LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Johary et Sophie  répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos  

Les Nouvelles 27/08/2011
FACULTÉ DE MÉDECINE - Les gaziers en danger !  - Faly R
Si la norme internationale concernant le ratio entre praticiens anesthésistes et réanimateurs est d’un médecin pour trois chirurgiens, Madagascar est encore bien loin du compte. Le professeur Joël Randriamiarana soulève le problème.
Le professeur Joël Randriamiarana, le seul professeur agrégé de cette spécialité et non moins parrain de la promotion Taratra, sortie hier au HJRA, n’a pas manqué de souligner ce problème.

Rome ne s’est pas fait en un jour ! En effet, d’après les explications du ministre de la Santé publique, « il fut une décennie toute entière où l’Etat a opté pour une politique de gel du recrutement des fonctionnaires. Heureusement que cela a pris fin. Seulement, le recrutement, ainsi que la formation, c’est-à-dire l’ouverture de postes budgétaires, doivent avancer progressivement. » Le professeur Randriamiarana a également soulevé le problème de manque d’enseignants au sein du département des praticiens anesthésistes et réanimateurs, ainsi que chez les médecins urgentistes. « A l’heure actuelle, mon département ne compte qu’un seul professeur agrégé qui est moi-même. Qu’adviendra-t-il de ce département si jamais je disparaissais ? En fait, j’ai eu trois étudiants mais les deux premiers sont partis pour un monde meilleur et le troisième a décidé de rester en France. Je ne peux pas les forcer à rester à Madagascar sachant pertinemment qu’ailleurs, ils pourront trouver mieux et pourront de ce fait, vivre mieux qu’ici. Seulement, il serait grand temps que l’Etat songe à accorder à la nouvelle génération, des diplômes de professeurs agrégés anesthésistes réanimateurs ou encore urgentistes ». En réponse à cela, le ministre de la Santé a expliqué que « Des médecins urgentistes, réanimateurs et anesthésistes figurent déjà dans la liste des futurs professeurs agrégés de cette année. Certes, cela ne suffira pas à remplir tous les centres hospitaliers universitaires de la Grande île mais ils assureront au moins la relève du professeur Randriamiarana ». DUMU et DUAR Ces propos ont été recueillis hier lors de la cérémonie de sortie de la promotion Taratra de l’association des

médecins urgentistes et praticiens hospitaliers en anesthésie réanimation Amuphar. Il s’agit de la cinquième promotion du diplôme universitaire d’anesthésistes réanimateurs (DUAR) et de la sixième promotion du diplôme universitaire de médecins urgentistes (DUMU).

Rappelons qu’après les huit années de formation classique en médecine, les diplômés peuvent continuer leurs études dans d’autres spécialités. On peut citer par exemple les internes qui continuent leurs études durant quatre ans après leur doctorat en médecine, ou encore les DUMU et DUAR qui poursuivent leurs études durant deux ans post doctorat. Par rapport aux besoins de l’Etat et du métier, on compte actuellement une vingtaine de nouveaux médecins d’urgence en pédiatrie et en transfusion sanguine à Ankatso.
Le ministre de la Santé publique, quant à lui, lors de son allocution, a insisté sur le fait que c’est un métier noble et que même en Europe, les « gaziers », comme le jargon médical le formule si bien (il s’agit des médecins réanimateurs et anesthésistes), se font rares car la formation n’est pas donnée à tout le monde.
Hier donc, six anesthésistes et deux urgentistes ont grossi le rang de l’Amuphar.

Midi Mada 27/08/2011
D’ici fin août : 5 plans de sortie de crise - RAJAOFERA Eugène 
Andry Rajoelina n’a pas le choix. Il doit trouver avant fin août la solution à l’impasse actuelle.

d’urgence, peut transférer les pleins pouvoirs à des hauts gradés de l’Armée qui peuvent constituer un directoire militaire. Un gouvernement militaire peut être mis en place pour gérer les affaires nationales pendant une période qui ne devrait excéder 6 mois. Passé ce délai, le directoire militaire devrait remettre le pouvoir aux civils. Pour que ce directoire militaire réussisse, il faut qu’il soit composé d’officiers neutres et apolitiques.
Coup d’Etat militaire. 

C’est la pire des solutions. Ce scénario n’est pas à écarter à l’allure où évolue la situation depuis quelques semaines. Des rumeurs circulent depuis un certain temps que des officiers organisent quelque part des réunions secrètes. Qui sont ces officiers qui se prépareraient à prendre le pouvoir par la force si l’impasse persiste et les politiques ne peuvent plus s’entendre sur la sortie de crise ? Qui tirent les ficelles derrière ces officiers supérieurs et ces officiers généraux qui sembleraient être décidés à en finir avec la crise ?
Soulèvement populaire.

 Le dernier scénario est la suite logique d’un mécontentement populaire et d’une explosion sociale. Mécontentement populaire face à l’effritement du pouvoir d’achat des Malgaches et à l’augmentation galopante du taux de chômage. Car il ne faut pas oublier que la crise a renvoyé au chômage des milliers de jeunes en âge de travailler. Les Malgaches descendraient dans la rue pour réclamer le départ des dirigeants actuels. Par ailleurs, une explosion sociale est à craindre faute de filet de sécurité. Les « Tsena Mora » ont disparu. Le gouvernement Vital a promis des mesures d’exception qui rendent gratuites l’éducation et la santé publique, mais jusqu’ici rien de concret. Quoi qu’il en soit, Andry Rajoelina a encore quelques jours pour trouver une « solution miracle ».

orange.mg 24/08/2011
Gratuité des frais d’inscription, pas encore effective 
L'instat, dans l'EPM 2010, révèle que 73% des enfants malgaches qui doivent aller à l'école y vont. Le taux de scolarisation est de 82% en ville contre 71% en campagne. A Madagascar, seuls 22% des enfants fréquentant les 27 000 écoles primaires arrivent aux collèges, seulement 6% d'entre eux atteignent le lycée et 1% obtiennent leur baccalauréat.
En 2010, le taux d'abandon scolaire dans la capitale est de plus de 14%. En ville, 6% des enfants des écoles primaires abandonnent l'école contrairement aux enfants en milieu rural dont la plupart termine leur premier cycle et passe leur premier examen officiel du CEPE. 
Dans la capitale, c'est surtout les enfants issus de familles défavorisées qui rejoignent les écoles publiques notamment les EPP, pourtant les familles fragilisées par la baisse de leur pouvoir d'achat ont de plus en plus de mal à payer les écolages des enfants dans les écoles privées d'où la hausse du taux d'abandon. 
La gratuité des frais d'inscription dans les écoles publiques et l'exemption de frais d'inscription pour l'enseignement supérieur et l'enseignement technique, dotation de kits scolaires et construction de nouvelles infrastructures scolaires. Ces mesures ont été prises par le gouvernement face à la dégradation du contexte social à Madagascar. 
Les parents d'élèves s'attendaient déjà à ce que leurs enfants bénéficient de ces mesures d'urgences dès la prochaine rentrée, les frais d'inscriptions constituant l'une des raisons d'abandon scolaire ces dernières années. 
Toutefois, il est constaté auprès de certains établissements que cette mesure n'est pas encore effective, tant au niveau des établissements scolaires primaires que supérieurs. Dans de nombreux établissements scolaires publics (EPP, CEG et lycée) de la capitale où les inscriptions sont déjà ouvertes, les frais d'inscription sont maintenus, les responsables de ces établissements scolaires publics n'ayant pas encore reçu les consignes relatives à la mise en application de la mesure gouvernementale. 
Ces responsables expliquent qu'ils ne peuvent mettre en œuvre la gratuité des frais d'inscription qu'une fois le budget y afférent disponible. 
Même scénario au niveau de l'enseignement technique et des universités. Les étudiants ont également payé les frais d'inscription qui a connu une hausse de 10 000 ariary cette année. Pour l'instant, l'on parle de remboursement de ce surplus de 10 000 ariary mais les étudiants ignorent encore si l'université remboursera ou non la totalité des sommes qu'ils ont payées pour les frais d'inscription. 

Express Mada 24/08/2011
Bœuf de Kobe : De la viande au goût de foie gras - Judicaëlle Saraléa
Le système d’élevage bovin intensif a été introduit récemment dans la ferme de la vallée blanche à Ambohimandroso-Antsirabe. La viande de bœuf de Kobe a un goût très particulier qui justifie son prix élevé.

Avoir un bœuf de Kobe nécessite ainsi un grand investissement, que ce soit temporel ou financier. C'est pourquoi, son prix est très élevé. « Le prix de vente d’un bœuf Kobe peut atteindre entre Ar 10 millions et Ar 12 millions, TVA et marge de Leader Price compris ». 
Le premier responsable, estime la marge brute à environ Ar 7 millions. Cette somme inclut toutes les dépenses liées à l’élevage, y compris l’achat des animaux. Si au Japon, le kilo d'une viande de bœuf Kobe peut atteindre jusqu’à 3500 euros, la ferme la vend, au Leader Price, à Ar 150 000 le kilo. En termes de qualité, le bœuf Kobe de la Vallée blanche se situe entre 6 et 7 si le barème est de 11 au Japon.
Projet d'exportation
Encore en période d'essai, la ferme de la vallée blanche vend ou abat un bœuf de Kobe environ une fois par mois. Par ailleurs, un bœuf va être mis en vente auprès des Leader Price, du magasin de la ferme à Ambohimandroso et auprès de quelques restaurants de Tanà, chaque vendredi et samedi. Quelques ambassades sont également des clients fixes de la ferme. La ferme ne compte cependant pas se contenter du marché local à l'avenir. Elle prévoit d'exporter cette viande de luxe dans les îles voisines.

rfi.fr 23/08/2011
Le film «Dzaomalaza et le saphir bleu» en route vers la consécration - Par RFI 
RFI vous l’avait présenté lors de sa sortie : le film malgache Dzaomalaza et le saphir bleu vient d’obtenir le prix du Meilleur film pour la jeunesse au festival international Lola Kenya Screen. Une consécration pour les réalisateurs Mamihasina Raminosoa et Rado Andriamamisa, qui ont ainsi prouvé qu’un outil de

film d’une heure. Passé l’éblouissement de découvrir une région que peu connaissaient, les plus de 200.000 spectateurs au total se transformaient en effet en actifs débatteurs.
Alors que les productions malgaches restent rares et le plus souvent concentrées sur des comédies grand public, la reconnaissance obtenue au Kenya démontre aussi une certaine qualité du septième art dans la Grande Ile. Ayant également été projeté au Fespaco et au festival Vues d’Afrique de Montréal, Dzaomalaza et le saphir bleu est le deuxième volet des aventures du jeune Malgache ambitieux et insouciant, en attendant, on l’espère pour bientôt, le dernier épisode de la trilogie.

tribune Mada 16/08/2011
Évènements d’avril 2009 : Ralitera et consorts libérés -  par Yann 
Ralitera Andrianandraina, Jean de Dieu Razafindrakoto, Andrianarimanana Rakotomanga, Fanomezana Razanadimby et Georges Martin Raharinjatovo sont libres. C’est avec un grand soulagement qu’ils sont sortis de la prison d’Antanimora en fin d’après-midi, après 28 mois de détention préventive.

Ils étaient jugés ce jeudi 11 août pour association de malfaiteurs, action concertée en vue de troubler l’ordre public, fourniture d’armes et de matériels roulants, destruction de biens publics et d’autrui et homicide volontaire sur la personne d’une bouquiniste à Ambohijatovo et d’un policier à Anosy. Les faits mis en cause remontaient à avril 2009 et se situaient dans le climat d’affrontement politique de l’époque. Au cours de l’audience, les inculpés ont nié tous les faits qui leurs étaient reprochés, et avancé que les dossiers présentés étaient montés. Ils ont été relaxés purement et simplement pour la mort de la bouquiniste et du policier, la fourniture d’armes et de matériels roulants pour des actes de banditisme, la séquestration et la destruction de biens publics et d’autrui. Ralitera a cependant été condamné à un an de prison ferme pour la détention d’armes sans autorisation. Le verdict a été néanmoins accueilli dans une grande joie par les sympathisants des accusés qui étaient venus nombreux à l’audience, la peine étant couverte par la détention préventive. À sa sortie de prison, Ralitera Andrianandraina déclarait qu’il assumait ses actes et qu’il partageait complètement le concept mis en avant par le président de la HAT selon lequel il ne pouvait y avoir d’impunité à Madagascar. En conséquence, il respectait ce verdict. Son avocate, Me Hanitra Razafimanantsoa, a cependant ...Suite MadaVôvô du 21 aout 11  >>  ( ...  )

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

	Derniers Messages de nos Petites Annonces   + Savoir plus >>   Les Contacts  >>  Maison à vendre à Savigny Le Temple (77176) /  A saisir 222 000 € 5 pièces - 110 m² / Description du bien immobilier / PLESSIS LA FORET : maison en triplex à vendre dans quartier calme de savigny le temple, dans une allée en impasse proche commerces. a 5mn le centre commercial de sénart, gare rer, entrée autoroute, foret de rougeau et cueillette de servigny. maison 5 pièces plus garage. chaudière gaz récente. de 105m2 habitable, sur 340m2 de jardin arboré. cuisine à l’américaine tout équipée, séjour double. belle terrasse de 20m2. combles aménageable Contact: Tél. : 01 60 63 51 57 - 06 09 57 18 98 - (n° international) 33 160635157 Couple Franco Malgache, / Lui Français, formation tourisme international, consultant en tourisme, cuisinier, gérant. / Motivé vers une gérance hôtel-restaurant à Madagascar. / Elle, Malgache, ex-assistante de direction d'un grand hôtel 4 étoile à Tamatave, gestion commerciale, réceptif. / Organisation de séminaire, mariage etc... / prospection de clientèle, internet etc... /  Nous recherchons gérance libre, ou locative. / Structure saine et fonctionnelle. / Faire proposition et offre Contact :Hervé AURY Tel: 00 33 5 81 19 75 55 / Port: 00 33 6 01 47 84 72	La Recette du jour  Comment  la préparer ?  ( ... )

Les Nouvelles 27/08/2011
Avion d’air Italy affrété par Air Madagascar : 165 passagers bloqués à Paris - Ranaivo Lala Honoré 
Les 165 passagers du vol MD 055 de la compagnie Air Madagascar prévu partir de Paris mercredi dernier pour joindre Antananarivo sont bloqués dans la capitale française depuis ce jour. En effet, l’avion a été cloué au sol par la direction générale de l’aviation civile (DGAC) française pour « constat d’anomalie » ne permettant pas à l’avion de décoller.
En conséquence, la compagnie nationale est obligée d’héberger ces 165 passagers sur place à hauteur d’environ 90 euros par passager/jour. Mais les déboires d’Air Madagascar ne s’arrêtent pas là. Effectivement, suivant les lois européennes en vigueur en matière de transport aérien, chaque passager victime de ce désagrément peut exiger de la compagnie défaillante (à partir de 3 heures de retard), 600 euros à titre de pénalités. Ce qui équivaut à peu près au coût moyen d’un coupon de vol.
Mais pire encore, toujours d’après ces mêmes lois, chaque passager concerné qui porte l’affaire en contentieux peut obtenir des dédommagements jusqu’à hauteur de 7.500 euros. On peut ainsi estimer les dommages que la compagnie nationale aura à supporter, si c’est le cas, suite à cette décision de la DGAC française.
Encore faut-il noter que sur les 165 passagers, 20 ont comme destination finale Dzaoudzi, 15 autres Moroni et Anjouan et 40 continuent leur périple sur le réseau local. Autrement dit, ces 75 passagers devront encore être hébergés par Air Madagascar à leur arrivée sur place à raison d’environ 50 euros/personne, nonobstant la restauration et les frais de transfert.
Quel objectif ?
Pourtant la compagnie aérienne Air Italy (propriétaire de l’avion) n’est pas la première venue. Elle dessert de nombreuses destinations à partir de la France. C’est pourquoi on se demande si c’est l’exploitation de la compagnie elle-même qui est visée par le biais de cette décision. Ou bien c’est la compagnie Air Italy qu’on veut écarter de la desserte Madagascar. D’ailleurs, on ne sait pas s’il s’agit d’une simple coïncidence ou non, mais toujours est-il que la semaine dernière, le litige entre l’ACM et la SRDI a été remis sur le tapis après que cette dernière ait saisi l’autorité nationale en matière d’aviation civile concernant l’exécution de son contrat (sur 9 aéroports de Madagascar).
Bien évidemment, si c’était le but visé, les autorités malgaches peuvent toujours décider de prendre des mesures réciproques en fermant l’espace aérien malgache à tout aéronef au départ de la France. Et cela aurait pour effet de fortement mécontenter le puissant syndicat des voyagistes et les tours opérateurs français car ce sera pour eux un important manque à gagner.
Quoi qu’il en soit, cette décision est fortement préjudiciable à la compagnie nationale sous différents aspects et en dehors de toute considération financière. Tout d’abord, c’est son image en tant que transporteur qui est fortement écorchée tout comme sa crédibilité vis-à-vis des propriétaires d’avion qui constituent un cercle très restreint, avec lesquels elle négocie pour obtenir des avions en location. Il sera ainsi plus difficile pour Air Madagascar de trouver à louer en septembre pour pouvoir assurer pleinement la haute saison. Notons que de nombreuses négociations à ce sujet sont déjà engagées.

courrierdemada.com 24/08/2011
Transport aérien : Air Austral au secours d'Air Madagascar

moov.mg 24/08/2011
Visite de deux membres du personnel du Congrès. L'Ambassade US précise - Solofo Andrianjakarivelo 
Du 17 au 21 août dernier, deux membres du personnel du Congrès américain ont effectué uen visite à Madagascar. L'Ambassade US à Antananarivo apporte des précisions.
"Suite à un article paru dans l’un des quotidiens nationaux ce jour, l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Madagascar tient à préciser que deux membres du personnel du Congrès ont effectué une visite à Madagascar du 17 au 21 août.", peut-on lire d'emblée dans le communiqué de l'Ambassade américaine à Madagascar qui précise que "le Congrès branche indépendante au sein du Gouvernement américain". 
D'après la chancellerie américaine, les deux membres du personnel du Congrès "sont venus pour constater d’eux-mêmes les problèmes à Madagascar concernant la déforestation, la dégradation de l’environnement, la traite de personnes, et l’impact des actes du régime de la HAT qui ont déclenché la suspension des provisions commerciales de l’AGOA, tel que prévu dans la loi sur l’AGOA elle-même". "Ils ont été aussi ici suite aux rapports alarmants d’intensification de la traite de personnes, des abus des droits de l’homme, de la mauvaise gestion économique, et des actes du régime de la HAT entravant les efforts internationaux destinés à voir vers Madagascar revenir à l’ordre constitutionnel". 
Durant leur visite de quatre jours, ces membres du personnel ont rencontré divers experts locaux, chefs d’entreprises et des institutions afin de mieux saisir les défis auxquels font face les Malagasy à cause de l’actuelle crise politique, et de clarifier ce qu’il reste à faire pour que Madagascar revienne à l’ordre constitutionnel. 
Toutefois, l'Ambassade met les points sur le "i" que "La visite de la délégation ne signifie en aucun cas un quelconque changement de la position des Etats-Unis envers le régime illégitime et illégal de la HAT. Les programmes d’assistance américaine à Madagascar demeurent limités aux efforts strictement humanitaires. Le Gouvernement américain n’envisage pas d’accorder une aide financière ni technique à la Commission Electorale (CENI)". 
Rappelons que le nouveau chargé d'affaires de l'Ambassade des Etats-Unis à Madagasacr, Eric Wong, qui remplacera Eric Stromayer, sera dans nous murs vers la fin de ce mois ou vers le début septembre. 

Midi Mada 23/08/2011
Attentat contre Christine Razanamahasoa : Mandat d’arrêt contre Ralitera ? - Davis R 
L’ancien Directeur de la sécurité au sein de la Haute Cour Constitutionnelle a déclaré qu’il ignore l’existence même de ces attaques.
DST.

 D’après les informations qui nous sont parvenues, la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) vient de lancer un mandat à l’encontre de Ralitera Andrianandraina. Cet ancien Directeur de la sécurité au sein de la Haute Cour Constitutionnelle serait impliqué dans le double attentat à la grenade qui s’est produit vendredi dernier au domicile de la ministre de la Justice, Christine Razanamahasoa à Amparibe et au Régiment militaire n°1 à Analakely. Ralitera a d’ailleurs confirmé cette information samedi dernier au cours de sa rencontre avec la presse. Faut-il rappeler que ce dernier a été libéré le jeudi 11 août dernier après avoir passé 27 mois à la maison de force de Tsiafahy. Jusqu’à l’instant où nous écrivons cet article, nous n’avons pu obtenir aucune information officielle émanant des hauts responsables au sein du DST mais si elle se confirme, l’époux de Ihanta Andriamandranto, une des leaders de la mouvance Ravalomanana, risque donc de retourner en prison.
« Cinéma ». 

Plus d’un considère ces attentats comme du « cinéma » qui a pour but de fragiliser le mouvement des trois mouvances et de justifier les actions de la HAT qui envisagent de poursuivre son « unilatéralisme » et d’aller vers les élections, sans prendre en considération ce qui est prévu dans la feuille de route. Par ailleurs, Ralitera Andrianandraina a déclaré samedi dernier qu’il ignore l’existence même de ces attaques. « Alors que le pays a besoin d’un apaisement politique, les dirigeants actuels favorisent plutôt la déstabilisation et l’incitation à la haine », a-t-il soutenu pour clamer son innocence. Avant de laisser entendre au passage l’existence d’une menace de mort lancée à son encontre. Arrêté à Ambohidahy le 27 avril 2009, plusieurs charges ont été retenues à son encontre, notamment son implication dans la tuerie du 7 février, port d’armes illégal et homicides involontaires durant la manifestation de la révolution orange en 2009 qui a propulsé le président Andry Rajoelina au pouvoir. Bon nombre d’observateurs considèrent les poursuites contre Ralitera comme des « manœuvres politiques ». Histoire à suivre.

tribune Mada 16/08/2011
Évènements d’avril 2009 : Ralitera et consorts libérés -  par Yann 
Ralitera Andrianandraina, Jean de Dieu Razafindrakoto, Andrianarimanana Rakotomanga, Fanomezana Razanadimby et Georges Martin Raharinjatovo sont libres. C’est avec un grand soulagement qu’ils sont sortis de la prison d’Antanimora en fin d’après-midi, après 28 mois de détention préventive.

Ils étaient jugés ce jeudi 11 août pour association de malfaiteurs, action concertée en vue de troubler l’ordre public, fourniture d’armes et de matériels roulants, destruction de biens publics et d’autrui et homicide volontaire sur la personne d’une bouquiniste à Ambohijatovo et d’un policier à Anosy. Les faits mis en cause remontaient à avril 2009 et se situaient dans le climat d’affrontement politique de l’époque. Au cours de l’audience, les inculpés ont nié tous les faits qui leurs étaient reprochés, et avancé que les dossiers présentés étaient montés. Ils ont été relaxés purement et simplement pour la mort de la bouquiniste et du policier, la fourniture d’armes et de matériels roulants pour des actes de banditisme, la séquestration et la destruction de biens publics et d’autrui. Ralitera a cependant été condamné à un an de prison ferme pour la détention d’armes sans autorisation. Le verdict a été néanmoins accueilli dans une grande joie par les sympathisants des accusés qui étaient venus nombreux à l’audience, la peine étant couverte par la détention préventive. À sa sortie de prison, Ralitera Andrianandraina déclarait qu’il assumait ses actes et qu’il partageait complètement le concept mis en avant par le président de la HAT selon lequel il ne pouvait y avoir d’impunité à Madagascar. En conséquence, il respectait ce verdict. Son avocate, Me Hanitra Razafimanantsoa, a cependant ...Suite MadaVôvô du 21 aout 11  >>  ( ...  )

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Sommaire en haut de page)