MadaVôvô 2010

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Les Titres de MadaVôvô du 16 septembre 2010  

BigNews:  Le Sport est Roi...

L'Edito: « Mon hymne pour mon pays... »   ( ...  )

1. Entreprise Robert : Entre tradition et modernité, du chocolat pour tous les goûts (tribune)  ( ...  )

2. Conférence Nationale: Chissano dénonce, la HAT réplique (lagazette) ( ...  )

3. Le pays à la recherche de sa démocratie (nouvelles) ( ...  )

4. Conférence nationale : La communauté internationale absente (midi) ( ...  )

5. Droits des enfants: Beaucoup reste à faire pour l'application des textes (nouvelles) ( ...  )

6. Conférence nationale : Beaucoup d’interrogations (tribune) ( ...  )

7. Ambohitrimanjaka : Musiques et danses traditionnelles au menu de l'Alahamady  (midi) ( ...  )

8. Nouvelle Brasserie de Madagascar : L'usine arrête de tourner  (courrierdemada) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...   

9. L'euro et le dollar rebondissent face au yen après l'intervention des autorités japonaises (moov) ( ...  )

10. CONFÉRENCE NATIONALE : Roindefo Monja revient à la charge (nouvelles) ( ...  )

11. Madagascar : Andry Rajoelina s'est désisté d'une proposition de Constitution (xinhua)  ( ...  )

12. Biocarburant : Madagascar, détentrice d’un or vert ? (tribune) ( ...  )

13.  RIZ : Les prix commencent à augmenter (nouvelles) ( ...  )

14. L’Afrique pourra-t-elle parler d’une seule voix ? (tribune) ( ...  )

15. Médiation de Ramino Paul : Rencontre discrète entre Rajoelina et les trois mouvances  (midi) ( ...  )

16. Madagascar : débat autour de la tenue d'une vraie conférence nationale (xinhua) ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  10 sept 10  >>  ( ...  )

*. Antsirabe : La Radio « Mahafaly » fermée (midi) ( ...  )

16/09/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 583,58 Ar 
JPY 24,11 Ar 
USD 2 006,46 Ar 
ZAR 280,93 Ar 
GBY 3 089,65 Ar 
HKD 258,32 Ar 
CHF 1 998,37 Ar 
MUR 71,12 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/08 2565 31/07 2841
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >> 


« Mon hymne pour mon pays... »

      Bonjour, 

      A 90 km d’Antsirabe et à 1 350 mètres d’altitude se trouve Ambositra. 

      C' est une ville des Hautes-Terres central de Madagascar, qui est composé de l’Imerina et de Betsileo. Ambositra est le chef lieu du pays Betsileo.

      Aussi considérée comme la capitale de la filière artisanale et l’ameublement malgache ; elle a acquis ce titre en raison du caractère majestueux et de la beauté des œuvres réalisés par les Zafimaniry : marqueterie, sculptures du bois (palissandre, ébène, bois de rose).

       C'est une jolie ville qui s'étire le long de la RN7, aux belles maisons en pisé, en brique. De nombreuses charrues  tirées par les zébus parcourent la ville.  

     Ambositra est une grosses bourgade paysanne vraiment remplie de charme et reposante. Les monts environnants et la visite des village artisans peuvent être l’occasion de balades sympathiques.

     et comme promis ci-joint ma chanson concernant Madagascar.   

              "UN COEUR PARADIS"

     Elle était couleur de la vie, elle avait un cœur "paradis",
    elle me donnait tout son amour pourtant, je l'ai quittée un jour
    elle a caressé mon enfance, consolé mon premier chagrin,
    le sillon de mon existence, c'est elle, je l'aime bien.

         Refrain:  Mon île dans l'océan indien
                        Mon île parfume mon destin
                        Mon île dans l'océan indien
                        Rythme ma vie et pour elle je chante ce refrain.  

        Un collier de plage et de mer, l'horizon pour seule frontière
    un sourire ensoleillé, un visage de toute beauté.
    Je suis loin d'elle mais j'ai la chance de trouver dans mes souvenirs,
    l'héritage de sa présence, elle guide mon ... Lire la suite Cliquez-ici
    
            Philippe Button d'Ambositra

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Philippe  a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Tribune Mada 16/09/2010

Entreprise Robert : Entre tradition et modernité, du chocolat pour tous les goûts -  Mona M. 
La chocolaterie Robert [1], qui existe à Madagascar depuis 1937, a ces dernières années considérablement diversifié la gamme de ses produits. On les trouve aujourd’hui sous toutes les formes et à tous les prix, du thé-cao de l’épicerie du coin aux délicats assortiments des boutiques de luxe, en passant par les tablettes disponibles en grandes surfaces. A Noël, on peut retrouver leur bûche chocolatée, la spécialité du département pâtisserie, qui a ouvert ses portes il y a deux ans.

« Depuis 15 ans, nous recevons un meilleur ouvrier de France, qui nous aide à développer de nouveaux produits entre tradition et modernité », explique Fredy Rajaonera, directeur général adjoint de la chocolatière. À côté des traditionnelles tuiles ou des orangeades, a été développée toute une gamme nouvelle associant chocolat et produits locaux : vanille, évidemment, mais aussi baies roses, cannelle, patate douce, manioc, gingembre, ou encore tamarin.
Des goûts aux spécificités ethniques
Les responsables de la chocolaterie ont remarqué que les consommateurs ont des préférences différentes selon leur origine. Ainsi, si les Malgaches se laisseront plus volontiers tenter par les variétés au lait, les Occidentaux se tourneront eux plus facilement vers les chocolats noirs, les plus concentrés possibles.
Ces différences sont telles que l’entreprise Robert a dû adapter ses produits pour l’exportation. Ainsi, la marque Vaovao chocolate, sous le nom de laquelle ces derniers sont diffusés aux Etats-Unis, a un goût beaucoup moins sucré que le chocolat que l’on peut trouver sur le marché malgache. Autre différence, alors que Fredy Rajaonera souhaite que les chocolats Robert soient popularisés à Madagascar et deviennent des produits de consommation courante, Vaovao chocolate est une marque réservée à une élite, un produit de luxe que l’on ne trouve que des les épiceries fines. « Pour la chocolaterie Robert, le marché américain est un marché de niche », note le directeur général adjoint de la société, qui ajoute qu’ « il n’est pas question d’inonder le marché américain, mais plutôt de faire découvrir aux amateurs d’épicerie fine les spécificités du chocolat malgache » : son goût fruité et épicé, sa faible amertume… Cela s’explique sans doute aussi en partie par les contraintes matérielles à l’exportation, qui impliquent, pour ne pas que le chocolat se détériore, son transport par avion dans des conteneurs climatisés.
Un marché local protégé de la baisse des cours mondiaux
Et heureusement pour l’entreprise que son activité à l’extérieur est largement marginale, car la baisse des cours mondiaux du cacao engendrée par la bonne récolte en Côte d’Ivoire, le premier producteur mondial, va rendre les opérateurs du secteurs cacaotier malgache moins compétitifs face à leurs concurrents ivoiriens.
Drame pour les exportateurs malgaches, la baisse du prix du kg de cacao, si elle se répercute à Madagascar, constituera en effet plutôt une aubaine pour les industriels locaux de ce secteur. « Nous avons beaucoup de charges, de coûts fixes, explique Fredy Rajaonera. Alors si la matière première, le cacao, que nous achetons pour l’instant 5 600 à 6 000 ariary le kg, peut baisser, ce serait plutôt une bonne chose pour nous ».


lagazette-dgi.com 16/09/2010
Conférence Nationale: Chissano dénonce, la HAT réplique - Adelson RAZAFY
Une polémique virulente vient troubler l’esprit des participants et des organisateurs de la conférence nationale. En effet, Joaquim Chissano, médiateur de la Sadc, a adressé une lettre à Andry Rajoelina, président de la transition, dans laquelle il met en doute la crédibilité de la conférence nationale et refuse d’être associé à ce processus « unilatéral ». 

La Hat a donné la réplique, indiquant que consensualité ne veut pas dire unanimité, et affirme sa volonté d’aller de l’avant sans attendre les trois mouvances. La même instance refuse le qualificatif « unilatéral », invoquant cette conférence d’Ivato dans laquelle participent activement les forces vives de la nation issues des 119 districts. 
En fait dans cet échange aigre-doux, personne n’a tort car chacun raisonne à partir de sa propre logique. Joaquim Chissano s’attache à résoudre la crise par un accord consensuel entre les quatre mouvances, et il trouve donc « unilatérale » cette conférence qui n’a pas l’aval des trois mouvances. La HAT a coupé les ponts avec les trois mouvances et est décidé à aller de l’avant avec ceux désireux de l’accompagner. Pour elle donc, vu le nombre des participants et leurs origines tous azimuts, l’adjectif « unilatéral » n’est plus de mise. On ne s’étonnera pas si le dialogue de sourds continue entre ces deux camps prisonniers de leurs logiques propres.
En tout cas, il est curieux que les organisateurs de la conférence nationale aient été contaminés par cette controverse indésirable et se soient mis, eux aussi, à entrer dans la mêlée. Hier en effet, les dirigeants des Ray amand-Reny et de Finona ont repoussé les allégations de Joaquim Chissano, dénonçant notamment l’attitude de la Cnosc, entité de société civile qui a les faveurs de Joaquim Chissano, qui a participé aux préparatifs de la conférence nationale avant de s’en détacher subitement. Ces organisateurs des assises d’Ivato refusent donc de participer à la « 2ème conférence nationale » organisée par la Cnosc, et semblent s’être rapprochés de la HAT. 
La situation est donc claire aussi chez les groupements de société civile, notamment car les présomptions d’inclination politique qui pesaient sur leurs chefs sont aujourd’hui confirmées. La Cnosc, dont les antécédents politiques des dirigeants sont connus, se range donc du côté des trois mouvances. Les organisateurs de la conférence d’Ivato semblent faire cause commune avec la HAT et sont partants pour l’aventure hors de la reconnaissance nationale. On constatera d’ailleurs que les résolutions d’Ivato confortent surtout les bases du régime de transition. Ce clivage de la société civile ne surprend personne car relève des fractures qui affectent tous les corps de la nation suite à la crise : la société politique, la société religieuse, l’Armée etc. Le mieux est que les quatre mouvances parviennent à un accord, et on encouragera toujours les initiatives qui vont dans ce sens. Quand des assises nationales de ce genre (conférences nationales, concertations nationales, forums nationaux etc.) n’ont pas l’adhésion de toutes les forces politiques, le processus tôt ou tard se casse le nez. Il en a toujours été ainsi dans notre histoire et on ne voit pas pourquoi celle d’Ivato échappera à la règle. Exhortons donc les parties en conflit à plus de souplesse afin de favoriser le rapprochement. Car quand le processus se heurtera à un mur, c’est sur le pays que tombera la …tuile.

Encadré: La SADC prend ses distances ( Les Nouvelles)
A la suite d'une lettre envoyée par le ministre des Affaires étrangères, le vice-amiral Hippolyte Ramaroson Rarison, l'invitant à assister à la conférence nationale, le médiateur en chef de la SADC , Joaquim Chissano a répondu par la négative. En effet, il estime que cette initiative s'inscrit, encore une fois, dans le cadre d'une démarche «unilatérale».
«La médiation de la SADC continue à être favorable à un dialogue malgacho-malgache crédible, neutre, transparent, consensuel et inclusif. Mais, étant donné que la tenue de la conférence nationale du 13 au 17 septembre n'obtient pas le consensus de toutes les parties prenantes clé malgaches, y compris la coordination des organisations de la société civile (CNOSC), car considéré une fois de plus comme un autre évènement unilatéral, la médiation de la SADC ne pourra pas être associée à des processus unilatéraux qui excluent les parties prenantes clé malgaches», a-t-il fait valoir.
«Organiser une conférence nationale à laquelle ne participent ni la CNOSC , ni une partie de la famille politique malgache, ni encore la société civile, remettra aussi en question l'inclusivité du processus et le consensualisme des décisions qui seront prises dans ce cadre. Tout ceci compromettra finalement la crédibilité du processus», a-t-il poursuivi.


Les Nouvelles 15/09/2010
Le pays à la recherche de sa démocratie - Nasolo R. 
Aujourd'hui sera célébrée la journée internationale de la démocratie. Comme cela a déjà été le cas en 2009, aucune célébration officielle ne viendra marquer la journée. Cela s'explique essentiellement par le fait que le pays soit encore en train de se rechercher en matière de démocratie, que ce soit au niveau des institutions que des libertés fondamentales… (photo d'archives)
La journée internationale de la Démocratie , la troisième du genre, sera officiellement célébrée ce jour. A Madagascar, aucune activité particulière ne viendra marquer l'événement, si ce n'est une conférence-débat organisée, à l'espace Rarihasina, par le conseil régional de la Jeunesse d'Analamanga (CRJA) et une université privée et qui portera sur le thème de la démocratie et la communication.

Et pour cause, toute la nation se cherche actuellement en termes de démocratie, particulièrement depuis le changement de pouvoir survenu le 17 mars 2009. Pourtant, la première journée du nom a été célébrée comme il se doit en 2008 du côté de l'assemblée nationale qui s'est érigée en temple de la démocratie, ainsi qu'au sénat. Les deux chambres constituaient alors le parlement.
Par contre, l'année dernière, la journée a été marquée par l'arrestation d'Eliane Naika, sénatrice du Tim et la mise en détention de Raharinaivo Andrianantoandro, alors porte-parole du même parti.
Un des pays sans parlement
De parlement justement, le pays n'en dispose plus. Ce, depuis que le pouvoir en place a décidé de suspendre l'assemblée nationale et le sénat et de conférer les pouvoirs qui leur étaient dévolus à la HAT par l'ordonnance n°2009-003 du 19 mars 2009.
A ce sujet, avec le Fidji, la Guinée , le Myanmar et le Niger, Madagascar fait partie des rares pays qui n'ont pas de parlement en exercice.
Or, selon les plus éminents constitutionnalistes, un parlement ou, au moins, une assemblée législative élue par le peuple joue un rôle démocratique essentiel dans la séparation des pouvoirs entre lui-même et l'Exécutif.
Par ailleurs, « Les parlements ont la responsabilité de s'assurer que les bienfaits de la démocratie, soient concrétisés dans la pratique, en protégeant les droits et les libertés fondamentaux, en représentant les intérêts du peuple face au gouvernement et au cours du processus législatif et en accordant aux électeurs un égal respect et en maintenant un dialogue, tout particulièrement dans les sociétés profondément divisées ».

Malgré tout, la conférence nationale planche actuellement sur le rétablissement du pouvoir législatif et est précédée, en cela, par les partis qui ont prévu de mettre en place un parlement de la Transition dans l'accord politique d'Ivato.
Libertés fondamentales
La liberté de manifestation fait aussi partie d'une des principales composantes de la démocratie. A ce titre, le jardin d'Ambohijatovo qui a été érigé en « place de la Démocratie » ne peut plus accueillir de meetings politiques ni de rassemblements publics organisés par des entités ayant maille avec l'opposition. D'ailleurs, les manifestations des trois mouvances sont généralement placées sous haute surveillance des éléments des forces de l'ordre, particulièrement en ce moment où se tient la conférence nationale.
Par ailleurs, selon RSF et d'autres observatoires de la vie des médias, la liberté d'information et d'expression ont aussi subi les contrecoups de la crise avec, comme principales manifestations, la fermeture de radios et l'emprisonnement des journalistes de la radio Fahazavana, suite à l'affaire FIGN. Ces derniers viennent cependant d'obtenir une liberté provisoire, sans que la date de leur procès ne soit pourtant encore connue.
Parallèlement, l'on assiste, par contre, à un fleurissement de journaux et de radios privées depuis l'avènement de la Transition. Le ministère de la Communication vient, dans ce cadre, de révéler l'octroi d'une centaine de licences médiatiques.
Un bilan mitigé
Bref, l'état des lieux de la démocratie à Madagascar manifeste un bilan mitigé. En tout état de cause, dans son message publié à l'occasion de la journée internationale de la Démocratie , le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-Moon, a constaté que « Dans certains pays, défenseurs de la démocratie et militants de la société civile se sont heurtés à un retour à l'intransigeance. Dans d'autres, l'ordre constitutionnel a été ébranlé, renversé, mis à bas, parfois avec violence ».
Lui de poursuivre : « Nous devrions tous être profondément perturbés par ces revirements, quels qu'ils soient, car ils risquent de devenir monnaie courante. La déroute de la démocratie, c'est aussi la faillite du développement. Le développement a bien plus de chances de s'implanter durablement si l'on donne véritablement aux citoyens voix au chapitre dans les décisions qui les concernent et qu'on leur permet de récolter les fruits du progrès ».


Midi Mada 15/09/2010
Conférence nationale : La communauté internationale absente - Dominique R.

La grande salle de réunion et le hall des pas perdus du centre de conférence international d’Ivato ont été pleins comme un œuf, hier, lors de l’ouverture officielle de la conférence nationale. Si au départ, 2000 personnes ont été prévues, finalement le nombre des participants a tourné autour de 4000. Le gros de la troupe vient des 119 districts. Malgré la présence de ce beau monde, la communauté internationale a été absente. Quand bien même celle-ci aurait souhaité que ces assises soient placées sous l’égide de la Coordination Nationale des Organisations de la Société Civile (CNOSC).
Participants. 

Côté officiel, le président de la HAT et le Premier ministre ont brillé par leur absence, seuls des membres des Institutions ont 

été présents ainsi que ceux de la CENI. Parmi l’assistance notons la présence de Monseigneur Odon Razanakolona et de Pierrot Rajaonarivelo. Quant à l’organisation de ces assises, elle a été totalement prise en charge par les Raiamandreny Mijoro. Pour en revenir au nombre de participants, le pasteur Ramino Paul a reconnu les difficultés rencontrées, lors de l’organisation de la conférence nationale, notamment pour le dispatching des badges et la restauration. « Quoi qu’il en soit, personne n’a été refoulée », a signalé le président des Raimandreny Mijoro. A lui d’indiquer également qu’« il y a des gens qui sont pour ces assises, d’autres qui sont contre. Ce ne sont pas les divergences de points de vues qui posent problèmes mais les querelles de personnes ».
Sureffectif. 

Concernant les commissions qui sont au nombre de 9 (lire article par ailleurs), les organisateurs ont été également débordés pour la répartition des 4000 participants. Initialement ils ont prévu 600 pour la commission Gestion de la Transition et 300 de chaque pour les autres commissions. Soit en tout et pour tout 3000 personnes. Or comme l’on a cité plus haut 4000 participants sont venus. Ce qui fait qu’il y avait eu un sureffectif de 1000 personnes. Comme solution, ces dernières ont dû être casées dans les différentes commissions. 


Les Nouvelles 14/09/2010
DROITS DES ENFANTS : Beaucoup reste à faire pour l'application des textes - Océane 
Vendredi dernier, un atelier d'information et de partage sur les droits et la protection de l'enfant a été organisé à Andoharanofotsy par l'institut supérieur de travail social. Il a vu la participation de différents acteurs intervenant dans le domaine de l'enfance qui ont ainsi discuté à propos des problématiques rencontrées dans le cadre de la réalisation de leur action mais aussi concernant les différentes solutions trouvées par chacun pour essayer de faire face à ces problèmes.
Les discussions des participants ont ainsi permis de comprendre qu'il reste encore beaucoup à faire pour la protection de l'enfant notamment à cause de la non-application des textes existants. Ce qui explique par exemple pourquoi il y a toujours autant sinon encore plus d'enfants qui travaillent. Les parents en sont les premiers responsables mais la communauté ainsi que les autorités qui sont au courant de ces faits et qui ne font pas grand-chose pour y remédier, le sont tous à différents degrés. Malheureusement, les acteurs qui interviennent dans le domaine de la protection de l'enfance reçoivent souvent aussi des menaces. Ce qui les empêche de réaliser convenablement leur activité.


Tribune Mada 13/09/2010
Conférence nationale : Beaucoup d’interrogations -  par Ben 
Une énième rencontre sensée être inclusive et nationale s’ouvre. Les trois mouvances politiques et la Coordination nationale des organisations de société civile ne sont pas de la partie ; et elles ne sont pas les seules à ne pas adhérer à l’initiative. Dénommée conférence nationale, cette rencontre se veut légitime car elle a été précédée des « dinika santatra » qui ont été organisés dans les 119 districts de l’île. 

Lors des « dinika santatra », il a été question de collecte des avis des citoyens et associations et partis politiques à la base sur des questions précises relatives à la sortie de crise et à l’avènement de la 4e République ; mais surtout des desiderata des populations et contribuables à la base. Donc en principe, les points de vue et résolutions recueillis lors des « dinika santatra » sont l’expression légitime du peuple, et devront être discutés dans les 4 commissions de la conférence nationale (Constitution, environnement politique et gouvernance, vie économique et sociale, réconciliation nationale). Toutefois, des doutes planent sur l’authenticité des compte rendus ou sur les résolutions diffusés ces derniers jours.
Entre temps, des anomalies ou plus simplement des manœuvres politiques ont été révélées par de nombreux délégués issus des « dinika santatra » dont ceux du Sud de l’île (Amboasary par exemple ou dans le Sud-Est jusque dans le Vatovavy Fitovinany). Les vrais délégués des districts connus à l’issue ou lors des « dinika santatra » ont été remplacés sinon doublés par d’autres délégués désignés par les autorités d’un niveau supérieur. Des voix se sont aussi élevées parmi les chefs et militants des partis politiques qui adhèrent à la démarche de la conférence nationale pour dénoncer une affluence extraordinaire. Chaque district devait en effet convoyer sur la capitale 12 délégués et il était prévu quelque 2500 participants au grand maximum. Or dès ce samedi 11 septembre, on comptait déjà quelque 4000 participants à la conférence d’Ivato.
Le problème n’est pas tellement le sureffectif même si cela pose des soucis logistiques et organisationnels et de management ; le plus gros problème est la représentativité et la légitimité de leur présence lors de cette conférence qui se veut nationale et souveraine. Les 1500 autres qui seraient là représenteraient qui exactement ? Et puis, que signifie cette égalité des partis et associations politiques qui sont d’âge, d’expériences et d’envergure très différents les uns des autres ? Mettre sur un même piédestal, un parti politique qui ne représente que les personnes de leur chef et leur entourage avec un parti qui a concouru lors des législatives et les présidentielles et qui dispose d’élus dans les communes, n’est-ce pas marcher sur la tête ? Quel crédit et quelle légitimité peut-on accorder aux résolutions qui seront prises quand le jeu de la démocratie par le nombre serait pipé d’avance ? Des chefs de partis politiques soupçonnent le TGV de manœuvrer dans ce sens. L’annonce du président de la Haute autorité de transition de vouloir présenter son projet de constitution ne serait pas étrangère à ces manœuvres.


Midi Mada 11/09/2010
Ambohitrimanjaka : Musiques et danses traditionnelles au menu de l'Alahamady - Mahetsaka
L'Alahamady a été célébré hier à Anosimanjaka, Ambohidratrimo. Et oui, le nouvel an malgache n'a vraiment commencé qu'hier! Selon les explications d’ Ernould Raharinosy, un des responsables de l’association Zanadranavalona, organisateur de cet événement, « C’est la fête du nouvel an malgache. 

Il ne faut pas confondre Alahamady avec Asaramanitra qui est une fête de prémices » . L’association Zanadranavalona célèbre ainsi depuis 400 ans l’Alahamady. Ont été alors au programme de cette journée de célébration: animations culturelles de musiques et danses traditionnelles, « fafirano » ou bain rituel, « zara hena »… et bien entendu les discours officiels. Car le ministre de la Culture et du patrimoine, Mireille Mialy Rakotomalala ainsi que quelques représentants des corps diplomatiques ont été présents sur les lieux. Elle a ainsi souligné l'importance de la célébration et la mise en valeur d'évènements comme celui-ci qui fait l'originalité de notre pays et surtout de notre culture. « L'Alahamady est l'un des rites qui fait de nous des Malgaches. Elle nous rappelle notre origine. On ne peut donc que remercier ceux qui se battent pour que ces cultures et rites traditionnels ne disparaissent pas. Rappelons qu'avant la christianisation et la colonisation, les Malgaches suivaient le calendrier lunaire. C'étaient les Arabes, plus précisément un certain Abib, qui l'avait introduit dans la culture malgache. Selon la tradition orale, c’est Ralambo, (1575-1610) qui avait commencé à célébrer l’Alahamady ». L’entrée de la colonisation a cependant mis fin à ce rite. On dit aussi que l’'influence du christianisme avait failli le faire sombrer dans l'oubli. Elle a pourtant survécu et les Malgaches la célèbrent encore, et cela pas plus tard qu'hier à Anosimanjaka, Ambohidratrimo !


Courrierdemada.com 11/09/2010
Nouvelle Brasserie de Madagascar : L'usine arrête de tourner - Herizo A. 
N'ayant toujours pas obtenu l'autorisation d'exploitation, la Nouvelle Brasserie de Madagascar (NBM) a fermé ses portes depuis quelques mois, explique Johary Rakotomalala, employé au niveau de la société. "L'usine a arrêté de tourner", a-t-il confié lors d'une conversation téléphonique. L'autorisation n'ayant toujours pas été octroyée, "la société n'a pas pu tenir le coup." 

En effet, l'entreprise productrice de la bière SKOL a investi 18 millions d'Euros depuis son installation dans la région d'Ambatolampy en Mai 2009. Bon nombre d'emplois ont donc découlé de son aménagement. D'après les informations recueillies, les employés sont actuellement de nouveau au chômage, même si la société a tenté de leur accorder leur paie pendant un certain temps.
Toujours selon les explications recueillies auprès de ce responsable de la société, les deux ministères, à savoir le ministère de l'Environnement et des Forêts (MEF) et le ministère de l'Economie et de l'Industrie (MEI) se rejettent la balle.
Et pourtant, le 10 février 2009, une autorisation provisoire d'occupation sous référence n°43/09-MEF/SG/DRFT-VAK de la station forestière Manjakatompo a été attribuée par la DREFT Vakinankaratra à la Société NBM pour réaliser un point de captage d'eau. 
Le 16 avril 2009, pour raison sociale et non moins environnementale, le ministre de l'Environnement et des Forêts a suspendu cette autorisation. Le calvaire ne cesse de continuer car une ordonnance par le Tribunal de Première instance a été émise en Mars 2010 et faisant état d'une condamnation de la marque pour une durée d'un an, à compter du 23 Mars dernier.
"Nous interdisons toute forme de publicité de la marque ou de l'appellation SKOL pour une durée d'une année, sur tout le territoire de Madagascar", tel a été le contenu de cette ordonnance. A cet effet, tous les goodies initiés par la société, tels que les casquettes, les tee-shirts sont dorénavant interdits. 

Les turbines ont cessé de fonctionner depuis des mois.

173 000hl/an
Ayant investi des millions d'euros à Madagascar, la société NBM ambitionnait de produire près de 173 000 hl de bière pour sa première année d'opération, si le marché national exige près de 900 000 hl/an. En effet, Madagascar n'est pas le premier consommateur de bière du monde avec 14.500.000 consommateurs seulement et une consom-mation moyenne de 4 litres par an et par individu. Une quantité raisonnable face aux gros consommateurs comme les Mauriciens avec en moyenne 40 litres, et 95 litres pour les Belges.
Il est à noter que les brasseries STAR, la seule et unique productrice de bière à Madagascar, produisent près de 800 000 hl/an. Les chiffres parlent d'eux-mêmes, cette société monopolise le marché de la bière à Madagascar. Et pourtant, avec l'autorisation en suspens, la production de la NBM a également été mise entre parenthèses. En un mot, les brasseries STAR sont et restent encore la première productrice de bière dans le pays, et ce, depuis plus de 50 ans.
La bière Skol a la réputation d'être plus légère mais a su garder ce goût amer, qui a fait la renommée d'une bière malgache. Est-ce donc parce que cette dernière avait tout pour accrocher les amateurs de bière qu'on lui met constamment des bâtons dans les roues ? Ou serait-ce tout simplement, la peur de la concurrence qui se manifeste ? Autant de questions qui méritent réponses !

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moov.mg 16/09/2010
L'euro et le dollar rebondissent face au yen après l'intervention des autorités japonaises - afp
 L'euro et le dollar ont rebondi face au yen mercredi après l'intervention surprise des autorités japonaises sur les marchés destinée à enrayer son appréciation.
Vers 18H00 GMT, l'euro progressait fortement face à la monnaie nippone, s'échangeant à 111,45 yens contre 107,93 yens mardi à 21H00 GMT, évoluant à un niveau plus vu depuis un mois.

Idem pour le billet vert, qui réagissait lui aussi à la vente soudaine et massive de yens de la part du gouvernement japonais, une intervention soutenue par la Banque centrale du Japon (BoJ), grimpant à 85,64 yens contre 83,06 yens la veille au soir. Il a même atteint 85,78 yens vers 13H05 GMT, son plus haut niveau en plus de deux semaines.
Face à l'euro, la monnaie américaine s'échangeait à 1,3014 dollar contre 1,2994 dollar la veille vers 21H00 GMT.
L'intervention des autorités japonaises, la première depuis mars 2004, a été lancée immédiatement après un nouveau pic du yen face au dollar, à 82,86 yens mercredi, vers 01H25 GMT, un niveau plus vu depuis quinze ans.
L'opération unilatérale des autorités japonaises, qui s'est étendue aux places européennes et pourrait se poursuivre si nécessaire aux Etats-Unis, pourrait s'étaler sur 24 heures et avoir une envergure totale de plus de 1.000 milliards de yens (9,3 milliards d'euros).
"Le marché a été pris par surprise et toute intervention a tendance à être plus efficace quand le marché est en train de regarder ailleurs. Avec le maintien de (Naoto) Kan au poste de Premier ministre, le marché attendait certainement plutôt une relance budgétaire ou monétaire", a observé Jessica Hoversen, de MF Global.
Pour Vassili Serebriakov, de Wells Fargo, cette opération "pourrait représenter le début d'un effort continu des autorités japonaise pour affaiblir le yen pour la première fois depuis 2003-2004".
Mais si l'intervention des autorités japonaises a réussi à stopper momentanément la chute du dollar, les analystes restaient sceptiques sur une éventuelle remontée durable du billet vert.
"Le principal défi des efforts du Japon pour contrer la vigueur du yen reste la faiblesse de l'économie américaine", a remarqué Vassili Serebriakov.
Le dollar restait en effet sous la pression de spéculations sur d'éventuels nouveaux gestes de la Réserve fédérale américaine (Fed) pour soutenir la reprise de son économie, au ralenti, à l'image de la séance de mardi au cours de laquelle la monnaie américaine avait perdu plus de 2 cents face à l'euro.
Les indicateurs publiés mercredi aux Etats-Unis se sont révélés décevants, avec la baisse plus forte que prévu de l'activité manufacturière de la région de New York en septembre, et surtout d'un net ralentissement de la production industrielle en août.
Vers 18H00 GMT, la devise helvétique baissait face à l'euro à 1,3043 franc suisse pour un euro, comme face au billet vert à 1,0019 franc pour un dollar.
La livre britannique progressait face à l'euro à 83,24 pence pour un euro, comme face au billet vert à 1,5631 dollar.
La monnaie chinoise a fini à 6,7433 yuans pour un dollar contre 6,7469 yuans la veille.

Le Premier ministre japonais Naoto Kan répond aux questions de la presse à Tokyo le 14 septembre 2010 © AFP

Des passants devant un tableau électronique indiquant les cours de la bourse à Tokyo le 15 septembre 2010 © AFP


Les Nouvelles 16/09/2010

CONFÉRENCE NATIONALE : Roindefo Monja revient à la charge - Miadana A

En marge de sa visite hier à la cité universitaire d'Ankatso II, l'ancien premier ministre Roindefo Monja a fait part de ses impressions sur la conférence nationale. «Ce n'est pas le nombre de participants qui importe. Il faut un processus de sortie de crise reconnu par tous les Malgaches et par la communauté internationale», a-t-il réitéré.

Pour Roindefo Monja, la tenue de cette conférence nationale entre dans le cadre des revendications de son parti, le Monima. Il s'empresse toutefois de souligner : «Pour nous, une conférence nationale requiert une préparation sérieuse et une méthodologie préalable de travail acceptée par tous… On parle d'une réunion de près de 5 000 personnes, mais personnellement je me pose la question de savoir qui représente qui dans cette réunion ? Le Monima est aussi capable d'organiser un rassemblement de 5000 personnes, ne serait-ce que parmi nos membres qui comptent déjà près de 500 000 dans tout le pays depuis presque dix ans. À notre avis, cette conférence nationale relève encore d'une initiative unilatérale de la HAT qui cherche à faire valider sa feuille de route pour la conduite de la Transition … Nous pensons que seule la Cnosc , en tant qu'entité neutre, est en mesure d'organiser une conférence nationale véritablement consensuelle et inclusive… »

Roindefo Monja, accompagné de son épouse et de ses proches collaborateurs, était venu apporter son réconfort aux étudiants sinistrés du récent incendie qui a ravagé le Bloc 6 de la cité universitaire d'Ankatso II. A cette occasion, il a remis des matelas et des couvertures, des ustensiles de cuisine et des fournitures scolaires (classeurs, cahiers…) aux victimes. Un geste apprécié à sa juste valeur par les bénéficiaires mais aussi par l'ensemble des étudiants de la cité U d'Ankatso II.


xinhuanet.com 15/09/2010
Madagascar : Andry Rajoelina s'est désisté d'une proposition de Constitution - Xinhua

Le Président de la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache, Andry Rajoelina n' a pas finalement soumis officiellement une proposition de Constitution à la conférence nationale qui a débuté lundi à Antananarivo.
Ses proches ont confirmé qu'effectivement, aucun projet de texte constitutionnel émanant de Rajoelina n'est proposé pour être discuté lors de ce rendez-vous national.
« Est-ce logique et réaliste que le Président propose un texte constitutionnel à cette conférence nationale. Si c'était le cas, ne va-t-on pas se précipiter à taxer la réunion d'une pure mascarade », s'est démandé Lanto Rakotomavo, présidente nationale du parti ''Tanora malagasy vonona'' (jeunes malgaches prêts connu sous le sigle TGV), le parti créé par Andry Rajoelina.
Celle-ci estime que les propos de Rajoelina lors d'un débat télévisé annonçant sa volonté de rendre publique sa proposition de constitution « ont été mal interprétés ».
Norbert Lala Ratsirahonana, conseiller spécial de Andry Rajoelina de son côté, a admis que « peut être bien que c'était un lapsus émanant du Président ». « Je pense que dans la réalité, il n'a jamais voulu proposer un texte écrit mais seulement émettre des idées pour une meilleure constitution, ce que chaque citoyen est en droit de faire », a continué ce dernier.
L'annonce faite par Andry Rajoelina lors d'un débat télévisé diffusé par la chaîne nationale le 29 août dernier est toutefois sans équivoque. « J'ai moi même une proposition de Constitution, rédigée avec mon équipe de techniciens, que je présenterai la veille de la Conférence nationale. Je le ferai en mon nom personnel et non pas au nom d'une entité politique. Je suis persuadé que ce texte amènera au développement effectif de la nation », a-t-il déclaré.
La polémique sur le sujet s'est vite enflée. L'opposition a tout de suite critiqué la démarche. Ce qui peut expliquer la volte- face du Président de la HAT. 


Tribune Mada 15/09/2010

Biocarburant : Madagascar, détentrice d’un or vert ? -  Mona M. 
Jatropha, valavelona, kinanana ou encore voanongo. Quel que soit le nom qu’on lui donne, l’arbuste à fleurs rouges et au coriace feuillage vert foncé que l’on trouve à l’état sauvage dans le sud malgache n’en finit pas d’attiser la polémique. Pour certains, elle serait un véritable « or vert », une « chance inouïe pour Madagascar », une « plante du futur ». Pour ses détracteurs, ce ne serait qu’un mirage.

Traditionnellement utilisé pour ses vertus médicinales, comme insecticide, dans la production de vernis ou encore pour servir de haies, le jatropha est devenu une véritable star lorsque est apparue la fièvre des biocarburants. L’huile que donne ses graines (à raison d’un litre d’huile pour 5kg de graines), non comestible pour les hommes ni pour les animaux domestiques, a en effet des propriétés très proches du diesel, ce qui en fait un agro-carburant de bonne qualité. Or, le marché mondial des biocarburants est en constante augmentation, surtout dans les pays occidentaux et la production de biocarburant est inférieure à la demande. Cela laisse présager de très importantes retombées pour les investissements dans ce secteur, d’autant plus que les pays occidentaux incitent à la consommation de biocarburants par le biais de la loi : l’Union européenne s’est par exemple fixé l’objectif de parvenir à 10% d’agrocarburants dans sa consommation totale.
Dans sa livraison du 14 septembre 2010, Afrique Hebdo dit aussi la plante capable de servir d’engrais, être utilisé pour la confection de bougies et de savon, ou encore remplacer dans les fourneaux les combustibles traditionnels de cuisson issus de la biomasse (comme le bois ou le charbon) ; ce qui permettrait aux femmes de cuisiner dans un environnement sans fumée et de gagner du temps en n’étant plus contraintes d’aller ramasser du bois de feu.
Poussant sur des milieux semi-arides, le jatropha présente l’avantage de ne pas trop faire concurrence aux cultures alimentaires, car ces espaces sont habituellement plutôt consacrés à l’élevage extensif. Pourtant, l’ONG les Amis de la Terre a publié en mai 2009 le rapport Jatropha – Wonder Crop ?

Le "Jatropha ", une plante aux vertus écologiques et industrielles          + détails Jatropha  >>

 Experience for Swaziland (http://www.foe.co.uk/resource/repor...) montrant que la culture de cette plante contrairement au « miracle » annoncé, pourrait se faire au détriment de la production alimentaire du fait de la concurrence pour la terre et l’eau. L’association a même demandé à l’Union européenne de prendre en compte ces impacts dans l’étude qu’elle mènera en 2010 sur les changements d’affectation des sols à cause des agrocarburants, et de réviser son objectif d’incorporation de 10% en conséquence.
Autre détracteur de la « plante-miracle », Gilles Vaitilingom, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Ce dernier s’oppose aux théories des entreprises prônant la culture intensive du jatrophe comme l’ivoirienne BPR Afrique, qui expliquent que la plante, qui vit plus de 50 ans et produit deux récoltes par an, est on ne peut plus facile d’entretien. D’après le chercheur du Cirad, ce n’est pas si simple. Car si le jatropha ne demande pas de soin particulier à petite échelle, les choses se compliquent lorsqu’on étend cette culture. « Les coûts engendrés par la culture de masse du jatropha curcas n’ont pas été pris en compte au départ de nombreux projets, tant les propriétés « miraculeuses » de cette plante étaient vantées. (…) Dans les projets développés en Inde ou au Nicaragua dans les années 90, les agriculteurs, au bout de quelques années, ont fini par abandonner leurs cultures car elles ne leur procuraient pas les revenus promis », a indiqué Gilles Vaitilingom dans un article d’actu-environnement en mai 2009. Le chercheur n’a toutefois pas nié l’intérêt colossal du jatropha, il le recommande toutefois pour un usage local, et non pas massif.
Du fait de la crise politique, les investissements dans le jatropha ont de toute manière baissé à Madagascar ces deux dernières années, a indiqué Afrique Hebdo. Cependant, des compagnies telles la GEM (Green Energy Madagascar), la MMR (Madagascar Minerals Ressources), ou plus récemment Tozzi Renowable Energy, travaillent pour permettre au plus vite l’utilisation de diesel à base de Jatropha. D’après l’hebdomadaire, « un investissement de plus de 300 millions de dollars a été versé dans ce secteur ».


Les Nouvelles 14/09/2010
RIZ : Les prix commencent à augmenter - Ranaivo Lala Honoré 
Le prix du paddy, donc en subséquence celui du riz blanc, tend à enregistrer une certaine hausse. Ce qui est normal vu que l'on commence à se trouver en période de soudure dans certaines régions. La baisse des prix du riz importé sur les marchés compense ce phénomène.
La transaction de paddy dans une grande partie des 22 régions du pays a montré que les prix moyens au kilo varient entre 386 ariary (région Sofia) et 785 ariary (région Sava). Dans l'Alaotra en particulier, le prix d'achat au producteur du kilo de paddy a enregistré une certain hausse. Actuellement, il est à 650 ariary. On peut se demander pourquoi s'intéresser à l'Alaotra ?
C'est le principal grenier qui approvisionne directement et facilement Antananarivo, le plus grand centre de consommation de pays. La région de l'Alaotra est à ce titre le centre de production le plus près de la capitale. Bien évidemment, il y a en d'autres qui produisent du riz non moins importants dans le pays (Bealanana dans la région de Mandritsara ou Morombe dans le Sud-Ouest). Seulement, ces centres sont difficiles d'accès et, en conséquence, l'évacuation de la production est relativement difficile.
Cette hausse est imputable à la réduction des stocks au niveau des paysans et à la concurrence entre les collecteurs. Et quand le prix du paddy augmente, logiquement, cela se ressent sur le prix du riz blanc au niveau des différents marchés.
Ainsi, les variations étaient de + 3% pour le « makalioka », + 2% pour le « tsipala » et + 1% pour le « vary gasy ». Cette situation au niveau national s'avère normale compte tenu des situations habituelles du marché en cette saison puisque la période de soudure commence déjà dans certaines régions.
Fort heureusement, cette hausse de prix a été plus ou moins compensée par la baisse des prix du riz importé. Le prix moyen du riz importé a chuté de 2% en raison de la réduction de 8% du prix de cette variété de riz dans certaines régions, tirant ainsi à la baisse les prix au niveau national. Cela s'explique par l'arrivée des approvisionnements en riz importé.


Tribune Mada 14/09/2010
L’Afrique pourra-t-elle parler d’une seule voix ? -  Mona M. 
Dans les prochaines semaines, se tiendront dans le cadre de l’année 2010, baptisée par les Nations Unies « année internationale de la Biodiversité », deux rencontres majeures sur la biodiversité. Il s’agit de la conférence de haut niveau de l’ONU sur la biodiversité, qui aura lieu les 22 et 23 septembre à New-York, et de la dixième Conférence des parties (COP 10), qui se tiendra à Nagoya au Japon du 19 au 29 octobre.
Pour que tous les pays africains puissent adopter une position commune et parler d’une seule voix lors de ces importantes rencontres, se tient depuis lundi 13 septembre 2010, à Libreville, la capitale gabonaise, une conférence panafricaine sur le thème : « Biodiversité et lutte contre la pauvreté : quelles opportunités pour l’Afrique ? ».
Cette conférence se décompose en deux temps : du 13 au 15 septembre, ce seront les ONG et les experts, africains comme internationaux, qui discuteront des points techniques et proposeront des positions sur des grandes thématiques liées à la biodiversité, comme l’accès aux ressources génétiques et les bénéfices d’une coopération internationale sur ce thème, l’économie verte, les liens entre biodiversité et changement climatique et entre biodiversité et désertification, et les liens entre biodiversité et lutte contre la pauvreté. Il s’agira de se pencher sur les causes essentielles qui peuvent expliquer l’appauvrissement de la diversité biologique dans les pays africains, en incluant les besoins réels des populations et d’identifier les priorités du continent sur les questions de biodiversité et le rôle moteur que les ressources biologiques continentales pourraient jouer en faveur du développement et de la lutte contre la pauvreté.
Après ce segment technique préparatoire, pourra se dérouler le volet ministériel, les 16 et 17 septembre. Les ministres de l’environnement de toute l’Afrique, ainsi que des représentants de la Banque Africaine de Développement, du Programme des Nations Unies pour l’Environnement sont sur la liste des autorités chargées d’étudier les propositions des experts pour rechercher des positions communes.
La rencontre de Libreville, organisée sous l’égide du gouvernement gabonais, en partenariat avec le secrétariat de la Convention sur la biodiversité des Nations-Unies, le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement et la Commission des Nations-Unies pour l’Afrique et l’Union Africaine constitue le premier évènement panafricain de cette ampleur sur la biodiversité.


Midi Mada 11/09/2010
Médiation de Ramino Paul : Rencontre discrète entre Rajoelina et les trois mouvances  - Davis R
D’après les informations qui nous sont parvenues, le président de la Haute Autorité de la Transition, Andry Rajoelina a rencontré mercredi dernier les membres des trois mouvances composés entre autres, de Fetison Rakoto Andrianirina, chef de la délégation de la mouvance Ravalomanana, l’ancien président Zafy Albert et le chef de la délégation de la mouvance Ratsiraka, Ange Andrianarisoa. 

Aucune décision n’a été prise et aucun consensus n’a été trouvé à l’issue de cette rencontre discrète qui s’est tenue au bureau de la Nonciature apostolique à Ivandry et initiée notamment par le Pasteur Ramino Paul, membre des Raiamandreny mijoro. Et ce, dans le but de convaincre les leaders des mouvances Zafy, Ratsiraka et Ravalomanana de participer à la conférence nationale prévue se dérouler du 13 au 18 septembre prochain. D’après lee Pasteur Ramino Paul, toutes les questions relatives à la résolution de la crise politique actuelle seront débattues au cours de cette concertation. Une fois de plus encore, l’on a pu constater que les positions des protagonistes restent inconciliables.
Médiation politique. 

Des sources proches du dossier ont fait savoir que les trois mouvances ont réitéré les préalables qu’ils ont posé lors de la médiation politique de Vontovorona et d’exiger entre autres, le retour au pays des anciens président Ravalomanana Marc et Ratsiraka Didier et la dissolution du gouvernement actuel. Ces requêtes sont pratiquement impossibles à réaliser selon le numéro Un d’Ambohitsorohitra qui a pour sa part solliciter la participation de l’opposition à la conduite de la Transition, tout en essayant de persuader les leaders des trois mouvances d’adhérer à la signature de l’accord politique d’Ivato et de participer à la conférence nationale afin d’exprimer leurs points de vue concernant la résolution de la crise. En tout cas, cette médiation politique a encore échoué car ni le président de la HAT Andry Rajoelina, ni le Pasteur Ramino Paul n’ont réussi à convaincre les trois mouvances à changer d’avis et de participer à cette concertation. Bon nombre d’observateurs se posent alors des questions sur la crédibilité de cette conférence nationale sans la participation des trois mouvances.


xinhuanet.com 11/09/2010
Madagascar : débat autour de la tenue d'une vraie conférence nationale - Xinhua

La conférence nationale, co-organisée par le comité des aînés ainsi que le groupement de citoyens, aura lieu du 13 au 18 septembre.
Le président du comité des aînés, le Pasteur Paul Ramino, a fait savoir jeudi à Antananarivo, capitale de Madagascar, que ce sera la seule conférence nationale souveraine.
Il a notamment fait allusion au projet de la Coordination nationale des organisations de la société civile (Cnosc) d'organiser une conférence nationale.
Les membres de la Cnosc ne veulent se précipiter au rassemblement de toutes les forces vives de la nation qu'une fois la médiation qu'ils dirigent entre les politiciens soit terminée.
Pour la Cnosc, si les politiciens arrivent à s'entendre sur un accord politique inclusif et consensuel, la conférence nationale se tiendra 15 à 20 jours après.
De l'autre côté, le comité des aînés et le groupement Finona dirigé par le pasteur Nestor Razafindramanitra n'est pas d'accord sur le énième report de la tenue de la conférence nationale.
Quant à l'adhésion des forces politiques locales dans l'un et l'autre pour leurs démarches respectives, seules les trois mouvances des trois anciens chefs d'Etat, Abert Zafy, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana, ont décliné l'invitation pour les rendez-vous du 13 au 18 septembre 2010.
Cette conférence nationale discutera de la Constitution de la IVème République, la gestion de la transition, les élections jusqu'à l'avènement de la nouvelle République, ainsi que la réconciliation nationale.
Plus de 2 000 participants, politiques, société civile, entité religieuse, opérateur économique seront attendus au centre de conférence nationale à Ivato, au Nord de la capitale malgache. 

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