MadaVôvô 2010

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Les Titres de MadaVôvô du 03 decembre 2010  

BigNews:  Le Sport est Roi...  

L'Edito: « l'Aïd el Kebir... la grande fête ... »    ( ... )

1. Situation de crise. Les Etats-Unis interpellent ! (moov)  ( ...  )

2. CNOSC : Des manœuvres en coulisse (courrierdemada)  ( ...  )

3. Référendum : Pas d’élection dans 37 bureaux de vote (midi)  ( ...  )

4. Affaires « BANI », « Fetison et Consorts » Intransigeance des juges (nouvelles)  ( ...  )

5. Exportation - Premier envoi de litchis (allafrica)  ( ...  )

6. A Mada, l'inculpation de Raymond Ranjeva suscite interrogations et émotions (rfi)  ( ...  )

7. Madagascar : Tantely Andrianarivo se retire de la politique (lexpress) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...   

8. WikiLeaks : Washington, Sarkozy et la Françafrique (jeuneafrique)  ( ...  )

9. Résultat du referendum: Sera ou ne sera pas reconnu ? (laGazette)  ( ...  )

10. MEDIATION SADC : Réflexions sur une solution « pratique » (nouvelles)  ( ...  )

11.Remaniement : Des ministres en mauvaise position (midi)  ( ...  )

12. Arboriculture: Relance de la «mangue Diego»  (nouvelles)  ( ...  )

13. Conférence à Cancun: Madagascar indésirable (lagazette)   ( ...  )

14. Madagascar: La SADC insiste sur la "consensualité" (lexpress)   ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  29 nov 10  >>  ( ...  )

*. le port de Toamasina servira de hub pour le transport d'hydrocarbures (xinhua)  ( ...  )

03/12/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 703,69 Ar 
JPY 24,15 Ar 
USD 2 024,53 Ar 
ZAR 284,02 Ar 
GBY 3 143,99 Ar 
HKD 260,61 Ar 
CHF 2 027,17 Ar 
MUR 71,12 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/10 2764 30/11 2691
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >> 


« l'Aïd el Kebir... la grande fête ... »

 L'Aïd el Kebir, la fête du sacrifice, une fête importante pour les musulmans, est tombée le mardi 16 novembre 2010 cette année.
    L’Aïd el-Kebir ou Aīd al-Kabīr (en arabe عيد الكبير, signifiant littéralement « la grande fête »), est la fête la plus importante de l'islam. Aussi appelé la « fête du sacrifice » ou Aïd al-Adha (en 

arabe : عيد الأضحى), cet aïd marque chaque année la fin du hajj. Il a lieu le 10 du mois de Dhou al Hijja, le dernier du calendrier musulman, après waqfat Arafa, ou station sur le Mont Arafat.

       L’Aïd El Kébir commémore le sacrifice qu’a voulu Abraham le réaliser après avoir terminé la construction de la KAABA, mais comme il n’avait aucun animal à sacrifier il a décidé de sacrifier son grand fils ISMAIL bien sur avec l’accord de ce dernier et sa mère.
      Pendant qu’il égorgeait son fils, sa main à était retenue par l’ange gardien ‘’GIBRAHIL’’ tout en lui disant que dieu apprécie ton geste et lui offre un des moutons du paradis, c’est pour cela qu’en islam en dit que tout les moutons sacrifiés ce jour appartiendront aux cheptels du paradis.
      Les musulmans, quand ils peuvent, honorent ce geste, chaque année le dixième du mois Doul El Hijja, c'est-à-dire le dernier mois du calendaire El Hégire.
     Dans les faits cela se traduit par le sacrifice d’un mouton ou d’une chèvre ‘pour les diabétique que l’on partage (selon la loi islamique) avec ses proches dans une ambiance conviviale. 

      A l’Aïd El Kébir ou fête du mouton, selon la loi musulmane, c’est au chef de famille, qui peut déléguer à un sacrificateur reconnu, d’accomplir la 

« Bonne fête à tous, profitez de votre famille et de vos amis »
« Cet Aïd cherche la famille et les amis avant de chercher la nourriture »

tâche sacrificielle. Le mouton, après l’avoir toiletté, il est couché sur le flanc gauche, la tête tournée vers la Mecque ‘LAKAABA’ après il est sacrifié dans la joie et la gaité dans une ambiance familiale. Le sacrifice ne peut être effectué qu’après la prière de l’Aïd, qui se déroulera environ vingt minute après le lever du soleil, suivie d’un  ... Lire la suite Cliquez-ici

Abdeslem de Casablanca (Maroc) 

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Abdeslem a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


moov.mg 02/12/2010
Situation de crise. Les Etats-Unis interpellent !
Dans un communiqué, l'Ambassade des Etats-Unis à Madagascar, lance un appel aux autorités au respect des droits civiques. Voici la teneur de ce communiqué.

Le Gouvernement Américain est préoccupé par la récente succession de répression politique et la détérioration de l’environnement des droits civiques et politiques à Madagascar, dont notamment les arrestations des dirigeants de l’opposition, les menaces à l’encontre des organes de presse et des journalistes, et le refus d’accorder aux citoyens Malagasy le droit à une manifestation pacifique. Les droits universels doivent être respectés nonobstant l’urgence politique. Nous avons des préoccupations particulières sur les actes récemment pris par le régime de la HAT qui portent atteinte au: 
     - droit à la liberté de rassemblement pacifique et d’association; 
     - droit à la liberté d’expression et la liberté de la presse; 
     - droit à la liberté par rapport à l’arrestation ou détention arbitraire, y compris ce que certains appellent “détention préventive;” 
     - droit à un procès équitable selon la loi, y compris le droit d’avoir un conseil; 
     - droit de ne pas faire l’objet de torture ou d’un quelconque traitement ou punition inhumaine ou dégradant(e). 
Vers mi-novembre, les autorités de la HAT ont arrêté des dirigeants célèbres de l’opposition, ont détenus ces derniers plusieurs jours dans un endroit inconnu et sans accès à un conseil légal. Par occasions, les autorités ont constamment empêché à tout groupe de l’opposition de tenir des manifestations pacifiques avant et après le référendum du 17 novembre, étouffant ainsi la liberté de parole et d’expression. Nous sommes préoccupés par les menaces exprimées par le régime de la HAT de fermer les organes de presse qui rapportent des informations non favorables au régime; cela survient après une série d’actions préoccupantes du régime avec la fermeture de stations radio et l’arrestation des membres du personnel vers le début de cette année. 

Eric Stromayer, Chargé d'Affaires de l'Ambassade des Etats-Unis à Madagascar
© DTS (Photo d'archives)

 Au vu de ces incidents, et bien d’autres, le rapport de la Liberty House sur la Liberté de presse pour 2010 a indiqué une détérioration considérable des droits des journalistes et des organes de presse de rapporter librement des nouvelles et des informations à Madagascar. Nous sommes aussi troublés par des rapports indiquant des arrestations arbitraires, et des mauvais traitements sévères subis par certains individus arrêtés au cours du week-end du 20-21 novembre relativement aux événements du 17-20 novembre à la BANI.

Nous lançons un appel à l’endroit du régime de la HAT et à tous les autres acteurs à Madagascar pour s’assurer que les individus en détention puissent bénéficier d’un procès équitable et accéder à des soins médicaux. Nous exhortons aussi le régime de la HAT et ses forces de l’ordre à cesser toute intimidation ou censure à l’endroit de la presse et des acteurs politiques de l’opposition. 
Les Etats-Unis sont préoccupés par le harcèlement constant contre les voix des dissidents politiques et les journalistes à Madagascar, et tiens à rappeler au régime de la HAT ses obligations de respecter les droits de l’homme, y compris les libertés de rassemblement et de la presse. Ces droits sont garantis dans la constitution de Madagascar et assurés par la loi et la tradition Malagasy. Il faut préserver ces droits pour que tous les citoyens Malagasy puissent s’engager dans un dialogue inclusif, consensuel et démocratique, nécessaires pour que Madagascar puisse réussir sa transition vers l’avènement d’une société démocratique.


courrierdemada.com 02/12/2010
CNOSC : Des manœuvres en coulisse - Niaina R. 
La coordination nationale des organisations de la société civile (CNOSC) poursuit son objectif, notamment de préparer le retour des parties prenantes de la crise autour d'une table ronde, et ce, malgré les critiques infligées à leur encontre et le retrait du CNOE de la danse. 

La CNOSC, qui estime la nécessité de cette concertation malgré l'échec des pourparlers des Vontovorona, a déjà relancé in petto les consultations des différentes tendances politiques depuis les deux derniers mois. "Nous étions toujours à pied d'œuvre depuis Vontovorona, pour la poursuite de la médiation, mais les consultations n'ont été reprises qu'en octobre", affirme Lalao Randriamampionona, un membre du bureau de cette organisation de la société civile. Et de poursuivre que "la CNOSC a déjà rencontré plusieurs entités politiques durant ces deux mois". Mais leur tâche s'avère difficile par rapport à la position adoptée par la haute autorité de la transition qui, à plusieurs reprises, écarte toute option de retour à la table ronde. 
Certains membres de l'actuel pouvoir qui ont été con-sultés par la CNOSC affichent une certaine inclination pour la reprise de la négociation, si d'autres demeurent indifférents, a-t-on appris. De ce fait, la CNOSC oeuvrera pour que toutes les entités parviennent à s'entendre sur un compromis afin d'assurer une avancée positive de la médiation. Et les responsables de cette organisation de la société civile poursuivent leurs efforts dans cette optique. 

La tête de file de la CNOSC. (Photo d'Archives)

Ainsi José Rakotomavo, un autre membre de la CNOSC, souligne que "tout le monde aura intérêt à ce qu'on se remette de nouveau autour de la table". Car "plusieurs sont qui recommandent l'initiative de la CNOSC", affirme ce dernier. Et ce sera apparemment, toujours selon José Rakotomavo, la condition de pérennisation d'une sortie de crise, même si la haute auto-rité de la transition campe sur le processus actuel. 
Marge de manœuvre élargie
Quoi qu'il en soit, la CNOSC a déjà élargi sa marge de manœuvre pour la remise en selle de sa démarche. D'une part, celle-ci s'accorde avec d'autres entités de la société civile comme des responsables confessionnels. "Nous étions toujours en étroite collaboration avec les chefs d'églises", affirme Lalao Randriamampionona. Et d'autre part, la coordination nationale des organisations de la société civile a pris acte de l'évolution du contexte de la médiation. "Nous tenons compte, dans notre démarche, de la position de certaines entités politiques qui sont inspirées par l'évolution du processus actuel", conclut-elle.


Midi Mada 02/12/2010
Référendum : Pas d’élection dans 37 bureaux de vote - Davis R 
Les membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ont procédé à la cérémonie de proclamation des résultats provisoires du référendum constitutionnel hier. L'occasion de savoir que les opérations électorales n'ont pas pu avoir lieu dans 37 bureaux de vote. Et ce, pour des raisons d'insécurité ou de cas de force majeure, selon les explications de la CENI.

 Par ailleurs, à cause de violation des dispositions légales et réglementaires se traduisant par le non respect des formalités substantielles telles que les listes électorales non arrêtées, non signées, non émargées ou non jointes aux documents électoraux, 3612 voix ont été annulées par suite d'annulation totale des résultats dans certains bureaux de vote. Ces cas de figure ont été constatés notamment dans les Districts d'Antananarivo Atsimondrano, Antsirabe I, Sambava, Vangaindrano, Manakara, Mitsinjo, Vatomandry, Bekily, Taolagnaro et Betioky Sud.
Taux de participation. 

Cependant, cette absence d'opérations électorales et de résultats dans quelques bureaux de vote n’a pas empêché la CENI de publier les résultats provisoires. Aussi, au niveau national, l'on a enregistré un taux de participation s'élevant à 52,61%. Ce pourcentage a fait couler beaucoup d'encre ces derniers temps dans la mesure où certains observateurs pensent que ce chiffre a été gonflé. En tout cas, sur un total de suffrages exprimés s’élevant à 3 582 554 électeurs, le « Eny » a obtenu 2 657 962 voix, soit 74,19% contre 924 592 voix pour le « Non », soit 25,81%. Bien que le président de la HCC, Rajaonarivony Jean Michel n’ait avancé aucune date pour la proclamation des résultats définitifs, l’on a quand même pu apprendre auprès des sources proches du dossier que cette cérémonie aura lieu ce samedi.


Les Nouvelles 02/12/2010
AFFAIRES « BANI », « FETISON ET CONSORTS » Intransigeance des juges - Miadana Andriamaro
Les juges du tribunal d'Anosy ont plutôt été intraitables hier. Ils n'ont fait preuve d'aucune clémence ni de tolérance envers Fetison Rakoto Andrianirina et consorts, de même qu'envers certains des « mutins » de la Bani dont le général Raoelina et les colonels Djadifara et Andriamihoatra

Les juges du tribunal d'Anosy ont plutôt été intraitables hier. Ils n'ont eu aucune clémence ni tolérance envers les Fetison Rakoto Andrianirina et consorts ni envers certains des « mutins » de la Bani dont le général Raoelina et les colonels Djadifara et Andriamihoatra.
Toutes ces personnes ont en effet comparu devant les juges du Parquet, lesquels ont décidé de réintégrer les prévenus dans leurs geôles respectives. Fetison Rakoto Andrianirina, Stanislas Zafilahy et Edouard Tsarahame ont ainsi été ramenés à la prison d'Ambatolampy à l'issue d'une demi-heure d'audition, laquelle a notamment porté sur la liberté provisoire demandée par leur avocat, Me Hanitra Razafimanantsoa, qui a évoqué des raisons humanitaires et de santé pour justifier sa demande mais en vain. Il s'agit d'une deuxième demande mais encore une fois rejetée, la première ayant été formulée le 25 novembre dernier.
Interpellés à la suite de la manifestation interdite au stade Malacam du 10 novembre dernier, Fetison et consorts ont été déplacés à plusieurs reprises dans différentes prisons ou maisons d'arrêt avant d'être détenus finalement à la prison d'Ambatolampy où ils attendront donc leur procès.
Double dossier pour Raoelina
En ce qui concerne le général Raoelina et ses amis, il s'agit de leur première comparution devant le doyen des juges du Parquet. Ils sont accusés d'atteinte à la sûreté de l'Etat, d'incitation à la guerre civile et d'association de bandes armées. 

le général Raoelina à son arrivée au tribunal d'Anosy hier

Depuis leur reddition, le 20 novembre dernier, ils ont été placés sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy où ils ont été aussitôt ramenés après une audition d'environ une heure.
Outre l'affaire de la mutinerie de la Bani , le général Raoelina a un autre dossier pendant devant la Cour , en l'occurrence l'affaire de la tuerie du 7 février 2009 aux alentours du palais d'Ambohitsorohitra. Mais cette comparution d'hier a porté exclusivement sur l'affaire de la Bani.
En attendant, on apprend que la détention du sieur Ralitera Andrianandraina vient également d'être prorogée de 30 mois par décision de la chambre d'accusation. Ce prévenu a été arrêté dans le cadre des événements du 7 février et placé en détention, d'abord à Tsiafahy et actuellement à Antanimora depuis maintenant 48 mois.
Application de la loi
Le moins qu'on puisse dire est qu'une telle intransigeance des juges peut se comprendre dans la mesure où leur décision tient à l'application stricte de la loi, du moins à la procédure prévue en attendant le véritable procès qui déterminera le sort de chacun des prévenus.
Aussi, toute autre considération ou interprétation notamment politique de ces mesures est à écarter. Jusqu'à preuve du contraire, il y a eu des infractions passibles de sanctions judiciaires qui ont été constatées.
A cette allure, l'indépendance des juges se présente sous de bons augures. Mais l'ombre au tableau serait que le pouvoir judiciaire semble n'avoir existé que de nom… sans avoir été véritablement indépendant et effectif jusque-là. Quelque part, il y a encore et toujours certaines interventions (pour ne pas dire pression) venant d'en haut lieu pour bouleverser la procédure et le procès.


allafrica.com 01/12/2010
Exportation - Premier envoi de litchis
Les litchis malgaches arriveront sur le marché européen avant Noel. La date de départ du bateau conventionnel est maintenue pour demain matin. Au total, 6 500 tonnes de litchis seront embarquées.

J-1 avant le départ. Après une longue attente, la première exportation de litchis commencera, enfin, demain. Comme chaque année, le bateau conventionnel part tôt pour que les litchis malgaches arrivent à destination avant Noel.
En tout, 6500 tonnes de litchis seront embarquées. Ils sont exclusivement destinés au marché européen. Au niveau de la qualité, le Groupement des exportateurs de litchis (GEL) indique qu'elle est au-dessus de leur espérance.
« Nous sommes satisfaits de la qualité des fruits. Ils sont un peu plus gros que ce que nous avons esperé. Le Centre technique horticole de Toamasina ne s'est pas trompé de date », indique le président du GEL, Narson Rafidimanana.
Diminution
La qualité des fruits lors de l'ouverture de la campagne était quand même moyenne. Selon Faly Rasamimanana, un exportateur de litchis, « ils se sont améliorés jour après jour » et maintenant ils sont vraiment à point. L'arrivée des fruits à Toamasina a 

connu également du retard pendant le premier jour à cause de l'éloignement du lieu de collecte.
D'après un collecteur, « les litchis qui sont arrivés à Toamasina le 26 novembre proviennent essentiellement d'Ampasibe Manatratrana ». Cette zone n'a aucun problème d'eau, et les fruits ont pu mûrir à temps.
Et aux dernières nouvelles, les litchis en provenance de Vavatenina connaissent du retard, faute de pluie. Ils sont encore verts et ne peuvent pas être récoltés. Les fruits qui entrent actuellement à Toamasina proviennent entre autres de Vatomandry et de Foulpointe.
Outre ces contraintes liées au changement climatique, cette campagne de litchis 2010-2011 est également marquée par la diminution importante des acteurs de la filière litchis. Le nombre des transporteurs mais aussi des collecteurs a baissé.
D'après toujours Faly Rasamimanana, cette baisse est liée à la diminution du quota de litchis que doit exporter Madagascar. Malgré la hausse du prix, donc, beaucoup ont decidé de s'abstenir pendant cette campagne .
Les exportateurs achètent, en effet, le kilo à 750 ariary lors des trois premiers jours s'il coûtait entre 600 et 700 ariary lors de la précédente campagne. « Tous les exportateurs ont fait l'effort de maintenir ce prix du moins pour les trois premiers jours. Ils ne baisseront qu'après », explique le président du GEL.


rfi.fr 30/11/2010
A Madagascar, l'inculpation de Raymond Ranjeva suscite interrogations et émotions 

A Madagascar, le volet judiciaire de la tentative de mutinerie d’Ivato, il y a une dizaine de jours se poursuivra cette semaine. Les mutins ont été placés sous mandat de dépôt, et les enquêteurs cherchent actuellement d’éventuels commanditaires ou soutien. Leurs investigations les ont d’abord menés chez Raymond Ranjeva, l’ancien vice-président de la Cour internationale de justice a été inculpé mais laissé en liberté provisoire.

 Par « obligation de discrétion », il refuse de réagir, mais à Antananarivo, beaucoup s’inquiètent de la tournure que prennent les évènements.
L’affaire Ranjeva a été au centre de beaucoup de déjeuners dominicaux. Dans l’aristocratie ou la bourgeoisie d’Antananarivo on a du mal à digérer les soucis causés à cette grande famille. Ce qui choque en premier lieu c’est l’incarcération de Riana Ranjeva, Bozy comme l’appellent ses amis, la fille de Raymond.
Elle sera jugée le 30 novembre pour outrage aux forces de l’ordre lors d’une perquisition, et beaucoup y voient surtout un moyen de mettre un peu plus la famille sous pression. Le père retournera, quant à lui, au tribunal le 3 décembre, soupçonné de complicité dans la mutinerie d’Ivato.
Des connaissances estiment qu’il se retrouve embarqué dans cette histoire par naïveté, et n’imaginent pas une seconde qu’il puisse être impliqué, même s’ils connaissent son engagement et savent que des documents compromettants auraient été trouvés. En fait, ils considèrent surtout que le régime actuel est paranoïaque et voit des complots partout.
Cette fracture au sein des élites malgaches avait fragilisé Marc Ravalomanana en son temps, Andry Rajoelina entretient 

Raymond Ranjeva (D) ancien vice-président de la Cour Internationale de Justice. 
AFP/ROBIN UTRECHT

cette division. Un jeu dangereux, quand on connaît le poids des grandes familles, qui même si elles ne réagissent pas directement, n’en oublient pas pour autant les humiliations qu’on leur a fait subir. 

Encadré: Riana Ranjeva écope d'un mois avec sursis
Le suspense n'aura duré qu'une quinzaine de minutes hier après-midi, concernant le verdict de l'affaire impliquant la fille du professeur Raymond Ranjeva. On s'y attendait plus ou moins, elle a été condamnée à un mois de prison avec sursis.
Comme prévu, le procès de Riana Ranjeva s'est déroulé sans anicroches hier après-midi. La concernée, pour rappel, est taxée d'outrage aux éléments des forces de l'ordre qui ont récemment perquisitionné son domicile dans le cadre de «l'affaire Bani». 


lexpress.mu 30/11/2010
Madagascar : Tantely Andrianarivo se retire de la politique 

L''ancien Premier ministre et membre de la mouvance Didier Ratsiraka a annoncé inopinément son retrait politique. Il a changé de position en l'espace de trois jours.
« Un coup de tonnerre pour son entourage. C'est ainsi que l'on peut qualifier la déclaration faite par Tantely Andrianarivo sur son retrait de la vie politique, en fin de semaine », écrit notre confrère de l’Express de Madagascar. Avant de l'annoncer, l'ancien Premier ministre n'aurait pas consulté ses collaborateurs. Mercredi 24 novembre, il avait pourtant tenu un discours reflétant sa détermination à aller plus loin. 
« Avec mon expérience passée, la gloire et la souffrance que ma famille et moi avions connues, je constate que les conditions ne sont pas réunies pour que je puisse, dans un proche avenir, assumer la fonction qu'un grand nombre d'entre vous souhaite me voir exercer », a-t-il précisé samedi.
Jointe au téléphone, Ramisandrazana Rakotosoa, son directeur de cabinet quand il était Premier ministre, s'est montrée surprise. Elle a souligné qu'elle ne dispose d'aucune information particulière pouvant expliquer la raison qui l'a poussé à 

agir ainsi. « J'espère que ce retrait ne soit pas définitif », a-t-elle souhaité. 
Cependant, Ramisandrazana Rakotosoa a soutenu que cela n'aura aucun impact sur l'organisation de l'accueil réservé à l'ancien président de la République Didier Ratsiraka à son retour. En attendant les explications de Tantely Andrianarivo, une source proche de lui confie que les propos de l'Amiral Ratsiraka rapportés par la presse vendredi, seraient à l'origine de sa décision. Didier Ratsiraka a annoncé à cette occasion que dans tous les cas, il y a des solutions non seulement en vue de résoudre la crise, mais aussi afin de développer durablement l'île. « J'ai un projet sérieux, pourvu qu'on me fasse confiance... », a-t-il ajouté. Propos qui pourrait manifester une volonté de ne pas passer le flambeau à quelqu'un, alors que Tantely Andrianarivo pensait à assurer la relève.
« Que Didier Ratsiraka mette au clair les règles du jeu », a affirmé Ramisandrazana Rakotosoa . D'après elle, Tantely Andrianarivo reviendra sur sa décision une fois que l'ambiguïté sera levée. Une condition qu'il attend pour revenir à la charge. 
« Les évènements récents dans le pays (tentative de coup d’Eta, arrestation d’opposants)pourraient aussi avoir des liens avec sa décision car il se trouve à la tête des organisateurs du retour de Didier Ratsiraka. La pratique politique est devenue dangereuse et réveille sans doute des souvenirs douloureux pour la famille de Tantely Andrianarivo », conclut l’express de Madagascar.

Encadré: 

De l'autre côté, d'autres ont mentionné qu'on aurait proposé une grande somme d'argent pour qu'il quitte la scène politique comme c'est le cas de l'ancien président malgache Marc Ravalomanana, qui a laissé entendre au cours d'une intervention téléphonique samedi dernier au quartier général de son parti politique dans la capitale et transmis par le quotidien malgache Les Nouvelles, qu'on a voulu lui offrir la somme de 1,5 milliard d'euros à titre de dédommagement de tout ce qu'il a perdu lors de la crise politique malgache et pour qu'il ne se présente pas à la prochaine élection présidentielle. (xinhua)

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jeuneafrique.com 02/12/2010
WikiLeaks : Washington, Sarkozy et la Françafrique 
 De nouveaux câbles recueillis par WikiLeaks et publiés mardi, décrivent les premiers pas de Nicolas Sarkozy en tant que président avec ses partenaires du continent. Outre quelques "bourdes" protocolaires du président français, ils exposent les raisons pour lesquelles, selon Washington, Paris n'a pu mettre fin à la "Françafrique" comme il l'avait annoncé.

De nouveaux câbles diplomatiques en provenance de WikiLeaks et publiés mardi par le Guardian éclairent les relations entre le président français Nicolas Sarkozy, au début de son mandat, et le continent.
Datés d'octobre 2007 et d'août 2008, ils relatent une visite officielle au Maroc pour le premier tandis que le second dresse le bilan des velléités de réforme de la « Françafrique » du président français, un peu plus d'un an après son élection.
Sarkozy "choque" par son style
Le style du président Sarkozy est notamment détaillé. Affirmant que « Sarkozy n'aime pas perdre de temps et aime aller droit au but, peut-être trop », le deuxième câble rapporte entre autres le déroulement d'une visite du président Teodoro Obiang Nguema à l'Élysée en novembre 2007. Comme les équipes des deux dirigeants « étaient lents à se mettre en place [...] Sarkozy n'a pas attendu et a commencé son intervention alors que les délégations se joignaient progressivement à la réunion [...] La rencontre était finie en quelques minutes, à la stupéfaction de ses visiteurs ».

Selon les « contacts » de la diplomatie américaine à l'Élysée, « Nicolas Sarkozy a par la suite fait des efforts pour être plus "diplomate" ». Mais l'un d'eux se demande « s'il aurait osé

Le président Sarkozy recevant des dirigeants africains à l'Élysée.© AFP

 traiter un chef d'État occidental de manière aussi expéditive. »
Un mois plus tôt Nicolas Sarkozy s'était fait remarqué pour son attitude à Marrakech, lors d'une rencontre avec le roi Mohammed VI au Palais royal, à en croire le premier câble émis par un diplomate en poste au Maroc. « Il y avait beaucoup commérages dans les salons marocains sur un président "trop détendu", avachi confortablement dans sa chaise », rapporte-t-il. « Sur une image, Sarkozy apparaissait croisant les jambes et pointant son unique chaussure vers le roi. » Ce qui serait « un geste tabou dans le monde musulman ».
Le second câble revient plus généralement sur l'attitude de Nicolas Sarkozy à l'aide des indications de son conseiller, Rémi Maréchaux : quand « Sarkozy est confiant sur le sujet ou à l'aise avec ses interlocuteurs, il parle librement, sans se reposer sur les notes qui lui sont fournies. Cela pose des problèmes lorsqu'il dérive de la ligne "officielle" ». Mais « quand il connait moins bien un dossier ou un interlocuteur, il lit mot à mot ses notes, en dissimulant peu ce qu'il est en train de faire, et feuillette parfois ses rapports à la recherche d'informations pendant que son interlocuteur lui parle ».
Nicolas Sarkozy faisait, selon les Américains, l'analyse que « la mondialisation, l'effacement de la colonisation et des sensibilités postcoloniales, et les réalités politiques et économiques » devaient mener à un nouveau modèle de relations, marquées par moins de dépendance et de paternalisme.
Sa nouvelle politique africaine « était peut-être un changement troublant en cours pour les Africains, mais pas une surprise pour eux », note le diplomate. Et de détailler les antécédents de Nicolas Sarkozy : ses propos en tant que ministre de l'Intérieur sur l'insécurité dans les banlieues, pendant la campagne à propos de l'immigration, puis lors du fameux « Discours de Dakar ».
Washington compte les points
Washington évalue les succès et échecs de cette nouvelle donne jusqu'à août 2008.
La visite de Nicolas Sarkozy à Luanda le 23 mai 2008 ? Un déplacement gagnant qui a dégelé des relations avec l'Angola empoisonnées par l'affaire Falcone. Échec en revanche avec Djibouti car Nicolas Sarkozy aurait fait l'erreur de se rapprocher de la veuve du juge Borrel trop abruptement, affirment les Américains. Échec aussi selon eux avec le Rwanda, malgré le travail du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner. Les relations diplomatiques, rompues, étaient alors en train de se détériorer à nouveau. Il faudra attendre encore plus d'un an avant de les voir se rétablir.
Enfin, Washington qualifie de « capitulation abjecte », la décision de Paris de retirer le diplomate français Gildas Le Lidec de l'ambassade d'Antananarivo car Marc Ravalomanana, alors président, estimait qu'il pouvait lui porter la poisse, comme Jeune Afrique le racontait à l'époque.
Quatre mois après l'éviction de Jean-Marie Bockel, dont certaines déclarations avaient fortement déplu à feu Omar Bongo Ondimba notamment, le document revient en détail sur cet épisode.
Il y décèle les difficultés de la France à « tuer » la Françafrique. « C'est plus facile à dire qu'à faire. » La Françafrique « a une vie propre, avec des intérêts acquis que les Français ont peut-être sous-estimés ». Les « dirigeants africains peuvent manipuler la Françafrique pour leurs propres intérêts autant que les Français le peuvent ou le pouvaient », y lit-on.
« Un dirigeant adroit comme Bongo peut combattre bien au-dessus de la catégorie du Gabon et humilier un politique de la stature de Bockel. » Paris « devrait faire attention à prendre les Africains au sérieux », conclut le diplomate.
Pour Washington, cette première tentative de mettre fin à la Françafrique est de fait un échec, mais « l'énergie de Sarkozy [...] tranche favorablement avec la stagnation qui a caractérisé la politique africaine pendant les dernières années Chirac ». Et même s' « il s'est lancé » dans la rupture « sans avoir complètement intégré les leçons qui devaient être apprises », les États-Unis de la fin de l'ère Bush avaient espéré un renouveau des relations entre la France et l'Afrique.


LaGazette-dgi.com 02/12/2010
Résultat du referendum: Sera ou ne sera pas reconnu ? - Adelson RAZAFY 
Proclamés hier de façon officieuse par la CENI (Commission électorale nationale indépendante), les résultats du référendum du 17 novembre ont fait valoir des chiffres particulièrement favorables au régime de transition. Qu’on en juge : taux de participation : 52,61%, Oui : 74,19%, Non : 25,81%. Ces scores peuvent être considérés comme définitifs, la Haute Cour Constitutionnelle n’y apportera que des modifications mineures. Les efforts déployés par les tenants du régime de transition ont donc porté leurs fruits. 
Ces chiffres, en effet, seront soumis à la communauté internationale afin de solliciter sa reconnaissance. Apparemment, la population a massivement répondu à l’appel des autorités de transition et s’est nettement prononcée en faveur de celles-ci. L’autre intérêt de ces résultats, semble-t-il, c’est que l’électorat a entériné les « dispositions transitoires » qui accordent la direction de la transition à Andry Rajoelina. Ce qui confère à ce dernier une sorte de légitimité, voire une onction populaire. En tout cas, au pays, ces scores n’ont pas provoqué dans la rue une explosion de joie. C’est la huitième fois qu’un référendum constitutionnel est sanctionné par un triomphe du « oui », et le public blasé ne manifeste aucune réaction. 
Il est vrai que le « oui », gagnant habituel, n’a rien apporté aux conditions de vie de la population malgré les promesses de ceux qui le prônent lors de la propagande. Il est vrai aussi que l’électorat malgache est traditionnellement docile, et répond toujours par l’affirmative aux propositions qui lui sont présentées au référendum. D’ailleurs, les constitutions (ou réformes constitutionnelles), votées dans ces conditions, sont abrogées quelques années ou quelques mois plus tard dans l’indifférence générale. L’électorat opte massivement pour le « oui », mais ne manifeste aucun attachement pour le texte ainsi plébiscité. On n’a jamais vu ici la rue (ou l’électorat) se battre pour le maintien d’un texte fondamental… Personne ici ne se fait d’ailleurs d’illusion : comme lors des trois Républiques précédentes, le texte ne sert qu’à légitimer un pouvoir contesté et n’est pas appelé à durer.
Grâce à ce référendum aux chiffres qui lui sont favorables, le régime de transition obtiendra-t-il la reconnaissance internationale ? On en doute et certains signes d’ailleurs ne trompent pas. En premier lieu, la communauté internationale n’a pas envoyé des observateurs dûment mandatés pour surveiller le référendum. Ceux aperçus ici (parlementaires français ou européens) sont venus à l’invitation de leurs correspondants malgaches proches du régime. Ensuite, la communauté internationale n’a pas participé au financement du scrutin, et n’a donc pas encouragé les autorités à organiser la consultation. 
D’autre part, des organisations nationales ou internationales, basées dans l’île lui ont certainement rapporté le fait suivant : l’élection ne s’est pas déroulée selon le standard international, avec des listes électorales défectueuses qui ont exclu un grand nombre d’électeurs. Avec aussi l’intervention du régime dans le déroulement du scrutin pour influencer les résultats, comme la modification inopinée des textes électoraux le jour même du vote. Si l’on veut que la prochaine élection, les législatives du 13 avril 2011, et le reste soient reconnus, l’autorité de transition doit se plier à la condition suivante : toutes les forces politiques, y compris les trois mouvances, doivent être intégrées à l’organisation des élections et à la direction de l’Etat en général. Mais le régime de transition s’y résoudra-t-il, lui qui a suffisamment manifesté son désir de monopoliser le pouvoir afin d’en jouir de tous les avantages ?
Curieuse contradiction donc lors de ce référendum : l’électorat dit massivement « oui », mais la communauté internationale réplique brièvement par un « non ».


Les Nouvelles 02/12/2010
MEDIATION SADC : Réflexions sur une solution « pratique » - Manohisoa
Avant de quitter le territoire malgache hier, la délégation de la médiation de la Sadc a fait le bilan de sa mission. Au cours d'un point de presse qu'il a tenu à l'hôtel Colbert, Léonardo Simao a annoncé la nécessité d'une «solution pratique finale pour la crise qui prévaut à Madagascar».
En effet, après avoir rencontré les différentes parties prenantes dont le président de la Transition , il a annoncé comme bilan : «Nous avons contacté les parties prenantes. Nous avons constaté qu'il y a eu un accord général de tout le monde qu'il faut avancer pour rechercher des solutions pratiques à la crise à Madagascar. Nous sommes encore en train de discuter, de réfléchir sur les actions concrètes qu'il faut mener pour que tout le monde, la classe politique malgache et la communauté internationale puissent avancer ensemble vers la solution de la crise. La solution finale de la crise sera les élections libres et justes et qui permettent aux citoyens électeurs de participer librement. Les partis politiques doivent avoir la chance de participer. Enfin la communauté internationale aura aussi une base pour soutenir le processus. Je dois dire qu'il y a cette volonté de travailler avec la communauté internationale pour trouver une solution finale».
Remaniement de la Ceni
«La solution pratique sera l'organisation d'élections libres et justes», a avancé Léonardo Simao. Pourtant, les membres de l'opposition n'ont jamais accepté de participer aux scrutins du moment que c'est la Transition qui les organise. En d'autres termes, la réflexion de la médiation de la Sadc et de la communauté internationale avec les parties prenantes malgaches devrait donc être axée sur les moyens permettant de persuader l'opposition de participer au processus électoral.
Evidemment, convaincre l'opposition de participer au processus électoral implique sa représentation au niveau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), principale institution organisatrice des élections. Par ailleurs, la garantie d'une élection libre et transparente exige l'opérationnalité réelle de la Ceni. A cet effet, le ministère de l'Intérieur devrait se désengager totalement de l'organisation des élections.
Enfin, l'engagement de la communauté internationale à appuyer les élections, ne sera assuré que si le processus électoral est, à ses yeux, libre et juste.


Midi Mada 02/12/2010
Remaniement : Des ministres en mauvaise position - RAJAOFERA Eugène
La CENI a proclamé hier les résultats provisoires du référendum constitutionnel du 17 novembre. Dans une semaine au plus tard, la HCC rendra son verdict. Comme Andry Rajoelina a déclaré lors de sa descente à Ambohidratrimo qu'un remaniement gouvernemental sera opéré après la publication des résultats officiels par Ambohidahy. 

Le premier ministre, Camille Vital, a confirmé ce « calendrier politique » de la HAT, en marge de la cérémonie de la proclamation des résultats provisoires du référendum par la CENI hier à Alarobia. Désormais, une question se pose: Qui vont être limogés du gouvernement et qui seront reconduits? Ce qui est sûr, c'est que l'actuel locataire de Mahazoarivo sera maintenu, car à en croire Andry Rajoelina, c'est Camille Vital qui sera chargé de former le nouveau gouvernement.
Critères. 

Il serait difficile pour le moment de connaître les critères de limogeage et de recrutement des nouveaux 

membres. Par contre, les faits sont là: les ministres Tongavelo Athanase (Enseignement Supérieur), Pascal Rajaonarison (Santé), et Lucien Rakotoarimasy (Forces Armées) sont confrontés à des difficultés avec la grève des enseignants-chercheurs, le mouvement de contestation des médecins fonctionnaires et le malaise au sein de l'Armée qui est visiblement divisée par la politique. Si l'année blanche plane actuellement à l'université d'Antananarivo, si les services des deux centres hospitaliers de la Capitale continuent d'être perturbés par la grève des médecins et s'il y a eu la tentative de coup d'Etat fomentée par des officiers de l'Armée, c'est que ces 3 membres du gouvernement ne maîtrisent pas la situation. D'autres ne sont pas à l'abri d'éventuel limogeage, pour ne citer que le ministre de la Communication, Felix Malazarivo, dont la récente décision de sanctionner par une lettre de mise en demeure deux stations de télévision et deux stations de radio de la Capitale, a été fortement critiquée par les partisans de la liberté de la presse et du droit à l'information du public. Il y a aussi le ministre de la Sécurité Intérieure, Organès Rakotomihantarizaka, impliqué dans l'affaire Verdon.
Résultats.

 La liste est loin d'être exhaustive. Car des membres du gouvernement n'ont pas pu réaliser les résultats qu'on attendait d’eux durant la campagne référendaire. En effet, ceux qui ont assuré la sensibilisation de la population dans les régions d'Itasy et de Bongolava où le « Non » a gagné seront certainement inquiétés. En tout cas, ce n'est pas seulement au niveau du gouvernement que des changements seraient opérés d'ici peu. Certains risquent de perdre leur fauteuil au sein de la CENI car les entités et les personnalités politiques jusqu'ici consultées par la délégation de la SADC conduite par le Dr Leornardo Simao sont unanimes sur la mise en place d'une CENI véritablement indépendante. Une manière de faire comprendre que l'actuelle CENI, présidée par la bâtonnier Hery Rakotomanana, n'est pas indépendante de par sa composition. Sans parler bien sûr des membres des autres Institutions (CST et CT) qui risquent de disparaître avec le succès des médiations en cours. 


Les Nouvelles 01/12/2010
Arboriculture: Relance de la «mangue Diego» - Ranaivo Lala Honoré

Parmi les produits qui font la réputation de la région Diana, on peut citer en toute certitude les mangues. En effet, la renommée des «mangues Diego» a dépassé les frontières de cette partie Nord du pays et s'est étendue jusque dans les îles avoisinantes. Par le passé, les mangues issues de cette région ont

 été exportées vers les îles voisines (Maurice…). Cependant, la dernière exportation de mangues en provenance d'Antsiranana vers l'île Maurice remonte aux années 1987-1988.
Afin que la réputation de la «mangue Diego» puisse à nouveau s'exporter dans divers pays du monde, «Le festival des mangues» ou «Journée d'appui à la relance de la filière mangue» se tiendra les 4 et 5 décembre à Namakia (Antsiranana). Cette manifestation est organisée par le ministère de l'Agriculture en collaboration avec la région Diana.
Avec le soutien de tous les organismes de développement rural, il sera fourni des efforts considérables tel que le renouvellement des plantations locales et l'introduction de nouvelles variétés de mangues susceptibles de conquérir les marchés extérieurs.
Cette initiative s'inscrit, d'une part, dans la vision du développement économique de la région Diana, et d'autre part, dans le 

cadre du développement de l'arboriculture fruitière à Madagascar selon les perspectives d'intégration des efforts de modernisation de l'agriculture tournée vers le marché.


lagazette-dgi.com 30/11/2010
Conférence à Cancun: Madagascar indésirable - Franck RAHARISON
Non reconnu par la communauté internationale, à cause, notamment, des agissements de la Sadc, le régime en place de Madagascar n’est plus, depuis presque deux ans, invité nulle part ailleurs. Ce qui est grave, le pouvoir transitoire n’est pas sollicité pour participer au sommet de Cancun (Mexique) sur le climat qui débute ce jour. Et pourtant, un des thèmes majeurs de cette conférence internationale, est la lutte contre la déforestation. Un problème qui touche au plus haut point notre pays. A notre connaissance, ni le ministre malgache de l’Environnement ni des ONG locales ne sont invités à Cancun.

Rappelons que la communauté internationale, particulièrement l’ONU et l’Union européenne, n’a pas bougé le petit doigt face aux massacres dont ont été victimes nos bois de rose. Même actuellement, aucun pays occidental n’aide Madagascar afin d’éradiquer l’abattage et l’exportation illicites de ces bois précieux. Puisque ce sont des hommes d’affaires chinois qui sont à l’origine de ce désastre, personne n’ose élever la voix… Il est, par les temps qui courent, interdit de contrarier Pékin. Ce génocide écologique peut donc continuer. D’ailleurs, dans la lutte contre les feux de brousse, notre pays n’y peut rien. Faute de moyens matériels et financiers…
Les bailleurs fonds institutionnels croisent les bras devant ce désastre environnemental qui frappe l’île. Ceux-ci applaudissent même quant à la disparition progressive et annoncée de nos forêts. Nous disons au monde entier : aidez-nous à arrêter un tel assassinat…
En somme, selon un communiqué qui est parvenu hier : « La déforestation, c’est un des leviers les plus importants pour réduire globalement les émissions de gaz à effet de serre. La réunion de Cancun pourrait être l’occasion de rendre opérationnel le mécanisme baptisé REDD+. Il consiste à verser des compensations financières aux pays qui acceptent de réduire la déforestation ou la dégradation de leurs forêts. (Ndlr : Madagascar n’aura aucun centime). Pour mieux aider les pays pauvres, le principe d’un "fonds vert" a été accepté, l’an passé, à Copenhague pour collecter les 100 milliards de dollars par an d’ici 2020, donnés par les pays industrialisés pour aider les pays les plus pauvres à prendre eux aussi des mesures pour préserver le climat. Reste à trouver les 100 milliards : en taxant les transports ? Les transactions financières ? Et à créer la structure qui distribuera l’argent.
Au-delà, il faudra également mettre en place un système qui permette de transférer aux pays les plus 

Un an après Copenhague, plus de 190 pays se réunissent lundi au Mexique, à Cancun, pour le grand rendez-vous annuel de la lutte contre le changement climatique, 12 jours de négociations pour redonner élan et crédibilité à un processus à la peine.

Des militants d'Oxfam sur la plage à Cancun,

 le 28 novembre 2010 © AFP

pauvres les technologies propres développées par certains pays industrialisés. Cancun pourrait ainsi être la ville de naissance d’un Comité sur les technologies, qui assurerait la centralisation et des diffusions des informations. Quelle que soit l’issue de ce sommet à Cancun, les négociateurs savent d’ores et déjà qu’ils ont rendez-vous dans un an, à Durban, en Afrique du Sud. Les engagements pris lors de la signature du protocole de Kyoto pour réduire les émissions de gaz à effet de serre seront alors arrivés à échéance. (Ndlr : l’Afrique du Sud est membre de la Sadc, autrement dit, Madagascar ne sera pas le bienvenu).


Lexpress.mu 30/11/2010
Madagascar: La SADC insiste sur la "consensualité" 
La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ne baisse pas les bras. Elle compte poursuivre le processus consensuel malgré la mise en garde claire de Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition.
« Notre mission consiste à encourager le peuple et les autorités à déployer les efforts pour chercher une solution pérenne à la crise », a indiqué Leonardo Simao, émissaire du bloc économique régional, ancien ministre des Affaires étrangères mozambicain, à son arrivée à Ivato vendredi. Il plante le décor, muni des résolutions du Sommet de la SADC du 20 novembre à Gaborone, appelant à la « reprise du dialogue, en faveur d’un processus de transition crédible, inclusif, consensuel et neutre ».
Leonardo Simao accomplit une mission compliquée, compte tenu de la position affiché par Andry Rajoelina, pour la sortie de crise. Jeudi, ce dernier avait fermé la porte à toute discussion, hormis celle issue de l''accord politique d'Ivato ( conclu par une centaine de partis politiques, mais pas par les trois principales forces de l'Opposition constituées des mouvances des troisn anciens présidents). . « Le peuple malgache a exprimé son opinion par la voie des urnes (référendum du 17 novembre)m. Chaque citoyen a montré sa détermination, pour l’avènement de la 4ème République (...) Si ces émissaires de la SADC sont venus pour semer le trouble, qu’ils restent chez eux ! (...) », avait -t-il mis en garde.
L'émissaire de la SADC ne se démonte pourtant pas et affiche sa volonté. « Il (Rajoelina) a le droit d'avoir son opinion », rétorque-t-il tout en revenant sur la notion de consensualité. « Nous allons travailler de concert pour trouver une solution consensuelle, jusqu’au retour à la normale », ajoute-t-il.
L'ancien diplomate ne dévoile pas sa stratégie pour « relancer le dialogue ». Dès son arrivée, il a rencontré le corps diplomatique à Andraharo. Selon une source sûre, il devrait rencontrer d'autres entités avant de structurer son programme.
Mais la réaction de la classe politique est différente. Raharinaivo Andrianantoandro, président du Congrès, est d'accord avec l'émissaire pour la poursuite du dialogue, car le report des élections communales constitue déjà une chance aux discussions. Mais il insiste quand même sur la poursuite du processus actuel. « Permettez-moi de ne pas rêver (...) à vous voir soutenir notre processus actuel », affirme-t-il.
Le président du Congrès adresse en même temps un message aux parties concernées par la crise , de mieux asseoir le processus actuel. « D'une part, il faudrait prendre des mesures d'apaisement comme la réouverture des radios fermées ou encore engager le procès des hommes politiques en détention préventive. D'autre part, l'autre camp devrait cesser la provocation », lance-t-il.  (Source: L'express de Madagascar)

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