... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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«
Ny Anjara... Fatalisme et destinée ?... »
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Izay ny
lahatra, izany no anjara, ...izay soa nomen'Andriamanitra, ...tsy hita e !
Est-ce une philosophie ou un signe de sous developpement ??? ...
Etes-vous le type du Malgache fataliste ou le prototype de celui qui ne croit pas à la destinée
?
Le Malgache, se définit-il de quelle manière pour qu’on puisse préjuger à son égard de
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fatalisme ou de fervent adepte de l’existence de la
destinée
Le Malgache de la souche malayo-polynésienne, arabe, africain et même européen n’est pas facile à décrypter. Originellement, il pratiquait les traditions de ses origines, un peu animiste, un peu bouddhiste, un peu islamiste, pour devenir franchement chrétien au milieu du XX ème siècle sur les hauts plateaux.
Voici quelques uns de ses préceptes : « Andriamanitra tsy andrin’ny
hafa, andrinay ihany » ; « Aza ny lohasaha mangina no jerena fa Andriamanitra an-tampon’ny loha » ; « Ny tody tsy misy fa ny atao no miverina » ; « Ny tainomby mivadika aza manan-tompo »…
Il y avait un Dieu et la pratique de la justice dans la vie en société était la règle. Il y avait aussi une destinée tracée donc par le Créateur de toute chose. De ce point de vue, effectivement, le Malgache de ce type est un fataliste, dans la mesure où tout était tracé d’avance par une main forte et dirigeante. Alors, cette personne là pouvait dire : « izay no efa
lahatra, izay no anjara é ».
Mais je pense que le christianisme de la Bible n’est pas pour la destinée, encore moins pour le fatalisme.
Certes le Dieu de la Bible connaît tout d’un homme dès sa création. Car ce Dieu est éternel, c’est à dire qu’il était, qu’il est et qu’il sera. Mais ce Dieu a donné le libre choix à chaque homme créé. S’il y a une chose qui distingue le christianisme des autres religions c’est assurément ce don de la liberté.
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Alors quel est le mécanisme pour que l’on puisse dire qu’une telle religion n’est ni pour la destinée ni pour le fatalisme ? Eh bien, c’est que le Dieu du Chrétien est constamment en quête d’un changement, d’un retour
de l’égaré vers son Créateur, librement après avoir pris conscience de ses erreurs. Il y a une garantie de ce retour : c’est que le
...
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ANDRIAMAHADY Armand de Créteil.
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Express de Mada 18/10/2011
Feuille de route: Fin de parcours du gouvernement Vital
- Misaina Rakotondratsima
Le Premier ministre de la Haute autorité de la transition, a déposé hier la démission de son gouvernement. Le processus pour la nomination de son successeur est lancé.
Le gouvernement qui a formé l'Exécutif de la Haute autorité de la transition a démissionné hier. Camille Vital, Premier ministre depuis le 20 décembre 2009, a en effet remis officiellement à Andry Rajoelina, président de la HAT, sa démission et celle de ses ministres, lors du conseil des ministres d'hier à
Ambohitsorohitra.
La décision intervient dans le cadre de la mise en œuvre de la Feuille de route. La démission marque également le « lancement officiel » du processus de nomination du successeur de Camille Vital à
Mahazoarivo.
Néanmoins, pour la forme, le désormais ancien gouvernement continuera à « assurer les affaires courantes jusqu'à la nomination du Premier ministre de consensus ». Soit jusqu'au 1er novembre au plus tard, d'après le calendrier établi par la lettre d'engagement pour le respect de la Feuille de route et pour sa mise en œuvre des groupements politiques qui l'ont signée le 14 octobre. Un délai de moins de deux semaines qui devra connaître son paroxysme autour de la date de nomination du prochain Premier ministre.
Digne de confiance
Et déjà Andry Rajoelina, seule personnalité mentionnée dans la Feuille de route, a donné le tempo au processus de désignation, en commençant par accepter la démission collective, puis en dressant le profil de son chef de gouvernement de consensus. Dans son discours à la nation dans la soirée d'hier, Andry Rajoelina qui aura à choisir sur une liste de trois personnalités politiques proposées par chaque formation ou groupement politique signataire de la Feuille de route, a lancé un appel. Il a ainsi évoqué un Premier ministre « prêt à en terminer avec la Transition et à la mener vers les élections » et d'un candidat « apte à convaincre les bailleurs de fonds ». Il a de même, à travers son discours, dressé les priorités de ce nouveau locataire du Palais de
Mahazoarivo, entre autres, le social et la sécurité. La réception des listes se fera demain de 10 heures à 17 heures. |

Camille Vital et Pascal Rajaonarison dans leur dernière apparition publique, hier à Alasora (Photo Claude
Rakotobe) |
Comme une pique à l'opposition incarnée par les Trois mouvances, Andry Rajoelina a aussi évoqué un Premier ministre « digne de confiance ». En effet, les Trois mouvances, à l'instar de Mamy
Rakotoarivelo, chef de la délégation Ravalomanana, revendiquent particulièrement le poste de Premier ministre qui devrait revenir à l'opposition, selon la Feuille de route.
Hier, le secrétaire général du Tiako i Madagasikara a affirmé « disposer d'un(e) candidat(e) pour le poste ». Les informations officieuses parlent de Manandafy Rakotonirina, ancien conseiller spécial de l'ancien président de la République Marc Ravalomanana, et d'Eliane Naika, sénatrice de l'ancien régime, pour la mouvance Ravalomanana.
La mouvance Zafy de son côté, a tenu hier une réunion au cours de laquelle le point a été fait. Emmanuel Rakotovahiny, chef de la délégation, a été plus direct. Il a lancé un « chacun pour soi », en se référant aux désaccords entre formations de l'opposition dans la course à la Primature.
La Troïka insiste sur le processus
La Troïka, organe de coopération politique, de défense et de sécurité de la SADC, a envoyé hier une lettre à Andry Rajoelina, président de la HAT, afin d'intimer les acteurs politiques malgaches signataires de la Feuille de route à franchir la prochaine étape de sa mise en œuvre. Tomaz Salomao, secrétaire exécutif de la SADC qui a également parlé au nom du comité ministériel de la SADC, a de même informé que Mogheti Monaisa, ambassadeur d'Afrique du Sud à Madagascar, est désigné par le comité ministériel de la Troïka pour être le « chef par intérim du bureau de liaison de la SADC à Madagascar ». Dans ce sens, une rencontre entre ce représentant diplomatique et les signataires de la Feuille de route est prévue ce jour à
Ankorondrano. Si le calendrier fixe la nomination d'un Premier ministre à la date du 1er novembre, celle des membres du gouvernement devrait intervenir avant le 17 novembre. La date butoir pour l'élargissement du Parlement de la transition est, en outre, fixée au
30 novembre.
Express Mada 15/10/2011
Antanimenakely:
Dix tonnes de concombres de mer découvertes - Seth Andriamarohasina
Lors d'une descente, la gendarmerie a mis la main sur plus de dix tonnes de concombres de mer et 20 sacs d'ailerons de requin. Un Chinois est incriminé.
Un trafic international a été porté au grand jour.
Mercredi matin, aux alentours de 10 heures, les forces de la gendarmerie ont mis la main sur plus d'une dizaine de tonnes de concombres de mer à
Antanimenakely.
Dans la foulée, elles ont découvert 20 sacs remplis à ras bord d'ailerons de requin.
À la lumière des investigations diligentées par les gendarmes, un Chinois est soupçonné d'être à la tête de la filière. La marchandise aurait dû être saisie pour défaut de papiers mais cela n'a pas encore été effectué jusqu'à hier.
Les gendarmes ont opéré à partir d'informations qui leur ont été livrées. Lorsqu'ils ont débarqué, des concombres de mer étaient exposés au soleil dans la cour d'une propriété où le trafic a été débusqué. La plupart d'entre eux avaient une taille inférieure à 12 centimètres. Au terme des fouilles, les gendarmes sont tombés sur une importante quantité de concombres de mer secs déjà mis en sac dissimulée dans l’un des
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Les
Ailerons de requins. Les concombres de mer sont des animaux marins de plus en plus menacés à Madagascar (Photo Seth
Andriamarohasina) |
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magasins de stockage. Au passage, des sacs d'ailerons de requin ont été découverts.
Intervention
Les gendarmes qui se sont rendus sur place n'étaient pas au bout de leurs surprises. En poursuivant leurs recherches, ils ont réussi à localiser un autre entrepôt.
La société du ressortissant chinois incriminé a une existence légale. Toutefois, des faits suspects ont pu être notés pendant ce coup de filet. L'entreprise est basée à Tana. Curieusement, le trafiquant présumé a indiqué que les papiers sont à Toliara. Lorsque les gendarmes lui ont tiré les vers du nez, il a avoué que les concombres de mer et les ailerons de requin provenaient du nord de la Grande île.
Les produits parviennent à Tana par voie routière. Les gendarmes et les policiers qui font des contrôles sur cet axe n'y ont vu que du feu.
En poussant leurs investigations, les limiers ont conclu que le trafic se faisait sur la scène internationale. Les concombres de mer et les ailerons de requin seraient écoulés à Hong Kong. Aux dernières nouvelles, des personnalités importantes seraient en train d’intervenir pour étouffer l'affaire.
LaGazette-dgi.org 15/10/2011
Mise en place des Institutions de la Transition: Le 31 octobre au plus tard
- Sa et L.T.
20 ans après, la date du 31 octobre sera de nouveau inscrite dans l’histoire de Madagascar. Date de la signature de la Convention de Panorama qui a mis un terme à la crise politique de 1991 avec la mise en place de la Transition, le 31 octobre a été, en effet, choisie par les signataires de la Feuille de route comme date butoir de finalisation de la mise en oeuvre du document-cadre de la Transition.
C’est le vice-ministre sud-africain chargé de la coopération et des relations internationales qui l’a annoncé, hier à
Ivato, en déclarant qu’ils « se sont mis d’accord pour que le processus de mise en œuvre de la feuille de route soit finalisé en fin octobre ».
Aussi, dès son arrivée, Marius Fransmann a-t-il engagé les consultations avec les signataires en vue de cet objectif. Mieux, le président de la Commission ministérielle de la Troïka espère finaliser demain le cadre de mise en œuvre de la feuille de route, soit quatre semaines exactement après la signature de cette dernière.
Outre le cas spécifique de Marc Ravalomanana qui ne devrait plus être remis sur le tapis après que le principe de son retour sans conditions a été acquis et consigné dans la feuille de route avec le préambule auquel les chefs militaires s’en tiennent scrupuleusement, les discussions porteront essentiellement sur la nomination du Premier ministre, la formation du gouvernement, l’élargissement du Conseil supérieur de la transition, du Congrès de la transition et de la Commission électorale nationale indépendante.
La mise en place de ces institutions ne devrait plus faire l’objet d’enchères malsaines vu l’état plus que précaire dans lequel patauge la population. Et si nos politiciens qui aspirent conduire la Transition vers des élections libres, justes et crédibles, sont au moins animés de la volonté réelle de mettre fin à la crise politique.
C’est d’ailleurs pour tester sinon faire réfléchir les acteurs politiques qu’hier soir, M. Fransman a donné littéralement un devoir à la maison qui doit être rendu ce matin à 8h30, heure de reprise des discussions.
Sous forme de questionnaires, ce sujet de réflexion est composé ainsi : « La Troïka exhorte tous les partis politiques signataires de cette Feuille de Route historique de réfléchir sur les questions suivantes pour aboutir à la mise en oeuvre de la Feuille de Route.
1. Quelles sont vos actions et/ou vos omissions depuis la signature de cet accord ?
2. Est-ce qu'il y a une évolution dans vos engagements par rapport à vos actions antérieures (récentes) ?
3. Quels sont les éléments-clés pour démontrer l'engagement pratique ?
4. Qu'est-ce qu'il faut faire pour s'assurer que l'esprit et la lettre de la feuille de route soient mis en oeuvre ?
5. Est-ce que vos actions actuelles et/non actions et/les omissions bâtissent une confiance et une cohésion sociale ?
6. Si ce n'est pas le cas, quelles sont les actions et/ou les omissions et les mesures requises par les signataires comme les représentants du peuple malgache qui bâtiront la confiance et la cohésion sociale nécessaires pour assurer le succès de la mise en oeuvre de ce cadre.
7. Comment est-ce que nous (signataires) assurons que nous bâtissons et soutenons l'intégrité, la confiance et la légitimité du processus parmi tous les signataires ? Et par conséquent le peuple malgache ?
La Troïka de l'Organe forme le voeu le plus ardent que toutes les parties prenantes malgaches continueront à soutenir résolument et à respecter les principes de la Feuille de route et qu'elles travailleront avec assiduité pour établir les institutions de transition, conformément aux dispositions pertinentes de la Feuille de route. Elle estime que le facteur temps est essentiel et que le peuple malgache ne peut plus continuer à subir les conditions socioéconomiques adverses provoquées par la crise. Par conséquent, elle exhorte les parties prenantes malgaches à s’unir et à faire primer les intérêts nationaux sur leurs intérêts propres et à oeuvrer pour la réconciliation qui favoriserait un retour rapide à la normalité ».
Il aurait été intéressant que les réponses soient rendues publiques. Non point pour donner une quelconque note mais plutôt pour jauger l’engagement réel de ceux (ou ce qu’il représente) qui vont nous diriger jusqu’à la mise en place des institutions de la IVème République.
En attendant, un hypothétique courage de nos politiques de jouer le jeu de la transparence, la SADC est déterminée à finaliser le cadre de mise en œuvre de la feuille de route. A preuve l’organisation régionale a déjà trouvé un bâtiment pour abriter son bureau de liaison. Cette représentation a pour mission de suivre et de contrôler la mise en œuvre de la feuille de route. Une présence qui heurte quelque peu la souveraineté mais sans doute utile et salutaire devant les comportements odieux de la quasi-totalité de nos politiciens lesquels n’ont foi ni loi.
Midi Mada 14/10/2011
Escale d’une frégate française à Diégo- Suarez
- Recueillis par Z.R
Première depuis trois ans, une frégate de la Marine Nationale française a fait hier une escale à Diégo Suarez.
Le Nivôse, en provenance de l'île de la Réunion où il est basé au Port des Galets, faisait escale dans cette ville septentrionale pour terminer ses préparatifs avant de rejoindre sa mission principale : un exercice en partenariat avec l'Afrique du sud avec pour théâtre le Canal du Mozambique. Le lieutenant de vaisseau Cazin, son commandant, a reçu les autorités de la ville d’ Antsiranana pour un déjeuner. Une visite guidée a été proposée à la presse.
Depuis 2008, le Nivôse a consacré près de la moitié de son temps à la mer à la mission Atalante, le dispositif international mis en place pour lutter contre la piraterie dans l'Océan Indien.
La frégate possède un canon de 100mm largement suffisant pour inciter les bateaux de pêche en infraction ou skiffs de pirates à une attitude coopérative. Elle porte en outre deux lances missiles pouvant tirer en quelques minutes des MM38 «Excocet » qui lui permettent de faire face à une menace plus sérieuse. Son hélicoptère, avec ses 3h d'autonomie et ses capacités de détection d'une portée de 200 miles nautiques lui assure une grande efficacité dans sa mission de surveillance.
Encadré: Coopération militaire internationale : 6 officiers US débarquent à Tana
Aucun organe de presse local n’a rapporté le fait qui n’est pas pourtant passé inaperçu. En effet, 6 officiers américains ont débarqué avant-hier à l’aéroport d’Ivato, grâce à un avion spécial. L’ambassade des Etats-Unis à Madagascar n’a sorti aucun communiqué officiel sur la mission de ces officiers à Madagascar. Une source non officielle a cependant permis de savoir que ces hommes en treillis du pays de l’Oncle Sam séjournent dans la Grande Ile dans le cadre d’une « coopération militaire internationale ». Quoi qu’il en soit, la présence à Madagascar de ces officiers américains au même moment que celle de la Troïka de la SADC suscite des réactions, voire des inquiétudes. Etant donné qu’à l’instar de la plupart des pays de la SADC, les Etats-Unis refusent jusqu’à présent de reconnaître le régime de Andry Rajoelina et ne cessent de dénoncer les dérives de
celui-ci. ( RAJAOFERA Eugène - midi)
Midi Mada 13/10/2011
Mission militaire de la SADC : 1
Gal et 14 officiers pour appuyer la mise en œuvre de la feuille de route
Conduite par le Général sud-africain
Mduduzi, la délégation du comité de Défense et de Sécurité de la Troïka débarque avec 14 autres officiers et 5 diplomates.
Les membres de la mission militaire de la Troïka se trouvent dans nos murs depuis hier après-midi. Composé de 15 officiers et de 5 diplomates, la délégation est conduite par le Général de Division Nyembe Jeremiah
Mduduzi. Les officiers membres de la délégation qui séjourne à Madagascar pendant 5 jours étaient tous en tenue civile hier à leur arrivée à l’aéroport international
d’Ivato. « Nous sommes venus pour discuter avec les chefs militaires de Madagascar dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route. », a expliqué le Gal Nyembe Jeremiah
Mduduzi. Interrogé si cette mission militaire de la Troïka s’inscrit dans le cadre de la préparation du retour au pays de Marc
Ravalomanana, cet officier général sud-africain de répondre : « Pas du tout ». |
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Accueil froid.
Un accueil froid a été réservé hier à cette délégation militaire de la Troïka. Les membres de la délégation ont eu droit au salon d’honneur et à un motard, certes, mais aucun membre du gouvernement ni une haute personnalité du régime en place n’a été aperçu hier à Ivato pour accueillir la délégation.
Contrairement à celui que le gouvernement de la HAT a toujours réservé aux émissaires de la médiation de la SADC. La ministre des Affaires Etrangères de la HAT, Yvette Sylla, a toujours pris la peine de faire le déplacement à Ivato quand il s’agit d’accueillir le Dr Leonardo Simao. Par ailleurs, force a été de constater qu’aucun officier des forces armées malagasy ni un haut responsable du ministère des Forces Armées n’a été aperçu hier à l’aéroport international d’Ivato. Alors qu’il a été annoncé depuis quelques jours que cette délégation militaire de la Troïka aura pour principale mission de rencontrer les chefs militaires de la
HAT.
Option militaire.
Les polémiques font rage depuis quelques jours sur la vraie mission de cette délégation militaire de la Troïka. Face aux fortes rumeurs sur l’éventualité d’une intervention militaire de la SADC à Madagascar, la HAT a sorti avant-hier un communiqué rassurant l’opinion sur cette hypothèse. Mais, la composition de la délégation relance les polémiques. Pour certains, une délégation de 15 officiers et de 5 diplomates n’est pas pour une légère mission. A rappeler qu’en février 2009, le chef de la Brigade En Alerte (BEA) de la SADC, Matthendele Moses Dlamini, a annoncé à Luanda que ses troupes étaient prêtes à intervenir à Madagascar. Stationnée dans la base militaire de Cabo Ledo, dans la province de Bengo (Ouganda), cette Brigade régionale est composée des éléments de Forces Armées et de la Police des pays membres de la SADC. Lors de sa mission à Madagascar, le vice-ministre sud-africain, Marius Fransman, aurait envisagé une option militaire faute de signature de la feuille de route. En tout cas, la mission militaire de la Troïka débute ses travaux dès aujourd’hui. C’est également aujourd’hui que la mission politique de la Troïka conduite par le vice-ministre sud-africain Marius Fransman débarque à Tana.
RAJAOFERA Eugène
Xinhuanet.com 12/10/2011
Madagascar: 30 lingots d'or saisis à l'aéroport dans un bagage d'un Pakistanais
- Xinhua
Trente lingots d'or pesant 16,6 kg ont été saisis à l'aéroport de Mahajanga, à 500 km au nord-ouest d'Antananarivo, capitale de Madagascar, dans un bagage d'un Pakistanais, ont rapporté mardi les journaux malgaches.
Les lingots d'or appartiennent à un ressortissant pakistanais qui projetait de rejoindre
Dzaoudzi, une ville du département français de Mayotte dans l'archipel des Comores, selon le journal l'Express Madagascar. Le Pakistanais n'a pas pu s'embarquer parce que les responsables de l'aéroport lui ont invité de descendre de l'avion lundi vers 12h30 (09h30 GMT).
Après un premier interrogatoire qui s'est tenu lundi sur la provenance de l'or, le suspect a été placé en garde à vue à Mahajanga.
Le journal Midi Madagasikara a indiqué que cet individu était connu par la police de Mahajanga pour être impliqué dans un trafic de carburant en 2007.
D'après les deux journaux, un autre Pakistanais soupçonné d'être son complice a été intercepté avec quelques kilos d'or dans un barrage de la gendarmerie à
Maevatanana, une ville située à 315 km de la capitale, lorsqu'il a quitté Antananarivo pour joindre son complice à Mahajanga samedi dernier. |
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Ces trafics d'or ont été démasqués suite à une collaboration entre les forces d'intervention spéciale (FIS) et la police des mines ainsi que des civils qui ont donné les informations sur les trafics.
En effet, la police des mines a lancé un appel à tous les citoyens malgaches de dénoncer les trafics des ressources minières du pays, d' après le journal malgache, la gazette de la grande île.
Cet appel a donné ses fruits depuis le début du mois d'octobre. Le 2 octobre dernier, cinq tonnes de tourmalines ont été découvertes chez un Guinéen résidant à Madagascar; le 6 octobre, 60 tonnes de gypse appartenant à l'un des fournisseurs de la cimenterie Holcim Madagascar ont été saisies à
Mahitsy, la périphérie de la capitale, tandis que la semaine dernière la gendarmerie a démantelé plusieurs dizaines de tonnes de cristal sans papier en circulation de Maevatanana vers Antananarivo.
Encadré:
« 8 tonnes de tourmaline, 10 tonnes de quartz, 10 kilos d’or, 90 tonnes de gypse et tout juste ce lundi, 13 kilos d’or ont été saisis d’un peu partout dans l’île.Ce qui démontre que le trafic grandit, et que les trafiquants pensent que les textes et lois ne s’appliquent pas lorsqu’on est en période de transition »
Midi Mada 08/10/2011
Devant la Troïka à Pretoria : Confrontation ce jour entre les pro-HAT et opposants
- RAJAOFERA Eugène
Un face-à-face aura lieu ce jour à Pretoria entre la délégation du G-8 et celle des opposants à la
HAT.
Les préliminaires de la mise en œuvre de la feuille de route signée le 17 septembre dernier seront faits à Pretoria. En effet, la délégation du G-8 (TGV,
UDR-C, Arema, MDM, Escopol,
HPM, A.S et Uamad-Monima) composé d’un membre par entité s’est invitée à Pretoria pour demander à la Troïka des explications sur certaines dispositions de la feuille de route.
Cette délégation conduite par Pierrot Rajaonarivelo du MDM a quitté le pays jeudi dernier. 24 heures après, plus précisement hier, une autre délégation a fait le déplacement vers la même destination, celle composée de Mamy Rakotoarivelo et de Roland Ravatomanga ( mouvance
Ravalomanana), de Miandrisoa Marcel ( Mouvance Zafy) ainsi que de Monja Roindefo (
Monima-Uamad). « Appelée » par l’Afrique du Sud, cette délégation a rejoint hier Pretoria où elle sera reçue comme celle du G-8 par la Troïka.
Mémorandum.
Une fois arrivée à Pretoria, la délégation du Groupe des 8 a présenté aux officiels sud-africains un mémorandum signé à Ambohitsorohitra entre le G-10. Sur la base de ce mémorandum, le G-8 aurait expliqué que les entités signataires de la feuille de route adhèrent aux décisions contenues dans le document. Ayant pris les précautions nécessaires, la Troïka a décidé de faire venir à Pretoria le camp adverse. Ce qui explique la présence sur place de la délégation des opposants à la
HAT. Hier, le vice-ministre sud-africain Fransman Marius, celui qui a dirigé la mission ministérielle de la Troïka à Madagascar, a invité à un dîner autour d’une table les forces politiques
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malgaches présentes à Pretoria. Aujourd’hui, la Troïka procédera à la confrontation des deux délégations pour savoir qui a menti.
Processus accéléré.
A l’allure où évolue la situation, la Troïka sera de retour à Madagascar plus tôt que prévu, plus précisément avant le 14 octobre. Car après avoir entendu les deux groupes protagonistes,
l’Organe en charge de politique, de défense et de sécurité de la SADC enverra sans attendre sa mission pour déclencher la mise
en œuvre proprement dite, à commencer par la nomination du futur Premier ministre de consensus, conformément à l’article 5 de la feuille de route. En tout cas, les consultations sur le projet de cadre de mise en œuvre de la feuille de route seraient en ce moment en cours à Pretoria. Les délégations qui s’y trouvent déjà peuvent émettre leurs observations sur le document en général et sur la clé de répartition en particulier.
Encadré: La mouvance Ravalomanana rejoint le G8 à Pretoria
De source sud-africaine, on apprend ce vendredi 7 octobre 2011 que la Troïka de la SADC a été surprise de l’arrivée de la délégation du G8 alors même que la Troïka s’apprêtait à dépêcher une mission à Antananarivo. C’est ainsi qu’elle a décidé d’inviter les autres parties prenantes du processus pour éviter d’être taxée
d’unilatéralisme ou d’attitude déséquilibrée.
Hier donc, une délégation de la mouvance Ravalomanana, composée de Mamy Rakotoarivelo et de Roland Ravatomanga, a pris l’avion à destination de Pretoria. Selon les autorités aéroportuaires qui répondaient à nos questions, ont été enregistrés dans le même vol, Augustin Andriamananoro (conseiller spécial du président de la HAT et DG de l’OMERT), Monja Roindefo Zafitsimivalo (président du MONIMA) et le Pasteur Manariasy (SG de l’Eglise FJKM). Apparemment, aucune personnalité issue de la mouvance Albert Zafy n’était inscrite sur le vol en partance ce vendredi 7 octobre pour l’Afrique du Sud.
Si l’on devait croire le Dr. Emmanuel Rakotovahiny, la mouvance Albert Zafy n’y est représentée que par Roland Ravatomanga à qui il a été confié la mission d’observation et de témoin des discussions et autres qui se dérouleront en Afrique du Sud. Il ne lui revient pas de parler, de décider ou de signer au nom de la mouvance Zafy mais il y assiste tout simplement. (Valis-Tribune)
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LaGazette-dgi.com 18/10/2011
Mouvance Ratsiraka: La Sadc l’invite à signer
- Adelson RAZAFY
Dans la déclaration de la Troïka faite vendredi soir, et qui clôt les entrevues de la semaine dernière, la Sadc cite nommément la mouvance Ratsiraka et l’exhorte à signer la feuille de route. Une grosse satisfaction et une certaine fierté certainement chez Didier Ratsiraka, suite à cette attention particulière. Car la mouvance Ratsiraka n’ayant pas signé la feuille de route le 17 septembre dernier, elle s’est crue marginalisée et écartée du reste du processus, d’autant que lors des tractations récentes, elle n’a
Sentiment de réconfort donc chez la mouvance Ratsiraka, d’autant que dans la déclaration qui s’étend sur 16 points, elle est |

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la seule entité malgache citée de vive voix. Preuve que la Sadc tient en haute estime l’amiral Didier Ratsiraka et son mouvement politique, et leur accorde une importance dans la
résolution de la crise.
L’amiral, actuellement en exil à Paris, ne sera certainement pas insensible à cet hommage et répondra à l’appel de l’entité
d’Afrique Australe. Si on le considère comme incontournable, l’homme, qui a une haute idée des intérêts supérieurs de son pays, ne se laissera pas désirer. On s’attend à ce qu’il se manifeste dans les prochains jours et réitère les raisons pour lesquelles sa mouvance n’a pas participé à la séance de signature d’Ivato. Selon lui, en effet, pour être homologué, le document doit être discuté et signé par les quatre chefs de file, lors d’un sommet qui se déroule à Madagascar. C’est la griffe des quatre chefs de mouvance, a-t-il ajouté, qui devrait donner le coup d’envoi officiel de la mise en œuvre de la feuille de route.
Si la Sadc exauce ses souhaits, l’amiral pourrait remettre les pieds au pays à la date espérée par ses partisans : le 4 novembre prochain, jour du 75ème anniversaire de sa naissance. Si cela se réalise, il rentre au pays après neuf ans d’exil parisien. Rappelons en effet qu’il a quitté l’île en catastrophe le 5 juillet 2002, sur un aéroport de Toamasina déjà encerclé par les troupes pro-Ravalomanana… Le retour suscite déjà une certaine curiosité car à la fin de 2010, l’amiral a annoncé qu’il reviendrait prochainement au pays avec trois proportions pour la sortie de crise. Son fils unique Xavier ayant contracté une maladie et ayant été hospitalisé, Didier Ratsiraka fut contraint d’ajourner le voyage. Tous pourtant étaient déjà pendus à ses lèvres…
En tout cas, l’invite adressée à l’amiral indique que la Sadc ne se laisse pas impressionner par le nombre des « mouvances » qui ont signé. Elle n’est donc pas dupe de la manœuvre opérée par le médiateur Leonardo
Simao, et qui consistait à émietter la mouvance Rajoelina en huit morceaux. Et ce, dans le but de mettre en minorité les trois mouvances d’opposition, un peu trop irréductibles. Visiblement, la Troïka de la Sadc reconnaît les entités politiques qui comptent, et n’a pas oublié la mouvance Ratsiraka. Si celle-ci réintégrait le processus de sortie de crise, cela redonnerait du tonus à l’opposition, notamment dans la perspective d’un partage du pouvoir qui se ferait, selon la feuille de route, d’une façon juste et équitable.
Notons qu’en 2009, lors de l’application de l’accord de Maputo, l’amiral a avancé à la Primature Eugène
Mangalaza, candidat qui fut approuvé par les autres mouvances et par la communauté internationale. Si sa mouvance revenait dans le jeu politique, elle pourrait encore une fois avoir… le vent en poupe.
Encadré: Démission du gouvernement Vital
( Un premier pas dans la mise en œuvre de la Feuille de route )
Dépose les listes de trois noms, candidats au poste de Premier ministre, ce mercredi 19 octobre 2011 à partir de 10 heures et ce jusqu’à 17 heures.
=>
nomination du Premier ministre avant le 1er novembre 2011
=> nomination des membres du gouvernement, avant le 17 novembre 2011
=> élargissement du Parlement de la transition avant le 30 novembre 2011
L’ambassadeur d’Afrique du Sud, Mogheti
Monaisa, est désigné par le comité ministériel de la Troïka comme chef par intérim du bureau de liaison de la SADC à Madagascar.
Tribune de diego 17/10/2011
Plantes de Madagascar : les vertus du gingembre
- V.M.
img* Plants de gingembre en fleur
Assez chauffant pour ceux qui aiment les aliments brûlants, un peu piquant pour ceux qui ne supportent pas le piment, tel est le goût du gingembre connu sous le nom de sakay tany au Nord et sakamalaho dans le malgache officiel.
Ce sont les rhizomes du gingembre, enfouis sous la terre, qui sont consommables. Il est de la famille des zingibéracées et son nom scientifique est zingiber officinale. La plante aurait une origine orientale : au sud de
l’Inde et de la Chine. Le mot gingembre vient du sanskrit shringavera qui signifie bois de cerfs.
Le gingembre est utilisé dans la confection de sauce, pour condimenter les plats comme
l’akoho ro (poulet cuit de manière très simple avec beaucoup d’eau), en phytothérapie et dans la conservation de la viande. Des récentes études ont permis aussi de savoir qu’il est possible d’en extraire de l’huile essentielle.
Les gingérols et les shogaols du gingembre sont responsables de sa saveur piquante. Ils ont un effet antiémétique en réduisant les mouvements de l’estomac, ainsi on conseille sa consommation aux personnes sujettes aux maux de transport et aux femmes enceintes. Une trentaine d’analyses ont classé le gingembre parmi les végétaux les plus fortement antioxydants. Il prévient ainsi les cancers ainsi que les maladies qui accompagnent le vieillissement comme les maladies cardio-vasculaires. Le manganèse que les rhizomes contiennent facilite une douzaine de processus métabolique et réduit ainsi les effets des radicaux libres. Le gingembre contient aussi du cuivre, nécessaire à la formation du collagène et de l’hémoglobine. La consommation d’une grande quantité de gingembre aurait un effet cardiotonique et une action hypoglycémiante dans l’organisme humain. Ces hypothèses sont encore à prouver, mais l’interaction avec certains médicaments est possible. Quant à son rôle dans la facilitation de la digestion, les recherches ont montré que les résultats ne sont à considérer qu’après une consommation en très grande quantité, donc anormale chez les hommes, du gingembre. Cela est nécessaire pour stimuler la sécrétion de bile et des enzymes digestifs.
Mais l’usage le plus fréquent à Madagascar est sa consommation en cas de maux de tête, de gorge et de rhume. Le gingembre fait baisser la fièvre en étant stimulant et réchauffant. Tout en buvant une tisane, on fait un pansement de gingembre moulu sur les muscles et articulations douloureux.
Les rhizomes ont une teneur en fibres de 1%, constituées de cellulose et
d’hémicellulose. 23 g de gingembre cru contient 8 mg de vitamine C, 0,4 g de protéines, 4,2 g de glucides, 0 ,2 g de lipides. Source : Fichier canadien sur les éléments nutritifs. |

Plants de gingembre en fleur

Rhizome de gingembre |

Confiseries réalisées
à base de gingembre |
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Pour la culture, le gingembre pousse bien dans le jardin. Un sol facile à travailler et humifère et un climat tropical avec une pluviométrie moyenne annuelle supérieure à 2000 mm (source : Memento de
l’agronome-Ministère de la coopération et du développement). C’est le jaunissement et le flétrissement des tiges feuillées qui permettent de juger que le gingembre est bon pour la récolte. Cette dernière se fait avec délicatesse et soin avec une fourche ou une bêche afin de ne pas blesser les rhizomes. Après la récolte, il faut immédiatement débarrasser les racines et la terre des rhizomes puis les laver et les sécher.
La production de gingembre à Madagascar s’élève à 20 à 30 tonnes par hectare
Lagazette.com 17/10/2011
Pour le contrôle
de la Primature: Les mouvances manoeuvrent… Adelson
RAZAFY
Comment comprendre cette définition qui figure
dans la feuille de route : « Le Premier ministre de consensus ne peut
provenir de la plate-forme politique qui soutient le président de la
Transition » ? La formulation est plutôt vague et ouvre la porte à
toutes les interprétations. Cette disposition est pourtant la pierre
angulaire de la feuille de route car elle est la référence dans le
partage du pouvoir.
En effet, elle commande la nomination au
poste de Premier ministre, mais aussi l’ « allocation juste et équitable
» des portefeuilles du gouvernement, ainsi que des sièges du Conseil
Supérieur de la Transition (CST), du Congrès de la Transition (CT) et
de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni). Comme la
course vers les postes-clés de la transition va s’ouvrir bientôt,
les mouvances manoeuvrent depuis hier, chacune s’attachant à fournir
une définition qui profite à… soi.
Pour la mouvance Ravalomanana, soutenue en cela par la mouvance Zafy,
les huit éléments du G8 ne forment qu’une seule et unique
plate-forme, celle des pro-Rajoelina. Bref, selon elle, il s’agit du
TGV et de ses sept satellites, lesquels forment une entité unique qui
ne devrait pas avancer de nom au poste de Premier ministre. Les deux
mouvances d’opposition indiquent qu’elles sont les seules (avec la
mouvance Ratsiraka, si celle-ci se décide à signer la feuille de
route) habilitées à proposer des noms au poste de Premier ministre.
Elles ne font là que reconduire une position défendue aux négociations
de Maputo, avec succès car a abouti à la nomination du pro-Ratsiraka,
Mangalaza Eugène à la Primature. Soucieuses d’équilibre à la tête
de l’exécutif, les mouvances d’opposition estiment que la remise du
poste de Premier ministre à l’opposition devrait contre balancer
l’attribution de la présidence de la transition à Andry Rajoelina.
Pour ne pas perdre dans l’affaire toutes ses billes, la mouvance
Rajoelina fait des concessions puis contre attaque. Elle reconnaît que
le parti TGV ne peut décemment proposer de noms à la Primature, de même
que la plate-forme UDR-C composée de partis ouvertement alignés sur
Andry Rajoelina. Elle indique cependant que les six autres éléments du
G8 sont des électrons libres qui, selon la conjoncture, s’arriment ou
se détachent du TGV. Manoeuvre adroite qui vise à autoriser les six
groupements à avancer des noms au poste de Premier ministre, mais aussi
à tous les postes des institutions de la transition. Si la tactique réussit,
les pro-Rajoelina pourraient s’adjuger la Primature. En effet, il
suffit que les six entités proposent le même nom pour qu’en vertu du
principe de la majorité, leur « vœu » soit exaucé. Usant toujours
de leur nombre, elles vont décrocher la majorité des postes dans des
institutions stratégiques comme le gouvernement, le CST et le CT.
Pour s’opposer à cette poussée des pro-Rajoelina, les deux mouvances
(qui pourraient dans les prochains jours obtenir le soutien concret de
la mouvance Ratsiraka) vont passer à la contre offensive et énoncer
certains critères pour classer les entités et groupes. En premier
lieu, tous ceux qui siègent dans les institutions politiques de la
transition devraient être rangés chez les pro-Rajoelina. Il est vrai
que du gouvernement au CT, ces instances n’ont fait rien d’autre que
servir Andry Rajoelina et défendre le régime de transition. En second
lieu, les groupements qui se sont rendus en début de semaine à Addis
Abeba (après Pretoria), cornaqués par deux barons de la présidence de
la Transition, devraient être étiquetés pro-Rajoelina. Ces entités y
ont défendu l’intérêt d’Andry Rajoelina et du régime de
transition, pour cette raison, elles ont écarté du déplacement les
mouvances d’opposition qui ne pouvaient se plier à cet objectif.
On suivra avec intérêt la suite de l’histoire. Car ceux qui ont pour
cornacs des dignitaires du palais d’Ambohitsorohitra, souvent, ça
trompe énormément…
Midi Mada 15/10/2011
Marius Fransman face aux parties prenantes : Nouveau PM avant le 1er novembre Ministres, CT et CST avant le 17 novembre
- RAJAOFERA Eugène
La Troïka a sorti hier des calendriers pour la mise en place des différentes Institutions de la transition.
5 heures après son arrivée, le vice-ministre sud-africain en charge des Relations Internationales conduisant la mission politique de la Troïka, Marius
Fransman, a dirigé une rencontre des parties signataires de la feuille de route. C’était hier au Colbert. Ladite rencontre a duré 1h30. Marius Fransman a précisé devant les politiciens malgaches qu’il ne peut y avoir reconnaissance internationale qu’après la mise en place des Institutions de la nouvelle transition. Le chef de la mission politique de la Troïka a fait remarquer que si Andry Rajoelina a pu prononcer son discours à la tribune des Nations Unies, cela ne signifie pas qu’il a la reconnaissance internationale. Par ailleurs, le vice-ministre sud-africain a insisté sur la « recomposition et/ou restructuration » des Institutions en place. Sur ce, un calendrier a été avancé : nomination du nouveau Premier ministre avant le 1er novembre et nomination des membres du gouvernement, du CT ainsi que du CST avant le 17 novembre.
Nominations sous surveillance.
On a également appris hier à l’issue de la réunion de Colbert que les différentes |
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nominations se feront sous la surveillance de la Troïka pour qu’il y ait répartition juste et équitable. Quant à la
CENI, elle est à revoir avec les Nations Unies. Un autre calendrier a été dévoilé hier, celui relatif à l’élection présidentielle qui devrait être organisée entre octobre et novembre 2012. En tout cas, contrairement à ce qu’il a affirmé à son arrivée à l’aéroport
d’Ivato, le vice-ministre sud-africain Marius Fransman a présenté hier le projet de cadre de mise en œuvre de la feuille de route
élaboré par la SADC. S’agissant du rôle de la Troïka de la SADC dans la mise en place du Parlement de la transition, le projet de cadre de mise en œuvre stipule qu’elle veille sur l’allocution juste et équitable des sièges parmi les parties prenantes Malagasy signataires de la feuille de route.
Plan B. Par contre, la question cruciale relative à la nomination du Premier ministre n’est pas traitée dans le projet de cadre de mise en œuvre. Cette question est : le futur PM de consensus sera issu de quelle entité ou mouvance ? La question si elle n’est pas traitée en présence de la SADC risque de faire échouer le processus. Les trois mouvances revendiquent le poste étant donné que le président de la transition est déjà issu du camp adverse. Une autre pierre d’achoppement serait la « recomposition et/ou restructuration » des Institutions de la transition. Le G-7 sera aujourd’hui obligé de défendre l’accord qu’il a contracté lors des réunions politiques d’Ambohitsorohitra sur le maintien des « acquis ». En tout cas, force est de reconnaître que le processus est fragile. C’est pour cette raison que la SADC serait en train d’élaborer le Plan B de sortie de crise.
Le Journal de Madagascar
14/10/2011
Kaompania Air Madagascar : niditra garazy sahady ilay Boeing 777
Fampitam-baovao marim-pototra avy any an-dRenivohitra frantsay no
nahazoan-tsilian-tsofina fa toa hoe niharam-pahavoazana sahady ilay
fiaramanidina nindramina tamin’ny orinasa “EuroAtlantic”.
Dia voatery nidodododo niantso vonjy tany
amin’ny kaompania “Blue Panorama” hanome fiaramanidina solony fa ilay
Boeing 777 vao nampiasaina tsy ela nalefa any Londres na Francfort
angaha, hoy ny mpampita vaovao.
Nentina notsaboina na dia mbola tsy mazava tsara, hoy ity farany, hoe
inona marina no manjo ity fananan’ny Air Madagascar ity. Ny hany fantatra
hatreto dia nosoloina avy hatrany satria ny mpandeha tsy afa-miandry
sy efa leo ny zava-nisy volana vitsy lasa izay. Mbola mipetraka ho
baraingo foana izany ny hoavin’ity kaompaniam-pirenena fitaratra taty
amin’ny kaontinanta afrikanina teo aloha ity.
afriqinfos.com 12/10/2011
Madagascar: aucune décision n'est prise à Pretoria
- Xinhua
Aucune décision n'a été prise à Pretoria, en Afrique du Sud, concernant la mission des groupements politiques partis jeudi dernier pour une réunion avec les responsables de la Troïka, l'organe de coopération de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), selon une source concordante.
Une partie de la délégation est revenue lundi soir, dont les émissaires de la mouvance de l'ancien président malgache Marc Ravalomanana conduite par Mamy
Rakotoarivelo, de celle de Zafy Albert dirigée par Miandrisoa Marcel ainsi que du parti politique Monima-Uamad appartenant au premier Premier ministre de la Haute Autorité de Transiton
(HAT), Monja Roindefo, qui ont parlé d'une seule voix en précisant qu'aucune décision n'ait été prise à Pretoria, indique le journal La Tribune.
Monja Roindefo, quant à lui, a intervenu dans le quotidien Midi que "ce qui s'est passé à Pretoria, est une sorte de remise à l'ordre. La Troïka a réitéré ses directions, voire sa mise en garde contre toute tentative d'interprétations unilatérales ou de déclarations unilatérales susceptibles de mettre en péril le processus en cours".
Pourtant, le ministre d'Etat chargé de l'Economie et de l'Industrie de la transition malgache, Pierrot
Rajaonarivelo, qui s'est manifesté directement sur la Radio Nationale Malgache
(RNM) lundi, a annoncé que les rencontres qui ont eu lieu en Afrique du Sud ont été une réussite.
D'ailleurs, les autres groupements politiques qui soutiennent le pouvoir actuel et qui n'ont pas atterri dans la capitale avec les autres mouvances, poursuivent leur lobbying à Addis-Abeba, selon la Tribune.
Ainsi, une délégation militaire de la Troïka conduite par un général tanzanien débarquera ce jour dans la capitale, pour rencontrer les forces armées malgaches et rappeler à ces dernières leur rôle dans le processus de la mise en œuvre de la feuille de route, a indiqué Mamy
Rakotoarivelo.
De plus, une mission ministérielle de la Troïka est également prévue le mercredi 12 octobre, qui apportera le projet de cadre de mise en œuvre de la feuille de route.
Madagascar est en crise depuis décembre 2008 suite à une opposition entre Ravalomanana et l'ancien maire de la capitale mais devenu actuellement le président de la
HAT, Andry Rajoelina. Des manifestations de rues ont engendré la démission de Ravalomanana et la prise de pouvoir de Rajoelina en mars 2009.
Depuis, la communauté internationale avec les acteurs politiques malgaches ont cherché des résolutions pour sortir la grande île de cette crise. En janvier dernier, l'émissaire de la SADC sur la crise malgache, le Dr Léonardo Simao a proposé une feuille de route, qui, après avoir été amendée à l'issu du Sommet extraordinaire des chefs
d'Etat et de gouvernement de la SADC le 12 juin dernier, a été signée par 10 entités politiques et 7 partis politiques le 17 septembre dernier. La mise en œuvre de cette feuille de route est la prochaine étape à faire.
courrierdemada.com 07/10/2011
Longues coupures d’électricité : Une pression des compagnies pétrolières ?
Les clients, petits et gros, de la JIRAMA s’interrogent surtout depuis hier s’ils n’étaient pas avec la société
d’Etat, victimes d’une stratégie machiavélique des pétroliers et des politiques. Le bras de fer entre l’Etat et ces pétroliers n’est pas terminé malgré toutes les déclarations apaisantes du ministre de l’Energie et celui des Finances qui mettent toujours en avant la poursuite du dialogue entre les deux entités.
Alors que l’Etat est en train de céder devant la pression des politiques qui veulent garder leurs privilèges tout en « élargissant » les institutions parlementaires et autres de transition, les pétroliers doivent se contenter des maigres compensations que
l’Etat veut bien leur céder.
Dans une circulaire interne entre opérateurs, en date du 30 septembre dernier, le Groupement pétrolier partage leur constat et leur amertume. Du 3 mars au 2 septembre 2011, à la suite des décisions de
l’Etat de verrouiller les prix et les marges dans la chaîne d’approvisionnement, le secteur pétrolier a subi un préjudice de 90 milliards
d’Ariary. Depuis le 3 septembre dernier toutefois, la liberté et la libre détermination des prix sont de nouveau en vigueur, et les pétroliers, par égard aux consommateurs de produits pétroliers, « se sont rapprochés des autorités afin que le retour à cette libre détermination des prix se fasse dans les meilleures conditions ». Mais les mesures d’appui proposées par
l’Etat sont loin de satisfaire les pétroliers. A leur avis, elles ne reflètent pas la gravité et la réalité de la situation dans laquelle les pétroliers sont. Sur les 90 milliards
d’ariary de perte, l’Etat ne leur a offert comme compensation que 15 milliards
d’ariary.
67 milliards
d’Ar dans la caisse de l’Etat
Par ailleurs, ils estiment que la diminution de 50 ariary par litre des droits et taxes à l’importation ne représente rien comparée à la hausse de 450
ariary/litre du prix des produits pétroliers. Le groupement des pétroliers déclare qu’en 8 mois,
l’Etat a engrangé en droits et taxes à l’importation, près de 67 milliards
d’ariary.
Sachant ce différend ou cette appréciation divergente de la situation, le client de la
JIRAMA, qui apprend que les longues coupures d’hier et dans la nuit d’avant-hier sont dues à la rupture ou au
retard dans le ravitaillement en produits |

Les longues coupures d’hier et d’avant-hier seraient-elles une pression sur
l’Etat ? |
pétroliers, est tenté de croire que les pétroliers seraient derrière cette longue coupure pour faire pression sur
l’Etat ou pour lui démontrer sa puissance ou sa capacité de nuisance.
En effet, d’après les déclarations du DG de la Jirama, les coupures sont dues, entre autres, au retard dans le ravitaillement en carburant des centrales thermiques car sur les 9 camions citernes prévus, seulement 7 sont arrivés hier, et « à une heure du matin ».
fjkm-katedralyanalakely.org
06/10/2011
Alahady Fandraisana 02 Oktobra 2011: Fanokafana ny ivon'ny Jobily faha 150 taonan'ny Fiangonana
Nohon'ny fitahian'ny Tompo dia tonga eto amin'ny ivon'ny Fankalazana ny Jobily faha 150 taonan'ny Fiangonantsika isika
izao. Ny dera sy laza dia atolotra ho Azy irery ihany. Vory marobe ny mpiara-mivavaka ary dia hita ho faly sy mirana avokoa ny
mpianakavy.

Dr RAVALOMANANA Charlotte no
nitoriteny
|
Ny Hira Faneva
(Tohiny
sy ne feo )
"
Miorena tsara amin'ny finoana ianareo "
Klikeo
eto
|
Fotoana lehibe tokoa izany vaninandro
izany. Noraisin-tanana tamin'io Alahady io tokoa mantsy ireo mpandrain'ny Fanasan'ny Tompo nahafeno 20 taona no mihoatra ny nandraisany izany sakramenta lehibe
izany. 200 mahery no nomena sertifika ary Rtoa RAVAOMANANNORO Jeanne no Doyenne tamin'izany satria 71 taona izao no naha mpandray
azy. Tehaka mirefodrefotra no nadraisan'ny olona azy raha noraisin'ny mpitandrina tanana
izy.
Ny Pasteur RAVALOMANANA no nitarika ny fotoana ary i Dr RAVALOMANANA Charlotte no nitory ny tenin'Andriamanitra ka ny Matio 28: 18-20 no nanankinany ny
hafatra.
Jereo eto ny ampahan-tsary tamin'izany.
Aza adino fa ho raisin-tanana amin'ny Alhady 09 Oktobra ho avy izao ireo Diakona sy Loholona ary ny Zokiolona eto amin'ny
Fiangonana. ...Suite
MadaVôvô du 06
oct 11 >>
( ...
)
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Rtoa
RAVAOMANANNORO Jeanne no Doyenne
Fankalazana ny 150 taona katedraly analakely (1861-2011)- alahady 2 octobre teo |
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