MadaVôvô 2011

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Les Titres de MadaVôvô du 16 juin 2011  

BigNews:  « la SADC approuve une nouvelle feuille de route pour régler la crise malgache »
L'Edito: « Un peu d'histoire... Abolition de l'Esclavage !!!  »    ( ... )

1. Madagascar: le président de la HAT a mis à côté la décision de Sandton (afriqinfos) ( ...  )

2. Pénurie de carburants : Panique générale et marché noir  ( xinhua) ( ...  )

3. Madagascar : pas de retour des opposants (europe1) ( ...  )

4. Feuille de route: La Sadc n’a pas approuvé ! ( lagazette ) ( ...  )

5. Sandton: la SADC approuve une nouvelle feuille de route pour régler la crise malgache (rfi) ( ...  )

6. Résolution du Parlement européen du 9 juin 2011 sur la situation à Madagascar (tribune ) ( ...  )

7. Droits : Le dur quotidien de ces enfants qui travaillent (express) ( ...  )

*. No Comment... No Comment...      

8. Crise malgache : prochain retour du médiateur Joachim Chissano (xinhua) ( ...  )

9. Sandton : Retour sans condition de Marc Ravalomanana (midi) ( ...  )

10. Communiqué du Sommet des chefs d’État et de Gouvernement de la SADC (tribune) ( ...  )

11. Madagascar : Nouvelle feuille de (dé) route ?( afrisccop) ( ...  )

12. Médocs : Sanofi-Aventis réduit ses prix jusqu’à 59% ! (nouvelles)  ( ...  )

13. Parlement européen : « Condamnation du régime illégal et illégitime » ( midi) ( ...  )

14. 3e Arrt : Les cabines téléphoniques au menu des voleurs (nouvelles)  ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  10 juin 11  >>  ( ...  )

*. Madagascar, Une société à bout de souffle (direct matin ) ( ...  )

16/06/2011

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 797,14 Ar 
MUR 69,57 Ar 
USD 1 934,18 
ZAR 286,55 Ar 
GBY 3 172,83 Ar 
HKD 248,49 Ar 
CHF 2 307,26 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
30/04 2874 30/05 2800
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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Big News... Roland Garros : Le 4 juin , Li Na devient une légende en Chine 

                       ...et le 5 juin Face à Federer, Nadal gagne son sixième Roland Garros.

     Les médias chinois ont fait entrer Li Na au panthéon du sport national dimanche, après sa victoire la veille en finale de Roland-Garros face à la tenante du titre, l'Italienne Francesca Schiavone, en deux sets : 6-4 / 7-6 .  Na Li, la première asiatique à remporter un Grand Chelem, a partagé son bonheur à Roland-Garros.

      Roger Federer n’a pas brisé la loi des séries. Le Suisse s’est incliné pour la quatrième fois, dimanche, en finale de Roland-Garros contre le même adversaire : Rafael Nadal. En quatre manches, 7/5, 7/6, 5/7, 6/1, l’Espagnol à 25 ans remporte ainsi son sixième titre porte d’Auteuil, égalant le record de Björn Borg (établi entre 1974 et 1981).

Des zéro. Il y en a beaucoup sur le chèque des vainqueurs en simple. 1.200.000 euros pour les deux lauréats. La moitié pour les finalistes. Pour info, un éliminé du premier tour repart quand même avec 15.000 euros.       Les infos sportives du monde en permanence  >>


 «Un peu d'histoire... Abolition de l'Esclavage !!!»   

      L’esclavage reste le même partout dans le monde. Cela dit, à l’inverse des Antilles, le recrutement des esclaves dans l’Océan indien s’opérait de façon variée. Les esclaves pouvaient être Indiens, Malgaches ou venir d’Indonésie et surtout d’Afrique... L'île de Gorée départ des esclaves vers les amériques: Centre de transit et de trafic d'esclaves entre le 15 ème et le 18 ème siècle. 

    La journée commémorative de l'abolition de 

l'esclavage en France métropolitaine c'est le 10 mai

      A L'ile de la Réunion cette journée est commémorée le 20 décembre, c'est jour férié. 

      Le 20 décembre 1848, Sarda Garriga annonce aux habitants de l'île que la France a définitivement aboli l'Esclavage. Cette période de l'esclavage a profondément marqué l'histoire de La Réunion, comme celle des autres anciennes colonies françaises d'outre mer.  Beaucoup d'entreprises donnent congé à leurs employés du 19 décembre au soir jusqu'au 02 janvier de la nouvelle année . L'île est en effervescence , c'est la fête partout.
      
Voici un petit condensé historique : Bonne lecture à tous et à bientôt

    Le président français Jacques Chirac a décidé de faire du 10 mai la Journée commémorative de l'abolition de l'esclavage en métropole. L'occasion pour la France métropolitaine d'honorer le souvenir des esclaves et de commémorer l'abolition de l'esclavage. Au-delà de l'abolition, la journée devrait engager une réflexion générale sur l'ensemble de la mémoire de l'esclavage, longtemps refoulée, pour la faire entrer dans notre histoire. 

      L'occasion aussi de s'interroger sur la façon dont l'esclavage peut trouver sa juste place dans les programmes de l'école primaire, du collège et du lycée. 

      La volonté également de développer la connaissance scientifique de cette tragédie. Enrichir notre savoir, c'est le moyen d'établir la vérité et de sortir de polémiques inutiles. 

     L'occasion aussi de s'interroger sur la façon dont l'esclavage peut trouver sa juste place dans les programmes de l'école primaire, du collège et du lycée. La volonté également de développer la connaissance scientifique de cette tragédie. Enrichir notre savoir, c'est le moyen d'établir la vérité et de sortir de polémiques inutiles. ... Cliquez-ici

Dominique Andriamiakatra de la Réunion

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Dominique répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos  


afriqinfos.com 16/06/2011
Madagascar: le président de la HAT a mis à côté la décision de Sandton -Xinhua

Le président de la Haute Autorité de la Transition (HAT), a mis à côté mardi la décision de Sandton qui a exigé sans condition le retour à Madagascar de l'ancien président malgache Marc Ravalomanana. Mercredi 15 juin 2011 | 17:18 UTC 0CommentairesImprimer Envoyer Ampliar Foto Marc Ravalomanana, ancien Président malgache
Les chefs d'État et de gouvernement de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) se sont réunis à Sandton, Afrique du Sud, les 11 et 12 juin dernier pour participer à un sommet extraordinaire concernant la résolution de la crise politique malgache. Ils ont exigé à cette occasion le retour sans condition de Ravalomanana. Ce dernier vit en exil en Afrique du sud depuis mars 2009.
Rajoelian a rejeté cette demande de la SADC lors d'un point de presse tenue mardi à Antananarivo, sous prétexte que le retour de Ravalomanana pourrait engendrer des troubles à Madagascar. Les forces armées malgaches ont également déclaré quelques instants avant le point de presse leur opposition au retour de l'ancien président.
Pourquoi Rajoelina a mis a côté cette demande de la SADC, alors qu'il demande la reconnaissance internationale pour son régime ?
D'après le propos de Rajoelina, « le retour de Marc Ravalomanana engendrera des troubles. Lorsqu'il pourra revenir, la loi du pays sera appliquée à lui. Selon le droit international, les crimes de sang ne sont pas amnistiables ».
Dans le camp des mouvances des trois anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, qui demeurent rivaux politiques de Rajoelina, le Dr. Emmanuel Rakotovahiny de la mouvance Zafy a dit à Xinhua lors d'une interview exclusive, que Rajoelina s'est opposé au retour de Ravalomanana « parce qu'il a certainement peur de lui. C'est la seule explication. Il a peur que si Ravalomanana est là, ce sera la pagaille ».
Rajoelina a dit d'avancer aux élections le plus tôt possible avec ou sans les aides de la communauté internationale. Mais un de ses anciens supporteurs, qui est devenu actuellement opposant, a dit que « Rajoelina a peur de Ravalomanana aux élections, c'est pourquoi il l'empêche de rentrer au pays ».
Pourtant, le Dr. Emmanuel Rakotovahiny a exprimé « qu'il est trop tôt pour parler des élections parce qu'aucun pays n'a reconnu le référendum ni la constitution. En plus, organiser une élection à cette époque sera une élection risquée ».
Un expert malgache en science politique, le professeur Raniriharinosy Harimanana, a expliqué que Rajoelina refuse le retour de Ravalomanana « parce que ce dernier constitue un rival de grande taille pour lui et le régime de la HAT en général. C'est logique s'il essaye de centrer le débat sur le crime de sang en s' appuyant sur les instruments internationaux en la matière concernant le droit de l'homme pour empêcher le retour de Ravalomanana ».
L'ambassadeur de France à Madagascar, Jean Marc Châtaigner, a donné également son point de vue. Cité par le journal Midi Madagasikara, Il a dit qu'il n'y a qu'une seule feuille de route, celle de la SADC. Or, le président de la HAT a pris comme référence la feuille de route initiale paraphée par les groupements politiques malgaches le 9 mars dernier. Cette feuille de route a été déjà modifiée par le sommet de Sandton.
Le journal Midi Madagasikara a également analysé que la grande île risque d'isolement et de sanctions après la déclaration d' Andry Rajoelina et des forces armées, parce que la plupart des organisations internationales demande le retour de Ravalomanana au pays.
Sur la déclaration des forces armées, le professeur Raniriharinosy Harimanana a indiqué que « c'est normal si la HAT est appréciant sur les forces armées. Depuis le début de la crise, les forces armées se soumettent volontiers à n'importe quel prix exorbitant pour être du côté du plus fort ».
La crise politique à Madagascar a débuté en décembre 2008, entre Marc Ravalomanana, président de la république de 2002 à 2009 et Andry Rajoelina, maire de la capitale de l'époque. Mais la crise est devenue une impasse entre d'une part la HAT de Rajoelina et d'autre part les trois mouvances depuis août 2009.
Ravalomanana s'est exilé au Swaziland puis en Afrique du Sud le 25 mars 2009, après avoir remis ses pouvoirs à un directoire militaire le 17 mars 2009 suite aux manifestations massives conduites par Rajoelina, qui s'est investi le 21 mars 2009 en tant que président de la HAT.


Xinhuanet.com 16/06/2011

Madagascar : le retard de livraison des carburants a perturbé le ravitaillement dans les stations - Xinhua

Le retard de livraison des carburants dans les stations d'essence a engendré la perturbation de ravitaillement, a indiqué le ministre des mines et des hydrocarbures de la transition malgache, Mamy Ratovomalala lors d' un point de presse à Antananarivo mardi soir.
La plupart des stations services n' ont pas été approvisionnée en carburants à Antananarivo pendant la journée de mardi. Ce qui a causé la perturbation de ravitaillement, mais selon le ministre Mamy Ratovomalala, le retard de livraison de carburants au niveau des compagnies de distribution pétrolière suite aux trois jours chômés de la fête de la Pentecôte a causé cette perturbation.
Un gérant d' une station service qui a voulu gardé l' anonymat a affirmé que "d' habitude10.000 litres sont livrées alors qu' il ne recevait que 3.000 litres, mardi".
Le ministre a rassuré qu' il n' y a pas de pénurie de carburants. "Le stock nous suffit encore dans les deux mois à venir", a-t-il confirmé en précisant que le super carburant aura pour 70 jours, l' essence tourisme pour 36 jours, le pétrole lampant pour 52 jours, le gazole pour 46 jours et le jet pour 71 jours.
En effet, la rumeur sur la pénurie de carburant s' est répandue dans la ville créant des files d' attente dans toutes les entrées des stations de la capitale.
"Face à cette situation, 43 camions citernes ont été déployés afin de régulariser le ravitaillement en carburant dans le centre ville de la capitale", a indiqué le ministre à la presse. 

Pénurie de carburants : Panique générale et marché noir 
Panique ou psychose ? Qu’importe. L’effet est le même dès qu’une pénurie s’annonce. Et elle n’est jamais en panne… sèche, quand il s’agit de carburant… ( Midi )


Europe1.fr 14/06/2011
Madagascar : pas de retour des opposants 
Les autorités malgaches vont rejeter l'appel de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) en faveur du retour des opposants politiques actuellement en exil, notamment de l'ancien président Marc Ravalomanana, a-t-on appris lundi de source gouvernementale à Antananarivo. 
"Le président Andry Rajoelina a convoqué ses alliés cet après-midi (...) Il n'est pas question d'un retour de M. Ravalomanana", a-t-on dit de même source. Le président Rajoelina devrait donner mardi après-midi une conférence de presse pour exposer la position du gouvernement. 

Encadré: Le président déchu Marc Ravalomanana ne sera pas autorisé à rentrer de son exil sud-africain tant que la Grand Ile n'aura pas retrouvé la stabilité, a déclaré mardi son successeur, Andry Rajoelina, qui a prévenu qu'il lui faudra aussi rendre des comptes sur ses années au pouvoir.Rajoelina, qui a renversé Ravalomanana en mars 2009 avec l'aide d'une partie de l'armée, a dit: «En ce qui concerne Ravalomanana, la feuille de route est claire: il pourra rentrer une fois que la situation (politique) se sera stabilisée et qu'il n'existera aucune bonne raison pour l'empêcher de le faire». (20minutes)

- "Les forces de l'ordres malgaches composées de l'armée, de la gendarmerie nationale et de la police nationale (...) s'opposent fermement au retour dans l'immédiat de l'ancien président Marc Ravalomanana pour préserver l'ordre et la sécurité publique", (tv5)


LaGazette-dgi.com 14/06/2011
FEUILLE DE ROUTE: La Sadc n’a pas approuvé ! - Adelson RAZAFY
Les chefs d’Etat de la Sadc n’ont pas approuvé la feuille de route, présentée par Joaquim Chissano et Leonardo Simao à Sandton (Afrique du Sud). Telle est la principale information fournie par le communiqué final de ce sommet qui s’est déroulé samedi et dimanche. Dans une formulation assez compliquée, les chefs d’Etat de la Sadc déclarent que la feuille de route est entérinée après l’incorporation des amendements nécessaires dans le texte. Usant de la même forme d’expression sibylline, le sommet exhorte les trois mouvances d’opposition à signer la feuille de route « dès que les modifications nécessaires auront été effectuées ».

Par contre, la formulation est claire quand le communiqué demande à la Haute Autorité de la Transition (HAT) d’autoriser le retour au pays des exilés politiques, y compris Marc Ravalomanana. Ou quand il réclame des « instruments légaux » pour assurer la liberté politique de tous les Malgaches en vue des élections libres et crédibles. Que personne ne se trompe, donc, car la feuille de route n’a pas été ratifiée par la Sadc. D’ailleurs, contrairement à la partie du communiqué qui concerne le Zimbabwe (où une feuille de route dénommée Global Political Agreement a été approuvée et appliquée), les articles concernant Madagascar n’évoquent pas d’intervention auprès des grandes puissances pour la levée des sanctions.
La suite probable des opérations : les médiateurs Joaquim Chissano et Leonardo Simao remettront le cap sur l’île, porteurs des amendements que la Sadc souhaite voir portés dans la feuille de route. Ces modifications, on les connaît en gros, car il s’agit des doléances formulées par les trois mouvances devant la Sadc à Gaborone : partage plus équitable du pouvoir (gouvernement, CST, CT, CENI…), attribution du poste de Premier ministre de consensus à l’opposition, amnistie et calendrier des élections élaboré de concert. De cette manière également, la Sadc offre des gages aux trois mouvances afin que celles-ci adhèrent à la feuille de route, transformant ainsi la transition en une période véritablement inclusive et consensuelle.
Bref, les amendements de la Sadc, véhiculés par Leonardo Simao devraient encore faire l’objet de débats et de marchandages à Madagascar. Quand le consensus aura été trouvé, ils seront intégrés dans la feuille de route. Celle-ci sera de nouveau soumise à l’approbation de la Sadc lors du prochain sommet de cette entité d’Afrique Australe, en août 2011 à Luanda, capitale de l’Angola. Pourtant, si le document avait été approuvé à Sandton, il aurait été proposé à l’examen du sommet de l’Union Africaine, à la fin de ce mois à Malabo (Guinée Equatoriale). Madagascar aurait pu y obtenir un début de reconnaissance internationale avec la levée des sanctions et la réintégration dans les instances de la Sadc et de l’Union africaine. Hélas, trois fois hélas…
En tout cas, c’est la condamnation de la politique « d’ouverture » du régime de transition qui consiste à attirer des leaders de l’opposition au moyen de postes dorés. La Sadc n’admet donc pas ce genre de micmac et prône la collaboration non avec des dissidents, mais avec d’authentiques leaders des trois mouvances. C’est l’échec aussi des opérations de lobbying engagées par la HAT, car le moment venu et malgré leurs assurances, les chefs d’Etat 

La feuille de route des 8 a été revisitée par la SADC à Sandton

La feuille de route a obtenu l'onction de La SADEC , mais elle juge nécessaire des amendements qui prévoient la participation de toutes les parties prenantes, dont particulièrement les trois mouvances, avant la mise en œuvre de la feuille de route. (Courrierdemada)

approchés n’ont pas agi dans le sens des désirs du régime de transition. Certaines thèses répétées par la HAT ont d’ailleurs été battues en brèche à Sandton, comme celle-ci : « aucun acteur politique malgache ne peut s’opposer à l’exécution de la feuille de route », ou encore cette autre : « la feuille de route ayant été conçue par des médiateurs de la Sadc, celle-ci ne peut se déjuger en rejetant le document ».
Qu’on le sache, car le desiderata principal de la Sadc est simple : les mouvances politiques malgaches doivent se réconcilier et se donner la main afin de sortir le pays de la crise. Ce devrait être facile depuis que l’actuel régime a placé le mot « Amour » en tête de la devise de la République. Comment faire en sorte qu’ « Amour » ne rime plus avec « dialogue de sourds »…


rfi.fr 13/06/2011
Afrique du Sud : la SADC approuve une nouvelle feuille de route pour régler la crise malgache 
A Johannesbourg en Afrique du Sud, les dirigeants membres de la SADC, la Communauté de développement d'Afrique Australe, ont approuvé le 12 juin la «feuille de route» devant conduire au réglement de la crise malgache. Le texte prévoit qu'Andry Rajoelina, l'actuel homme fort de l'île, reste au pouvoir 

jusqu'à la présidentielle, mais demande aux autorités malgaches de transition de permettre le retour des réfugiés politiques, dont l'ex-président Marc Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud depuis 2009.

La validation par la SADC de la feuille de route devrait aider à sa mise en œuvre concrète, même si le régime en place argue qu’il a déjà installé un gouvernement et des institutions de transition consensuelles. Mais l’opposition va-t-elle désormais accepter d’adhérer au processus ? Elle réclamait un partage plus équilibré du pouvoir, pas sûr qu’on lui laisse, par exemple, le poste de Premier ministre.
En fait, la grande nouveauté dans la position de l’organisation régionale, c’est cette exigence du retour de Marc Ravalomanana. Mais de quel moyen dispose-t-elle pour l’imposer ? D’autant que l’ex-président a déjà été condamné trois fois depuis son éviction, dans des dossiers économiques mais aussi pour la tuerie du 7 février 2009, pour laquelle il a écopé de la perpétuité.
Tomaz Salomao, secrétaire exécutif de la SADC, évoque une amnistie sans davantage de précision, mais outre l’aspect judiciaire, les obstacles politiques locaux ne seront pas levés par le simple fait d’un communiqué de l’organisation.
La remise en jeu du riche et revanchard Marc Ravalomanana, qui a gardé une certaine popularité, est sans aucun doute la principale angoisse de ses adversaires d’aujourd’hui, qui étaient parfois aussi ses alliés d’hier.

Encadré: Le document présenté par une équipe de médiation de la SADC prévoit que l'actuel homme fort de l'île, Andry Rajoelina, reste au pouvoir jusqu'à l'organisation du scrutin, et l'autorise à être candidat à la présidentielle.

"Le Sommet exhorte la Haute autorité de transition (dirigée par M. Rajoelina) de permettre aux Malgaches qui sont en exil pour des raisons politiques de rentrer au pays sans condition, y compris M. Marc Ravalomanana", indique le communiqué final

L'ancien président malgache Marc Ravalomanana, le 6 juin 2011 à Gaborone au Botswana

Les dirigeants d'Afrique Australe ont approuvé dimanche la "feuille de route" devant conduire à de nouvelles élections à Madagascar, demandant aux autorités d'Antananarivo de permettre le retour des réfugiés politiques, dont l'ex-président Mac Ravalomanana. (Tv5)

La Haute autorité doit faire tout son possible pour "assurer la liberté politique de tous les Malgaches dans le processus devant conduire à des élections libres, justes et crédibles", ajoute-t-il. ( Tv5.org )


tribune Mada 11/06/2011
Communiqué : Résolution du Parlement européen du 9 juin 2011 sur la situation à Madagascar 
vendredi 10 juin 2011 , Le Parlement européen,
                            – vu les articles 8 et 9 de l’accord de Cotonou portant respectivement sur le dialogue politique et sur le respect des droits de l’homme,
                            – vu ses résolutions antérieures sur Madagascar, notamment celles du 7 mai 2009 et du 11 février 2010, ainsi que la mission d’enquête que l’Assemblée parlementaire paritaire ACP‑UE a effectuée à Madagascar les 10 et 11 juillet 2010,
                           – vu la déclaration du 19 novembre 2010 de Catherine Ashton, haute représentante de l’Union européenne,
                           – vu le communiqué publié le 30 mars 2009 au Swaziland et la décision de Livingstone du 31 mars 2011 qui, dans son paragraphe 6, indique en substance que la solution malgache doit être démocratique, consensuelle, globale et transparente,
                           – vu les accords de Maputo des 8 et 9 août 2009 et l’acte additionnel d’Addis-Abeba du 6 novembre 2009, signés par les quatre chefs de file des mouvances politiques de Madagascar, accords ayant une valeur constitutionnelle comme en sont expressément convenues les parties prenantes et comme l’a reconnu la communauté internationale,
                           – vu la suspension de Madagascar de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (CDAA) et de l’Union Africaine ;
                           – vu les sanctions décidées par l’Union africaine le 17 mars 2010 et confirmées le 31 janvier 2011 à l’encontre de M. Rajoelina et de plus de cent de ses fidèles,
                            – vu la récente feuille de route proposée par l’équipe de médiation de la CDAA,
                            – vu le sommet extraordinaire de la CDAA qui s’est tenu à Madagascar le 20 mai 2011,
                            – vu l’article 122, paragraphe 5, de son règlement,

       A. considérant l’instabilité politique persistante qui règne depuis le coup d’État et qui a plongé Madagascar dans une situation précaire tant sur le plan socio-économique et humanitaire que sur le plan des droits de l’homme,
       B. considérant que les engagements souscrits à Maputo et à Addis-Abeba sur le partage du pouvoir avec les autres mouvements politiques de Madagascar prévoient également une charte des valeurs basée sur le respect de principes fondamentaux et sur la promotion, durant la période transitoire, de la non‑violence, de la réconciliation et du respect mutuel,
       C. considérant que l’actuel régime méconnaît les droits constitutionnels, démocratiques et fondamentaux ancrés dans l’accord de Cotonou ainsi que dans les accords internationaux,
       D. considérant qu’il convient d’ouvrir une enquête indépendante et transparente sur les morts et le recours abusif à la force lors des manifestations de 2009,
      E. considérant que le régime illégal en place monopolise les pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire ainsi que les médias,
      F. considérant que le processus actuel de négociation engagé au titre de la médiation internationale doit se poursuivre et se vouloir global,
     G. considérant que l’autorité de fait a, le 17 novembre 2010, organisé un référendum constitutionnel inique qui a conduit à l’adoption d’une soi-disant nouvelle constitution, alors qu’il a purement et simplement été boycotté par l’opposition et globalement ignoré par la communauté internationale,
     H. considérant que, le lundi 6 juillet 2009, l’Union européenne a entamé un processus de consultation avec Madagascar en application de l’article 96 de l’accord de Cotonou, ouvrant ainsi un dialogue visant à trouver des solutions appropriées aux problèmes politiques du pays,
     I. considérant que l’Union européenne a, le 7 juin 2010, décidé de mettre un terme à ses consultation avec la République de Madagascar et adopté des mesures appropriées au titre de l’article 96 de l’accord de Cotonou, en l’espèce la suspension de l’aide,
     J. considérant que le coup manifeste ainsi porté à la démocratie a également entraîné une suspension de l’aide du FMI et de la Banque mondiale, la suspension de l’éligibilité au titre de l’« African Growth and Opportunity Act » américain et la mise en œuvre de sanctions ciblées par l’Union africaine,
    K. considérant que les coprésidents de l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE ont, le 17 mai 2011, 

Les députés européens qui se sont réunis à Bruxelles jeudi 9 juin ont dressé un sévère réquisitoire contre le régime de transition dirigé par Andry Rajoelina, et ont appelé au renforcement des sanctions internationales.
µLes eurodéputés se sont référés à l'accord de Cotonou pour remettre en question la légitimité du régime transitoire. Ils ont lancé un appel à des sanctions contre la HAT.
Le Parlement européen a appelé jeudi à renforcer les sanctions contre le pouvoir "illégal" du président malgache auto-proclamé Andry Rajoelina, régime qui selon lui ne devrait pas être habilité à organiser les élections attendues cette année

appelé à la mise en place d’un gouvernement neutre, consensuel et pluraliste de transition à qui il devrait être confiée la mission de lancer un processus électoral transparent et indépendant devant déboucher sur des élections démocratiques surveillées par la communauté internationale, élections constituant la première étape vers le retour durable à un régime constitutionnel, 
     L. considérant que la population gagne moins de 1 USD par jour et que le revenu disponible des ménages ne permet que difficilement à ces derniers d’accéder aux denrées alimentaires de base, à l’eau, aux services d’hygiène, à la santé et à l’éducation ; que la situation s’est considérablement détériorée depuis le début de la crise politique en raison de la sécheresse et des multiples catastrophes naturelles qui se sont abattues sur le pays ces deux dernières années,
     réitère sa condamnation énergique du processus de la prise de pouvoir par M. Rajoelina qui maintient à Madagascar un régime illégal et illégitime, et demeure préoccupé par la situation actuelle dans le pays ;
condamne les multiples violations des droits de l’homme et exactions commises par les forces de sécurité malgaches contre leur concitoyens et demande la dissolution de l’ensemble des milices politiques, le respect plein et entier des droits civils, politiques, sociaux et économiques de tous les citoyens ainsi que le rétablissement de l’État de droit à Madagascar ; exige la libération immédiate de tous les prisonniers politiques ; demande le retour des personnes en exil et des dirigeants politiques dans des conditions de sécurité ;
demande une enquête indépendante sur ces actes dans l’optique de traduire en justice les personnes s’étant rendues coupables de violation des droits de l’homme ;
fait part de sa vive inquiétude face au pillage illégal qui perdure et à l’exportation de bois précieux, de minéraux et d’animaux sauvages venant de parcs nationaux ou de zones protégées, ainsi que face aux menaces croissantes qui pèsent sur la gestion locale de la biodiversité en raison de la déliquescence sociale, et apporte son soutien aux défenseurs de la nature et à la société civile dans les efforts permanents qu’ils déploient pour éviter de verser dans l’anarchie et pour prévenir une catastrophe environnementale ;
déplore l’échec des négociations de Gaborone et demande une stratégie pour sortir de manière satisfaisante de l’impasse actuelle et mettre en place un gouvernement neutre, consensuel et pluraliste de transition ; prend acte des observations et des recommandations formulées dans le rapport sur le sommet extraordinaire de la CDAA ; invite instamment le prochain sommet de la CDAA, qui aura lieu le 11 juin, à mettre un terme définitif à l’impasse politique et à se mettre au service des intérêts de la population malgache ; invite instamment l’ensemble des parties concernées par les termes des accords signés à respecter leurs engagements ;
souligne le besoin urgent de revenir à un régime constitutionnel, condition préalable à un retour à la normalité institutionnelle à Madagascar, et appelle de ses vœux une évolution rapide vers des élections libres, ouvertes et transparentes, conformes aux normes démocratiques et surveillées par la communauté internationale ;
fait observer que la crédibilité, et notamment la légalité, du processus électoral suppose que l’ensemble des mouvements et dirigeants politiques puisse y participer librement et sans conditions, ainsi qu’avoir un véritable accès aux médias ;
refuse que les autorités qui ont pris le pouvoir en bafouant la constitution soient habilitées à organiser ces élections ;
rappelle que M. Rajoelina a annoncé ne pas vouloir se présenter aux prochaines élections présidentielles ;
met en exergue la nécessité et la capacité du peuple malgache à décider de son avenir et à disposer de lui-même sans qu’aucune condition ne soit posée ;
fait observer que l’Union africaine a confirmé, à l’occasion de son sommet du 31 janvier 2011, les sanctions individuelles et ciblées prises lors du sommet du 17 mars 2010 à l’encontre de M. Rajoelina et de plus d’une centaine de personnes soutenant la Haute autorité de transition ;
invite l’Union européenne et le Conseil de sécurité des Nations unies à poursuivre et élargir les sanctions contre le régime jusqu’à la résolution de la crise politique sur la base des observations qui précèdent et notamment d’étendre à l’ensemble de ses pays membres l’interdiction de visa édictée par l’Union africaine ;
souligne que le gouvernement de M. Rajoelina n’est reconnu ni par l’Union européenne ni pas les pays membres du groupe international de contact sur Madagascar ;
soutient les efforts actuels de la Communauté de développement de l’Afrique australe et demande à l’Union africaine, à la CDAA et au groupe international de contact de mener le processus de transition à bonne fin ;
adhère sans réserve aux mesures appropriées prises le 7 juin 2010 au titre de l’article 96 de l’accord de Cotonou à l’issue de la conclusion de la procédure de consultation ;
invite instamment la communauté internationale et l’Union européenne à accroître leur aide humanitaire en faveur du peuple malgache ; rappelle que le rétablissement progressif des programmes de coopération avec Madagascar est conditionné par le respect intégral de l’ensemble des principes démocratiques et des libertés fondamentales ;
charge son Président de transmettre la présente résolution à la vice-présidente/haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, à la Commission, au Conseil de l’Union européenne, au Conseil ACP-UE, au Secrétaire général des Nations unies, à la Communauté de développement de l’Afrique australe, au Président Joaquim Chishan et à la Commission de l’Union africaine.


Express Mada 11/06/2011
Droits : Le dur quotidien de ces enfants qui travaillent - Michella Raharisoa
S'ils le pouvaient, beaucoup d'entre eux voudraient encore poursuivre leurs études. Et disposer aussi du temps pour jouer. Mais en raison de la pauvreté, des centaines de milliers d'enfants sont contraints de travailler, de trouver de l'argent pour avoir de quoi manger, de quoi se vêtir. Nah et Coco, deux jeunes garçons entrés sur le marché du travail avant l'âge légal autorisé, racontent leur quotidien. Mais la difficulté de leur vie ne les empêche pas de rêver d'un lendemain meilleur. Il semble même que c'est pour cela qu'ils travaillent aussi dur.

«Les chiffres sont révélateurs et interpellent l'ensemble des acteurs », écrivent dans leur préface conjointe de l'enqueête nationale sur le travail des enfants publié en 2007 Christian Ntsay et Bruno Maes, respectivement représentants résidents de l'Organisation internationale du travail (OIT) et de l'Unicef à Madagascar. A l'époque, « 28% des enfants âgés de 5 à 17 ans, soit 1 873 000 enfants, exercent des activités économiques » et « 1 200 000 d'entre eux ont moins de 15 ans ». 
Le Code du travail mentionne formellement que l'âge minimum d'admission à l'emploi est fixé à 15 ans, mais malgré l'adoption d'une politique nationale et l'appui des partenaires internationaux à travers divers programmes, les choses ne se sont pas améliorées. Les chiffres publiés par l'Enquête périodique auprès des ménages sont encore plus effarants. 
« La participation des enfants à l’activité économique n’est pas négligeable, particulièrement à la campagne, où un enfant de 5 à 10 ans sur dix, et près de 30% des enfants de 10-14 ans sont actifs », souligne l'Enquête. La crise politique qui a mis de nombreux parents au chômage est sans doute aussi passée par là. 
Selon l'enquête nationale, « l'agriculture et la pêche constituent les principaux secteurs d'emploi des enfants ». Les métiers qu'ils exercent sont pour la plupart « dommageables », voire « dangereux ». 438 000 enfants de 5 à 17 ans travaillent effectivement « dans des carrières ou des sites d'exploitation minière, sous des conditions extrêmement dangereuses ».

 Frein à la scolarité

Le représentant résident de l’Unicef à Madagascar, Bruno Maes, (à g.) s’inquiète de l’accroissement du nombre d’enfants travailleurs

Sur la base du Code du travail, Madagascar a adopté en 2007 un décret relatif au travail des enfants dont l'objectif est de réduire, voire d'éliminer les pires formes de travail des enfants. Selon ce décret, font partie de cette catégorie l'exploitation sexuelle des enfants et toutes activités liées, le travail domestique, le travail dans les mines et les carrières de pierre, le travail en milieu insalubre et dangereux dans les zones rurales et urbaines, les travaux agricoles dangereux et le travail dans le secteur de la pêche traditionnelle. 
Le travail des enfants constitue souvent un frein à leur scolarité. Il n'est pas non plus sans conséquence sur leur état de santé. 
Dans le monde, selon les données publiées par l'Unicef sur son site, le travail des enfants concerne un enfant sur six, soit 158 millions d'enfants âgés de 5 à 14 ans. Le phénomène est surtout courant en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. 69 millions d'enfants travailleurs se trouvent en Afrique subsaharienne, 44 millions en Asie du Sud. Les pays développés n'en sont pas pour autant épargnés : 2,5 millions d'enfants travailleurs y seraient recensés. 
A l'occasion du 12 juin, consacrée Journée mondiale contre le travail des enfants par l'OIT, il faudra prendre toutes les mesures visant à abolir toutes les pires formes d'exploitation des enfants.

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Xinhuanet.com 16/06/2011
Crise malgache : prochain retour du médiateur Joachim Chissano - Xinhua

L'ancien président mozambicain Joachim Chissano est attendu à Madagascar dans quelques jours à la tête de l'équipe de médiation de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), dans le cadre de la médiation visant à mettre fin à la crise politique dans ce pays, a-t-on appris auprès d'une source officielle malgache.
Selon le secrétaire exécutif de la SADC, Tomaz Salomao, cette équipe va expliquer aux parties prenantes malgaches la teneur de la résolution du sommet extraordinaire de Sandton.
Cette mission du médiateur Chissano sera suivie immédiatement de la mise en place du bureau de liaison de la SADC qui sera chargé de superviser la mise en oeuvre de la feuille de route définitive.
Il faut noter que le sommet extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la SADC, qui s'est tenu à Sandton, Afrique du Sud, les 11 et 12 juin dernier, a exigé le retour sans condition à Madagascar de l'ancien président malgache, Marc Ravalomanana, qui vit en exil en Afrique du sud depuis mars 2009.
Cette décision de la SADC a été salué par les mouvances des trois anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, tandis que la plupart des supporteurs de Andry Rajoelina, qui dirige le pays actuellement en tant que président de la Haute autorité de la transition (HAT), ne l'apprécie pas.
Selon Midi Madagascar de mardi, quatre articles de la feuille de route paraphée par les groupements politiques malgaches en mars dernier, seront amendés.
Le premier amendement donne aux trois mouvances le poste du Premier ministre du gouvernement d'union nationale. Le deuxième prévoit la restructuration des institutions de la transition. Le troisième demande au président de la HAT de démissionner de ses fonctions six mois avant les élections présidentielles s'il va se présenter candidat. Le quatrième demande une amnistie générale pour permettre à tout le monde de participer aux élections sans exclusion.
Cette nouvelle feuille de route élaborée par la SADC serait le troisième document de sortie de crise malgache, après les Accords de Maputo, Mozambique, signés le 9 août 2009 par le président de la HAT, Andry Rajoelina, et les trois anciens présidents, ainsi que l'acte additionnel signé à Addis-Abeba le 7 novembre 2009.
Madagascar est en crise politique depuis décembre 2008. Grâce à des manifestations contre le régime de l'époque et au soutien des militaires, Rajoelina a détrôné le président Marc Ravalomanana le 17 mars 2009.
Malgré de la médiation internationale par le biais de la SADC, les principaux protagonistes malgaches n'arrivent pas à se mettre d'accord pour mettre fin à la crise.
Madagascar, membre de la SADC depuis 2005, a été suspendu en 2009 à cause de la crise politique.


Midi Mada 15/06/2011
Sandton : Retour sans condition de Marc Ravalomanana - RAJAOFERA Eugène (Sandton, Afrique du Sud) 
Après une série de réunions à huis clos totalisant environ 10 heures, le sommet extraordinaire de la SADC de Sandton ayant réuni 11 chefs d’Etat et 13 membres des gouvernements a accouché d’une résolution d’apaisement sur la crise malgache.
Effet, dans l’article 14 de ladite résolution, la SADC déclare avoir entériné la feuille de route devant permettre à la Grande Île de retrouver la normalité constitutionnelle. Le même article précise par ailleurs que des « amendements nécessaires » y seront apportés avant sa signature. L’article 15 de la résolution exhorte les dirigeants des trois mouvances à intégrer sans attendre la feuille de route une fois ces amendements apportés. Dans son article 16, la résolution de Sandton exhorte la HAT à permettre aux exilés politiques, y compris Marc Ravalomanana, d’être autorisés à rentrer sans condition à Madagascar. Sans oublier dans l’article 17 d’exhorter la HAT à mettre en œuvre tous les instruments légaux pour assurer la liberté politique à Madagascar, garante du processus inclusif menant vers des élections libres, crédibles et transparentes.
Contradictions flagrantes.

 Visiblement, la résolution de Sandton entre en flagrante contradiction avec la « proposition de résolution commune» du Parlement européen sur la situation à Madagascar. Une proposition de résolution qui a été publiée quelques jours avant le sommet extraordinaire de la SADC tenu à Sandton du 11 au 12 juin dernier. La résolution de Sandton reconnaît implicitement Andry Rajoelina comme président de la transition tandis que les eurodéputés qui condamnent énergiquement le processus de prise de pouvoir par celui-ci soulignent le besoin urgent de revenir à un régime constitutionnel, condition préalable à un retour à la normalité institutionnelle. Pour le Parlement européen, on assiste à Madagascar à un régime illégal et illégitime. Le Parlement européen refuse que les autorités qui ont pris le pouvoir en bafouant la Constitution soient habilitées à organiser les élections et rappelle que Rajoelina a annoncé ne pas vouloir se présenter aux prochaines élections présidentielles. Les contradictions entre la résolution de Sandton et la « proposition de résolution commune » du Parlement européen risque de compromettre l’article 34 de la feuille de route initiale.
Muettes. 

Cet article 34 relatif au « mécanisme de mise en œuvre et d’accompagnement de l’accord » dispose : « Après la mise en place effective d’un gouvernement de transition d’union nationale, du Parlement de transition et d’une commission électorale nationale indépendante neutre, inclusive et consensuelle, ainsi que la conclusion d’un accord sur une feuille de route pour la période de transition, la SADC et l’Union africaine appellent fortement la communauté internationale à prendre les engagements suivants, dont la reconnaissance internationale du président et du gouvernement de transition de Madagascar, après la mise en œuvre des institutions de transition inclusive et consensuelle. » La question qui se pose est la suivante : Si l’Union européenne constituant le pilier de la communauté internationale qui aura à financer les élections à Madagascar refuse de cautionner l’application de la feuille de route définitive soutenue par la SADC, qu’est-ce qui se passerait ? En tout cas, force est de constater que la résolution de Sandton et la feuille de route initiale restent muettes sur la clé de répartition qui va régir la répartition des sièges dans les différentes institutions de la transition. Cette clé de répartition s’avère le dernier blocage à la sortie de crise.
Encadré: Feuille de route paraphée : 4 articles à amender !
A restructurer. L’article 5 serait amendé pour permettre à ce que le futur Premier ministre du gouvernement d’union nationale soit une personnalité issue des trois mouvances. Pour être conforme aux décisions du sommet de Windhoek qui préconisent la restructuration des institutions de la transition, l’article 7 de la feuille de route paraphée qui parle uniquement d’élargissement devrait être modifié. Toujours par ce souci de conformité aux décisions de Windhoek qui disposent que le président de la transition (…), s’il décide de se porter candidat aux élections est tenu de démissionner de ses fonctions 60 jours avant la date du scrutin, l’article 14 de ladite feuille de route serait amendé pour permettre d’y inclure une disposition du « document confidentiel » de Windhoek qui réclame un délai de six mois. Et enfin, pour permettre des élections libres, transparentes et crédibles, auxquelles tout le monde peut y participer sans exclusion, un amendement concernant l’amnistie générale devrait être apporté à l’article 18 de la feuille de route initiale.


Tribune Mada 14/06/2011

Communiqué du Sommet extraordinaire des chefs d’État et de Gouvernement de la SADC
Traduction libre. Les paragraphes concernant Madagascar sont ceux numérotés de 8 à 20.
     1. Le Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Southern African Development Community (SADC) s’est tenu à Sandton, Afrique du Sud, les 11 et 12 Juin 2011.
     2. Le Sommet a été officiellement ouverte par Son Excellence Hifikepunye Pohamba, Président de la République de la Namibie et président de la SADC.
     3. Le Sommet a réuni les chefs d’État et de Gouvernement et les représentants suivants : 
Lesotho : Le très honorable Pakalitha Mosisili ; 
Malawi : SE Ngwazi Prof Bingu Wa Mutharika ; 
Mozambique : SEM Armando Emilio Guebuza ; 
Namibie : SEM Hifikepunye Pohamba ; 
Afrique du Sud : SEM Jacob Zuma Gedleyihlekisa ; 
Swaziland : SM le Roi Mswati III ; 
Tanzanie : SEM Jakaya Mrisho Kikwete ; 
Zimbabwe : SEM Robert Gabriel Mugabe ; 
Botswana : SE le lieutenant général Mompati Merafhe, vice-président ; 
Seychelles : SE Dr Danny Faure, vice-président ; 
Zambie : SE George Kunda, vice-président et ministre de la Justice ; 
Angola : L’hon. Georges Rebelo Pinto Chikoti, ministre des Affaires étrangères ; 
RDC : L’hon. N’tungamulongo Raymond Tshibanda, ministre de la Coopération régionale et internationale ; 
Ile Maurice : L’hon. Arvin Boolell, ministre des Affaires étrangères, de l’intégation régionale et du Commerce international.
      4. Assistait également au Sommet le Secrétaire exécutif de la SADC, le Dr Tomaz A. Salomao.
      5. Le Sommet a également été assisté par SE Joaquim A. Chissano, ancien président de la République du Mozambique et médiateur de la SADC à Madagascar.
      6. Assistaient également au Sommet le très hon. Morgan Tsvangirai, Premier ministre du Zimbabwe et l’hon. Prof. Welshman Ncube, représentant respectivement les partis politiques MDC-T et MDC-N.
     7. Le Sommet a examiné les rapports sur la situation politique et sécuritaire à Madagascar et au Zimbabwe.
     8. À propos de Madagascar, le Sommet a pris note des résultats de la réunion qui a eu lieu les 6 et 7 juin 2011 à Gaborone, République du Botswana, et qui a été convoquée par le président de la SADC, SE Hifikepunye Pohamba, Président de la République de la Namibie et SE Rupiah Bwezani Banda, Président de la République de Zambie et Président de l’Organe pour la politique, la défense et la sécurité, et SEM Joaquim Chissano, ancien Président de la République du Mozambique et médiateur de la SADC sur la crise à Madagascar, conformément au mandat donné par le Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la SADC lors de sa réunion qui s’est tenue à Windhoek, République de la Namibie, le 20 mai 2011.
     9. Le Sommet a également noté que la réunion de Gaborone a été suivie par onze (11) acteurs politiques de Madagascar, à savoir : l’AREMA ; l’ESCOPOL ; les Autres Sensibilités ; le HPM ; le MDM ; la Mouvance Ratsiraka ; la Mouvance Ravalomanana ; la Mouvance Zafy ; le TGV ; l’UAMAD/MONIMA et l’UDR- C.
     10. Le Sommet a félicité le président de la SADC et le président de l’organe de la SADC pour la politique, la défense et la sécurité pour la convocation de la réunion avec les parties prenantes malgaches.
     11. Le Sommet a également félicité le peuple et le Gouvernement de la République du Botswana pour avoir accueilli la réunion.
     12. Le Sommet a noté que le retour de ce pays à la normalité constitutionnelle est une question d’urgence.
     13. Le Sommet a également noté que huit des onze acteurs politiques malgaches ont déjà paraphé la feuille de route qui vise à ramener le pays à la normalité constitutionnelle.
     14. Le Sommet a approuvé la Feuille de route pour ramener Madagascar à la normalité constitutionnelle présentée par le Médiateur de la SADC sur Madagascar après la mise en oeuvre des amendements nécessaires.
     15. Le Sommet a exhorté les dirigeants des Mouvances Ratsiraka, Ravalomanana et Zafy à parapher la feuille de route rapidement dès que les modifications nécessaires sont effectuées.
     16. Le Sommet a également exhorté la Haute autorité de la transition (HAT) à autoriser les personnes malgaches en exil pour des raisons politiques à retourner dans le pays sans condition, y compris M. Marc Ravalomanana.
     17. Le Sommet a en outre exhorté la HAT à élaborer et à mettre en oeuvre de toute urgence toutes les instruments juridiques encore en instance afin d’assurer la liberté politique de tous les malgaches dans le processus inclusif menant à des élections libres, justes et crédibles.
    18. Le Sommet a félicité les intervenants politiques malgaches pour leur engagement au dialogue et à trouver une solution inclusive et les a exhortés à rester concentrés sur la mise en œuvre de la Feuille de route convenue afin de répondre d’urgence aux aspirations du peuple malgache pour la paix, la stabilité et le développement socio-économique.
    19. Le Sommet a également félicité SE Joachim Chissano, ancien Président du Mozambique pour ses efforts inlassables à réunir les parties prenantes malgaches dans la recherche de solution durable à la crise actuelle à Madagascar.
    20. Le Sommet a exhorté la Troïka à demeurer activement saisie de la situation politique à Madagascar.
    22. Le Sommet a pris note des décisions du Sommet de la Troïka qui s’est tenu à Livingstone, en Zambie en Mars 2011.
    23. Le Sommet a chargé la Troïka de continuer à aider le Zimbabwe dans la pleine application de l’Accord politique global (AMP).
    24. Le Sommet a exhorté la Troïka de désigner dès que possible ses représentants devant participer au Comité mixte de surveillance et d’application (JOMIC).
    25. Le Sommet a chargé le secrétariat de mobiliser des ressources pour le JOMIC pour que celui-ci puisse s’acquitter de ses fonctions.
    26. Le Sommet a encouragé les parties à l’AMP à travailler plus rapidement dans la mise en œuvre de l’AMP et à créer un environnement propice au niveau politique à la tenue des élections qui soient libres et équitables.
    27. Le Sommet a félicité SE Jacob G. Zuma, Président de la République d’Afrique du Sud, et le facilitateur pour le dialogue politique au Zimbabwe pour leur efforts en vue de la mise en œuvre intégrale de l’Accord politique global.
    28. Le Sommet a exhorté la Troïka de rester saisie de la mise en œuvre de l’Accord politique global au Zimbabwe.
    29. Le Sommet a rappelé sa décision prise lors du Sommet extraordinaire de Windhoek en Namibie en août 2010, obligeant le président de la SADC, le Président de l’Organe de la SADC, le facilitateur du dialogue politique au Zimbabwe assistés par le Secrétariat à entreprendre une mission au Royaume-Uni, États-Unis d’Amérique et l’Union européenne.
    30. Le Sommet a reçu un rapport sur la mission et a pris note de ses recommandations.
    31. Le Sommet s’est engagé à poursuivre le dialogue avec les puissances occidentales sur la suppression des sanctions contre le Zimbabwe.
    32. Le Sommet a exprimé ses condoléances sincères au Gouvernement et au peuple de l’Afrique du Sud pour le décès de Mme Albertina Sisulu, qui a été inhumée le 11 juin 2011.
    33. Le Sommet a exprimé sa gratitude au Gouvernement et au peuple de la République d’Afrique du Sud pour l’accueil chaleureux réservé à tous les délégués et pour les installations mises à leur disposition qui ont fait de ce sommet un succès.


afriscoop.net 14/06/2011
Madagascar : Nouvelle feuille de (dé) route ? - Boulkindi COULDIAT — Le Pays
La SADC (Communauté de développement d’Afrique australe) ne s’essouffle pas dans sa recherche de solutions à la crise malgache. En effet, après moult tentatives vaines de ramener cette île qui vacille depuis 2009, l’on s’attendait à ce que l’organisation sous-régionale lâchât ce pays dont la classe politique passe toujours à côté des intérêts de son peuple.

Mais la SADC tient toujours bon. Elle tient d’autant plus bon que le 12 juin dernier, à Johannesburg, elle s’est encore employée à faire des propositions largement conciliantes. Toutefois, Madagascar ne semble toujours pas sortir de l’auberge. D’autant que, parmi les propositions faites par l’organisation sous-régionale, se trouve une dont l’applicabilité s’avérera difficile : celle qui demande le retour de tous les réfugiés politiques, y compris Marc Ravalomanana, ex-président évincé en 2009.
Autant dire que cette nouvelle feuille de route n’en est vraiment pas une, mais plutôt une feuille de déroute, tant entre l’actuel homme fort de Tananarive, Andry Rajoelina, et Marc Ravalonana dont la SADC demande le retour au bercail, la rupture est consommée et la tension vive. L’un nourrit une haine viscérale contre l’autre au point de n’en vouloir pas du tout entendre parler.
Une querelle d’hommes qui met en péril la République. Certes, Andry Rajoelina alias TGV ne s’est toujours pas prononcé sur cette nouvelle feuille de route à l’heure où nous traçions ces lignes. Raison de plus de s’en inquiéter d’ailleurs tant l’homme, dans le cas d’espèce, nous a habitués à ce genre de silence d’où il sort souvent des positions qui déroutent et désobligent.

En tout cas, la SADC aura joué son rôle d’organisation sous-régionale soucieuse de sa stabilité et de celle de ses pays membres, même si elle n’a visiblement pas les moyens de faire appliquer sa décision. Il appartient à la classe politique malgache, à TGV surtout, d’entendre raison pour ramener la stabilité et la quiétude dans ce pays. Ce dernier qui dirige cette île selon ses caprices depuis 2009, aura tout obtenu.
En effet, non seulement son pouvoir n’a aucune légitimité, deux ans durant, mais TGV a aussi taillé les institutions de son pays selon son goût, les a veloutées à merveille au point de ne pas faire lui-même objet de poursuites judiciaires, bien qu’il ne soit pas, à bien des égards, aussi blanc comme neige en matière de crimes. Et, ses bravades lui valent le droit de se présenter à l’élection présidentielle de son pays, même s’il ne remplit pas toutes les conditions pour le faire. Mais à cette proposition, l’homme ne trouve rien à redire. De par ses incessantes roublardises qui n’ont de cesse de prolonger la crise de son pays, Rajoelina, selon toute vraisemblance, ne veut pas du bien des Malgaches.
Le constat s’impose qu’en deux ans de crise, ce peuple vit dans une misère à nulle autre pareille. Et aujourd’hui, Rajoelina a du mal à convaincre le moins sceptique qu’il agit pour l’intérêt du peuple malgache. C’est bien cela la politique sous nos cieux. Au nom de ses intérêts personnels et égoïstes, un dirigeant peut plonger son peuple dans une crise exécrable et l’y maintenir jusqu’à ce que tout tourne en sa faveur. Il faut souhaiter seulement que ce roublard devant l’éternel, ne dégage à nouveau en touche cette nouvelle proposition visant à mettre fin à cette douloureuse saga malgache qui n’a que trop duré.

Encadré: la SADC demande le retour de Ravalomanana. ( Jeune Afrique)

Mais le document de la SADC, qui exige « la liberté politique de tous les Malgaches (et) des élections libres, justes et crédibles », pourrait avoir bien du mal à se faire respecter. Les 15 pays de la SADC ne disposent pas d’un pouvoir coercitif lui permettant de faire appliquer ses décisions. (avec AFP)


Les Nouvelles 13/06/2011
MÉDICAMENTS : Sanofi-Aventis réduit ses prix jusqu’à 59% ! - Faly R. 
Le secteur de la santé publique a été gâté par le laboratoire Sanofi-Aventis. Une conférence de presse s’est tenue hier à l’hôtel Grégoire, pour présenter les nouveaux prix des médicaments du laboratoire. Des réductions de 4% à 59% seront enregistrées.
 C’est plus qu’une aubaine pour les Malgaches car force est d’affirmer que la plupart de ces médicaments qualifiés de « spécialités » sont hors de la portée de monsieur tout le monde.

Ce geste correspond à la politique du ministère de la Santé publique qui est d’offrir des médicaments de qualité à la portée de tout le monde. Des antibiotiques, des anti-inflammatoires, des antihypertensions, des antidiabétiques, des myorelaxants, des antiulcéreux, des antiseptiques, des antiémétiques, des antalgiques et bon nombre encore…, en tout Sanofi-Aventis réduira le prix hors taxe auprès des grossistes d’une trentaine de ses médicaments vendus à Madagascar. Cette réduction a déjà été envisagée durant la rencontre en octobre de l’an dernier du ministre de la Santé publique et du directeur général de Sanofi-Aventis de l’Afrique centrale. Notons que cette large campagne de réduction des prix des médicaments du laboratoire ne touche que Madagascar.
« Sanofi-Aventis réalise au moins 29 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel dans le monde entier. Présent dans une centaine de pays et en tant que leader en Europe, le fait de réduire les prix sur le marché malgache est qualifié d’œuvre sociale. En effet, avec le bénéfice engendré dans des pays comme Etats-Unis ou encore le Japon, le laboratoire peut se permettre de financer son projet social dénommé « accès aux médicaments ». C’est une grande première pour le groupe international et cette baisse des prix est déjà effective depuis le début de ce mois » a affirmé Viviane Razanaparany, directeur général de Sanofi-Aventis Madagascar hier lors de cette conférence. « De plus, poursuit-elle, le laboratoire ne peut pas se permettre de vendre des 

médicaments dont les dates de péremption sont dépassées ou encore des médicaments dont la qualité laisse à désirer. C’est un laboratoire sérieux qui  veille toujours à la qualité de ses produits aussi bien en Europe, en Amérique, en Asie qu’à Madagascar ». La réduction des prix de cette trentaine de médicaments prend donc effet immédiat depuis le début juin. Dans ce dessein, Sanofi-Aventis remboursera la différence entre les prix des anciens stocks auprès des grossistes et de sa nouvelle livraison. Les grossistes n’auront plus donc à écouler leurs anciens stocks et devront afficher les nouveaux prix décidés par le laboratoire (en y ajoutant évidemment leurs marges qui seront ensuite contrôlées par la direction de l’agencement des médicaments du ministère de la Santé publique).
La santé par tous et pour tous !
Cette réduction des prix arrive à point nommé a déclaré le directeur du cabinet du ministère de la Santé publique. En effet, étant donné que la politique du ministère veille à ce que la population puisse avoir accès à des médicaments de qualité, le fait de réduire le prix de certains médicaments comme le Doliprane pour les antalgiques, le Cortancyl pour les anti-inflammatoires, ou encore le Lasilix pour les anti-hypertensions et le Lanzor pour le traitement de l’ulcère, permet aux patients d’avoir accès à ces médicaments qui étaient trop coûteux auparavant. De plus, ces médicaments sont les plus utilisés pour traiter divers maux dans plusieurs pays comme Madagascar.
« La santé par tous et pour tous », telle est actuellement la devise du ministère de la Santé publique et dans ce dessein, le ministre invite les autres laboratoires à suivre les démarches de Sanofi-Aventis afin de pouvoir offrir à la population des médicaments de spécialités et non plus de génériques à des prix accessibles à toutes les bourses.


Midi Mada 11/06/2011
Parlement européen : « Condamnation du régime illégal et illégitime » - Recueillis par R. O 
La résolution du Parlement européen sur la situation à Madagascar est sortie hier (texte intégral en page 26). Il charge son président de la transmettre à la vice-présidente/haute représentante de l'Union Européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, à la Commission, au Conseil de l'Union Européenne, au Conseil ACP-UE, au SG des Nations Unies, à la SADC, à Joaquim Chissano et à la Commission de l'Union Africaine.

Coup d'État. 

« L'actuel régime méconnaît les droits constitutionnels, démocratiques et fondamentaux ancrés dans l'accord de Cotonou ainsi que dans les accords internationaux », selon le Parlement européen. En soulignant « l'instabilité politique persistante qui règne depuis le coup d'État et qui a plongé Madagascar dans une situation précaire tant sur le plan socio-économique et humanitaire que sur le plan des droits de l'homme ».
Inique.

 Rappelant « les engagements souscrits à Maputo et à Addis-Abeba sur le partage du pouvoir avec les autres mouvements politiques de Madagascar », le Parlement européen de faire remarquer que « le régime illégal en place monopolise les pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire ainsi que les médias ». Et d'enfoncer le clou en qualifiant d' « inique », le référendum constitutionnel du 17 novembre 2010 « organisé par l'autorité de fait ». A propos, il « refuse que les autorités qui ont pris le pouvoir en bafouant la Constitution soient habilitées à organiser les élections ». Et de réitérer sa « condamnation énergique du processus de la prise de pouvoir par M. Rajoelina qui maintient à Madagascar un régime illégal et illégitime ».

Pillage. 

De même, il « condamne les multiples violations des droits de l'homme et exactions commises par les forces de sécurité malgaches contre leurs concitoyens et demande la dissolution de l'ensemble des milices politiques ».
Il fait aussi part de son « inquiétude face au pillage illégal qui perdure et à l'exportation de bois précieux, de minéraux et d'animaux sauvages ».
Il, c'est toujours le Parlement européen qui « rappelle que M. Rajoelina a annoncé ne pas vouloir se présenter aux prochaines élections présidentielles ».

Sanctions.

 Force est de constater que le Parlement européen n'attribue pas le titre de Président au tombeur de Ravalomanana. La résolution souligne d'ailleurs que « le gouvernement de M. Rajoelina n'est reconnu ni par l'Union Européenne ni par les pays membres du groupe international de contact sur Madagascar ». Et d'appeler même « l'Union Européenne et le Conseil de sécurité des Nations Unies à poursuivre et élargir les sanctions contre le régime jusqu'à la résolution de la crise politique et d'étendre à l'ensemble de ses pays membres, l'interdiction de visa édictée par l'Union Européenne ». Reste à attendre si la résolution prise à Strasbourg hier, sera suivie en tout ou partie, notamment par la SADC qui tiendra une réunion extraordinaire demain à Sandton en Afrique du Sud.


Les Nouvelles 11/06/2011
3e ARRONDISSEMENT : Les cabines téléphoniques au menu des voleurs - Elia R.
Les policiers du commissariat du 3e arrondissement ont appréhendé, aux prémices de l'aube mercredi dernier, un voleur de cabine téléphonique du côté du collège Rasalama. Selon les informations reçues, ils étaient trois hommes à démonter la cabine en partie déjà sciée sur la base quand les policiers sont intervenus. Néanmoins, les dénommés Rasareraka et Rado ont pu s'échapper, au contraire de Sakanay qui s'est fait prendre. Enquêté par la suite, il a révélé que des preneurs originaires d'Ambatolampy leur achètent l'aluminium à raison de 200.000 ariary les 40 kg .
Deux nuits plus tôt à Antanimena, le fokonolona local a mis la main sur un certain Ralava, surpris dans les dédales d'une ruelle menant au stade Malacam, transportant des morceaux d'aluminium découpés d'une cabine téléphonique. Comme Sakanay, il a reconnu avoir scié la nuit précédente une cabine téléphonique adjacente au jardin du quartier mais il n'a toutefois pas identifié ses quatre complices que le fokonolona a essayé de poursuivre cette nuit-là mais sans résultat.
Faut-il rappeler que les cabines téléphoniques installées dans divers quartiers de la capitale appartiennent toutes à la société de téléphonie Telma. Selon les explications d'un responsable de la société, le coût d'une cabine téléphonique serait de 4 millions d'ariary et à en juger par le nombre des cabines déjà endommagées, un manque à gagner de plusieurs millions d'ariary est actuellement constaté.
Raison pour laquelle, la société comme la police d'ailleurs, sollicite ardemment les gens en général et les responsables de chaque fokontany en particulier, à veiller sur ces cabines téléphoniques qui leur appartiennent en fin de compte. La moindre des choses serait de prévenir la police au n°017 en cas de suspicion de vol…

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