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Les Titres de MadaVôvô du 15 novembre 2010  

BigNews:  Le Sport est Roi... Zidane-Materazzi, la réconciliation ?

L'Edito: « Géotropiques ... »    ( ...  )

1. Madagascar : les opposants au référendum ne désarment pas (rfi)  ( ...  )

2. Andry Rajoelina àToamasina : Abus d'autorité ou non respect du code électoral ?  (courrier )  ( ...  )

3. Madagascar redécouvre : la voiture au zébu (lefigaro)  ( ...  )

4. Médecins fonctionnaires: Ils réclament 2 960 000 Ariary par mois (lagazette)  ( ...  )

5. Madagascar: 21 opposants arrêtés après les manifestations de mercredi (tv5)  ( ...  )

6. Spéculations ou forte rentrée de devises : Le milieu financier inquiet (midi)  ( ...  )

7. Football–CAN2012: La fédération malgache sanctionnée par la Caf (nouvelles)  ( ...  )

8. « Affaire Ralitera »: La famille des cinq détenus interpelle la HCC  (tribune)  ( ...  )

9. Transition. Virage définitif à l’Est (moov)  ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...   

10. Fermeté des trois mouvances : Libération immédiate et sans condition (midi)  ( ...  )

11. Référendum : Les partisans du « Non » confiants (express)   ( ...  )

12. Andry Rajoelina : 8 meetings dans tout Madagascar en 5 jours (tribune)  ( ...  )

13. Grands projets de Rajoelina: Les bailleurs de fonds mis sous pression (lagazette)   ( ...  )

14. Médecins fonctionnaires. Journées sans médecins à partir de ce jour (midi)  ( ...  )

15 Météo. Les prochaines pluies attendues dans...8 jours ! (moov)   ( ...  )

16. L'Observatoire du riz tire la sonnette d'alarme (orange.mg)   ( ...  )

17. Coup de force du 17 mars 2009 : Révélations du Gal Noël Rakotonandrasana (midi)   ( ...  )

18. Médecin fonctionnaires : Le syndicat lance un ultimatum jusqu'à demain (nouvelles)   ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  08 nov 10  >>  ( ...  )

8. CCI à Ivato. "Un opérateur propose de vendre des armes et des bombes" (moov)  ( ... )

15/11/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 719,90 Ar 
JPY 24,25 Ar 
USD 1 992,81 Ar 
ZAR 286,64 Ar 
GBY 3 200,15 Ar 
HKD 257,08 Ar 
CHF 2 043,38 Ar 
MUR 71,12 Ar

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/10 2764 30/09 2720
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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Big News... Zidane-Materazzi, la réconciliation ?                 Les infos sportives du monde en permanence  >>

S'il avait juré de ne jamais pardonner à Marco Materazzi ses insultes proférées à son encontre lors de la Coupe du monde 2006, Zinedine Zidane a visiblement retourné sa veste. L'ancienne étoile du Real Madrid aurait en effet croisé l'Italien dans un hôtel à Milan et aurait échangé quelques mots avec lui. La scène se serait même achevée par une chaleureuse accolade.

Zinédine Zidane aurait-il définitivement pardonné à Materazzi ? (Reuters) Selon le quotidien espagnol Marca, Zinédine Zidane et Marco Materazzi, réputés depuis l'épisode du fameux coup de tête comme les deux meilleurs ennemis du monde, se sont rencontrés mercredi, dans un grand hôtel de Milan. 
Le sulfureux défenseur italien, venu saluer son ancien entraîneur à l'Inter Milan, José Mourinho, serait tombé nez à nez avec l'ancien meneur de jeu de l'équipe de France, qui accompagnait le Real Madrid en déplacement à San Siro pour y affronter l'AC Milan en Ligue des Champions. 

Zinédine Zidane aurait-il définitivement pardonné

 à Materazzi ?

"Conclu de manière pacifique" (Marca)
Après quelques secondes de surprise et de tension mêlées, passées à se toiser du regard, les deux hommes, toujours selon le quotidien sportif espagnol, auraient alors échangé quelques mots durant quelques minutes sans la moindre animosité apparente. Bien au contraire puisque Zidane et son interlocuteur se seraient quittés par une accolade que l'on n'aurait jamais osé imaginer. 
Marca décrit la scène en ces termes: "Cela s'est conclu de manière pacifique. La scène s'est achevée par une accolade affectueuse, le passé a été oublié." Quatre ans après les faits, Zidane, qui s'il regrettait son geste, avait juré qu'il ne pardonnerait jamais, aurait donc fini par évoluer...  (sport-orange.fr)


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >> 


« Géotropiques ... »

         Johary RAVALOSON est un auteur Malgache, il sera l’invité de la radio " Echos du Capricorne" le 10/11/2010 à 20h30 à l’occasion de la sortie de son livre "Géotropiques - éd. vents d'ailleurs, 2010".

        Alias Arius, d'Arius et Mary Batiskaf (A+MB), alias TsyKanto, de TsyKanto sy Tsimaninona (TsT)
Plastikèr de paroles (conception, écriture, mise en 

forme plastique, mise en scène, réalisation)
        Né à Antananarivo en 1965, Johary Ravaloson se définit comme un auteur dégagé, plastikèr de paroles. 

          Créateur du mouvement Dodo pour une esthétique du marronnage sans définition qui tue ni genre exclusif, il navigue entre les mondes en disparition. Récompensé en août 2009 par le prix Regard poétique au Salon du livre insulaire de Ouessant pour son carnet de voyage Zafimaniry intime, il publie nouvelles et romans, mais aussi, récemment, des textes pour la jeunesse.

    « Je », surfeur devant l’Éternel et dans l’océan Indien, Malgache vivant à La Réunion, avec son grand amour, B. L’histoire commence légère, facile, comme une vague, sous le soleil et le vent docile. Mais la rugosité de la vie s’en mêle. 

       « Je » lit les carnets laissés par Andy. Carnets qui racontent l’histoire d’amour entre B., la Française, et Andy, le Malgache, sur fond de manifestations d’étudiants à Paris, puis d’un retour à Madagascar.  

Des sensibilités se heurtent, des individualités se découvrent…

 Un premier roman publié d’un auteur malgache, loin de tous clichés concernant cette grande île si méconnue. Dans un style enlevé, rapide, comme le mouvement d’une vague, le ressac de la mer, Johary Ravaloson raconte une histoire d’amour et de mort, met en scène une génération portée par l’espoir et nourrie par les désillusions. 

              Johary vous attend le 19/11/2010 après –midi (14h30-19h00) dans le local de Laterit Productions au 9, rue de Terre-Neuve 75020 Paris pour une séance de dédicaces de son ouvrage. Echos du Capricorne, Latérit Productions et l’association KOLO vous invitent à venir nombreux pour cette rencontre culturelle. ... Lire la suite Cliquez-ici

Johary Ravaloson de Tana Avaradrova (Rz4)

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Johary a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


rfi.fr 14/11/2010
Madagascar : les opposants au référendum ne désarment pas - L. Mouaoued Par RFI 
Les trois mouvances des anciens présidents malgaches restent solidaires face au régime d’Andry Rajoelina. Refusant toujours de cautionner le processus de sortie de crise initié depuis août 2010, ils dénoncent désormais le manque de démocratie dans le pays. En cause : la mise sous mandat de dépôt de 21 personnes, dont Fetison Rakoto Andrianirina, principal représentant du président évincé Marc Ravalomanana, à l'issue des échauffourées qui se sont déroulées mercredi 10 novembre 2010 après l’interdiction, au dernier moment, d’un meeting. 

Pour l’opposition, il s’agit d’un manque de liberté d’expression.
A l’approche du référendum de mercredi prochain, on ne parle pas beaucoup de la valeur du texte constitutionnel. L’opposition radicale boycotte le scrutin et ce qui fait débat se sont bien les pratiques politiques du régime de transition.
« Nous ne pouvons plus accepter cette instrumentalisation de la justice à des fins politiciennes. Explique un ancien député pro-Ravalomanana. Nous demandons à ce que la démocratie soit respectée à Madagascar puisque c’est sur ce point que les autorités actuelles se sont engagées quand elles ont lancé leurs manifestations populaires à partir de janvier 2009. Actuellement cette démocratie, qu’elles mettent en avant, elles la bafouent ».
Andry Rajoelina s’était soulevé pour défendre la liberté d’expression mais désormais à la tête du pays et face à la crise qui perdure, il laisse aujourd’hui peu de place aux voix dissonantes. Son message est qu’il faut aller de l’avant, qu’il faut en finir avec la transition. Ses adversaires y voient surtout une manière de se maintenir au pouvoir.
« La tension est à son comble et nous essayons de retenir nos partisans, explique un membre de l’opposition. Afin de ne pas aboutir à un dérapage qui nous serait négatif. Donc nous essayons de maintenir tant bien que mal une certaine discipline au sein de nos partisans ».
Ce week-end les trois mouvances n’ont pas prévu de meetings mais l’ancien Premier ministre Roindefo Monja compte bien réunir du monde pour lui aussi dénoncer la tenue du référendum.


courrierdemada 14/11/2010
Andry Rajoelina àToamasina : Abus d'autorité ou non respect du code électoral ? 
Une journée chômée et payée pour accueillir le président de la HAT. Outré, c'est le moins que l'on puisse dire pour traduire le désenchantement et/ou la déception des parents d'élèves et des patrons qui évoluent à Toamasina en lisant et en apprenant le communiqué diffusé sur tous les supports médias par le chef de Région jeudi dernier. Les directeurs d'école ne sont pas moins déçus. 

La Circonscription scolaire (CISCO) a émis une note dans le sens de cet accueil obligatoire réservé au président de la HAT. Les élèves des écoles publiques et privées des classes de 4e, 3e, 2nde et 1ere sont priés à raison de 50 par classe, de venir sur la place de l'avenue de l'Indépendance avec des pancartes de leur établissement d'origine, pour étoffer les rangs de partisans du pouvoir.
Pour le fonctionnaire et l'employé c'est la fête car c'est donc déjà le début d'un long week-end. Mais là où les travailleurs ont manifesté leur désapprobation c'est quand le programme a changé deux ou trois fois dans la journée : on l'attendait à 15 h 30, puis quelque 10 minutes après, on a corrigé car le président de la HAT arrivera un peu plus tôt dans la matinée, à 10 heures A 11 h 30, on signifie à cette population de Toamasina mobilisée pour la circonstance que, finalement, le président de la HAT n'arrivera à Toamasina que dans l'après-midi vers la fin de la journée. 
Infraction au code électoral ?
Plus d'uns ont déjà commencé le week-end, d'autant que le spectacle offert par les artistes, dont Tsiliva, a accéléré et mis facilement les uns et les autres dans l'ambiance. Les expressions de désapprobation contre ce que des sources locales qualifient d'abus de puissance publique ou d'autorité n'ont pas été rares. Les critiques n'ont pas manqué de se demander si de telles pratiques ou mesures administratives ne constituent pas des infractions au code électoral sachant que le meeting est politique.
Abus toléré ?

Andry Rajoelina à Tamatave

Des abus dans la campagne électorale, le Président de la HAT fait une tournée nationale dans toutes les régions et personne ne réagit. Le cas de Toamasina est flagrant car depuis 24 heures précédant la visite de Andry Rajoelina, la télé locale et les radios proches du parti TGV ont fait le maximum pour sensibiliser les entreprises, écoles, directions régionales qu'elles soient fermées pendant la visite su président de la HAT pour l'accueillir. Une autre forme de pression pour la victoire du "oui". De qui se moque-t-on ? 
Expériences
Pour les experts juridiques, il y a violation flagrante du code électoral. On ne peut pas au nom d'un meeting de sensibilisation, mobiliser les moyens de la fonction publique, les deniers publics pour faire valider une non-continuation des services publics journaliers. Ce serait un abus de plus, nonobstant les revendications des fonctionnaires qui réclament le fameux "lock-out".


lefigaro.fr 13/11/2010
Madagascar redécouvre : la voiture au zébu - Par Maurin Picard 
Un jeune ingénieur français redonne vie à la Karenjy, aussi mythique que la 2 CV ou la Trabant. 
À 55 ans, après une carrière bien remplie, Gabriel a cru à une mauvaise blague. Rivé à son transistor, il venait d'entendre que l'usine Fiarafy, cette manufacture automobile sise à l'entrée de la ville de Fianarantsoa, rouvrait ses portes.

Il y a dix-huit ans, il en avait été licencié, comme tout le personnel, lorsque l'entreprise fit brutalement faillite. Dès l'aurore, le lendemain, Gabriel, muni de son CV, s'est présenté devant le bâtiment en tôle ondulée, avec plusieurs centaines d'autres candidats à l'embauche. Et c'est ainsi qu'au mois d'août 2009, l'ancien ajusteur-stratifieur a retrouvé l'emploi qu'il n'aurait jamais voulu quitter. Un miracle sur ces hauts plateaux malgaches, où le travail ne court pas les rues.
Dans les faubourgs encombrés de Fianarantsoa, la nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre. L'activité allait reprendre chez Fiarafy, dans le quartier d'Ankofafalahy. Et quelle activité! La Karenjy, la «Vadrouilleuse» en français, mythique voiture malgache aux airs de grosse Méhari 4×4, allait renaître de ses cendres. La firme Soatao, émanation de l'association française Le Relais, spécialisée dans la friperie et fondée par Emmaüs, reprenait les rênes, bien décidée à réactiver la production de cette rustique et solide automobile 100% vita malagasy («production malgache»). 
Produite à 100 exemplaires
Aussi légendaire que la Trabant en Allemagne ou la 2CV en France, la «voiture du peuple» malgache est sortie 

Gabriel (au centre) et deux employés de l'usine Fiarafy devantla Karenjy, 100% malgache. 

 tout droit de l'imagination des dessinateurs de l'Institut malgache d'innovation industrielle (Immi), en pleine exaltation socialiste, sous l'égide du président d'alors, Didier Ratsiraka. C'était en 1985. Le chef de l'État souhaitait flatter l'orgueil national. Il avait donné carte blanche à ses ingénieurs, commandé des prototypes de bateaux, d'avions, et surtout une voiture, qui puisse remplacer les inoxydables Citroën, Peugeot et Renault d'un autre âge.
Le rêve durera sept ans. L'Immi met la clé sous la porte, ainsi que l'usine de Fianarantsoa. Produite à 100 exemplaires à peine, la Karenjy retombe dans l'oubli. Destinée à la fonction publique, elle disparaît rapidement de la circulation, faute de maintenance. Deux décennies plus tard, seuls les employés de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnaps), dans la capitale Antananarivo, et quelques paysans entretiennent amoureusement des Karenjy vieillissantes, derniers souvenirs d'une époque révolue.
Une Papamobile aux flancs immaculés
Jusqu'à ce qu'un beau jour de 2009, les lourdes portes couleur rouille de l'usine d'Ankofafalahy s'entrouvrent à nouveau. Luc Ronssin, un jeune Français à la tête de l'antenne malgache du Relais, cherche un entrepôt pour abriter ses activités florissantes de friperie, et un moyen de réinvestir utilement les bénéfices engrangés. Cet ingénieur passionné de mécanique a entendu parler de l'aventure industrielle Karenjy. Après bien des démarches, un gardien finit par retirer pour lui les cadenas apposés sur la porte coulissante, qui s'ouvre dans un horrible grincement.
C'est la caverne d'Ali Baba. Sous des couches de gravats reposent bien sagement plusieurs dizaines de véhicules couverts de poussière, aux couleurs pastel intactes: rose, vert, bleu, rouge et blanc. Tous les pneumatiques sont crevés ou dégonflés, mais les Karenjy semblent pouvoir redémarrer en un tournemain. 4×4 Mazana, petites citadines Iraka, utilitaires Faoka, toutes équipées d'un moteur de Renault 18, fiable mais vieillissant. Dans un coin, une Papamobile aux flancs immaculés rappelle la plus glorieuse page de l'éphémère épopée de la Karenjy. C'est elle qui transporta le pape Jean-Paul II dans les rues de Fianarantsoa, lors de sa visite officielle à Madagascar en avril1989, offrant une renommée instantanée à la petite voiture des hauts plateaux.
Trouver un partenaire industriel majeur
Éric Toulorge, avec sa femme, a acheté une des premières Mazana sorties de l'atelier de montage, refaite à neuf, pour environ 5500 euros. «La numéro sept! sourit l'expatrié français. C'est une voiture formidable, qui allie la souplesse et la légèreté d'une Méhari à la maniabilité et la puissance des gros tout-terrain». Lui et sa femme, conquise également, veulent croire à un avenir en rose pour la petite Vadrouilleuse, malgré un prix rédhibitoire pour l'immense majorité de la population malgache. «Elle va se vendre comme des petits pains, corrige Éric Toulorge, elle est simple d'emploi et facile d'entretien. Exactement ce que veulent les Malgaches.» Mais aussi les expatriés et les congrégations religieuses, principaux clients de la Karenjy version 2010, dont le prix oscille 4000 et 7000 euros selon les modèles.
«Nous nous donnons jusqu'à fin 2011 pour remettre en état toutes les voitures, explique Luc Ronssin. Et alors, nous déciderons si nous relançons la production pour de bon, à partir des plans dont nous disposons.» La condition sine qua non de la poursuite de l'aventure consiste à trouver un partenaire industriel majeur, qui pourrait permettre notamment une meilleure motorisation. Par prudence, Luc Ronssin ne commentera pas les négociations en cours avec des constructeurs automobiles, sans doute français. Pas plus qu'il ne préfère évoquer les contacts avec les tour-opérateurs, qui pourraient commander plusieurs dizaines d'unités, assurant la pérennité de l'entreprise. «À terme, renchérit l'ingénieur, sourire aux lèvres, c'est un véhicule parfaitement adapté au marché de l'océan Indien, qui pourrait se vendre jusqu'en Afrique du Sud et à la Réunion». Le zébu malgache a peut-être trouvé là de nouveaux espaces de liberté. 


LaGazette-dgi.com 13/11/2010
Médecins fonctionnaires: Ils réclament 2 960 000 Ariary par mois - NIR
Ayant préféré rester dans l'ombre pendant un certain temps, le ministère de la Santé sort de son silence face à l'appel à la grève que le syndicat des médecins fonctionnaires a lancé. C'était lors d'une conférence de presse hier que le ministre de la Santé publique, Rajaonarison Pascal a tenu à éclaircir certains points que le syndicat a du mal interpréter. "L'alignement de la grille indiciaire figure bel et bien dans la loi de Finances 2011. 

Outre l'indemnité de sujétion qu'ils continuent à percevoir depuis le mois de Mars, les décrets n°2010-119 et 2010-121 mentionnant leurs revendications ont été accordés. Mais par rapport aux diverses indemnités qu'ils réclament, le ministère ne peut leur donner totale satisfaction compte tenu de la valeur exorbitante que ces indemnités représentent pour l'Etat " explique le ministre. En effet, la grille indiciaire est passée de 1 125 à 1 600. Ce qui fait que nos médecins fonctionnaires auront 80 000 Ariary de plus en matière de salaire de base par rapport à leur ancienne indice. 
En plus, les médecins fonctionnaires réclament 6 indemnités à savoir, l'indemnité de technicité de 1 000 000 d'Ariary, l'indemnité de risque de 1 200 000 d'Ariary, l'indemnité de travaux insalubres de 500 000 Ariary, l'indemnité de logement de 100 000 Ariary, l'indemnité de transport de 60 000 Ariary et l'indemnité d'entretien 100 000 Ariary. En tout, les 3 620 médecins fonctionnaires en exercice espèrent toucher 2 960 000 Ariary par mois par tête rien que pour les indemnités, outre le salaire de base. Une somme qui représente les 15% des salaires de tous les fonctionnaires et de tous les pensionnaires de Madagascar. D'autant plus que 320 nouveaux médecins vont être recrutés d'ici la fin de l'année. 
La négociation du Mardi a évoqué que l'indemnité de logement seulement sera satisfaite à 150%, c'est-à-dire, celle-ci est passée de 14 000 Ariary à 50 000 Ariary. " C'est tout ce que le ministère peut offrir pour le moment. On préfère mettre les choses au clair, d'indiquer ce qui est faisable et réalisable" a-t-il poursuivi. 
Notons que le budget de fonctionnement doit bien être distingué du budget d'investissement. Le budget de fonctionnement à 15% du budget total, doit couvrir les salaires, les pensions et les indemnités.
Actuellement, les médecin fonctionnaires prennent en otage les malades et demandent l'impossible, à une période inappropriée. Ont-ils oublié leur serment d'Hippocrate ?
Les médecins fonctionnaires, dont les 90% procèdent à des consultations privées à raison de 3 000 Ariary à 30 000 Ariary de comme tarif. Pour cela, ils enregistrent au moins 10 consultations par jour. 


tv5.org 12/11/2010
Madagascar: 21 opposants arrêtés après les manifestations de mercredi - (ANTANANARIVO - AFP) – Il y a 4 heures
Vingt-et-une personnes, dont trois leaders d'opposition, ont été placées sous mandat de dépôt jeudi à Antananarivo, au lendemain d'échauffourées dans la capitale malgache, a annoncé un avocat de la défense.

"Fetison Andrianirina, Stanislas Zafilahy, le pasteur Edouard Tsarahame ainsi que 18 autres personnes ont été placés sous mandat de dépôt, ils sont en route pour la prison d'Antanimora (à Antananarivo)", a déclaré par téléphone à l'AFP Me Hanitra Razafimanantsoa, qui défend ces inculpés.
Mercredi, les "trois mouvances" des anciens présidents avaient voulu organiser un meeting dans un stade du centre ville, mais après avoir obtenu l'autorisation de la mairie, le préfet avait finalement annoncé à la radio que ce rassemblement était interdit.
Les forces de l'ordre avaient alors dispersé les partisans de l'opposition à coup de grenades lacrymogènes, et deux voitures avaient notamment été brûlées.
Après quelques arrestations mercredi, cinq leaders des trois mouvances avaient été convoqués à la gendarmerie jeudi matin.
Ils sont accusés de "participation à une réunion sans autorisation, de refus d'ordre de dispersion et de destruction de biens privés", a précisé Me Razafimanantsoa.
Parmi les trois leaders mis sous mandat de dépôt, Fetison Andrianirina est le chef de file de la mouvance du président évincé Marc Ravalomanana et a participé, à ce titre, à toutes les négociations pour tenter de sortir de la crise.
L'audience doit se tenir le 23 novembre, soit après le référendum constitutionnel du 17 novembre prochain, que 

Des Malgaches brandissent des portraits du président évincé Marc Ravalomanana, le 26 juin 2010 à Antananarivo

dénoncent justement les opposants.
"Depuis hier, les seules opinions possibles sont le "oui" et le "non", mais pour nous ce référendum n'existe pas !", s'est indigné Joseph Randriamiarisoa, de la mouvance Albert Zafy.
Ce référendum est la première étape électorale d'un processus de sortie de crise élaboré dans le cadre d'un accord politique signé en août par une centaine de partis.
Ce schéma, qui prévoit ensuite plusieurs élections dont une présidentielle en mai 2011, est contesté par l'opposition radicale qui maintient sa volonté d'appliquer les accords de Maputo et d'Addis Abeba signés en 2009.
La communauté internationale n'a pas donné son assentiment à ce processus au motif qu'il ne serait "pas assez consensuel et inclusif".
Madagascar est plongée dans une grave crise politique et économique depuis fin 2008 et l'éviction en mars 2009 de l'ancien président Marc Ravalomanana au profit d'Andry Rajoelina alors maire de la capitale Antananarivo.
"Il paraît que c'est de notre faute s'il y a eu une manifestation de mécontentement, mais si on avait été à l'intérieur du stade, il ne se serait rien passé", a déclaré à l'AFP Emmanuel Rakotovahiny, le chef de file de la mouvance Albert Zafy, qui n'a finalement pas été mis sous mandat de dépôt après sa convocation à la gendarmerie.

Encadré: Échauffourées entre Soarano, Antanimena et Ankadifotsy
Quinze interpellations et deux voitures incendiées
Des échauffourées ont marqué hier la manifestation des trois mouvances. A défaut d’accéder au stade Malacam, les protestataires se sont exprimés dans la rue avec des barrages que l’Emmo/Reg a démantelés avec véhémence


Midi Mada 11/11/2010
Spéculations ou forte rentrée de devises : Le milieu financier inquiet - Recueillis par Didier Rambelo
Les évolutions récentes des cours de devises sur le Mid (Marché Interbancaire des devises) semblent ne pas rassurer le milieu économique. En effet, les appréciations de la monnaie nationale face aux devises pivots du Mid, particulièrement le dollar, d'après les spécialistes de la finance, n'ont pas d'explication valable en cette période de crise où aucune recette en devises n'est à espérer des pays partenaires ni des bailleurs de fonds et encore moins des investissements directs étrangers.
Chute vertigineuse. Normalement, on devrait assister à une chute vertigineuse de l'Ariary sur le marché des devises mais la réalité est toute autre. Selon les explications des cambistes, la monnaie nationale arrive quand même à se maintenir. Un cas improbable sauf s'il y a une entrée massive de devises sur le marché ou à moins que certains tentent de se faire de l'argent en spéculant sur les cours des devises, comme ce fut déjà le cas en 2004 ou un euro a été échangé à 3 200 au mois de juin de cette année.
Mais d'après les financiers, la première hypothèse est plus probable que la seconde. Certains soupçonnent que les recettes provenant des exportations illicites de bois de rose continuent à alimenter le marché des devises, à moins qu'il ne s'agisse des 100 millions de dollars de droit de mise à disposition des mines de Soalala octroyées à la compagnie chinoise Wisco. Faut-il noter que les banques primaires n'acceptent pas de traiter affaires avec les trafiquants de bois de rose et ces derniers sont obligés d'écouler leur argent sur le circuit illégal. C'est peut-être pour cela, que les effets de ces rentrées de nouvelles ressources ne durent jamais.
Injection. En effet, pour le moment, l'Etat n'est pas en mesure, avec les moyens dont il dispose, de maintenir le taux de change stable, ne serait-ce que sur une courte période. Seulement, personne n'est en mesure d'affirmer quelle quantité de devises a été injectée sur le Mid pour aboutir aux résultats actuels sur le marché. Quoi qu'il en soit, on se dit presque sûr dans le milieu financier que l'appréciation actuelle de l'ariary provient d'une rentrée massive de devises. Même sur le marché parallèle, les acteurs se posent beaucoup de questions sur les raisons qui font chuter les cours des principales devises. Ces derniers confient qu'ils ont du mal en ce moment à conclure des affaires avec leurs clients. «Les cours ont considérablement baissé ces dernières semaines à tel point que les clients ne veulent plus vendre», devait lancer un opérateur du circuit.


Les Nouvelles 10/11/2010
FOOTBALL – CAN 2012 : La fédération malgache sanctionnée par la Caf - Rivo Steph
« Une fois de plus, le football malgache écope d'une sanction due au comportement indiscipliné des spectateurs de la part de la confédération africaine de football. Cette fois-ci, les jets de bouteilles lors du match de l'équipe nationale contre les Antilopes d'Ethiopie en sont la cause ».

Le football malgache, déjà décadent en termes de performance, se fait davantage remarquer par les actes de violence de la part des spectateurs. Comme on pouvait s'y attendre, la Caf n'est pas restée indifférente aux incidents survenus lors du match aller de la phase de poule des Barea contre les Antilopes d'Ethiopie en octobre.
Alors que le football malgache aspire au développement, le verdict de la confédération africaine de football (Caf) concernant le match des Barea contre les Antilopes Walya d'Ethiopie est tombé. La commission disciplinaire de la Caf qui s'est réunie samedi dernier, a décidé de sanctionner les pays hôtes des matches sujets à des désordres dont celui de Madagascar contre l'Ethiopie du 10 octobre dernier.
Ce jour-là, sentant une défaite imminente des Barea, les spectateurs ont commencé à jeter des bouteilles vers le terrain. Il a fallu pour l'arbitre, interrompre le match jusqu'à ce que la situation se soit calmée. Néanmoins, le commissaire au match Ananda Vudamalay, n'a pas manqué d'envoyer un rapport des faits à la Caf.
Ainsi, la Caf a décidé que la fédération malgache doit payer une amende de 10.000 dollars pour « mauvais comportement des spectateurs » du stade de Mahamasina lors dudit match, selon les termes de cette instance continentale du foot. Cependant, cette sanction est accompagnée d'une mesure suspensive selon laquelle la FMF devra de suite verser 5000 dollars à la Caf. Pour les 5000 dollars restants, la fédération devra les payer en cas de récidive pendant le délai d'un an à partir de la mise en vigueur de la sanction.

Outre les matches de Madagascar contre l'Ethiopie et la République centrafricaine contre l'Algérie, trois autres ont également fait l'objet de sanctions. Dans les différents cas, la Caf a appliqué les articles 82 et 83 de son code disciplinaire.
L'indiscipline des spectateurs malgaches au stade de Mahamasina n'est pas à sa première édition. L'on se souvient que le même délit s'est produit lors du match de l'Ajesaia contre les Mozambicains et également contre les Réunionnais de Tampon. A croire que les efforts pour le développement de ce sport à Madagascar ne concernent pas seulement les joueurs et les encadreurs mais également le public qui a besoin d'une sensibilisation draconienne.


Tribune Mada 09/11/2010
« Affaire Ralitera » : La famille des cinq détenus interpelle la HCC - Rakotoarilala Ninaivo 
Les familles des cinq membres de la sécurité de la Haute cour constitutionnelle (HCC), Ralitera Andriamalala Andrianandraina, Razafindrakoto Jean De Dieu,
Rakotomanga Andrianarimanana, Fanomeza Razanadimby et Raharinjatovo Georges Martin, demandent à la HCC d’intervenir pour sortir les membres de son

personnel détenus arbitrairement à la maison centrale à Antanimora.
Dans la matinée de ce lundi 8 novembre 2010, les familles de ces cinq détenus ont tenu une conférence de presse à l’hôtel La Rotonde, pour dénoncer ce qu’elles qualifient de détention illégale et injuste. Les deux avocats, maîtres Yves Ratrimoarivony et Rasolo Ratrimoarivony ont affirmé que l’ordonnance de transmission des pièces à la chambre d’accusation, portant le numéro 6066-RP/09-13-CR/J3/09 en date du 4 novembre 2010 émanant du doyen des juges d’instruction près le Tribunal de Première instance Antananarïvo, ne peut pas autoriser le prolongement de la détention des cinq responsables de sécurité de la HCC.
Chefs d’inculpation
En ce qui concerne les cinq chefs d’inculpation retenus contre les cinq détenus, c’est-à–dire : l’action concertée en vue de troubler l’ordre public, la détention illégale d’armes sans autorisation, le meurtre, l’association de malfaiteurs, les manœuvre et acte de nature à compromettre la sécurité publique, maître Yves Ratrimoarivony a avancé des faits assez étonnants. Selon cet avocat de la défense, il n’y a plus de pièces à conviction sur cette affaire. La femme abattue à Ambohijatovo reste toujours une inconnue et son corps n’a pas été retrouvé. « Donc il n’y a pas de meurtre au sens propre de la loi » selon maître Yves Ratrimoarivony . Il y a aussi les armes et munitions qui ont disparu après avoir servi à accuser les cinq responsables de la sécurité de la HCC.

Pour sa part, Ihanta Randriamandranto, l’épouse de Ralitera Andriamalala Andrianandraina, a affirmé à la presse que les

Les deux avocats, maîtres Yves Ratrimoarivony et Rasolo Ratrimoarivony avec Ihanta Randriamandranto, l’épouse de Ralitera.

 familles des cinq détenus vont saisir la communauté internationale. Elles vont aussi saisir la ligue des droits de l’homme et Amnesty international pour dénoncer la détention de leur famille depuis 18 mois.


Moov.mg 09/11/2010
Transition. Virage définitif à l’Est - L. Denis Alexandre - Matin
Pendant la deuxième République, Madagascar a choisi le Bloc de l’Est en s’alignant sur la position politique et économique de l’URSS et de ses satellites. 
S’estimant délaissé par l’Occident dans le cadre de l’actuelle crise politique, le pays est plus que jamais convaincu que son salut se trouve en Orient. Samedi 

dernier, le Président de la HAT a ainsi détaillé un certain nombre de projets dont la concrétisation sera confiée à des entreprises chinoises, turques, israélites ou encore iraniennes. Bref, à des pays qualifiés d’émergents et qui, ces dernières années, ont fortement concurrencé les pays développés de la vielle Europe et les Etats-Unis. 

Ainsi, le tramway qui sera construit dans la capitale sera confié à une entreprise chinoise dénommée China International Fund. De même, la construction de la plus grande cimenterie de l’Océan Indien à Mahajanga comme la réhabilitation des unités de production sucrière de la Sirama pourraient être attribuées à des compagnies chinoises. D’ores et déjà, l’un de ces deux marchés sera confié à China Sonagol. Cette dernière est une entreprise basée à Hong Kong et spécialisée dans les investissements pétroliers, gaziers ou encore d’exploration et d’exploitation des minéraux. Elle investit également dans les grands projets de reconstruction nationale et est 

présent dans plusieurs pays africains. D’ailleurs, l’une de ses missions principales est la promotion de la coopération Sud-Sud basée sur la philosophie de l’économie gagnant-gagnant et le partage d’expériences avec les pays en développement. Sur son site Internet, l’entreprise précise que, pour elle, la coopération Sud-Sud est un « type de collaboration organisée et menée par le Pnud pour promouvoir le développement efficace, l'apprentissage et le partage des expériences en matière de technologie et d’économie entre pays en développement dans le Sud ». 
Pari risqué 
Quant à la China International Fund, elle précise que ses « activités principales sont les grands projets de reconstruction nationale et la construction d'infrastructures dans les pays en développement » notamment des logements publics, des services publics, de routes, de chemins de fer, d’aéroports, des projets d’adduction d'eau, des projets d’électrification, de construction de zones industrielles, de construction navale ou encore de mise en place de nouvelles villes. 
Bref, cette entreprise est intéressante pour la concrétisation de la plupart des projets annoncés récemment par le Président de la HAT. 
Selon certaines sources, la construction de 10.000 logements à bas prix sera confiée à une entreprise turque dont le pays est l’une des rares nations ayant reconnu le régime transitoire. Des entreprises iraniennes ou encore israéliennes pourraient également aider les autorités transitoires même si pour le moment aucune précision sur leur participation au développement de Madagascar n’est connue. En tout cas, face à la position intransigeante de l’Occident vis-à-vis du régime actuel, celui-ci se tourne vers l’Orient qui assure actuellement une part importante de la croissance mondiale. 
Pour Madagascar, il s’agit d’un pari risqué mais qui pourrait se révéler fructueux vu le poids de l’Est dans la croissance mondiale. 


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Midi Mada 14/11/2010
Fermeté des trois mouvances : Libération immédiate et sans condition - RAJAOFERA Eugène
Les 3 mouvances ont réagi moins de 24 heures après le placement sous mandat de dépôt de ses trois leaders. En effet, lors d'une conférence de presse qu'ils ont tenue hier à la villa Elisabeth, les Mamy Rakotoarivelo, Emmanuel Rakotovahiny, Monfort Anselme, Manandafy Rakotonirina, Miandrisoa Marcel, Manoro Régis, Ruffine Tsiranana... ont unanimement condamné la montée de la dictature à Madagascar. 

« Nos amis sont arbitrairement et injustement emprisonnés. », a martelé Mamy Rakotoarivelo. Le Dr Emmanuel Rakotovahiny de relayer : « Nous n'allons pas reculer. Nous continuons à combattre la dictature. J'en profite pour lancer un appel au jeune Rajoelina à cesser ses pratiques, sinon il finira en prison. ». Monfort Anselme n'a pas mâché ses mots: « S'ils veulent la guerre, nous sommes prêts. Les partisans du président Didier Ratsiraka ne sont pas de ceux qui reculent devant l'intimidation. » Les leaders des trois mouvances ont revendiqué hier la libération immédiate et sans condition de Fetison Rakoto Andrianirina, de Zafilahy Stanislas, du pasteur Edouard Tsarahame ainsi que leurs partisans qui croupissent encore en prison.
Interpellation. 

Manandafy Rakotonirina, quant à lui, a fait constater que le régime de Rajoelina bafoue les efforts 

entrepris par la communauté internationale pour sortir Madagascar de la crise. Sur la même foulée, Mamy Rakotoarivelo a fait savoir que les trois mouvances vont interpeller les représentations diplomatiques à Madagascar sur les événements de ces derniers jours. Une lettre a été signée hier dans ce sens à Ivandry. Par ailleurs, dans un communiqué du 11 novembre intitulé « Faire cesser immédiatement la répression et respecter sans condition le respect les droits fondamentaux », signé par Guy Rivo Randrianarisoa, son porte-parole, la mouvance Ravalomanana interpelle la même communauté internationale. « Face à ces arrestations arbitraires et à ces faits d'intimidation intolérables qui disqualifient définitivement le gouvernement de la HAT, et qu'aucun démocrate à Madagascar et à travers le monde ne saurait accepter, un appel urgent et solennel est lancé à la communauté internationale, et en son sein aux principaux partenaires regroupés au sein du GIC-M, afin que toutes initiatives immédiates soient prises, d'une part pour obtenir la libération sans délai ni condition des leaders récemment détenus et, d'autre part, pour accélérer le processus actuellement réactivé par la CNOSC en vue de rouvrir des négociations rendues absolument nécessaires pour l'instauration d'une transition réellement neutre. », indique le communiqué.
En ordre dispersé. 

Interrogé sur le meeting que l'ancien Premier ministre de la HAT, Monja Roindefo, organise ce jour dans la Capitale, le Dr Emmanuel Rakotovahiny a répondu que les trois mouvances ne s'y sont pas associées. « Pour le moment, nous militons en ordre dispersé bien que nous ayons le même adversaire. », a souligné le chef de délégation de la mouvance Zafy. Quant à la suite de l'action des trois mouvances après l'incarcération des trois de ses leaders, Mamy Rakotoarivelo de préciser : « Un bon stratège ne dévoile jamais sa stratégie. Ce qui est sûr, c'est que nous allons poursuivre notre combat sans verser dans la violence. »


Express Mada 13/11/2010
Référendum : Les partisans du « Non » confiants - Misaina Rakotondratsima
Les partisans du « Non » commencent à sortir leur attirail. Ils sont presque satisfaits de leur campagne. Ce qui ne les empêche pas de critiquer la situation socio-politique.
La propagande pour le référendum du 17 novembre bat son plein et entame sa dernière ligne droite. L'occasion de faire un bref bilan des acteurs et de leurs stratégies. Aujourd'hui, place à ceux qui militent pour le « Non ».

À part le Mouvement pour la démocratie à Madagascar de Pierrot Rajaonarivelo, qui n'a déclaré que récemment son combat pour le « Non », la plateforme hostile au nouveau projet de constitution se compose, essentiellement, de Otrikafo d'Andrianjaka Rajaonah, de l'association Manajary Vahoaka, de Zo Arotsilavo, ainsi que du Ziva de Dr. Vonjisoa Rafaralahimanana.
Manque de coordination
En général, ces derniers affichent leur satisfaction, quant au déroulement de leur propagande. N'empêche, ils pointent du doigt certaines pratiques et critiquent le fait qu'on ne leur accorde pas la place qui leur revient à la télévision et à la radio nationales. « On nous a répondu que tout est complet », affirme le Dr Vonjisoa Rafaralahimanana. Mais pour lui, les signes favorables que la population leur adresse au passage des caravanes mobiles sont un exemple et un facteur détérminant de la position qu'il défend.
Pour le parti nationaliste Otrikafo, la première partie de la propagande a été particulièrement satisfaisante. Andrianjaka Rajaonah déclare que « toutes les opérations entreprises, comme la sensibilisation des citoyens, se déroulent comme convenu ». À peu près le même topo pour l'association Manajary Vahoaka, dont fait

partie Zo Arotsilavo, plus connu pour son militantisme pour le « Non ». Le président de cette association, Princy Rakotomanga, ne cache pas que la période de campagne passée est tout, sauf négative.
Ces personnes sont unanimes en ce qui concerne leurs moyens limités. Ils reconnaissent que les moyens, aussi bien matériels que financiers à leur disposition, ne leur permettent pas de rivaliser leurs homologues du « Oui », dirigés par Augustin Andriamananoro et Richard Ramandehamanana.
Malgré le manque de coordination flagrant entre ces entités, ils sont sur la même longueur d'onde, quand il s'agit de dénoncer la situation politique actuelle. Surtout, ces derniers jours qu'ils jugent trop mouvementée. Au président du Ziva de déclarer que « les événements de ces derniers jours ne nous permettent pas d'agir comme nous le voulons. Nos membres ne se sentent pas en sécurité ». N'empêche qu'il croit, dur comme fer, que le « Non » l'emportera.


Tribune Mada 13/11/2010
Andry Rajoelina : 8 meetings dans tout Madagascar en 5 jours - par Rakotoarilala Ninaivo 
Depuis le meeting présidentiel tenu au Palais des sports et de la culture de Mahamasina le samedi 06 Novembre 2010, pas moins de 8 meetings ont été animés par la présidence de la Haute autorité de la transition (HAT), Andry Rajoelina, dans tout Madagascar.
Le dernier en date est celui d’hier jeudi 11 novembre à Ambalavao, où le président de la HAT a encore tenu un discours de sensibilisation pour le référendum du 17 novembre 2010 qui n’est plus distant que de 5 jours. Dans l’après midi du 10 novembre 2010, Andry Rajoelina et son épouse, Mialy Rajoelina, se sont déplacés dans la capitale de la région SAVA, à Sambava. Avant de s’envoler pour Sambava, le couple présidentiel s’était rendu à Tazoalava, pour voir le terrain annoncé par le Maire de la Commune urbaine d’Antsiranana, devant abriter la nouvelle cité dite « cité Mandroso ».
Le mercredi 10 novembre 2010, vers 10 heures du matin, le couple présidentiel s’était rendu aussi à Antsiranana. « Le couple présidentiel continue la campagne de sensibilisation de tout citoyen d’honorer le devoir électoral » affirmait la présidence de la HAT dans son communiqué de ce mercredi 10 novembre.
Antsohihy
Le mardi 9 novembre 2010, le même couple avait déjà rendu visite à la ville d’Antsohihy. Le couple présidentiel s’est présenté au Stade municipal d’Antsohihy. Il avait aussi annoncé le lancement officiel dans les régions du « Tsena mora mitsinjo ny Malagasy » à la Maison de la Culture de Mahajanga le lundi 8 Novembre 2010.
Dans la matinée du lundi 8 Novembre 2010, ce fut le déplacement du couple présidentiel à Marovoay, au stade Ramarika. Et comme toujours, il y avait une campagne de sensibilisation sur la nécessité pour tout un chacun d’honorer le devoir électoral. Dès le lendemain du meeting de Mahamasina, le dimanche 7 Novembre 2010, le couple présidentiel s’était déplacé dans la capitale de la Région de Boeny pour expliquer à la population locale la nécessité d’honorer le devoir électoral et le devoir d’exprimer l’opinion par la voie des urnes.
Ce jeudi 11 novembre 2010, lors du déplacement du couple Rajoelina à Ambalavao, le président de la HAT a appelé tout un chacun à maintenir l’apaisement. « L’heure n’est plus à la déstabilisation », a-t-il averti. « J’exhorte ainsi tout citoyen d’exprimer son opinion par la voie des urnes. C’est la seule preuve concrète du patriotisme. Il faut montrer au monde entier que le sort de Madagascar est entre les mains des Malgaches. Ainsi, le dernier mot appartient à chaque citoyen », a-t-il conclu. Notons que le discours du locataire d’Ambohitsorohitra a été précédé par la chanson « Iny lalana iny », devenue l’hymne de la lutte populaire menée en 2009, du Groupe Saotra sy Dera.
Bref, de l’avis du président de la HAT, celui qui ne va pas aux urnes n’est pas patriote. En d’autres termes et à contrario, c’est celui-là qui vend sa patrie à l’étranger ; une bien triste définition du patriotisme estiment beaucoup d’intellectuels !


lagazette-dgi.com 13/11/2010
Grands projets d’Andry Rajoelina: Les bailleurs de fonds mis sous pression  - Salomon Ravelontsalama 
Comment seront financés les constructions de logements sociaux, d’hôpitaux, de complexes sportifs et des autres projets annoncés par Andry Rajoelina depuis son entrée en campagne pour le référendum, samedi dernier ? Curieusement, personne n’a posé la question. L’opposition était peut-être occupée à se mobiliser pour empêcher ce scrutin de se tenir mais la société civile, du moins la frange la plus active et la plus crédible comme le KMF/CNOE ou son émanation le SEFAFI, n’ont pas réagi jusqu’à présent. Est-ce parce que la pertinence des projets ne peut souffrir d’aucune contestation qui serait à coup sûr mal vue par une population, en autres, en mal de logements et victime des lacunes en matière d’infrastructures sanitaires ? 
La question est pourtant fondamentale compte tenu du contexte mais aussi et surtout des réalités du pays dont le développement a été freiné depuis les années 80 par la chute des cours des matières premières, seule source de devises du pays jusqu’à récemment, de la mauvaise gestion et surtout du poids de la dette contractée pour les investissements à outrance pendant la période socialiste.
Certes, il y a les 100 millions de dollars tombés de la manne chinoise pour l’exploitation du gisement de fer de Soalala. Mais que représente ce montant par rapport aux projets annoncés ? L’exemple guinéen (lire note article par ailleurs) nous donne une indication sur les coûts des projets de construction d’hôpitaux qui pourraient être couverts par les droits d’exploration payés par le consortium Wisco. Les constructions de stade pourraient également être assurées par ce fonds. Mais quid de la construction des logements sociaux, de la cimenterie, du métro d’Antananarivo et, à moindre mesure des subventions pour les « Tsena mora » même si ces derniers apparaissent comme conjoncturels pour aider les familles en difficulté de faire face aux difficultés ?
Andry Rajoelina lui-même reste discret sur la question. Peut-être ne veut-il pas encore abattre toutes ses cartes pour avoir tous les atouts en main. En tout état de cause, le président de la HAT met visiblement la pression sur les bailleurs de fonds en particulier et la communauté internationale qui à l’exception des aides à caractère humanitaire, ont fermé le robinet. A travers ces projets, le message est clair : on peut compter sur d’autres financements que ceux des bailleurs de fonds traditionnels.
La construction du métro de la capitale sera par exemple assuré, d’après les inscriptions sur la maquette, par CIF Railway qui n’est autre qu’une filiale de China International Fund. Créé en 2003 et basé à Hong Kong, ce fonds a, selon son site web, pour objectifs « la promotion de la coopération sud-sud, partager sincèrement les expériences de la Chine en matière de réformes économiques avec les pays en développement, explorer des programmes pour le développement des entreprises chinoises à l’étranger (…)».
Samedi au Palais des sports, le président de la HAT avait présenté un responsable de China Sonangol International qui est également basé à Hong Kong et dont les objectifs sont pratiquement les mêmes que du CIF même s’il est plutôt spécialisé dans les ressources minières.
La question qui se pose est la nature des contrats avec ces sociétés qui sont en réalité le fer de lance de la Chine. Le CIF est par exemple engagé dans la construction du palais présidentiel, des bâtiments administratifs et de nouveaux quartiers en Angola, l’un des grands pays pétroliers d’Afrique qui s’est vu allouer un crédit de 5 milliards de dollars par la Chine, parallèlement au Nigéria et à la République démocratique du Congo (RDC) qui avait respectivement reçu 5 et 8 milliards de dollars. Les constructions en Angola sont-elles la contrepartie de ce crédit en plus des assurances d’approvisionnement sur les richesses minières de ce pays ? 
Il faut dire que le geste chinois n’est pas du tout gratuit. La nouvelle puissance économique veut tout simplement assurer l’approvisionnement en matières premières pour son essor. Et pour cela, la Chine n’est pas du tout regardante sur les questions de démocratie et de libertés individuelles. Sur ces sujets, on connaît la Chine mais cela n’a pas empêché Nicolas Sarkozy de recevoir en grande pompe le président chinois avec à la clé un contrat de 15 milliards de dollars pour l’achat d’avions Airbus. Cela n’a pas non plus interdit les Etats-Unis de négocier avec les Chinois sur la parité dollar-yuan, la Chine détenant par ailleurs une bonne partie des dettes américaines.
Les exemples étant, Andry Rajoelina veut apparemment tirer son épingle du jeu pour se démettre des sanctions de la communauté internationale. Le procédé est le même que celui adopté en 1975 par Didier Ratsiraka qui avait joué sur le clivage bloc est-ouest pour contourner le boycott de fait de la France et de l’Occident. 
D’ailleurs, si les bailleurs de fonds restent aujourd’hui plutôt silencieux, c’est parce qu’ils sont conscients de l’enjeu, de la concurrence de plus effrénée de la Chine en matière d’aide. Eux comme le Malgache attendent ardemment de savoir les détails des projets et de leurs financements. Si les prêts chinois sont à taux concessionnels tels qu’ils l’exigent, les bailleurs de fonds n’auront aucun mot à dire. Si certains projets seront réalisés selon le système BOT (Build Operate Transfert, système grâce auquel les pays d’Asie ont créé de villes nouvelles et des infrastrutures avec le financement des travaux par des privés qui ont une concession pour l’exploitation pendant un certain nombre d’années à l’issue desquelles la propriété revient à l’Etat), on ne pourra que constater. Dans les cas contraires, il faudra s’attendre à des sanctions encore plus graves qu’aujourd’hui. Les postulants à la Magistrature suprême sont avertis.


Midi Mada 12/11/2010
Médecins fonctionnaires. Journées sans médecins à partir de ce jour - Hanitra R.
 Les négociations entre les représentants du ministère de la santé et els membres du bureau du syndicat des médecins fonctionnaires entamées lundi dernier et reprises, hier, n'on abouti...à rien. Tant la rencontre entre les syndicalistes avec la délégation ministérielle que celle-ci avec le ministre en personne. 

Les médecins fonctionnaires ont ainsi décidé d'enclencher la vitesse supérieure dans leur mouvement, à savoir la tenue d'une journée sans médecins qu'ils avaient déjà laissé entendre dès la semaine dernière en cas d'issue non satisfaisante de leur mouvement. 
Réunis, hier, au HJRA, les médecins fonctionnaires ont annoncé leur décision, à l'issue de la rencontre, jugée infructueuse, d'une délégation du SmedFM avec le ministre de la santé à Ambohidahy en milieu de matinée. 
"Nous ne demandons pas, nous réclamons l'application de ce qui a déjà été convenu, il y a sept mois", martèlent le SmedFM. Et d'ajouter que ce qu'ils réclament a déjà été traduit en décret, dûment signé et qui reste non appliqué jusqu'à présent. Parmi leurs revendications déjà accordées figure la grille indiciaire, alignée à celle des administrateurs civils. 
"Un tel alignement implique la perception, par les médecins d'au moins trois indemnités dont jouissent déjà les administrateurs civils, comme les indemnités de logement à Ar 100.000, alors que le ministre n'a pu nous proposer qu'une seule indemnité, celle du logement à Ar 50.000, ce qui n'est vraiment pas acceptable pour nous, sachant que le régime semble disposer de beaucoup d'argent pour des postes que nous jugeons nettement inférieurs aux nôtres puisque les personnes qui les occupent n'ont fait ni de longues études comme nous, ni ne s'occupent de secteur clé comme la santé publique et c'est pour nous une véritable injustice", 

L'hôpital Befelatanana, l'un des grands centres hospitaliers publics d'Antananarivo - © DTS

s'indigne le vice-président du syndicat des médecins fonctionnaires. 
Urgences assurées 
Ainsi, le torchon continue de brûler entre les deux parties. Le mouvement du syndicat des médecins se traduira par des journées sans médecins dans les hôpitaux et centres de santé publics. Le président du SmedFM Frédéric Ndatason, a cependant précisé que les urgences seront quand même assurées. Quant aux autres services, aucun service minimum ne serait assuré. 
Les médecins se donneront rendez-vous tous les jours au HJRA pour continuer leurs revendications. Les patients, pour leur part, s'attendent déjà à devoir trouver d'autres solutions, au cas où le mouvement syndical des médecins vient à perdurer. 


Moov.mg 11/11/2010

Météo. Les prochaines pluies attendues dans...8 jours ! - Hanitra R.
Les premières averses de la fin octobre et du début novembre semblent déjà bien loin. La pluie a cessé depuis, notamment autour de la Capitale. 

Les prévisions météorologiques n'annoncent, en effet, de précipitations avant au moins une semaine. Celles-ci sont attendues autour du 17 ou 18 novembre. Côté température, le mercure indiquera cette semaine autour de 10°C à 15°C de températures minimales et entre 25°C et 29°C de températures maximales à Antananarivo. Au début de la semaine prochaine, le mercure frôlera même le cap des 30°C. 
Les Tananariviens auront donc droit à un beau temps, ou quelques après-midi nuageux cette semaine, mais sans pluie. Cette "pause" des précipitations se répercute déjà sur les niveaux d'eau et le débit d'eau courante dans certains quartiers de la capitale. Certaines localités sont même privées d'eau à certains moments de la journée. C'est le cas pour plusieurs fokontany d'Ilafy et de l'Avaradrano. 
Côté météore, Madagascar pourra affronter, selon les prévisions, quatre ou cinq cyclones, attendus dans la zone de l'Océan Indien cette saison. 


orange.mg 10/11/2010
L'Observatoire du riz tire la sonnette d'alarme - Ranaivo Lala Honoré - Les Nouvelles
La disponibilité du riz au niveau des différents marchés du pays est plus que primordiale. A cet effet, l'Observatoire du riz de Madagascar parfait une analyse trimestrielle du marché afin de mieux définir les dispositions à prendre en termes de quantités de riz à importer, d'approvisionnement des zones à prix conjoncturellement élevés et de décider ensemble des mesures à prendre concernant la régulation du marché. 

Dans sa publication mensuelle «Horizon», l'Observatoire du riz de Madagascar offre une analyse des tendances des marchés mondiaux et nationaux du riz durant le mois de septembre jusqu'au début du mois de novembre. Le marché national est marqué par la hausse du prix moyen du riz, avec un rythme assez soutenu de 2% par semaine depuis le mois de septembre jusqu'à mi-octobre. Ce qui n'est pas négligeable. 
Comme la menace de la crise alimentaire mondiale conjuguée aux effets néfastes du réchauffement climatique est maintenant dans le langage courant, l'Observatoire suit de près la tendance. D'autant plus que certains évènements 

survenus dans les principaux pays producteurs de riz ne manqueront pas de modifier la donne. Ainsi, les effets des inondations au Pakistan commencent à se ressentir sur le marché international puisque le riz que Madagascar a l'habitude d'importer de ce pays (avec 25% de brisure) apparaît de moins en moins sur le marché. 
A défaut de ce type de riz dont le prix semble être acceptable pour la majorité des consommateurs malgaches, l'achat auprès d'autres fournisseurs tels que la Thaïlande ou le Viêt Nam est obligatoire avec un niveau de prix plus élevé. Or, l'Observatoire fait remarquer que « Des réunions avec les différents responsables ont été initiées pour tirer la sonnette d'alarme mais, jusqu'à ce jour, aucune directive officielle n'a été annoncée ». 
Pour toutes ces raisons, l'Observatoire soutient toujours que : « L'Etat peut collaborer avec quelques grands opérateurs économiques, connaisseurs de la filière et acceptés par les banques, pour la constitution d'un stock régulateur. En contrepartie, l'Etat devra faciliter le financement de ces opérateurs, par exemple par la caution bancaire. L'Etat pourra également négocier du riz à des prix préférentiels auprès d'autres pays exportateurs de riz (Thaïlande, Inde…) ». Cependant, l'observatoire du riz conseille qu'il faut veiller à ce que le riz importé n'arrive pas trop tard car cela perturbera la collecte aux mois de juin-juillet.


Midi Mada 09/11/2010
Coup de force du 17 mars 2009 : Révélations du Gal Noël Rakotonandrasana - RAJAOFERA Eugène
A 20 mois, enfin presque, du coup de force du 17 mars et 7 mois après son limogeage du gouvernement, le Gal Noël Rakotonandrasana accepte de faire des révélations sur la chute du régime de Marc Ravalomanana dont il était parmi les principaux acteurs. Ayant le grade de colonel le 08 mars 2009, date de la première action des éléments du CAPSAT dont il était le « chef », le Gal Noël Rakotonandrasana de révéler: « Ce 08 mars, Marc Ravalomanana m'a téléphoné et m'a demandé de venir chez lui, mais j'ai refusé.

Je lui ai dit que c'est trop tard en lui rappelant qu'avant mes actions, j'ai vainement demandé deux fois de le rencontrer. Il m'a demandé d'amener avec moi des gardes du corps si j'ai peur de me rendre tout seul chez lui, mais j'ai refusé d'y aller. J'ai refusé jusqu'au bout sa demande malgré l'intervention du Gal Razafindralambo Rivohanitra ». Qu'est-ce qui s'est passé entre Marc Ravalomanana et le « chef » du CAPSAT après le 08 mars ? Ce dernier d'expliquer: « Rien, je ne savais même pas comment Ravalomanana a pu quitter le pays. Andry Rajoelina en sait certainement quelque chose. Ce qui est cependant sûr, c'est que l'ancien président n'était plus à Iavoloha avant l'événement du 17 mars. »
Poste d'ambassadeur. 

L'ancien ministre des Forces Armées dément les rumeurs selon lesquelles les éléments du CAPSAT avaient eu à l'époque l'intention d'assaillir le Palais d'Iavoloha. « C'est de l'intox. Le ministre de la Défense de l'époque, Ranaivoniarivo, le Cemgam de l'époque, le Gal Rasolomahandry, et l'émissaire de l'ONU, Tiébilé Dramé, m'ont téléphoné pour recouper la véracité de l'information. Je leur ai dit que nous n'en avions pas l'intention. » Sur ce qui s'est passé à l'Episcopat à Antanimena le 17 mars 2009, le Gal Noël Rakotonandrasana d'attester: « Les généraux avaient eu vraiment l'intention de mettre en place un directoire militaire, mais c'est nous qui nous y sommes opposés. Le 17 mars à Antanimena, mais avant 

le « sakoroka », le vice-amiral Hyppolite Ramaroson, le Gal Ranto Rabarisoa, et le Gal Rivohanitra Razafindralambo ont essayé de me convaincre, mais j'ai dit non en leur faisant savoir qu'il y a un civil qui peut prendre le pouvoir. Actuellement, Rajoelina collabore avec ces généraux. Demandez-lui pourquoi.» Mais, qu'était devenu le gal Noël Rakotonandrasana après le 17 mars 2009 ? L'ancien « chef » du CAPSAT de révéler: « Après le 17 mars qui a marqué la fin du régime Ravalomanana, Andry Rajoelina m'a proposé un poste d'ambassadeur, mais j'ai décliné l'offre. Je lui ai rappelé qu'il a promis aux Malagasy aux moments chauds du mouvement populaire de rester au pays quoi qu'il arrive. Je lui ai dit que moi non plus, je ne quitterai pas le pays. Finalement, on m'a nommé ministre des Forces Armées, un poste que je n'ai pas demandé. »
Grâce au CAPSAT.

 Le Gal Noël Rakotonandrasana affirme: « C'est grâce aux éléments du CAPSAT que Rajoelina a pu accéder au pouvoir. » Notre interlocuteur d'expliquer: « Il y a eu des moments où les manifestants pro-Rajoelina n'avaient plus eu accès à la Place du 13 Mai à cause de la forte répression par les forces de l'ordre. Les éléments du CAPSAT étaient intervenus notamment à partir du moment où nous avions remarqué que Ravalomanana a engagé des civils en tenue militaire et des mercenaires étrangers. C'est pour nous de l'humiliation. » Interrogé 20 mois après sur tout ce qu'il a entrepris, le Gal Noël Rakotonandrasana de répondre: « Andry Rajoelina m'a déçu. Il n'y a pas de changement. La situation n'évolue pas. Les gens ne sont pas contents. L'insécurité s'aggrave. Sans parler des promesses qui ne sont pas tenues. On a trompé le peuple. On a promis des hôpitaux et des terrains de sport, mais, finalement, il n'y a rien jusqu'à présent. » A propos du référendum du 17 novembre, l'ancien ministre des Forces Armées, devenu simple citoyen, de déplorer : « On force les Malagasy à avaler quelque chose qu'ils ne veulent pas. » Pour le Gal Noël Rakotonandrasana, le projet de Constitution à soumettre au référendum du 17 novembre sera source d'une nouvelle crise politique.


Les Nouvelles 09/11/2010
MÉDECINS FONCTIONNAIRES : Le syndicat lance un ultimatum jusqu'à demain - Noro Niaina 
Aucune résolution n'a été prise à l'issue de la rencontre du syndicat des médecins fonctionnaires et du représentant du ministère de la Santé hier à l'HJRA à Anosy. La discussion n'a pas abouti à des résultats concrets concernant l'application du décret relatif à la révision de la grille indiciaire et des indemnités. L'Etat a déjà promis de payer les médecins à partir du mois de janvier 2011 après avoir examiné, la semaine dernière, la faisabilité du paiement selon la loi de Finances, a expliqué le ministre de la Santé , le médecin général, Pascal Jacques Rajaonarison. Le paiement concerne les médecins, les dentistes et les pharmaciens fonctionnaires mais sans aucun rappel. Quant aux indemnités de logement, un montant de 100.000 ariary leur sera octroyé.
Cela n'a pas plu au syndicat des médecins. Ce dernier a ainsi décidé de poursuivre leurs revendications en donnant un ultimatum à l'Etat jusqu'à demain. Si leurs revendications ne sont pas satisfaites, le mouvement se maintiendra et d'autres actions seront connues ultérieurement.

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