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Big News... Le
Tour de France 2010 ...
Andy Schleck en maillot jaune et blanc
14éme
étape : Le Luxembourgeois Andy Schleck (Saxo Bank) a conservé le maillot jaune de
leader
(obtenu le 15.07.2010),
et
endosse toujours le maillot blanc, celui du meilleur jeune.
Andy Schleck en maillot jaune (13.07.2010) à l'issue de la 9e étape du Tour de France de Morzine-Avoriaz à Saint-Jean-de-Maurienne.
Les
infos sportives du monde en permanence
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***
Ny Fomba malagasy sur rainizafimanga.COM - Nature et Environnement
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« ... Sans tambour, ni vuvuzela, Paul le poulpe reçoit sa coupe du monde ... et prend sa retraite ...
»
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Avec la vuvuzela, Paul le Poulpe et ses pronostics sont devenus les stars du Mondial 2010.
Et
grâce au Mondial, vuvuzela est entré dans le langage universel et le célèbre Paul le poulpe aux dons de divination renversants fait toujours parler de lui.
Mais Paul le Poulpe et ses pronostics sont remis en cause.
Un scientifique nommé Angel Guerra a remis en cause Paul le Poulpe et ses pronostics en
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donnant
une explication logique. Ce scientifique espagnol, expert en poulpes, travaille au CSIC
(Consejo Superior de Investigaciones Cientificas), équivalent
du CNRS. Pour ce scientifique, "des drapeaux sont plus
visibles que d'autres pour Paul" et
avec ses couleurs vives, le drapeau espagnol était facilement détectable pour Paul le Poulpe. Pour ceux qui pensaient bénéficier des bons pronostics de Paul le Poulpe dans leurs paris sportifs pour
l'Euro 2012, Angel Guerra a annoncé que Paul ne serait probablement pas présent
à cette période car selon lui, la durée de vie d'un poulpe n'exède pas 3 ans et Paul a plus de 2 ans.
Si l'on en croit les prédictions du scientifique, Paul le Poulpe ne fera pas de pronostics pour
l'Euro 2012.
c'est quoi La Vuvuzela? c'est qui Paul le poulpe ?
La vuvuzela
est l’instrument préféré des supporters de la Coupe du monde en Afrique du sud. Mais c’est quoi la vuvuzela ?
C’est une corne utilisée par les supporters des équipes de foot sud-africaines. Qui dit supporter dit bruit et en matière de bruit la vuvuzela produit un son pas vraiment harmonieux.
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Difficile d’associer un son comparatif au bruit qui sort de la vuvuzela : quelque chose comme un meuglement avec une note en moins ou quelque chose comme le barrissement mais en moins émerveillement pour la beauté de la nature africaine.
et
Paul le poulpe?
Le football est un sport simple : 22 hommes poursuivent un ballon pendant 90 minutes et à la fin, c'est Paul le poulpe qui
...
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Patrice Vazaha
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Patrice a répondu à notre appel
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qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
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Tribune Mada 21/07/2010
Grèves à l’université
: Menace d’extension - par Mona M.
Le mouvement des étudiants de
l’Ecole Polytechnique se prolonge et menace de contaminer les autres écoles et facultés de l’université. Depuis plusieurs semaines, la grève des professeurs de
l’Ecole Polytechnique de Madagascar s’enlise. Motif de cette grève : le non-paiement par l’État des (nombreuses) heures supplémentaires effectuées par les enseignants au second semestre 2009, à l’heure où ils doivent remplir la déclaration de leurs heures
supplémentaires pour ce premier semestre 2010.
Craignant une année universitaire blanche, les étudiants se sont même joints au mouvement des professeurs il y a trois semaines et, après une première descente sur le campus
d’Ankatso la semaine dernière, les étudiants de l’École Polytechnique de Vontovorona sont de nouveau descendus dans la rue ce lundi 19 juillet ; ils voulaient manifester à Alakamisy Fenoarivo mais ils ont été arrêtés dans leur marche au pont de Vontovorona par les forces de l’ordre.
Ce contexte a rendu impossible la tenue des examens de fin de semestre pour les étudiants de Polytechnique. Mais du côté de la présidence de
l’Université, on se veut rassurant : « Il y a très peu de risques de voir cette année scolaire devenir une « année blanche », assure un responsable de la communication, qui ajoute qu’ « on va tenter de rattraper ».
Pourtant, ce responsable ne cache pas que le risque de contamination de ce mouvement aux autres établissements de
l’Université d’Antananarivo est réel. En effet, les sept établissements sont tous concernés par ce problème de non-paiement d’une partie des heures supplémentaires effectuées au second semestre 2009 dont le décompte serait contesté par l’administration de
l’Université ; et des réunions se sont tenues dans chacun de ces organes afin de déterminer les actions qu’il convient de mener. |

Les étudiants de l’École Polytechnique de Vontovorona sont de nouveau descendus dans la rue ce lundi 19 juillet. |
Une des possibilités envisagées lors de ces rencontres a été le boycott du bacc par ces enseignants qui sont chargés de son organisation.
Midi Mada 21/07/2010
Dissolution de la FIS : Même demande d'Amnesty International et du Parlement européen
- R. O
Comme le fut à l'époque, le discours « de rupture » du 14 juillet 2008 de son prédécesseur Gildas Le Lidec, l'intervention faite pour la même occasion, celle du 14 juillet et au même endroit, à la Résidence de France à
Ivandry, par Jean-Marc Châtaigner, continue d'alimenter les débats. Notamment le passage où l'ambassadeur de France a déclaré haut et fort que « le respect des droits lorsque des abus sont commis et le refus de toutes les procédures spéciales, passe par la dissolution des milices paramilitaires et des Forces Spéciales d'Intervention ». Ces dernières s'étant rendues « coupables de graves manquements aux droits humains », a-t-il enchaîné. Et qu'il peut en témoigner.
Rapport.
En fait, ce n'est pas le locataire de la Résidence de France qui est le premier à demander pareille dissolution. Amnesty International avait déjà recommandé à la HAT de « dissoudre la CNME et de laisser le soin d'enquêter sur les infractions pénales, au système judiciaire en place, notamment la police et le parquet. Et ce, pour préserver l'indépendance de la justice et contribuer au respect et à la protection des droits humains ». Dans son rapport publié à l'issue d'une mission d'enquête – effectuée du 17 juin au 25 juin 2009 – sur la situation des droits humains à Madagascar, Amnesty International de faire remarquer que « la CNME est perçue par beaucoup comme un organisme politique et son image a été ternie par des accusations d'atteintes aux droits humains ».
Enquêtes.
Erwin van der Borght, le directeur du Programme Afrique d'Amnesty International d'estimer même que « les allégations de mauvais traitements par la CNME doivent faire l'objet d'enquêtes immédiatement. Et que les personnes actuellement en détention soient jugées dans un délai raisonnable, dans le respect des normes internationales d'équité des procès ou remises en liberté immédiatement si elles n'ont pas été reconnues coupables d'une infraction dûment reconnue par la loi ». Le rapport d'Amnesty International était-il pour quelque chose dans la transformation de la Commission Nationale Mixte d'Enquête (CNME) en Force d'Intervention Spéciale (FIS) ? En tout cas, la FIS dont les éléments et notamment les chefs devaient être les mêmes que ceux de la CNME, a été créée après le rapport de l'organisation humanitaire basée à Londres.
Désarmement.
Dans sa résolution du 11 février 2010, le Parlement européen avait également demandé « la mise en place rapide du processus de désarmement et de dissolution des milices en vue de rétablir une armée républicaine ». Strasbourg de souligner aussi « les violations généralisées des droits humains, le harcèlement et l'arrestation arbitraire de parlementaires, de religieux et de membres de la société civile, ainsi que le pillage des églises et l'intimidation de la presse ». Et de réclamer dans la foulée, « une enquête internationale indépendante sur tous les meurtres politiques à Madagascar, les violations des droits de l'Homme et tous les actes perpétrés par les forces de sécurité et l'armée ».
Milice.
Le Parlement européen d'assimiler la FIS à « une milice ». Un avis partagé par la 7e session du Conseil des droits de l'Homme qui a été ouverte le lendemain à Genève et axée sur l'examen périodique de la situation des droits humains dans une dizaine de pays dont Madagascar. C'est dire que les propos de Jean-Marc Châtaigner qui est la voix officielle de la France, ne faisaient que rejoindre le rapport d'Amnesty International, mais s'inscrivaient surtout dans le cadre de la résolution du Parlement européen dont la France est membre à part entière et non entièrement à part. Si la déclaration de son représentant avait, contrairement au rapport d'Amnesty International et à la résolution du Parlement européen, provoqué autant de remous dans le microcosme, c'est peut-être parce que d'aucuns considèrent la France comme apportant un soutien inconditionnel aux autorités de fait en mal de reconnaissance internationale.
Les Nouvelles 20/07/2010
MALNUTRITION: Plus de 50% des enfants en retard de croissance
- Noro Niaina
La difficulté alimentaire et les carences en micronutriments menacent le développement des enfants de moins de cinq ans. Plus de 50% d'entre eux souffrent d'un retard de croissance dont 26% sont sévèrement atteints.
La consommation d'aliments riches en micronutriments tels que la vitamine A, le Fer ou l'iode s'avère encore difficile dans la Grande île notamment dans les zones rurales. Le problème réside dans la méconnaissance des valeurs nutritives des produits locaux, en les exploitant ou les transformant en nourritures saines.
En général, le taux de consommation des micronutriments semble faible sur tout le territoire soit de 78% pour la vitamine A et 45% pour le fer. Pour les enfants de moins de cinq ans, 42% souffrent de la carence en vitamine A, ce qui cause leur retard de croissance. 50% de la population, dont 30% de femmes, souffrent d'anémie. La prévalence en anémie a régressé de 67% à 50% ces dix dernières années chez les enfants et de 42% à 35% chez les femmes. La forte prévalence de l'anémie se trouve dans le Sud et dans les zones côtières. Les résultats des enquêtes selon les régions font apparaître des niveaux d'anémie particulièrement élevés dans le Diana (70 %), Vatovavy Fitovinany (67 %), Menabe (67 %), Androy et Boeny (65 % dans les deux cas). En fait, ces carences bloquent non seulement l'épanouissement des enfants mais aussi des enfants scolarisés et des femmes
allaitantes.
Fortification des aliments
L'assemblée générale de l'Alliance nationale pour la fortification des aliments
(Anfa), qui s'est déroulée hier au Motel Anosy, a été une occasion pour présenter les projets relatifs à la fortification pour pallier le problème de carence en
micronutriments. Selon le président de l'Anfa et ministre de la Santé , le médecin-général Pascal
Rajaonarison, l'AG a consisté à mettre au point tous les projets mis en œuvre par l'alliance, l'Office national de nutrition et ses partenaires. |

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Le ministère de l'Education en collaboration avec Gret nutrimad et le Pam, par exemple, mène un projet de fortification des rations distribuées dans les cantines scolaires des quatre écoles des circonscriptions scolaires d'Ambovombe et de Tsihombe, région de l'Androy. En ce qui concerne société TAF, elle collabore avec l'ONN en lançant un projet de fortification du sucre destiné pour la consommation de masse. Et enfin, le Gret nutrimad a déjà œuvré sur la sensibilisation et l'utilisation d'un complément alimentaire qu'est le «Bo salama» pour fortifier les plats habituellement consommés par les enfants de un à cinq ans.
bbc.afrique.com 18/07/2010
Des centaines de tortues exportées illégalement de Madagascar
Des plus en plus d'espèces rares de faune et de flore sont illégalement exportées de Madagascar
Les agents des douanes à Kuala Lumpur ont trouvé près de quatre cents tortues rares de contrebande en provenance de Madagascar.
C'est la seconde fois depuis le mois dernier et cela fait craindre que l'exportation illégale d'animaux et de plantes du pays augmente à cause des problèmes politiques de Madagascar.
A des milliers de kilomètres de leur domicile, les tortues etaient à la dernière étape de leur voyage vers les magasins pour animaux de compagnie et peut être les casseroles de quelque cuisiniers quand ils ont été trouvés à l'aéroport de Kuala
Lumpur.
Ont également été récupérés plus de quarante grenouilles tomate rares. Deux femmes malgaches ont été arrêtées, selon les douaniers les animaux ont été trouvés dans leurs bagages.
Selon Richard Thomas de l'organisation Traffic International qui lutte contre le commerce illégal d'animaux exotiques, les deux espèces de tortue retrouvées sont extrêmement rares.
Une grande partie de la flore et de la faune de Madagascar, y compris ses célèbres lémuriens, sont uniques à l'île. Ils attirent des centaines de milliers de touristes dans le pays. Ils sont également sous la menace croissante d'être l'exploités.
Certains écologistes parlent d'une "liberté pour tous" à Madagascar avec des gangs criminels qui opèrent presque à volonté. |

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Un rapport récent de Global Witness a aussi découvert une industrie massive de contrebande de bois précieux.
La police et les services forestiers ont été impliqués dans ce
traffic.
L'organisation pour la protecton de l'environnement WWF estime que les autorités ont mis en vente une récolte illégale de bois pour leur propre profit.
Le mois dernier le Premier ministre malgache s'est rendu aux Comores pour rapatrier un navire qui avait tranporté quinze conteneurs de bois de rose, abattu illégalement.
Courrierdemada.com 18/07/2010
Transition : Des enrichissements à la vitesse TGV
- N. Randria
Selon les mises à jour de la Banque mondiale concernant l'économie malgache, "les nouvelles commandes de véhicules sont en hausse de 7,1 %, et les ventes de ciment ont augmenté durant le premier semestre de 2010 par rapport à leurs niveaux de 2009". Un constat fort étonnant alors que le pays traverse une crise sans précédent. Toutefois, quand on sait que les nouveaux riches de la Transition foisonnent avec des enrichissements à la vitesse d'un… TGV, il est logique que les nouvelles commandes de véhicules soient en
augmentation.
Et nul n'ignore également que durant cette transition, ces nouveaux riches se bousculent pour bâtir villas et immeubles, à des vitesses record également, d'où cette hausse de la vente de ciment.
La question qui vient tout de suite à l'esprit, c'est l'origine de ces richesses au moment où, selon la perception de la majorité, les caisses de l'Etat peinent à se remplir. Où
l'Etat actuel, c'est-à-dire la transition, trouve-t-il ces mannes qu'il distribue à tour de bras à ses hauts employés ? Sinon, dans quelle caisse puisent-ils, ces hauts employés, pour pouvoir si rapidement s'enrichir ainsi (car ce n'est pas tout le monde qui trafique dans le bois de rose, l'un des origines des enrichissements rapides de ces derniers temps) ?
Des questions qui devraient trouver des réponses satisfaisantes de la part des dirigeants de la Transition, sinon de son président, si tant est que le changement dans les pratiques Etatiques et gouvernementales soit encore l'objectif de Andry
Rajoelina.
Quoi qu'il en soit et en attendant, la crise sévit au sein de la populace tandis que pour les autres - suivez mon regard - c'est la bombance. Et il n'est pas étonnant que certains fassent des mains et des pieds pour que cette crise perdure.
Midi Mada 17/07/52010
Bois de rose saisis aux Comores : Les 3 mouvances menacent de révéler des noms
- RAJAOFERA Eugène
Les mouvances Ravalomanana, Zafy et Ratsiraka viennent de mettre le président de la HAT, Andry Rajoelina, devant un défi de la transparence. « Les tenants de la transition ne sont pas derrière le trafic illicite des bois de rose à Madagascar. Ils sont même les principaux acteurs de ce trafic. », a tonné hier devant la presse au Carlton le Pr Zafy Albert, entouré des dirigeants des 3 mouvances, pour ne citer que Fetison Rakoto Andrianirina, Ramisandrazana Rakotosoa, Manandafy Rakotonirina, Lalatiana
Ravololomanana...
Au nom de la transparence, le Prof a vivement interpellé le président Andry
Rajoelina: « Je sais que vous avez les documents relatifs aux bois de rose saisis aux Comores. Je vous demande de révéler
les noms des hauts dirigeants de la HAT et des officiers supérieurs qui y sont impliqués.
Des journaux étrangers ont déjà cité des noms sur ce dossier, mais je souhaite que c'est vous qui preniez vos responsabilités en tant que
raiamandreny. » Avant d'avertir: « Si vous ne le faites pas, c'est nous qui allons le faire. »
Manœuvre dilatoire. Toujours au nom des trois mouvances, le locataire de la Villa « La Franchise » n'y est pas allé par quatre chemins pour affirmer que la Coalition des organisations de la société civile est en train de manœuvrer pour prolonger la transition en place. « Pire, la société civile actuellement, visiblement divisée en deux camps, est confrontée à un conflit de leadership qui met en cause sa crédibilité. », a-t-il enfoncé le clou. Pessimistes, les trois mouvances n'attendent rien de la prise de responsabilité de la Coalition des organisations de la société civile et des « Raiamandreny Mijoro ». « Ils ne s'en sortiraient pas avant la fin de cette année. », déplore le Prof. Bref, les mouvances
Ravalomanana, Zafy et Ratsiraka ont réitéré hier devant la presse
qu'elles boycottent le « Dinika Santatra » et le dialogue national conjointement préparés par la Coalition des |
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organisations de la société civile et des « raiamandreny Mijoro ». « D'ailleurs, l'organisation n'est pas sérieuse. Jusqu'ici, j'ai recensé pas mal de reports. », a martelé le Pr
Zafy. « Qui dit pasteur Ramino Paul et Rabary Mathilde dit Norbert Lala Ratsirahonana. Comment pouvons-nous avoir confiance en ces « Raiamandreny Mijoro »? », a fait remarquer le Dr Emmanuel
Rakotovahiny.
Refus catégorique.
Négatif. C'est en ces termes que le Prof a répondu à la sollicitation du président de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), Me Hery
Rakotomanana. « Les trois mouvances ne peuvent pas désigner ses 3 représentants (Un par mouvance) au sein de cette CENI car ce n'est pas celle, la véritable CENI, que l'on a convenu de mettre en place durant les pourparlers de Pretoria. », a martelé le locataire de la Villa « La Franchise ». Avant de clarifier: « On a besoin d'une CENI acceptée par tous. » Une manière pour l'ancien président de la République de demander la dissolution de la CENI actuelle afin de pouvoir mettre en place la vraie. Le Prof a saisi l'occasion pour toucher mot à la composition de l'actuel gouvernement. « A vrai dire, c'est le Plan B de Andry Rajoelina, un gouvernement militaro-civil que la HAT avait préparé pour pallier l'échec de Pretoria. », a-t-il fait constater. Avant de manifester sa déception sur la participation des officiers généraux à ce gouvernement: « On s'attendait à ce que vous essayiez de convaincre Andry Rajoelina à suivre la bonne voie. Au contraire, vous vous battez pour que ce régime ait la reconnaissance internationale. »
Midi Mada
16/07/2010
Dissolution de la FIS : Le lieutenant-colonel Lylison riposte
- RAJAOFERA Eugène
En attendant le « droit de réponse officiel » qu'il promet dès son retour dans la Capitale, le directeur de la FIS (Force d'Intervention Spéciale), le Lt-Cl Lylison René, a violemment réagi moins de 24 heures après le discours de l'ambassadeur de France Jean Marc Châtaigner dans lequel il a proposé la dissolution de la FIS.
« Ce n'est pas à Jean Marc Châtaigner de donner des ordres aux militaires malgaches. Ce diplomate fait trop d'ingérence dans les affaires internes de Madagascar. Peut-être aussi qu'il n'arrive pas à cerner sa mission à Madagascar. », a fulminé le patron de la FIS actuellement en mission en province. Avant d'ajouter: « Je sais pourquoi l'ambassadeur Jean Marc Châtaigner a fait cette déclaration publique. Il défend à tout prix les Malgaches ayant la nationalité française comme Ralitera
Andrianandraina, Ambroise Ravonison et Naika Eliane, qui ont été jetés en prison grâce à l'action de la FIS. Je tiens à signaler que la FIS n'a fait jusqu'à présent rien d'illégal. » Joint au téléphone hier, l'ambassadeur de France Jean Marc Châtaigner évite les polémiques. « Ni plus, ni moins. Je n'ai pas de commentaire à faire sur ce que j'ai dit et sur ce que les gens disent. », s'est-il contenté de répondre.
Zavabita.
La Force d'Intervention Spéciale a plusieurs « Zavabita » à son actif. Tout a commencé à
l'Episcopat à Antanimena le 17 mars 2009. Des éléments du CAPSAP, dont la majorité a composé par la suite la FIS après sa création, ont malmené des dirigeants religieux, en particulier le pasteur Lala Rasendrahasina de la
FJKM, des diplomates dont entre autre Niels Marquardt des Etats Unis contre lequel des propos indignes ont été proférés et des officiers généraux que l'ancien président Marc Ravalomanana avait chargé de mettre en place un directoire militaire.
Le plus haut gradé de ces derniers, en la personne du Vice-Amiral d'escadre Hyppolite
Ramaroson, siège actuellement au sein du gouvernement, une nomination que des éléments de la FIS n'auraient pas digéré. Parmi les « réalisations » de la Force d'Intervention Spéciale figure l'arrestation barbare et manu militari de Manandafy
Rakotonirina, du leader des femmes légalistes, Ihanta Randriamandrato et de quelques officiers épousant la cause de l'ancien président le 29 avril 2009 au Carlton.
Et ce n'est pas à l'ancien directeur de la Sécurité à la
HCC, Ralitera Andrianandraina, actuellement écroué à Tsiafahy suite à l'affaire du 07 février, ni à la
sénatrice TIM Naika Eliane, de démontrer la méthode agressive des éléments du Lt-Cl Lylison René. Toutes ces « zavabita » n'ont pas été à l'abri des dénonciations des organismes internationaux agissant pour le respect des Droits de l'Homme, pour ne citer qu’« Amnesty International ». Actuellement, un ambassadeur d'un pays ami de la HAT propose la dissolution de cette force spéciale, son patron se défend en affirmant que la FIS n'a rien fait d'illégal.
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Pour le lieutenant-colonel de la gendarmerie nationale, l'ambassadeur français aurait dû trouver d'autres manières pour exprimer sa vision sur la situation. «Il aurait pu s'entretenir directement avec le chef d'État et de faire des propositions. Sa façon de parler, surtout en public, n'est pas convenable», a-t-il déclaré, hier, au téléphone.
Lors de son discours à la résidence de France, à Ivandry mercredi, Jean Marc Chataigner a recommandé, entre autres, le respect des droits de l'opposition et l'instauration d'un dialogue effectif avec toutes les tendances politiques, ainsi que le respect des règles de droit lorsque des abus sont commis, et le refus de toutes les procédures judiciaires d'exception. «Ce dernier point passe, je vais être précis, par la dissolution des milices paramilitaires et de la Force d'intervention spéciale (FIS). Cette dernière s'est, en effet, rendue coupable de graves manquements, je peux en témoigner, aux droits humains», avait-t-il souligné.
(Express) |
Encadré
: Existence de fait
Même en l' absence de cadre légal propre à la Force d'intervention spéciale (FIS), la formation continue à mener diverses opérations. Lors de la célébration de la fête nationale du 26 juin, la FIS s'est chargée de la sécurité aux alentours du stade de Mahamasina, si elle est plus connue dans les arrestations d'hommes politiques et de fauteurs de trouble auparavant.
La zizanie interne à la FIS est aussi à l'origine de la rupture entre les lieutenants-colonels Charles Randrianasoavina et René
Lylison. Seul ce dernier commande actuellement la FIS.
Lors d'une déclaration, en réponse aux critiques formulées par l'ambassadeur de France, Jean Marc Chataigner, René
Lylison, a soulevé que la FIS travaille dans le cadre légal de l'Etat-Major Mixte Opérationnel régional (EMMO Rég).
En réalité, la FIS ressemble à un corps de sécurité du palais présidentiel à
Ambohitsorohitra. Les voitures de services de la FIS sont garées en permanence devant le palais.
( Fano Rakotondrazaka - Express mada)
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/ Edou (Nouvelle Calédonie) /
Rajery est sans conteste l'artiste malgache le plus actif
sur la scène internationale. / Mikea puise son
inspiration dans le beko... Contact : Villette
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La
Recette du jour

"Koban-dravina"
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Midi Mada 21/07/2010
Appauvrissement TGV
- R.Edmond
Repères: Actuellement, le prix du kilo du riz est relativement abordable sur le marché. Le phénomène résulte, à la fois de la baisse du prix du paddy dans les zones de production et de la présence, sur le marché d’une assez importante quantité de riz importé.
Appauvrissement TGV
Evidemment, les consommateurs s’en réjouissent, car trouver du riz à un prix stable est une bonne chose. Mais le phénomène a son revers car les paysans producteurs sont pénalisés. Il est vrai que craignant une explosion populaire dans les grandes villes, la HAT fait tout pour éviter les mécontentements. Et si le ministère du Commerce a autorisé cette importation massive de riz, c’est justement pour garder les prix à un niveau raisonnable et démontrer ainsi qu’elle se soucie au plus haut point du sort de la population urbaine. Mais l’initiative fait énormément de mal aux 80% de Malgaches qui vivent de l’agriculture. La baisse du prix du paddy entraîne d’ailleurs le mécontentement de ces paysans, qui, même s’ils ne peuvent pas exprimer leur colère, dans des manifestations de rue, où à travers la presse, disposent d’une arme qui sera fatale contre les tenants actuels du pouvoir. Il s’agit en l’occurrence de leur voix qu’ils n’accorderont probablement pas, lors des prochaines élections à ceux qu’ils considéreront comme premiers responsables de leur misère actuelle. A savoir, la HAT et ses dirigeants qui sont à l’origine de cet appauvrissement à Très Grande Vitesse.
Express mada 21/07/2010
Trafic de bois de rose
: La Justice serre la vis - Iloniaina Alain
Le gouvernement s'active pour tenter de rassurer l'opinion dans la gestion du dossier bois de rose qui prend une autre dimension.
Nous avons obtenu une délégation judiciaire du juge d'instruction pour poursuivre l'enquête, a déclaré hier le colonel Hubert
Piza, directeur du contrôle et de l'amélioration de l'intégrité au sein du ministère de l'Environnement et des forêts.
L'officier supérieur met en exergue la conformité de la démarche à la loi en vigueur. «Nous avons obtenu une commission rogatoire internationale concernant les cargaisons saisies aux Comores. Il est normal que nous continuons l'enquête sur cette affaire dont une partie reste à éclaircir», assure-t-il.
Pour l'instant, seul le capitaine du bateau arraisonné dans l'archipel est placé sous mandat de dépôt. Les autres personnes impliquées ont été laissées en liberté. Le colonel Hubert Piza refuse pourtant de livrer d'autres noms alors que des voix autorisées font état d'un soupçon qui pèse sur certains dignitaires du régime concernant leur éventuelle implication. «Il faut attendre. Cela pourrait entraver l'enquête», tempère-t-il tout en évoquant le droit à la présomption d'innocence.
Les membres du gouvernement multiplient les déclarations de bonnes intentions dans le traitement du brûlant dossier. Après le général Herilanto
Raveloharison, ministre de l'Environnement et des forêts, c'est au tour de Christine
Razanamahasoa, ministre de la Justice, de monter au créneau. «Il est du devoir du ministère de la Justice de donner une instruction au Parquet, de ne pas fléchir dans le traitement du dossier une fois entre ses mains. Toutes les personnes concernées devront être arrêtées qui qu'elles soient», assure la garde des Sceaux. «Nous sommes fermes sur ce point car nous ne pouvons pas badiner avec les richesses naturelles nationales», ajoute-t-elle.
Dossier remis sur la table
Les membres de la HAT ont également évoqué ce sujet qui semble les gêner, au cours de leur réunion consacrée à des procédures internes, hier à
Anosikely. «Le nom de la HAT est cité dans le dossier de bois de rose. Nous souhaitons avoir des éclaircissements afin de séparer le bon grain de l'ivraie. Le flou persiste, la signification du terme HAT reste vague car il pourrait englober aussi bien le gouvernement que les assistants parlementaires», rapporte un membre de la HAT, se référant aux éventuelles implications des membres de l'institution rapportées par la presse.
À l'issue de la séance, les participants ont convenu de remettre le sujet sur la table. «Tout le monde aborde cette question de bois de rose, y compris le Premier ministre sans oublier le ministre concerné, le chef de la région Analanjirofo, voire les diplomates et les autres mouvances. Des cargaisons de bois de rose sont encore saisies malgré l'annonce du ministre de l'Environnement du maintien en vigueur du décret qui interdit leur exploitation», déplore un membre de la HAT». «Il faut que nous réagissions», ajoute-t-il. L'idée de la création d'une commission chargée de gérer le dossier est dans l'air à
Anosikely.
Cette affaire de bois de rose commence à glisser sur le terrain politique. L'ancien président Albert Zafy a touché là où cela risque de faire mal. Il avait interpellé Andry Rajoelina, président de la HAT, sur le cas des cargaisons saisies aux Comores. Il avait exigé des tenants du pouvoir des noms associés à l'affaire en signe de volonté d'assainissement avant l'entrée dans la IVe République.
Midi Mada 20/07/2010
25 000 emplois perdus au cours du premier semestre 2010 : Entreprises franches. Le pays paie au prix fort la suspension de
l’AGOA - R.Edmond
Les effets dévastateurs de la crise malgache sur l’économie se multiplient. L’industrie textile est la plus touchée. En effet, d’après le dernier rapport économique de la Banque Mondiale, l’on a compté pas moins de 25 000 emplois perdus durant le premier semestre 2010.
Des pertes d’emplois, consécutives, rappelons-le, à la suspension de l’AGOA. Faute de commandes sur le marché américain qui constitue le plus gros marché du textile malgache, nombre d’entreprises franches ont dû fermer leurs usines. Les troubles consécutives à la crise aidant, ces entreprises franches ont été obligées de se délocaliser, transférant ainsi les emplois vers d’autres pays où les conditions de travail sont meilleures.
Aggravation.
Au désavantage évidemment des milliers d’employés malgaches qui se retrouvent ainsi, pour la plupart dans la rue. Raison pour laquelle on assiste depuis la crise de 2009, à une aggravation de la pauvreté à Madagascar. Ce qui fait dire aux observateurs que les effets de cette crise malgache, du fait de sa très longue durée, sont pires que les conséquences des conflits armés, parce qu’elle détruit la vie de nombreuses familles et provoque une généralisation de l’insécurité. Pour preuve, presque chaque jour, l’on entend parler dans les journaux d’attaques à main armée qui font, malheureusement, des pertes en vie humaine.
Démagogie.
Pire, c’est que les autorités actuellement au pouvoir n’arrivent visiblement pas à trouver les solutions pour adoucir la souffrance de ces milliers de familles sans emploi. Quand bien même, le gouvernement de transition en général et le ministère de l’Economie et de l’Industrie avait promis, de trouver des alternatives à
l’AGOA. On se rappelle, sur ce point la déclaration du ministre Fienena Richard selon lequel, la dévaluation de l’ariary figurait parmi les solutions pour les zones franches. La réalité actuelle ne va pas dans le sens de cette déclaration, puisque malgré une monnaie nationale qui s’est dévaluée automatiquement sur le marché interbancaire des devises, la situation pour les entreprises franches ne s’est pas améliorée. Un autre membre du gouvernement s’était également versé dans la démagogie, en annonçant que le textile peut être remplacé par la création d’entreprises franches spécialisées dans les nouvelles technologies de l’information. Or jusqu’à maintenant, aucune nouvelle entreprise de ce secteur n’est toujours pas en gestation.
Secteur informel.
En tout cas, face à la situation de plus en plus insupportable, les milliers de « very asa » qu’a fait la transition, dont les dirigeants avaient pourtant promis mille merveilles, sont obligés de se débrouiller eux-mêmes. D’où, l’émergence de nombreuses activités du secteur informel. Les petits commerces apparaissent partout, mais ne règlent pas les problèmes puisque le pouvoir d’achat de la classe la plus pauvre, aussi bien que celui de la classe moyenne ne suffit plus pour faire face au minimum vital. D’ailleurs, la note économique de la Banque Mondiale confirme ce foisonnement du secteur informel, dont on connaît d’ailleurs les impacts négatifs, à moyen et long terme sur l’économie. En tout cas, face à l’aggravation des problèmes, tout le monde s’accorde maintenant à dire que la solution est de mettre rapidement fin, à cette transition, afin de permettre à tout le monde de s’atteler aux actions de relance économique. Bref, la balle est entre les mains des protagonistes politiques.
Tribune Mada 18/07/2010
Bois de rose : On réclame des comptes à Andry Rajoelina
- par Valis
Les opérations conduites par la Présidence de la Haute autorité de transition (HAT) contre la menuiserie installée chez Tiko Sambaina à
Manjakandriana, où des perquisitions ont révélé des lots de mobiliers et des planches et grumes en bois de rose ont déclenché sans le vouloir la foudre des « opposants ». Les trois mouvances politiques conduites par le Pr. Albert Zafy, sont en effet montées au créneau.
Elles ont organisé une conférence de presse en milieu de l’après-midi ce vendredi 16 juillet au Carlton. Mme Ramisandrazana de la mouvance Didier Ratsiraka, Fetison Rakoto Andrianirina de la mouvance Marc Ravalomanana et qui avait assisté à une séquence de perquisition des sites à
Manjakandriana, Manandafy Rakotoirina de l’Alliance démocratique qui fait partie de la mouvance Marc
Ravalomanana, ont figuré aux côtés du chef de file de la mouvance Zafy pour revendiquer la transparence totale sur les 300 tonnes de bois de rose saisis à Anjouan aux Comores. Cette cargaison est déjà rapatriée après que le Premier ministre de la
HAT, le général Camille Vital ait négocié auprès du gouvernement comorien. Aux dernières nouvelles, les troncs de bois de rose qui étaient arrivés au port de Mahajanga sont maintenant dans la capitale sous la garde des forces de l’ordre, en l’occurrence à la Gendarmerie de
Betongolo.
Le président Albert Zafy et consorts ont déploré le mutisme de Andry Rajoelina alors que tous les dossiers relatifs à cette cargaison de bois de rose sont, selon eux, entre ses mains. Ils réclament alors toute la vérité sur cette affaire qu’ils estiment avoir déshonoré le pays depuis plusieurs mois déjà. Le trafic de bois de rose fait honte d’autant qu’il se déroule au vu et au su de toute la communauté internationale, ont-ils signifié. Ils ont alors interpellé Andry Rajoelina qui se veut ou qui est « raiamandreny » de tous les Malgaches, pour mettre toute l’affaire de ces 300 tonnes de bois précieux au clair. Ils demandent avec insistance que Andry Rajoelina fasse une déclaration à la nation du genre de ce qu’il a fait lors de la fête nationale, mais à propos de ces bois de rose sur la base des dossiers qu’il aurait, selon Albert
Zafy, entre les mains : noms des exportateurs, des destinataires, des exploitants et des transporteurs maritimes. Combien exactement ces exportations de bois de rose rapportent-elles à
l’Etat, interroge-t-il car à sa connaissance, un conteneur devrait coûter à l’exportateur quelque 460 millions d’ariary comme redevances et taxes.
Les Tangalamena et autres princes eux aussi réclament des comptes sur « La Baleine 6 »
Les politiciens des trois mouvances politiques ne sont pas les seuls à réclamer des comptes au président de la
HAT. Des voix aussi s’élèvent chez les détenteurs du pouvoir traditionnel (les
tangalamena, les princes et ampanajaka) de la région d’Andovoranto dans les environs de
Brickaville. Le « hasina » (la sacralité) de l’embouchure du fleuve Andovoranto selon ces détenteurs du pouvoir traditionnel, a été souillé et plus que profané par les trafiquants de bois de rose qui y font leurs opérations en dépit des interdictions des habitants. Ils ont vu et ont noté le nom du navire à bord duquel des bois de rose sont embarqués ; il s’agit du navire « La Baleine 6 ». Ils ont dû, selon le Tangalamena Patrick
Zakariasy, procéder à des cérémonies de prières accompagnées d’offrandes (six zébus) qui auraient atteint leur objectif, puisqu’ils auraient constaté par la suite que le navire « La Baleine 6 » était tombé en panne et a fini par échouer. Les bois de rose auraient alors été débarqués par les trafiquants à l’aide de nombreuses embarcations hors bord et acheminés vers
Brickaville, tandis ce que des ordres seraient venus d’en haut afin que tous ces mouvements ne soient pas inquiétés, alors que des éléments de la task force étaient dans la région.
En tout cas, ces détenteurs du pouvoir traditionnel croient fermement que des hauts responsables militaires sont impliqués dans ce trafic qu’ils ont découvert au mois de mai à
Andovoranto. Il s’agit selon eux, d’une première expédition de 54 tonnes de bois de rose et les trafiquants prévoient dix (10) autres expéditions. Bref, ils appellent Andry Rajoelina à prendre ses responsabilités et à rendre des comptes à ce sujet car des noms de généraux, de colonels proches de la Présidence de la HAT et de Toamasina sont, selon leurs dires, dans ce trafic qui profane le « hasina » du pays.
moov.mg 17/07/2010
FMI: Madagascar est en train de perdre énormément d'opportunités
- R.Edmond (midi)
Les bailleurs de fonds accordent de plus en plus de facilités aux pays pauvres, sauf à Madagascar, un pays où les désaccords politiques ne sont pas encore résolus.
Depuis la mise en place de son nouveau dispositif d'appui aux pays pauvres, le FMI accorde des largesses notamment aux pays africains. La Côte d'Ivoire, par exemple vient de bénéficier de 53,5 millions USD approuvés récemment par le Conseil d'administration du Fonds Monétaire International. Une largesse
déclenchée par la conclusion satisfaisante de la deuxième revue des résultats économiques obtenus par Abidjan dans le cadre du programme triennal au titre de la Facilité Elargie de Crédit ou
FEC. Une performance qui a valu à la Côte d'Ivoire l'obtention de 345,4 millions USD, depuis l'approbation de cette facilité en mars 2009. Naoyuki
Shinohara, D.G adjoint et Président par intérim du Conseil d'administration du FMI n' avait pas manqué de signaler, lors de l'approbation de ce crédit, « les bons résultats obtenus par la Côte d'Ivoire dans le cadre du programme appuyé par la FEC ».
Financements conséquents
Mais le FMI accorde des largesses à d'autres pays que la Côte d'Ivoire. D'autres pays africains ont récemment bénéficié de financements conséquents de ce bailleur. Le FMI vient par exemple de s'engager pour un programme triennal de 550 millions de dollars en faveur de la République Démocratique du Congo, alors que le Congo Brazzaville a |
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bénéficié de 195 millions USD. Pour en revenir à la Côte d'Ivoire, ce pays est visiblement devenu un centre de concentration des appuis financiers internationaux puisque la Banque Mondiale vient également de lui octroyer, un appui budgétaire de 45 milliards de francs CFA.
Inattendu
Bref, alors que dans la plupart des pays africains, les efforts de développement menés par les dirigeants sont cautionnés et appuyés par les bailleurs de fonds, à Madagascar, cette crise politique qui n'en finit toujours pas fait perdre énormément d'opportunités. Sans cette crise, en effet, Madagascar aurait été logiquement le pays qui aurait pu bénéficier de ces largesses des bailleurs de fonds. Et, pour la bonne et simple raison qu'avant la crise politique de 2009, même si la situation économique n'était pas encore satisfaisante, de bons résultats ont quand même été obtenus, surtout en matière de réformes. Ce qui aurait d'ailleurs valu au pays des financements conséquents pour son développement. En tout cas, l'essentiel est maintenant de rechercher les moyens de mettre un terme à cette crise le plus rapidement possible et de rattraper le temps perdu.
Ce qui ne sera évidemment pas chose facile dans la mesure où durant cette crise, aggravée par l'incompétence des dirigeants, et où l'on a assisté à des procédés rétrogrades qui pourront plus compromettre les bonnes relations avec les bailleurs de fonds. Pour ne citer que ce retour inattendu à la fixation des prix des carburants par l'Etat. Un phénomène que les bailleurs de fonds n'accepteront jamais, même en présence d'un Etat légal et légitime.
Midi Mada 16/07/2010
Zones franches : Les employés perdent espoir !
- Anjara Rasoanaivo
« Cela fait plus d’un an que nous sommes au chômage. Nous avons eu recours au tribunal par deux fois, mais ce dernier est impuissant face à notre problème» exposent Berthe R.,
Ranoromanana, Marceline R. et Marie Lydia R., toutes des femmes qui ont travaillé depuis une bonne vingtaine d’années dans une zone franche située dans la capitale.
« Notre cas n’est pas isolé, c’est ce qu’endurent la plupart des personnes qui ont travaillé dans des zones franches et qui ont du s’arrêter pour chômage technique, depuis le début de la crise ». A Madagascar, on recense à ce jour près de 50 000 employés en zone franche qui ont perdu leur emploi. Comme
Lydia, ils sont 500 dans cette zone franche, concernés par l’affaire. Et c’est toute une vie qui s’effondre. « Plus personne ne nous recrutera. De toute façon, comme nous avons été remerciées ou motif de chômage technique, nous n’avons pas de certificat de travail » exprime
Ranoromalala. Alors que l’entreprise a fermé ses portes en 2009, les employés ont fait appel à l’inspection du travail pour obtenir leurs droits, soit le solde de tout compte, les indemnités à la Cnaps et à
l’Ostie, une valeur estimée à 12 milliards fmg. N’ayant reçu aucune réponse, ils sont allés au ministère de la Fonction Publique puis grâce à l’aide du
Fisema, ils ont obtenu du tribunal la réouverture de l’entreprise pour le 16 novembre 2009. Ce qui ne fut pas le cas. Une deuxième tentative avec l’appui de la SVS a encore été infructueuse. « Nous sommes trop âgées, nous ne retrouverons plus un autre travail. Alors, on voudrait juste obtenir ce qui nous revient » conclut Berthe, totalement désespérée.
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