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Les Titres de MadaVôvô du 15 juillet 2010  

BigNews:  La Coupe du monde 2010...  La Finale : Iniesta envoie l`Espagne au paradis (0:1)

L'Edito: « Le Temps est-il la roue qui tourne ou bien la trace qu'elle laisse ? ...  »   ( ...  )

1. Crise : Chataigner tire la sonnette d’alarme (express) ( ...  )

2. Paul le Poulpe et ses pronostics remis en cause (pressedunet) ( ...  )

3. Suspensions, saccages et désinformation : les médias au cœur de la crise" (rsf) ( ...  )

4. Coupe du monde 2010 : la défaite des afropessimistes (lesafriques) ( ...  )

5.Crise à Madagascar : la mission de médiation de la SADC à Maurice (xinhua) ( ...  )

6. Mesures appropriées de l'UE : « Ce n'étaient pas des sanctions » (nouvelles) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...      

7. Joyandet, le retour à la terre (jeuneafrique)  ( ...  )

8. Bois de rose à Sambaina : L'État rentre bredouille (express)  ( ...  )

9. 14 juillet: Défilé à reculons (jeuneafrique)  ( ...  )

10. Madagascar : les déténus politiques resteront en prison (afrik)  ( ...  )

11. les députés de l' ACP-UE pour une libération des détenus politiques (xinhua)  ( ...  )

12.  Bonnes en danger ( Jeune afrique)  ( ...  )

13. Primature : Bataille juridique entre Monja et Vital (midi)  ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  11 juillet 10  >>  ( ...  )

*. Production de vin : 600 000 litres par an chez Lazan’i Betsileo (tribune) ( ...  )

*. L'exhumation, une coutume encore respectée à Madagascar (xinhua) ( ...  )

15/07/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 795,19 Ar 
JPY 24,98 Ar 
USD 2 212,80 Ar 
ZAR 290,71 Ar 
GBY 3 330,15 Ar 
HKD 284,62 Ar 
CHF 2 084,79 Ar 
MUR 71,12 A

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
30/06 2761 31/05 2614
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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Football/Finale Mondial 2010 

La  Finale  Espagne  -   Pays Bas

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L'Espagne tient son sacre. 

      Deux ans après l'UEFA EURO 2008, les Ibères confirment leur hégémonie sur l'échiquier mondial.

Iniesta envoie l`Espagne au paradis (0:1)

Shakira, la chanteuse “ Waka Waka ”, l’hymne officiel de la Coupe du monde,s’est dite fan de l’Espagne. Elle pose avec le ballon de la finale du Mondial, le 10 juillet 2010 au Soccer City Stadium de Woweto.


« Le Temps est-il la roue qui tourne ou bien la trace qu'elle laisse ? ...  »

       En mémoire  de Shoan, nous rééditons un de ses plus beaux Editos.

       Il y a trois à quatre mille ans, on vit apparaître les premiers instruments de mesure du temps : les gnomons, puis les cadrans solaires jusqu'à l'invention, en 1904, 

de la montre-bracelet par le français Louis Cartier et le suisse Hans Wilsdorf. 

      Maintenant, vous pouvez faire quasiment n'importe quoi avec une montre: un tensiomètre, un calendrier perpétuel, une télécommande, un téléphone ou un mesureur de performance pour skieur. Et que dire des montres s'adaptant au décalage horaire...     

        Quelle importance, le temps qu'il nous reste...  We will grow old together, no matter what time is left for us.
    Vous savez la question du temps m’a toujours séduite. C’est pourquoi je me suis passionnée pour l’écriture et donc le plaisir de m’immerger dans des conditions que le temps modifie est toujours pour moi un élément essentiel, une nécessité... autrement, ça peut devenir ennuyant ... et m’endormir …
      Voilà pourquoi j’ai intégré l’écriture à mes rêves parce que c’est un... une autre composante de la différence, du changement .
      Je plonge dans ce monde d’improvisation et je... ce que je voudrais en tirer, c’est la capacité d’avoir... cette condition 

indéterminée dans mes écrits, et j’ose timidement espérer que j’y suis parvenue à quelques reprises. 

   Question de timing

       Les pieds dans l’eau, la tête dans les nuages, les yeux perdus dans un ciel bleu piqueté de blanc… « C’est dingue comme le temps file vite. À supposer qu’avec le poids des années, notre horloge interne ne fait plus la 

 distinction entre minutes et secondes. Une certitude qui je sais, restera, toujours d’actualité. Hier encore, nous galopions dans les champs. Hier encore, nous tentions de rire de tout. Hier encore, nous nous amusions de tout et de rien.    ... Lire la suite Cliquez-ici
        
   Shoan de Normandie pour rainizafimanga.com

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Shoan a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Express Mada 15/07/2010
Crise : Chataigner tire la sonnette d’alarme - Fano Rakotondrazaka
L'ambassadeur français a saisi la célébration du 14 juillet pour parler de la crise malgache. Ses critiques ont visé aussi bien le pouvoir que l'opposition.
J'ai dit que je souhaitais me faire pardonner par avance des paroles maladroites ou blessantes que je serais, malgré moi, amené à prononcer. L'ambassadeur français Jean-Marc Chataigner a crevé l'abcès. Il n'a pas mâché ses mots hier pour dénoncer les attitudes irresponsables tant des hommes du pouvoir que de ceux de l'opposition. Un facteur de blocage des négociations, de Maputo à Pretoria en passant par Addis-Abeba, pour résoudre la crise malgache. 

Devant ses invités à la résidence de France, à l'occasion de la célébration de la Fête nationale française du 14 juillet, Jean-Marc Chataigner a constaté que la situation n'a jamais été aussi dure pour les familles confrontées à la précarité et à la misère grandissante à cause de l'échec de tous les pourparlers. 
Le diplomate s'est alors adressé au régime transitoire afin qu'il mette en place une gouvernance démocratique en garantissant, entre autres, le refus de toute corruption et la préservation pour leurs enfants des richesses exceptionnelles de Madagascar que sont les bois de rose ou les espèces protégées. Il a aussi recommandé le respect des droits de l'opposition et l'instauration d'un dialogue effectif avec toutes les tendances politiques, ainsi que le respect des règles de droit lorsque des abus sont commis et le refus de toutes les procédures judiciaires d'exception. 
Dissolution de la FIS 
«Ce dernier point passe, je vais être précis, par la dissolution des milices paramilitaires et de la Force d'intervention spéciale (FIS). Cette dernière s'est en effet rendue coupable de graves manquements, je peux en témoigner, aux droits humains», a-t-il souligné. 
À l'endroit des responsables de l'opposition, «en particulier ceux qui se réclament des trois anciens chefs d'État», 

Jean-Marc Chataigner a posé la question de savoir si fermer la porte à tout dialogue en réclamant la mise en œuvre exclusive des accords de Maputo et d'Addis-Abeba ne conduit pas à une impasse. Dans la foulée, il a insisté sur la résolution de la crise par voie électorale. «Mieux vaut sans doute de bonnes élections libres, équitables et transparentes, observées par la communauté internationale, qu'un mauvais accord de partage de pouvoir», a-t-il soutenu avec conviction. Interrogé par la presse sur le discours de l'ambassadeur de France, le Premier ministre de la Haute autorité de la transition, le général Albert Camille Vital a répondu que c'est quelque peu malheureux si un étranger manifeste une telle prise de conscience à la place des Malgaches. «Il y a des motifs à l'origine de la création de la FIS. Ceux qui l'ont mis en place les connaissent», a-t-il cependant réagi devant les propos du diplomate français sans vouloir aller plus loin. 
Pour Pierrot Rajaonarivelo, président du Mouvement pour la démocratie à Madagascar, le discours d'Ivandry devrait être considéré d'une manière positive.
Aperçu à la résidence de France, le pasteur Lala Rasendrahasina, président de l'Église réformée FJKM, a voulu ouvrir une réflexion sur le rôle du Conseil chrétien des Églises face à la situation. D'après lui, l'institution chrétienne aurait pu contribuer à la résolution de cette crise. «Mais il est difficile d'avancer dans ce sens si les points de vue divergent», a-t-il déclaré lors d'un entretien privé. 
Encadré : Celébration du 14 juillet : Brochette de personnalités à Ivandry
Une forte délégation gouvernementale conduite par le Premier ministre Albert Camille Vital accompagnée de vice-présidents et de membres de la Haute autorité de la transition ont représenté le pouvoir transitoire à la résidence de France à Ivandry hier. Malgré la mesure de boycott décidée par l'opposition, des représentants de la mouvance Ratsiraka, notamment Ramisandrazana Rakotosoa et Azaly Ben Marofo y étaient aussi présents. Des chefs d'Église à l'instar de Mgr Odon Razanakolona de l'Église catholique et du pasteur Lala Rasendrahasina, y étaient également remarqués ainsi que des dirigeants de la société civile issus de la Coalition et de l'Alliance.
-
en France.
En préambule au déjeuner réunissant douze chefs d’État africains à l’Élysée, le président français a annoncé l’alignement des pensions de retraite des anciens combattants des anciennes colonies résidant à l’étranger sur celles de leurs homologues français.
« Il est des dettes qui ne s'éteignent jamais. C'est le cas de celle que la France a contractée auprès de vos pays. Vos fils ont versé leur sang pour libérer la France. »


pressedunet.com 15/07/2010
Paul le Poulpe et ses pronostics remis en cause
Avec la vuvuzela, Paul le Poulpe et ses pronostics sont devenus les stars du Mondial 2010.

Un scientifique nommé Angel Guerra a remis en cause Paul le Poulpe et ses pronostics en donnant une explication logique. Ce scientifique espagnol, expert en poulpes, travaille au CSIC (Consejo Superior de Investigaciones  Cientificas), équivalent du CNRS. Pour ce scientifique, "des drapeaux sont plus visibles 

que d'autres pour Paul" et avec ses couleurs vives, le drapeau espagnol était facilement détectable pour Paul le Poulpe. Pour ceux qui pensaient bénéficier des bons pronostics de Paul le Poulpe dans leurs paris sportifs pour l'Euro 2012, Angel Guerra a annoncé que Paul ne serait probablement pas présent à cette période car selon lui, la durée de vie d'un poulpe n'exède pas 3 ans et Paul a plus de 2 ans. Si l'on en croit les prédictions du scientifique, Paul le Poulpe ne fera pas de pronostics pour l'Euro 2012.

Encadré: c'est quoi La Vuvuzela? c'est qui Paul le poulpe ?

La vuvuzela est l’instrument préféré des supporters de la Coupe du monde en Afrique du sud. Mais c’est quoi la vuvuzela ? C’est une corne utilisée par les supporters des équipes de foot sud-africaines. Qui dit supporter dit bruit et en matière de bruit la vuvuzela produit un son pas vraiment harmonieux.
Difficile d’associer un son comparatif au bruit qui sort de la vuvuzela : quelque chose comme un meuglement avec une note en moins ou quelque chose comme le barrissement mais en moins émerveillement pour la beauté de la nature africaine.

et Paul le poulpe? 

Le football est un sport simple : 22 hommes poursuivent un ballon pendant 90 minutes et à la fin, c'est Paul le poulpe qui décide du vainqueur". Le fameux dicton de l'Anglais Gary Lineker a désormais une variante. Preuve que la renommée du céphalopode pronostiqueur a largement dépassé les frontières d'Oberhausen, la ville allemande qui abrite son aquarium. Paul le poulpe avait déjà fait usage de ses talents lors de l'Euro 2008, où il avait prédit correctement les résultats de tous les matchs de l'Allemagne. A part celui de la finale, perdue contre l'Espagne, un match pour lequel il avait donné la Mannschaft gagnante.

Grâce au Mondial, vuvuzela est entré dans le langage universel  et le célèbre Paul le poulpe aux dons de divination renversants fait toujours parler de lui.

Deux ans plus tard, il a pris une dimension internationale en faisant un sans-faute : l'animal a correctement prédit les sept matchs de la sélection allemande, devenant au passage un phénomène médiatique. A tel point que son dernier pronostic, suivi par une foule de journalistes, a été retransmis en direct à la télévision allemande. La fin du parcours allemand aurait également dû signifier celle du phénomène Paul le poulpe. Mais le céphalopode, ou ses gardiens, ont décidé de surfer la vague jusqu'au bout en se lançant pour la première fois de sa jeune carrière dans les pronostics hors-Mannschaft. Paul a donc remis en jeu son titre et son aura sur la finale : pour lui, l'Espagne va battre les Pays-Bas.

Depuis le 13 juin 2010, date d'entrée en lice de l'Allemagne, le poulpe ne s'est pas fait que des amis avec ses choix. Les Allemands se sont brutalement retournés contre lui après la défaite annoncée de leur équipe face à l'Espagne, le menaçant même de mort en publiant des recettes de salades au poulpe en "une" des journaux. 

Comme pour chaque précurseur, il a prévisiblement inspiré une flopée d'imitateurs : Pauline le poulpe (en Hollande), Mani le perroquet (à Singapour) et, dernièrement, Pino le chimpanzé. Comme le perroquet, le chimpanzé a même pris le contre-pied de l'illustre poulpe en prédisant, depuis son zoo d'Estonie, la victoire des Oranje.


ReportersSansFrontieres rsf.org 14/07/2010

"Suspensions, saccages et désinformation : les médias au cœur de la crise"
Quelques jours après la célébration du cinquantenaire de l’indépendance malgache, et alors que de nombreuses ex-colonies africaines seront présentes à Paris pour les célébrations du 14 juillet, à l’exception de Madagascar, qui n’a pas été invitée, 

Reporters sans frontières rend public un rapport d’enquête sur la place et le rôle joué par les médias dans la crise que traverse le pays.
Intitulé "Suspensions, saccages et désinformation : les médias au cœur de la crise", le rapport détaille les attaques subies par les médias et les journalistes depuis décembre 2008 (suspensions, saccages, agressions, détentions), il analyse la nature du paysage médiatique de la grande île (polarisation, pressions et autocensure), et dénonce la façon dont les médias peuvent parfois être sources de propagande et de désinformation.

Reporters sans frontières, qui rappelle que les nombreux événements touchant les médias ont valu à Madagascar, en 2009, un recul de 40 places dans le classement mondial de la liberté de la presse établi par l’organisation, cherche également les voies qui pourraient permettre aux autorités de transition de créer un environnement plus sain et favorable pour les journalistes.
Au cours de sa mission menée à Madagascar, du 15 au 20 mars 2010, l’organisation a fait le tour de la majeure partie des rédactions à Antananarivo et à Antsirabe (170 km au sud de la capitale). Reporters sans frontières a rencontré la ministre de la Communication de l’époque, Nathalie Rabe, le conseiller spécial du président de la Haute Autorité de transition pour la politique et la communication, Rolly Mercia, le coordinateur du processus de réactualisation du Code de la communication, Tsilavina Ralaindimby, et le Collectif des journalistes de Madagascar. La mission s’est également entretenue avec des membres du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et plusieurs représentants de la communauté diplomatique basés à Antananarivo.
En conclusion de son enquête, Reporters sans frontières recommande notamment aux autorités malgaches d’adopter un nouveau Code de la communication pendant la transition, de soutenir le principe d’une 

régulation indépendante des médias, et de garantir la protection des journalistes, tant contre les attaques que contre les peines de prison. L’organisation demande également à Joachim Chissano, médiateur de la crise, d’exiger de chaque mouvance des engagements fermes en termes de respect de la liberté de la presse, à la France de consacrer davantage sa coopération au secteur des médias, et aux journalistes malgaches de respecter l’éthique et la déontologie de la profession, en s’affranchissant de la propagande, des prises de position partisanes et des appels à la violence.


lesafriques.com 13/07/2010
Coupe du monde 2010 : la défaite des afropessimistes  - Adama Wade 
Cette fois-ci l’Afrique est bien partie. Après un mois de compétition, l’afro-pessimisme a été battu dans tous les compartiments du jeu.
Au terme de 30 jours de compétition, aucun incident majeur n’aura émaillé la coupe du monde 2010. Si sur le terrain, il y eut peu de buts à cause d’un système de jeu défensif qui a pris le pas sur l’offensif, dans les tribunes l’on enregistre, avec 3 millions de spectateurs, la troisième plus grande affluence de l’histoire de la coupe du monde depuis 1930. Seule l’édition américaine de 1994 et allemande de 2006 auront fait mieux.

Beaucoup de médias ont persisté sur l’aspect sécuritaire durant les premiers jours avant de s’en prendre au Vuvuzuela, l’un des sujets favoris. Au final, le bilan est sans appel pour l’Afrique du Sud qui aura amélioré son image loin des thèmes permanents du Sida et de l’insécurité. C’est tout un continent, marginalisé par des médias qui n’ont plus les moyens de faire du terrain pour confronter les clichés amassés par une longue succession de tragédies à la réalité, qui en est bénéficiaire. Pourtant, à peine quelques semaines avant le début de la compétition, des membres de la fédération allemande de football pestaient tout haut contre l’insécurité en faisant des associations d’images entre le drame de l’équipe de Togo dans l’enclave du Cabinda lors de la dernière Can et le niveau de sécurité en Afrique du Sud. Le bon sens du président de la FIFA, rappelant 

fort à propos que le pays de l’arc en ciel a organisé la coupe du monde du rugby ainsi que de grands tournois ATP avec «zéro morts » dans chacune de ces manifestation aura à peine atténué les critiques. Même le Roi Pelé, désavoué par Maradona, avait cédé à cet affro-pessimisme gratuit qui montre au final que l’Afrique paye un lourd tribut lié à la perception que l’on se fait d’elle. L’absence d’agences de presse d’envergure ry de grands médias internationaux à Dakar, Casablanca, Johannesburg capables de rivaliser avec la presse parisienne, londonienne et new yorkaise se paye aujourd’hui par un écart persistant entre la réalité d’un continent dynamique en transformation continue et la perception conservatiste de journalistes qui, on le voit dans la cabale contre la Chine et les pays émergents, ont le mouvement en horreur. Ainsi, de ces reporters qui, à peine débarqués à Johannesburg titrent sur le vol d’une caméra d’un journaliste chinois alors que les officiels et les touristes du monde entier louaient la qualité de l’organisation et les conditions d’accueil. Au final, le pays de Nelson Mandela donne une bonne leçon e à tous les pessimistes encore accrochés à l’image d’un continent en stagnation. Les 700 millions de téléspectateurs qui ont suivi le sacre de l’Espagne auront sans doute noté la différence entre la réalité nue et celle construite par un conservatisme toujours de mise quand il s’agit de parler du continent noir.


Xinhuanet.com 12/07/2010
Crise à Madagascar : la mission de médiation de la SADC à Maurice - PORT-LOUIS, 10 juillet (Xinhua)
Une délégation de la médiation de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) est arrivée à Maurice jeudi soir à la suite d'une mission technique à Madagascar afin d'évaluer la situation et de préparer la venue du médiateur du Groupe international de contact et de la SADC, Joachim Chissano, dans l'île le 15 juillet.
Les membres de la délégation ont eu une séance de travail vendredi matin avec le Premier ministre suppléant mauricien Rashid Beebeejaun et le ministre des Affaires étrangères Arvin Boolell.
Dirigée par l'ancien ministre mozambicain Leonardo Simao, la délégation de médiation de la SADC est composée de représentants de l'île Maurice, de la République sud-africaine et de personnalités du Secrétariat de la SADC.
Cette mission technique était chargée de faire le constat et d'évaluer la situation dans le cadre de la médiation qui incombe à la SADC. Les membres de la mission ont été reçus par Hyppolite Ramaroson, ministre des Affaires étrangères de la Haute Autorité de transition (HAT). Ils ont aussi été reçus par les chancelleries étrangères installées à Madagascar et ont eu des entretiens avec des délégués de trois mouvances.
Les membres de la HAT ont, lors de leur entretien avec la délégation de la SADC, profité de l'occasion pour émettre différentes remarques relatives à la résolution de la crise malgache. Ils ont dénoncé une "ingérence" de la part de la SADC dans la crise malgache qui devrait, selon eux, se résoudre par une solution inter-malgache.
Aux journalistes malgaches qui l'interpellaient sur les propos hostiles tenus par les dirigeants malgaches à l'encontre de la médiation, M. Simao a précisé que "la médiation de la SADC n'est pas la cause ni l'auteur de la crise malgache. Madagascar a signé librement un acte d'adhésion à une convention et il est du devoir des pays qui ont signé avec Madagascar de l'aider à surmonter la crise. La crise n'est pas un problème de la SADC, c'est un problème de Madagascar et la SADC se contente de l'aider à trouver la solution de sortie de crise".
Le chef de la diplomatie Arvin Boolell, qui assure également la présidence de la Commission de l'océan Indien (COI), abonde dans le même sens. "Il y a une volonté de la part du peuple malgache pour qu'il y ait une issue à la crise au plus vite. Maurice favorise une solution malgacho-malgache pour résoudre cette crise", a-t-il déclaré au Mauricien vendredi matin.
La COI veut être partie prenante des activités de la médiation du Groupe international de contact et de la SADC et est disposée à apporter son soutien sur place. "Nous voulons aussi que Joaquim Chissano dispose d'un mandat plus large afin qu'il puisse dégager un engagement basé sur l'esprit de la solidarité".


Les Nouvelles 12/07/2010
MESURES APPROPRIEES DE L'UE : « Ce n'étaient pas des sanctions » - Nasolo R.
A en croire les propos des émissaires de l'Assemblée parlementaire paritaire de l'ACP-UE, les mesures adoptées par l'Union européenne contre Madagascar en début du mois de juin ne constituent pas une sanction contre la population malgache.
En effet, d'après Michèle Rivasi, «les aides humanitaires n'ont jamais été coupées». Dans ce cadre, au programme du déplacement de la délégation dans nos murs figurait une visite de quelques projets financés par l'UE. Ainsi, hier, elle a opéré une descente en milieu urbain défavorisé avec l'Unicef et constaté la situation de l'accès au logement.
Selon Elie Hoarau, «Il ne faut pas s'imaginer que les décisions prises par l'UE nous réjouissent. Il s'agit de mesures appropriées que nous espérons ne pas être définitives et la meilleure manière de faire en sorte qu'elles ne le soient pas, c'est de bien apprécier la situation à Madagascar et son évolution», a-t-il fait savoir.
D'où la visite de la délégation de l'APP qui soutient qu'elle est «venue en amie pour essayer de comprendre et apporter sa contribution».


afriscoop.net 11/07/2010
Madagascar : le gouvernement promet une baisse des prix des carburants
Le ministre des Mines et des hydrocarbures de transition malgache, Mamy Ratovomalala, a annoncé à la presse vendredi, lors d’une conférence de presse à Antananarivo, la capitale de Madagascar, que "d’ici lundi, les prix des carburants à la pompe reviendront à la normale, c’est-à- dire aux même prix d’avant la hausse de 10 % décidée par les compagnies pétrolières le jeudi 1er juillet".

Un terrain d’entente semble être trouvé entre l’exécutif de la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache et les grandes compagnies pétrolières sur le problème de la fixation des prix des carburants à la pompe.
"Une négociation a été entamée avec les grandes compagnies pétrolières et cela va encore se prolonger tout le week-end. On est sur la bonne voie", a encore fait savoir le ministre qui a fait remarquer qu’"une volonté de revoir à la baisse les prix est constatée du côté des compagnies privées".
Toutefois le gouvernement met en garde que "si jamais la baisse des prix des carburants ne serait pas effective ce lundi, des mesures seront prises afin que l’Etat puisse prendre en main ce secteur stratégique".
Le ministre a encore réitéré les conséquences néfastes de cette flambée de prix des carburants sur la vie de la Nation. Il a évoqué à ce sujet ce qui s’est passé au Togo en mois de juin dernier où l’augmentation de 13% du prix des carburants a provoqué une explosion sociale qui a abouti à des pertes de vies humaines lors des
...Suite MadaVôvô du   11 juillet 10  >>  ( ...  )

Promesse d’une baisse des prix des carburants


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Concert de Rajery et Mikéa à Paris /  Samedi 11 juillet à partir de 19h30 au Cabaret Sauvage (Parc de la Villette) Avec :  Rajery (Madagascar) /  Mikea (Madagascar) /   Edou (Nouvelle Calédonie) /      Rajery est sans conteste l'artiste malgache le plus actif sur la scène internationale. /  Mikea puise son inspiration dans le beko... Contact : Villette

La Recette du jour

"Koban-dravina"

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Jeuneafrique.com 15/07/2010
Joyandet, le retour à la terre - Par Christophe Boisbouvier 
 On croyait tout savoir sur Alain Joyandet : sa bonhomie, son bon sens paysan. C’est un autre homme qui est apparu le jour de sa démission, le 4 juillet. Toujours paysan, mais plus du tout bonhomme. Têtu et tenace. Chez les Joyandet, la terre est une fierté. Le père a commencé comme employé de ferme, puis a fait son trou. Aujourd’hui, le fils possède un groupe de presse et tient la mairie de Vesoul, dans l’est de la France. La démission de Joyandet, c’est la révolte du duc de Bourgogne contre le roi de France.

En mars 2008, quand il est nommé à la Coopération et à la Francophonie, Joyandet est le premier surpris. « Je ne connais pratiquement rien de l’Afrique », dit-il. Mais le choix a un sens. Le ministre sortant, Jean-Marie Bockel, a traité (sans le nommer) Omar Bongo Ondimba de « prédateur ». Le « Vieux » est 

dans tous ses états. Il faut le calmer et trouver le bon messager. Nicolas Sarkozy : « À ce poste, j’ai besoin de quelqu’un que je connaisse bien et qui me comprenne bien. » Va pour Joyandet, l’ami de vingt ans.
Évidemment, la formule de Sarkozy « J’ai besoin… » s’applique avant tout à Claude Guéant. Mais le secrétaire général de l’Élysée ne peut pas tout faire. Joyandet devient donc une sorte de Guéant bis, le clone de Guéant pour l’Afrique. En avril 2008, les deux hommes vont ensemble à Libreville pour demander pardon au « Vieux ». Puis Joyandet s’attaque aux dossiers sensibles. Pas toujours avec bonheur. À Madagascar, il soutient sans vergogne le putschiste Andry Rajoelina et se met à dos toute l’Afrique australe. Au Gabon, après la mort du patriarche, il manœuvre avec de gros sabots en faveur d’Ali Bongo Ondimba. Quelques jours avant la présidentielle d’août 2009, il se rend chez le voisin équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema pour lui demander de cesser de soutenir le rival André Mba Obame.

Ce rôle de fidèle exécutant des consignes de l’Élysée, Alain Joyandet aurait pu le tenir sans états d’âme 

Alain Joyandet, le 18 mai 2008 à Matignon.© AFP

jusqu’en 2012. Mais voilà, l’histoire dérape. En mars, il loue un jet privé pour se rendre en Martinique. Coût : 116 500 euros. En juin, le Canard enchaîné révèle qu’il a obtenu un permis de construire de complaisance pour agrandir sa maison de vacances dans le sud de la France. Le 30 juin, recevant des députés de son parti à l’Élysée, Nicolas Sarkozy lâche : « Avions, cigares, hôtels… Certains comportements ministériels m’ont déplu. Le moment venu, j’en tirerai les conséquences. » Le ministre comprend qu’il va sauter au prochain remaniement, en octobre. Et là, surprise. Tandis que ses deux collègues incriminés – Christian Blanc pour ses « cigares » et Rama Yade pour ses « hôtels » – font le dos rond, lui se rebiffe.
L’appel de Sarkozy
En fait, il ne supporte pas de rester la tête sur le billot pendant quatre mois. Il rédige alors une lettre de démission de quatre pages. Le 2 juillet, à l’occasion d’une réunion de travail à l’Élysée, il demande un entretien en aparté au président. Celui-ci refuse. Il donne alors sa lettre à Claude Guéant. Puis rien, ou presque. Juste un coup de fil de Guéant qui lui demande de ne rien faire tant que le président n’a pas appelé. Mais Sarkozy n’appelle pas. Le dimanche 4 juillet, à 18 heures – deux heures avant les journaux télévisés –, il se lance. Il annonce sa démission sur son blog : « L’homme d’honneur que je suis ne peut accepter d’être victime d’un amalgame » – allusion aux cigares de Blanc. « Moi, je n’ai pas mis la main dans le pot de confiture », dit-il en privé.
Aussitôt, son téléphone sonne. C’est Nicolas Sarkozy. Il est furieux. Les mots fusent. « Tu es inconscient. Reviens sur ta décision ! » Vingt minutes de tornade. Un quasi-monologue. Mais le maire de Vesoul tient bon. Sarkozy se voit contraint de faire partir Blanc pour habiller la démission Joyandet en limogeage Blanc-Joyandet. Commentaire désabusé du partant : « C’est la première vengeance de Sarkozy. » De fait, c’est la première fois qu’un ministre se révolte. Il sait que la foudre présidentielle peut tomber à tout moment, mais il assume. La fierté d’abord. La fierté du paysan franc-comtois.


Express Mada 15/07/2010
Bois de rose à Sambaina : L'État rentre bredouille - Mahefa Rakotomalala 
Aucun bois de rose n'a été trouvé lors des recherches effectuées à l'usine de bois de Marc Ravalomanana hier à Sambaina.
La pêche a été moins bonne hier pour les éléments de la présidence dépéchés à Sambaina à la recherche de cache de bois de rose à l'usine de bois de Marc Ravalomanana. Ni les plongeurs des sapeurs-pompiers qui ont ratissé les cinq bassins situés dans l'enceinte de l'usine, ni les élements du ministère de l'Environnement qui ont creusé sous une carcasse de camion semi-remorque n'ont rien trouvé. Une satisfaction finalement pour les éléments de l'ancien président présents sur place conduits par Fetison Ratoko Andrianirina qui n'ont cessé de crier aux caractères illégaux de l'opération malgré la présence des huissiers durant la fouille qui a duré quatre heures. 
Ratissage 
« Nous avons eu le devoir de vérifier les informations obtenues auprès de notre informateur. Des informations qui ont déjà permis de mettre la main sur une importante cargaison de bois de rose hier (ndrl : mardi) », déclare Harry Rahajason, directeur de la communication de la présidence de la Transition.
C'était vers 14 heures que les plongeurs des sapeurs pompiers d'Antananarivo déjà présents sur le lieu depuis mardi soir ont commencé leur ratissage. Le bilan a été finalement une première déception pour les journalistes arrivés sur le lieu et qui n'ont eu à photographier que deux bois ronds d'eucalyptus remontés par les plongeurs. 
Après quelques minutes de palabres entre les éléments de la présidence et les juristes assistés par l'avocat du groupe Tiko Hanitra Razafimanantsoa, la fouille dans l'enceinte de l'usine a pu commencer vers 15 heures. Comme l'a déjà annoncé le communiqué de la présidence diffusé mardi soir, c'était sous une carcasse d'un semi-remorque que les recherches ont commencé. Les informations ont, en effet, indiqué que des bois de rose étaient enterrés sous cette carcasse. Une deuxième déception finalement car au bout de trois mètres de trou creusé en présence de Fetison Rakoto Andrianirina et maitre Hanitra Razafimanantsoa, aucun bois n'a été trouvé.
Même si aucune cargaison n'a été retrouvée hier, les objets déjà saisis sur les lieux mardi feront encore l'objet d'une longue procédure. La présidence a, en effet, déjà trouvé un important stock de bois de rose sur le lieu et qui sont déjà transportés dans un camp militaire à Betongolo le soir même. Les journalistes et les avocats de Tiko n'ont donc eu droit qu'à une visite guidée des endroits où ils ont été trouvés. Mais Maître Hanitra Razafimanantsoa soulève déjà le caractère illégal de la procédure qui a été faite sans l'aval du propriétaire des lieux. « Puisqu'il n'y a pas eu résistance, ceux qui ont fait la perquisition n'avaient pas le droit le forcer les portes fermées », explique-t-elle en ajoutant que la statue en bois de rose trerouvée sur le lieu a été offerte par l'empereur du Japon à l'ancien président Marc Ravalomanana et doit être réstituée à son propriétaire. Affaire à suivre.
Encadré: Raveloson Constant, lors de son intervention, de mentionner que « ces bois de rose étaient là depuis longtemps. Et l'on disait qu'ils ont été volés. C'est du cinéma». Il s'agit notamment d'une statue d'un empereur japonais pesant 200 kg, de 165 unités de bois de rose travaillés et de 155 rondins ainsi que 120 pièces de cadres de portes. Et l’orateur d'ajouter que cette usine a le droit de travailler ces bois.
Même les autorités locales et la brigade de la ZP de Manjakandriana ainsi que la direction de l’Environnement, qui auraient dû assister à la perquisition faute de la présence des responsables des lieux, racontent qu’ils n’ont pas été avisés. Et voilà deux autres anomalies de procédure de perquisition.


JeuneAfrique.com 13/07/2010
Défilé à reculons -  Par Christophe Boisbouvier 

Douze chefs d’État africains seront présents le 14 juillet à Paris. Pour célébrer, à la fois, la fête nationale et le cinquantième anniversaire des indépendances. Reste à savoir s’il y a vraiment quelque chose à fêter.
C’est le genre d’anniversaire dont Nicolas Sarkozy se serait bien passé. Déjà, en temps normal, l’Afrique n’est pas sa tasse de thé. Alors, le temps des colonies… Finalement, le président français s’est résolu à célébrer le cinquantenaire des indépendances de quatorze ex-colonies*. Mais à reculons. « C’est 

insoluble, confiait-il récemment. Si on ne fait rien, les gens diront qu’on s’en moque. Si on s’en occupe, ils nous traiteront de néocolonialiste. » Et il n’a pas tort. 

Plusieurs intellectuels africains attaquent la France sur le mode : « Depuis quand est-ce l’esclavagiste qui célèbre la liberté de l’esclave ? »
Pour sortir du dilemme, Sarkozy a choisi d’accrocher cet anniversaire au 14 juillet. Pas bête. Dans « 14 juillet », il y a l’idée de fête. Le problème, c’est que le bilan de ces cinquante ans d’indépendance ne transporte personne d’enthousiasme. « Pour qu’il y ait fête, il faudrait qu’il y ait quelque chose à fêter », lâche l’opposant centrafricain Martin Ziguélé. Et l’invitation à Paris des chefs d’État des anciennes colonies françaises ne fait pas non plus un tabac. À l’heure du Tour de France, l’association française Survie organise perfidement une course cycliste entre Lyon et Paris sous le mot d’ordre : « Gonflés à bloc pour arriver à Paris avant les dictateurs ! »
Deux absents
Mardi 13 juillet à 13 heures, il y aura treize convives. Un déjeuner de travail est en effet prévu entre Sarkozy et douze de ses pairs africains – c’est-à-dire tous les présidents des ex-colonies, à l’exception de l’Ivoirien Laurent Gbagbo, qui a décliné l’offre, et du Malgache Andry Rajoelina, frappé de sanctions. 

Le défilé militaire du 14 Juillet sur les Champs-Élysées à Paris, en 2008. © AFP 

Une conférence de presse devrait suivre. Mais le clou des cérémonies sera pour mercredi : pour la première fois, des unités africaines défileront sur les Champs-Élysées. Chaque pays sera représenté par trente-huit soldats et deux anciens combattants – qui, eux, resteront sagement assis dans la tribune officielle aux côtés des chefs d’État.
Économies obligent, la plupart de ces militaires doivent se rendre à Paris à bord de Transall ou d’Airbus de l’armée française. Ça coûte moins cher qu’un avion de ligne. « Par ce défilé, nous voulons rendre hommage aux centaines de milliers d’Africains qui se sont battus pour la France », explique l’ancien ministre français Jacques Toubon, aujourd’hui secrétaire général du Cinquantenaire. « On va faire défiler les armées qui ont réprimé à Port-Gentil, kidnappé à N’Djamena et tué à Brazzaville. C’est la Françafrique qui va parader », répliquent plusieurs ONG. Sûr que le Quai d’Orsay est en train d’éplucher la liste des militaires invités afin de s’assurer qu’aucun d’eux n’est poursuivi pour crime et ne risque pas de se retrouver à la prison de la Santé sur ordre d’un magistrat français…
Si Andry Rajoelina est interdit de tribune officielle, l’armée malgache sera du défilé : Madagascar sera donc à demi représentée. En revanche, la Côte d’Ivoire sera totalement absente. Gbagbo, qui boycotte les cérémonies françaises, n’enverra aucun soldat sur les « Champs ». Pourquoi ?
D’abord, pour une raison de principe : « Les cinquante ans de l’indépendance, c’est notre anniversaire, pas celui de la France, estime l’ambassadeur de Côte d’Ivoire à Paris, l’historien Pierre Kipré. Ce n’est pas à elle d’organiser cela pour nous, c’est maladroit de sa part. » Toubon a bien essayé de le convaincre du contraire sur le thème : « Nous avons une histoire commune. » L’ambassadeur lui a répondu : « Nous ne fêtons pas l’époque coloniale, mais celle de l’indépendance. »
Pas concernés
Bien sûr, il y a aussi une raison politique. Après deux années d’observation, les rapports se compliquent à nouveau entre Abidjan et Paris. Avant le sommet Afrique-France du 31 mai, Gbagbo a annoncé qu’il ne viendrait pas en France tant que ne seraient pas vidés les contentieux sur les événements de septembre 2002 et de novembre 2004. Allusion à la destruction de l’aviation ivoirienne, à Yamoussoukro, et aux tirs meurtriers de soldats français sur des manifestants, à Abidjan. Côté français, beaucoup de militaires sont soulagés à l’idée de ne pas défiler aux côtés d’une armée qui a tué neuf de leurs camarades à Bouaké.
Au total, un déjeuner de travail et un défilé militaire, c’est un peu chiche. Certes, à l’initiative de Toubon et d’autres, il y a cette année quelque 250 expos, spectacles et colloques, en Afrique et en France, pour marquer ce cinquantenaire. Mais, a priori, pas de concert géant avec musiciens africains sous la tour Eiffel, le soir du 14 juillet. Économies toujours. L’an dernier, celui de Johnny Halliday a été trop coûteux. Bref, il n’y aura pas cette année de fête populaire pour l’Afrique. En février, un sondage révélait que 69 % des Français ne se sentaient pas concernés par cet anniversaire (Isama, 1 006 personnes interrogées). Ce 14 juillet n’y changera pas grand-chose. 
* Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d'Ivoire, Gabon, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo.


afrik.com 13/07/2010
Madagascar : les déténus politiques resteront en prison
Le chef de la Haute Autorité de Transition (HAT) Malgache, Andry Rajoelina, n’ordonnera pas la remise en liberté des politiques, journalistes et religieux actuellement en détention préventive sur la Grande île. 

Aux membres de la Mission parlementaire paritaire ACP-UE qu’il a reçus en audience samedi à Antananarivo, Andry Rajoelina a indiqué que « la justice malgache est indépendante et que, séparation des pouvoirs et bonne gouvernance étant, il ressort de la responsabilité exclusive de la justice de statuer sur les affaires pénales touchant ceux-ci », lit-on dans un communiqué publié dimanche par la présidence malgache. 


Xinhuanet.com 13/07/2010
Madagascar : les députés de l'Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE font pression pour une libération des détenus politiques - Xinhua

La délégation de l'Assemblée paritaire Afrique, Caraïbe, Pacifique-Union Européenne (APP ACP-UE) qui a effectué une mission d'information de deux jours à Madagascar a annoncé samedi à la presse leur souhait de voir tous les détenus politiques recouvrir la liberté.
Lors de leur rencontre avec le président de la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache, Andry Rajoelina, samedi même, ces députés de l'Assemblée parlementaire paritaire (APP) ACP-UE ont fait une demande pour la libération des détenus politiques et en particulier les journalistes.
« On a insisté à plusieurs reprises sur cette question et le président a dit qu'il va prendre en compte les demandes mais il n'a pas encore avancé une date », a rapporté Michèle Rivasi, député européenne d'Europe-écologie, membre de la délégation. « Personnellement je lui ai suggéré de faire un geste symbolique de réconciliation politique. C'est une des garanties pour une sortie de crise. On ne peut pas construire sur la haine. On a spécialement insisté sur la libération des journalistes, garant d'une véritable démocratie. D'ailleurs, il n'a pas le choix de ne pas le faire», a-t-elle continué.
Du côté du ministère de la justice, on a toujours réitéré qu' « il n'y a plus de détenus politiques mais des personnes qui ont commis des infractions de droit commun ».
La délégation de l'APP ACP-UE s'est rendu à la prison d'Antanimora, où sont incarcérés 10 journalistes d'une radio privée proche de l'ancien président Marc Ravalomanana. Ces derniers ont été impliqués dans l'affaire de la mutinerie de certains éléments de la Force d'intervention de la Gendarmerie le 20 mai denier. Plusieurs entités ont été reçues par ces députés européens et des pays ACP en mission à Madagascar dont des membres des deux chambres du Parlement malgache, lesquelles ont été suspendues après la prise de pouvoir de Rajoelina, ceux des mouvances politiques mais également des organisations de la société civile.
« On a essayé d'avoir des contacts, les plus larges possibles et de toutes les tendances», a lancé Elie Hoareau, co-président de la mission qui a également précisé que « les conclusions de leur mission ne seront soumises qu'après une réunion où les membres de la délégation vont débattre de ce qu'ils ont vu et entendu ».
La mission n'a pas pu rencontrer les chefs d'églises au sein du Conseil cuménique des églises chrétiennes de Madagascar mais elle compte rencontrer l'ancien président Marc Ravalomanana à Johannesburg.
L'Union Européenne a décidé en mois de juin dernier, de suspendre son aide au développement à Madagascar estimant que « le transfert par la force du pouvoir survenu à Madagascar le 17 mars 2009 constitue une violation flagrante de la démocratie et de l'Etat de droit ».


Jeune Afrique 12/07/2010
Bonnes en danger

Des centaines de femmes malgaches travaillent dans des conditions exécrables au Liban. Certaines reviennent folles, blessées ou mortes. Et les autorités semblent impuissantes.

Le calvaire de Gisèle a duré sept mois. Embauchée comme employée de maison via une agence de recrutement en août 2009, elle est revenue du Liban meurtrie en février dernier. 

« Je ne mangeais qu’une fois par jour. Je travaillais de 6 heures du matin à minuit, sans arrêt. Je devais tout faire : nettoyer la maison, faire la lessive, m’occuper des [trois] enfants… », dit-elle en malgache – la seule langue qu’elle maîtrise. Mais elle le faisait mal, selon son patron, qui s’est mis à la battre. Alors elle a fui. Sa famille s’est ruinée pour payer son billet d’avion et, à son arrivée à Madagascar, elle a été hospitalisée trois semaines. Diagnostic : Gisèle a été battue avec une matraque, bâillonnée et brûlée. Dans son malheur, elle a eu de la chance : elle n’a pas été violée et est revenue vivante.
Chaque semaine, les douaniers de l’aéroport d’Ivato, à Antananarivo, voient passer des femmes « en lambeaux », selon l’expression d’une journaliste qui s’est intéressée à la situation de ces femmes parties chercher fortune au Liban. Humiliées et éreintées, certaines reviennent folles. D’autres, frappées ou violées, doivent subir de nombreux soins avant de reprendre une vie normale. Les moins chanceuses­ se sont suicidées ou ont été battues à mort…

Bonnes malgache en danger © Glez 

Ces derniers mois, huit décès de femmes malgaches parties travailler au Liban ont été recensés. « Et encore, nous ne disposons pas de toutes les données. Certaines familles préfèrent taire le décès, par honte ou par crainte de représailles », précise Norotiana Jeannoda, la présidente du Syndicat des professionnels diplômés en travail social (SPDTS), qui s’est fait une spécialité de récupérer et d’accompagner « ces femmes détruites » par leur expérience libanaise. « Nous recensons des nouveaux cas de maltraitance chaque semaine », explique-t-elle – six rien que pour la première semaine de juin. Depuis trois ans, plus de soixante femmes ont été rapatriées. Mais le cauchemar continue bien souvent au pays. « Beaucoup de ces femmes subissent une exclusion sociale. Certaines reviennent avec une maladie sexuellement transmissible », relève la syndicaliste.
Droguées et sous-alimentées
Des femmes malgaches partant travailler au Liban, cela ne date pas d’hier. « Le phénomène remonte au début des années 1990 », note Nadine Ramaroson­, la ministre de la Population de la Haute Autorité de la transition (HAT) – l’une des rares à avoir conservé son portefeuille depuis un an et demi. Mais il s’est accentué après 2007, quand Beyrouth et Tana ont passé des accords en vue de faciliter, pour les familles libanaises, l’embauche de travailleuses malgaches (visa gratuit, facilitations accordées aux agences de recrutement, mise en place d’un nouveau contrat). Selon un rapport du SPDTS, en 2006, 1 000 Malgaches avaient un contrat au Liban. Aujourd’hui, elles seraient plus de 7 000 – dont 6 000 possèdent un contrat cautionné par l’administration malgache.
« La plupart des femmes sont des jeunes femmes âgées de 18 à 25 ans, mais on retrouve aussi des mineures », regrette Mme Jeannoda. « Elles viennent de la campagne. Ce sont des filles qui n’ont jamais travaillé, n’ont jamais touché une machine à laver, ne parlent pas français… Elles ne savent pas ce qu’elles ont signé », ajoute Mme Ramaroson. « Elles ont été bercées d’illusions par les telenovelas sud-américaines­, dans lesquelles la bonne est bien traitée, a une voiture et parfois une aventure avec le patron. Une fois sur place, elles se rendent compte que cela n’a rien à voir. C’est dur. On les traite mal. Les patrons, s’apercevant qu’ils ont été trompés, eux qui ont déboursé 4 000 dollars pour les faire venir, décident de ne plus les payer… »
Certaines deviennent la maîtresse de l’employeur – ce que ne manque pas de leur faire payer la patronne. D’autres sont violées ou poussées à la prostitution « lors de soirées » ou « avec des membres de la famille », explique Mme Jeannoda. Plusieurs femmes ont révélé avoir été enfermées vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, privées de congés, sous-alimentées, droguées… « Récemment, on a rapatrié une fille qui était devenue folle. Elle était en prison », indique Mme Jeannoda.
Contrats iniques
Des règles – « des contrats abominables », selon Mme Ramaroson – sont censées régir cet échange : un salaire minimum de 150 dollars par mois, une protection sociale, le rapatriement du corps en cas de décès. Mais elles sont rarement respectées. Une quarantaine d’agences sont enregistrées, mais il en existe en réalité bien plus, « qui instrumentalisent la misère », estime la ministre. Une véritable « mafia », selon elle, s’est emparée de cette manne. Les représentants d’agence, eux, se défendent : « Les actes de torture ne touchent qu’une minorité de travailleurs », estime Julio Harilala, le président du Syndicat des bureaux de placement privés de Madagascar (SBPM).
Le 18 novembre 2009, le gouvernement de la HAT a décidé de mettre un frein à ce que Mme Jeannoda qualifie de « traite », en suspendant l’envoi de travailleuses au Liban. Une délégation ministérielle a été envoyée sur place, mais son rapport reste pour l’heure confidentiel. « Le gouvernement n’a pas vraiment les moyens d’agir », note une journaliste. Nadine Ramaroson le reconnaît : les départs, clandestins cette fois, se poursuivent. « C’est un réseau bien organisé, qui compte des complicités dans l’administration », accuse-t-elle.


Midi Mada 12/07/2010
Primature : Bataille juridique entre Monja et Vital - Recueillis par R. O
Après la récupération manu militari à Ankadimbahoaka d'une 4 x 4 de la Primature, Mahazoarivo a publié un communiqué dans certains quotidiens pour rappeler « selon les textes réglementaires en vigueur, notamment les décrets n°97-575 du 30 avril 1997 portant assistance aux anciens Premiers ministres et n°97-118 du 07 février 1997 modifiés par le n°97-544 du 24 avril 1997 portant assistance de l'Etat aux membres du gouvernement, seuls les Premiers ministres et les ministres sortants bénéficient de certains avantages dûment déterminés, pendant les deux (02) mois qui suivent la cessation de leur mandat ».
Poursuite. 

Si la Primature a cité ces textes réglementaires, c'est pour souligner que « les anciens collaborateurs du Premier ministre et des ministres sortants, qui plus est, lorsqu'ils n'ont pas été nommés officiellement, sont tenus de restituer tous matériels de l'Etat qui ont été mis à leur disposition (voitures, ordinateurs, téléphones, badges, etc...) dès leur cessation d'activité et régulariser impérativement leur situation auprès du dépositaire comptable du département, sous peine de poursuite judiciaire pour détention illégale de biens de l'Etat ». Dans le cas d'espèce, la 4 x 4 Ranger interceptée à Ankadimbahoaka par la Primature a été conduite par le frère cadet de Monja Roindefo.
Avis. 

Du côté de l'ancien locataire de Mahazoarivo, on s'estime être en ...droit de spécifier que « juridiquement, Monja Roindefo est encore Premier ministre ». Et de rappeler l'avis de la HCC du 31 juillet 2009 selon lequel, « les Institutions de la République sont désormais : la Haute Autorité de la Transition présidée par Monsieur Andry Nirina Rajoelina; le gouvernement dirigé par Monsieur Monja Roindefo Zafitsimivalo, Chef du gouvernement; la Haute Cour Constitutionnelle dans sa formation actuelle ». L'avis en question de préciser même que « les actes sus évoqués, une fois validés par la HCC, conformément aux dispositions de l'article 116 de la Constitution, ne sont susceptibles d'aucun recours et s'imposent à tous les pouvoirs publics ainsi qu'aux autorités administratives et judiciaires ».
Actes. 

Les proches de Monja Roindefo de faire remarquer que « jusqu'à présent, la HCC n'a pas renié son avis ni rendu un avis contraire ». En ce qui concerne le fait que Monja Roindefo a déjà effectué une passation en bonne et due forme avec Mangalaza Eugène, les conseillers du premier PM de la HAT d'expliquer qu' « après l'abrogation de la ratification des accords de Maputo et de l'acte additionnel d'Addis-Abeba, la Transition est revenue à la case départ. A l'image même de Andry Rajoelina qui est redevenu Président de la HAT, Monja Roindefo retrouvait aussi son titre de Premier ministre ». Et ce, en vertu des actes évoqués par la HCC qui a effectivement pris ...acte de la Résolution de la HAT de mars 2009 et validé les ordonnances remettant les pleins pouvoirs à un directoire militaire et les transférant à Andry Rajoelina. Des actes qui constituent, selon la HCC, « un bloc de refondation juridique de la société en de telle circonstance exceptionnelle ». 
Hiérarchie.

 Les partisans de Monja Roindefo se demandent pourquoi la Direction du Centre National d'Information et de Documentation Législatives et Juridiques (LEGIS) ne s'est-elle pas référée à l'avis du 31 juillet 2009 au lieu de se baser sur des décrets qui, du point de vue de la hiérarchie des textes, ont moins de valeur que la Constitution à laquelle se réfère la HCC. Et d'ajouter même qu'au regard de la loi organique sur la Cour suprême et les trois Cours la composant, les effets du décret limogeant Mangalaza Eugène sont suspendus jusqu'à ce que le Conseil d'Etat statue sur la demande de sursis à exécution. Une manière de dire que « légalement, Camille Vital ne peut pas encore exercer les fonctions de Premier ministre ». Reste à savoir de quelle légalité il s'agit.


lagazette-dgi.com 11/07/2010
Membres de la HAT : durs envers la Sadc...: Ray aman-dReny Mijoro : noyauté par Ratsirahonana… 
Ces derniers jours sur les médias audio-visuels, les membres de la Haute Autorité de la Transition (HAT) se montrent particulièrement durs à l’endroit de la mission de médiation de la Sadc.
Selon Julien Reboza, ex-député d’Amboasary-Sud, les émissaires de la Sadc actuellement dans nos murs ont été directement envoyés par Marc Ravalomanana et accomplissent leur mission au bénéfice de ce dernier. Daniel Ramaromisa, ex-ministre du Transport, signale en termes crus que le

mandataire de la Sadc, Joaquim Chissano, est un ami personnel de Marc Ravalomanana et a reçu de lui de grosses sommes d’argent pour mener sa médiation. On ne sait d’où il tient ces informations, mais d’après toujours lui, ces éléments de la Sadc sont incapables de régler les conflits en Afrique et il se demande pourquoi ils viennent ici. Tout ceci n’est qu’un reflet des propos virulents tenus par les membres de la HAT aux envoyés de la Sadc, vendredi dernier au Palais de Verre d’Anosy. Signalons que lors de ce face à face, les membres de la HAT ont programmé une séquence filmée à l’intention des visiteurs. Il s’agit de la fusillade du 7 février devant le Palais d’Ambohitsorohitra censée avoir été commise à l’instigation de Marc Ravalomanana. Tous ceux qui ont vu ce film considèrent les scènes comme « insoutenables ». On ignore les impressions des hôtes étrangers…
En tout cas, la HAT a une position particulièrement radicale sur tous les points de l’actualité. Elle pousse par exemple le gouvernement à refuser la médiation de Joaquim Chissano, mandaté par la Sadc, et à s’en remettre à la démarche de la société civile malgache. Même topo sur la hausse des prix du carburant où la HAT exhorte le gouvernement à faire échec aux « entreprises déstabilisatrices » des sociétés pétrolières et à sévir vigoureusement à l’endroit de ces dernières. La HAT joue aujourd’hui le même rôle que le Conseil Suprême de la Révolution sous la IIème République, se pose en gardien de l’orthodoxie de la Place du 13 Mai, se montre plus royaliste que le roi et oriente le gouvernement vers les solutions extrémistes. En un sens, les membres de la HAT, qui comptent parmi les « apparatchiks » (privilégiés) du régime, défendent leur position et agissent de manière à conserver leurs avantages consistants. Si la médiation de la Sadc triomphe par exemple, les accords de Maputo et d’Addis Abeba seront mis en œuvre et la HAT sera dissoute. Plutôt que de perdre pouvoir, espèces sonnantes, honneurs et privilèges, ceux de la HAT manoeuvrent pour conserver leur situation et prolonger leur « mandat ». Il n’y a là rien que de très humain mais souvent, on place les intérêts personnels au dessus de l’intérêt national.
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