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extraits
de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com
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« L’Environnement et l'Ecotourisme!...
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PNUE : le pari du Milliard d'arbres plantés a été tenu. Plus d'un milliard d'arbres ont été plantés
dans le monde en 2007, dépassant les objectifs
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fixés par l'ONU pour la reforestation de la planète qui doit contribuer à la lutte contre le
réchauffement climatique, a annoncé
mercredi le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE)
- NAIROBI (AFP) 28 nov 2007
Vers l'année 1990, Madagascar a
bénéficié d'un programme de 15 ans pour gérer convenablement son environnement. Ce programme a été financé par plusieurs bailleurs de fonds et notamment la Banque Mondiale,
l'USAID, le PNUD, le WWF. Les objectifs sont :
- préserver les ressources naturelles qui essentiellement endémiques et rares.
- réduire la pauvreté et diminuer les érosions de sols
La raison de cette intervention de préservation de l'environnement est dictée essentiellement par l'objectif de réduire progressivement les pertes occasionnées par la dégradation de l'environnement qui se chiffrent à environ à 150 millions de dollars par an.
Cette dégradation se manifeste par les érosions des sols 'Lac
aloatra, et Marovoays et autres, les pertes en espèces végétales et
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faunes, dans
les aires protégées
terrestres et marines. Les feux de brousses qui détruisent petit à petit les ressources naturelles
malagasy.
Madagascar reste encore le réservoir en des richesses et en termes de biodiversité qui constituent des éléments essentiels pour les pharmacies traditionnelles "les
raokandros" ...
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Raymond Rakotomamonjy d'Ambohimanarina
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
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Midi Mada 26/05/2010
Sommet France-Afrique : Rajoelina traité comme Robert Mugabe
- Recueillis par RAJAOFERA Eugène
Sauf coup de théâtre, le président de la HAT, Andry Rajoelina, ne sera pas invité au sommet de la Françafrique qui se tiendra à Nice le 31 mai. Intervenu hier sur RFI, le secrétaire d'Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, a laissé entendre que « a priori, l'homme fort de Madagascar ne serait pas invité au sommet France-Afrique. » Pour la simple raison que le locataire d'Ambohitsorohitra est sous sanction de l'Union Africaine et sa présence au sommet pourrait susciter l'hostilité de plusieurs Etats, notamment ceux de la
SADC.
En fait, la France qui aurait pu le convaincre à ne pas se présenter aux prochaines présidentielles, voulait la présence de Andry Rajoelina à Nice, mais puisqu'elle refuse d'inviter le Zimbabwéen Robert Mugabe, qui fait l'objet de sanctions de l'Union Européenne, elle ne peut pas passer outre, au risque d'être taxée de « deux poids, deux mesures ».
Impasse diplomatique.
La HAT n'a pas atteint son objectif. Elle pensait qu'en remaniant le gouvernement en vue d'un soi-disant gouvernement d'ouverture, elle espère obtenir la reconnaissance internationale avec l'appui de la France qui était prête à se battre pour Andry Rajoelina durant le sommet de Nice. Actuellement, avec ce pessimisme d'Alain Joyandet qui semblerait avoir lâché le locataire
d'Ambohitsorohitra, ce dernier se retrouve dans l'impasse diplomatique. Andry Rajoelina pensait
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pouvoir contourner les pourparlers de Pretoria II en rêvant d'être présent à Nice. Son rêve s'écroule. Pretoria II serait devenu pour lui l'unique voie
pour conquérir la reconnaissance internationale. Andry Rajoelina retournera-t-il à Pretoria s'il a reçu l'invitation de Joaquim Chissano ? En tout cas, certains observateurs trouvent que le récent remaniement ne servira à rien. Les Nathalie Rabe, Gilbert Raharijatovo, Augustin Andriamananoro, Claude Ravelonarivo, Alain Tehindrazanarivelo, Alain Andriamiseza, Calixte Ramiandrisoa, Jean-Claude Rakotonirina et Manorohanta Cécile sont-ils sacrifiés pour rien comme c'était le cas de Monja Roindefo après Maputo II ?
Midi Mada 25/05/10
Remaniement du gouvernement Vital : 10 nouveaux ministres entrent en lice
- Dominique Ramiandrisoa
Après deux mois de valse hésitation ou de tractation, c’est selon, le nouveau gouvernement de Camille Vital a enfin vu le jour. Un remaniement au forceps.10 nouveaux ministres entrent en lice. Et ce, suivant le décret n°2010-360, pris en conseil des ministres.
Il s’agit du général Rakotoarimasy André Lucien (ministre des Forces Armées). Il a occupé auparavant le poste de directeur de cabinet militaire à la Présidence, Jean (ministre de
l’Intérieur) administrateur civil de son état, faisant partie aussi de la
CENI.
l Un général répondant au nom de Rajaonarison Pascal Jacques fait son entrée au ministère de la Santé Publique. Le ministère de la Communication échoue à Malazarivo Félix, un ancien directeur de la
RNM.
Nouvelle fonction. Les autres nouveaux ministres sont Mahazoasy Freddie (ministre du Commerce), Lieutenant-colonel Mandehatsara Georget (ministre de la Pêche et des Ressources Halieutiques), général Raveloharison Herilanto (ministre de
l’Environnement et des Forêts), Rahaingoson Iharizaka (ministre des Télécommunications, des Postes et des Nouvelles Technologies), Général Randrianazary (Secrétaire
d’Etat à la gendarmerie) membre du CIS et Rakotomalala Mireille Mialy (ministre de la Culture et du Patrimoine). Cette dernière n’est pas étrangère à cette nouvelle fonction qu’on lui a attribuée.
Hommes en treillis. Cinq officiers généraux et un officier supérieur font partie de ce nouveau gouvernement. Soit 6 sur 31, autrement le cinquième de l’effectif total. Un gouvernement au sein duquel la Grande muette est fortement représentée comme il a été annoncé. Toutefois, certains postes ministériels qui ont été assurés par des civils ont été confiés à des hommes en treillis. C’est le cas notamment du ministère de la Santé Publique, attribué au général Rajaonarison Pascal Jacques. La gent féminine ne représente que le sixième avec seulement 5 descendantes
d’Eve. Faut-il noter que 21 ministres ont été maintenus à leurs postes. |
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Liste des membres du nouveau gouvernement Camille Vital
Selon décret n° 2010-360, sont nommés membres du gouvernement en qualité de :
1-Ministre des Affaires Etrangères : Vice-Amiral d’Escadre RAMAROSON Hyppolite
2-Ministre des Forces Armées : Général RAKOTOARIMASY Andry Lucien
3-Ministre de l’Intérieur : JEAN
4-Garde des Sceaux, Ministre de la Justice : RAZANAMAHASOA Christine
5-Ministre des Finances et du Budget : RAJAONARIMAMPIANINA Hery
6-Ministre de la Sécurité Intérieure : RAKOTOMIHANTARIZAKA Remy Organès
7-Ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation : ANDRIANAINARIVELO Hajo Herivelona
8-Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique : TONGAVELO Athanase
9-Ministre de l’Education Nationale : RAZAFIMANAZATO Julien
10-Ministre de la Santé Publique : Général RAJAONARISON Pascal Jacques
11-Ministre du Tourisme et de l’Artisanat : ANDREAS Irène Victoire
12-Ministre des Transports : RANJATOELINA Roland
13-Ministre de l’Eau : ANDRIAMAHAZO Nirhy-Lanto
14-Ministre de l’Economie et de l’Industrie : FIENENA Richard
15-Ministre du Commerce : MAHAZOASY Freddie
16-Ministre des Mines et des Hydrocarbures : RATOVOMALALA Mamy |
17-Ministre de l’Energie : RAMANANTSOA Jean Rodolphe
18-Ministre de la Pêche et des Ressources Halieutiques : Lieutenant-Colonel MANDEHATSARA Georget
19-Ministre de l’Agriculture : JAONINA Mamitiana Juscelyno
20-Ministre de l’Elevage : MAHARANTE Jean de Dieu
21-Ministre de l’Environnement et des Forêts : Général RAVELOHARISON Herilanto
22-Ministre des Travaux Publics et de la Météorologie : RAZAFIMANDIMBY Eric
23-Ministre des Télécommunications, des Postes et des Nouvelles Technologies : RAHAINGOSON Iharizaka
24-Ministre de la Jeunesse et des Loisirs : RANAIVO Serge
25-Ministre des Sports : RAMAMONJISOA Virapin
26-Ministre de la Fonction Publique , du Travail et des Lois Sociales : NOELSON William
27-Ministre de la Population et des Affaires Sociales : RAMAROSON Nadine
28-Ministre de la Culture et du Patrimoine : RAKOTOMALALA Mireille Mialy
29-Ministre de la Communication : MALAZARIVO Felix
30-Secrétaire d’Etat à la Gendarmerie : Général RANDRIANAZARY
31-Secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle : TOTO Raharimalala Marie Lydia |
Fait à Antananarivo le 24 mai 2010.
Les ministres sortants
Si certains ont fait leur entrée au nouveau gouvernement d’autres ont dû rendre leur tablier. Ce fut le cas notamment de l’ancien ministre des Forces Armées, le général Rakotonandrasana Noël, qui a été depuis un certain temps, écarté du gouvernement, de Manorohanta Cécile Dominique (ancien ministre de
l’Intérieur). Le professeur Alain Tehindrazanarivelo, vice-Premier ministre chargé de la Santé a dû aussi quitter son poste ainsi que Jean-Claude Rakotonirina du Commerce. Le ministre de la Pêche et des Ressources Halieutiques, Alain Andriamiseza, a dû également quitter le navire. Ont aussi emprunté le même chemin, le général Calixte Randrianarisoa (ministre de l’Environnement), Augustin Andriamananoro ( Télécommunications), Gilbert Raharizatovo (Culture), Nathalie Rabe (Communication) et le général Claude Ravelomanana ( Secrétaire
d’Etat à la gendarmerie).
LaGazette.dgi.com 24/05/2010
Emissaires de Chissano: Grondés par le gouvernement
Le vice-amiral Hippolyte Ramaroson, vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères a adressé hier une sévère réprimande aux émissaires de Joaquim Chissano. En effet, ces derniers ont convoqué les officiers mutins du Fort-Duchesne (c'était avant les affrontements de jeudi), et ont sollicité leurs vues sur le projet d'accord de Prétoria
II.
Selon Hippolyte Ramaroson, ces émissaires n'auraient pas dû se livrer à une telle initiative car cela est contraire à la Convention de Vienne. Au moins, a-t-il ajouté, ils auraient dû aviser au préalable la vice-Primature chargée des Affaires étrangères.
On ne sait au juste les prescriptions de la Convention de Vienne en la matière. En tout cas, les chefs d'Etat d'une certaine envergure qui se rendent dans l'île rencontrent souvent les leaders de l'opposition, même brièvement. Il en était ainsi avec Jean-Paul II, François Mitterrand et Kofi Annan, secrétaire général de l'ONU. De toute façon, les émissaires du GIC (Groupe International de Contact) n'ont sollicité ni l'avis, ni la permission du régime de transition quand ils ont choisi les mouvances appelées à siéger autour de la table ronde. On comprend l'irritation du vice-ministre, mais le régime de transition n'étant pas reconnu par la communauté internationale, pourquoi cette dernière dans ses démarches serait-elle contrainte de s'adresser à un gouvernement " illégal " ?
Encadré:
Selon RFI, Andry Rajoelina ne sera pas invité pour le prochain Sommet France-Afrique qui aura lieu à Nice
(fil Sobika du 25/05/2010)
Nouvelobs.com
23/05/2010
Madagascar : Ravalomanana dément être la cause des
combats
Le porte parole du président évincé a affirmé que "le nom Ravalomanana prononcé dans le violent combat" de jeudi "n'est pas le président Marc Ravalomanana mais celui de son homonyme".
Le président évincé de Madagascar Marc Ravalomanana a démenti, samedi 22 mai, être à l'origine des affrontements meurtriers de jeudi à Antananarivo entre gendarmes mutins et forces de sécurité régulière.
"Une confusion pourrait induire en erreur ou apporter de mauvaises interprétations, surtout aux principaux responsables des pays membres de la communauté internationale", a indiqué dans un communiqué son porte-parole, Guy
Randrianarisoa.
"Nous tenons ainsi à clarifier que le nom Ravalomanana prononcé dans le violent combat qui s'est déroulé au Mausolée,
Fort-Duchesne, à Antananarivo le jeudi 20 mai 2010 n'est pas le président Marc Ravalomanana mais celui de son homonyme, le colonel Richard
Ravalomanana" qui est entré "en conflit armé" avec les gendarmes mutins, a-t-il ajouté.
Une crise depuis fin 2008
Les autorités à Madagascar ont accusé vendredi Marc Ravalomanana d'être à l'origine des troubles qui secouent le pays, notamment des affrontements de jeudi, qui se sont soldés par deux morts, un dans chaque camp, avant que la rébellion ne soit matée. |

L'ancien président de Madagascar Marc Ravalomanana (AFP) |
La communauté internationale tente d'arracher depuis 2009 une sortie de crise consensuelle aux principales mouvances politiques de l'île. La dernière tentative en date, à Pretoria fin avril, s'est de nouveau soldée par un échec.
L'homme fort de la Grande Ile, Andry Rajoelina, a annoncé la semaine dernière un calendrier électoral pour sortir de la crise qui a été contesté par l'opposition pour son caractère unilatéral.
Madagascar est plongée dans une nouvelle crise depuis fin 2008. Elle a conduit à l'éviction en mars 2009 de Marc Ravalomanana, qui vit depuis en exil en Afrique du Sud, et à son remplacement par Andry Rajoelina, alors soutenu par l'armée.
Tribune Mada 23/05/2010
Andry Rajoelina à La Réunion
: La présidence dément
- Recueilli par Valis
Avec une célérité exemplaire, la présidence de la Haute autorité de transition (HAT) a publié ce vendredi 21 mai un démenti relatif aux propos de Manandafy Rakotonirina du même jour à la Villa
Elysabeth.
Manandafy Rakotonirina avait alors fait part à la presse de l’appel des trois mouvances à la communauté internationale pour qu’elle sanctionne davantage les dirigeants de la
HAT, précisément les 109 personnalités et qu’on y ajoute d’autres sanctions plus sévères. Il a déclaré également que le président de la
HAT, Andry Rajoelina et sa famille ne sont plus dans le pays, et qu’ils sont à La Réunion. Le pays serait orphelin en quelque sorte et il n’a pas de dirigeant.
Faux, réplique la présidence par ce communiqué dans lequel, elle « informe qu’à aucun moment le président Andry Nirina Rajoelina n’a quitté le Territoire malgache. Les informations qui affirment le contraire ne sont que des rumeurs dans l’objectif de jeter le trouble au sein de l’opinion publique ».
Le président de la HAT, poursuit le communiqué, « continue d’exercer les activités liées à sa fonction de Chef de
l’Etat. Par ailleurs, il tient à remercier les responsables des Forces armées qui ont fait preuve de fermeté et de patriotisme dans le rétablissement de la paix sociale ».
Manandafy Rakotonirina a fait cette déclaration dans le cadre d’une conférence de presse organisée par les trois
mouvances ce vendredi 21 mai ; une conférence de presse à
laquelle ont participé à ses côtés, le Dr. Emmanuel |

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Rakotovahiny, Mamy Rakotoarivelo, le Pr.
Ange Andrianarisoa, Tabera Randriamanantsoa… Lors de cette rencontre avec la presse, il s’était agi pour ces trois mouvances de condamner les comportements des forces de l’ordre, de déplorer les résultats des affrontements armés qui ont provoqué des morts et des blessés. Emmanuel Rakotovahiny a vertement condamné les forces armées qui, au lieu d’être les défenseurs et offrir protection aux populations et aux faibles, se tuent entre elles. C’est la honte de la nation dit-il. Pour faire constater par la suite qu’il n’y a pas d’État dans le pays aujourd’hui.
Les trois mouvances font comprendre que de leur avis et constats, il n’y a plus d’autres issues à la crise que les négociations de Pretoria. Elles appellent la communauté internationale à faire pression pour que la rencontre de Prétoria 2, annoncée pour le 23 mai prochain, ait lieu et débouche sur la signature d’un accord de sortie de crise.
Midi Mada 22/05/2010
Pillage des ressources naturelles : Des conséquences néfastes pour le développement du pays
La mauvaise gouvernance ne fait que ternir l’image de Madagascar à l’extérieur.
Madagascar dispose d’une biodiversité unique et des ressources naturelles renouvelables significatives. Mais plusieurs enjeux sont identifiés tels les pillages des espèces les plus prisées comme l’aileron de requin, le concombre de mer, les tortues terrestres et les bois précieux, ainsi que les feux de brousse, entraînant la disparition des espèces endémiques d’une manière irréversible. Et ces pillages ont des conséquences néfastes pour le développement durable du pays, a évoqué Jean Christophe Carret, Economiste de l’Environnement au sein de la Banque Mondiale lors d’une conférence de presse hier. « L’environnement à Madagascar : un atout à préserver, des enjeux à maîtriser » était le thème abordé.
Appui direct.
En effet, les stocks biologiques vont s’épuiser alors que les communautés locales n’en profitent guère. Même l’Etat ne peut tirer des retombées économiques positives suffisantes en raison d’une exploitation irrationnelle de ces ressources naturelles car les recettes fiscales sont faibles. L’image du pays est également ternie au niveau du développement de l’éco-tourisme et l’Aide Publique au Développement qui est indexée sur la qualité de la gouvernance. Si la Banque Mondiale a ainsi financé le programme de l’environnement à hauteur de 10 millions USD/an, elle n’alloue plus que 12 millions USD depuis la crise de 2009, et ce, sur une période de 18 mois. En outre, l’Institution ne coopère pas avec l’Etat actuel mais appuie directement les communautés locales dans la gestion des aires protégées via Madagascar National Park, entre autres, a précisé Jean Christophe Carret.
Navalona R.
Les Nouvelles 22/05/2010
MADAGASCAR AU SOMMET AFRIQUE – FRANCE ?
Paris demande l'avis des Africains - Recueillis par Nasolo R.
La présence de Madagascar au sommet Afrique - France qui aura lieu à Nice les 31 mai et 1er juin prochains est toujours incertaine.
Mais l'on apprend, dans ce cadre, que les autorités françaises auraient demandé, par écrit, l'avis du président sud-africain, Jacob Zuma, ainsi que du président de la République démocratique du Congo (RDC) et actuel président de la SADC , Joseph
Kabila.
Selon ces derniers, « La France est libre d'inviter les personnalités qu'elle souhaite voir prendre part au sommet. Cependant, une présence malgache devrait être conditionnée par l'application d'un accord consensuel entre les mouvances politiques», ont-ils préconisé.
Pour rappel, au même titre que Madagascar, le Niger n'était pas non plus invité à assister à ce rendez-vous. Mais, mercredi, le chef de la junte au pouvoir, le général Djibo Salou, aurait reçu le conseiller diplomatique adjoint du président Nicolas Sarkozy, André Parant qui lui a transmis une invitation de ce dernier pour participer au sommet.
A noter que le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, devrait rencontrer ses homologues africains et les ambassadeurs d'Afrique en France au cours d'un dîner, le 30 mai. |
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Midi Mada 22/05/2010
Sommet de la Françafrique : Andry Rajoelina indésirable - RAJAOFERA Eugène
C’est prévisible après que la France, par le biais de son secrétaire
d’Etat à la Coopération, Alain Joyandet, ait félicité les déclarations de Andry Rajoelina où il a présenté sa feuille de route et où il a annoncé qu’il ne se présentera pas aux prochaines présidentielles.
On sait actuellement que Paris a posé aux chefs d’Etat africains de la SADC la question de la présence du locataire d’Ambohitsorohitra au XXVe sommet France-Afrique qui se tiendra à Nice le 31 mai. Le président sud-africain, Jacob Zuma, et le président de la République Démocratique du Congo, non moins président en exercice de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe, Joseph Kabila, ont répondu par écrit. Selon ces deux poids lourds de la SADC, en tant qu’organisateur du Sommet, la France est libre d’inviter qui elle souhaite, mais ils ont clarifié que la présence de Madagascar est conditionnée à la signature et la mise en œuvre d’une solution consensuelle conforme aux accords signés à Maputo et Addis-Abeba. Evoquant ainsi une possible réaction négative des 15 pays membres de la SADC et d’une dizaine d’autres pays de l’Union africaine qui ont pris les sanctions à l’encontre des 109 personnalités de la HAT, la Communauté de Développement de l’Afrique Australe invite le président Andry Rajoelina à se rendre d’abord à Pretoria (Pretoria II) avant de rejoindre Nice (France).
Encadré:
Les trois mouvances font comprendre que de leur avis et constats, il n’y a plus d’autres issues à la crise que les négociations de Pretoria. Elles appellent la communauté internationale à faire pression pour que la rencontre de Prétoria 2, annoncée pour le
23 mai prochain, ait lieu et débouche sur la signature d’un accord de sortie de crise.
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Rajery est sans conteste l'artiste malgache le plus actif
sur la scène internationale. / Mikea puise son
inspiration dans le beko... Contact : Villette
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Midi Mada 26/05/2010
Gisement de fer de Soalala : Le consortium Wisco se lance dans l’exploration
- Didier Rambelo
L’appel d’offre a été lancé en 2008 et a été géré par le Bureau du cadastre minier. Le consortium chinois Wisco vient de verser 100 millions Usd, son droit de mise à disposition.
Le consortium chinois Wisco vient d’obtenir du gouvernement de Madagascar son permis de recherche sur un gisement de fer dans le périmètre de Soalala en vue d’y faire de l’exploration. Le promoteur chinois a payé à l’Etat en contrepartie un droit de mise à disposition s’élevant à 100 millions de dollars.
Selon les explications obtenues auprès du ministère des Mines, ce projet attribué au consortium chinois Wisco est le premier permis de recherche délivré par ce département ministériel après l’annonce par le ministre Mamy Ratovomalala des mesures d’assainissement du secteur minier. «Ceci témoigne de la confiance des investisseurs étrangers à Madagascar», note-t-on au sein de ce département.
2 milliards Usd pour l’exploration
En ce qui concerne le projet, l’on explique que celui-ci représente au total plus de 8 milliards Usd d’investissements et comporte plusieurs phases dont l’exploration. Les recherches dureront trois ans et représentent en termes d’investissement 2 milliards Usd. «Durant cette période et avant toute exploitation, l’Etat malgache prendra le temps de négocier ses intérêts : son niveau de participation dans le capital, ses parts dans le partage de production…», précise un technicien au sein du ministère. La phase de production est prévue débuter en 2014 mais la suite dépendra des résultats des recherches effectuées par les promoteurs asiatiques pendant la première phase du projet. Dans le cas où l’exploration s’avèrerait fructueuse, les investissements devraient continuer et il est même prévu de transformer du minerai de fer sur place afin de créer plus de valeur ajoutée. A savoir que les Chinois prévoient de produire des billettes d’acier en 2019 et un peu plus tard de l’acier.
100 000 emplois
Il faut aussi noter que ce projet comprendra le développement de plusieurs zones d’investissements, notamment une zone industrielle, une zone portuaire, une base vie, un corridor industriel, un corridor logistique industriel et une centrale hydraulique.
Comme les autres projets miniers mis en œuvre actuellement dans le pays, ce projet de Soalala permettra de créer |

Le consortium chinois Wuhan iron and steel corporation (Wisco) a finalement eu, hier au ministère des Mines et des hydrocarbures, l'autorisation d'exploiter les mines de Soalala. Le montant total des investissements est d'environ 8 milliards de dollars.
( Les Nouvelles) |
plus de 100 000 emplois sans parler des infrastructures que le promoteur mettra en place pour accompagner ses activités. L’Etat pour sa part, entend toucher à titre d’impôts sur les bénéfices 600 millions Usd et 228 millions Usd de redevances.
Encadré : une manne financière
L'aboutissement du projet Soalala constitue une manne financière importante qui arrive à point nommé pour le régime de Transition. L'organisation des élections, entre autres, ou bien le lancement de quelques investissements prioritaires sont autant de projets qui deviennent possibles grâce à cette ressource. Outre le droit de mise à disposition, l'État devra également percevoir plus tard 600 millions de dollars au titre des impôts sur les bénéfices et 228 millions de dollars de redevances.
- Mahefa Rakotomalala (Express Mada)
Express Mada 25/05/2010
Gouvernement : Dix nouveaux ministres dont cinq militaires
- Iloniaina Alain
Le régime de transition fait un remaniement au lieu d'un changement de gouvernement, malgré une contestation interne et internationale.
Du neuf avec du vieux. Dans une certaine mesure, le régime de transition préfère jouer la continuité avec le gouvernement de Monja Roindefo II, nommé en septembre 2009. Il opte pour un simple remaniement.
Le nouveau gouvernement du Premier ministre Camille Vital, a été présenté hier à
Ambohitsorohitra. Au total, dix nouveaux ministres font leur entrée dans l'équipe. Les 22 autres membres, nommés en septembre 2009 du temps de Monja
Roindefo, sont maintenus à leur poste.
Les Forces armées font une entrée remarquée dans l'équipe du général Camille Vital. Sur les dix nouveaux membres, la moitié est issue des éléments de
l’Armée, comme c'est le cas du général Pascal Jacques Rajaonarison, au ministère de la Santé publique, du général Lanto Raveloharison au ministère de l'Environnement et des forêts, du lieutenant-colonel Georget Mandehatsara de la Pêche et des ressources halieutiques.
Sur les cinq nouveaux nommés, deux généraux ont fréquenté des personnalités occupant de très hautes fonctions politiques. Le général André Lucien
Rakotoarimasy, ancien chef d'état-major général de l'armée du temps du régime
Ravalomanana, puis devenu directeur de cabinet militaire de Andry
Rajoelina. Le général Randrianazary, ancien directeur général de Central intelligency service
(CIS), ancien adjoint du général Gilbain Pily, ancien commandant de la gendarmerie, puis collaborateur d'Eugène
Mangalaza, ancien Premier ministre de consensus.
Mais la présence des officiers est à relativiser. Sur les dix ministres limogés, trois sont issus du rang des Forces armées. Numériquement, deux ministères supplémentaires s'ajoutent à ceux qui sont déjà en place.
Neutralité
Comme l'avait annoncé le Premier ministre Camille Vital au lendemain du discours de Andry Rajoelina, son équipe va être axée sur l'aspect technique. Plusieurs départements sont occupés par des personnalités ayant eu des responsabilités dans leur ministère. C'est le cas de Freddie Mahazoasy, ancien directeur général de l'industrie diplômé en master en management du tourisme, de Felix Malazarivo, ancien secrétaire général du ministère de la Communication.
Des personnalités ayant déjà occupé auparavant des fonctions étatiques, sont également nommées. Iharizaka Rahaingoson, ministre des Télécommunications, de la poste et des nouvelles technologies, était commissaire général sous Pascal Rakotomavo, gouverneur d'Antananarivo. C'est un ingénieur en télécommunication ayant des formations en sciences politiques et en affaires internationales. Pour sa part, Mireille Rakotomalala était déjà ministre de la Culture du temps du gouvernement Ratsirahonana.
Les premiers responsables de l'Exécutif n'ont pas fait de déclaration à la suite de la présentation des nouveaux membres du gouvernement. Le choix des nouveaux ministres confirme l'option d'un «gouvernement neutre» pour préparer les élections évoquées par le Premier ministre Camille Vital, au lendemain du discours de Andry Rajoelina. Mais le maintien des deux tiers des membres du gouvernement, désignés dans un contexte d'ouverture politique, risque de provoquer une incohérence dans le choix de l'Exécutif.
Dans une certaine mesure, la «neutralité» imprimée dans le gouvernement s'apparente à un message fort contre le processus consensuel et inclusif de la transition consacré à Maputo et à Addis-Abeba. Mais une autre interprétation n'est pas à exclure, à savoir la difficulté à rallier les éléments des mouvances des trois anciens présidents. En effet, le changement du gouvernement avait été annoncé depuis la fin du mois de février. Mais il n'a jamais vu le jour que trois mois plus tard, après l'abandon d'un schéma d'ouverture, puis celui d'un gouvernement militaro-civil.
Au niveau structurel, Andry Rajoelina et le général Camille Vital ont supprimé les vice-primatures. Sur les trois mises en place en septembre 2009, il n'en est plus rien. Seul le vice-amiral d'escadre Hippolyte Rarison Ramaroson est maintenu, mais son département est relegué à un simple ministère.
Encadré: mise en place du nouveau
gouvernement.
Les dirigeants des trois mouvances n'ont pas tardé à réagir. « Ce gouvernement n'obtiendra pas la reconnaissance internationale », ont-ils annoncé à l'unanimité.
LaGazette.dgi.com 24/05/2010
Mutinerie au
FIGN: Des langues se délient…
- Saraléa Bernard
Après la « grosse vacherie » de jeudi dernier, des révélations commencent à se faire jour. Ainsi, le lieutenant-colonel Randrianjafy Raymond, principal acteur connu dans cette affaire, aurait reçu le joli pactole de un milliard d’Ariary comme avance, sur un total de trois milliards (15 milliards
fmg), le reste étant à percevoir après mission accomplie. Mais, comme à chaque fois que de grosses sommes entrent en jeu pour faire aboutir une machination d’envergure, c’est souvent l’argent qui fait gripper la machine.
On suppose que le chef des mutins s’est montré trop gourmand dans l’affaire. En effet, on sait qu’il a versé quotidiennement quarante mille Ariary (200 000
fmg) à chacun de la centaine d’hommes qu’il a réussi à débaucher pour le suivre dans son entreprise irréaliste. Soit vingt millions de francs par jour. Somme ridicule comparée à la part du big boss, si l’information se vérifie, ce qui est du travail des enquêteurs. Mais, cette somme a suffi pour attirer feu le gendarme hors classe Wilson dans l’aventure. Celui-ci, bien qu’à la veille de la retraite, a perdu la vie du côté des mutinés. En fuite, il aurait visé un militaire du RM1 avec un MAT 49 (pistolet mitrailleur modèle 1949). S’agissant d’une attaque en maintien de l’ordre bien qu’apparentée à un assaut en vue de la réduction d’une résistance isolée en combat réel, la consigne pour les éléments de l’EMMO-REG aurait été de ne pas tirer sur quiconque en tenue de combat, pour éviter de tuer de vrais camarades, bien que « égarés ». Mais, vêtu d’un survêtement bleu, on a pris le malheureux pour un mercenaire venu grossir les rangs des insurgés…Concernant le surnommé
Vazaha, la victime du côté des attaquants, il s’agirait là encore d’une erreur : les mutins ayant tiré souvent en l’air ou à côté, auraient visé le chef du FIS, dont le zèle les a irrités. Mais la balle a atteint le malheureux
Vazaha, simple chauffeur du premier. Par ailleurs, on murmure que le commanditaire de la mutinerie qui n’est que le déclencheur d’une série d’actions destinées à renverser Andry Rajoelina avant l’aube suivante, ne serait peut-être pas cette fois-ci l’exilé d’Afrique du Sud, mais une personnalité politique en vue de la place…
Aux dernières nouvelles, on a découvert plusieurs talismans et autre « moara » (corne de zébu contenant des substances aux pouvoirs supposés surnaturels) au domicile de Randrianjafy Raymond, lors d’une perquisition hier. Encore un adepte du satanisme façon Marc
Ravalomanana, croyance qui a pourtant déjà démontré son inefficacité aux palais présidentiels d’Ambohitsorohitra et d’Iavoloha, l’année dernière…
Xinhuanet.com 23/05/2010
Sommet France-Afrique : la présence de Madagascar est sous condition
- Xinhua
La présence de Madagascar au prochain sommet France-Afrique qui se tiendra à Nice en fin-mai, est conditionnée par la mise en œuvre d'une solution consensuelle conforme aux Accords signés à Maputo et Addis-Abeba ainsi qu'à la reprise de la rencontre à Pretoria en vue d'une sortie de crise, a-t-on appris samedi de source bien informées.
Cette décision vient du président sud-africain, Jacob
Zuma, et du président de la République Démocratique du Congo, président en exercice de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe
(SADC), Joseph Kabila, après que la France a demandé leur avis sur la participation de Madagascar, ou précisément, du président de la Haute Autorité de Transition
(HAT) malgache, Andry Rajoelina, à ce sommet.
En tant qu'organisateur du sommet, les deux chefs d'Etat africains ont avancé qu'ils respectent la décision de l'Union Africaine concernant les sanctions à l'encontre des 109 personnalités de la HAT en avril, notamment l'interdiction de voyager à l'extérieur de Madagascar et de participer à des réunions internationales, le gel des fonds et autres avoirs financiers et ressources économiques, ainsi que l'isolement diplomatique de ces personnalités.
Les deux présidents ont avancé par la suite que "la présence de Rajoelina pourrait agacer les 15 autres membres de la SADC alors que jusqu'ici, aucune solution politique n'a été trouvée à la crise actuelle". Si Andry Rajoelina accepte de se rendre à Pretoria en vue d'une reprise du processus pour la sortie de crise, il pourra rejoindre Nice pour participer à ce sommet, ont expliqué les deux présidents africains.
Les Accords de Maputo et celui d'Addis-Abeba, signés respectivement les 09 août et 7 novembre 2009 par les trois anciens présidents malgaches dont
Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy, ainsi que par Rajoelina, stipulent entre autres, la réconciliation nationale par la direction de la transition d'une période de 15 mois par Andry Rajoelina avec deux "co-présidents", dont Emmanuel Rakotovahiny de la mouvance Zafy et Fetison Rakoto Andrianirina de la mouvance Ravalomanana ainsi |

Jacob
Zuma Pdt Sud Africain

Joseph
Kabila Pdt Congo - Sadec |
qu'Eugène Mangalaza de la mouvance Ratsiraka en tant que Premier ministre de consensus.
Le rejet par Rajoelina de ces Accords a conduit l'Union Africaine à sanctionner les personnalités de la HAT pour entrave au processus de sortie de crise. Une autre rencontre "de dernière chance" a été organisée par la France et l'Afrique du Sud à Pretoria, les 28 avril au 30 avril dernier, mais cette dernière a encore échoué et nécessite une reprise dans les prochains jours.
LaGazette-dgi.com 23/05/2010
Marc Ravalomanana: Objet d'un mandat d'arrêt
Le ministère de la Justice a délivré hier un mandat d'arrêt international à l'endroit de Marc Ravalomanana, ex-chef de l'Etat. Ce dernier est accusé d'avoir assisté l'assassinat collectif perpétré devant le palais d'Ambohitsorohitra, ou facilité sa réalisation.
Par la même occasion, le ministère de l'Intérieur saisit Interpol pour exécution, et d'autre part, une notification diplomatique a aussi été adressée par la ministre de la Justice. Une démarche vouée en gros à l'échec pour une raison simple : Interpol, saisi par un gouvernement non reconnu au plan international, refusera d'exécuter l'arrestation. D'autre part, il serait étonnant que les autorités sud-africaines accèdent au vœu du gouvernement malgache de voir Marc Ravalomanana extradé à Madagascar. Sans évoquer la sympathie du gouvernement sud-africain pour l'intéressé, l'initiative se heurte surtout au fait que la saisine est effectuée par un régime considéré comme " illégal " au plan international.
Les Nouvelles 22/05/2010
TROIS MOUVANCES
: « Les affrontements ne résolvent rien » - Manohisoa
Suite au mouvement conjoint avec les leaders religieux, jeudi, qui s'est terminé par un affrontement entre les forces de l'ordre, les dirigeants des trois mouvances ont réagi, hier. Au cours d'une conférence de presse à la villa Elisabeth, Ange Andrianarisoa, Manandafy Rakotonirina et Mamy Rakotoarivelo ont communément annoncé que les affrontements de ce genre ne résolvent la crise en rien et seule la reprise des négociations peut sortir Madagascar de la situation qui prévaut actuellement.
- «Les sanctions internationales évoquées par la Sadc et l'Union africaine ont déjà été annoncées. Mais les événements qui se sont déroulés hier (lire : avant-hier) semblent inciter la communauté internationale à infliger d'autres sanctions. Il faut remarquer que malgré ces faits, les militaires ont su faire respecter la discipline entre eux car certains d'entre eux ont voulu conduire des véhicules blindés sur les lieux mais d'autres ont refusé. Néanmoins, ceux-ci n'ont pas résolu la crise et nous avons besoin de lancer Pretoria II pour avancer vers la démocratie ». La déclaration tient de
Manandafy Rakotonirina au cours de son intervention.
- Mamy Rakotoarivelo, pour sa part, a poursuivi les déclarations de son collègue en annonçant que pour reprendre les négociations, pourquoi ne pas tenir compte de la seconde proposition avancée par Joaquim
Chissano. « Les politiques doivent taire un peu leurs ambitions, nous sommes aussi concernés et devons poursuivre Pretoria », a-t-il ajouté.
- Le représentant de la mouvance Didier Ratsiraka, Ange Randrianarisoa souhaite que les événements qui se sont déroulés à Fort Duchesne ne se reproduisent plus à l'avenir. « Nous appelons toutes les mouvances à mettre en application les dispositions des accords déjà signés précédemment pour mettre en place un Etat démocratique. Nous avons constaté que depuis des années, les résultats des élections sont contestés. Nous ne pouvons pas, par contre, accepter l'organisation unilatérale des scrutins », a-t-il proposé.
Les représentants de Joaquim Chissano étaient dans nos murs au cours des événements de Fort Duchesne. Le compte rendu qu'ils feront à l'intention de l'ancien président mozambicain ne manquera pas de souligner cet affrontement. Ce qui pourrait avoir une conséquence sur la détermination de la date de la tenue de Pretoria
II.
Midi Mada 22/05/2010
Lieutenant-Colonel Raymond : Confusion sur son arrestation
- Davis R
Confusion totale autour des informations sur l’arrestation du Lieutenant-colonel Raymond Randrianjafy et de six autres éléments des Forces d’Intervention de la Gendarmerie Nationale qui sont auditionnés à la Brigade des Recherches de Fiadanana en ce moment. En effet, aucune information officielle sur la façon dont ils ont été appréhendés n’a été divulguée.
Hier, le Colonel Ravalomanana Richard a expliqué qu’ « ils ont été appréhendés à l’intérieur même de la caserne ». Une déclaration qui est apparemment en contradiction avec ce qui a été annoncé tout de suite après les affrontements. Faut-il rappeler que jeudi dernier, le Commandant de
l’Emmoreg a laissé entendre que « les mutins des FIGN ont pris la fuite et certains d’entre eux ont laissé leurs armes sur place ». Si ces mutins ont réellement été arrêtés lors de l’intervention, pourquoi ne les a-t-on pas montrés à la presse avec les armes qui ont été saisies ?
Intervention.
D’après les rumeurs qui ont circulé, « les mutins ont été évacués par des troupes du 1er RFI dirigés par le Commandant Roger Luc et ce sont ces derniers qui les ont livrés à la Gendarmerie
d’Ankadilalana ». Joint au téléphone hier, ce dernier n’a pas voulu s’exprimer sur cette affaire. « Pour le moment, je ne veux pas parler vu la situation », a-t-il soutenu. Et de laisser entendre cependant que « le Lieutenant-colonel Raymond ne s’est pas rendu… j’ai fait le déplacement pour discuter avec lui ». En tout cas, l’on a pu apercevoir deux voitures 4x4 du côté
d’Andrainarivo tout de suite après que les éléments de l’Emmoreg ont contrôlé la caserne de
Fort-Duchesne. Pour sa part, le Général Zafera
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Viennot a confirmé, sans donner aucune précision qu’« ils ont été évacués ». En effet, le Commandant des FIGN considère cette intervention des éléments du 1er RFI comme une « assistance de personnes en danger ». A noter que le Général Zafera a rendu visite à ces mutins hier à la Brigade des Recherches. Sept éléments des FIGN sont auditionnés à Fiadanana depuis hier vers la fin de l’après-midi. Parmi eux figurent les Lieutenants-Colonels Raymond et
Jaonary.
Encadré:
Pasteur Valisoa : MD à Antanimora
Arrêté jeudi dernier durant l'affrontement meurtrier de Fort-Duchesne, le pasteur Valisoa Rafanomezantsoa, inculpé d'incitation à l'attroupement militaire, a été hier conduit au Parquet d'Anosy. A l'issue de plusieurs heures d'interrogatoire, ce dirigeant du HMF et les 6 autres personnes arrêtées le même jour ont été placés hier soir sous mandat de dépôt à
Antanimora. - RAJAOFERA Eugène (Midi)
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Fort Duchesne : Maty voatifitra ny Pasitera Rivo
Voalaza fa olona nanao fanamiana sivily teo akaikiny ihany no nitifitra azy
Les Nouvelles 22/05/2010
BRAS-DE-FER FIGN ET
EMMO/REG : Trois morts recensés - Ra-Elia
L'événement de la semaine aura été les violents affrontements d'hier entre les éléments de l'Emmo/Reg et ceux des FIGN de Fort Duchesne. Quand les hostilités se sont arrêtées, on avait à déplorer au total, trois morts et une dizaine de blessés.
Les FIGN, pour avoir médiatisé une déclaration sans passer par les procédures militaires, ont été avertis de l'illégalité de leur acte et ce, d'autant plus qu'ils ont soutenu le mouvement des chefs religieux en les sollicitant à tenir leur manifestation chez eux, à Fort Duchesne. L'invitation apparaissait comme une manne tombée du ciel pour manifestants lesquels, après qu'on leur ait refusé l'accès à divers emplacements, ont répondu massivement présents.
Les infrastructures prévues pour le culte étaient déjà installées le matin au mausolée, précédant l'arrivée des manifestants alors accueillis par les éléments des FIGN par des tirs en l'air en guise de bienvenue. Vers 8h, les gens commençaient à s'entasser, encourageant davantage les éléments du Fort Duchesne qui ont continué à tirer en l'air pendant un peu plus d'une heure. Une démonstration de force à l'endroit de «l'ennemi»
(l'Emmo/Reg) en quelque sorte, ce dernier s'étant entre-temps manifesté en contrebas de la colline où est érigé Fort Duchesne.
Des échanges de tirs de plus de six heures
Pendant une heure, de 9h45 à 10h45, les FIGN ont continué à tirer en l'air tout en incitant les manifestants à s'approcher de l'«autel» et partant, de pénétrer dans le camp. Circonstance qui a irrité le général
Zafera, visiblement indigné par le non sens de ce qui se passait. Après avoir discuté avec les leaders religieux, l'officier n'a pu s'empêcher de manifester sa colère en renversant quelques chaises avant de s'en aller. Depuis, on ne l'a plus revu mais, l'on a su plus tard que, comme les familles des éléments des
FIGN, il a fait partie des personnes évacuées au Toby
Ratsimandrava. |
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A 11h, les échanges de tirs continuaient de plus belle, faisant des blessés de part et d'autre des deux camps. Côté FIGN, il y a eu trois blessés dont l'un a succombé à ses blessures une fois à l'hôpital. L'Emmo/Reg, lui, a enregistré son unique élément tué par une balle à la tête, et deux blessés dont l'un par le gaz d'une lance-roquette qu'il a reçu en plein visage.
Entre 13h et15h30, les échanges de tirs ont quelque peu diminué. Pendant ce laps de temps, tous les éléments des FIGN se sont repliés dans leur camp, laissant le champ libre à l'Emmo/Reg pour occuper entièrement la devanture du mausolée. L'Emmo/Reg a mis à profit le semblant d'accalmie pour procéder à des arrestations. A commencer par un pasteur et un civil qui ont tenté de fuir mais finalement ont été arrêtés par les forces de l'ordre. Et ces dernières d'appréhender également trois autres manifestants dont une femme aux environs de 15h30.
La fin des hostilités
Il était 16h25 passé quand le colonel Ravalomanana a annoncé que la tentative d'un dernier pourparler avec les FIGN a abouti à un échec et que, par conséquent, on allait procéder à l'assaut final. Ce qui fut chose faite à 16h42, les tirs n'ont plus cessé jusqu'à 17h22 où la «victoire» a été officiellement annoncée. Au fur et à mesure que les assaillants avançaient, ils n'ont plus connu de contre-attaque, si bien qu'ils sont parvenus jusqu'au dernier bâtiment constituant Fort Duchesne.
On l'aura compris, les FIGN ont abandonné le combat et se sont enfuis, la plupart ayant revêtu des tenues civiles avant d'emprunter des ruelles aboutissant dans le centre-ville. Mises à part quelques-unes que certains fuyards ont emportées puis abandonnées dans des buissons, toutes les armes ont été entassées dans la salle d'honneur de Fort Duchesne : 17 Kalachnikov avec leurs chargeurs, un pistolet automatique et trois grenades. A part cela, le corps d'un élément des FIGN a été trouvé du côté du portail Est de Fort Duchesne…
Midi Mada 22/05/2010
Radio Fahazavana : 5 journalistes auditionnés à la Brigade Criminelle
- RAJAOFERA Eugène
Lolot Ratsimba, Josiane Ranaivo, Jaona Raoly, Tiburce Soavinarivo et Tiana Maharavo. Ils sont 5 à avoir été auditionnés hier à la Brigade Criminelle à Anosy. Outre ces 5 journalistes, 4 techniciens de la radio Fahazavaha ont été également entendus par les enquêteurs de la BC. Deux autres personnes seraient encore à convoquer.
Quant à leurs chefs d'inculpation, ce sont les ministres Augustin Randriamananoro et Nathalie Rabe, co-présidents du CSCA (Conseil Supérieur de la Commission Audiovisuelle), qui les ont divulgués alors que les enquêtes étaient encore en cours à la BD à Anosy. Selon ces deux membres du gouvernement de la HAT, Lolot Ratsimba et consorts sont inculpés d'incitation à la violence et au coup d'Etat, d'utilisation d'une Fréquence non autorisée (F.M 88.4), de changement de siège sans avoir avisé les autorités compétentes. On reproche à la radio Fahazavana d'avoir abrité une radio pirate.
Procédures.
Pour le Collectif des Journalistes, les procédures concernant la fermeture d'une radio n'ont pas été respectées dans l'affaire radio
Fahazavana. « Il n'y a eu ni rappel à l'ordre, ni mise en demeure avant de décider la fermeture de la station. », déplore le Collectif dans son communiqué d'hier. De son côté, l'avocat assurant la défense des inculpés dénonce le fait qu'on essaie actuellement d'établir un lien de causalité entre la mort d'hommes durant l'affrontement meurtrier de Fort-Duchesne et les informations diffusées par la radio Fahazavana et ses journalistes. « Les journalistes n'ont fait que rapporter les faits. », persiste-t-il. Devant la situation actuelle, le Collectif des Journalistes appelle au traitement égalitaire des organes de presse. Certains observateurs qualifient la décision de fermeture de la radio Fahazavana et l'arrestation de ses journalistes de « deux poids, deux mesures. »
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