MadaVôvô 2010

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Les Titres de MadaVôvô du 30 juin 2010  

BigNews:  La Coupe du monde 2010... 

L'Edito: « Alternative pour les (milliers de) chômeurs des zones franches...  »   ( ...  )

1. Dans l’attente de Joachim Chissano : Une tranche de vérité (tribune)  ( ...  )

2. Union Européenne : Louis Michel à Madagascar pour évaluation (nouvelles)  ( ...  )

3. Madagascar : Rajoelina n’ira pas en France (afriscoop)   ( ...  )

4. Trafic de bois de rose: Des autorités l’ont légalisé ! (laGazette)   ( ...  )

5. Année scolaire 2010-2011 : Hausse quasi-généralisée des écolages (moov)   ( ...  )

6. Cinquantenaire de l'Indépendance - Une communion nationale (express)   ( ...  )

7. Le groupe indien Bharti Airtel reprend Zain dans 15 pays d'Afrique dont Madagascar (xinhua)   ( ...  )

8. Madagascar: Indépendance en 1960 - La démocratie par la rue (jeuneafrique)   ( ...  )

9. 26 juin au stade de Mahamasina : Vers un face-à-face entre pro-HAT et 3 mouvances (midi)   ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...   

10. IVe République : Election présidentielle reportée (midi)  ( ...  )

11. Lycées français à l’étranger: Vers la fin de la gratuité ? (lagazette)  ( ...  )

12. Élection : Le référendum reporté sine die (express)    ( ...  )

13. Crise : Joaquim Chissano à Tana cette semaine (midi )    ( ...  )

14. Mada célébre à Tana, le 50ème anniversaire de son indépendance par un défilé (xinhua)    ( ...  )

15. Madagascar : cinquante ans et toujours en crise (afrik)    ( ...  )

16. Procès 7 février: Reporté car sans équité (lagazette)    ( ...  )

17. Fête nationale : La France à Mahamasina (express)   ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  24 juin 10  >>  ( ...  )

*. 50e Anniversaire de l'Indépendance : Barack Obama écrit au peuple malgache (midi)  ( ...  )

30/06/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 761,00 Ar 
JPY 25,04 Ar 
USD 2 237,33 Ar 
ZAR 295,68 Ar 
GBY 3 368,41 Ar 
HKD 284,39 Ar 
CHF 2 063,10 Ar 
MUR 65,50 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
30/06 2761 31/05 2614
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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Big News... La Coupe du monde 2010     Klikeo eto               

     Les 1ers qualifiés pour les 8eme de finale : Ghana ,  Allemagne , Etats Unis , Angleterre , Uruguay, Mexique, Bresil , La Corée du Sud , Paraguay, Slovaquie, Pays Bas, Japon, Argentine, Espagne, Portugal, Chili ... 

      les Eliminés au 1er tour : France( Vice champion du monde) , Afrique du Sud (Organisateur), Italie (champion du monde)...

Le programme du jour ( 25/06/2010): 

      - Corée du Nord - Côte d’Ivoire - Le 25 juin 16:00 sur Canal+ Sport   0 / 3
      - Portugal - Brésil - Le 25 juin 16:00 sur TF1    0 / 0
      - Chili - Espagne - Le 25 juin 20:30 sur Canal+    1 / 2
      - Suisse - Honduras - Le 25 juin 20:30 sur Canal+ Sport  0 / 0   
Les infos sportives du monde en permanence  >>

Matchs des Huitièmes de finale 26-27/06/2010 : 
    
- Uruguay - Corée du Sud - Le 26 juin 16:00 sur TF1       2 / 1
     - États-Unis - Ghana - Le 26 juin 20:30 sur France 2, Canal+     
1 /  2
     - Allemagne - Angleterre - Le 27 juin 16:00 sur France 2, Canal+    4  /  1
     - Argentine - Mexique - Le 27 juin 20:30 sur TF1
    3 / 1
Matchs des Huitièmes de finale 28-29/06/2010 : 
    
- Pays-Bas – Slovaquie - Le 28 juin 16:00 sur TF1       2 / 1
     - Brésil – Chili - Le 28 juin 20:30 sur France 2, Canal+     
3 / 0
     - Paraguay – Japon - Le 29 juin 16:00 sur France 2, Canal+ 
0 / 0( p:5/3)
     - Espagne – Portugal - Le 29 juin 20:30 sur TF1
      1 / 0

Journées de Madagascar à l'Unesco 

à l'occasion des Journées de Madagascar à l'Unesco, Paris.
Vous trouverez ci-jointes les invitations aux vernissage et concert.
Nous serions heureux de pouvoir vous y accueillir...
        ( Johary Ravaloson et Sophie Bazin )

Les éditions Dodo vole seront présentes à Paris, pour présenter en avant-première l'ouvrage Zahay Zafimaniry, écrit en atelier à Antoetra.
Les éditions Dodo vole sont ravies de présenter en avant-première leur nouvel ouvrage, Zahay Zafimaniry, 


Editions dodovole 
L'art dans les toutes petites mains... Les éditions Dodo vole sont nées d'une association d'artistes avec la volonté de promouvoir les cultures en voie de disparition, les minorités silencieuses, et les artistes du sud-ouest de l'Océan indien. Avec la conviction que l'art se découvre dès les premières années de la vie, Dodo vole produit des livres-objets, séduisants et robustes, pour le plaisir des enfants, mais aussi pour le bonheur de leurs parents.

       Dodovole.com 24/06/2010


« Alternative pour les (milliers de) chômeurs des zones franches...   »

     Environ 150 entreprises bénéficient ou ont bénéficié actuellement du statut de zone franche à Madagascar, dont la moitié travaille principalement à destination des Etats Unis, pour une valeur d’environ 300 millions de dollars de vêtements, annuellement. 

      Ces entreprises franches dans le pays génèrent 100 000 emplois directs, ce qui signifie qu’avec la fin

de l’AGOA et le départ de toutes les entreprises franches concernées de Madagascar, ces 100 000 personnes sont jetés  directement à la rue.

     Outre les emplois directs, les zones franches génèrent également 400 000 emplois indirects : sous traitants, petits fournisseurs, etc. 

     En considérant tout l’environnement pour faire marcher les entreprises franches à Madagascar, comme les entreprises de restauration, gargotiers, transport, sous-traitant de confection, au minimum près de 1 500 000 personnes sont victimes de l’exclusion de Madagascar des accords de l’AGOA. Les entreprises concernées préparent leur délocalisation vers l’Inde ou le Vietnam.  ( tananews.com )

     Voici un petit article pour ma participation à l'edito.

        Fermeture des zones franches, chômage à la hausse. C'est vraiment pas de chance pour les employés des "zones franches" diraient certains suite à la fermeture de plusieurs sociétés de confection parce que Madagascar n'est plus membre de l'AGOA.
        Le fait est que même si ces milliers de personnes ont perdus leur emploi, combien gagnaient-ils réellement et combien dépensaient-ils dans le  mois avec les loyers ( très peu d'entre eux étaient propriétaires de leur logement), les frais de scolarités des enfants, la nourriture pendant tous le mois ( avec le prix du kapoaka de riz qui est monté en flèche il y a quelques temps).  

       A croire que c'est un cas désespéré, mais il y a un hic dans tout ce système.

     Pourquoi tout le monde insiste pour rester dans les grandes villes quitte à mendier le pain d'aujourd'hui ? les campagnes sont désertés, donc les terres s'assèchent parce qu'il n'y a plus personne pour les travailler, et ensuite tout le monde vient clamer partout que le pays est pauvre.

les demandeurs d’emploi affluent dans les Zones franches

       Il est clair que si personne ne produit, personne n'aura plus rien à manger. Il faudrait vraiment penser a rééduquer les esprits dans ce sens .        " En y mettant bonne volonté et courage, nous pouvons produire et manger à notre faim sans avoir à travailler comme du bétail pour un salaire de misère. 

      Travailler la terre éloigne la misère. Nous avons de grandes espaces, quelle perte que de les abandonner à leur triste sort. 

      Une chanson des Mahaleo dit-elle pas: " Fa ny fambolena ihany, no harena eto an-tany..." ? ... Lire la suite Cliquez-ici
                         Hibbs Rakotoarisoa de Tana

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Hibbs a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Tribune Mada 30/06/2010
Dans l’attente de Joachim Chissano : Une tranche de vérité -  par Bill 
Joachim Chissano serait sous peu dans nos murs. Inlassable, le médiateur en chef du Groupe international de contact (GIC) déploie tous les efforts et ne veut pas baisser les bras dans la recherche d’une issue consensuelle et inclusive à la crise malgache. Le pays en effet continue de patauger dans la crise avoue Raymond Ranjeva dans une interview accordée à la presse étrangère. 

Quoi qu’en pensent les partisans de la Haute autorité de transition (HAT) et malgré les comportements des dirigeants qui veulent faire croire qu’ils sont en train de conduire la transition, il convient de relever que la crise n’est pas encore résolue. Les partisans des trois mouvances continuent de manifester et ils ne sont pas les seuls à refuser la légitimité et la légalité du pouvoir de la HAT. La communauté internationale les lui refuse elle aussi, tant qu’un processus conduisant au retour de la légalité ne soit réellement sur les rails.
Une majorité pour ne pas dire la totalité des leaders politiques pro-HAT est de plus en plus opposée à la médiation internationale. Tiraillés ou chahutés par une propagande « nationaliste » de fierté et de souveraineté nationale, de plus en plus de leaders politiques mais aussi davantage de partisans de la HAT commencent à tenir des langages hostiles à la venue ou à l’implication de Joachim Chissano dans la résolution de la crise malgache. D’autres apparemment plus intelligents ou un rien intéressés et hypocrites cachent plutôt mal, derrière un semblant de reconnaissance des services rendus, leur peu de considération à l’endroit de l’ancien chef d’État du Mozambique ; sans doute pour des raisons d’intérêts immédiats et de pouvoir factice qu’offre le fait d’être HAT. On ne peut non plus écarter que le niveau intellectuel et la médiocrité des valeurs qui leur sont intrinsèques, soient les moteurs de ces appréciations et compréhensions qu’ils ont de la situation.
La société civile s’essaie dans une démarche qui se veut malgacho-malgache, inclusive elle aussi. C’est une démarche inédite qui vise autant la réconciliation que la reconnaissance internationale.
Une autre partie de la classe politique, précisément celle qui ne reconnaît pas le pouvoir de la HAT, demeure arc-boutée au Magro. Elle ne prie que pour cette conception du consensuel et de l’inclusif avec la communauté internationale. Et cela sans se douter une seule seconde que cette communauté internationale soutient toutes les parties en conflit, autrement dit les quatre (4) mouvances qu’elle a conçues et montées de toutes pièces. Il faut admettre que cette frange de la population d’Antananarivo n’a pas de souci à se faire côté finances sinon elle aurait déjà crié famine depuis longtemps. D’autres ménages moins chanceux, comme c’est le cas pour nombre de ceux situés dans les fins fonds de nos brousses, n’ont aucun recours ni « mécènes » pour les entretenir. Loin des yeux et des préoccupations de nos hommes politiques et dans les recoins du pays Mahafaly, des villageois souffrent des prix des PPN et sont obligés de se délester de leur fortune, de leur bétail pour moins que rien. Dans la capitale, le même phénomène est de plus en plus banal dans les quartiers. Les abandons scolaires sont devenus classiques pour s’adonner à toutes sortes d’activités lucratives malgré le bon sens acquis sur les bancs du collège. Et tout cela à cause de cette crise qui n’en finit pas.
C’est à croire qu’aucun des leaders politiques de toutes les tendances et de toutes les « mouvances » ne souhaite en finir avec la crise. Roland Ratsiraka l’a dit. Au rythme des reports de date, on s’interroge si ce n’est pas du sabotage ou si on ne veut pas se réconcilier pour trouver une solution à la crise, a-t-on compris de ses propos de ce mardi 29 juin sur la radio Don Bosco. En tout cas, il a été clair, « nous ne sommes pas prêts, nous ne sommes pas prêts pour observer le fihavanana : une partie est en train de tromper le peuple et une autre partie souhaite prolonger la transition », dit-il.


lesNouvelles 30/06/2010
UNION EUROPÉENNE : Louis Michel à Madagascar pour évaluation - Manohisoa
Louis Michel est attendu à Madagascar du 9 au 12 juillet. Il sera chargé d'évaluer la situation politique malgache, pour l'Union européenne.
Suite à l'adoption par l'Union européenne des mesures conséquentes à la situation politique à Madagascar, et faisant suite au fait que l'Union a constaté que la partie malgache n'a pas formulé une proposition satisfaisante lors des consultations qui ont eu lieu le 6 juillet 2009, une mission d'évaluation de l'Union européenne, dirigée par le commissaire européen au développement, Louis Michel, viendra dans le pays du 9 au 12 juillet prochain.
L'Union européenne a adopté le 7 juin les mesures qu'elle juge applicables à l'endroit de Madagascar après avoir conclu que le transfert de pouvoir, le 17 mars 2009, constitue une violation flagrante de la démocratie et de l'Etat de droit, selon l'article 96 de l'accord de Cotonou. Ce qui a pour effet pour l'Union européenne de mettre fin aux

Raymond Ranjeva : "La discorde s'aggrave" 
Le professeur Raymond Ranjeva. (Photo d’archives)
"Sincèrement, je suis d'avis que la Communauté internationale serait mieux inspirée de soutenir le processus malgache de guérison au lieu de faire pression en faveur d'une fausse bonne solution : l'organisation dans la hâte d'élections alors que le pays n'est pas encore apaisé". Ces propos sont de Raymond Ranjeva, Professeur émérite de droit public et de science politique de l'Université d'Antananarivo, vice Président (2003-2006) et Juge de la Cour internationale de Justice de la Haye (1991-2009) interview par le confrère suisse José Ribaud.
Cet éminent juriste de rappeler que le pays est encore en crise malgré les manoeuvres déployées pour tenter de faire croire qu'une vie normale aurait repris ses droits : foires, organisations de spectacles.
"Il a déploré un contraste scandaleux de l'état de pauvreté dans lequel se trouve la population avec le spectacle offert par les nouveaux riches. Raymond Ranjeva de constater que le cœur n'y était pas malgré l'appel des" autorités dites de la transition" à célébrer dans l'allégresse les cinquante ans d'indépendance du pays. "La déception prévaut, la discorde s'aggrave, la misère perdure et la colère populaire menace d'exploser à tout moment", a-t-il fait remarquer. L'aspiration du peuple malgache après plus de 15 mois de crise politique se résume au rétablissement de l'Etat de droit qui favorisera le retour de la paix intérieure, la reconnaissance internationale, la sécurité, le développement économique, le progrès social et l'exercice des libertés citoyennes. Des choses qu'Andry Rajoelina, censé diriger le pays depuis bientôt 500 jours sans légitimité démocratique, s'est révélé incapable de réaliser.
Fano Rafilipo ( courrierdemada.com)

consultations et de suspendre les appuis budgétaires. Néanmoins, ces mesures n'affectent pas l'aide humanitaire ni les urgences ni certains projets dont l'appui touche directement la population.
La mission d'évaluation de Louis Michel consistera à étudier l'évolution de la situation à Madagascar notamment l'existence d'un consensus entre les mouvances politiques, la préparation des conférences préliminaires et la conférence nationale censées impliquer tous les acteurs. Ce sera en fonction de cette évaluation que la position de l'Union européenne sera modifiée ou non.


afriscoop.net 29/06/2010
Madagascar : Rajoelina n’ira pas en France
Le président de la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache, Andry Rajoelina, pourrait ne pas être présent au défilé militaire sur les Champs-Elysées à l’occasion de la fête nationale française le 14 juillet prochain.

Le général Lucien André Rakotoarimasy, ministre de la Défense nationale du gouvernement transitoire, conduira la délégation malgache pour assister à cette cérémonie à Paris.
A la présidence malgache, un responsable de la communication a annoncé toutefois que l’on attend encore l’invitation officielle de Paris.
"Cette invitation devrait nous parvenir au plus tard cette semaine. Ce sera après qu’on statuera sur la décision à prendre. Tous les chefs d’Etat africains devraient être invités à ce grand rendez-vous", a affirmé ce responsable.
Pour l’ambassade français à Antananarivo, la décision sur une éventuelle invitation ou non du président de la HAT à Paris ne sera prise qu’au dernier moment, comme ce fût le cas avant le sommet de France-Afrique à Nice.
"Le cas de Madagascar est particulier par rapport aux autres chefs d’Etat africains", explique un responsable de l’ambassade.
Par ailleurs, une quarantaine de militaires malgaches se sont envolées pour Paris lundi matin où ils participeront au défilé sur les Champs-Elysées, avec leurs homologues des anciennes colonies françaises.
Le président de la HAT aurait pu assister à ce défilé français mais à cause de la non reconnaissance de la Communauté Internationale du pouvoir transitoire actuel à Madagascar, il a dû renoncer à l’invitation 

Défilé du 14 juillet à paris(ph : voilaparis)

des rencontres internationales. La dernière en date était le sommet France-Afrique qui s’est tenu à Nice au mois de mai dernier. (Xinhua)


LaGazette-dgi.com  29/06/2010

Trafic de bois de rose: Des autorités l’ont légalisé ! - Sa 
Sam Som Miock, Ranjanoro, Thunam et les autres se refusent d’être taxés de trafiquants de bois de rose. Même si une récente étude « établit clairement le caractère illégal du bois de rose exporté à Madagascar en 2009 : son origine géographique est les parcs nationaux pour plus de 60% ; les documents d‘exploitation (permis de coupe, de transport, de stockage, d‘exportation) ne sont pas conformes aux lois en vigueur ».
 

Réalisée par Hery Randriamalala et Zhou Liu, cette étude a été publiée la semaine dernière dans le numéro 1 du volume 5 du journal « Madagascar Conservation & Development ». Intitulée « Bois de rose de Madagascar : entre démocratie et protection de la nature », cette analyse essaye d’expliquer le phénomène bois de rose avec des constats plutôt édifiants. 

Les exportateurs de bois de rose se refusent ainsi d’être taxés de trafiquants parce qu’ils ont agi avec une autorisation en bonne et due forme des dirigeants qui par leur décision seraient en fait les premiers hors-la-loi. Car contrairement à leur discours, ils ne respectent pas l’Etat de droit. A preuve, les arrêtés interministériels voire de simples notes qui contredisent une loi voire la Constitution sans aucun respect de la hiérarchie des textes. Rien qu’en 2009, « environ 36 700 tonnes ont été exportées dans 1 187 conteneurs à destination quasi-exclusive de la Chine (50 tonnes d‘ébène vers l‘Allemagne), pour un prix de vente estimé à 220 millions de dollars américains. Ces exportations ont généré 20,5 millions de dollars (41 milliards d‘ariary, en prenant un taux moyen de 2 000 ariary pour un dollar) de recettes pour l‘État malgache, qui en est ainsi le premier bénéficiaire, mais talonné de près par le principal exportateur. La fraude pour l‘ensemble de la filière est évaluée à 4,6 millions de dollars (9,2 milliards d‘ariary), tandis que le montant des devises non rapatriées pourrait s‘élever à US$ 52 millions (104 milliards d‘ariary). Si cette activité a rapporté environ US$ 1 300 (2,6 millions d‘ariary) à chaque intervenant local, le bénéfice moyen d‘un exportateur atteint les 75% de son chiffre d‘affaires ».
L’Etat a peut-être trouvé son compte mais pas le pays qui a par exemple collecté 220 millions de recettes de devises (encore qu’une bonne partie n’est pas rapatriée) mais a perdu autant en matière de recettes touristiques du fait de l’insécurité favorisée par les coupes illicites de bois précieux. En plus, cette étude résume le désastre écologique : « La campagne 2009 de bois précieux à Madagascar représente au minimum 52 000 tonnes de bois précieux abattu, venant de 100 000 arbres de bois de rose (Dalbergia spp.) et d‘ébène (Diospyros spp.) (75 000 minimum, 150 000 maximum) dont plus de 60 000 arbres situés dans les aires protégées, ce qui représente au minimum 4 000 hectares de parc et 10 000 hectares (8 000 minimum, 13 000 maximum) de forêt intacte non classée ayant fait l‘objet d‘une coupe sélective. Le bois de rose provient de la région du Marojejy pour un tiers, et de celle du Masoala pour les deux autres tiers. Environ 500 000 autres arbres (par ex. Dombeya spp.) ont également été abattus pour servir de bois de flottage aux rondins de bois précieux et des dizaines de milliers de lianes ont été coupées pour lier les radeaux ».

Etablissant au passage les responsabilités des bailleurs de fonds et des banques locales, les auteurs de l’étude ont surtout le mérite de traduire en noir et blanc les souhaits sinon les appréciations de toute une population d’identifier clairement les responsables de ce désastre économique et écologique. « Il nous a semblé important pour l‘Histoire que l‘on se souvienne des noms de ceux qui ont ainsi ouvert la forêt aux coupeurs (Tableau 11). Par objectivité, nous donnons aussi les noms de ceux qui ont défendu la forêt (Tableau 12). Pour des raisons de lisibilité, seuls les signataires des documents les plus significatifs ont été retenus, c‘est-à-dire ceux signés par les membres du gouvernement », soulignent-ils.
Il est évident que si ces personnalités aussi bien du régime actuel que sous le règne de Marc Ravalomanana ont légalisé le trafic en prenant des textes officiels, ils ne sont certainement pas les seuls à blâmer. Sous le gouvernement Monja Roindefo par exemple, une quantité énorme de bois de rose a été exportée sans que le Premier ministre de l’époque et son ministre de l’Environnement de l’époque aient signé un quelconque texte. Le 30 juillet 2009, n’a-t-on pas par exemple autorisé l’exportation de 25 conteneurs de bois de rose à chacun des 13 opérateurs bénéficiaires de l’autorisation exceptionnelle de février de la même année ?
Afin de faire la part des choses, il est sans doute temps de créer une coalition nationale pour établir la responsabilité des uns et des autres, politiciens et exportateurs, pour qu’ils ne servent plus de sources de financement des politiciens. « A à au moins trois reprises (novembre 92, 14 septembre 2006, 31 décembre 2009 en vue des élections annoncées initialement le 20 mars 2010), l‘exploitation du bois de rose a été facilitée peu avant des élections importantes, pour les financer et pour ne pas mécontenter les électeurs des régions de coupe ».
La publication de ce rapport coïncide avec la découverte du trafic en ce bois précieux aux Comores. Simple fait du hasard ? En tout cas, le document est une véritable interpellation à l’endroit des responsables politiques et administratifs et de tout citoyen. Qu’il amène le Premier ministre en place d’oser dévoiler les noms des responsables du bois de rose comorien. Qui sont les vrais trafiquants ?


moov.mg 28/06/2010
Année scolaire 2010-2011 : Hausse quasi-généralisée des écolages  - Hanitra R. (midi)
La crise est aussi passée par là. 
Presque toutes les établissements scolaires privés ont revu à la hausse les frais de scolarité pour la prochaine année scolaire. La raison en est évidemment, la hausse généralisée du coût de la vie, et par conséquent, des dépenses liées à l’éducation que ces établissements proposent aux parents d’élèves. 
C’est certain, la prochaine rentrée scolaire ne sera pas de tout repos pour les parents d’élèves. Mais de leur côté, les directeurs d’écoles privées se défendent en affirmant avoir déjà fait de grands efforts pour maintenir un taux constant de leurs frais de scolarité l’année dernière, à cause de la crise que la majorité des ménages malgaches ont subi de plein fouet. « Cette année, la hausse sera inévitable car toutes les dépenses ont augmenté. Des travaux de remise à neuf des infrastructures en passant par les fournitures indispensables pour assurer les classes. Cette hausse des écolages servira également, à augmenter les salaires des enseignants, il faut aussi les comprendre », plaide un directeur d’école primaire. 
Bref, il faudra s’attendre à une rentrée particulièrement rude pour les ménages, en septembre et octobre. Mais les parents d’élèves n’en sont pas encore là. Leurs attentions sont focalisées sur les examens de leurs progénitures pour l’instant. Puis aux vacances. S’il y en a… 


Express Mada 28/06/2010
Cinquantenaire de l'Indépendance - Une communion nationale - Iloniaina Alain 
Le comité d’organisation de la célébration du cinquantenaire de l’Indépendance est soulagé. Le défilé et le cocktail dînatoire se sont déroulés sans encombre.
La célébration du cinquantenaire de l’Indé-pendance s’est déroulée dans le calme et dans les fastes d’un jubilé.
 

Le syndrome de la cérémonie du 29 mars perturbée par les partisans des trois anciens présidents, tant appréhendé, n’a pas eu lieu. Même si les impacts de la crise politique se font encore sentir. 
Andry Rajoelina, président de la HAT, a fait la revue de troupes, non pas à Mahamasina mais autour du lac Anosy. Il se trouvait à bord d’un command-car flambant neuf, de marque chinoise. La volonté d’apporter des innovations à la hauteur de l’événement a engendré la question de la sécurité. Cette initiative a été prise pour anticiper une éventuelle hostilité de la foule à l’intérieur du stade.
À l’image de ce changement, les autorités ont tenté d'effacer les images qui auraient pu nuire à l’événement. Les éléments de la Force d’intervention spéciale (FIS) ont pris la décision de ne pas défiler. Ce corps qui a effectué un passage en fanfare devant les spectateurs de Mahamasina lors de sa création, il y a un an. Le lieutenant-colonel René Lylison parle d’un sacrifice au profit de la sécurité. La gestion du cas du lieutenant-colonel Charles Andrianasoavina, officiellement à la tête de la FIS, n’est pas étrangère au choix. 
L’appréhension de se voir isolé face au monde diplomatique est aussi balayée d’un revers de main. À l’instar de Jean-Marc Châtaigner, ambassadeur de France, dont la présence était annoncée la veille, plusieurs diplomates ont fait le déplacement à Mahamasina. César Coly, ambassadeur du Sénégal et son homologue de la Turquie étaient venus. D’autres pays, comme l’île Maurice et la Russie, se sont aussi fait représenter. En outre, les consuls honoraires du Pakistan et de la Grèce ont été sur place. 
Les diplomates, qui n'ont pas assisté au cocktail dînatoire à Iavoloha, ont tenu à expliquer leur décision. Jean-Marc Châtaigner insiste sur l’histoire commune du peuple malgache et français pour justifier sa présence à Mahamasina. Un autre diplomate refuse de soulever une quelconque interprétation de son geste. «Il ne faut pas voir de message particulier à chacun de nos actes. Il s’agit de la fête nationale malgache. Maintenant, il faut s’efforcer à rassembler et non de diviser», soutient-il. 
Sécurité drastique 
Par ailleurs, Mgr Jaona Samoela Ranarivelo et Odon Razanakolona, respectivement président du Conseil chrétien des Églises et archevêque d’Antananarivo ont signifié leur présence. Le premier a cherché à minimiser l’absence des autres chefs d’Église «qui ont envoyé de représentants». Pour leur part, les autorités ont pris soin d’inviter d’autres confessions afin de donner une image de rassemblement. 
De leur côté, les habitants de la capitale ont mis du leur. Venus en masse à Mahamasina, ils se sont pliés sans broncher aux mesures de sécurité drastiques imposées à l’entrée du stade. Aucune huée désobligeante ni geste déplacé n’ont affecté le déroulement des festivités. Les spectateurs ont même salué le passage du colonel Richard Ravalomanana, commandant de la circonscription régionale de la gendarmerie à Analamanga, devant la tribune officielle. 
Les membres des trois mouvances des anciens présidents font partie des grands absents au défilé. Les partisans de Marc Ravalomanana ont préféré poursuivre leur rassemblement quotidien, au Magro à Ankorondrano. 
Les organisateurs ont essayé de marquer l’événement d’une pierre blanche. Andry Rajoelina a inauguré la stèle du cinquantenaire devant le stade avant de rejoindre sa place pour le défilé. Il a ensuite convié ses invités à un «cocktail dînatoire» avec des plats malgaches, des artistes malgaches et une ambiance de fête locale. Sans les diplomates. Le président de la HAT a mis une touche singulière en arborant une veste à col Mao avec des motifs dorés au col et en bordure des manches.
Encadré: 
- 26 juin 2010 : Pas d’amnistie ni de grâce pour les détenus politiques (midi) 
Certains observateurs de la vie politique ont exprimé leur déception quant à la déclaration à la Nation du président de la HAT, Andry Rajoelina, lors de la célébration de la fête du 26 juin. Contre toute attente, le numéro Un d'Ambohitsorohitra n'a accordé ni amnistie, ni grâce présidentielle pour les détenus politiques. Quid alors du sort des Pierrot Rajaonarivelo, Pety Rakotoniaina, Voninahitsy Jean Eugène et consorts qui prévoient de se lancer aux prochaines élections? En tout cas, les questions relatives à l’amnistie figureront à l’ordre du jour de la conférence nationale qui sera organisée au mois de juillet. D’après les informations, on compte actuellement un peu moins de 200 détenus politiques arrêtés au cours de la crise 2009
- Ont été présents entre autres, les Ambassadeurs de la France, de la Turquie et du Sénégal. Le Pakistan et la Grèce, pour leur part, ont été représentés par leur Premier conseiller de l’Ambassade. A noter que ces personnalités n’ont pas assisté au cocktail dînatoire organisé au Palais d’Iavoloha dans l’après-midi. 
et présence à Mahamasina du Mgr Samoela Jaona et du Mgr Odon Marie Razanakolona. Tous deux des leaders du FFKM


xinhuanet.com 25/06/2010
Le groupe indien Bharti Airtel reprend Zain dans 15 pays d'Afrique dont Madagascar - Xinhua

Le Président Directeur Général de Bharti Airtel, Manoj Kholi et le directeur général de Zain à Madagascar, Tsiresy Randriamampionona ont fait, mercredi à Antananarivo, la capitale de Madagascar, la présentation de l'acquisition par Bharti Airtel des opérations de Zain dans 15 pays d'Afrique dont Madagascar.
Ce groupe Indien par le biais de son PDG a déclaré qu'il entend investir 50 millions de dollars à Madagascar, dans les trois ans à venir et cet investissement comprendra l'amélioration du service de cet opérateur ainsi que l'élargissement des réseaux jusque dans les endroits les plus reculés de la Grande île.
Dix millions de la population malgache est l'objectif de Bharti Airtel à couvrir en terme de clients, c'est-à-dire, presque la moitié des Malgaches si, actuellement, 16% seulement des Malgaches ont le mobile avec eux. Le coût de la consommation est également à réviser surtout celui des appels internationaux vers la France, l'Afrique du Sud, l'Inde.
A part la couverture dans des endroits décalés, Bharti Airtel compte améliorer leur service au niveau des entreprises et des clients qui utilisent l'Internet car, selon le PDG, ce groupe indien dispose d'un câble sous-marin pouvant fournir l'Internet haut débit ainsi que d'un consortium de cinq systèmes de câbles sous-marins internationaux. Une coopération avec les deux autres opérateurs nationaux dont Orange et Telma serait nécessaire afin d'exploiter au maximum cette opportunité, a indiqué le PDG de Bharti Airtel.
A partir du mois d'octobre de cette année, Zain deviendra alors Airtel, mais les deux patrons ont précisé qu'il n'y aurait pas de changement au niveau interne de l'entreprise à Madagascar, ni au niveau du personnel.


JeuneAfrique.com  25/06/2010
Madagascar: Indépendance en 1960 - La démocratie par la rue - Par Rémi Carayol 
1972, 1991, 2002, 2009... L'histoire du pays est, depuis l'indépendance, un éternel recommencement : il faut que les Malgaches manifestent, et que certains d'entre eux y laissent leur vie, pour que le régime en place vacille. Dans la Grande Ile, on vote « avec les pieds », mais cela s'avère bien souvent sans effet. Attendus comme le messie, les chefs d'Etat successifs, qui se sont essayés tantôt au libéralisme, tantôt au socialisme, n'ont jamais su endiguer la spirale de la misère. Si bien que dans ce pays à la terre et au sous-sol riches, les trois quarts de la population vivent au jour le jour.
Cela se passe bien souvent un samedi. Qui peut être « rouge », « sanglant » ou « noir » selon les époques - dramatique, toujours. Et cela aboutit à la victoire de la rue, ou du moins des chefs politiques qui l'ont utilisée. En 1972, en 1991, en 2009, le scénario est quasi identique : des milliers de manifestants réclament le départ du président. Paralysant la capitale, Antananarivo, ils se lancent à l'assaut d'un symbole de la République ; les forces de l'ordre tirent dans le tas. Suivent quelques jours de deuil, pas mal de tergiversations et de rumeurs, puis, immanquablement, la chute du régime.

L'histoire politique de Madagascar est un éternel recommencement. L'alternance politique a été obtenue, presque à chaque fois, à l'issue de manifestations. Ici, « la démocratie par la rue » prend tout son sens, si bien que l'on ne se demande plus s'il y aura une prochaine fois, mais quand elle arrivera. « Ce qui nous inquiête, c'est que les crises se rapprochent dans le temps : dix-neuf ans entre 1972 et 1991, onze ans jusqu'en 2002, sept ans jusqu'en 2009... » constate le juriste Johary Ravaloson, militant actif du mouvement dit de la société civile.
La genèse de cette chronique ne date pas du 26 juin 1960, quand Philibert Tsiranana, le chouchou de Paris, proclame l'indépendance de la Grande Ile. A en croire la première génération d'historiens malgaches, la « véritable » indépendance du pays a été gagnée en mai 1972, lorsque des dizaines de milliers de manifestants ont obtenu le départ du président vieillissant. Ce qui est sûr, c'est que le 13 mai 1972 est perçu comme le jour de la libération. Ce n'est pas un hasard si la place de l'Indépendance, d'où partent toutes les révoltes depuis quarante ans, est devenue celle du 13-Mai. Pas pour rien, non plus, que bon nombre de Tananariviens l'appellent volontiers « la place de la Démocratie »...
Au soir du 13 mai 1972, à Tana, on dénombre entre 25 et 40 morts et des centaines de blessés parmi les manifestants. Voilà plusieurs jours que les étudiants, rejoints par les travailleurs, réclament le départ de Tsiranana, réélu pour un troisième mandat en janvier 1972. Après douze ans de règne sans partage, le régime est aux abois. Pénurie des principales denrées, hausse du prix de la viande, chômage..., les motifs de mécontentement sont nombreux. Il n'est plus seulement question du niveau de vie ; on réclame l'indépendance, la vraie - qui passe par la malgachisation de l'enseignement et la révision des accords de coopération avec Paris. « Accords de coopération, accords d'esclaves », scandent les manifestants.
Le 18 mai, Tsiranana confie les pleins pouvoirs au général Gabriel Ramanantsoa. On assiste alors à un concentré des crises suivantes : l'armée est perçue comme l'ultime recours, on élabore une nouvelle Constitution, des alliances se font et se défont, et certains leaders politiques jouent sur la corde sensible de la rivalité entre les Malgaches de la côte et ceux des hauts plateaux (les Merinas) pour arriver à leur fin.
Fragilisé par une tentative de putsch d'un colonel en 1974, Ramanantsoa passe la main en février 1975 au colonel Richard Ratsimandrava, « l'espoir du peuple paysan », assassiné six jours plus tard. La voie est libre pour Didier Ratsiraka...
Vague rouge
Inconnu avant sa nomination, en 1972, aux Affaires étrangères, cet ancien attaché militaire à l'ambassade de Paris s'est fait un nom en menant une diplomatie de rupture : 

La foule à Madagascar en 1960.

 Extrait d'un reportage de la télévision française.   © ina.fr 

révision des accords avec la France (sortie de la zone franc, évacuation des bases militaires françaises), fin des relations avec l'Afrique du Sud de l'apartheid, rapprochement avec le bloc communiste. L'officier de 38 ans est doué d'une intelligence vive. Bercé d'idéaux nationalistes, il surfe sur la vague rouge qui déferle dans l'océan Indien, des Seychelles aux Comores en passant par La Réunion.
Ratsiraka nationalise, promeut les coopératives et lance une réforme agraire. Mais il ne remplit pas les assiettes. Dès le début des années 1980, il doit revoir sa politique économique. La suite est connue : libéralisation, plan d'ajustement structurel...
Bien que réélu en 1989, l'amiral Ratsiraka - qui restera à jamais celui qui a su dire « non » aux vazaha (« Blancs ») - a perdu de sa superbe. La pauvreté progresse. Le régime se radicalise. Et, encore une fois, c'est la rue qui le fera tomber. Juillet 1991 : c'est la grève générale, il n'y a plus ni avions, ni taxis, ni banques ouvertes.
Les leaders politiques, dont le professeur Albert Zafy, sont dépassés par la foule des « gueux » qui, venant des bas quartiers, n'ont rien à perdre. Le samedi tragique survient le 10 août. Des milliers de personnes se dirigent vers Iavoloha, le palais présidentiel construit par les Nord-Coréens. L'armée laisse faire, mais pas le régiment de la sécurité présidentielle, qui ouvre le feu : on dénombre plus de 100 morts et 200 blessés. L'amiral prend le large.
La présidence de Zafy, élu en 1993, ne sera qu'une parenthèse. Trois ans plus tard, affaibli, il rend son tablier. Et permet le retour de Didier Ratsiraka.
Roi du yaourt
Sous Ratsiraka II, l'économie redémarre, le pluralisme politique et médiatique est préservé. Mais en décembre 2001, lors de la présidentielle, le nouveau venu en politique, star du yaourt et maire de la capitale, Marc Ravalomanana, tient la dragée haute à l'amiral. Il affirme avoir remporté l'élection au premier tour, ce que Ratsiraka conteste. Encore une fois, la crise se dénoue dans la rue. C'est un déferlement. Cette fois, pas de samedi sanglant, mais un long processus de sept mois qui prendra fin le 5 juillet, lorsque Ratsiraka se réfugie en France.
En 2009, rebelote. Réélu en 2006, Ravalomanana a obtenu quelques bons résultats économiques mais gouverne avec opacité en faisant la part belle à son groupe agroalimentaire, Tiko. Il s'est aliéné les politiques en monopolisant la parole publique, puis les « grandes familles » qui depuis l'indépendance avaient accaparé les richesses du pays, et enfin la France, premier bailleur, soumis à la concurrence des Etats-Unis, du Canada et de la Chine.
La riposte est un remake : manifestations, gouvernement de transition, tuerie du 7 février 2009 (entre 25 et 50 morts sous les balles de la garde présidentielle), intervention des églises puis de l'armée... Ravalomanana fuit le 17 mars. Son successeur, Andry Rajoelina est son double : Merina comme lui, homme d'affaires, élu également maire de Tana, il est à la tête d'un parti sans idées, qui n'existe que par lui. Dans ce contexte, « on voit mal comment on pourra éviter une autre crise », se désole Ravaloson.
En attendant, chaque crise ralentit, voire anéantit, les quelques réussites d'un pays classé parmi les plus pauvres du monde. Alors que certaines familles s'enrichissent plus que de raison, des hordes de paysans rejoignent les bas quartiers de Tana pour fuir la misère. Aujourd'hui, plus de 70 % des Malgaches vivent au-dessous du seuil de pauvreté. Autant de fantassins pour les futurs prétendants au trône.


Midi Mada 25/06/2010
26 juin au stade de Mahamasina : Vers un face-à-face entre pro-HAT et 3 mouvances - R. O 
50e anniversaire de l'Indépendance mais second 26 juin placé sous le signe de la crise donc de la division demain. Avec d'un côté, les pro-HAT et de l'autre, les trois mouvances. Un dualisme qui pourrait se traduire par un face-à-face entre les deux camps demain à Mahamasina. En effet, si les inconditionnels du

Président de la HAT viendront en masse au stade peint en partie aux couleurs de TGV, les partisans des trois anciens Présidents profiteront également de l'occasion pour investir le site qui leur a toujours été interdit.
Test. 

Il serait effectivement difficile, voire impossible, de filtrer les entrées au stade de Mahamasina, sous peine de faire un délit de faciès. Qui plus est, les protagonistes ne porteront pas forcément des signes distinctifs genre T.shirt ou casquette. Ce qui serait d'ailleurs incongru puisque ce n'est pas un meeting électoral, même s'il s'agit d'un test grandeur nature pour mesurer les poids respectifs des deux blocs en présence. Les hourras des pro-TGV réussiront-ils à couvrir les « horakoraka » des trois mouvances en général et des « Zanak'i Dada » en particulier ?
Quatrième fois.

 A en juger par ce qui s'est passé au Palais des Sports pendant la cérémonie d'ouverture de l'Afrobasket Women; à Ambohijatovo à l'occasion de la commémoration du 29 mars 1947; et à Analakely lors de la visite de chantier de l'Hôtel de Ville, Andry Rajoelina risque d'être hué pour la quatrième fois demain à Mahamasina. Reste à savoir si les acclamations de ses partisans vont couvrir les sifflets de ses détracteurs. Prenant entre deux ...sons, les citoyens neutres qui n'auront pas, eux, de vuvuzela. En tout 

 cas, tout le monde devrait respecter l'hymne national qui est le symbole de l'Indépendance recouvrée, il y a un demi-siècle de cela.


xinhuanet.com 24/06/2010
Madagascar : Les réserves en devises baissent dans la banque centrale - Xinhua

Les réserves en devises dans la Banque Centrale de Madagascar baissent de plus en plus, a-t-on appris mercredi auprès de la banque centrale.
Sans avoir dit le volume des réserves, un haut responsable de la banque centrale, qui a requis l'anonymat, a expliqué à Xinhua que la hausse de 46% des importations pétrolières enregistrées par l'Office Malgache des Hydrocarbures (OMH) en fin mai 2010, a causé cette baisse de devise parce que la facture du pétrole se paye en devises mais pas en monnaie malgache.
Ce fonctionnaire qui tient un poste stratégique à la banque centrale, a indiqué que la baisse a été également causée par les difficultés rencontrées par les entreprises malgaches pendant la crise politique dans le pays.
Le fonctionnaire de la banque centrale a pris l'exemple des exportateurs de vanilles, qui n'ont pas encore pu 
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