... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
(
...
)

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« Mot de sympathie ...
»
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L'
"Île rouge" va-t-elle reverdoyer ?
... car ne dit-on
pas que le vert est la couleur de l'espérance...
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Bonjour, ce que je voudrais dire c'est que je suis vraiment triste de voir ce
qui se passe en ce moment a
Madagascar.
Depuis 1995, je passe trois mois en fin d'année dans
l'Ile rouge "sauf cette année problème de santé".
J'espère du fond du
cœur que tout va bien ce
passer. Vu de l'extérieur on voit parfois mieux ce qui se passe a l'intérieur, mais loin de moi l'idée de
juger...
Bon courage.
Amicalement. ...
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Guy le
vazaha, Bruxelles Belgique.
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Guy le vazaha a répondu à notre appel
pour publier des Editos maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
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AFP
21/11/2010
La situation à Madagascar reste "fragile", selon l'Afrique australe
- GABORONE -
AFP
Les chefs d'Etat de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), réunis samedi en sommet à Gaborone, ont estimé que la situation à Madagascar restait "fragile" après une tentative de mutinerie d'un petit groupe d'officiers dans une caserne du pays.
"La situation politique à Madagascar reste fragile, en suspens, malgré tous les efforts de médiation entrepris par la
SADC", a déclaré le secrétaire général du bloc régional Tomaz
Salomao.
"Si l'on en juge les récents développements, nous échouons à faire des progrès. Nous appelons tous les protagonistes à Madagascar à travailler ensemble avec les médiateurs de la SADC pour permettre le retour à l'ordre constitutionnel dans le pays", a-t-il poursuivi en lisant le communiqué final du sommet.
"Nous envoyons une équipe pour évaluer la situation sur le terrain et attendons leur rapport pour le lundi" 29 novembre, a précisé le secrétaire général.
L'armée malgache a mis fin samedi sans effusion de sang à une tentative de mutinerie d'un petit groupe d'officiers, qui appelait depuis quatre jours, sans aucun écho, à renverser le régime
d'Andry Rajoelina.
Le bloc régional s'est également penché sur le Zimbabwe. Le chef de la médiation, le président sud-africain Jacob
Zuma, s'est entretenu vendredi avec son homologue zimbabwéen Robert Mugabe et le premier ministre Morgan
Tsvangirai.
Il a été convenu que les trois hommes se rencontrent de nouveau d'ici la fin de la semaine prochaine à Harare pour tenter de résoudre certaines questions
comme la nomination des gouverneurs.
Le président bostwanais Ian Khama et ses homologues sud-africain, zimbabwéen, congolais Joseph
Kabila, malawite Bingu |

Le secrétaire général de la Communauté de développement d'Afrique australe Tomaz Salomao, le 17 août 2010 à Windhoek |
wa Mutharika et namibien Hifikepunye Pohamba ont participé à ce sommet au cours duquel le nouveau siège de la SADC a été inauguré dans la capitale botswanaise.
Madagascar, suspendu de l'organisation après l'éviction du président Marc Ravalomanana par l'ancien maire d'Antannarivo Andry Rajoelina en mars 2009, n'était pas représenté lors de cette réunion.
Jeuneafrique.com
21/11/2010
L'armée
lance une opération contre les mutins
L'armée malgache a lancé samedi après-midi
une opération contre un groupe d'une vingtaine d'officiers mutins
réfugiés depuis mercredi dans une caserne de la périphérie
d'Antananarivo.
Au moins une cinquantaine de soldats ont pris position devant la caserne, à environ 15 km en périphérie de la capitale et à quelques centaines de mètres de l'aéroport international
d'Ivato.
Des échanges de tirs ont opposé ces militaires, postés à quelques centaines de mètres de l'entrée du camp, à des soldats retranchés dans la caserne, selon des témoins. Une sourde détonation, d'origine indéterminée a retenti peu après, a-t-on constaté.
"Les forces régulières essaient d'investir le camp pour neutraliser les mutins", a indiqué sur place et sous couvert d'anonymat un officier participant à l'opération.
"Les officiers (mutins) se sont rendus, ce sont quelques soldats du rang qui ripostent", a affirmé cette source.
Mercredi, une groupe d'une vingtaine de militaires avaient affirmé à la presse avoir "suspendu toutes les institutions" du pays. Leur déclaration est restée lettre-morte, avec l'absence de soutien apparent du reste de l'armée et la poursuite des activités habituelles dans le pays.
Des négociations étaient depuis lors en cours avec l'état-major,
alors que l'homme fort du pays Andry Rajoelina avait |

Contre tout affrontement entre militaires
: Le chef de l’état-major général de l’armée malgache, le général André
Ndriarijaona, a insisté vendredi sur le dialogue
pour éviter les affrontements militaires et afin de débloquer le problème né d’une tentative de putsch initiée par quelques officiers généraux et supérieurs dans la base aéronavale d’Ivato (BANI). |
prévenu que l'Etat prendrait "ses
responsabilités" face aux "velléités de troubles de
certains".
Fil: Sobika du 20/11/2010
19h17 : Fetison Andrianirina, le pasteur Edouard et Zafilahy ont été transférés dans une destination inconnue selon la déclaration de leur avocat
17h10 : Le président de l'AMM ( association des maires de Madagascar ) a été arrêté suite à la manifestation de cet aprés midi à Analakely
17h08 : Parmis les militaires qui se sont rendus, 6 ont été envoyés à Tsiafahy dont le général Coutity parmi eux. Les autres militaires sont entendus à la gendarmerie Ankadilalana
air-journal.fr 20/11/2010
Madagascar : sécurité renforcée et premières annulations à l’aéroport d’Ivato
Depuis jeudi 18 novembre, un important dispositif de sécurité a été mis en place dans et autour de l’aéroport internationale d’Ivato, suite à la mutinerie d’officiers de l’armée malgache. Seule Air Mauritius a décidé d’annuler tous ses vols à destination de Madagascar.
L’armée malgache quadrille l’aéroport
d’Ivato à Madagascar. Mercredi 17 novembre au soir, l’Aviation civile de Madagascar
(ACM) a décidé d’interpeller les militaires pour renforcer la sûreté de l’infrastructure et sécuriser le bon fonctionnement des vols.
La compagnie mauricienne, Air Mauritius, a tout de même décidé de déprogrammer tous ses vols à destination de sa grande sœur. Air Austral, Air France, Air Madagascar et Corsair respectent pour le moment le programme des vols. Mais Air France n’exclut pas qu’un avion puisse faire demi-tour.
C’est la proximité de la Base aéronavale (BANI) d’Ivato qui explique cette mesure exceptionnelle à l’aéroport international. Ce dernier pourrait se retrouver au cœur de l’action, si la situation se dégradait. Mercredi 17 novembre, des militaires mutins, dirigés par un ancien ministre des Forces armées, avaient affirmé avoir « suspendu toutes les institutions » du régime
d’Andry Rajoelina. Leur déclaration est restée jusqu’à présent sans effet avec l’absence de soutien apparent du reste de l’armée à leur mouvement et la poursuite des activités habituelles dans la capitale. |
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Leparisien.fr 19/11/2010
Madagascar: les mutins persistent malgré l'absence de soutien dans l'armée
Les officiers qui ont appelé à la mutinerie contre le régime en place à Madagascar ont affirmé jeudi qu'ils tiendraient bon, en dépit de l'absence de soutien apparent à leur mouvement dans le reste de l'armée.
"Bien sûr ! Rien ne va plus à Madagascar, Ca ne peut plus continuer", a affirmé à l'AFP le chef des mutins, l'ancien ministre des Forces armées et général Noël Rakotonandrasana, interrogé au téléphone quant à savoir s'il poursuivait la mutinerie.
"Je m'adresse au peuple : si vous êtes d?accord avec nous, nous vous invitons à nous rejoindre. Nous appelons aussi les militaires à venir grossir nos rangs ici dans le camp où nous sommes pour parvenir à une solution rapide", a renchéri un autre mutin, le colonel Coutiti Assolant, dans une interview à une télévision privée malgache.
Mais dans les faits, la vingtaine d'officiers en rébellion contre le régime de l'homme fort du pays, Andry Rajoelina, restaient isolés jeudi dans une caserne proche de l'aéroport, à une quinzaine de kms de la capitale Antananarivo, plus de 24 heures après avoir annoncé qu'ils "suspendaient toutes les institutions" de la Grande île pauvre de l'océan Indien, peuplée de 22 millions d'habitants.
La vie, pendant ce temps, suivait son cours habituel dans la capitale Antananarivo, avec ses embouteillages et ses commerçants affairés, sans déploiement visible de forces de l'ordre.
Des discussions se sont poursuivies toute la journée pour trouver une issue pacifique à la mutinerie, lancée le jour d'un scrutin voulu par le régime en place pour faire adopter une nouvelle Constitution.
"Pour l'instant nous n'avons pas l'intention de nous battre entre nous (militaires). Ca passera par des négociations", a déclaré le général Rakotonandrasana.
La tenue de ces discussions a été confirmée, sous couvert d'anonymat, par une source au sein de l'armée régulière malgache. Mais "si les négociations échouent, le régime entrera certainement dans une phase plus dure. Il n'y aura pas de +grand pardon+, des consignes ont été données", a mis en garde cette source.
Les mutins bénéficient de la bienveillance d'une partie au moins de l'opposition politique.
"Si c?est une prise de responsabilité face à (la) situation (à Madagascar), tout citoyen censé ne peut qu?approuver un tel courage", a affirmé à l?AFP Roland Ravatomanga. Ce proche de l'ancien président élu Marc Ravalomanana, chassé par M. Rajoelina en mars 2009 avec le soutien de l'armée, n'a cependant pas explicitement soutenu les mutins.
Au lendemain du referendum constitutionnel, le oui à la nouvelle Loi fondamentale était par ailleurs largement en tête à Antananarivo avec 80,48% des suffrages exprimés et 40,07% de participation, selon des résultats provisoires.
Une très large victoire du oui ne fait aucun doute puisque les mouvances des trois anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, aujourd'hui dans l'opposition, avaient appelé au boycott de la consultation, et le seul enjeu est l'ampleur du taux de participation.
"En voyant tous les gens désireux de voter, le pouvoir a sorti une ordonnance en faveur des non-inscrits et prolongé l?ouverture des bureaux (de deux heures) jusqu?à 18H00" (15H00 GMT), a expliqué à l?AFP Gisèle Dama Ranampy, membre de la commission électorale.
"De ma vie, je n?ai jamais vu une élection aussi bâclée, c?était la honte totale pour Madagascar", a dénoncé M.
Ravatomanga, évoquant de "nombreuses anomalies" dont cette prolongation de deux heures de la durée du scrutin.
Lagazette-dgi.org 19/11/2010
Les putschistes à Andry
Rajoelina: « La démission ou la mort ! » - Adelson RAZAFY
Le référendum constitutionnel, son déroulement et ses résultats furent éclipsés hier par le « coup
d’Etat d’Ivato ». D’autant qu’hier, en début d’après-midi, des organes de presse étrangères ont présenté le putsch comme réussi et ont déjà annoncé le renversement du régime de transition. C’était aller trop vite en besogne, car les forces « loyalistes » se sont assurés le contrôle de la situation et ont confiné les putschistes dans la caserne de la Bani (Base aéronavale d’Ivato). La situation n’a pas évolué dans la nuit d’hier, d’autant que les négociations annoncées entre les conjurés et le colonel Ravalomanana Richard, chef de l’EmmoReg, n’ont pas eu lieu. On en attend donc de nouveaux rebondissements ce jour.
Que s’est-il donc passé hier ? Vers treize heures, une demi-douzaine d’officiers de
l’Armée, réunis à la caserne de la Bani ont proclamé un « coup
d’Etat verbal ». Selon eux, leur mouvement dit Conseil militaire pour la Réconciliation nationale a pris le pouvoir et a suspendu toutes les institutions de la transition. Il s’agit d’officiers généraux ou supérieurs à l’air décidé et dont les plus connus sont le général Raoelina Jean
Heriniaina, ancien chef de la sécurité du chef d’Etat Marc Ravalomanana et qui est en cavale depuis… deux ans. Le général Noël
Rakotonandrasana, ministre de la Défense démis de ses fonctions en juin dernier et qui a ensuite rejoint les Raiamandreny Mijoro dans l’organisation de la conférence nationale. Le colonel Assolant
Coutiti, pro-Ratsiraka notoire, libéré par Andry Rajoelina en mars 2009 de la prison de Tsiafahy et censé être en… résidence surveillée à
Antsiranana. Le colonel Raberanto Alfred, de la 10ème promotion de
l’Académie militaire et que l’on range parmi les
pro-Ravalomanana. Le lieutenant-colonel Charles Randrianasoavina qui fut le co-directeur des Forces
d’Intervention spéciales (FIS). Ils sont secondés par d’autres officiers, sous-officiers et même des hommes de troupes qui s’engagent aussi dans cette aventure avec détermination.
On notera surtout que les officiers qui dirigent la mutinerie (à défaut d’être un putsch) sont issus des diverses factions de
l’Armée proches de l’opposition, notamment les trois mouvances mais aussi la mouvance de Monja
Roindefo. Les uns et les autres ont tenu ces derniers mois des conférences de presse et on sait, en gros, quelles sont leurs revendications : règlement rapide de la crise selon une formule consensuelle, respect des droits de l’homme (lors des opérations de répression des manifs), liberté de réunion et de rassemblement… S’exprimant hier en début de soirée, Andry Rajoelina a évoqué ces putschistes qui lui auraient adressé la menace suivante : la démission ou la mort. On croirait ces officiers en tenue de combat crispés sur leurs pistolets
mitrailleurs. Les journalistes qui ont pénétré dans leur antre ont surtout |

« J’ai mis Andry
Rajoelina, là où il est et je vais le déloger ». ( Photo Ra Mamy). |
rapporté ceci : ils font honneur à la boisson et à la bonne chère et rient beaucoup, d’autant que certains sont plutôt éméchés…
La suite probable des événements : ces officiers, dotés d’un certain rayonnement vont attirer un certain nombre de leurs pairs et leur effectif gonflera au fil des jours. Ils ne vont pas réaliser un coup d’Etat classique avec contrôle de la radio et de la télévision nationales ou prise du palais présidentiel. Apparemment, leur tactique est celle-ci : gonfler leur nombre afin d’exercer une vive pression sur le pouvoir. Après tout, Marc Ravalomanana aussi s’est enfui sans qu’aucun coup de feu n’ait été tiré contre le palais d’Iavoloha. Le régime de transition ne peut se permettre un assaut contre la Bani pour écraser les putschistes, cela accroîtrait les clivages dans
l’Armée et pourrait rendre celle-ci ingérable.
Le mieux pour tous les camps, est de composer : que l’on mette un coup d’arrêt à un processus de sortie de crise trop unilatéral, et qui provoque effervescence et violence dans les rues mais aussi dans les casernes. Ensuite que l’on se mette autour d’une table pour dessiner les contours d’une solution politique acceptable pour toutes les parties.
Sinon, la population, qui endure une crise particulièrement pénible, devra encore verser des larmes. Et pas seulement à cause des lacrymogènes…
encadré: Lt-Colonel Charles Andrianasoavina : Un putsch contre Andry Rajoelina
« C'est moi qui ai mis Andry Rajoelina à sa place et c'est moi qui le délogerai de là ». Ces propos sont du Lieutenant-colonel Charles Andrianasoavina, tenus au portail du camp du 1er RFI Ivato dans l'après-midi d'hier. Entouré de quelques militaires, mitraillette en bandoulière, l'ancien patron de la Force spéciale d'intervention (FIS) se déclare être le porte-parole du Comité militaire pour le salut national, un comité érigé pour diriger le pays à la place de la Haute Autorité de la transition (HAT).
jeuneafrique.com 18/11/2010
Tentative de putsch : un général affirme avoir pris la tête d'un comité militaire
Le général Noël Rakotonandrasana, qui avait contribué à faire tomber l’ancien président Marc Ravalomanana en mars 2009, a affirmé avoir pris la tête d’un comité militaire. La situation à Antananarivo restait pourtant calme, alors que la population de la Grande Île se prononce aujourd’hui par référendum sur la nouvelle Constitution du pays.
« À partir de maintenant, toutes les institutions existantes sont suspendues, et c'est un Comité militaire qui va gérer les affaires du pays. » À en croire le général Noël
Rakotonandrasana, qui s'exprimait au cours d'une conférence de presse organisée dans un camp militaire proche de l'aéroport d'Antananarivo, lui et un groupe d’un vingtaine de militaires se sont emparé du pouvoir à Madagascar. Mais selon
l’AFP, la situation demeurait normale cet après-midi dans la capitale malgache.
À cette heure, il est difficile de savoir de quoi il retourne précisément. Simple manœuvre pour faire capoter le référendum constitutionnel en cours dans la Grande Île ou vraie tentative de putsch ? La question reste entière.
« Nous sommes en réunion » à ce sujet, a simplement répondu le Premier ministre Camille Vital, interrogé par l'AFP. « Nous essayons de trouver une solution pour apaiser la situation car on ne veut pas perturber le référendum. Ils sont dans le camp, [...] ils sont au nombre de 18. [...] Il ne faut jamais sous-estimer personne mais notre souci est la bonne tenue du référendum », a-t-il ajouté.
Andry Rajoelina : « Je n'ai pas peur »
« Il y a des velléités de troubles de la part de certains qui veulent mettre des bâtons dans les roues de la transition, qui est déjà en marche vers la quatrième République », a déclaré en fin |

Le général Noël
Rakotonandrasana, le 8 avril 2010.© AFP |
d’après midi Andry Rajoelina, lors d'une conférence de presse.
« L'Etat prendre ses responsabilités et agira en conséquence. Actuellement, il y une réunion à la Primature avec l'état-major. Ce sont eux qui vont déterminer les mesures à prendre », a-t-il ajouté. « J'ai reçu des menaces de mort de la part de militaires si je ne démissionnais pas. Je n'ai pas peur. Dieu me protège », a-t-il conclu.
À ce jour sans affectation, le général Rakotonandrasana est l’homme qui, en prenant la tête de la mutinerie en mars 2009, avait conduit à la démission le président Marc Ravalomanana. Puis il avait été nommé ministre des Forces armées, avant d'être limogé en avril 2010.
Soupçonné d’avoir conspiré contre le régime, il était resté au Raiamendreny Mijoro, un comité de sages ayant notamment organisé, en septembre, la Conférence nationale qui a marqué le début du processus de sortie de crise après la signature d'un accord politique entre Rajoelina et une centaine de partis.
Dans son communiqué, Rakotonandrasana appelle « tous les militaires, gendarmes et policiers à rejoindre leur camp d'origine », estimant que « règnent l'état de non-droit et les abus de pouvoir » à Madagascar. (Avec AFP)
Fil: orange et Sobika du
18/11/2010
17h18 IVATO : Le général Rakotonandrasana, les colonels Coutity, Toto Vincent, Ravaovaha et le lieutenant colonel Charles ont pu rencontrer quelques médias à
Ivato. Ils se disent "déterminés".
15H51 - DECLARATION FRANCE: "Nous condamnons toute tentative de coup de force militaire, qui ne ferait qu’accroître la crise malgache", a relevé lors d’un point de presse la porte-parole adjointe du ministère, Christine
Fages.
14h27 : Les membres du G6 et du RFI en plus de sécuriser l'aéroport d'Ivato effectuent des rondes dans la commune. Des forces de l'ordre sont aussi campés dans divers quartiers de la capitale et effectuent des patrouilles
13h34 : Le colonel Charles et consorts effectuent leur réunion dans le logement du général Noël Rakotonandrasana situé dans l'enceinte de la Bani même
lemonde.fr 17/11/2010
Tentative de putsch à Madagascar
- LEMONDE.FR avec AFP, AP et Reuters | 17.11.10 | 15h03
L'état-major s'est réuni d'urgence à Madagascar, après qu'un groupe d'officiers supérieurs de l'armée eût affirmé, mercredi 17 novembre, s'être emparé du pouvoir dans la Grande Ile de l'océan Indien. Les putschistes, une vingtaine de militaires haut-gradés, ont indiqué au cours d'une conférence de presse avoir formé un "conseil militaire pour le salut du peuple" chargé de gérer le pays. "A partir de maintenant, toutes les institutions existantes sont suspendues", a affirmé un général faisant partie du groupe dissident.
"S'il s'agit d'une mutinerie, nous devons intervenir. On ne peut pas négocier avec des mutins", a répondu, lors d'une interview par téléphone, le général de police Andrianazary, réuni avec les autres militaires. "Nous essayons de trouver une solution pour apaiser la situation", a de son côté déclaré le premier ministre Camille Vital. Toutes ces annonces sont pour l'instant restées sans effet à Antananarivo, capitale de Madagascar, où la situation demeurait normale, sans déploiement militaire, dans l'après-midi.
"Il ne faut jamais sous-estimer personne, mais notre souci est la bonne tenue du référendum" a également affirmé Camille Vital. Ces événements interviennent en effet le jour où les Malgaches doivent se prononcer par référendum sur un projet de Constitution. Il s'agit du premier test électoral pour l'homme fort du pays, Andry Rajoelina, depuis son arrivée au pouvoir en 2009. À Antananarivo, les électeurs se sont présentés dans le calme et en nombre tôt dans la matinée, devant les bureaux de vote aménagés dans les écoles et autres bâtiments publics.
Encadré: Madagascar : un général affirme avoir «suspendu» les institutions
Le général malgache Noël Rakotonandrasana, ancien ministre des Forces armées et actuellement sans affectation, a affirmé mercredi 17 novembre devant la presse avoir « suspendu » les institutions.
Fil: orange et Sobika du
17/11/2010
19h07 : Dans son intervention, Andry Rajoelina a déclaré en réponse au Colonel Charles qu'il était le président de la Transition et Camille Vital le premier ministre. "toute autre information est fausse" a t il dit
18h36 : France24 a pu obtenir une interview des militaires regroupés à Ivato notamment le colonel Charles. Ce dernier se dit déterminé a aller jusqu'au bout de leurs revendications.
18h31 : Camille Vital a déclaré que le militaire à la tête du comité ayant fait la déclaration cet après midi était le général Raoelina. Pas de confirmation du groupe de militaires pour le moment.
17h30- IVATO : Des groupes d’individus dressent depuis plusieurs minutes des barrages et des pneus en feux aux abords d’Ivato
17H05 : Le Premier Ministre Camille Vital, depuis Mahazoarivo, appelle "les forces armées au calme et à l’unité, en respectant les assises militaires".
16H20 : Selon le lieutenant colonel Charles Andrianasoavina, font également partie du collectif qui ont décrété un "directoire militaire" : le général Raoelina, le général Noel Rakotonandrasana et le colonel Coutity.
16H15 : Le lieutenant colonel Charles Andrianasoavina, depuis Ivato, se déclare "porte parole d’un directoire militaire qui met fin au pouvoir de la HAT
15H30 : Le Premier Ministre Camille Vital tiendra une conférence de presse dans quelques minutes, concernant la déclaration du "collectif des officiers".
15H25 - IVATO : A travers un communiqué distribué à la presse, un collectif d’officiers demande "la libération immédiate des détenus politique, et le retour de tous les exilés sans distinction".
15h06 : Le général Noel Rakotonandrasana serait préssenti par le groupe de militaires pour diriger le Comité Militaire qu'ils ont annoncé.
14h45 : Dans sa déclaration le Colonel Charles a annoncé la dissolution de la HAT, le retour de tous les éxilés et le début de la réconciliation nationale.
Le groupe de militaire a indiqué avoir dissous toutes les institutions gouvernementales et formé un conseil militaire.
Midi Mada 17/11/2010
Exportation illicite de bois de rose : Des témoins chinois et malagasy menacés
- RAJAOFERA Eugène
Global Witness et Environmental Investigation Agency (EIA) viennent de sortir le rapport scandaleux de leur enquête sur l'exploitation, le transport et l'exportation illicite de bois de rose à Madagascar. L'exploitation de ce bois précieux ignore depuis 2000 les textes en vigueur. Des responsables ministériels ont pris de simples notes de service pour faire bénéficier à des opérateurs complices, des mesures exceptionnelles.
Dans le rapport, ces agences internationales dénoncent la responsabilité de l'administration centrale et locale et pointent du doigt les 13 négociants malagasy qui y sont impliqués. Global Witness et EIA observent que les trafiquants poursuivent depuis 2009 leur massacre environnemental dans des parcs nationaux, le Parc de Masoala, le Parc de Marojejy et la Réserve de la Biosphère de Mananara-Nord. Pratiquement, tous les bois de rose exportés depuis la région SAVA sont vendus à des sociétés d'importation chinoise.
100 à 200 arbres de bois de rose par jour.
L'équipe d'enquête de Global Witness et de EIA estime que 100 à 200 arbres de bois de rose sont abattus et transportés quotidiennement. Cela revient à une moyenne de 30 – 115 m3 de bois de rose illicitement exploités par jour ; le prix actuel du bois de rose en Chine étant environ 3 – 4 000 USD, cela représente ainsi une valeur marchande d'environ 88 000 à 460 000 USD. Dans son rapport, Global Witness révèle que la compagnie maritime United Africa Feeder Line (UAFL), basée à Maurice, était responsable de 80 % des exportations de bois précieux du mois de janvier à avril 2009, tandis que Delmas Shipping, du Havre (France), une filiale du CGA-CGM Group, a transporté les 20% restants. A ce rapport scandaleux de Global Witness s'ajoute un film vidéo où des témoins chinois et malagasy racontent que les acheteurs chinois traitent directement avec des hauts dirigeants de la HAT sur le trafic illicite de bois de rose à Madagascar. Actuellement, ces témoins gênants font l'objet de menaces de mort.
« Arrêtez le massacre ».
La présidente du parti Vert Hasin'i Madagasikara, Saraha Georget Rabeharisoa, ne peut pas rester indifférente au rapport scandaleux de ces agences environnementales internationales. « C'est une enquête sérieuse. », réagit-elle. Avant de lancer un appel pressant: « Arrêtez le massacre de nos forêts car on ne peut pas faire un développement basé sur un désastre écologique. » Saraha Georget Rabeharisoa de réitérer qu'elle mène une politique noble et défend une cause juste. La semaine passée, la présidente de la Commission « Environnement » au CST, a réuni les acteurs environnementaux nationaux. On a appris au cours de la rencontre que 5 ONG ont intenté auprès du Conseil d'Etat une action contre les décisions des différents responsables ministériels. « Nous souhaitons que le Conseil d'Etat statue selon les lois en vigueur. », lance Mme Saraha
Rabeharisoa.
Encadré: Bois de rose : Les trafics reprennent à Mananara Nord
Après une période d’accalmie ces derniers mois, les trafics de bois de rose reprennent à Mananara Nord. Les exploitants illicites ne se cachent plus pour transporter ces produits forestiers prohibés, selon des témoignages locaux. A titre d’illustration, une camionnette à double cabine charge tous les deux jours 3 à 5 rondins de bois de rose dans le secteur forestier Sandrakaty pour être acheminés vers la ville de Mananara-nord, et ce, en pleine journée.
Express
Mada 16/11/2010
Savonnerie
: Citron Plus reste sur le marché - Mahefa Rakotomalala
La bataille semble être perdue pour les Malgaches. L’origine du savon mauricien Citron Plus n’a pu être déterminée.
Le savon Citron Plus peut toujours entrer sans droit de douane à Madagascar. Selon les explications de Vola
Razafindramiandra, directeur général des douanes malgache, la mission envoyée par l'État malgache à Maurice en septembre pour contrôler le processus de fabrication du produit a été empêchée de mener à bien sa démarche. La visite de l'usine qui devait durer quelques jours a été raccourcie en quelques heures. Par ailleurs, l'expert de la Société générale de surveillance
(SGS) qui accompagnait la mission n'a pas été autorisé à inspecter les installations de fabrication du savon appartenant à la société mauricienne Mopirove export.
Accord commercial
« Nous sommes en train de demander une deuxième visite auprès des Mauri-ciens pour pouvoir refaire l'inspection. Le cas échéant, Citron Plus pourra revenir dans le cadre du droit commun et devra payer les taxes en vigueur pour les importations », déclare Vola
Razafindramiandra.
Le savon Citron Plus bénéficie de l'exonération de droit de douane à l'entrée de Madagascar, dans le cadre de l'accord commercial au sein du marché commun de l'Afrique orientale et australe
(Comesa). Un avantage que l'industrie locale du savon conduite par la Savonnerie tropicale dénonce. Selon ses arguments, la société Mopirove importe des matières premières semi-finies de la Malaysie et ne font que les compacter, les parfumer et les emballer sur place. Ce qui ne lui permet pas de bénéficier de ce dispositif du
Comesa. |

Le savon est très prisé par une majorité de foyers locaux. |
La douane malgache décide donc d'envoyer une mission sur place assistée par un expert de la SGS pour inspecter le processus de fabrication de Citron Plus à Maurice. L'objectif était de contrôler que le produit est effectivement fabriqué à Maurice, et que l'usine dispose des matériels nécessaires pour faire notamment la saponification, l'étape essentielle dans la fabrication du savon.
« L'examen des pièces comptables est également nécessaire pour vérifier que la société n'a pas installé d' unité de saponification après l'établissement des deux certificats d'origine par la douane mauricienne en 2003 et 2005 », précise Thierry Ramaroson, directeur général de la Savonnerie tropicale.
Contacté, la société Mopirove de Maurice n'a pas encore fait de réaction sur le sujet. Un nouveau rebondissement de l'affaire est sans doute attendu dans les prochaines semaines.
courrierdemada.com 16/11/2010
Raymond Ranjeva : Ce référendum est un « non-événement »
- par Niaina R.
A peine rentré de son voyage à l'étranger, le Pr Raymond Ranjeva n'est pas resté indifférent face à l'évolution de la situation politique actuelle. Depuis que ce dernier est descendu dans l'arène avec son projet « Vonjy Aina », il a toujours milité pour une vraie transition neutre. Il a ainsi fustigé la manière qu'a adoptée le régime actuel pour mener la transition. De ce fait, aucun changement de cap n'est affiché dans la position de cet ancien juge de la Cour Internationale de Justice.
Absence de débat politique, violation des droits citoyens et politiques, décision unilatérale, ce référendum qui va se tenir demain est pour lui un « non-événement ». Etant un spécialiste incontesté du droit public, Raymond Ranjeva a remarqué qu'aucun débat politique n'est engagé actuellement pour asseoir une base pérenne de la Constitution. Or ce préalable assurera la pérennisation d'une loi fondamentale, a fait savoir ce publiciste. Dans cette optique, selon toujours Raymond Ranjeva qui soutient que ce projet de Constitution élaboré par la HAT ne résoudra point la crise actuelle, « le pays risque de connaître la même impasse d'ici cinq ans ».
« Violence politique »
Par ailleurs, hier à son domicile à Ambaranjana, Raymond Ranjeva a dénoncé devant la presse, les arrestations de certains politiciens issus du rang des trois mouvances. Pour ce dernier qui prône les valeurs culturelles et morales malgaches pour résoudre la crise, l'incarcération de Fetison Rakoto Andrianirina et consorts est « une atteinte flagrante aux droits constitutionnels, aux droits politiques et publics du citoyen et aux droits de l'homme ». Il s'agit aussi d'« une mesure de violence politique, un acte d'intimidation pour empêcher la libre expression démocratique des opinions », soutient le professeur Raymond
Ranjeva. Tout ce constat, selon ce dernier, n'est pas digne de l'honneur de Madagascar qui prétend être un Etat démocratique.
Rencontre avec des ministres français |

« Absence de débat politique, violation des droits citoyens et politiques, décision unilatérale », déclare R.
Ranjeva. |
Le professeur
Ranjeva, a aussi profité de l'occasion pour faire un bref compte rendu de son voyage à l'étranger. Etant un conseil pontifical de Justice et Paix,
Raymond Ranjeva a participé au congrès international de cet organisme à Rome durant lequel il a tenu une conférence sur « l'objectif du millénaire et l'enseignement catholique ». En escale dans la capitale française avant de rejoindre le pays, il a rencontré l'ancien président Ratsiraka Didier. Se gardant de dévoiler les sujets dont ils ont discuté, Raymond Ranjeva s'est contenté de prononcer que son entretien avec l'« Amiral rouge » s'est fixé sur l'évolution de la situation politique à Madagascar. En outre, lors de son passage à Bordeaux où il avait tenu une formation au concours d'agrégation de Droit, l'ancien juge international a rencontré Pierre Rocard et Alain Juppé, alors maire de Bordeaux et actuellement ministre de la Défense dans le gouvernement Fillon. Il a aussi eu des entretiens avec Dominique de Villepin, ancien ministre des Affaires étrangères françaises ainsi qu'avec Michelle Alliot Marie qui détient le portefeuille des Affaires Etrangères dans l'actuelle équipe de François Fillon.
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20minutes.fr 21/11/2010
Madagascar: l'armée met fin à la mutinerie
- Reuters
L'armée malgache a mis fin samedi à une tentative de coup d'état militaire en donnant l'assaut à une caserne des environs d'Antanararivo où étaient retranchés depuis mercredi un petit groupe d'officiers rebelles.
Des témoins ont fait état de coups de feu 20 minutes environ après le début de l'assaut du camp d'Itivo, proche de l'aéroport international, donné par une centaine d'hommes. Une demi-douzaine de véhicules et plusieurs camions ont ensuite quitté le campement.
Armée divisée
Les mutins, au nombre d'une vingtaine, avaient annoncé mercredi avoir dissous toutes les institutions gouvernementales le jour du référendum sur la nouvelle Constitution et avaient appelé les autres soldats à rejoindre leur cause, en vain.
Alors que le gouvernement avait, dans un premier temps, ordonné de mater le soulèvement, les responsables de l'armée de sont rendus sur place vendredi pour s'entretenir avec les mutins pour tenter de mettre fin pacifiquement à l'épreuve de force.
Le président Andry Rajoelina, arrivé au pouvoir en 2009 avec l'appui de certains des actuels mutins, n'a pas semblé très ébranlé par cette tentative de putsch. L'armée malgache s'est divisée plusieurs fois depuis le coup de force de 2009.
Enjeu
La tentative de putsch a coïncidé avec la tenue mercredi d'un référendum constitutionnel prévoyant notamment d'abaisser de 40 à 35 ans l'âge minimal pour exercer la fonction de président, ce qui permettrait à
Rajoelina, qui a 36 ans, de se maintenir au pouvoir légalement.
La consultation est considérée comme une tentative pour Rajoelina de légitimer sa prise de pouvoir, |

Opération militaire au camp d'Ivato : "tous les mutins se sont rendus" |
condamnée par la communauté internationale et ses voisins africains.
Encadré: Direction
Ankadilalana et Directement
à Tsiafahy
Direction, le camp de gendarmerie d'Ankadilalana où ils attendent d'être transférés à Fiadanana pour enquête. La «délégation» est notamment composée du général Noël Rakotonandrasana, du colonel Toto Vincent et du lieutenant-colonel Charles Andrianasoavina, sans oublier un officier dont le nom n'a pas été communiqué, plus 5 autres soldats.
Vu leur position vis-à-vis de la Justice , les officiers ci-après énumérés ont été directement internés à la maison de force de Tsiafahy : le général Raoelina, les colonels Assolant Coutiti et Ravoavahy, le lieutenant-colonel Ratsioarisoa (impliqué dans l'attaque du siège de la Viva à
Ambodivona), le lieutenant-colonel Faustin Rabetokotany (à la tête de l'Emmo/Nat le 7 février 2009 lors de la tuerie d'Ambohitsorohitra) et enfin, un certain Djadjiffar que l'on annonce également impliqué dans l'affaire du 7 février 2009. Enfin, l'on apprend que les éléments qui ont suivi le mouvement ne seraient qu'au nombre de 30. Ils seraient donc 14 à être recherchés actuellement...
( les nouvelles)
Journalmetro.com 21/11/2010
Coup d'État: ordre d'évacuation à Madagascar
À Madagascar, des soldats se sont brièvement chamaillés avec des centaines de civils, vendredi, à l'extérieur d'une base militaire dans laquelle sont retranchés depuis trois jours des soldats mutins.
Plus tôt pendant la journée, le ministre malgache de la Défense, le général Lucien Rakotoarimasy, avait ordonné l'évacuation des civils vivant dans et autour de la base. Le ministre a lancé son appel lors d'une allocution radio télévisée. Contacté par téléphone, il a assuré que cette évacuation n'a pas été décidée en vue de donner l'assaut. Des négociations étaient en cours.
Des centaines de civils ont toutefois fait fi de l'ordre d'évacuation et se sont rassemblés pour témoigner de leur appui à l'ancien président Marc Ravalomanana, chassé du pouvoir en 2009 par Andry
Rajoelina.
Les soldats ont tiré des gaz lacrymogènes et les manifestants se sont dispersés dans des pluies abondantes ont commencé à tomber.
En 2009, des milliers de partisans de M. Rajoelina, qui était alors maire d'Antananarivo, avaient attaqué plusieurs édifices, dont les stations d'une télévision associée à M. Ravalomanana. De nombreuses personnes avaient été tuées.
Les soldats avaient alors ouvert le feu contre les manifestants antigouvernementaux, faisant au moins 25 victimes. Cela avait coûté à M. Ravalomanana l'essentiel de ses appuis au sein de l'armée, et quelques semaines plus tard il était contraint de quitter le pouvoir et M. Rajoelina le remplaçait.
L'armée se fait maintenant de plus en plus impatiente envers M. Rajoelina, qui est isolé sur la scène internationale et a été accusé de pratiques antidémocratiques. L'Occident a suspendu toute l'aide accordée à Madagascar, à l'exception de l'aide d'urgence et humanitaire.
Si les changements proposés par M. Rajoelina sont adoptés, il pourrait potentiellement rester au pouvoir indéfiniment. La nouvelle Constitution abaisserait aussi à 35 l'âge minimum d'accès à la présidence, contre 40 actuellement. M. Rajoelina est âgé de 36 ans.
L'armée joue un rôle de premier plan sur la scène politique malgache depuis que l'île a obtenu son indépendance de la France en 1960. Mercredi, le leader présumé des mutins, le colonel Charles Andrianasoavina, avait convoqué les journalistes pour annoncer que les officiers comptaient oeuvrer pour la réconciliation nationale, dissoudre les institutions gouvernementales, libérer les prisonniers politiques et mettre en place un comité national pour diriger le pays sur une base provisoire.
Le colonel Andrianasoavina avait appuyé la prise de pouvoir de M. Rajoelina l'an dernier.
Encadré: Le chef de l’état-major général de l’armée malgache, le général André
Ndriarijaona, a insisté vendredi sur le dialogue afin de débloquer le problème né d’une tentative de putsch initiée par quelques officiers généraux et supérieurs dans la base aéronavale d’Ivato
(BANI).
romandie.com 20/11/2010
Madagascar: le chef d'état-major rencontre les officiers mutins
Le régime en place à Madagascar a accentué la pression vendredi sur un groupe d'officiers mutins, retranchés dans une caserne militaire en périphérie de la capitale Antananarivo. Le chef d'état-major de l'armée s'est rendu sur place afin de s'entretenir avec eux.
Le général André Ndriarijaona est arrivé sur les lieux en milieu de matinée dans un convoi de deux véhicules 4X4 civils. Il a quitté la caserne vers midi et n'a fait aucune déclaration.
Peu après son départ, une dizaines de gendarmes à bord de deux véhicules ont fait leur apparition et tentaient de disperser la centaine de badauds regroupés dans un village près de l'entrée de la base. Au moins une grenade lacrymogène a été lancée et un homme d'une cinquantaine d'années a été interpellé.
L'état-major a "lancé un appel au calme au peuple et aux militaires", jugeant la situation "très délicate". "Les négociations continuent jusqu'à maintenant" pour que les mutins "reviennent sur leurs positions et se livrent aux autorités compétentes", selon l'état-major, pour qui "l'utilisation de la force n'est pas une solution (...)."
Les autorités militaires ont également expliqué ne pas s'être fixé de délai pour mettre fin à cette crise qui dure depuis mercredi.
Dans la matinée, le gouvernement malgache avait appelé la population civile à évacuer les environs de la caserne du Régiment des forces d'intervention (RFI), voisine de l'aéroport international d'Ivato, où sont installés les officiers mutins. Au nombre d'une vingtaine, ceux-ci sont dirigés par un ancien ministre des Forces armées, le général Noël Rakotonandrasana, actuellement sans affectation.
Mercredi, ces officiers avaient affirmé avoir "suspendu toutes les institutions" du régime d'Andry Rajoelina. Leur déclaration est restée jusqu'à présent sans effet, avec l'absence de soutien apparent du reste de l'armée à leur mouvement. L'homme fort du pays, M. Rajoelina, avait prévenu que l'Etat prendrait "ses responsabilités" face aux "velléités de troubles de certains".
Midi Mada 20/11/2010
AMM : Ultimatum jusqu'à demain
- Dominique R.
Les membres de l'Association des Maires de Madagascar (AMM) mettent la pression. Ils persistent et signent pour la mise en place d'une Transition neutre. A cet effet, ils lancent un ultimatum à l'autorité de fait jusqu'à demain. Et qui coïncide avec le retour de Didier Ratsiraka, au pays, ont-ils indiqué. Or l'Arema a annoncé, hier, que ce ne sera pas samedi (lire article par ailleurs). L'ultimatum sera-il aussi reporté?
Au cas où elle n'aura pas gain de cause, l'AMM prévoit d'organiser une grande manifestation. Cette association de réitérer qu'elle est prête à apporter son concours pour la désignation du président de la Transition. Par ailleurs, elle prône le retour des deux anciens présidents, en l'occurrence, Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka. « Les problèmes et les solutions pour ce pays », se plaît-elle à dire. De ce fait, les négociations se feront dans la Grande île.
lemonde.fr 19/11/2010
Madagascar : Paris appelle au règlement pacifique de la mutinerie - afp
La France condamne la tentative de coup de force militaire à Madagascar et appelle les autorités malgaches à résoudre la mutinerie en cours "dans le respect des droits de l'homme", a déclaré, jeudi 18 novembre, le ministère des affaires étrangères français.
"Nous condamnons toute tentative de coup de force militaire, qui ne ferait qu'accroître la crise malgache. La tentative d'hier, qui a eu lieu alors que se déroulait le référendum, n'a pas suscité à notre connaissance de mouvement militaire", a relevé lors d'un point de presse la porte-parole adjointe du ministère, Christine
Fages.
"Les autorités malgaches déclarent contrôler la situation. Il leur appartient de résoudre au mieux cette mutinerie dans le respect des droits de l'homme", a-t-elle répondu alors qu'elle était interrogée sur le soutien de la France à un éventuel recours à la force pour mettre fin à la mutinerie.
Des négociations étaient en cours jeudi à Madagascar entre le régime en place et le groupe de militaires mutins, dont l'action n'a eu apparemment aucun effet dans le pays, au lendemain d'un référendum constitutionnel.
"Si les négociations échouent, le régime entrera certainement dans une phase plus dure. Il n'y aura pas de 'grand pardon', des consignes ont été données", a déclaré une source au sein des forces régulières malgaches.
L'appel à la mutinerie avait été lancé alors que quelque 8 millions d'électeurs malgaches étaient appelés mercredi à se prononcer par référendum sur un projet de Constitution à l'initiative de l'homme fort du pays, Andry Rajoelina.
jeune afrique.com 19/11/2010
Tentative de putsch : les mutins refusent de plier
En dépit de leur isolement au sein même de l’armée, les quelques soldats qui ont affirmé hier avoir « suspendu les institutions » malgaches veulent aller jusqu’au bout et faire tomber le pouvoir en place.
Isolés mais déterminés. Le groupe de soldats qui a appelé au soulèvement contre le gouvernement de transition malgache, mercredi, entend bien ne rien lâcher, alors qu’ils restaient, jeudi 18 novembre en fin de journée, retranchés dans une caserne proche de l’aéroport d’Antananarivo. Et tant pis si dans les rangs de l’armée, nul ne semble prêt à leur prêter main forte.
À la question : « Allez-vous continuer la mutinerie ? », l'ancien ministre des Forces armées et général Noël
Rakotonandrasana, qui mène la mutinerie, a répondu : « Bien sûr ! Rien ne va plus à Madagascar, ça ne peut plus continuer ».
Pourtant cela fait déjà plus de 24h que celui-ci avait déclaré - apparemment sans effet - avoir suspendu « toutes les institutions » du pays, dirigé par Andry Rajoelina (porté lui-même au pouvoir par un coup d’État en mars 2009).
« Pour l'instant nous n'avons pas l'intention de nous battre entre nous [au sein de l’armée]. Ça passera par des négociations », a-t-il encore indiqué. Des discussions ont en effet eu lieu, tout au long de la journée, entre les rebelles et, vraisemblablement, l’armée régulière. Le général Rakotonandrasana a affirmé qu'il voulait « discuter avec nos gars [les militaires non mutins] qui ont voulu empêcher notre action », assurant que « d’autres rejoindraient [sa] cause ».
Le « oui » au référendum en tête |

Une barricade près de la caserne occupée par les mutins,
le 18 novembre.
© AFP |
Lancée le jour où s’est déroulé un référendum visant à faire adopter la nouvelle Constitution, la mutinerie a reçu l’appui d’une partie de l’opposition.
« Si c’est une prise de responsabilité face à la situation [à Madagascar], tout citoyen sensé ne peut qu’approuver un tel courage », a affirmé Roland
Ravatomanga, proche de l'ancien président élu - et déchu - Marc
Ravalomanana. Il n’a néanmoins pas apporté un soutien officiel à ce mouvement. « De ma vie, je n’ai jamais vu une élection aussi bâclée, c’était la honte totale pour Madagascar », a-t-il toutefois dénoncé, évoquant de « nombreuses anomalies » et la prolongation de deux heures de la durée du scrutin.
Le « oui » à la nouvelle Loi fondamentale est largement en tête à Antananarivo avec 80,48 % des suffrages exprimés et 40,07 % de participation, selon des résultats provisoires.
La victoire du « oui » ne fait que peu de doute. Les trois mouvances politiques du pays (celles des anciens présidents Marc
Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy) ont appelé leurs partisans à boycotter le scrutin, ce qui laisse un boulevard aux défenseurs du « oui ». La question du taux de participation sera cruciale pour évaluer le soutien implicite de la population au régime de Andry
Rajoelina. (avec AFP)
orange.mg 18/11/2010
Le référendum sur fond de déstabilisation
- Elia R.
De façon générale, le référendum constitutionnel d'hier s'est déroulé sans incident majeur à relever dans l'ensemble du pays. Sauf peut-être dans la capitale où un groupe de militaires s'est constitué à la Base aéronavale d'Ivato (Bani) avec l'intention de prendre le pouvoir.
Les réactions des dirigeants de la Transition n'ont toutefois pas tardé à venir. Réactions qui mettent en exergue l'effectivité du pouvoir en place, lequel est déjà à pied d'oeuvre pour prendre les mesures qui s'imposent devant cette situation.
Le ton a été donné par le premier ministre Albert Camille Vital lors d'une déclaration au palais de
Mahazoarivo, en présence des hauts responsables des forces armées dont le ministre André Lucien
Rakotoarimasy, le président du |

|
Comité militaire pour la défense nationale (CMDN) Ranto
Rabarisoa, le chef de l'état-major général de l'armée, André
Ndriarijaona, le secrétaire d'Etat à la gendarmerie nationale, Randrianazary et le commandant de la gendarmerie nationale, Bruno Razafindrakoto ainsi que plusieurs autres officiers généraux et supérieurs des forces armées. Tout ce beau monde a tenu une réunion d'urgence au palais de Mahazoarivo pour examiner les dispositions à prendre.
Aucune précision n'a été donnée par Camille Vital qui en a appelé à la sérénité de la population. S'adressant aux « mutins » (si c'est le cas de le dire), il a rappelé la tenue des assises nationales militaires d'avril 2009, soulignant que tous les problèmes qui ont miné les forces armées ont été évoqués lors de ces assises et les résolutions qui en sont sorties devraient faire l'objet de projets de lois qui seront soumis au Parlement.
Retour à l'ordre constitutionnel
En attendant, il leur a également rappelé les déclarations faites en mai dernier par le ministre des Forces armées et le secrétaire
d'Etat à la gendarmerie nationale, lesquelles recommandent à tous les éléments des forces armées d'assumer leurs missions et responsabilités dans le respect de la hiérarchie et de la discipline, tout en faisant montre de professionnalisme et surtout dans la préservation de l'unité et de la maturité des forces armées. Le premier ministre a conclu : «Sachez que Madagascar est un Etat de droit et la loi sera appliquée à tous les contrevenants».
Relayant cette déclaration de Camille Vital, le président de la Transition , Andry Rajoelina, a réitéré cette effectivité du pouvoir de Transition et l'Etat de droit qui prévaut dans le pays. Il a toutefois expliqué : « Il est déplorable qu'en ce moment où nous avançons vers le retour à l'ordre constitutionnel par le biais des élections, il y a encore des personnes malintentionnées qui se complaisent à semer le désarroi au sein de l'opinion et à créer des troubles. Il y a encore certains esprits qui, au lieu de proposer et trouver des solutions pour ce retour à l'ordre constitutionnel, cherchent toujours à créer de nouveaux problèmes. Tout cela pour mettre des bâtons dans les roues à la transition vers la 4è République. Car la tenue de ce référendum constitue un pas vers l'avènement de la 4è République afin que nous puissions également mettre en oeuvre tous les changements pour lesquels nous avons lutté. L'Etat prend déjà ses responsabilités pour maîtriser la situation».
Effet d'annonce ?
Citant le cas de certains de ses anciens collaborateurs qui figureraient parmi ces mutins de la Bani , entre autres, l'ancien ministre des Forces armées Noël Rakotonandrasana et l'ancien co-commandant des Forces d'intervention spéciale (Fis), Charles Randrianasoavina, Andry Rajoelina a indiqué : « Ce n'est pas parce qu'on n'est plus dans le pouvoir qu'on est obligé de faire n'importe quoi. Il n'y a pas de leçon à tirer, à part le fait qu'il est grand temps de mettre fin à ce genre de mentalité».
Ces événements d'Ivato rappellent la déclaration faite à l'époque par le général Randrianafidisoa. Plutôt un simple effet d'annonce tonitruante et fracassante mais non réalisée finalement puisque, peu après, il a été aussitôt interpellé et jeté en prison. On ne dira pas que la prise de pouvoir semble plutôt facile dans ce pays, dans la mesure où elle pourrait se faire par une simple déclaration comme vient de le faire ce groupe de la
Bani.
Les réels tenants du pouvoir ont réagi pour rassurer la population, pour démontrer qu'ils ont la capacité de rivaliser sinon de surmonter la démonstration de force du camp d'en face.
Un événement d'envergure a damé le pion au référendum d'hier : l'annonce par un groupe d'officiers réunis à la base aéronavale Ivato
(Bani) de la dissolution des institutions de la HAT et la mise en place d'un «Conseil militaire pour le salut du peuple».
Alors que le référendum s'est déroulé sans anicroches un peu partout sur le territoire, un événement hors du commun est apparu hier après-midi à la
Bani. Un groupe d'officiers, par l'entremise d'un communiqué présenté aux médias, a annoncé la mise en place d'un «Conseil militaire pour le salut du peuple» en remplacement des institutions de la HAT lesquelles, «après 18 mois, ne sont pas arrivées à sortir de la crise qui appauvrit la population au fil des jours, au contraire des dirigeants qui s'enrichissent davantage en profitant de leur abus d'autorité pour dilapider impunément les richesses nationales».
«Devant autant d'injustices et d'insécurité sur tous les plans, il est temps que la Grande muette prenne ses responsabilités en prenant le taureau par les cornes. Le but étant, selon toujours le communiqué, de s'atteler à une vraie réconciliation où aucune tendance politique ne sera écartée. Pour ce faire, il est impératif de libérer tous les détenus politiques et de rappeler ceux exilés en vue de discuter ensemble pour trouver la solution idoine pour mettre fin à la crise».
Toutes les institutions de la HAT dissoutes
Le communiqué se distingue ainsi par l'annonce de la dissolution de toutes les institutions de la HAT , désormais remplacées par le «Conseil militaire pour le salut du peuple» que viennent de mettre en |
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place une vingtaine d'officiers. Ces derniers ont fait appel à tous les policiers, gendarmes et militaires de regagner leur camp d'origine, tandis que la population est priée de ne pas paniquer tout en suivant attentivement l'évolution de la situation.
Un second communiqué a été lu un peu plus tard (en direct sur quelques ondes de radios privées), demandant aux officiers et sous-officiers de rejoindre
sans attendre la garnison d'Ivato. Mais l'appel a été également entendu par des manifestants anti-HAT lesquels ne se sont pas fait prier pour se rallier au mouvement. En un rien de temps, l'axe menant à l'aéroport d'Ivato a été noir de monde, rassemblement bien entendu inacceptable pour l'Emmo/ Reg qui s'est également rendu sur place pour réprimer d'autant plus que les manifestants ont érigé plusieurs barrages depuis Ambohibao jusqu'à Mandrosoa
Ivato.
Refus de rencontrer le colonel Richard Ravalomanana
Il va sans dire que les bombes lacrymogènes ont tonné à plusieurs reprises pour disperser la foule, laquelle ne s'est retranchée qu'en début de soirée. Entre-temps, le colonel Richard Ravalomanana a été aperçu dans les parages de la garnison
d'Ivato, probablement pour une tentative de négociation avec les «mutins» mais ces derniers n'auraient pas voulu le recevoir. Ce qui fait que jusque tard dans la soirée, le statu quo a prévalu quant à l'issue de cette «nouvelle crise» au sein des forces armées et ce, malgré l'annonce par le premier ministre d'essayer de trouver une solution pour apaiser la situation.
Par ailleurs, pour en revenir aux «putschistes», leur porte-parole s'est permis de citer quelques-uns des instigateurs de ce coup
d'Etat qui reste pour l'heure sans suite. Entre autres, les généraux Noël Rakotonandrasana et
Raoelina, les colonels Raberanto et Coutiti et, bien entendu, leur intermédiaire, le lieutenant-colonel Charles
Andrianasoavina. Le premier ministre Camille Vital, lui, a déclaré : «(...) Ils sont 18 dans le camp mais (...) il ne faut jamais sous-estimer personne (…)». Une façon, en tout cas pour le premier ministre, de signifier combien l'heure est grave !
Midi Mada 17/11/2010
Monja, Ravalomanana, Ranjeva et Zafy : Tirs croisés contre la HAT
- RAJAOFERA Eugène
Quatre déclarations solennelles en 72 heures, et ce, à la veille du référendum constitutionnel du 17 novembre. L'ancien Premier ministre, Monja Roindefo, l'a commencé samedi dernier après avoir été empêché de tenir tranquillement son meeting dans la Capitale. L'ancien locataire de Mahazoarivo a lancé lors d'une déclaration lue à la presse un appel pressant aux forces armées à « assumer leurs responsabilités ».
Moins de 24 heures après, l'ancien président Marc Ravalomanana a adressé depuis Johannesburg à peu près le même appel aux mêmes destinataires. L'homme en exil en Afrique du Sud a poussé le « Foloalindahy » à faire preuve de solidarité en osant se lever en faveur du peuple opprimé. 24 heures après le « Fanambarana » de Marc Ravalomanana et moins de 48 heures du référendum constitutionnel du 17 novembre, le Pr Zafy Albert a fait un vibrant appel aux forces armées. « La patrie est en naufrage. Prenez vos responsabilités », a déclaré hier devant la presse à la Villa Elisabeth l'homme au chapeau de paille.
Transition neutre et sans parti pris.
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Toujours hier, mais avant celle du Pr Zafy, une autre déclaration a été entendue. Mais, à la différence des trois premières, celle du Pr Raymond Ranjeva,
qui vient de rencontrer à Paris l'amiral Didier Ratsiraka, a été plutôt axée sur l'arrestation sous mandat d'arrêt de Fetison Rakoto Andrianirina, de Zafilahy Stanislas, du pasteur Edouard Tsarahame ainsi que 14 autres personnes interpellées durant les échauffourées de mercredi dernier. « Ces arrestations sont une atteinte flagrante aux droits constitutionnels, aux droits politiques et publics du citoyen ainsi qu'aux droits de l'homme. », a fustigé l'homme qui réitère sa disponibilité à diriger une vraie transition neutre et sans parti pris, avant d'indiquer: « Ces événements et ces pratiques confirment le bien-fondé, en droit et en raison, de notre revendication pour une transition neutre et sans parti pris, qui permet aux Malagasy d'exprimer leurs opinions, d'être entendus et de participer au processus national de vérité, de justice et de réconciliation dans un climat apaisé. » Continuant sur le référendum du 17 novembre, le Pr Raymond Ranjeva d'affirmer: « C'est un non- événement. »
Vendredi ou samedi?
La cinquième déclaration est très attendue, celle de l'amiral Didier Ratsiraka. L'amiral Rouge interviendra-t-il avant le référendum constitutionnel du 17 novembre pour lancer son appel à l'endroit des forces armées où il disposerait encore des éléments qui lui restent fidèles? En attendant, des bruits circulent ces derniers jours que l'ancien président en exil en France débarquerait au pays vendredi ou samedi prochain. « On n'a pas encore la confirmation. Ce qui ne nous empêche pas de préparer son accueil. », a expliqué hier Mme Ramisandrazana Rakotosoa en marge de la conférence de presse du Pr Zafy à
Ivandry. En tout cas, les forces armées ne sont pas les seules sollicitées à prendre leurs responsabilités. Hier, le Pr Zafy a lancé un appel aux responsables de la Justice à prendre leurs responsabilités. « Le pays est en danger à cause de la dictature et de la corruption », a fulminé hier le Prof.
Encadré:
Andry Rajoelina à Antanifotsy : 2 millions d’Ariary pour chaque jeune
Le couple Rajoelina s’est rendu à Antanifotsy hier. L’occasion pour lui de réitérer la sensibilisation de la population pour se prononcer par la voie des urnes et d’honorer le devoir électoral. Le régime transitoire actuel réserve divers projets spécialement pour les jeunes afin de laisser un héritage solide et un avenir meilleur à la génération future », a-t-il soutenu. Ainsi, le président de la HAT a offert une somme de 2 millions d’Ariary pour chacun des jeunes d’Antanifotsy afin de les encourager à entreprendre et de réaliser leur projet.
paris-normandie.fr 16/11/2010
Heurts dans la capitale à une semaine du référendum à Madagascar
- ANTANANARIVO (Reuters)
Les forces de l'ordre malgaches ont fait usage mercredi à Antananarivo de gaz lacrymogènes pour disperser un défilé d'opposants une semaine avant un référendum constitutionnel.
Les manifestants, au nombre d'un millier, ont tenté de marcher sur un stade pour s'y réunir mais les forces de sécurité ont tiré des grenades lacrymogènes et les ont chassés du secteur.
La manifestation avait été interdite la veille par les autorités.
La Grande Ile de l'océan Indien est en proie à une grave crise politique depuis qu'en mars 2009, l'opposant Andry Rajoelina a renversé avec l'aide d'une partie de l'armée le président élu Marc Ravalomanana, contraint à l'exil.
Rajoelina a, par la suite, été nommé chef de l'Etat mais les voisins régionaux de Madagascar ont dénoncé ce "coup de force" tandis que l'Union africaine prenait des sanctions contre le nouveau régime et que les bailleurs de fonds internationaux de l'île gelaient leur aide financière.
Le référendum du 17 novembre est censé, dans l'esprit du nouveau régime, représenter la première étape d'un retour vers un ordre constitutionnel. Il sera suivi d'élections législatives le 16 mars 2011 et d'un scrutin présidentiel le 4 mai.
Les trois grandes mouvances d'opposition refusent toutefois de reconnaître la légitimité du pouvoir de Rajoelina et appellent à un boycottage du référendum après avoir rejeté en août le calendrier institutionnel proposé.
Elles demandent un retour à la table de négociation.
Alain Iloniaina,
Express Mada 16/11/2010
Analanjirofo : Roland Ratsiraka sort ses griffes
- Fano Rakotondrazaka
Roland Ratsiraka trace sa voie pour les présidentielles.
Il s'est rendu auprès de la population de base pour dénoncer les pratiques politiciennes.
Malgré son titre de vice-président du Conseil supérieur de la transition, le président du parti « Malagasy Tonga Saina » (MTS) n'a pas mâché ses mots pour dénoncer les pratiques politiciennes auxquelles des dirigeants de la Transition se livrent. Surtout en cette période électorale. De Mananara Nord à Fénérive Est, en passant par
Maroantsetra, Marolambo, Mahanoro, Soanierana Ivongo et Sainte Marie, il a annoncé la couleur, tout en séduisant les habitants de ces circonscriptions. Un périple qui va se poursuivre dans les autres anciennes provinces.
Participer aux élections
Dimanche après-midi, Roland Ratsiraka, accompagné de sa femme Marcelle, a fait le bain de foule pour prendre place sur la tribune des officiels lors du meeting à Fénérive Est. Il semblait vouloir balayer les traces de Andry Rajoelina qui a aussi rencontré la population de la localité, deux jours auparavant. Il y a tenu une réunion publique, suivie de feux d'artifice, le soir. « Nous n'avons pas ordonné la fermeture des écoles quand nous tenons un meeting. Nous n'avons pas, non plus, fait monter beaucoup d'artistes sur le podium », a-t-il déclaré à haute voix lors de son discours.
Le président du MTS a pris l'exemple de Sainte Marie, qu'il vient de visiter, pour constater l'insuffisance des sages-femmes et des enseignants dans différentes localités. Une manière de rappeler que la Transition devrait se limiter à ses attributions « en réservant l'annonce des grands projets aux propagandes électorales ». Avec un tel langage, Roland Ratsiraka a fait allusion au programme d'activités avancé par le président de la Haute autorité de la transition.
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