Big
News...la neige paralyse une partie de la France...
La neige provoque une grosse pagaille en Ile-de-France
.
Paris, La capitale s’est retrouvée en l’espace de
quelques heures recouverte d’une couche de flocons atteignant par endroits 11 centimètres, une première depuis 1987, selon Météo-France.
Des milliers de passagers sont bloqués dans les aérogares de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, à cause des chutes de neige qui ont perturbé le trafic aérien et bloqué les accès routiers à l'aéroport, a annoncé Air France.
Les aéroports de Paris Charles-de-Gaule et Paris Orly subissent d'importantes perturbations avec des régulations de trafic et des fermetures de terrains séquentielles. En conséquence, les vols à destination et en provenance de Paris, observent de nombreux retards et plusieurs annulations sont en cours.
« Les Fêtes de Fin d'Année... Saint Nicolas, patron et protecteur des enfants...»
De la Saint Nicolas
... et de Noël
à l'épiphanie où nous allons traverser
douze jours de festivités plus ou moins religieuses, les petits
et grands vont se retrouver pour faire la fête ...
Le 6 décembre, c'est la Saint-Nicolas ! Dans l'Est de la France, mais aussi en Espagne, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Autriche..., saint Nicolas est le premier père Noël, celui qui amène aux enfants, dès le début du mois,
des bonbons, des fruits secs, des gâteaux, parfois des jouets...
Bonsoir
les enfants... hé! oui chez nous en Belgique c'était le
vendredi le 5 décembre
, la veille on célèbre en famille la fête de Saint Nicolas, à la différence de Noël qui célèbre la naissance de
Jésus. Dans la nuit du 5 au 6 Saint Nicolas descend du ciel, entre par la cheminée pour apporter des friandises et des cadeaux aux enfants sages. Il porte une longue barbe blanche, une mitre et une crosse et un long manteau, souvent rouge.... il passe dans toutes les chaumières apporter les jouets que les enfants ont
commandés.
Le
lendemain 6 c'est le grand jour pour tous les enfants car c'est la Saint Nicolas patron des enfants " sages
". Le 5 au soir il faut mettre ses pantoufles près de la cheminée et le
6 au matin c'est la joie pour tous les enfants. J'ai oublié de dire que près des pantoufles il faut mettre quelques carottes pour l'âne du grand Saint car celui-ci se fait
aider, il est si vieux.
La Noël c'est une grande fête, il y a des grands sapins décorés de mille
feux. Presque chaque famille a son sapin. Noël se passe presque toujours en famille autour d'un bon
repas. Le 31 décembre au soir, bien sûr c'est le réveillon, encore un
grand repas souvent avec des
amis, et cela se termine aux petites heures le
lendemain.
Le 1er Janvier ce sont les visites chez la famille et les amis.
Pour parler de moi " ce que je
...
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suite Cliquez-ici
GUY Le Vazaha de Bruxelles
Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Guy Le Vazaha a répondu à notre appel
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mediapart.fr 15/12/2010 Total et l’or sale de Madagascar
- Par Jade Lindgaard
Fin novembre, la société Madagascar oil a fait son entrée sur un marché londonien ouvert aux petites entreprises, l'Alternative investment market (AIM). Dans son genre, l'introduction est jugée plutôt réussie (voir ici) : elle a permis de lever environ 60 millions d'euros. Cet argent doit financer la campagne d'exploration d'un bloc pétrolier possédé par la firme : « Tsimiroro ».
C'est un petit événement en soi car jusqu'ici Madagascar n'est pas une terre d'exploitation pétrolière. Surtout, Tsimiroro est un gisement de sables bitumineux, forme semi solide de pétrole mélangé à de la terre dont le captage nécessite une consommation folle d'énergie. Les principales réserves de sables bitumineux dans le monde se trouvent en Alberta, au Canada, et font l'objet d'une campagne internationale de dénonciation par diverses organisations écologistes (voir ici et ici).
Les réserves de Tsimiroro sont estimées à environ 1 milliard de barils de pétrole. Elles ne sont pas les seules de l'île africaine, qui contient au moins un autre gisement de pétrole non conventionnel, encore plus grand :
Bemolanga, qui pourrait lui produire jusqu'à 1,2 milliard de barils. Il est opéré par le français Total, qui en possède 60% - achetés pour 100 millions de dollars, ce qui donne une idée de sa valeur commerciale potentielle (voir ici le rapport d'activité 2009 du pétrolier). Les opérations de forage de Bemolonga ont démarré en juillet 2009.
La mise en route du processus qui pourrait à terme permettre l'exploitation des sables bitumineux malgaches soulève plusieurs questions : écologiques bien sûr (empreinte carbone et coûts pour la biodiversité locale), mais aussi politiques (le gouvernement actuel a pris le pouvoir par un coup
d'Etat), et économiques. Car les conditions commerciales et financières accordées par Madagascar aux sociétés pétrolières leur sont exceptionnellement favorables : pendant dix ans, elles toucheront 99% des recettes tirées de la vente de l'or noir extrait des sables,
l'Etat ne touchant que 1% (voir à ce sujet un article du Guardian).
En pleine campagne de promotion de ces investissements verts (rafale de pleines pages, coupées en deux, dans la presse ces dernières semaines), Total s'est bien gardé de communiquer auprès du grand public sur l'extension de ses opérations malgaches. Pourquoi, d'ailleurs, la compagnie aurait-elle dû s'y astreindre ? Mis à part un regroupement d'associations malgaches, bien peu de voix se sont élevées jusqu'ici contre ces projets. Le pétrolier français reste, par exemple, coté au Dow Jones sustainability index, indice de notation « durable » des plus grandes compagnies mondiales, qui les évalue sur des critères économiques, mais aussi sociaux et environnementaux. Le contexte international de cette certification écologico-financière est peut-être en train de changer.
D'abord, parce que BP s'est fait exclure du Dow Jones sustainability index après la marée noire dans le golfe du Mexique (pour mémoire, 4,9 millions de barils de pétrole se sont répandus dans l'Atlantique l'été dernier). Mais aussi parce que Shell, le géant hollandais, s'est lui aussi vu évincer cette année de l'indice de certification durable, pour ses activités d'exploitation pétrolière dans le delta du Niger. Les gisements nigérians, vieux de plusieurs décennies, sont une source endémique de fuites et de pollution dans la région. Pour les responsables de l'index, ces écoulements de pétrole sont comparables à la marée noire causée par BP dans le golfe du Mexique (voir ici). Or Total possède aussi des activités dans le delta du Niger (notamment en joint venture avec Shell - voir ici).
Alors, « à quand une exclusion de Total du Dow Jones sustainability index ? » s'interroge Aloys
Ligault, de la branche française des Amis de la terre. Ce n'est pas qu'une question de symbolique. A l'heure où certains Etats cherchent réparation devant les tribunaux pour les dommages écologiques qu'ils ont à subir (plusieurs recours
Carte des blocs pétroliers de Madagascar
sont en traitement auprès de la cour de justice de La
Haye, voir plus ici), un durcissement de la certification durable des multinationales pourrait ouvrir la voie à une reconnaissance du risque financier des dommages écologiques.
C'est ainsi que la mauvaise image des sables bitumineux et le risque économique qu'ils représentent ont conduit le norvégien Statoil à se désengager des gisements non conventionnels du Canada.
Express Mada 14/12/2010 Sortie de crise
: L'ONU vient en renfort - Iloniaina Alain
Les Nations unies soutiennent le processus qui vise à relancer le dialogue pour la sortie de crise décidé par le sommet de la SADC.
L'Organisation des Nations unies (ONU) se veut discrète mais efficace. Elle décide d'apporter son appui au processus de discussions pour sortir Madagascar de la crise. Il n'est pas exclu qu'éventuellement, son implication s'intensifie.
Selon des sources concordantes, le département des affaires politiques des Nations unies désigne Peter Metcalf pour une mission à Madagascar, afin de faciliter le processus de dialogue. Il s'agit de l'ancien représentant résident par intérim du Programme des Nations unies
(Pnud) et ancien coordonnateur résident par intérim du Système des Nations unies. Il avait choisi de rester dans la Grande île à la fin de sa mission.
Cette fois-ci, il a pour mandat de faciliter les échanges qui permettront de poursuivre les discussions entre les entités concernées. Pour ce faire, il appuie l'opération menée par la Communauté de développement de l'Afrique australe
(Sadc) allant dans ce sens.
La décision des Nations unies semble mettre en lumière une faille dans la gestion du dossier malgache par la communauté internationale. « Les échanges par voie électronique retardent la prise de décision. La présence de Peter Metcalf devrait faciliter les échanges au niveau de la communauté internationale », concède une source au courant du dossier.
Peter Metcalf officie dans la discrétion pour s'acquitter de sa tâche. Il entre déjà en action sans se faire remarquer, avec le soutien d'autres ressources affectées à la mission. Certaines réunions des membres de la délégation de la Sadc à la Maison des Nations unies est un signe de l'engagement onusien dans le règlement de la crise malgache. Présence onusienne
Peter Metcalf était l’ancien représentant du PNUD à
Madagascar.
Le choix de Peter Metcalf s'expliquerait par sa connaissance du terrain et ses anciennes fonctions peuvent l'aider dans sa tâche. De même, son attachement au pays semble également entrer en ligne de compte.
Ainsi, les Nations unies restent présentes dans le processus de sortie de crise. Elles avaient dépêché Tiébilé Dramé pour rejoindre l'équipe conjointe de médiation. Cette fois-ci, elles s'impliquent dans la mission de facilitation des discussions pour une sortie de crise.
Le Pnud avait également lancé un projet d'appui à la transition avec, entre autres, comme tâche l'appui à la mission de médiation de la Coordination nationale des organisations des sociétés civiles ou Cnosc. Mais celui semble en suspens à cause du flou qui entoure le processus.
Selon une source au courant du dossier, la démarche onusienne ne signifie pas une reconnaissance internationale. Mais le cas échéant, cela ne l'empêchera pas de renforcer son engagement dans le processus. Peter Metcalf pourrait voir la création d'un bureau pour un appui logistique et technique, si les discussions pour la sortie de crise sont enclenchées. « Pourtant ce bureau n'a rien à voir avec celui annoncé par la Sadc. En fait, il épaule celui-ci », confie la même source.
Express Mada 13/12/2010 Cyclisme- VIIe Tour de Madagascar
: Emile Randrianantenaina ravit la palme
Après le sacre de Jean de Dieu Rakotondrasoa en 2004 et en 2006, Emile Randrianantenaina est le troisième coureur malgache à remporter le Tour cycliste international de Madagascar.
Et de trois pour Madagascar. Pour avoir eu comme objectif une troisième consécration au Tour cycliste international de Madagascar, l'équipe nationale parrainée par la Bank of Africa a été à la hauteur de sa réputation. Elle s'est trouvée un héros en la personne d'Émile Randrianantenaina qui n'est autre que le cousin du légendaire Ravoatabia.
Accusant un retard de 8mn16s sur le coureur français Médérick Clain à l'arrivée de l'étape n° 8 à Maevatanàna, Emile Randrianantenaina était bien loin d'endosser le maillot jaune. Mais il s'était montré impérial durant l'étape n° 9
(Andriba - Ankazobe). Accompagnant Ravoatabia dans une échappée dès le 37e kilomètre, Émile Randrianantenaina avait su négocier sa course pour gagner une avance de 12s sur Médéric Clain à l'arrivée à
Ankazobe.
Ce n'était pourtant pas facile pour notre jeune Émile. À 12 kilomètre de l'arrivée en entamant la descente sur
Andakana, il a perdu le contrôle de son vélo et fait une chute spectaculaire. Le temps de se ressaisir, de reprendre ses esprits, de faire changer son pneu avant, il a perdu quasiment quatre bonnes minutes. Il a toutefois terminé à 43s de
Ravoatabia, grand vainqueur à Ankazobe.
Sur décision du comité organisateur, la dernière étape autour du lac Anosy d'hier n'a plus été comptée au temps et de ce fait, ils ont pris en considération les résultats à l'issue de l'étape
d'Ankazobe. Étape à garder
« Je suis très fier de ma victoire. Je sentais que j'allais pouvoir faire la différence à Ankazobe et d'ailleurs je
Émile brandissant le trophée à
Anosy, hier.
remercie Ravoatabia pour les efforts qu'il a fait pour me conduire à ce grand résultat. Je me permets de conseiller la Fédération malgache de cyclisme et les organisateurs sur une chose. S'ils veulent que les coureurs malgaches puissent avoir une chance de gagner le Tour de Madagascar, il faut qu'ils gardent l'étape Andriba-Ankazobe », explique Émile
Randrianantenaina.
Lors de la dixième et dernière étape autour du lac Anosy, c'est Médéric Clain qui a franchi en premier la ligne d'arrivée. Il a bouclé les 44 tours longs de 84 km en 1h58mn50s. Son compatriote Alexis Tourtelot, quant à lui, a fini second à seulement un coup de pédale, suivi du grand sprinteur malgache, Herizo Rabemananjara.
Rideau donc sur la septième édition du Tour cycliste international de Madagascar où l'on a recensé une participation massive de la Bank of Africa, de Telma, d'Air France et de nombreux autres partenaires comme Madauto, Skol. Pour l'édition 2011, le parcours pourrait éventuellement concerner le Sud et Sud-ouest de Madagascar du côté de Morondava. On annonce déjà une reprise du partenariat avec la Bank of Africa et une toute nouvelle alliance avec le produit Skol1 de la Nouvelle brasserie de Madagascar (NBM) ainsi qu'avec l'Unicef.
Les vainqueurs d'étapes
Etape 1-Circuit de la ville d'Antsiranana : Jean de Dieu Rakotondrasoa
Etape 2 : Ambilobe - Ambanja : Alexis Tourtelot
Etape 3 : Ambanja - Maromandia : Célestin Rakotohasimbola
Etape 4 : Befotaka - Antsohihy : Médéric Clain
Etape 5 : Antsohihy - Port Bergé : Célestin Rakotohasimbola
Etape 6 : Port Bergé - Mampikony : Nicolas Glacial
Etape 7 : Tour de ville de Mahajanga : Armand Henriette
Etape 8 : Tsaramandroso - Maevatanàna : Alexis Tourtelot
Etape 9 : Andriba - Ankazobe : Jean de Dieu Rakotondrasoa Classement général au temps
1er Émile Randrianantenaina (EN Bank of Africa) 23h32mn13s
2e Médéric Clain (Equipe Arthurimmo.com) +12s
3e Alexis Tourtelot (Equipe Arthurimmo.com) +17s
4e Jean de Dieu Rakotondrasoa ( EN Bank of Africa) +57s
5e Célestin Rakotohasimbola ( EN Bank of Africa) +11mn32s
6e Alexandre Parmentier ( La Réunion) +15mn 02s
7e Jérôme Maillot (La Réunion) +17mn13s
8e Christian Guadagno (La Réunion) +19mn53s
9e Stéphane Lacas (Equipe Colas 1) +22mn13s
10e Nicolas Glacial ( Equipe Arthurimmo.com) +24mn39s
Les maillots
Maillot jaune Bank of Africa du meilleur au classement au temps : Émile Randrianantenaina (EN Bank of
Africa)
Maillot Air France du premier au classement aux points: Alexis Tourtelot (Arthurimmo.com)
Maillot Telma du vainqueur d'étape : Médéric Clain (Arthurimmo.com)
Maillot Mvola des points chauds : Alexis Tourtelot (Arthurimmo.com)
Maillot de la coopération franco-malgache du meilleur jeune Malgache : Yves Rabearivelo
Maillot l'Express de Madagascar de la combativité : Christophe Graire (Arthurimmo.com)
Maillot Madauto de la montagne : Emile Randrianantenaina (EN Bank of
Africa)
Maillot VCA Sport pub du meilleur malgache : Emile Randrianantenaina (EN Bank of
Africa)
Maillot Mokafe de l'élégance : Julien Ralaimanga
Maillot Midi du combiné : Petera Ravoninjoelina (Equipe MCC)
Maillot PMU de la plus longue remontée : Jean de Dieu Rakotondrasoa (EN Bank of
Africa)
Maillot SKOL du premier Malgache de l'étape : Herizo Rabemananjara
(Sûr'eau, Jirama)
france2.fr 12/12/2010 Documentaire. Jeudi 9 décembre à 23.10 : Françafrique
- La Raison
d’Etat (1/2)
Réalisé par Patrick Benquet. / Scénario de Patrick
Benquet. / Produit par Compagnie des Phares et Balises. / Avec la participation de France Télévisions.
/
Conseiller historique Antoine Glaser.
Il y a 50 ans, en 1960, les 14 colonies françaises d’Afrique noire devenaient indépendantes. Mais, indépendance ne signifie pas liberté : le général de Gaulle confie à Jacques Foccart la mise en place d’un système qui vise à garder, par tous les moyens, légaux et illégaux, le contrôle de nos anciennes colonies dont les matières premières sont vitales pour la France. Ce système va s’appeler la Françafrique.
Pendant plus d’un an, Patrick Benquet a enquêté avec l’aide précieuse d’Antoine Glaser, spécialiste unanimement reconnu dans ce domaine. Il montre dans ce film qu’à travers les présidences successives qu’avait connues la France, de droite et de gauche, les bouleversement mondiaux entraînés par la chute du mur du Berlin et la mondialisation, il existe une étonnante cohérence dans la politique française à l’égard de ses anciennes colonies. Que tous les grands événements africains dont les Français gardaient le souvenir, le Biafra, les diamants de Giscard, l’action du mercenaire Bob Denard, les coups d’États à répétition, les assassinats politiques, l’affaire Elf et ses valises de billets, le licenciement de Jean-Marie
Bockel…, étaient reliés par une logique implacable : la mise en oeuvre d’une politique occulte dont la motivation principale était l’approvisionnement énergétique de la France, en
particulier en pétrole. Françafrique révèle un monde secret où, en dehors de tout contrôle parlementaire ou gouvernemental, tous les coups sont permis pour maintenir au pouvoir des chefs d’État africains dévoués à la France. Un monde ou des sommes d’argent colossales irriguent clandestinement des réseaux d’enrichissement personnel et de financements de partis politiques. Le film donne la parole aux hommes de l’ombre, chefs des services secrets français, hommes de main au service de la République, baroudeurs du continent noir et à des acteurs historiques français qui ne s’étaient jamais exprimés : "Messieurs Afrique" de l’Élysée, ambassadeurs, ministre de la coopération, etc. Avec, par ordre d’apparition : Maurice Delaunay Formé à la Coloniale, l’École Nationale de la France d’Outre-mer, Maurice Delaunay fut le prototype de ces serviteurs de l’État qui ont géré l’empire africain sans état d’âme, justifiant les opérations illégales au nom de la " raison d’État ". Se définissant lui-même comme un homme de Foccart, il fut en charge de la grande répression des indépendantistes au Cameroun à la fin des années 50. Ambassadeur au Gabon à deux reprises, il organisa la montée au pouvoir d’Omar Bongo. Il géra depuis Libreville l’intervention française au Biafra. Il dirigea et protégea le mercenaire Bob Denard en particulier pour les opérations de déstabilisation au Bénin. Il fut le témoin des mouvements de fonds clandestins entre l’Afrique et les responsables français. Maurice Robert En tant que responsable du secteur Afrique, il fut l’homme de main de Jacques Foccart au sein du SDECE, les services secrets français. De l’intervention de la France au Biafra à la déstabilisation de la Guinée ou du Bénin en passant par la mise au pouvoir de Bongo, il fut l’exécuteur en chef de la politique secrète de la France en Afrique. Débarqué des services secrets français, il fut immédiatement embauché dans les services de renseignements chez Elf et finira par être nommé ambassadeur au Gabon à la demande exprès d’Omar Bongo avant de terminer sa carrière de nouveau chez Elf. André Lewin Ambassadeur de France en Guinée de 1975 à 1979, il est la mémoire de la violente rupture entre le Général de Gaulle et
Ahmed Sékou Touré et des tentatives de déstabilisation de ce pays par les services secrets français.
pour Voir la 1ère
vidéocliquez sur le général
Infrarouge : La Françafrique ou le système de contrôle des anciennes colonies françaises.
DIFFUSION > Les 9 et 16 décembre 2010 dans "Infrarouge" sur France 2 // SORTIE DVD : Le 2 décembre 2010 // Un film de Patrick Benquet // SYNOPSIS :
En 1960, les quatorze colonies françaises d'Afrique noire deviennent indépendantes. Le général de Gaulle confie à Jacques Foccart la mise en place d'un système qu'on appellera la Françafrique et qui vise à garder, par tous les moyens légaux et illégaux, le contrôle de nos anciennes colonies. 50 ans plus tard, ce système perdure. Pour la première fois, des hommes en charge des plus hautes responsabilités officielles ou officieuses durant ces cinquante dernières années, révèlent l'histoire tumultueuse d'un monde secret où, en dehors de tout contrôle parlementaire ou gouvernemental, tous les coups sont permis.
Bob Maloubier Ancien responsable du service Action des services secrets français c’est lui qui organisa, à la demande de Jacques Foccart, la garde présidentielle du président gabonais Léon M’Ba, victime d’une tentative de coup d’État. Il fut ensuite embauché par la compagnie Elf au
Nigéria. Jacques Pigot Jacques Pigot a fait partie de ces hauts fonctionnaires que la France nomma pour encadrer les nouveaux présidents africains. Il passa 50 ans dans l’entourage direct du premier président gabonais Léon M’ba puis d’Omar Bongo. Jacques Thiebaut Pilote d’avion, baroudeur au Gabon, il participa au ravitaillement en armes du Biafra en guerre contre le
Nigéria, sous les ordres de Maurice Delaunay. Martin Kirsch Il fut le "Monsieur Afrique" de Valéry Giscard d’Estaing de 1980 à 1981.
Symbole de la continuité de la politique africaine, sa nomination avait été recommandée par Jacques Foccart. Albin Chalandon PDG d’Elf de 1977 à 1983, il conforta le rôle du Gabon comme premier fournisseur de pétrole de la France et entreprit de fructueuses négociations avec le Congo Brazzaville, pourtant dirigé par le procommuniste Denis Sassou Nguesso. Il distribua généreusement les enveloppes pour le financement des campagnes électorales de tous les grands partis politiques aussi bien de droite que de gauche. Jacques Salles Chefs des services secrets français au Zaïre puis au Gabon, il eut à connaître de la décision française de renverser le président Bokassa. En poste à Libreville, il fut le témoin privilégié des manipulations électorales et des prodigalités financières corruptrices du président Bongo. Jean-Pierre Cot Vingt deux ans avant Jean-Marie Bockel, Jean-Pierre Cot connaîtra la même mésaventure. Nommé en mai 1981 ministre de la Coopération par François Mitterrand, il prônait la transparence dans les relations avec l’Afrique et la fin des réseaux secrets. Il sera démissionné au bout de 20 mois et remplacé par Christian Nucci. Pierre Marion Directeur de la DGSE de 1981 à 1982, il échoua dans sa tentative de nettoyer les services secrets français de l’influence des réseaux Foccart et des hommes de Elf. Désavoué par le président Mitterrand qui l’avait nommé, il démissionna. Jean-Christophe Mitterrand "Monsieur Afrique" de son père à l’Élysée, de 1986 à 1992, il hérita du surnom de "Papa m’a dit" auprès des chefs d’État africains. Loïk Le Floch-Prigent Président-directeur général d’Elf, du 28 juin 1989 au 3 août 1993, il fut l’instrument consentant du président François Mitterrand qui poursuivit la pratique des financements occultes des partis politiques par l’argent secret du pétrole.
Pour voir la 2ème vidéo cliquez ici
FRANÇAFRIQUE - Extrait 1 envoyé par
Phares-Balises.
Dans le scandale de l’affaire Elf, il fut la victime collatérale de la tentative balladurienne de prise du pouvoir présidentiel. Au nom de la raison d’État, il justifia les pratiques occultes de la compagnie pétrolière et en particulier le financement par Elf des guerres civiles au Congo Brazzaville et en Angola dans le cadre de la stratégie pétrolière de sa compagnie. Eva Joly Juge d’instruction de l’affaire Elf, elle démonta les mécanismes de la corruption et des financements occultes générés par l’argent du pétrole. Robert Bourgi Avocat d’affaires, conseiller personnel de plusieurs présidents du continent noir, il travailla dans l’ombre des relations franco-africaine d’abord pour Jacques Chirac et Dominique de Villepin puis pour Nicolas Sarkozy qu’il initia aux réseaux africains. Se définissant lui-même comme le fils spirituel de Jacques Foccart, il est considéré aujourd’hui comme l’homme de plus influent des réseaux françafricains. Michel de Bonnecorse Ambassadeur dans plusieurs pays africains, il fut le conseiller aux affaires africaines de Jacques Chirac de 2002 à 2007. Pourfendeur des réseaux il assista à leur remontée en puissance après l’élection de Nicolas Sarkozy. Dominique Pin Adjoint de l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire de 2002 à 2005, il fut ensuite directeur d’Areva au Niger. François Stifani Il est le Grand-maître de la Grande Loge nationale française qui procéda à l’intronisation d’Ali Bongo, fils d’Omar Bongo, comme Grand-maître de la Grande Loge gabonaise. Et en archives, apparaissent successivement : le Général de Gaulle, Pierre Guillaumat, Jacques Foccart, Ahmed Sékou Touré, Pierre Mesmer, Ahmadou Ahidjo, Félix Mounier, William Bechtel, Léon M’ba, Omar Bongo, le Colonel Benjamin Adekunlé, Valéry Giscard d’Estaing, René
Journiac, Mathieu Kérékou, Bob Denard, Denis Sassou Nguesso, Jean-Bedel Bokassa, David Dacko, François Mitterrand, Guy Penne, Pascal Lissouba, Eduardo Dos Santos, Edouard Balladur, Philippe Jaffré, Roland Dumas, Bernard Kouchner, Laurent Gbagbo, Vincent Bolloré, Francis Bouygues, Félix Houphouët-Boigny, Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin, Jean-Marie Bockel, Alain Joyandet , Mamadou Tandja et Ali Bongo.
google.com 11/12/2010 Sècheresse: 720.000 Malgaches menacées de pénurie alimentaire dans le sud
- (AFP)
ANTANANARIVO — La sécheresse qui frappe l?extrême sud de Madagascar depuis deux ans menace 720.000 personnes de pénurie alimentaire voire de famine, selon le Programme alimentaire mondial
(PAM).
Cinquante-trois communes situées dans les régions Atsimo Andrefana, Androy et Anosy, ont été classées "en difficulté alimentaire", contre 45 en 2009 et 31 en 2008, selon le
PAM.
"Des communes qui jusque là étaient considérées comme des greniers productifs du sud entrent maintenant dans cette catégorie", a expliqué à l?AFP Krystyna
Bednarska, la représentante du PAM à Madagascar.
En 2010, 80 % des récoltes de maïs ont été décimées dans les huit districts concernés.
"Pour la seconde année consécutive, la pluviométrie est tout à fait insuffisante. Les données disponibles depuis les années 1930 montrent qu?après deux années de manque de pluie, il y a eu des famines généralisées dans le sud", s?est inquiétée la responsable de l?agence onusienne.
"Il n?y a plus de semences pour la prochaine campagne agricole, les gens ont tout consommé", constate Eliane
Rasoamananjara, responsable de projet pour le Conseil diocésain de développement (CDD), une association qui distribue des vivres dans le district de
Betioky, dans le sud-ouest de l?île.
Dans certains districts, les aliments de disette comme le tamarin et la mangue verte se raréfient et les habitants se tournent vers des aliments nocifs pour la santé comme le cactus rouge.
Des produits de première nécessité sont acheminés dans les localités accessibles, mais les prix flambent sur les marchés.
"Les habitants doivent vendre leur bétail pour pouvoir acheter du riz, mais le bétail ne vaut plus rien", rapporte Lundi
Peyrol, responsable de l?association 2H (Hiaraka Hampandroso, "Développons ensemble") basée à
Ampanihy, à 300 km de Toliara (ex-Tuléar).
Une Malgache et ses enfants souffrent de malnutrition à cause de la sècheresse dans le sud de l'île le 15 janvier 2007.
Le PAM et ses partenaires apportent une aide d?urgence à 80.000 personnes et espèrent prochainement atteindre 200.000 bénéficiaires grâce aux dons exceptionnels de bailleurs de fonds.
Le sud de Madagascar est régulièrement en proie à l?insécurité alimentaire durant la période de soudure qui s?étend d?octobre à mars. Cette année, la première récolte pourrait être repoussée au mois d?avril si la pluie tarde à tomber.
unicef.fr 11/12/2010 Tefal s’engage pour les enfants de Madagascar
En cette fin d’année, la marque Tefal se mobilise en faveur des programmes de nutrition de
l’Unicef à Madagascar. Le principe de l’opération est simple : pour chaque article de cuisson Tefal acheté et porteur de l’opération, le partenaire reverse 1€ à
l’Unicef, soit l’équivalent d’une journée de nutrition.
A travers ce partenariat international, Tefal soutient les actions de nutrition communautaire mises en place par
l’Unicef à Madagascar. Un don de 1€ représente l’équivalent d’une journée d’aliments thérapeutiques prêts à l’emploi pour un enfant sévèrement
malnutri.
Madagascar figure parmi les 36 pays du monde qui ont les plus faibles indicateurs de nutrition. De plus, la moitié des enfants malgaches de moins de 5 ans souffre d’un retard de croissance. Aujourd’hui,
l’Unicef met tout en œuvre, avec le soutien de Tefal, pour renforcer les connaissances et les capacités des parents et responsables des soins aux enfants. A terme, ce partenariat doit servir à ancrer dans les esprits les pratiques optimales de nutrition et de santé à travers les réseaux communautaires.
Un engagement solidaire que Tefal souhaite inscrire dans la durée !
La moitié des enfants malgaches de moins de 5 ans souffre d'un retard de croissance
Les Nouvelles 10/12/2010 INDICE DE DEVELOPPEMENT HUMAIN
: L'espérance de vie des Malgaches à 56,2 ans ! - Faly R.
L'espérance de vie des malgaches à la naissance est évaluée à 56,2 ans. Ce chiffre découle du dernier rapport de l'indice de développement humain élaboré par le PNUD et présenté il y a trois jours dans les locaux des Nations Unies à
Andraharo.
Madagascar, figurant parmi les pays à développement humain moyen, a tout de même fait des progrès tangibles en matière d'amélioration de l'indicateur de développement humain (IDH). Ayant un IDH de 0.571, bien moindre par rapport à la normale pour les pays en développement (0.691), le taux de scolarisation (toutes formations confondues c'est-à-dire du primaire aux études supérieures) est actuellement évalué à 74%. Ces progrès par rapport aux anciens chiffres découlent des engagements de
l'Etat à améliorer l'IDH. Dans le cadre de la réalisation de ses objectifs, le pays devrait s'engager à avoir une économie à forte croissance et à faire un saut qualitatif dans son processus de développement. Il a donc été prévu de promouvoir la participation des entrepreneurs locaux à tous les secteurs de l'économie afin de créer rapidement davantage d'emplois. Dans ce dessein, la politique du gouvernement a été surtout basée sur l'intensification des investissements, qui doit contribuer à la création d'emplois, au renforcement des conditions de vie de la population.
Toutefois, en termes d' IDH, malgré ces efforts, la Grande île se trouve toujours en 143è position sur 177 pays concernés. En effet, cela est vérifiable dans le rapport mondial sur le développement humain (RMDH 2008), portant sur les données de 2005, par rapport aux valeurs extrêmes de l'IDH enregistrées au niveau mondial et qui varient de 0,968 en Islande à 0,336 au Sierra Leone. Des hauts et des bas !
Par rapport à une tendance stagnante de l'IDH de 0,338 jusqu'en 1996, l'indice de la Grande île s'est certainement améliorée car rien qu'en 1997, Madagascar a déjà fait un bond de 0,66 points. Cette amélioration s'explique, entre autres, par la nette augmentation du taux de scolarisation. De 1997 à 1999, le niveau de l'IDH a également augmenté et a enregistré une hausse de 1.7%, toujours grâce à l'augmentation du taux de scolarisation. De 1999 à 2001, l'IDH a encore enregistré une nette hausse de 4,8% pour atteindre le point ,0484 mais suite aux événements de 2002 où les gens ont enregistré une diminution du niveau de revenu induite par la longue paralysie économique,
l'IDH été évalué à 0,479. Mais cette situation n'a pas duré et de 2002 à 2007, l'IDH a cru en moyenne de 1,2%, cela, à cause de l'amélioration de toutes ses composantes à savoir la scolarisation, le revenu et l'espérance de vie. Dans ce sens, la contribution de l'éducation (0,75 points) à la croissance de l'IDH est la plus élevée. Vient ensuite l'évolution de l'indicateur de revenu, positive entre 2002 et 2007 (0,44 points), s'est renforcée entre 2007 et 2008 (1,98 points). L'indicateur de santé y est également pour quelque chose car cela a enregistré une croissance de 1,6%, confortant le taux de croissance de
l'IDH à 2,8% en 2008.
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Midi Mada 15/12/2010 Salon de l'éthanol : Une nouvelle énergie domestique
- Navalona R.
Plus de 5 000 visiteurs dont les particuliers et les opérateurs sont attendus pour découvrir cette filière porteuse.
L’utilisation du charbon de bois et des bois de chauffe comme combustibles très prisés par les ménages pour la cuisson doivent être délaissée! En effet, une nouvelle énergie domestique sera lancée sur le marché à compter de l’année prochaine.
C’est l’éthanol qui s’obtient par la transformation de la canne à sucre. Tous les processus de production de cette énergie renouvelable jusqu’à son utilisation finale à travers les foyers à éthanol sont présentés dans le cadre du salon de l’Ethanol organisé par la Fondation Tany Meva en partenariat avec la Banque Mondiale et les ministères concernés depuis hier jusqu’à jeudi prochain au CNEAGR à
Nanisana. Les expériences menées suite à la mise en œuvre du projet pilote d’utilisation de foyer à éthanol dans les régions d’Ambositra et de Vatomandry sont réussies, a évoqué Fenosoa
Andriamahenina, le directeur exécutif de la Fondation Tany Meva lors de l’ouverture du salon de l’éthanol hier, d’où la nécessité d’une vulgarisation à grande échelle de cette innovation.
De nombreux avantages. L’association Mère Diligente d’Ambositra témoigne que les 38 ménages défavorisés bénéficiaires ont reçu de nombreux avantages par l’utilisation de ce foyer à éthanol. On peut citer entre autres, le gain de temps à la cuisson, l’économie d’argent, la propreté à l’intérieur de la maison, l’allègement des tâches ménagères et l’amélioration de la santé des membres de la famille. « En effet, il ne faut acheter qu’un litre d’éthanol à 500 Ar pour assurer la cuisson de six personnes pendant toute la journée contre du charbon de bois d’une valeur minimum de 600 Ar », explique Rapatsalahy Georgette, présidente de l’association. Une distillerie produisant 200 litres d’éthanol entre 90° à 95° est déjà installée sur place pour approvisionner les ménages utilisateurs. Quant aux 33 foyers bénéficiaires du projet pilote à
Vatomandry, « nous commandons 2 500 litres d’éthanol par semestre à la société SUCOMA à Morondava », a fait savoir Andriavelosalama Henri, responsable du projet. Et lui de rajouter que 400 familles auront des foyers à éthanol en 2011 avec l’appui de la Fondation Tany
Meva. Celle-ci travaillera également en partenariat avec les institutions de micro-finances pour faciliter l’acquisition de ce matériel importé de Slovaquie à toutes les catégories de ménages.
La législation à mettre en vigueur. Mais comment obtient-on de l’éthanol ? « Il faut presser les cannes à sucre et assurer une fermentation continue de son jus pour avoir de la bière de 5°C ou du vin de 10°C selon la valeur du taux de suc. Ce jus doit passer à la distillerie pour obtenir de l’alcool entre 90 à 95°C, qui est utilisé pour le foyer à éthanol », explique le Pr Solofo
Jonis. « Mais un appareil dit déshydrateur s’impose si l’on veut avoir de l’alcool absolu à mélanger avec des carburants pour faire fonctionner les groupes électrogènes ou les voitures », a-t-il précisé. Ce professeur qui a fait cette invention déclare pouvoir créer ces différentes machines fonctionnant elles-mêmes avec de l’éthanol en l’espace de 1 mois. On n’attend plus ainsi que la mise en vigueur de la législation régissant cette filière porteuse pour que cette énergie domestique soit à la disposition de tous.
Jeune afrique.com 13/12/2010 Les Malgaches célèbrent la IVe République de Rajoelina
- Rémi Carayol, envoyé spécial à Antananarivo
Le président de la Haute autorité de la transition était omniprésent samedi 11 décembre à Antananarivo. Après avoir promulgué la nouvelle Constitution, il a inauguré l'hôtel de ville, dans une capitale en fête.
Qui a dit que Madagascar était en crise ? En programmant une série de festivités, samedi 11 décembre, dans la capitale Antananarivo, mais aussi en province, les autorités de la transition avaient bien l'intention de faire oublier aux Malgaches les difficultés de ces derniers mois, et surtout d'envoyer un message fort en direction de l'étranger. « Voyez les rues. Tout est calme. Ce n'est pas la Côte d'Ivoire ici. Nous ne sommes pas en proie à une guerre civile comme on peut le lire sur certains sites Internet », se réjouissait un ministre, dans la matinée. « Cette journée marque la fin de la transition et le début d'une nouvelle ère », assurait pour sa part un conseiller du président de la Haute autorité de la transition
(HAT), Andry Rajoelina.
Ce dernier, omniprésent, était de toutes les cérémonies. En tout début de matinée, il a, de façon très solennelle, après une messe œcuménique dite au sein de l'imposant palais présidentiel de
Iavoloha, déclaré ouverte la IVe République. Le « oui » à la nouvelle Constitution l'avait largement emporté lors du référendum du 17 novembre dernier, avec plus de 74% des suffrages et un taux de participation jugé satisfaisant (52,61%). L'opposition, qui évoque de nombreuses fraudes, n'a cependant pas reconnu ce scrutin. Pas plus que la communauté internationale, qui a regretté le manque d'« inclusivité » et de «consensus«.
Visiblement ému, Rajoelina, accompagné de sa femme
Mialy, a signé l'acte de promulgation de la nouvelle Constitution devant un parterre de responsables politiques, militaires et religieux. En revanche, le corps diplomatique a boudé la cérémonie. Les États-Unis n'étaient pas représentés, et la France n'a mandaté que le deuxième conseiller de l'ambassadeur. Le Sénégal, l'Espagne et le Pakistan étaient quant à eux représentés.
« La victoire des Malgaches »
« Je remercie tous les Malgaches qui ont exercé leur devoir de citoyen, qu'ils aient voté "oui" ou "non" », a déclaré le président de la
HAT. Cette nouvelle Constitution « tourne une page ». « C'est la victoire des Malgaches qui n'acceptent plus que des forces étrangères décident à leur place. C'est la victoire des Malgaches avides de progrès. »
Le nouveau texte, qualifié de « bâtard » par l'ancien Premier ministre de
Rajoelina, Monja Roindefo, ne change pas grand chose par rapport au précédent, ont affirmé plusieurs juristes. Selon eux, il s'agit d'un « simple toilettage » qui ne remet en cause ni le régime présidentiel, ni la centralisation.
Le temps, pour Mialy Rajoelina, de changer de robe et de couleur (un mauve foncé contre un rouge vif), et le couple présidentiel s'est ensuite dirigé vers le Palais de la reine (le
Rova), un monument de l'histoire malgache parti en fumée en 1995, désormais en cours de réfection. Ne mégotant pas sur les symboles, le président, vêtu d'une tenue traditionnelle inspirée de celles que portaient les rois, et la première dame, habillée en princesse, ont rejoint à pieds la place du 13-Mai. Une marche d'une vingtaine de minutes menée par des hommes déguisés en guerriers sur des airs de carnaval -, en compagnie du gratin de la bonne société de Tana et de milliers de Malgaches. « Je suis fier d'être là. C'est un grand jour pour nous. Cet hôtel de ville nous tient à cœur », a témoigné Sally, un commerçant de 34 ans.
En effet, ce 11 décembre, le président a fait coup double. Outre la promulgation de la IVe République, dont il peut revendiquer la paternité, il a également inauguré le nouvel hôtel de ville de la capitale, qui était lui aussi parti en fumée en 1972. Les régimes successifs avaient entrepris de le reconstruire, sans succès. Lorsqu'il était maire de Tana en 2008, Rajoelina s'était mis en tête de redonner aux Tananariviens «ce lieu symbolique » et « de fierté ». « Pari réussi », a commenté
L'Express de Madagascar dans son édition du 11 décembre. Deux ans plus tard, Rajoelina peut s'enorgueillir d'avoir réussi « ce que personne n'avait fait en 36 ans », souligne le quotidien.
« On tourne la page »
Répétant à plusieurs reprises que la conjoncture de ces deux cérémonies « ne doit rien au hasard » (« c'est ici que vous avez réclamé une nouvelle République », a rappelé
Rajoelina, en référence au mouvement populaire qui l'avait porté au pouvoir en mars 2009), le président a entonné son refrain préféré : lui agit, contrairement à ses prédécesseurs, parce qu'il « aime » son pays. Il en a profité pour rebaptiser la place de l'hôtel de ville, désormais celle « de l'Amitié ».
Dans l'après-midi, Rajoelina, qui a une nouvelle fois pris la parole (et toujours en compagnie de
Mialy) sur la scène du stade de Mahamasina, a « offert » un concert aux
Tananariviens. Des milliers de jeunes se sont massés dans le stade de l'équipe nationale de football, plein à craquer, pour écouter les stars nationales de la chanson. Plus tard, un feu d'artifice, à Tana ainsi que dans les capitales de toutes les provinces, a clôt cette journée qualifiée d'« historique » par les proches de
Rajoelina. « Aujourd'hui, on tourne la page. Le train est en marche et ne s'arrêtera plus », s'est réjoui un de ses conseillers.
La HAT compte sur la promulgation de la nouvelle Constitution - et les images de bain de foule pris par Rajoelina - pour mettre un terme aux pressions étrangères afin d'inclure les mouvances des trois anciens présidents
(Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy) dans le processus de sortie de crise. « Cela ne changera pas grand chose », a cependant fait remarquer un diplomate européen.
L'Union africaine (UA) a déclaré jeudi suspendre la Côte d'Ivoire jusqu'à ce que l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara, déclaré vainqueur de la présidentielle ivoirienne par la Commission électorale indépendante (CEI), succède au président sortant de ce pays Laurent Gbagbo à la tête du pays.
Le Conseil de paix et de sécurité de
l'UA "a décidé de suspendre la Côte d'Ivoire jusqu'à ce que M.
Ouattara, un pésident démocratiquement élu, prenne le pouvoir effectivement", a déclaré le commissaire à la paix et à la sécurité Ramtane
Lamamra.
Avec cette décision, la Côte d'Ivoire ne pourra pas participer aux activités de l'Union africaine avant l'investiture de M.
Ouattara, a-t-il expliqué à la presse.
Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA a pris cette décision lors d'une reunion tenue à
Addis Abeba, portant sur la situation en Côte d'Ivoire et la Guinée où le processus électoral présidentiel a pris fin avec l'élection d'Alpha Condé Encadré: Côte d'Ivoire: isolé au plan international, Laurent Gbagbo propose de "discuter"
il a exhorté au dialogue. "Asseyons-nous et discutons", a-t-il dit, selon ses propos cités vendredi par le quotidien
d'Etat Fraternité-Matin et d'autres journaux.
"Il n'y aura pas de guerre en Côte d'Ivoire", a-t-il assuré.
L'ONU reconnaît Ouattara comme président élu ivoirien
Les Nouvelles 11/12/2010 EXPLORATION PÉTROLIÈRE
: Les compagnies étrangères se bousculent au portillon - Ranaivo Lala Honoré
L'exploration pétrolière à Madagascar est relancée. Cette semaine a été marquée par des évènements qui l'illustrent. D'un côté, Exxon Mobil et Sterling Energy demandent le prolongement de leur permis d'exploration, et de l'autre, Madagascar Oil annonce qu'elle a réussi à recueillir 80 millions de dollars lors d'une « Offre publique initiale » (IPO) à la bourse AIM de Londres.
Ce financement sera entièrement destiné à promouvoir les projets de la société pour poursuivre son projet pilote d'injection de vapeur pour l'extraction du pétrole lourd sur ses cinq blocs à l'ouest de Madagascar. A terme, et il y a de fortes chances que le projet aboutisse, Madagascar Oil devra investir pas moins d'un milliard de dollars pour la mise en marche de son projet vers 2012.
Cependant, on ne manquera pas de faire remarquer que le ministère des Mines et des hydrocarbures semble tendre vers une sélection des médias destinés à véhiculer les informations y afférentes. Pourtant, ces informations intéressent le citoyen lambda dans la mesure où ce sont des richesses nationales qui sont susceptibles d'être livrées à l'exploitation des compagnies étrangères. Y aura - t-il anguille sous roche ?
laGazettte-dgi.com 11/12/2010 Exploitation pétrolière: Un milliard de dollars pour Tsimiroro
- NIR
Parmi les gisements pétroliers très importants de Madagascar, Tsimiroro fait partie des trois blocs que la société Madagascar Oil exploite. Dans son optique de réaliser la première exploitation pétrolière de l’île, Madagascar Oil est en train de concocter une nouvelle méthode d’extraction d’huiles lourdes. Le site choisi est celui de Tsimiroro qui, selon les estimations, contient 965 millions de barils de pétrole lourds soit 87 500 barils ( 159 litres) par jour pendant 40 ans. Les installations y sont presque prêtes et n’attendant plus que les forages. Ces derniers vont être réalisés vers le début de l’année.
Le projet pilote coûtera environ 80 millions de dollars. Une somme que la Société a réussi à accueillir lors de l’Offre Publique Initiale
(IPO) à la bourse AIM de Londres où plus de 30 actionnaires sont venus rejoindre le groupe.
« C’est une méthode sophistiquée et très chère à la fois. Mais elle sera justifiée par les résultats très encourageants. Elle permettra d’exploiter les richesses pétrolières de 60% à 80% contre l’ancienne pratique qui ne couvre que les 15% à 20% de la potentialité du site » déclare Mark Weller, directeur général des opérations de Madagascar
Oil.
La méthode ancienne qui consiste à extraire de l’huile lourde sur le même forage où les vapeurs se logent va être remplacée par une méthode plus pratique. Il s’agit d’injecter la vapeur qui générera de la chaleur dans un forage central de façon à ce que l’huile se ramollit continuellement. Cette huile va être extirpée dans d’autres forages avoisinants. Lors du projet pilote qui va s’étaler sur deux ans, 9 puits de productions de vapeur et 16 puits de production d’huiles vont être creusés. C’est une méthode utilisée depuis plus d’une trentaine d’année en Californie. La première production attendra la fin de l’année 2012. Selon les estimations, cette première production du projet pilote fournira 1 000 barils de pétrole par jour dont l’un tiers dessert la vaporisation et la génération de l’électricité.
Confiante, l’équipe de Madagascar compte sur les résultats et l’approbation de l’Etat, qui ne peut qu’en tirer des bénéfices. Géré par le contrat de partage, l’opérateur est en charge de toutes les dépenses. Quant à
l’Etat, à part les taxes, il aura les 10% des actions durant les 10 premières années du projet, 20% pendant les 10 deuxièmes années et 40%, 3ème décennie. En tout, une somme de deux milliards va être versée au compte de l’Etat si le projet est approuvé.
Mais pour sa part, Madagascar Oil doit réunir un montant d’un milliard de dollars pour la mise en marche du projet vers 2012. Un montant qui couvrira tous les frais des infrastructures et les traitements. Plus de 100 forages sont prévus pour la première phase et la première production est attendue vers 2016. Travaux sur terrain en attente
Après les forages des 23 puits en 2008, les travaux sur terrain du site d’exploitation pétrolière de Tsimiroro ont été suspendus. Courant l’année 2009, Madagascar Oil a décidé de mettre au point une nouvelle méthode de production et de faire une étude sismique sur 200 kilomètres dans deux blocs, Morondava et
Manandaza.
Mais en ce qui concerne les productions de l’ancienne méthode d’extraction d’huiles lourdes à
Tsimiroro, Mark Weller, directeur général des opérations
A tenu à expliquer que « 500 barils de notre stock ont été octroyés au ministère des Travaux publiques pour des projets routiers et les 200 barils ont été attribués aux différentes locations pour des tests ». En tout, le projet pilote a pu produire 1 500 barils de pétroles et dont les 800 barils occupent toujours de magasin de stockage.
Actuellement, la société est en pleine phase de lancement de son projet pilote qui va débuter vers le début de l’année. Les travaux sur terrain vont reprendre.
Les Nouvelles 11/12/2010 38 ANS APRÈS :
L'Hôtel de Ville fait peau neuve -
Miadana Andriamaro
La renaissance de l'hôtel de ville de la capitale semble avoir éveillé des souvenirs lointains tels que nous l'a évoqué le « collectif des défenseurs des patrimoines nationaux », par la voix de l'un de ses membres, François Raharison, lors d'un entretien à bâtons rompus hier à
Anosy.
Pourquoi un tel collectif ? François Raharison explique que l'initiative procède d'un souci de préservation des infrastructures qui ont toujours caractérisé la capitale, notamment en ce qui concerne les arcades et leurs alentours et surtout l'Hôtel de Ville. « Malheureusement, il y a un contraste flagrant car les nouvelles constructions en cours, par exemple à
Soarano, risquent de ternir les strates historiques de l'avenue de l'Indépendance… La ville d'Antananarivo, en tant que capitale monarchique, coloniale et des Républiques successives, figure au premier rang des villes malgaches, riches en patrimoines historiques ».
François Raharison semble parler en connaissance de cause. Il indique que l'avenue de l'Indépendance avec les immeubles à arcades, la stèle de Jean Ralaimongo et l'Hôtel de Ville, forment un ensemble patrimonial de première importance de la ville basse. Cette avenue avait été tracée en 1912 et aménagée suivant sa forme actuelle en 1935. « 38 ans après les événements de 1972, l'Hôtel renaît de ses cendres. Son architecture et les aménagements divers semblent avoir été étudiés et élaborés dans le respect de cette valeur patrimoniale. Nous ne pouvons que louer les efforts du gouvernement qui, en deux ans et demi, aura réussi la reconstitution des éléments identitaires d'Antananarivo et de sa population… ».
Pour ce collectif, le projet de réhabilitation de l'Hôtel de Ville a entraîné un effet d'influence auprès des occupants riverains. « Toutefois, les travaux de construction d'un immeuble privé sis à
Soarano, se démarquent de ces intentions louables. Ils entravent non seulement la cohérence, l'image et les valeurs du tissu urbain mis en place depuis plusieurs décennies mais aussi les efforts déployés par le gouvernement ». « Bras de fer »
A ce sujet, il importe de rappeler que ce nouvel immeuble en construction à Soarano a fait couler beaucoup d'encre et soulevé plusieurs vagues entre la commune urbaine d'Antananarivo (Cua) et le ministère de l'Aménagement du territoire et de la décentralisation (Matd). Le « bras de fer » entre les deux parties ne semble pas encore près de se terminer. On se renvoie éternellement la balle mais les textes en la matière semblent assez éloquents.
L'arrêté municipal du 15 juin 2009 relatif à la « zone de protection du patrimoine architectural urbain et
paysager » (ZPPAUP), fruit d'une longue concertation entre les deux parties, est un outil réglementaire permettant d'assurer l'aménagement respectueux du patrimoine culturel de la ville à travers les règles d'urbanisme, d'architecture et de paysage associées à des indices de protection.
L'avenue de l'Indépendance et les constructions à ses abords sont doublement classées dans la ZPPAUP , comme étant à la fois « un tissu moderne édifié en 1960 » et des « constructions d'intérêt remarquable ». Toutefois, avant même l'adoption de la ZPPAUP , le secteur riverain de l'avenue de l'Indépendance a fait l'objet de quelques réglementations dont, à titre illustratif, le ravalement des façades, l'harmonisation de l'architecture et de la hauteur des bâtiments et le maintien obligatoire des arcades. La ZPPAUP a par la suite renforcé ces dispositions de sauvegarde. Ce qui n'aurait pas été respecté dans la délivrance de l'autorisation ou du permis de construire de l'immeuble « litigieux ».
Pour en revenir au collectif de François Raharison, il annonce être présent à la cérémonie d'aujourd'hui, soulignant qu'il a attendu ce moment depuis très longtemps. « Cette renaissance de l'Hôtel de Ville sera le plus précieux souvenir que j'emporterai avec moi, le jour où je ne serai plus de ce monde », a-t-il confié.