LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Dina a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    

LaGazette-dgi.com 09/12/2010
Transport aérien: Suspension de l’aménagement de l’aéroport d’Ivato 
En marge de la cérémonie du lancement de la célébration du 20ème anniversaire de l’Adema samedi dernier, le Ministre des Transports, Rolland Ranjatoelina a laissé entendre la suspension de l’aménagement de l’aéroport d’Ivato faute de financement. 

C’est un projet qui a dû démarrer l’année dernière mais la mise en marche connaît quelques difficultés. La situation actuelle met en suspend les activités bien que des démarches administratives aient été entamées. Faut-il rappeler qu’en collaboration avec les Japonais, le projet entre dans le cadre de la normalisation des aéroports de Madagascar. Il s’étalera sur 2 ans et le coût total des dépenses est estimé à 131 millions de dollars. Il s’agit de l’extension de l’aéroport d’Ivato, de la réhabilitation des infrastructures et de l’allongement de la piste de 500m. La piste d’atterrissage étant actuellement de 900m. « Au terme du projet d’élargissement et d’extension, la piste peut accueillir les aéronefs de grande taille tels que Airbus 380 si actuellement, elle ne peut recevoir que les Bœing 747, 777 et A340 » a-t-il mentionné. 

Encadré: Loi de finances 2011: 197,3 milliards pour la création de la 4ème République 
Ce montant financera les élections et la mise en place des nouvelles institutions. Le budget 2011 entend aussi contribuer à la relance économique. Il faut relever, en effet, que contrairement à sa prévision positive sur la croissance économique pour 2009, le ministère rejoint l’avis de certains bailleurs de fonds qui évoquent une croissance négative. Ainsi, l’année 2009 a été marquée par la récession avec une croissance de – 3,7%. 

Midi Mada 09/12/2010
Antanimora – Tsiafahy : 3 Généraux et 14 Colonels en prison - Davis R 
Une cinquantaine d'éléments des Forces armées ont été envoyés en prison depuis le début de la crise politique de 2009. Manoeuvres de déstabilisation, mutinerie et tentative de coup d'Etat militaire.

Ce sont entre autres, les principaux chefs d'inculpation qui pèsent à leur encontre parce que généralement, ils sont impliqués dans les affaires FIGN, BANI, ainsi que la préparation d'une attaque contre le Palais de Mahazoarivo qui a provoqué l'arrestation de 17 militaires et de 2 civils à Ambohijanaka. Parmi ces Officiers supérieurs incarcérés à Antanimora et à Tsiafahy figurent 3 Généraux et 14 Colonels. Il s'agit entre autres, des Généraux Raoelina, Noël Rakotonandrasana, Raberanto, et des Colonels Rabezandry, Coutiti Assolant, Jadifara, Randriamihoatra, Toto

Vincent, Ramilijaona, Ramaharavo, Ravoavahy, Ramboasalama, Randreja Mahaleo et Andriambahoaka, ainsi que les Lieutenants-colonels Charles Andrianasoavina, Raymond Andrianjafy et Jaonary. Ces Officiers sont pour la plupart des proches collaborateurs des anciens présidents Ravalomanana Marc et Ratsiraka Didier.

Détournement d'armes. A noter également l'existence d'autres Officiers incarcérés à cause de leur implication dans les affaires FIGN et BANI. On peut citer notamment les Lieutenants Tombo et Edwin, les Commandants Ratsiorimanana, Randriamanantena Wihlem, ainsi que les Commandants Ralaibeza et Ralaiavy qui ont déjà bénéficié d'une liberté provisoire. Mis à part ces deux Officiers, deux autres éléments de la Gendarmerie arrêtés pour l'affaire FIGN ont également bénéficié d'une LP. D'après les explications du Général Zafera Viennot, « ils ont déjà repris leur service ». En plus de ces hauts gradés suscités, plusieurs Sous-officiers et des hommes de troupe se trouvent également en prison en ce moment. Il convient de mentionner le cas d'un gendarme et des militaires incarcérés pour une affaire de détournement d'armes. A noter qu'actuellement, il existe quelques groupes de Sous-officiers qui font pression sur leurs Supérieurs afin de lutter pour la libération de ces militaires.

Les Nouvelles 08/12/2010
EMPLOIS ET ENTREPREUNARIAT : Les micro-entreprises sur la pente rapide - Loïc Henintsoa 
Petits commerces, réparateurs de voitures et d'appareils ménagers pour la plupart, les micro-entreprises ont aujourd'hui du mal à s'affirmer et à développer leurs activités. Bien qu'elles représentent plus de 50% de l'ensemble des emplois à Madagascar comme le révèle le rapport national pour le développement humain 2010, les micro-entreprises doivent affronter…des macros problèmes.

instruction. Or, ces micro-entreprises perdent leurs mains d'œuvre à mesure que celles-ci se qualifient et acquièrent une certaine qualité de travail. Ainsi, si la qualité des travaux des petites entreprises ne s'améliore pas, c'est essentiellement dû au manque de formation et d'accès aux microfinances en amont et au départ des salariés chevronnés en aval.
Autant de disparités qui se traduisent par un déséquilibre dans la redistribution des richesses. Fatma Samoura, coordonnatrice résidente du système des Nations unies et représentante résidente du Pnud souligne : «Ce n'est (…) qu'au travers d'un emploi décent qu'il est possible de lutter efficacement en faveur des autres objectifs du millénaire telle que la santé, à travers des mécanismes de prévoyance sociale efficaces, l'éducation, en améliorant l'accessibilité à la formation, l'habitat». Une précision qui rappelle l'importance d'une véritable politique de promotion des micro-entreprises.
Rassemblant 51% des emplois sur le territoire malgache, le système des micro-entreprises représentent une trame importante du tissu économique. Quoi qu'il en soit, leurs impacts sur l'économie nationale ne le prouvent pas encore.

Les Nouvelles 06/12/2010
Le climat sociopolitique et l'insécurité sont les principaux blocages - Ranaivo Lala Honoré
Les rideaux sont tombés sur le salon du tourisme qui s'est tenu au parc Futura. On n'attend plus que les touristes pour arriver en masse. Mais un salon et quelques mesures incitatives ne suffisent pas pour que cela se réalise. Il y a d'autres facteurs à prendre en compte.
De nombreuses initiatives ont déjà été prises pour attirer les touristes à venir plus nombreux à Madagascar. La dernière en date est le maintien des visas à taux zéro pour les touristes qui vont venir à Madagascar pour un séjour de moins d'un mois. Mais a priori, comme toutes les autres mesures déjà prises précédemment, cela ne suffira pas pour voir le nombre de touristes arriver à Madagascar faire un bond significatif.
Le blocage à la véritable relance et au développement de ce secteur dans le pays est aujourd'hui le climat sociopolitique et l'insécurité. Les tentatives de coup de d'Etat qui se succèdent et les multiples actes de banditisme (dans les principales agglomérations ou sur les routes nationales) ne sont pas de nature à rassurer les touristes. Si ce n'est pas pour leur vie, la menace d'être bloqués sur place (entre autres, avec la fermeture des aéroports en cas de troubles graves) est suffisamment dissuasive pour les touristes.
Ce ne sont pas les services ou les prestations des acteurs professionnels intervenant dans le domaine du tourisme qui sont mis en cause. Les prestataires à tous les niveaux (voyagistes, transporteurs, hôteliers, restaurateurs…) montrent beaucoup de professionnalisme. On avance également que les frais de transport et de séjour sont prohibitifs. Mais en fin de compte, ce n'est jamais le prix à payer qui arrête les touristes.
Outre la gratuité des visas à une certaine condition, on peut toujours avancer toutes les mesures incitatives telles qu'accorder des réductions conséquentes sur tous les tarifs (transport, hébergement, restauration)… Mais cela ne suffira pas tant que le climat sociopolitique n'offre pas une certaine sérénité et que l'insécurité règne partout.

Midi Mada 05/12/2010
Menace d’intervention militaire de la SADC : 1550 hommes rengagés dans l’Armée malagasy - Davis R 
1550, c’est le nombre des éléments nouvellement recrutés au sein de l’Armée malagasy. Cette décision a été prise cette semaine et pour la plupart, les principaux concernés ont déjà reçu leur convocation. Bon nombre d’observateurs ont exprimé leur effarement en apprenant cette nouvelle puisque le dernier rengagement a eu lieu seulement au mois d’août dernier. 

Par ailleurs, la Haute Autorité de la Transition a décidé de recruter trois fois plus du nombre prévu. Faut-il rappeler que les responsables de Commandement de l’Armée ont déjà annoncé que 600 éléments issus des jeunes qui ont déjà terminé leur service légal seront rengagés. Institutions. D’après les informations qui nous sont parvenues, cette décision a été prise pour faire face aux menaces d’attaque extérieure. Selon toujours notre source, des rumeurs sur la préparation d’une attaque contre la Grande Ile, par la Force d’interposition de la SADC, ont circulé au niveau des casernes depuis quelque temps. Reste à savoir si la décision de la HAT de rattacher ces nouveaux éléments auprès de la Présidence et de la Primature pour renforcer la sécurité de ces Institutions a un lien quelconque avec cette menace. En outre, d’autres éléments seront envoyés dans des Corps stratégiques tels que la Base Aéronavale d’Ivato, le 1er Régiment des Forces d’Intervention (RFI Ivato)

et la BATAC Arivonimamo. 25 hommes seulement vont renforcer les éléments sportifs du COSFA.
Affrontements. En tout cas, ces éléments nouvellement recrutés ont jusqu’au 3 janvier 2011 pour compléter leurs dossiers et rejoindre leur Corps respectif. On constate ces derniers temps que les Forces de l’ordre commencent à faire confiance aux jeunes éléments. Notamment dans la réalisation des travaux de maintien de l’ordre effectués par l’Emmoreg et durant le règlement des affrontements interarmes comme ce qui s’est passé à Ivato lors de l’assaut à la BANI contre les Lieutenant-colonel Charles et consorts. A propos de cette affaire, l’on a appris que des Officiers qui ont été encadrés par le Général Rakotonandrasana Noël à l’ACMIL font pression sur les responsables de Commandement de l’Armée en ce moment, afin de libérer celui-ci, ou du moins de l’assigner sous résidence surveillée.

Encadré: Les nouveaux recrus iraient renforcer la sécurité de la Présidence et de la Primature alors que d’autres seraient envoyés à la base aéronavale d’Ivato (BANI) ainsi qu’au régiment des forces d’intervention (RFI).

lci.fr 04/12/2010
Côte d'Ivoire : les résultats de la présidentielle invalidés
Les résultats provisoires annoncés jeudi par la commission électorale ivoirienne et donnant Alassane Ouattara vainqueur de la présidentielle du 28 novembre ne sont pas valables, a affirmé le président du Conseil constitutionnel dans la soirée.

Ca se complique... Les résultats provisoires annoncés jeudi par la commission électorale ivoirienne et donnant Alassane Ouattara vainqueur de la présidentielle du 28 novembre ne sont pas valables, a affirmé le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao N'dré, sur la télévision publique ivoirienne. Avec un jour de retard, la commission électorale avait annoncé ce jeudi après-midi la victoire d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle du dimanche 28 novembre dernier avec 54,1% des voix. Son adversaire, le président sortant Laurent Gbagbo, recueillait quant à lui 45,9% des suffrages.  Peu avant l'annonce du Conseil constitutionnel, le directeur de campagne du président sortant, Laurent Gbagbo, avait affirmé que, pour lui, les résultats provisoires donnant Alassane Ouattara vainqueur n'avaient pas de "validité juridique". Selon Pascal Affi N'Guessan, joint par téléphone, la commission avait jusqu'à mercredi minuit pour publier les résultats du scrutin. "La CEI (est) forclose depuis minuit, donc il n'y a aucune validité juridique à cette proclamation", a-t-il dit.  Craintes de violences  L'annonce des résultats avait en effet été repoussée de vingt-quatre heures en raison de la contestation des résultats du nord du pays par Laurent Gbagbo. Ce dernier accusait les ex-rebelles du nord d'avoir tenté de truquer le scrutin au profit de l'opposition et rejetait par avance les résultats.  Ce report avait créé de nombreuses tensions, avec notamment l'attaque d'un bureau d'Alassane Ouattara à Abidjan dans la nuit de mercredi à jeudi. Huit partisans de Ouattara ont été tués lors cette attaque. Cet incident laisse craindre de nouvelles violences dans les jours qui viennent, a fortiori après l'annonce du Conseil constitutionnel qui invalide les résultats de la CEI.  Repoussé depuis 2005, ce scrutin présidentiel doit permettre à la Côte d'Ivoire de tourner la page d'une décennie de troubles et de division, due à une tentative de coup d'Etat contre Laurent Gbagbo en 2002.  Encadre: - Après avoir invalidé le succès de l'opposant Alassane Ouattara, le Conseil constitutionnel ivoirien a annoncé vendredi la victoire du président sortant au 2nd tour de la présidentielle. - L'ONU et l'UE reconnaissent la victoire de Ouattara qui la revendique. - Après l'annonce de la victoire de Ouattara à la présidentielle, invalidée par le Conseil constitutionnel, le pays a fermé ses frontières et a ordonné "la suspension sans délai" de la diffusion des chaînes de télévision

Alors que Laurent Gbagbo a été investi ce samedi après-midi président de la Côte d'Ivoire, son opposant Allassane Ouattara a prêté serment "en qualité de président de la République de Côte d'Ivoire" par un courrier au Conseil constitutionnel. Après avoir prêté serment, Ouattara a bien reçu la démission de Soro, et l'a reconduit à son poste. Le Premier ministre ivoirien lui-même reconnaissait Ouattara. Guillaume Soro a annoncé qu'il allait lui remettre la démission de son gouvernement. "Nous reconnaissons que M. Alassane Ouattara est le vainqueur de cette élection, a déclaré devant la presse à Abidjan Guillaume Soro. J'ai décidé d'aller lui rendre la démission de mon gouvernement et ma démission en tant que Premier ministre."

d'informations étrangères.
- l'opposant Alassane Ouattara avait remporté le second tour de la présidentielle avec 54,1% des voix, Laurent Gbagbo, au pouvoir depuis dix ans, récolte environ 45,9% des voix. 
- Inquiète, la communauté internationale, dont Paris et Washington, exhorte les deux candidats à respecter le résultat.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a prévenu jeudi qu'il était prêt à prendre des «mesures appropriées» contre quiconque y ferait obstacle.

Les Nouvelles 04/12/2010
COMMERCE ILLICITE : 95 tortues saisies à l'aéroport d'Ivato - Mparany 
Belle prise des gendarmes affectés à l'aéroport international d'Ivato. Ils ont découvert 95 tortues dans la valise d'une Malgache qui avait pris un vol pour Guangzhou via Saint-Denis et Bangkok.

Grâce à un renseignement qui leur est parvenu, les gendarmes de l'aéroport ont fouillé hier les bagages d'une Malgache qui comptait se rendre à Bangkok avec le vol de la compagnie nationale de 15h. La destination finale de ces espèces protégées serait la Malaisie. De sources concordantes, la valise de la dame se trouvait déjà dans la soute à bagages quand les gendarmes ont insisté à procéder à un contrôle. «Nous avons appris que, chaque vendredi, l'on expédiait clandestinement des tortues ou d'autres espèces menacées à l'étranger. Ce qui nous incitait dans un premier temps à effectuer des contrôles aléatoires mais cette fois-ci, nous avons fait un contrôle systématique. Tous les bagages de la soute ont été débarqués avant d'être minutieusement inspectés», a expliqué un responsable. Ainsi ont-ils découvert deux concombres de mer et 95 tortues dont deux «angonoka», une espèce en voie de disparition, savamment enveloppés de morceaux de tissu et de sachets. Ceci expliquerait probablement pourquoi la combine a

échappé au contrôle des policiers et des douaniers qui ont un scanner, plus ou moins sophistiqué à l'appui.
Après vérification, l'on sait que la valise appartient à une descendante d'Eve. Cette dernière est connue pour être une «cliente» qui effectue régulièrement des voyages entre Madagascar et la Malaisie.

Midi Mada 04/12/2010
Référendum : Contestation des résultats dans l’Androy  - Davis R 
D’après le Pasteur Tsilevo Josoa, la population de la Région Androy conteste les résultats du référendum constitutionnel du 17 novembre dernier. « En se référant à ce qui s’est passé dans notre circonscription, l’on peu déduire que ce scrutin a été entaché de fraudes et de manipulations », a-t-il soutenu.

 Et de faire savoir qu’à cause de l’insécurité alarmante existant dans cette partie sud de la Grande île, les habitants de la Commune d’Ambovombe se sont convenus de ne pas se présenter aux urnes. Selon lui, plus de 8000 personnes ont adhéré à ce mouvement et bon nombre des bureaux de vote n’ont même pas ouvert leur porte le 17 novembre, notamment à Antalaky central et à Antombana. Aussi, le Pasteur Tsilevo Josoa a annoncé que « la CENI a menti quand son président a annoncé que le taux de participation était de 70% et que le Eny a obtenu plus de 90% dans l’Androy ».

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Tribune Mada 09/12/2010
« Air Force One I » : Mis à la disposition d’Air Madagascar -  par Valis
Un contrat de mise à disposition a été signé ce mercredi 8 décembre entre le Secrétaire général de la Présidence de la Haute autorité de transition (HAT), représentant comme mentionné dans le communiqué, l’État malgache, et la compagnie nationale Air Madagascar. 

Pour le rendre de nouveau opérationnel pour le transport des voyageurs, Air Madagascar va donc devoir réaménager le Boeing, mais ce ''cadeau'' reste malgré tout une très bonne affaire pour la compagnie malgache.

Xinhuanet.com 09/12/2010
Madagascar : changement de port d'embarquement pour les trafiquants de bois de rose - Xinhua

Les trafiquants de bois de rose de Madagascar ont changé le port d'embarquement de leur butins par le port de Majunga, dans l'ouest de la grande île, au lieu dans les ports de l'est.
Plus de 90 containers de bois de rose, qui sont interdits d'exportation ont pu être exportés du port de Majunga vers l'Asie, le mois de novembre dernier, sur deux bateaux d'une compagnie maritime travaillant déjà dans la grande île et d'une autre compagnie européenne.
Selon les sources qui ont voulu garder l'anonymat, l'opérateur étranger qui était le propriétaire de ces bois de rose ont eu l'accord et l'autorisation des autorités actuelles pour l'exportation en douce de ces précieux bois.
Notons que d'habitude, les bois de rose saisis par l'autorité actuelle partent soit du port de Toamasina, soit dans le port de Vohémar, tous les deux dans l'est de la grande île.
Madagascar dispose d'une grande superficie de bois de rose qui se trouve dans les régions du nord-est du pays, et exceptionnellement dans le parc national de Masoala, dans le nord ouest.
Le bois de rose est classé par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) dans la catégorie des espèces en voie de disparition et donc très protégé. 

afriscoop.net 07/152/2010
Madagascar : la HCC a confirmé les résultats du référendum sortis par la CENI
La Haute Cour Constitutionnelle (HCC) malgache vient de confirmer officiellement lundi dans son siège à Antananarivo, la capitale malgache, les résultats du référendum sortis par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du 30 novembre dernier.

2008. L’ancien président Marc Ravalomanana a fermé la chaîne de télévision Viva TV, appartenant à Andry Rajoelina, qui était maire de la ville d’Antananarivo à l’époque, pour avoir diffusé un discours de l’ancien président Didier Ratsiraka reprochant Ravalomanana.
L’opposition entre Ravalomanana et Rajoelina s’est élargie avec les autres anciens présidents Zafy Albert et Didier Ratsiraka où Rajoelina est arrivé au pouvoir le 17 mars 2009 par un coup d’Etat.
Ainsi, ces trois présidents ont contesté l’organisation de ce référendum mais sont pour la mise en place d’une transition dirigée ensemble par les quatre protagonistes avant de décider la date des élections.
Rajoelina a nié ce point de vue des opposants et a décidé unilatéralement, encore une fois, la tenue de ce référendum que la communauté internationale et les autres oppositions démentent complètement et recherchent la négociation entre les quatre protagonistes avant de tenir les élections. (Xinhua)

Les Nouvelles 06/12/2010
MALTRAITANCE AU LIBAN : 16 décès déclarés depuis novembre - Noro Niaina
La maltraitance des employées au Liban ne cesse de faire des victimes de jour en jour. Depuis le mois de novembre jusqu'à ce jour, au total 16 cas de décès ont été déclarés dont seulement quatre ont bénéficié des assurances légales. Le corps d'une femme originaire de Vohipeno, décédée le 26 septembre dernier, a été rapatrié durant la soirée de vendredi dont l'accueil à Ivato a été placé dans la totale discrétion.
Au mois de novembre, 16 employées y ont perdu la vie, d'autres ont été blessées et certaines souffrent de maladies mentales et psychiatriques comme les cas de 9 femmes qui viennent de rentrer au pays, samedi dernier, et une autre encore retenue à Johannesburg. La situation des travailleurs au Liban ne cesse de s'empirer car les cas se manifestent, soit par des morts ou des blessés, au moins une fois par semaine, selon les informations fournies par le Syndicat des professionnels en travail social (SPDTS).
Concernant le corps qui a été rapatrié dernièrement, il s'agit de Tatsara qui a travaillé durant 21 mois au Liban. Toutes les procédures relatives à l'accueil à l'aéroport d'Ivato ont été effectuées loin des journalistes qui ont aussi été écartés des familles des victimes. Leurs parents ont seulement reçu deux mois de salaire d'une valeur de 600.000 ariary durant cette période et elle n'a eu qu'un seul contact téléphonique avec ses parents. D'après l'agence de placement, sa mort a été causée par une crise d'épilepsie. Mais les parents ne croient pas à cette version d'après la gravité des blessures constatées sur le corps de la victime et ont eu recours à l'autopsie. Cette dernière a montré que Tatsara ait été victime d'une torture.
Quid de l'assurance ?
En principe, la famille de la victime doit recevoir une assurance vie d'un montant variant de 22 millions à 26 millions d'ariary en cas de décès d'un employé, stipule le contrat de travail entre l'agence de placement qui représente l'employeur et l'employé. Mais ce ne fut pas le cas de ces 16 victimes car seules quatre d'entre elles ont bénéficié des assurances légales respectives. Pour le cas de Tatsara, la famille a reçu 1.000 dollars soit environ 2 millions d'ariary, un montant qui a été avancé par le consul malgache au Liban.
Toujours selon le SPDTS, un corps ne devrait être rapatrié tant que l'assurance n'ait pas été payée en totalité. Ainsi, la famille de Tatsara doit jouir de ses droits stipulés dans le contrat. Ce fut également le cas de Doris qui est décédé récemment dont la famille n'a reçu que 5,2 millions d'ariary. En fait, les procédures relatives au traitement des dossiers de l'assurance prennent du temps et l'argent est envoyé directement au ministère des Affaires étrangères où la famille de la victime doit le percevoir.
Tout cela pour dire que la situation s'aggrave, nécessitant de tirer la sonnette d'alarme. L'idée du gouvernement de rapatrier des employés par la mobilisation d'un avion spécial n'a pas encore été réalisée pour le moment, alors que le nombre de demandes de rapatriement reçues au sein du SPDTS s'élève à plus de 600. Seules 52 demandes sont en contact avec le syndicat qui prend en charge l'accompagnement juridique et social des victimes.

Express Mada 05/12/2010
Air Madagascar : Servair assure les services catering - Mahefa Rakotomalala
Air Madagascar s'associe avec un géant mondial. La compagnie nationale de transport aérien a décidé de confier les prestations catering à bord de ses avions au départ de Paris Charles de Gaulle à Servair. C'est la troisième mondiale dans le domaine. Le contrat s'étale sur deux ans et concerne les quatre vols hebdomadaires d'Air Madagascar. Servair succède, donc, à la compagnie New rest qui est arrivée en fin de contrat.
« Servair et Air Madagascar mettent les clients au coeur de leurs priorités. Ils développent, ainsi, un véritable partenariat avec les passagers pour répondre parfaitement à leurs attentes », déclare Fidy Rakotonirina, administrateur délégué d'Air Madagascar, lors de la signature du contrat avec Patrick Alexandre, président directeur général de Servair.
La signature de ce contrat marque le renforcement et l'extension du partenariat entre les deux compagnies. Servair ou ses filiales s'occupe déjà des services catering des avions d'Air Madagascar dans d'autres destinations comme l'île de La Réunion.

Midi Mada 05/12/2010
Affaire BANI : Raymond Ranjeva poursuivi pour complicité - Dominique R. 
4 jours après le procès de sa fille Riana Ranjeva, le professeur Raymond Ranjeva a comparu, hier, devant le doyen des juges d'instruction. Il a débarqué au Palais de justice, vers 9h30, pour repartir 1h30, plus tard. Selon son avocat, les inculpations portées contre l'ancien vice-président de la Cour internationale de justice de La Haye sont complicité dans l'affaire de la BANI et incitation à la guerre civile.
A titre de rappel, tout a commencé pour le professeur Raymond Ranjeva le 21 novembre, lors de la perquisition de son domicile, à Ambaranjana. Trois jours plus tard, soit le 24 novembre, il a été convoqué à la gendarmerie d'Ankadilàlana où il a fait l'objet d'enquête, durant 7 heures de temps. Pour être relâché par la suite. Le jour suivant, le régime de fait a pris à son encontre, une mesure d'interdiction de sortie du territoire.
Le 26 novembre, le fondateur du « Vonjy Aina » a été déféré au Parquet. Après avoir été entendu par le Procureur de la République, il a pu bénéficier de la liberté provisoire. Ainsi, en l'espace d'une douzaine de jours, l'ancien vice-président de la Cour internationale de justice de La Haye a dû faire le va-et-vient entre son domicile, Ankadilàlana et Anosy. Par ailleurs, pour cet événement du 17 novembre à Ivato, le procès pourrait avoir lieu l'année prochaine. Etant donné que les vacances judiciaires devraient débuter, en principe le 15 de ce mois pour se terminer un mois plus tard. A moins de tenir une audience spéciale.

Express Mada 04/12/2010
Destination Madagascar : Le séjour coûte cher - Judicaëlle Saraléa
Choisir Madagascar nécéssite des moyens financiers. Le coût d'un séjour de 10 jours peut aller jusqu'à 5000 euros.
Madagascar est un pays cher. La visite de la Grande Ile n'est pas offerte à tout le monde. D'après les chiffres donnés par les agences de voyage, dix jours de séjour à Madagascar peuvent coûter plus d’un mois de salaire d'un cadre français. 

Mais les prix n'arrêtent pas non plus les passionnés de voyage. Pour ceux qui n'ont pas les moyens de recourir au service des agences de voyage, ils se débrouillent avec ce qu'ils ont. Ce sont, en général, les « touristes sac-à-dos ». Ceux-ci achètent le billet aller et retour, et pour le reste ils se débrouillent.
« Moi j'adore Madagascar, depuis trois ans j'y reviens chaque année. Je fais des économies pour me payer le billet, et réunir assez pour les chambres d'hôtels », confie Thomas Duprès. Il dit ne pas pouvoir recourir au service des agences de voyage, et qu'avec 500 euros il peut déjà passer un très bon sejour.

Encadré: Le visa court séjour restera gratuit durant la saison touristique 2011

LaGazette-dgi.com 04/12/2010
Coup d’Etat de la BANI: Les cibles des mutins... 
La mutinerie de quelques officiers à la Base aéronavale d’Ivato (BANI) voulait, dit-on, éliminer certaines personnalités de la Haute autorité de la Transition (HAT). 

Des documents saisis dans le cadre de cette affaire mentionnent l’assassinat d’Andry Rajoelina, Norbert Ratsirahonana, Patrick Leloup (conseiller spécial du président de la HAT), André Resampa (secrétaire général de la présidence de la HAT) et du colonel Lylyson (chef de la Force d’intervention Spéciale). 
Selon une note, qui semble échapper aux enquêteurs, les mutins auraient eu également dans leur collimateur, après la prise de pouvoir, « des personnalités à neutraliser » (sic) : le colonel Richard Ravalomanana, Pierrot Rajaonarivelo, Jean Lahiniriko, l’archevêque Odon Razanakolona, Voninahitsy Jean Eugène, Alain Ramaroson, le général Ismaël Monibou, Raharinaivo Andrianantoandro, Rolly Mercia, Soja Jean André dit Kaleta…

"Les 'Grands' parlent d'idée   les 'médiocres' parlent d'évènements   les 'misérables' parlent contre les personnes..."	Clikeo ny 2CV mena	"Hier c'est une  histoire Demain est un mystère Aujourd'hui un cadeau..."

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