président mozambicain, se trouve dans la capitale. Il devrait rencontrer des membres des délégations des mouvances dans les jours à venir. Les propositions à mettre sur la table, au cours d'une autre rencontre éventuelle entre les chefs de file devrait figurer au menu des discussions.
Interrogé sur le sujet, Albert Zafy, ancien président et chef de file, affirme ne pas être au courant de la présence de cet émissaire. Il indique pourtant avoir reçu une lettre de la part de Joaquim Chissano lundi, l'invitant à formuler des contre-propositions, suite à l'initiative déjà entamée à Pretoria à la fin du mois d'avril.
Il n'a pas précisé que Joaquim Chissano a déjà envoyé auprès des mouvances l'esquisse d'un nouveau |
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protocole d'accord. Celui-ci renferme la synthèse des accords de Maputo, d'Addis-Abeba et le document mis sur la table à Pretoria, avec comme point saillant la clé de répartition gouvernementale.
La communauté internationale tente ainsi de remettre sur les rails les négociations, malgré le refus de Andry Rajoelina de retourner à la table des discussions. Avant la venue de l'émissaire de l'ancien président mozambicain, une mission discrète dépêchée par l'Afrique du Sud s'est trouvée à Antananarivo. Selon certaines sources concordantes, elle aurait fait une évaluation de la situation sur le terrain. Une autre équipe sud-africaine est attendue avant la fin de la semaine.
Nécessité de discuter
Après l'intervention de Joaquim Chissano, invitant les parties prenantes à revenir à la table des négociations vendredi, les États-Unis sont intervenus pour peser dans la balance. Niels Marquardt, ambassadeur des États-unis, a insisté sur la nécessité pour les mouvances de discuter afin de trouver une issue à la crise. Il avait mis en garde contre toute tentative unilatérale pour mener la barque de la transition.
Le gouvernement reste silencieux devant ce ballet diplomatique. Contacté, le vice-Premier ministre et vice-amiral d'escadre Hippolyte Ramaroson, n'a pu être joint. Mais il n'est pas exclu que la prochaine mission sud-africaine discute avec Andry Rajoelina sur la position définitive de ce dernier en vue d'une nouvelle rencontre avec les chefs de file.
Lors de son discours à la Nation mercredi soir, Andry Rajoelina avait annoncé la formation d'un gouvernement de salut public, qui s'apparente à un message de rupture de discussion avec les chefs de file. Selon certaines indiscrétions, il avait déjà remercié les membres de l'actuel gouvernement. Mais de là à interpréter l'atermoiement dans la formation de la nouvelle équipe gouvernementale comme un signe d'hésitation devant la pression internationale, il n'y a qu'un pas.
De leur côté, les trois autres mouvances politiques tentent de pousser à leur manière, dans le sens des négociations. L'ancien président Marc Ravalomanana profite de l'occasion pour s'engouffrer dans la brèche pour faire savoir sa volonté de retourner à la table des négociations. «Je suis disposé à travailler avec tous les leaders politiques et les médiateurs pour trouver une issue le plut tôt possible à la crise», soutient-il dans un communiqué.
Pour sa part, la mouvance Albert Zafy ayant prévu de se rendre à Mahajanga, puis dans le Nord de l'île cette semaine, a décidé d'annuler ses déplacements en province, pour ne pas hypothéquer les chances qui restent pour la poursuite des discussions.
Encadré : Des institutions à remodeler
Dans le document remis aux mouvances, la clé de répartition du gouvernement se trouve en bonne place. Celle-ci reprendrait, en gros, les propositions émises en Afrique du Sud, du 28 au 30 avril avec six porte-feuilles ministériels pour chaque mouvance et sept pour les autres «sensibilités». La mouvance Rajoelina aurait seulement récupéré le ministère du Commerce en contrepartie de la Communication, au profit de la mouvance
Ravalomanana.
Les autres institutions resteraient floues dans le document. La mise sur pied du Comité national de réconciliation (CNR) serait mise en exergue. La question pendante de l'amnistie n'a pourtant pas été précisée. Le cas des autres institutions serait également rédigé d'une manière vague. La proposition suggèrerait seulement la mise place des «institutions pertinentes conformément aux accords de Maputo et d'Addis-Abeba».
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