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Les Titres de MadaVôvô du 1er juin 2010  

BigNews: " Fety ny Reny " le 30 mai ... Bonne Fête Maman !

L'Edito: «  Neny, my dearest...  »       ( ...  )

1. Etat contre Tiko : La ministre Razanamahasoa suspend l'exécution de la décision de la justice (midi) ( ...  )

2.De Liverpool à Madagascar, le retour aux sources d'une chanteuse... (lavoixdunord) ( ...  )

3. Soie de Madagascar : certains artisans conservent encore le tissage traditionnel  (afriscoop) ( ...  )

4. Les législateurs de l'Afrique australe appellent à l'établissement d'un Parlement régional  (xinhua) ( ...  )

5. Armée : Grogne de 700 nouvelles recrues (midi) ( ...  )

6. Sarkozy attend des élections à Madagascar (leJDD) ( ...  )

7. 238 enfants portés disparus à Antananarivo depuis le début de l'année (xinhua) ( ...  )

8. Madagascar : Plus de 50 ministres se sont succédé en 15 mois (clicanoo) ( ...  )

9. Joaquim Chissano : « Pretoria II en préparation » (midi) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...  

10. Société civile : Avis mitigés sur le fer de Soalala (express) ( ...  )

11. Sommet afrique-France: Madagascar définitivement pas représenté (bouvelles)  ( ...  )

12. Transition : Rajoelina met une croix sur Pretoria (express) ( ...  )

13. SMM : Les magistrats haussent le ton (nouvelles) ( ...  )

14. un comité consultatif constitutionnel  pour une nouvelle constitution...  (xinhua)  ( ...  )

15. Radio Fahazavana - 6 journalistes à Antanimora - (ExpressMada)  ( ...  )

16. Madagascar : la HAT nie la tenue d’un dialogue national  (afriscoop) ( ...  )

17. Col Raymond Randrianjafy : Des chefs militaires contre son incarcération (midi) ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  26 mai 10  >>  ( ...  )

*. Sommet France-Afrique : Rajoelina traité comme Robert Mugabe (midi)  ( ...  )

01/06/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 625,29 Ar
JPY 22,94 Ar 
USD 2 093,55 Ar
ZAR 276,04 Ar 
GBY 3 054.28 Ar
HKD 268,77 Ar 
CHF 1 821,67 Ar
MUR 65,50 Ar

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
30/4 2702 31/05 2614
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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Big News... " Fety ny Reny "  le 30 mai ... Bonne Fête Maman !

MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


Les Accords de Prétoria ???   Cliquer-ici  ( ... )

*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>

 

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« Neny, my dearest...    »

       La fête des mères 2010 c'est très bientôt, et ce jour des mamans tombe en Le 9 mai au Bresil , en Italie, en Suisse, en Chine, aux USA ,  le 30 mai à Mada, en Suède, au Maroc et en France , et le dernier dimanche du mois de mai en Algérie et en Tunisie ... 

         The Mother's Day, this wonderful idea comes from ancient times, but it is only May 20, 1950 that the festival will be a law to institutionalize this day of May. This year we are celebrating is the 58th festival of mothers on May 25. So more than ever, happy holiday to all Moms of the world!       

Neny, ilay olo-

 mamiko indrindra 

  All mothers are usually very attentive to their children, but some mothers are much, much more than others. They are called « mères poules » or « les mères juives » because they… "convent" their children, they want to protect them from everything, keep them "under their wings." But children should also learn to cope alone to grow. 

      If there is a name we utter almost every day, is "Mom!" because she is there for us, our pain, our fears and our joys. She cries for us, pray for her children, who fit her life and create her troubles, but she is still there! And even when we are independent and have built our own way, she follows us, guides us and supports us!
          
Yes, she is always there for us! And even after her death, she is

always in our hearts and in our mind when we face an obstacle, we close

  

our eyes and we ask:   "Mom, you who advised me so well, what should I do?" And this love she has left in our hearts helps us through this wonderful adventure: The life that Mom gave us! "  ... Lire la suite Cliquez-ici
              Emma Razafintseheno from Antsiranana

                          & Sebastien the Parisian

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Emma & Sebastien a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Midi Mada 01/06/2010
Etat malagasy contre Tiko : La ministre Razanamahasoa suspend l'exécution de la décision de la justice 
Hasard du calendrier ou coïncidence voulue ? Force est de se poser la question en constatant que la conférence de presse du Syndicat des Magistrats de Madagascar (SMM) a eu lieu le même jour que le Soit transmis n°0454-AJ/10 du Procureur général près la Cour d'Appel d'Antananarivo.

Ce dernier a effectivement avisé les huissiers de la « suspension immédiate de l'exécution de l'ordonnance n°67 du 14 avril 2010 (Affaire Etat malagasy contre société Tiko et autres) ». Et ce, en joignant au Soit transmis adressé au président de la Chambre nationale des huissiers de justice et commissaires-priseurs de Madagascar, photocopie de la lettre n°283 MJ/SP 10 du 28/05/2010. 
Ordre public. Comme ses références l'indiquent, la lettre émane de la ministre de la Justice Christine Razanamahasoa qui s'exprime en ces termes : « Pour des raisons d'ordre public, j'ai l'honneur de vous prier de bien vouloir faire suspendre par l'huissier requis, l'exécution de l'ordonnance mentionnée en objet ». Soumis au principe de la subordination hiérarchique par rapport à la ministre de la Justice qui lui a adressé la lettre, le Procureur général près la Cour d'Appel d'envoyer le Soit transmis sus-cité aux huissiers qui sont chargés de l'exécution des décisions de justice.
Gain de cause. Dans le cas d'espèce, l'ordonnance n°67 du 14 avril 2010 aurait donné gain de cause à Tiko. Le Premier Président de la Cour d'Appel d'Antananarivo aurait ordonné, avec exécution provisoire, la restitution de ses biens au groupe appartenant à Marc Ravalomanana. Reste à savoir, en quoi l'exécution de ladite ordonnance serait de nature à porter atteinte à l'ordre public. En tout état de cause, c'est vraisemblablement cette lettre portant suspension d'exécution 

de l'ordonnance visée qui a amené le SMM à « condamner l'instrumentalisation de la justice à des fins politiques ».
Recueillis par R. O

Encadré: Sommet Afrique-France de Nice 31 mai au 1er juin2010: 

l'événement se passera des dirigeants zimbabwéen et malgache. Robert Mugabe fait l'objet de sanctions de la part de l'Union européenne et ne peut pas se déplacer en Europe, tandis qu'Andry Rajoelina, lui, est sous sanctions de l'Union africaine (UA). Il était prudent de la part de Paris – souvent soupçonné d'indulgence envers le jeune président – de ne pas l'inscrire sur la liste des invités. Troisième persona non grata, le Soudanais Omar el-Béchir, visé par la Cour pénale internationale (CPI).


lavoixdunord.fr 31/05/2010
De Liverpool à Madagascar, le retour aux sources d'une chanteuse qui voulait voir plus loin que les sunlights - BERNARD VIREL

 • QUE DEVIENNENT-ILS ? PATSY |
Aujourd'hui, Patsy, interprète de Liverpool, tube des années 80, évoque son retour à ses origines malgaches.

Ne l'appelez plus Patsy, mais Patsy Jaona, « un bout de mon nom de famille ajouté en hommage à mes origines malgaches ». 

Un changement décidé en 2006, une manière d'entériner le retour à son identité métissée et de clore le chapitre de la folie des années 80. Mais avant ça, souvenez-vous (surtout les quadras) : « Il y a des jours, quand la pluie coule, où toutes les villes ressemblent à Liverpool... » Un méga- tube pour Patsy : « C'était pourtant la première chanson que j'interprétais. Je ne voulais pas devenir chanteuse mais astronaute. »

Si elle a dû renoncer à l'espace, elle a aussi tourné le dos à une maison de disques qui voulait en « faire une chanteuse très commerciale ». « Je ne renie rien, explique-t-elle, j'ai même le privilège d'avoir un tube, mais ce n'était pas mon but, tout simplement. » Elle rêvait déjà d'une autre vie que celle promise par les plateaux télé, au plus près des choses essentielles (nature, famille...). Celle qui a à peine connu son père d'origine malgache - « il est mort quand j'avais un an et demi » - est retournée dans son pays en 1995. Un album naîtra l'année suivante, en malgache. 
Depuis, la chanteuse a multiplié les allers et retours pour découvrir le pays, en apprendre la culture et en devenir « une représentante ». Dans la région - elle réside toujours dans la métropole lilloise -, elle multiplie « les rencontres-découvertes de la culture malgache (concerts, expos, etc.) ». Ce qui ne l'empêche pas de remonter sur scène à ces occasions ou pour des projets plus ambitieux, comme à Rabat, à l'invitation de l'UNESCO, en marge de débats sur « le dialogue entre les civilisations ». « Je vis de ce que j'aime », explique-t-elle (avec le sourire). 
Loin du culte de la nostalgie 
À l'avenir, elle envisage même d'aller plus loin, de monter une association, toujours pour « faire des rencontres entre artistes français et malgaches », avec même l'espoir de pouvoir « construire des dispensaires ». Sans oublier la musique avec le projet d'une tournée dans les villages de Madagascar et un nouveau disque, toujours métissé, qui mûrit lentement. Sans oublier non plus la participation à des projets divers (duo avec Francis Lalanne ou d'autres artistes) et des causes. Dernière en date : Florence Cassez, pour qui elle interprète en duo Chère 

«J'avais envie de vivre une vie au plus près de ma famille, liée à la nature aussi. Pas la starification.» PHOTO CHRISTOPHE LEFEBVRE 

innocente. 

Si elle a conscience d'avoir « pris le chemin le plus difficile », loin du culte de la nostalgie, elle a touché du doigt l'essentiel. 
Surtout sur le chemin de Madagascar. « J'ai retrouvé une moitié de moi-même », confie-t-elle, heureuse dans la région, mais qui n'exclut pas un jour d'aller vivre sur l'île de son père. Pour achever définitivement son retour aux sources. • 


 Afriscoop.com 31/05/2010
Soie de Madagascar : certains artisans conservent encore le tissage traditionnel - Par l’Agence de Presse Xinhua
Considérée comme un produit de haut de gamme et d’une importance culturelle, la soie de Madagascar est encore tissée d’une manière traditionnelle selon artisans malgaches, afin de conserver la qualité de travail et de pouvoir maintenir la consommation nationale et d’atteindre davantage le marché international.
Un artisan en soie a indiqué que la manière traditionnelle, c’est-à-dire, la réalisation à la main conserve la qualité de la soie, "tout est entièrement réalisé à la main, depuis le dévidage des cocons jusqu’au tissage, en passant par la filature et la teinture. Même la teinture est réalisée à partir d’extraits végétaux et donc naturels".

A Madagascar, il existe deux sortes de vers de soie, dont la soie sauvage ou Borocera madagascariensis, son nom scientifique, qui est de couleur brune et qui se développe sur différentes plantes dont le tapia, une plante endémique de la grande île, ainsi que le ver de la soie d’élevage ou de soie de mûrier, appelé bombyx qui vient de Chine, produite dans les régions situées autour d’Antananarivo. Cette catégorie est la plus utilisée dans la grande île.
Contrairement à la laine et au coton qui sont des produits d’exportation typiques, la soie constitue surtout une matière première pour des vêtements traditionnels en Chine, au Japon et en Inde, comme le kimono, le sari ainsi que pour la confection d’articles de luxe, principalement féminins, des articles de bonneterie, de literie et d’ameublement.
A Madagascar, la soie présente une importance culturelle car elle est utilisée, non seulement, pour envelopper les morts lors des funérailles, mais elle est également utilisée pour les vêtements, les chaussures et accessoires de mode et se portent en mariage et lors des événements heureux.
Selon Sahondra Raharisoa, une historienne malgache, "la soie marque la noblesse et se portait seulement par les familles nobles, les descendants des reines et des rois auparavant, car du fait de son cherté, la soie a pour les

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Vers à soie
à Madagascar

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malgaches anciens, une valeur de noblesse. Mais actuellement, tout le monde peut en porter car elle est devenue un accessoire de mode", a-t-elle indiqué.
Considéré comme le premier producteur de la soie, la Chine domine actuellement la production et le marché mondial, avec plus de 70% de la production de soie mondiale, alors que Madagascar n’atteint même pas la 5% de cette production mondiale.
Certains éleveurs de vers de soies malgaches rencontrent déjà des problèmes de souches animales et sont obligés d’importer les cocons de ces papillons, en Chine, alors que le kilo de cocon s’achète environ à 8 dollars, ce qui augmentent le coût total de production. A noter qu’un cocon peut donner entre 300 à 1500 mètres de fil de soie brut alors qu’il faudra environ 24 kilos de feuilles de mûriers pour avoir 1 kilos de cocons.
Les pays de l’Union européenne étaient les seuls à importer la soie malgache mais aujourd’hui, d’autres pays étrangers comme la communauté africaine et les pays de la SADC s’intéressent de plus en plus à ceux produits par Madagascar.


xinhuanet.com 29/05/2010
Les législateurs de l'Afrique australe appellent à l'établissement d'un Parlement régional - Xinhua

LUSAKA- Les législateurs de la réunion de la SADC (Communauté de développement d'Afrique australe), tenue dans la ville du sud de la Zambie de Livinsgstone ont appelé les gouvernements de la région à envisager l'établissement d'un Parlement régional qui agira en tant que véhicule destiné à débattre des problèmes auxquels fait face la région, ont rapporté les médias publics de Zambie vendredi.
Les législateurs se rencontrent sous les auspices du forum parlementaire de la SADC pour la 27e assemblée plénière.
Le président du forum parlementaire de SADC Prince Dlamini a affirmé que les gouvernements de la région devaient envisager l'établissement d'un Parlement régional qui agirait tel un véhicule d'intégration sociale, politique et économique, a rapporté le journal Zambia Daily Mail.
Prince Diamini, qui est également le président du Parlement du Swaziland, a déclaré que la session plénière serait consacrée à débattre des stratégies de facilitation de l'établissement du Parlement régional afin de fournir un véhicule d'expression à l'opinion populaire dans les affaires de la région ainsi que des progrès accomplis par les pays membres dans le cadre de la suppression de toutes les formes de barrières entravant la libre circulation des personnes dans la région.
Les législateurs se sont également inquiétés de l'absence continuelle de Madagascar lors des réunions du groupement régional, ajoutant que la situation politique à Madagascar était une source d'inquiétude.
Madagascar a été suspendu de son statut de membre du corps régional l'année dernière quand le président Marc Ravalomana a été contraint de démissionner suite à une mutinerie militaire.
Le forum parlementaire de la SADC constitue un organe du groupement régional de la SADC et a été établi pour faciliter l'application efficace et le renforcement des politiques et des projets régionaux. Il s'agit d'une plateforme consacrée à débattre des dossiers liés à la paix, à la démocratie, à la sécurité et à la stabilité parmi les états membres. 


Midi Mada 29/05/2010
Armée : Grogne de 700 nouvelles recrues - Davis R
Les nouvelles recrues au sein de l’Armée malagasy commencent à hausser le ton. Et pour cause, cela fait neuf mois qu’elles n’ont pas reçu leur salaire. D’après les informations recueillies dans les rangs de la Grande Muette, 700 éléments recrutés en décembre 2008 sont concernés par cette affaire.

 Ils font partie de la deuxième vague des dernières recrues. Certains d'entre eux de faire savoir que « les procédures légales ont été entamées afin de réclamer nos droits mais en vain ». Et d’ajouter qu’ « il y a un mois de cela, le Chef d’Etat Major Général de l’Armée Malagasy et tous les Chefs de Corps ont déjà été mis au courant de l’existence de ce malaise, mais jusqu'à présent, ils n’ont pas réagi ». En tout cas, les intéressés prévoient d’organiser une réunion prochainement afin d’exprimer leur mécontentement.


leJDD.fr 28/05/2010
Sarkozy attend des élections à Madagascar 
Nicolas Sarkozy juge qu'il est "vraiment temps" que des élections soient organisées à Madagascar, en crise politique depuis plus d'un an. 

"Mon sentiment, aujourd'hui, est que cette crise n'a que trop duré", dit-il dans une interview publiée jeudi par l'hebdomadaire Les Afriques. "Il est vraiment temps de parvenir à l'organisation rapide d'élections crédibles qui permettront de restaurer l'ordre constitutionnel à Madagascar", ajoute le chef de l'État. L'île traverse une crise politique depuis qu'Andry Rajoelina a pris le pouvoir à la faveur d'un soulèvement populaire qui a renversé le président Marc Ravalomana en mars 2009. 

Encadré: Dans une interview accordée au magazine hebdomadaire "Les Afriques"

- Nicolas Sarkozy : Evasif sur le retour de Ravalomanana 
En ce qui concernant Madagascar, les positions de la France ont, jusqu'alors, sensiblement divergé de celles de l'Union Africaine ou de la SADC. La France pourrait-elle soutenir une solution qui rendrait possible un retour au pouvoir de Ravalomanana ? A cette question du journal « Les Afriques », le président français Nicolas Sarkozy de répondre : « Ce n'est certainement pas à nous de dire qui devrait ou ne devrait pas exercer le pouvoir à Madagascar. La France soutiendra toute solution qui ferait l'objet d'un accord entre Malgaches.(...) Il est vraiment temps de parvenir à l'organisation rapide d'élections crédibles qui permettront de restaurer l'ordre constitutionnel à Madagascar ». Par ailleurs, le président Nicolas Sarkozy de souligner : « Rien ne permet d'affirmer comme vous le faites que la position de la France ait divergé de celle de l'Union Africaine ou de la SADC. » A noter que cette question sur Madagascar est l'une des 11 questions posées par le journal « Les Afriques » au président Nicolas Sarkozy à la veille du sommet France-Afrique de Nice. (RAJAOFERA Eugène - Midi)

- France-Madagascar: Nicolas Sarkozy a expliqué

La France est la voisine directe de Madagascar, elle accueille sur son sol une importante communauté malgache ; et près de 25 000 Français vivent à Madagascar. C'est pourquoi, depuis le début de la crise, nous avons soutenu l'action des médiateurs des Nations unies, de l'UA, de la SADC et de l'OIF. Nous avons participé activement aux travaux du Groupe International de Contact sur Madagascar. 
C'est avec le concours et le soutien de la France que le Médiateur de la SADC a réuni les chefs de mouvances malgaches à Maputo, à Addis-Abeba et plus récemment à Pretoria. J'ai même mis à la disposition de l'ancien Président Ratsiraka un avion du gouvernement français pour participer à ces réunions chaque fois que le Président Chissano nous l'a demandé. 
Face au blocage, c'est l'initiative conjointe de l'Afrique du Sud et de la France, en étroite concertation avec le Président Chissano, qui a permis de renouer les fils du dialogue et d'organiser la réunion de Pretoria fin avril. ( Solofo Andrianjakarivelo - moov.mg)


xinhuanet.com 28/05/2010
Madagascar : 238 enfants portés disparus à Antananarivo depuis le début de l'année - Xinhua

Au total 238 enfants ont été portés disparus à Antananarivo, capitale de Madagascar, depuis le début de cette année, a déclaré mardi Norotiana Jeannoda, présidente du syndicat des professionnels diplômés en travail social (SPDTS), lors de la Journée Internationale des enfants disparus.
Depuis l'année 2009, 1 264 d'enfants ont été portés disparus en raison des maltraitances par les parents et/ou l'instabilité familiale conduisant les enfants à fuguer. Selon les données obtenues, 826 enfants ont fugué et 8 seulement ont été enlevés, 6 égarés par ses parents, aucune raison n'a été transmise concernant le reste des enfants disparus.
Parmi ces 1 264 enfants disparus, seuls 656 ont été officiellement retrouvés.
Pendant la célébration de la Journée Internationale des enfants disparus, une sensibilisation a été lancée auprès des 192 quartiers de la capitale d'appeler un numéro ou de contacter des acteurs de proximité installés dans ces quartiers au cas où un enfant est disparu.
A Antananarivo, le SPDTS regroupant des professionnels du travail social, oeuvre pour le changement social, en se penchant sur les problèmes de relations humaines, d'autonomie et de liberté des êtres humains et de leur existence, ainsi que les problèmes sociaux y afférents. Le SPDTS travaille en collaboration avec l' Unicef et envisage de créer une démarche de recherche d'enfants disparus malgaches sur le plan international. 


Clicanoo.com 27/05/2010
Madagascar : Plus de 50 ministres se sont succédé en 15 mois - Pana Reeve
La valse des ministres continue sous l’autorité de DJ Andry TGV. Cinq militaires viennent d’entrer dans la danse.

Nouveau remaniement gouvernemental à Madagascar lundi. Depuis le coup d’Etat de mars 2009 jusqu’à aujourd’hui, Andry Rajoelina a procédé à la nomination de 4 premiers ministres et de 120 ministres dans 4 gouvernements. Limogées, reconduites ou remplacées, ce sont 51 personnes qui se sont succédé au sein de l’exécutif en 15 mois de transition. Un record !
Monja Roindefo fils du leader nationaliste, feu Monja Jaona, a été nommé dans la rue, sur la place du 13 mai par Andry TGV le 7 février 2009. La toute première décision prise par ce chef du gouvernement de Rajoelina était d’investir le palais d’Ambohitsorohitra, alors siège de la Présidence de la République. Bilan : 28 morts et 212 blessés. Contre toute attente, Marc Ravalomanana était le premier à demander une enquête internationale sur les tenants et les aboutissants de cette matinée sanglante, quelques jours seulement après la fusillade. Ça n’a pas suffi pour empêcher son renversement par Rajoelina soutenu par les militaires du Capsat en mars 2009. Monja Roindefo a formé son gouvernement, deux semaines après le coup d’État et la prise sans heurt du même palais. Sa première équipe compte 22 membres et sera remaniée 6 mois plus tard. En septembre 2009 : 7 ministres sont limogés, 16 nouveaux ont fait leur entrée et 15 ont été reconduits dans le gouvernement dit Roindefo 2.
TROIS JOURS D’INTÉRIM
Le 10 octobre, suite aux accords conclus entre les 4 mouvances politiques à Maputo, Monja Roindefo a été remplacé par un premier ministre de consensus : Eugène Mangalaza. Mais en 2 mois, ce dernier n’a pas réussi à former le gouvernement d’union nationale prévu. Malgré la signature qu’il a apposée au bas des accords, Rajoelina abroge unilatéralement la nomination de Mangalaza et désigne Cécile Manorohanta comme premier ministre par intérim le 18 décembre 2009. Cette dame occupera ses fonctions pendant... 3 jours. Le 20 décembre 2009, Rajoelina signe le décret de nomination de son 4e chef du gouvernement en la personne du Colonel Camille Vital, un officier formé en URSS, patron d’une société de gardiennage.
LA GROGNE DES MILITAIRES
Seule la tête du gouvernement a changé car à part 3 nouvelles entrées, 29 membres de l’équipe de Roindefo 2 (sur 32) étaient reconduits. Les ministres se succèdent à la tête des départements, touchent salaires, indemnités et avantages respectifs... mais sur le terrain, l’activité économique est en panne, les devises ne rentrent plus, les sociétés ferment, les caisses de l’État se vident... Et les forces armées commencent à grogner. D’où la nomination lundi dernier, de 10 nouveaux ministres dont 5 militaires aux ministères des forces armées et de la gendarmerie mais également... à la santé, à l’environnement et à la pêche. Rocambolesque ! Ce gouvernement du lundi de Pentecôte est encore et toujours composé d’un nombre pléthorique de 32 ministres, qui, avec les 44 membres de l’autorité de transition, sont tous payés avec les maigres ressources des contribuables. À titre de comparaison, sous Ravalomanana, les gouvernements successifs de Jacques Sylla (2002 à 2007) et de Charles Rabemananjara (de 2006 à 2009) comptaient chacun 21 membres. Ces 15 derniers mois, ce sont 51 personnes exactement qui ont participé à la valse des ministres orchestrée par Andry TGV, ex-disc jockey


Midi Mada 27/05/2010
Joaquim Chissano : « Pretoria II en préparation » - RAJAOFERA Eugène
Le médiateur Joaquim Chissano a pris sa position par rapport au nouveau gouvernement du gal Camille Vital. Entendu hier sur RFI, l'ancien président mozambicain a martelé que former unilatéralement un gouvernement n'est pas une solution. 

« De toute façon, ce n'est pas pour la première fois. Il y a déjà eu des gouvernements, mais, cela n'a pas solutionné la crise. », a-t-il expliqué. Avant d'annoncer: « Je suis en train de préparer Pretoria II. » A rappeler que Nuno Tomasso a recueilli au Carlton la semaine dernière, les contre-propositions des 4 mouvances au nouveau projet d'accord soumis par le médiateur Joaquim Chissano.

Encadré: HYPPOLITE RAMAROSON EST FERME « Andry Rajoelina met une croix sur Pretoria II »
Une deuxième rencontre des quatre mouvances à Pretoria, dans le cadre de la poursuite des négociations de sortie de crise, ne serait plus au programme des dirigeants actuels de la Transition dont surtout le président Andry Rajoelina qui l'avait déjà annoncé dans sa déclaration du 12 mai dernier. 
Le problème est que, selon certains observateurs, «il y aurait trop de pressions sur Andry Rajoelina mais il doit savoir distinguer le bon grain de l'ivraie…». ( Miadana Andriamaro - Les Nouvelles)


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Express Mada 31/05/2010
Société civile : Avis mitigés sur le fer de Soalala - Lantoniaina Razafindramiadana 
L'octroi de la licence d'exploitation du gisement de fer Soalala aux chinois Wuhan Iron and Steel Corporation a suscité l'intérêt de la société civile.
Des membres de la société civile, une des parties prenantes de l'application du processus de l'Extractive industries transparency Initiative, ont émis leur point de vue sur l'octroi de la licence d'exploitation par le gouvernement de transition à des investisseurs chinois. Certains ont porté des critiques sur la mise en œuvre des procédures et remettent en question le régime même.
« Madagascar s'est engagé dans le processus de l'Extractive industries transparency Initiative ou EITI. Le régime de la Transition n'aurait pas dû établir ce contrat avec ces investisseurs car il n'a pas été élu démocratiquement » avance Lalao Randriamampionona, de la plate-forme nationale des organisations de la société civile de Madagascar (PFNOSCM). « Le respect de la transparence, l'idée de base de l'EITI sont remis en cause. En principe, tous les détails sur le projet ,à savoir, la quantité exacte des ressources qui reviennent de droit aux collectivités territoriales décentralisées, la qualité des gens à recruter. Tout ceci devrait être connu bien avant l'octroi de la licence, mais maintenant, nous sommes devant le fait accompli », continue-t-elle. 
Ressources financières
Mais d'autres associations voient plutôt la situation d'un autre œil. Pour elles,il s'agit d'une manne financière. 
« Cette signature de contrat sur le projet de gisement de fer de Soalala a animé la discussion mais pour ma part, je n'ai pas encore épuisé le sujet. Car, dans une certaine mesure, cet investissement apportera des ressources aux caisses de l'État » avance Madeleine Ramaholimiaso, animatrice au sein de la Société civile de l'observatoire de la vie publique (SEFAFI). 
À propos du processus de l'EITI, Madagascar a été suspendu un certain moment, après le changement de régime, l'an passé. Après une plaidoirie des organisations et associations de la société civile, les discussions ont repris avec les bailleurs il y a trois mois. Des ateliers de réflexion sur la mise en oeuvre des plan d'actions sont organisés.


Les Nouvelles 31/05/2010
SOMMET AFRIQUE – FRANCE: Madagascar définitivement pas représenté - Nasolo R.
Il y a quelques jours, le secrétaire d'Etat français, Alain Joyandet, avait évoqué le fait qu'Andry Rajoelina ne soit pas invité au XXVe sommet Afrique-France qui s'ouvre ce jour à Nice mais que Madagascar y serait néanmoins représenté.
Finalement, ce ne sera pas le cas puisqu'aucun représentant malgache ne devrait y assister. «Après avoir longtemps hésité, la France n'a finalement pas adressé d'invitation à Madagascar, jugeant trop conflictuelle la situation dans la Grande île», souligne la presse internationale, citant des sources diplomatiques françaises.
Au cours de sa conférence de presse tenue vendredi, le président de la HAT , Andry Rajoelina avait déjà laissé entendre une pareille éventualité et jugé, par ailleurs, que «Des questions plus urgentes restent à régler au pays, en l'occurrence l'élaboration de la Constitution ».
Quoi qu'il en soit, ce sommet de Nice qui accueillera une trentaine de chefs d'Etat et de gouvernement et qui verra la participation de 52 pays africains verra également d'autres absents tels que le Zimbabwéen Robert Mugabe, l'ougandais Yoweri Museveni (retenu à Kampala), ou encore le Soudanais Omar el-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt international mais qui sera cependant représenté.
Par contre, alors que la Guinée et le Niger sont à peu près dans la même situation que Madagascar, leurs dirigeants actuels ont été invités en raison de «l'avancée constatée dans leurs pays».
Les débats s'ouvrent immédiatement
L'ouverture officielle de ce sommet Afrique-France aura donc lieu ce jour et sera essentiellement marquée par les allocutions du président français, Nicolas Sarkozy et de son homologue égyptien, Hosni Moubarak.
Les séances de travail commenceront immédiatement après et porteront sur les thèmes «La place de l'Afrique dans la gouvernance mondiale» et «Renforcer ensemble la paix et la sécurité».
Pour rappel, la spécificité de ce sommet réside dans le fait qu'il s'ouvrira aux forces vives françaises et africaines, en ce sens que «Les relations entre la France et l'Afrique ne se limitent pas aux seules relations d'Etat à Etat, mais s'étendent également aux mondes économique, culturel et associatif».
Dans cette optique, seront présents à Nice 80 entrepreneurs français et 150 entrepreneurs africains mais également des représentants de l'Union européenne, de l'organisation internationale de la Francophonie , de l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, de la commission de l'Union africaine et de la Banque mondiale.


Express Mada 29/05/2010
Transition : Rajoelina met une croix sur Pretoria - Fano Rakotondrazaka 
L'organisation d'un dialogue national par la société civile est la voie qui conduira à la sortie de la crise, d'après Andry Rajoelina.
Le président de la Haute autorité de la transition (HAT), Andry Rajoelina, engage la vitesse supérieure dans la mise en œuvre de sa stratégie de résolution de la crise. Il a officialisé, hier, que l'organisation du dialogue national sera entièrement confiée à la Coalition de la société civile, tout en déclarant sa démission de la direction de la mouvance Rajoelina. Une manière de tourner le dos aux négociations sous l'égide des médiateurs étrangers entre les quatre mouvances politiques. 
Après l'annonce de retrait des élections présidentielles qu'il avait faite le 12 mai, Andry Rajoelina a encore voulu prendre du recul pour enlever toute éventuelle suspicion de partialité dans la réalisation de son plan de sortie de crise. «Je ne suis plus chef de file de la mouvance Rajoelina. Je reste raiamandreny et président de tous les Malgaches, même si je suis moins âgé», a-t-il déclaré, hier face à la presse au palais d'État à Ambohitsorohitra, en manifestant, une fois de plus, sa position contre le retour à la table de négociations à Pretoria.
Il appartiendra donc à la Coalition des organisations de la société civile qui tient actuellement une réunion préparatoire à l'hôtel Panorama à Andrainarivo de fixer la date du dialogue national. «Les dignitaires ont recommandé, jeudi, que le dialogue national devrait avoir lieu avant la célébration de la Fête nationale. Et j'estime fondé leur souhait», a-t-il soulevé. 
Décision personnelle
Les dignitaires appelés raiamandreny mijoro, quant à eux, surveillent de près le travail de préparation et d'organisation du grand rendez-vous de concertation. 
À la même occasion, le président de la HAT a rassuré l'opinion sur l'existence d'une énorme somme d'argent disponible pour expédier les affaires nationales. Il s'agit de la somme relative au permis de recherche dans le projet de gisement de fer à Soalala. 
Mais la voie de sortie de crise tracée par Andry Rajoelina ne convient pas à Emmanuel Rakotovahiny. Ce chef de délégation de la mouvance Zafy aux pourparlers au Carlton a refusé dans son intégralité le plan du président de la HAT. Pour lui, la démarche de Andry Rajoelina ne résoudra jamais le problème vécu actuellement au pays. «Je ne pense pas que les trois mouvances acceptent cette approche», a-t-il affirmé avec conviction, hier, au téléphone à partir de Toliara. 
Le dirigeant politique a avancé que, face à la situation, les responsables des trois mouvances devraient se réunir, et publieront leur déclaration commune de contestation. «Le fait de confier l'organisation du dialogue national à la société civile est déjà une marque de faiblesse. Pourquoi ne pas inclure les trois mouvances dans le processus ?», a-t-il demandé. 
De son côté, Fetison Rakoto Andrianirina de la mouvance Ravalomanana s'est montré un peu modéré dans sa réaction. Il a évoqué le fait que la finalité de toute démarche de résolution de la présente crise sera l'organisation d'une telle concertation par la société civile, «mais il faudrait suivre une voie consensuelle pour déterminer les entités de société civile qui vont s'en charger». 
Fetison Rakoto Andrianirina a répondu à Andry Rajoelina concernant le financement de la Transition, en dénonçant la modalité d'acquisition de l'argent. «Ce ne sont pas les 100 millions de dollars chinois qui pourront faire vivre Madagascar. Cet argent est dû à une décision personnelle. L'Assemblée nationale qui devrait approuver cette décision est encore en vacances», a-t-il soutenu.


Les Nouvelles 29/05/2010
SMM : Les magistrats haussent le ton - Nasolo R. 
C'est par la voix des membres du bureau dirigé par son président, Marius Arnaud Auguste, que le syndicat des magistrats de Madagascar (SMM) a fait connaître, hier à Anosy, sa décision : plus de participation à quelque forme de sollicitation ou prise de décision durant la période de Transition.
Selon les explications fournies par le n°1 du SMM, cette mesure a été prise à l'issue d'une assemblée générale extraordinaire qui a eu lieu mercredi dernier. Pour autant, les magistrats ont souligné que celle-ci s'appliquera de manière provisoire, «en l'état actuel des choses et jusqu'à nouvel ordre», ont-ils fait savoir.

Non participation au dialogue national
Concrètement, le syndicat ne procèdera plus à aucune nomination de représentants au sein des institutions de la Transition , comme ce sera le cas des 22 membres régionaux de la commission électorale nationale indépendante.
Pour le cas du représentant des magistrats au sein de la structure centrale de la Ceni , celui-ci restera en poste puisqu'il a déjà été élu le 15 mars dernier. Pour rappel, il s'agit d'Henri Rakotoson qui est le président du tribunal administratif de Toamasina.
Par ailleurs, le SMM ne participera pas non plus au dialogue national ni à l'assemblée constituante.
«Toute nomination ou décision contraire à cette mesure ne relève aucunement du syndicat et constitue une initiative personnelle», ont précisé les membres du bureau.
«Indépendance du pouvoir judiciaire»
Comment le SMM en est-il donc arrivé là ? «Les motifs sont déjà connus de l'exécutif», a-t-on indiqué. Marius Arnaud Auguste donne davantage de détails sur les raisons de l'action. Il s'agit en premier lieu du traitement des magistrats, notamment des questions des indemnités, de montée en grade et de logement.
Mais le président du syndicat a aussi mis l'accent sur l'indépendance du pouvoir judiciaire. «De tous 

les régimes qui se sont succédé, aucun n'a véritablement donné au pouvoir judiciaire la place qui lui est due. On a toujours accordé plus d'importance à l'exécutif et au législatif», a-t-il soutenu.
Et pourtant, «Depuis toujours, on a instrumentalisé la justice et c'est justement une des origines de ces crises cycliques survenus dans notre pays. Nous nous sommes toujours efforcés de garder le silence mais ce n'est désormais plus possible. Quand on ne nous écoute pas, nous n'écoutons pas non plus», poursuit-il.
D'après Marius Arnaud Auguste, des démarches ont déjà été entreprises auprès des autorités compétentes dont le ministre de la Justice afin de discuter de ces problèmes. «Une demande d'audience a également été déposée à la présidence de la HAT mais, jusqu'à maintenant, nous n'avons reçu aucune réponse, contrairement aux médecins et administrateurs civils», a-t-il avancé.
Lui d'assurer néanmoins qu'il s'agit d'une revendication syndicale qui ne revêt aucun caractère politique.


Xinhuanet.com 28/05/2010
un comité consultatif constitutionnel en vue d'une nouvelle constitution est à pied d'oeuvre 
ANTANANARIVO, 27 mai (Xinhua) -- Un comité consultatif constitutionnel vient d'être mis sur pied par la Haute Autorité de transition (HAT) malgache et dont la nomination de ses 9 membres a été adoptée en conseil des ministres, mercredi. Ils ont été présentés officiellement jeudi après-midi à l'hôtel Colbert, dans le centre ville d'Antananarivo, la capitale de Madagascar.
Florent Rakotoarisoa, ancien haut conseiller à la Haute Cour Constitutionnelle et avocat général auprès de la Cour d'appel de Toliara, dans la partie sud de Madagascar, préside ce comité composé essentiellement d'éminents juristes.
Les autres membres sont Zafera Maxime, ancien ambassadeur de Madagascar auprès de l'ONU, ancien magistrat, Njara Ernest professeur de Droit à la Faculté de Fianarantsoa, ancien magistrat à la Cour Suprême, Rajaonarivelo Théogène, professeur de Droit également, le général Andriamisa Amédée, docteur en sciences politiques et professeur en stratégie et développement, Rajoelina Patrick, professeur de droit international, Andriantsimbazovina Joël, professeur agrégé de Droit public, Randriatavy Lovamalala, docteur en sciences juridiques et Razafindrakoto Misa, un énarque, magistrat au Conseil d'Etat et actuel directeur de la législation et du contentieux auprès de la Primature.
"En tant qu'experts nous aurons comme principale tâche l'éclairage de tous citoyens sur la véritable signification ainsi que le mécanisme de chaque type de régime que beaucoup de Malgaches ne maîtrisent pas encore. Nous allons également collecter toutes les propositions de constitution qui peuvent émaner de tout un chacun sans aucune exclusion'', a fait savoir le président dudit comité consultatif constitutionnel.
Ce dernier a tenu a rassuré ''qu'ils n'ont reçu une quelconque orientation émanant du gouvernement dans les tâches qui leurs ont été incombées''. "On est totalement indépendant et d'ailleurs on est censé proposer des propositions de constitution qu'une conférence nationale aura plus tard l'occasion de trancher'', a-t- il ajouté.
Le comité consultatif constitutionnel a fixé la date limite de la réception de toutes propositions constitutionnelles pour le 3 juin prochain. Un travail de synthèse débutera tout de suite après.
Dans sa feuille de route pour une sortie de crise présentée le 12 mai dernier, le président de la HAT, Andry Rajoelina, a annoncé qu'un référendum pour l'adoption d'une nouvelle constitution sera tenu le 12 août prochain. 

Encadré: 

Ce comité recevra les suggestions et propositions de tous les citoyens concernant la prochaine constitution de la IVe République. La réception des suggestions s’effectuera au palais de l’Assemblée Nationale à Tsimbazaza, pendant 7 jours, à partir de ce vendredi 28 mai jusqu’au 3 juin 2010.
« Tous les citoyens, sans exception, peuvent soumettre des propositions à ce comité » selon les explications fournies par Rakotoarisoa Florent, président dudit comité.
L’observateur relèvera l’absence des noms d’Honoré Rakotomanana et Jean Eric Rakotoarisoa parmi les 9 membres de ce comité ( Tribune Mada)


Express Mada 28/05/2010
Radio Fahazavana - Six journalistes à Antanimora - Fano Rakotondrazaka 
Après une semaine de garde à vue à la Brigade criminelle, les dix employés de Radio Fahazavana sont transférés à Antanimora.
Ils sont dix employés de Radio Fahazavana, dont six journalistes, à être placés sous mandat de dépôt à la maison centrale d'Antanimora hier soir. C'est en prison qu'ils attendent leur enquête au fond ainsi que leur procès à la suite de leur arrestation massive en pleine nuit au siège de la station à Imarivolanitra, le 20 mai. 

Des voix bien connues des auditeurs de la FM 88.6 sont ainsi réduites au silence avec la fermeture de la station. Josiane Ranaivo, Lolot Ratsimba, Jaona Raoly, Tiburce Soavinarivo et leurs collègues sont tous poursuivis pour atteinte à la sûreté intérieure de l'État dans la mesure où «ils ont donné une certaine ampleur à la mutinerie d'une partie des éléments des Forces d'intervention de la gendarmerie nationale en appelant à l'antenne les gens à rejoindre Fort-Duchesne selon la consigne du Mouvement des ecclésiastiques». 
Les larmes aux yeux
La défense des détenus a affiché la prudence sur l'affaire et s'est s'abstenue de tout commentaire. Elle s'est contentée d'expliquer le déroulement de la traduction de ses clients devant le Parquet. «Après leur défèrement, ils (les dix employés de Fahazavana) sont passés devant le juge d'instruction pour une première comparution», a confié un avocat au téléphone.
Les inculpés escortés par des policiers en tenue civile sont arrivés discrètement au Palais de Justice à 15 heures. Durant le temps où ils ont été enfermés à l'intérieur, des membres de leurs familles ont attendu dans la cour. 
Il était 19 h 15 quand deux hommes, apparemment des avocats mais sans leur toge, sont sortis par le portail du Tribunal pour annoncer à la petite foule de parents et amis qu'ils sont placés sous mandat de dépôt. Dès lors, les proches des inculpés ont vainement scruté toutes les issues du bâtiment pour les voir. 
Ce n'est qu'une demi-heure plus tard que Lolot Ratsimba et son équipe ont été aperçus dans la cour de la Brigade criminelle montant dans le minibus blanc qui devait les conduire à Antanimora. Des femmes et des enfants qui ont assisté à la scène n'ont pas pu retenir leurs larmes. «Lolot! Pasteur! Bon courage!», a-t-on entendu. Parmi les inculpés figure effectivement le pasteur Tiburce Soavinarivo du temple de l'Église réformée FJKM d'Ambohimandroso-Itaosy. Dès dimanche, il a été remplacé par le pasteur délégué lors de la célébration du culte de la Pentecôte. 
Selon Fetison Rakoto Andrianirina, chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, les droits et libertés fondamentaux sont bafoués à Madagascar avec ces mesures subies par les journalistes de Fahazavana. «À ma connaissance, ils n'ont fait que rapporter les faits», a-t-il avancé. 
Juste avant son départ du gouvernement, Augustin Andriamananoro s'était lui aussi montré magnanime en déclarant qu'aucune arrestation n'avait été lancée contre les journalistes de Fahazavana. Cela aurait été plutôt une mesure de sécurité à leur encontre. Même attitude de l'ancienne ministre de la Communication Nathalie Rabe qui avait révélé qu'elle avait eu un entretien sur le sujet avec le président de l'Ordre des journalistes Rufin Rakotomaharo. «Nous allons demander une audience auprès de la ministre de la Justice sur le cas de ces journalistes», avait-elle affirmé.
Encadré: 

Le Collectif des journalistes ne peut que condamner l'incarcération de ces journalistes. Les charges sont-elles suffisantes pour les jeter en prison ? Une assemblée générale des membres de la presse aura lieu cet après-midi à partir de 13h au restaurant « Au Bon Accueil » à Ambatonakanga. Une occasion pour eux de témoigner de leur solidarité face au danger qui menace la liberté de la presse à Madagascar. ( RAJAOFERA Eugène - Midi)


afriscoop.net 27/05/2010
Madagascar : la HAT nie la tenue d’un dialogue national 
La présidence de la Haute Autorité de Transition (HAT) n’a pas donné d’informations sur la tenue du dialogue national qui devrait se tenir les 27, 28 et 29 mai, annoncé par le président de la HAT, Andry Rajoelina, le 12 mai dernier dans sa nouvelle feuille de route.
Jointe au téléphone, une des responsables du service de la communication de la présidence de la HAT a nié sur la préparation de ce dialogue national. Elle a indiqué que "ce n’est pas à la présidence d’organiser ce dialogue, mais un comité spécial a été mis en place afin d’organiser cette conférence nationale prévue se tenir au Centre de Conférence International d’Ivato, dans la périphérie d’Antananarivo, la capitale de Madagascar".
Selon la presse locale, l’express de Madagascar, "ce dialogue national risque de faire l’objet d’un report". "Rien n’est encore officiel concernant le maintien ou l’éventuel report du rendez-vous. Contrairement à l’organisation des précédents assises et atelier au Centre de conférence international à Ivato, le pouvoir semble discret sur la question".
De son côté, la société civile, un groupement de leaders communautaires apolitiques, a déclaré qu’elle veut organiser cette rencontre entre malgaches mais rien n’est encore filtré de cette déclaration, la veille du début de la conférence nationale.
A noter que la feuille de route de Rajoelina, rendue publique le 12 mai dernier, a indiqué que "ce dialogue national définira la Constitution de la quatrième République et auquel seront cordialement invités tous les représentants de chaque Force Vive des 22 régions et des 119 districts de la Grande île". Ce dialogue national devrait avoir lieu avant la tenue du référendum constitutionnel le 12 août, des élections législatives le 30 septembre, ainsi que des élections présidentielles le 26 novembre 2010.
Lors de la déclaration de cette feuille de route, Rajoelina a indiqué que seule "l’organisation et la concrétisation d’élections libres et transparentes demeurent la solution et seule issue de sortie de crise que le pays a traversé depuis décembre 2008". Une feuille de route que les trois mouvances dirigées par les anciens présidents malgaches Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy qualifient d’"unilatérale" car aucun d’eux n’a été consulté concernant sa préparation. (Xinhua)


Midi Mada 27/05/2010
Col Raymond Randrianjafy : Des chefs militaires contre son incarcération - RAJAOFERA Eugène
Comme les 5 journalistes qui continuent d'être détenus à la Brigade criminelle d'Anosy, le colonel Raymond Randrianjafy attend d'être fixé sur son sort. L'homme fort des éléments mutins de la FIGN a été déféré hier au Parquet Anosy après avoir subi des enquêtes au camp de la gendarmerie d'Ankadilalana.

 En attendant la suite de ce déferrement, des bruits circulent depuis hier selon lesquels des chefs militaires de la HAT s'opposeraient à l'incarcération à Antanimora ou à Tsiafahy, du Col Raymond Randrianjafy. D'après nos sources, ces chefs militaires auraient soumis au premier ministre de la HAT, Camille Vital, une proposition selon laquelle cet officier de la Gendarmerie devrait être jugé par le tribunal militaire et que le jeter en prison serait loin de résoudre les problèmes au sein des forces armées. Ces chefs militaires finalement soucieux de la cohésion, auraient proposé que le Col Raymond Randrianjafy soit placé en résidence surveillée.
Assises militaires.

 Avant d'envoyer en prison le col Raymond Randrianjafy, ces chefs militaires exigeraient la concrétisation des résolutions des assises militaires qui ont été organisées au CCI Ivato du 27 au 28 mai 2009. Ces résolutions recommandent, rappelons-le, la réconciliation, la cohésion et la 

fraternité, l'amélioration des conditions de travail et du cadre de l'emploi, le fonctionnement, les droits et les avantages des militaires, ainsi que la conformité vis-à-vis de la Constitution et du cadre de la loi en vigueur. Dans son discours durant la cérémonie de clôture des assises, le ministre de la Défense Nationale ( de l'époque), le Gal Noël Rakotonandrasana, a déclaré que « le ministère fera tout son possible pour réaliser les résolutions prises au cours de la concertation. » Or, rien n'est fait jusqu'à présent. Au contraire, l'affaire de 2 milliards 500.000 a fait exploser la cohésion des forces armées. En tout cas, ces chefs militaires de la HAT voient loin. Car envoyer le col Raymond Randrianjafy et ses éléments à Tsiafahy ne favorisera pas certainement la cohésion au sein de la Grande Muette.

Encadré: 
12 éléments de la Force d’Intervention Spéciale de la Gendarmerie Nationale (FIGN), deux Officiers supérieurs, quatre Officiers et six Sous-officiers, ont été envoyés à la maison de force de Tsiafahy hier à l’issue de leur déferrement qui a duré plusieurs heures. Parmi eux figure le Lieutenant-colonel Raymond Randrianjafy, considéré comme le cerveau de la mutinerie qui a provoqué l’affrontement meurtrier entre éléments des Forces de l’ordre le jeudi 20 dernier.
Assassinat, incitation à la guerre civile, attroupement armé sans autorisation et atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, ce sont entre autres, les principaux chefs d’inculpations qui pèsent sur les Lieutenant-colonel Raymond et consorts. Le dossier est classé « affaire criminelle » par les enquêteurs.  (Davis.R)

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