... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
(
...
)

|
« L’ALOE VERA , une plante miraculeuse ! ...
»
|
A Madagascar on connaît bien le Vahona et on a même une expression courante
qui dit : "Tantely amam-bahona ny fiainana" soit " la vie est comme le miel
et l'aloe, tantôt bien , tantôt amère". Mais vraiment est ce qu'on en profite?
Dans la Grande Ile on peut retrouver plusieurs
espèces
|
|
de
"Vahona" ou d'Aloe (Liliaceae)
. Parmi elles, l’une de l’Antsingy, l’autre des environs de Tolagnaro (Fort Dauphin).
L'Aloès Vera est cultivée un peu partout sous les tropiques et dans les régions
les plus sèches et chaudes des 5 continents . Les grosses feuilles charnues et épineuses produisent un suc amère, dense, concentré
et très visqueux aux propriétés pharmaceutiques remarquables, une vraie panacée
très utilisée dans la vie quotidienne malgache" (LaComm')
Selon Christophe Colomb (1451-1506) : Quatre végétaux sont indispensables au bien-être de l'homme : le blé, le raisin, l'olive et
l'aloe. Le premier le nourrit, le second élève son esprit, le troisième lui apporte
l'harmonie et le quatrième le soigne.
L’Aloe Vera a intéressé les scientifiques du monde entier pour ses vertus sur :
* les lésions cutanées : plaies, ulcères, gerçures, brûlures…
* les Psoriasis et Eczéma
* Son pouvoir de réhydratation
* Sa production de Collagène
* certaines maladies cardio-vasculaires et le diabète
* l’Estomac et les intestins
* l’Arthrite et l’Arthrose.
|
|
L’Aloe Vera est aussi reconnue pour ses vertus au sujet : des lésions ligamentaires ou musculaires, des tendinites, des syndromes de fatigue chronique, da
paradonthose, des candidoses chroniques.
«L’Aloe Vera est devenu aujourd’hui, grâce aux nouvelles techniques de conservation, un "végétal médecin" de tout premier plan, qui peut guérir souvent, et soulager toujours, de...
Cliquez-ici
Brigitte Rabarijaona (Paris)
|
|
|
Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Brigitte a répondu à notre appel
pour publier des Editos maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
Merci d'avance!
...
Pour
Envoyer un article ou Pour nous contacter
>>
...
Lister
tous les Editos
afrik.com 30/04/2011
Karendjy : des véhicules made in Madagascar
-
Stéphanie Plasse
Le constructeur automobile est de retour grâce à une entreprise à but économique et social
Karenjy reprend du service. Après dix sept années d’absence, la marque au zébu revient avec trois modèles : l’Irika, la Mazana, modèle 4x4 Diesel (MAZANA), décliné en cabriolet et berline et la Faoka, modèle 2x4 essence camionnette. Une renaissance que la marque doit au Relais de Madagascar, une entreprise à but économique et social.
La voiture malgache de la marque Karenjy « la vadrouilleuse » renait de ses
cendrest. Les véhicules de la marque au zébu sont de nouveau de retour grâce à un projet économique et social. L’association Le relais à Madagascar, entreprise d’aide à la réinsertion créé en 2007 a décidé de reprendre les ateliers abandonnés du constructeur automobile de Karenjy situés à
Fiaranantsoa. « Pour nous, c’était une opportunité technique suite à la visite de ce site. Il y avait encore beaucoup de matériel dans cette usine », explique le chargé de projets au Relais de Madagascar, Luc Roussin. Le but était pour lui et son équipe de « créer des emplois et développer de nouvelles activités, réinvestir les fruits du premier projet, relever un challenge pour Fianarantsoa ».
Une marque célèbre et à succès
Ces voitures mythiques ont vu le jour grâce à Rabearivelo
Andriamalagasy, ingénieur et proche de l’ancien président malgache Didier Ratsiraka, et ont connu leur moment de gloire de 1985 à 1993. Au début, Karenjy fabriquait ses |
 |
véhicules à partir de pièces de Renault 18, ils étaient destinés aux particuliers et aux
entreprises publiques. Mais en 1993, le changement de régime a marqué l’arrêt de cette ascension et la faillite de Karenjy. Il a fallu la mise en place du Relais, créé par l’association Emmaus, normalement spécialisé dans la friperie, afin de relancer l’activité.
Karenjy au roulage
envoyé par Tartuffone. - Voiture, camion et deux roues en vidéo.
Pour le Relais de Madagascar, « l’année 2010 a été le challenge de la remise en route de l’outil industriel et de la formation des équipes, au travers un retour d’expérience de 10 véhicules vendus ». D’après les dernières prévisions fournies, d’ici deux ans une centaine de véhicules devraient être assemblés sur la base d’un châssis mécano-soudé, d’une carrosserie en fibres ainsi que l’électricité, capitonnage et sellerie faits localement. Actuellement, trois modèles allant de 4000 à 7000 euros sont commercialisés : l’Irika, la Mazana, modèle 4x4 Diesel, décliné en cabriolet et berline et la Faoka, modèle 2x4 essence camionnette. A en croire Luc Roussin, la Mazana remporterait tous les suffrages. « Elle connait un assez grand succès auprès des ONG et des églises et peut aussi intéresser les étrangers pour con côté ludique. Maintenant les Malgaches ne peuvent pas réellement en profiter car 99% d’entre eux peuvent à peine s’acheter un vélo », observe le chargé de projets.
Aider à la réinsertion
L’atelier mécanique à démarche socio-économique Soatao qui fait revivre l’ancienne usine Karenjy d’assemblage et de conception de voitures malgaches compte aujourd’hui vingt personnes et prévoit pour l’année 2012 de revoir l’effectif à 50. « L’objectif premier est d’embaucher et créer des emplois pour des personnes en grande exclusion, leurs histoires et leurs parcours sont bien tristes », confie Luc Roussin.
Du côté des Malgaches, le retour de la marque Karenjy marque un tournant. « Ces voitures sont le symbole de la Grande Ile, les voir revivre nous donne espoir. L’espoir de relancer une économie incertaine avec des productions locales ! », s’enthousiasme Mahery, jeune étudiant en commerce.
Tribune Mada 28/04/2011
Industrie de la pêche
: Les trois sociétés de pêche du Boeny en grande difficulté - Recueilli par Valis
Mahajanga est réputée être la première ville d’activités de pêches aussi bien marines que continentales, industrielles qu’artisanales.
Toutefois, cette réputation risque de mal tourner vu que les trois grandes sociétés que sont la SOMAPECHE (Société Malgache des Pêches), la REFRIGEPECHE et la PECHEXPORT font face à l’heure actuelle à de nombreux problèmes. En fait, les responsables de ces sociétés qui ont rencontré un à un le ministre de la Pêche et des Ressources Halieutiques, Hery
Raharisaina, jeudi 21 avril dernier, ont chacun évoqué trois problèmes majeurs communs qui ébranlent leurs sociétés : le tarissement des ressources halieutiques, l’envahissement des produits asiatiques sur le marché international et la hausse incessante du prix du carburant. Alors que ce dernier, selon un des responsables des pêcheries, constitue les 70% des charges fixes de la société, aussi bien pour la base à terre que pour les bateaux.
À noter que depuis quelques années, toutes ces sociétés de pêches font les traitements, les conditionnements et l’export à bord. Pour la
SOMAPECHE, ce sont seulement les chambres froides pour le stockage qui sont au Port. Cela afin de réduire au strict minimum le personnel à l’usine et éviter les va et vient des bateaux de la haute mer au port.
« La demande internationale préfère les produits moins chers mais moins bons que les produits malgaches », explique |

|
Deng Rongeheng, directeur général de la
SOMAPECHE, « et celle-ci ne se soucie guère de la qualité mais plutôt de la quantité ».
Propositions
Au ministre de la Pêche et des Ressources Halieutiques de proposer qu’il faut absolument trouver une solution pour le repeuplement marin. « Le ministère dispose de beaucoup de techniciens et d’ingénieurs de pêche très compétents et avec qui vous pouvez étudier la réalisation de cette solution » a-t-il proposé. « Quant aux deux autres problèmes, c’est plutôt international, essayons de conquérir d’autres marchés tel que le Brésil, la Russie ou encore l’Afrique du Sud » a encore indiqué le ministre responsable.
Pour le directeur de la société REFRIGEPECHE, Antoine Rossignol, l’alternative envisagée pour faire face à la situation de crise est d’avancer la fermeture de pêche à la mi-juin si d’habitude cela a lieu à la mi-août chaque année. « Cette solution permet, d’un côté, de donner aux poissons et crevettes plus de temps pour se reproduire et de grandir normalement avant de les pêcher. Et de l’autre côté, le raccourci permet également de réduire les dépenses surtout en carburant » a-t-il avancé.
Le recours à l’utilisation du biodiesel tel que l’essence de jatropha est également en cours d’étude dans ces sociétés de pêches. La REFRIGEPECHE est en quête de partenariat dans ce domaine selon toujours son DG.
Le ministre Hery Raharisaina a promis d’étudier avec les autres ministères compétents la mise en œuvre de ce projet qui lui paraît très opportun vu que la promotion et la plantation du jatropha sont déjà à un stade avancé à Madagascar depuis quelques années.
Midi Mada 27/04/2011
Sortie de crise : Le spectre d’une transition à l’ivoirienne plane
- RAJAOFERA Eugène
On a l’impression que le spectre d’une transition à l’ivoirienne plane à l’approche du sommet extraordinaire de la SADC.
La trêve pascale a été respectée. Aucune déclaration politique ni manifestation à caractère politique n’a été entendue ni organisée durant le week-end pascal. Rien n’avance cependant dans la résolution de la crise. Le statu quo est au rendez-vous depuis les rencontres de Windhoek et de Maputo. Des rencontres qui n’ont en fait rien apporté de positif. Au contraire, elles ont fait monter de plusieurs crans la tension entre les deux camps protagonistes. La HAT et les trois mouvances campent sur leur position. Du côté de la HAT, plus précisément de ces politiciens en perte de crédibilité, on souhaiterait la rupture totale des pourparlers pour leur permettre de rester le plus longtemps possible au pouvoir. Certains profitent de la situation pour récupérer ce qu’ils ont perdu pendant une longue traversée de désert de 9 ans. Les commentaires de la RFI par rapport à la rencontre du président en exercice de la SADC à Windhoek avec Andry Rajoelina les arrangent visiblement. Selon RFI, ce dernier aurait conditionné sa non candidature aux prochaines présidentielles au prolongement de l’actuelle transition.
La seule.
La présidente nationale du parti Vert Hasin’i Madagasikara, Saraha Georget Rabeharisoa, est la seule membre des institutions de l’actuelle transition à avoir osé réclamer publiquement la tenue le plus tôt possible des élections pour terminer la crise politique qui prend en otage la vie des 20 millions de Malgaches. Saraha Georget Rabeharisoa est la seule à avoir osé exiger la démission (de leurs fonctions au sein de la HAT) dès maintenant des candidats aux futures élections. Cette mesure visant à assurer la neutralité de l’Administration a au contraire et à la grande surprise des observateurs politiques poussé un candidat considéré comme potentiel aux futures présidentielles à entrer dans le 4e gouvernement de la HAT. La présidente nationale du parti Vert Hasin’i Madagasikara, en revendiquant en même temps la publication des calendriers électoraux, a cependant invité les entités concernées par les élections à ne pas confondre vitesse et précipitation. La coordonnatrice nationale de la 3PE (Plate-forme des Partis pour les Elections) aspire à des élections crédibles et justes, organisées en toute transparence par une CENI élargie et indépendante financièrement.
Vomis par les électeurs.
La majorité des membres des institutions (CST, CT, gouvernement) de l’actuelle transition sont des politiciens qui n’ont plus d’avenir devant eux. Certains sont à la tête des partis où il n’y a que 10 personnes au maximum. Certains d’entre eux n’osent même pas se présenter aux élections au niveau des Fokontany. Ces chefs de partis ont intérêt à ce que l’actuelle transition se prolonge. Chose curieuse, des politiciens ont complètement changé de langage une fois nommés dans le gouvernement. Par ailleurs, des membres du Congrès de la transition, qui ne sont pas des élus, se permettent de revendiquer un salaire mensuel de 25 000 000 fmg en cette période où le pays connaît une crise sans précédente. En tout cas, la balle est dans le camp de la SADC. L’indécision de la Communauté de Développement d’Afrique Australe, qui se réunira en sommet extraordinaire au mois de mai, favorisera la pourriture politique et la paupérisation de la population à Madagascar.
moov.mg 26/04/2011
«Air France met tout en oeuvre pour aider Air Mad» selon l'ADG d'Air France, Jean François Richard
Air France cède chaque semaine un certain nombre de sièges aux passagers
d’Air Madagascar. La compagnie n’est pas contre un partenariat plus poussé.
Le Directeur général de la compagnie aérienne Air France pour Madagascar et les Comores, Jean François Richard, l'un des transporteurs aériens qui travaillent sur la desserte entre Madagascar et l'Europe, assure que son entreprise met tout en oeuvre en relation avec les dirigeants d'Air Madagascar pour trouver une solution à cette crise qui secoue le transporteur aérien national. Celui-ci devait confier que des rencontres entre les responsables des deux compagnies sont prévues pour essayer de voir les issues possibles et ce dans le meilleur délai.
La démarche d'Air France rentre dans la suite logique de l'accord que celle-ci a signé au début du mois de mars dernier avec Air Madagascar. Ce partenariat, rappelons-le consiste en un code
share, c'est-à-dire des sièges d'Air France sont mis à la disposition des passagers d'Air Madagascar. Jean François Richard d’indiquer : «Pour l’instant, rien n’a encore été décidé mais Air France ne restera pas sans rien faire. Il faut prendre le temps qu’il faudra»
Le Dg d’Air France de noter cependant que l’on entamera dans quelques semaines la saison estivale et cela ne va pas être aisé de trouver la solution adéquate en un court instant. Il explique par exemple que ce n’est pas facile de trouver un avion disponible mais il assure que le transporteur y travaille.
Recueillis par Didier Rambelo |

Des appareils de la compagnie Air France le 17 avril 2010 à l'aéroport de Roissy.© AFP |
|
|
Maison à vendre à Savigny Le Temple (77176)
/ A saisir 222 000 € 5 pièces - 110 m² / Description du bien immobilier
/ PLESSIS LA FORET : maison en triplex à vendre dans quartier calme de savigny le temple, dans une allée en impasse proche commerces. a 5mn le centre commercial de
sénart, gare rer, entrée autoroute, foret de rougeau et cueillette de
servigny. maison 5 pièces plus garage. chaudière gaz récente. de 105m2 habitable, sur 340m2 de jardin arboré. cuisine à l’américaine tout équipée, séjour double. belle terrasse de 20m2. combles aménageable
Contact: Tél. : 01 60 63 51 57 - 06 09 57 18 98 - (n° international) 33 160635157
Couple Franco Malgache, / Lui Français, formation tourisme international, consultant en tourisme, cuisinier, gérant. / Motivé vers une gérance hôtel-restaurant à Madagascar. / Elle, Malgache, ex-assistante de direction d'un grand hôtel 4 étoile à Tamatave, gestion commerciale, réceptif. / Organisation de séminaire, mariage etc... / prospection de clientèle, internet etc... /
Nous recherchons gérance libre, ou locative. / Structure saine et fonctionnelle. / Faire proposition et offre
Contact :Hervé AURY Tel: 00 33 5 81 19 75 55 / Port: 00 33 6 01 47 84 72
|
La
Recette du jour
Comment
la préparer ?
(
... )
|
|
|
Les Nouvelles 30/04/2011
APPPROVISIONNEMENT EN CARBURANTS
: Les pétroliers tirent la sonnette d'alarme - Ranaivo Lala Honoré
Apparemment, la question de la fixation des prix à la pompe semble être résolue car personne n'en parle plus. C'est comme si tout allait bien et que çà marchait sur de l'huile. Mais ce n'est qu'une illusion car d'après les dernières informations recueillies, le feu couve : le pays risque de connaître un problème d'approvisionnement.
De source proche des pétroliers, on apprend que l'approvisionnement du pays en produits pétroliers pourrait connaître des perturbations dans les moments à venir. Vrai ou faux ? On ne peut rien avancer en toute certitude. Mais quoi qu'il en soit, ces dernières informations semblent confirmer les rumeurs de ces derniers jours selon lesquelles il y a un risque de perturbation d'approvisionnement de certaines stations services. Effectivement, quand la source est tarie, les bornes fontaines ne peuvent plus rien donner.
Selon notre source, cette situation tient au fait que «la machine se dérègle». Elle a expliqué que suite aux dernières décisions des autorités en matière de fixation des prix à la pompe, les pétroliers se trouvent dans une situation financière telle qu'ils ne peuvent plus garantir l'approvisionnement régulièrement.
Pour cette raison, des commandes ont dû être décalées.
Evidemment, cela se répercutera au niveau |
 |
de l'approvisionnement du pays en produits pétroliers. Il a été expliqué que cela se manifestera par des stations services qui ne seront plus en mesure de servir leurs clients faute de stock.
Pertes sur deux tableaux
Encore faut-il noter qu'avant-hier, quand on a essayé d'en savoir plus sur la question de la rupture de livraison au niveau des stations services, le président du groupement des gérants de ces stations services s'est abstenu de donner une réponse, refusant ainsi de confirmer ou d'infirmer l'information.
Quoi qu'il en soit, d'après les informations fournies par notre source, les banques manifesteraient une certaine réticence à financer les importations des pétroliers vu les difficultés financières enregistrées par ces derniers conséquemment au plafonnement des prix à la pompe alors que les marges des stations services ne peuvent pas être touchées.
De ce fait, les pétroliers ne seraient plus en mesure d'assurer le paiement de leurs commandes suite aux pertes enregistrées. Il en serait de même pour leur obligation fiscale : les pétroliers seraient susceptibles de ne pouvoir payer les impôts et taxes qu'ils devraient à l'administration fiscale. Dans ces conditions, l'Etat perdra sur deux tableaux : des risques de mécontentement engendrés par le décalage d'approvisionnement et des ressources en moins.
Quant à la question de savoir quand la machine fonctionnera normalement de nouveau? Il a été répondu que cela dépendra de beaucoup de choses et demandera un certain délai car préalablement il faudra discuter des conditions de prix à la pompe qui satisferont tout le monde. En attendant, on peut s'attendre à des perturbations au niveau des stations services.
Tribune de Genève 30/04/2011
Trois Français tués et un Suisse blessé par balles à Madagascar
Agressions | En une semaine, trois Français ont été tués et un Suisse grièvement blessé à la suite d’attaques à mains armées à Madagascar. Les agressions contre les étrangers s'y multiplient.
Trois Français ont été tués et un Suisse blessé en l’espace d’une semaine lors d’attaques à mains armées à Madagascar. Les habitants en colère de
Tandrokomby, au sud-est de l’île, ont lynché neuf agresseurs présumés, ont indiqué les autorités vendredi.
La police a arrêté d’autres membres de la bande criminelle soupçonnée afin de les protéger de la foule déchaînée, a-t-elle indiqué. Madagascar enregistre actuellement une multiplication des agressions, également contre des étrangers.
Un Français de 53 ans a été attaqué et tué par quatre hommes armés alors qu’il était au volant de son tout-terrain sur la route vers la station balnéaire
d’Ifaty, au sud-ouest de l’île. Les malfaiteurs lui ont volé son téléphone portable ainsi que 70’000 Ariary (environ 30 francs suisses). Ils ont été arrêtés.
Lundi de Pâque, les corps de deux Français ont été découverts dans leur voiture à Antananarivo, la capitale.
La police part du principe qu’il s’agit d’un crime. Quelque jours auparavant, un Suisse qui attendait un taxi dans le centre de la ville a été grièvement blessé par balles et dépouillé.
Le Département fédéral des affaires étrangères a confirmé vendredi le drame. L’ambassade de Suisse à Antananarivo a pris le cas en charge, a-t-il précisé. |

© KEYSTONE | Des soldats patrouillent autour de l'aéroport d'Antananarivo. |
Les Nouvelles 28/04/2011
VENTES SANS FACTURES
: Le fisc et le commerce précisent - Ranaivo Lala Honoré
La question de la vente sans factures continue à alimenter les discussions entre, d'une part, les représentants de l'administration fiscale et du commerce, et d'autre part, les fournisseurs, les grossistes et les détaillants.
Hier à la Chambre de commerce d'Antananarivo se sont déroulées des rencontres à ce sujet avec les mêmes participants. Au cours de cette rencontre, le directeur général des impôts, Armand
Tazafy, a été des plus clairs.
Une fois encore, il a expliqué que l'obligation de facturation ne s'applique qu'à ceux qui sont assujettis à la TVA , donc à ceux qui ont un chiffre d'affaires supérieur ou égal à 200 millions
d'ariary. Autrement dit, cela n'est applicable qu'aux fournisseurs (industriels et importateurs) et aux grossistes.
Ainsi, les commerçants réalisant un chiffre d'affaires annuel inférieur à 20 millions
d'ariary en sont exempts et sont soumis d'office à l'impôt synthétique. Quant à ceux qui réalisent un volume d'affaires supérieur à 20 millions
d'ariary, ils ont le choix entre l'impôt synthétique et l'impôt sur le revenu.
Toutefois, malgré toutes ces explications, les détaillants marquent une certaine appréhension vis-à-vis du fisc et des agents de contrôle du ministère du commerce, alors que ces derniers ne sont pas encore descendus sur le terrain pour appliquer les règles en vigueur.
Cela explique en partie la «manifestation» des marchands d'Anosibe, il y a quelques semaines. En tout état de cause, on ne peut que relever une insuffisance de communication entre les parties concernées.
Tribune Mada 28/04/2011
Rentrée universitaire non fixée:
Les étudiants en Médecine sont descendus dans la rue
-
par Valis
Interdits de fermer le portail, les étudiants de la Faculté de Médecine ont choisi de barrer la route qui mène au portail du campus ce mercredi matin du 27 avril 2011. Ils ont occupé toute la portion de route qui conduit à
l’Observatoire et au campus, n’épargnant pas les riverains mais laissant cependant libre l’accès au terminus des bus et
taxi-be.
La veille, ces étudiants en Médecine avaient promis qu’ils allaient marquer la date de l’expiration de l’ultimatum qu’ils avaient décidé. Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur et les responsables universitaires avaient alors indiqué que les étudiants pouvaient observer leur droit de grève, du moment qu’il n’y avait pas casse ni interférence avec les droits d’autrui ; c’est donc en bloquant la circulation à l’extérieur du campus qu’ils ont rappelé aux autorités la situation, sans qu’aucun petit doigt ne vienne au secours des malheureux riverains victimes de cette manifestation estudiantine. Le général Richard Ravalomanana était introuvable sur les lieux pour dégager la voie et faire respecter cette liberté de circulation.
Interrogés sur les raisons de cette manifestation dans la rue et en dehors du campus, les étudiants de la Faculté de Médecine appuyés également par des collègues en stage dans des établissements sanitaires, ont répondu que c’était pour attirer davantage l’attention des responsables sur cette question de rentrée universitaire. Ont-ils été entendus ? En tout cas, les automobilistes et les riverains véhiculés ne l’entendaient pas ainsi ce mercredi matin. Vraisemblablement que le président de la Haute autorité de transition les a entendus mais il a préféré éviter un face-à-face.
Les Nouvelles 26/04/2011
MEDIATION : Le Dr Simao remplacé par Thabo M'Beki ?
- Manohisoa
Suite aux remarques faites par les membres des trois mouvances et selon laquelle Leonardo Simao n'a pas respecté son impartialité dans sa mission de médiateur de la Sadc , les leaders de ce groupement ont sollicité le remplacement de cet ancien ministre mozambicain.
A cet effet, il est annoncé que Leonardo Simao serait remplacé par l'ancien président de l'Afrique du Sud, Thabo
M'Beki dans sa mission de médiation à Madagascar. Cependant, interrogé sur ce remplacement, la mouvance
Zafy, représentée par Emmanuel Rakotovahiny, ne l'a pas confirmé. Selon lui, « Nous avons sollicité le changement de l'émissaire de la Sadc dans la poursuite de la médiation à Madagascar. Seulement, nous n'avons pas proposé de noms ».
Autrement dit, la modification de la délégation de la Sadc dans la poursuite de sa mission à Madagascar est probable. Mais le nom de Thabo
M'Beki en tant que chef de délégation n'est pas encore confirmé. Le même cas s'est déjà présenté, rappelons-le, lorsque Joaquim Chissano a dirigé la délégation de la Sadc lors des premières négociations entre les mouvances. Cet ancien président mozambicain a été contesté par les partisans de la mouvance Rajoelina à l'époque. Après avoir été accusé d'avoir pris une position tendant vers la mouvance Ravalomanana et consort, Joaquim Chissano a suspendu son rôle de chef de délégation et a passé le fanion à Leonardo Simao qui était déjà membre de son équipe.
Sauf que Thabo M'Beki n'a pas encore fait partie de la délégation de la Sadc au cours des missions effectuées par Leonardo
Simao. L'éventuel remplacement de ce dernier par cet ancien président de l'Afrique du Sud reste encore une hypothèse. En effet, il faudrait encore que ce probable nouveau chef de délégation aura à connaître en détails le contexte malgache pour pouvoir succéder à Leonardo
Simao.
Néanmoins, cette hypothèse ne sera infirmée ou confirmée qu'après la réunion extraordinaire de la Sadc prévue pour le 20 mai. Et l'envoi des émissaires à Madagascar dépendra de la décision qui sera prise au cours de cette session.
|