MadaVôvô 2011

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Les Titres de MadaVôvô du 06 oct 2011  

BigNews:  « Le Sport est Roi... »
L'Edito:  « La langue, le premier instrument du génie d'un peuple... »       ( ... )

1. Fankalazana ny 150 taona katedraly analakely (1861-2011) ( fjkm)  ( ...  )

2. Chef de l’Exécutif : Zafy dit Non à Rajoelina (midi)  ( ...  )

3. Madagascar en crise, le prospère commerce des médicaments illicites (libe)  ( ...  )

4. Union Européenne : Pas encore de financements des élections (lagazette)  ( ...  )

5. SADC : Simao a déposé sa démission  (midi)  ( ...  )

6. Le système scolaire malgache alarme l'Unicef (rfi)  ( ...  )

7. Déballage : Razanamahasoa avertit Zafy (express)  ( ...  )

*. No Comment... No Comment...   

8. Agriculture : L'igname, le tubercule aux vertus méconnues (express) ( ...  )

9. A Madagascar, l'Unicef encourage la construction de latrines (rfi) ( ...  )

10. Union Européenne : Pas encore de financements des élections (midi)  ( ...  )

11 « Zanak'i Dada » et TGV à Ivato : A qui appartient le « vahoaka » ? (midi) ( ...  )

12. Feuille de route : La HAT avance ses pions et surveille la SADC (express)  ( ...  )

13. Affaire BANI : Procès des 13 officiers à Fianar le 10 octobre (midi) ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  26 sept 11  >>  ( ...  )

1. Crise malgache : Déclarations scandaleuses de Chissano (midi)   ( ...  )

2. Madagascar: La monnaie malgache s'apprécie face à l'euro (afriqinfos)   ( ...  )

*7. Monja Roindefo : Révélations sur le 7 février 2009 (midi) ( ...  )

10. Une publication sur les jumeaux de Mananjary pour (moov) ( ...  )

06/10/2011

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 782,79 Ar 
MUR 71,99 Ar 
USD 2 102,25 Ar 
ZAR 253,16 Ar 
GBY 3 233,79 Ar 
HKD 278,02 Ar 
CHF 2 277,26 Ar

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/08 2838 30/09 2810
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>


 « La langue, le premier instrument du génie d'un peuple... »   

      Il existe toute une série de moyens de se faire comprendre sans avoir recours à la parole : le gestuel, le mime, les expressions de visage, les attitudes et postures, etc... Mais il nous faudrait reconnaître que la communication ne peut pas se passer de la dimension linguistique. Et la maîtrise de plus en plus grande de la langue, permet aux jeunes d'explorer plus loin 

dans la connaissance de l'autre et dans l'interculturel. 

      J’étais toujours très liée à la langue française depuis mon enfance. Je lisais beaucoup et je commençais à écrire des vers libres, des nouvelles. Il était donc presque normal de choisir la voie littéraire après le baccalauréat, et j’ai continué mes études en lettres françaises.

    Après mes études, j’ai travaillé dans une organisation dont la présence d’assistants techniques français étaient très marqués, et la langue française devenait sans être officialisée la langue de travail.
Un jour, un des ces assistants techniques m’avait dit : « tu parles si bien notre langue qu’on a l’impression dès fois, surtout au téléphone, que tu es vraiment une vraie française ! » et il continue : « moi, j’ai grandi dans un pays africain francophone, mais vous les malgaches, quand vous maîtrisez notre langue, c’est vraiment très bien.

    Seulement, dès fois, tu utilises des vocabulaires qui ne me sont pas du tout familier, et maintenant je comprends que l’évolution politique de votre pays a moulé votre langage. Par exemple, tu parles souvent de « camarades », de « propagande », et chez nous, nous dirions plutôt « amis » ou « copains » et surtout « campagne électorale » !
     Et nous avons continué à énumérer les mots utilisés par les malgaches, forgés par les différents régimes politiques qui s’ensuivaient dans notre pays : « casse croûte »-« encas », « maquerelle », ……

   Et aujourd’hui, quand j’écoute mes deux filles (qui utilisent 98% la langue française à l’école et à l’église) se parlaient entre...  Cliquez-ici

Emma Razafintseheno -  Régions Ihorombe et Anosy

 . 

 

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Emma a  répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos  


fjkm-katedralyanalakely.org  06/10/2011

Alahady Fandraisana 02 Oktobra 2011: Fanokafana ny ivon'ny Jobily faha 150 taonan'ny Fiangonana
Nohon'ny fitahian'ny Tompo dia tonga eto amin'ny ivon'ny Fankalazana ny Jobily faha 150 taonan'ny Fiangonantsika isika izao. Ny dera sy laza dia atolotra ho Azy irery ihany. Vory marobe ny mpiara-mivavaka ary dia hita ho faly sy mirana avokoa ny mpianakavy. 

Dr RAVALOMANANA Charlotte no nitoriteny

  Ny Hira Faneva

 (Tohiny sy ne feo )

 

" Miorena tsara amin'ny finoana ianareo "

Klikeo eto

Fotoana lehibe tokoa izany vaninandro izany. Noraisin-tanana tamin'io Alahady io tokoa mantsy ireo mpandrain'ny Fanasan'ny Tompo nahafeno 20 taona no mihoatra ny nandraisany izany sakramenta lehibe izany. 200 mahery no nomena sertifika ary Rtoa RAVAOMANANNORO Jeanne no Doyenne tamin'izany satria 71 taona izao no naha mpandray azy. Tehaka mirefodrefotra no nadraisan'ny olona azy raha noraisin'ny mpitandrina tanana izy.
Ny Pasteur RAVALOMANANA no nitarika ny fotoana ary i Dr RAVALOMANANA Charlotte no nitory ny tenin'Andriamanitra ka ny Matio 28: 18-20 no nanankinany ny hafatra.
Jereo eto ny ampahan-tsary tamin'izany.
Aza adino fa ho raisin-tanana amin'ny Alhady 09 Oktobra ho avy izao ireo Diakona sy Loholona ary ny Zokiolona eto amin'ny Fiangonana. 

Rtoa RAVAOMANANNORO Jeanne no Doyenne

Fankalazana ny 150 taona katedraly analakely (1861-2011)- alahady 2 octobre teo


Midi Mada 06/10/2011
Chef de l’Exécutif : Zafy dit Non à Rajoelina 
Le Prof durcit sa position vis-à-vis de Andry Rajoelina. Par ailleurs, sa mouvance est représentée à une réunion politique convoquée par ce dernier.
Dans une lettre en date du 03 octobre 2011, intitulée « appel au peuple de Madagascar (malgaches et étrangers) », qu’il a envoyée à la Troïka de la SADC, 

aux Chancelleries, aux entités des forces armées et de la société civile ainsi qu’aux partis politiques, le Pr Zafy manifeste son « opposition à l’occupation par Andry Nirina Rajoelina d’un poste quelconque au sein de l’Exécutif de la transition mise en place après la signature de l’acte d’engagement le 16 septembre 2011 ». « Il n’est pas question que Monsieur Andry Rajoelina soit chef de l’Exécutif. 

Monsieur Andry Nirina Rajoelina est coupable de crimes économiques graves commis durant ses 30 mois de régime de facto. », affirme le Prof.
Caduc. Le Pr Zafy rappelle dans sa lettre les péchés qu’il a mis sur le dos du locataire d’Ambohitsorohitra quand il a fait son grand déballage au Magro Behoririka : implication dans des trafics illicites des bois de rose en association avec des mafieux étrangers, détournement des recettes douanières au profit des comptes de dépôts (personnels) de Gasy NET au préjudice du peuple Malgache, vols caractérisés de l’argent public par la pratique des achats surfacturés sur le compte du trésor et de la banque centrale de Madagascar. Selon le Prof, « le PHAT est caduc depuis mars 2011 ». « Il n’y a pas de deuxième mandat pour des régimes de transition, nulle part au Monde, sauf avec Andry Nirina Rajoelina avec la complicité des quelques oligarques (Civiles et Militaires) », affirme-t-il. 

Le Pr Zafy de conclure sa lettre par un appel : « Chers compatriotes : marchons pour une transition propre vers la IVe République. »
Double jeu ? La position du Prof est sans équivoque. Par contre, bon nombre d’observateurs s’interrogent : Pourquoi la mouvance Zafy est-elle représentée à une réunion politique convoquée par Andry Rajoelina alors que le Prof s’oppose à la présidence par celui-ci de la transition ? Le Pr Zafy serait-il en train de faire double jeu ? Les faits semblent confirmer, malgré le démenti formel du Dr Emmanuel Rakotovahiny, la scission au sein de la mouvance Zafy. Une aile Rakotovahiny de la mouvance de l’ancien président serait-elle en cours de formation ?
Recueillis par RAJAOFERA Eugène 


Liberation.ma 04/10/2011
Madagascar en crise, le prospère commerce des médicaments illicites 
Mamy range une vingtaine de médicaments dans sa sacoche avant d'enfourcher sa moto. Ce médecin de campagne malgache vient régulièrement s'approvisionner dans la capitale Antananarivo en médicaments illicites, qu'il revendra ensuite à ses patients. 
"Jusqu'à maintenant, il n'y a jamais eu de problèmes. Ce sont des médicaments chinois ou indiens, mais des millions de Chinois vivent avec ça, pourquoi pas les Malgaches ?", demande-t-il, un brin provocateur. L'échoppe où se fournit le praticien est installée à Ambohipo, un quartier populaire devenu plaque tournante du marché illicite de médicaments. Devant le portail, trois jeunes hommes guettent l'arrivée des forces de l'ordre. Au moindre signal, les clients sortent, le portail est verrouillé. 

“Les médicaments que nous vendons sont les mêmes qu'en pharmacie, puisque je les achète chez un grossiste agréé. Mais comme je n'ai pas autant de charges qu'une pharmacie, ils sont deux fois moins chers”, assure Fara, propriétaire de ce commerce prospère, qui préfère ne donner que son prénom, comme les autres acteurs de ce commerce. 
“La plupart de mes fournisseurs sont des gens qui ont reçu des médicaments de l'étranger, déclare pour sa part Vohangy, une autre vendeuse du quartier. 
Quand ils ne sont plus malades, ils vendent ce qu'il leur reste”. 
Tous, du revendeur de rue au propriétaire de dépôt, affirment que leurs médicaments sont de qualité, mais reconnaissent qu'il existe parfois, “chez les autres”, des contrefaçons, des boîtes au contenu trafiqué, à la date de péremption modifiée. 
En Afrique, le continent le plus touché, jusqu'à 30% des médicaments utilisés proviennent de la contrefaçon, selon une étude de l'Organisation mondiale pour la santé de 2006. Ce commerce aurait généré l'an dernier un chiffre d'affaires de 

75 milliards de dollars (52 mds EUR), deux fois plus qu'en 2005, selon un organisme spécialisé américain, le Centre pour une médecine dans l'intérêt public (Center for Medicine in the Public Interest). 
“Il y a peut-être tous les types de produits sur ces marchés, mais nous ne savons pas exactement ce qui se vend, car il n'y a jamais eu d'enquête”, confie Yvette Rakotobe, directeur de l'Agence du médicament de Madagascar, organisme dépendant du ministère de la Santé. 
Aucune statistique officielle n'existe. “Tout ce que nous pouvons dire, c'est que partout dans l'île, à tous les coins de rue, le marché illicite existe, et qu'un médicament peut devenir un poison”, ajoute Yvette Rakotobe. 
L'immobilisme de longue date des autorités a, de toute évidence, favorisé le développement de ce réseau clandestin. Le code de la Santé, qui prévoit des sanctions contre les vendeurs illicites, remonte à 1962. Un nouveau texte voté cette année par le Parlement de transition attend son décret d'application. 
“C'est un gros réseau, et il y a beaucoup d'argent”, avance Baovola Rajoana, vice-présidente de l'Ordre des pharmaciens, se refusant toutefois à désigner des responsables. 
Depuis mars dernier, Baovola Rajoana préside le tout nouveau comité national de lutte contre ce marché illicite. L'entité, qui rassemble plusieurs ministères et des représentants des pharmaciens, devra sensibiliser les usagers aux périls de la contrefaçon, établir une nouvelle grille de sanctions, tenter de mesurer l'ampleur du phénomène. 
Mais la pharmacienne sait que la tâche ne sera pas aisée: 76% des 22 millions de Malgaches vivent sous le seuil de la pauvreté à Madagascar, en crise politique et économique depuis des années, un terreau propice à la multiplication des vendeurs et usagers de médicaments illicites. 
Pharmacien à Farafangana (sud-est de l'île), Christian Marojama dit comprendre, dans ce contexte, le peu de réaction des autorités publiques. 
“Souvenez-vous, la révolution tunisienne a commencé avec un marchand ambulant qu'on a empêché de travailler”, indique-t-il.


lagazette-dgi.com 03/10/2011
Régime de transition : des doutes sur sa sincérité  - Adelson RAZAFY 
C’est la montée du pessimisme, depuis hier, sur la sortie de crise. Les parties prenantes se sont réunies pour concevoir les propositions qui seront remises à Andry Rajoelina, chef de la transition. Si les pro-Rajoelina sont arrivés en nombre au rassemblement, par contre les mouvances d’opposition ont brillé par leur absence. 
Si la mouvance Zafy a adressé une lettre d’excuse pour motiver son absence, les mouvances Ravalomanana et Ratsiraka (celle-ci, non signataire de la feuille de route, n’était pas attendue) n’ont pas cru utile de se plier à une telle formalité. Bref, le pays pourrait cheminer ainsi vers la sortie de crise, en sautillant sur une seule jambe. Au bout d’une certaine distance, cette progression pitoyable pourrait être stoppée par la communauté internationale. Selon celle-ci en effet, les deux camps devraient se donner la main afin de former une « transition consensuelle et inclusive ». Si l’opposition fait défection et se retire de l’attelage, la communauté internationale pourrait prononcer le gel de l’application de la feuille de route…
Si l’opposition manifeste de la réticence, c’est notamment car elle constate chez le régime de transition une absence de sincérité et de volonté de rapprochement. Plutôt que de favoriser une atmosphère propice au dialogue, les tenants du pouvoir agissent de manière à entretenir la tension et à provoquer des frictions. Conscientes de cette disposition d’esprit portée au conflit, les mouvances d’opposition font marche arrière et se replient sur elles-mêmes. En effet, des signes évidents témoignent d’une volonté de brimer et de marginaliser les mouvances d’opposition.
En premier lieu, invoquant la souveraineté de la justice malgache, la ministre Christine Razanamahasoa a annoncé que dès qu’il mettrait les pieds sur le territoire national, Marc Ravalomanana serait mis en état d’arrestation. En second lieu, l’Armée a fait part de son projet de procéder à l’arrestation de Marc Ravalomanana en Afrique du Sud. L’ex-chef d’Etat serait ramené au pays afin qu’il y purge sa peine. En troisième lieu, Andry Rajoelina, chef de la transition, repousse l’idée d’une rencontre au pays des quatre chefs de mouvance, souhaitée par les mouvances d’opposition. Selon lui en effet, une telle rencontre n’est pas prévue dans la feuille de route et apparaît comme inutile. En dernier lieu, alors que l’opposition revendique une dissolution puis une recomposition de toutes les institutions de la transition, les tenants du pouvoir s’en tiennent à l’« élargissement », porté dans la feuille de route.
En fait, le topo est simple : dans toutes les instances de la transition, les barons du régime ont goûté aux fruits du pouvoir et ne tiennent pas à en être privés. Leur souci premier n’est pas de sortir le pays de la crise, mais de conserver leurs positions et les avantages qui y sont attachés. Les opposants seraient donc réduits à la portion congrue, avec des sièges marginaux et au nombre restreint. S’il en est ainsi, ils seront largement minoritaires dans toutes les institutions, notamment dans le gouvernement, et ne pourront faire valoir leurs vues. Majoritaires et en position de force, les pro-Rajoelina vont dicteur leur loi. 
Les intentions des tenants du pouvoir commencent à transparaître : user de l’adhésion des opposants à la feuille de route comme d’un alibi. Et ce, afin de décrocher la reconnaissance internationale et la reprise des financements extérieurs. En tout cas, ils trustent les postes-clés et ont la haute main sur la barre de l’Etat. On attend une réaction de l’opposition. Si celle-ci se contente de miettes, les gens diront : quel drôle… d’oiseau !


Midi Mada 01/10/2011
SADC : Simao a déposé sa démission  - RAJAOFERA Eugène     
Ayant fait partie de la délégation de la mission préparatoire de la Troïka à Madagascar, le Dr Leonardo Simao n'a plus joué aucun grand rôle dans la médiation. D'après une source proche du dossier, cet émissaire de la SADC dans la médiation internationale a déposé sa démission, mais cette démission aurait été refusée par la SADC. 

Cette remise de démission fait suite aux bourdes que Simao a commises durant ses missions dans la Grande Ile. Simao s'est permis de donner au Gal Camille Vital l'instruction de mettre en place un « gouvernement d'union nationale » immédiatement après le paraphe du 09 mars 2011.
Discrédit total. 

On voit ainsi mal que c'est encore le même Leonardo Simao qui serait placé à la direction du bureau de liaison de la SADC à Madagascar. Mais, il n'est pas le seul à avoir perdu sa crédibilité au sein de la SADC. Son chef, Joaquim Chissano, subirait actuellement les conséquences de sa partialité. L'ancien président mozambicain qui a récemment fait des déclarations d'allégeance au président de la HAT, ne reflétant pas pourtant les réalités locales, serait également discrédité par les chefs d'Etat de la Communauté de Développement d'Afrique Australe. Joaquim Chissano a affirmé lors d'une conférence de presse que le peuple malgache soutient pleinement Andry Rajoelina.
Troïka. 

En tout cas, force est de constater que depuis l'entrée en jeu de la Troïka, la médiation internationale commence à retrouver sa crédibilité et sa ligne directrice normale. Une médiation neutre, objective, respectant les standards et les normes internationaux. L'intervention du vice-ministre sud-africain, Fransman Marius, a fait bouger les choses. En 72 heures, on a obtenu la signature de la feuille de route. Et ce, malgré le boycott par la mouvance Ratsiraka. La prochaine étape, c'est la mise en œuvre de cette feuille de route. Là, tout dépend du résultat de la réunion de la Troïka qui se tient actuellement à Pretoria (Afrique du Sud). C'est cette réunion qui devrait, dans les plus brefs délais, définir le cadre de mise en œuvre de la feuille de route.
encadré: Départ à zéro. 

Par ailleurs, des indiscrétions ont permis de savoir que la Troïka serait en train d'élaborer un cadre de mise en oeuvre qui recommence à zéro la mise en place des Institutions de la transition. Selon la Troïka, il n'y aurait que deux groupes politiques dans la crise: le groupe des pro-HAT et le groupe des 3 mouvances. Et la répartition des sièges devrait se faire par rapport à cette délimitation tout en n’ignorant pas l'existence du Groupe des Forces Centristes qui a apporté sa contribution à la signature de la feuille de route et dont les propositions ont été prises en considération par la Troïka.


rfi.fr 28/09/2011
Le système scolaire malgache alarme l'Unicef - Par RFI 
L’Unicef s’inquiète pour l’avenir du système scolaire à Madagascar qui dépend en grande partie de l’aide des bailleurs de fond - surtout depuis le début de la crise politique en 2009. Or le fond d’aide de 27 millions de dollars prévu pour cette rentrée scolaire est bloqué. Les partenaires internationaux demandent aux 

autorités malgaches de veiller à une meilleure utilisation des fonds et d’honorer leurs engagements, notamment pour le paiement des salaires des enseignants non fonctionnaires.

« Je pense que sans les fonds de FTI, le système va s’effondrer, prédit Graham Lang, chargé du programme Education à l’Unicef Madagascar. C’est pourquoi nous appelons les autorités en place à éviter la continuation de cette situation ».
L’Unicef fait partie du groupe des donateurs du fond FTI, le partenariat mondial pour l’éducation. C’est la troisème tranche de 27 millions de dollars qui a été suspendue. De cette somme dépend le fonctionnement de cantines scolaires, la construction d’écoles ou encore le salaire d’enseignants. 
Pour débloquer ce fonds, les partenaires demandent au gouvernement d’assumer sa part. « Maintenant on voudrait avoir une preuve que les autorités en place ont honoré leurs engagements, qu’ils ont déjà payé les enseignants communautaires, leur sécurité sociale et la contribution aux caisses écoles, réclame Daniel Timme, responsable de la communication de l’Unicef. Ce sont les choses sur lesquelles on s’était mis d’accord au début ».
Autre préoccupation des bailleurs, le détournement de 23 véhicules 4x4 destinés aux directions régionales du ministère de l’Education nationale. « On sait où ils sont. Des membres du Parlement ont récupéré ces voitures – je dis bien que c’était dans des circonstances exceptionnelles. L’armée, le gouvernement, la présidence ont aussi pris ces voitures, rapporte Dominique Fofa, directeur général au sein du ministère de l'Education. Mais une dizaine de voitures ont été récupérées et envoyées à leurs destinataires ».

Une classe d'école à Mahambo, Madagascar 
Getty Images/David Gillanders


express Mada 27/09/2011
Déballage : Razanamahasoa avertit Zafy - Misaina Rakotondratsima
La ministre de la Justice lance un avertissement à l’ancien président, Albert Zafy. D’autres personnalités envisagent de porter plainte.
L’« ampamoaka » de l’ancien président de la République, Albert Zafy, continue de faire parler de lui. Hier, c’est Christine Razanamahasoa, ministre de la Justice et garde des Sceaux, qui a répliqué à l’ancien chef d’État en lui donnant quasiment un avertissement. La ministre de la Justice défend la procédure qui veut que les accusations soient suivies de preuves de la part de leurs auteurs. 
Cette sortie de Christine Razanamahasoa intervient après les décisions de certaines personnalités du monde économique ou politique, proches du régime de la Haute autorité de la transition, de porter plainte pour diffamation.
« La liberté d’expression a ses limites. Je lui lance un avertissement », affirme d’emblée Christine Razanamahasoa, mettant l’ancien président de la République à l’épreuve de fournir des preuves. D’ailleurs, elle rappelle qu’« il n’y a pas de preuves lors de la déclaration. »
La ministre de la Justice juge qu’il est indigne pour « quelqu’un considéré comme un Raiamandreny, s’attribuant la présidence du Comité pour la réconciliation nationale, de tenir de tels propos ». Christine Razanamahasoa a été qualifiée par Albert Zafy comme « celle qui s’occupe de veiller aux intérêts de ses complices et est chargée de mettre les détracteurs à l’ombre. » L’une des principales personnalités visées par la liste d’Albert Zafy ne donne cependant pas plus de précisions sur la suite, contrairement à d’autres personnalités nommées sur la place du Magro.
Dénonciations
En effet, certaines personnalités qualifiées par Albert Zafy de « groupe d’influence de la Haute autorité de la transition », ont décidé de porter plainte auprès des autorités pour diffamation. La plupart d’entre elles sont des personnalités issues du milieu économique malgache. C’est à ce titre que ces dernières sont mises en cause par l’ancien chef d’État pour « trafic de bois de rose et corruption à la tête de l’État ». C’est à cette occasion qu’Albert Zafy a fourni ce qu’il considère comme ses preuves, à savoir des chiffres et des montants de transactions et de dépôts bancaires.
La semaine dernière, Albert Zafy a tenu une conférence de presse improvisée dans l’antre du Magro de Behoririka afin de mettre en plan son « ampamoaka », sous-entendant un déballage des coulisses de la Haute autorité de la transition menée par Andry Rajoelina. C’est également à cette occasion que Andry Rajoelina, mentionné dans la Feuille de route comme étant le président de la transition, est désavoué par le chef de file de la mouvance Zafy qui entend tout remettre à plat. La signature apposée par son bras droit, en la personne d’Emmanuel Rakotovahiny, chef de la délégation Zafy, permettrait, d’après l’intéressé, d’entrevoir de nouvelles négociations en vue de former la « véritable transition ». 
Samedi dernier, les manifestants du Magro ont lancé un ultimatum d’une semaine aux personnes inculpées par Albert Zafy pour porter plainte. Le cas échéant, « nous considérons que les déclarations de Zafy sont vraies », ont alors annoncé les leaders face à une foule qui se transcende à chaque énonciation du nom de la ministre de la Justice. Au total, dix-huit personnes ont été dénoncées par l’ancien président de la République pour détournement de fonds publics, trafic de biens nationaux, complicité et corruption.

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Express Mada 06/10/2011
Agriculture : L'igname, le tubercule aux vertus méconnues - Lantoniaina Razafindramiadana
Introduite par les premiers migrants, l'igname ou «oviala» a jadis poussé dans le cadre de l'agriculture sauvage. Elle faisait partie des aliments de base des Malgaches, mais ensuite abandonnée au profit du manioc. Aujourd'hui plusieurs entités œuvrent pour sa promotion, compte tenu de sa richesse nutritionnelle.

Nouvelle perception, nouveau concept. Des organismes et des entités dont le programme SAHA sont actuellement convaincus que l'igname constitue un aliment de « du futur » pour Madagascar. D'autant plus que le manioc est actuellement victime du virus Striure brune et que le prix du riz connaît une flambée ne permettant pas à une frange de la population de s'en approvisionner selon leurs besoins. Pour la première fois, des journées spéciales « oviala » ont été organisées à Anosy qui a vu la participation de toutes les parties prenantes comme les producteurs et la Faculté des sciences de l'Université d'Antananarivo. 
C'était une occasion pour ces dernières de promouvoir les bienfaits de cette plante à la population tananarivienne qui la connaît très peu, à travers la préparation de mets confectionné avec l'igname. En effet, la culture est très limitée, elle se fait seulement sous forme de végéculture, au milieu d'autres plants dans les jachères. Aucune action n'a été entreprise par les autorités pour la promouvoir alors que la denrée recèle des éléments nutritifs. 
Insuffisance en eau
Les producteurs ont, de leur côté, mentionné les obstacles qu'ils rencontrent dans la réalisation de la culture. «En 2004, nous avons domestiqué des espèces sauvages pour le lancement de la culture. Grâce au projet Ny Tanintsika, nous avons pu adopter des techniques modernes et nous avons cultivé le Oviala aux environs du village. Nous n'avons pas de problèmes pour trouver des semences, par contre nous rencontrons des obstacles quand les eaux de pluie sont insuffisantes durant la période de plantation, entre novembre et décembre », témoigne Marcel Razafimandimby, un producteur de la région Haute Matsiatra.

L’oviala présenté lors de la journée spéciale dédiée à cette plante, à Anosy (Photo Hery Rakotondrazaka)

«La culture de l'igname nécessite une quantité d'eau assez importante », soutient ce dernier. 
Face à ce problème, les producteurs demandent l'appui des partenaires pour les ravitailler en matériel surtout en pompes à eau. Néanmoins, les superficies cultivées se sont multipliées. Dans la région Haute Matsiatra, la Communauté de base ou VOI (Vondron' Olona Ifotony) a cultivé sur 50 ares. Cette superficie a doublé. 8000 à 10 000 pieds sont plantés sur un hectare. La production est utilisée en majorité pour l'autoconsommation des familles producteurs. Le reste est mis en vente à raison de 1000 ariary le kilo. D'après les propos des producteurs en provenance de Brickaville, le rendement du « oviala » est plus important que celui du manioc et des patates. Il est de 20 à 40 tonnes à l'hectare, contre 3 à 15 tonnes et 3 à 10 tonnes à l'hectare pour les deux autres produits respectifs.
Autres vertus 
Outre sa richesse en éléments nutritionnels, l'igname possède de multiples vertus dans le domaine sanitaire. Elle peut être utilisée pour soigner les maux d'estomac, les brûlures, éliminer les vers intestinaux. Il existe des usages rituels qui utilisent le « oviala » dans le traitement des crises d'adolescence. Trois variétés sont toxiques et nécessitent des traitements avant toute consommation à savoir le « veoveo ou rangitrika », « antaly », « ofika ».


rfi.fr 06/10/2011
A Madagascar, l'Unicef encourage la construction de latrines
A Madagascar, l’équipement en latrines est très insuffisant, et bien souvent carrément absent en zone rurale. Seuls 11% des ménages ont accès à des installations sanitaires adéquates, et on estime que près d’un tiers de la population fait ses besoins dans la nature, ce qui a de nombreuses conséquences 

sanitaires ou même économiques. L’Unicef et ses partenaires ont donc lancé mardi 4 octobre un programme visant à ramener à 1% le taux de défécation à l’air libre d’ici 2018. Un budget de 11,5 millions de dollars sera ainsi consacré pour cette sensibilisation.

L’Unicef ne prévoit pas de construire des latrines pour chaque foyer. L’argent sera utilisé pour faire prendre conscience aux populations de l’intérêt concret pour elles de ne plus aller faire leurs besoins dans un champ ou sur la plage. « Le fait de déféquer à l’air libre peut avoir des impacts sur l’économie du pays, sur le tourisme, sur le revenu des ménages et aussi sur les maladies », affirme Evariste Kouassi, membre de l'Unicef.
Quand un village du district de Betafo dans le centre du pays a été touché par une épidémie, il a payé cher son insalubrité et a même été rejeté par les communautés environnantes. Victime à l'époque, une habitante semble avoir été convaincue de la démonstration faite par les intervenants de l'Unicef. « Un animateur a pris un cheveu, l’a fait touché un excrément et l’a plongé dans un verre d’eau, raconte-t-elle. Ensuite, il nous a proposé de le boire. Evidemment, c’était non ! Après, on nous a demandé combien une mouche avait de pattes, et cela nous a définitivement dégoûté. Alors, dans tout le village, on s’est mis d’accord pour que chacun construise sa latrine ».
Les 13 maisons ont désormais leurs toilettes en torchis et en chaume, et des espaces ont été libérés pour reprendre l’agriculture. Cette stratégie-choc semble ainsi plus efficace que celles tentées depuis une dizaine d’années. « On a des communautés très réticentes depuis des années qui aujourd’hui, à  travers les approches qu’on est en train de mettre en œuvre, changent énormément », rapporte Evariste Kouassi.

A Antananarivo, le 27 janvier 2009, un homme vient de récupérer une cuvette dans un commerce incendié
AFP PHOTO / Gregoire POURTIER  Par RFI

Il a été calculé que la défécation à l’air libre coûtait près de 200 milliards par an au pays.


Midi Mada 04/10/2011
Union Européenne : Pas encore de financements des élections et d'aide budgétaire en vue - R.Edmond.
Passé maître dans la communication pour soigner son image, Andry Rajoelina se défile sur certains aspects pourtant essentiels de la vie du pays
A entendre Andry Rajoelina, le robinet des financements de l'Union Européenne sera de nouveau ouvert à Madagascar. Mais entre les discours populistes du PHAT et les réalités sur terrain, il y a manifestement un énorme fossé.
Vraie transition. 

L'entretien que nous avons eu hier avec Paolo Curradi, responsable de la Coopération à la Délégation de l'Union Européenne, confirme que pour le moment rien n'est encore acquis, en ce qui concerne d'éventuels déblocages de fonds pour financer les prochaines élections et encore moins pour octroyer un appui budgétaire communautaire à Madagascar. Ce technicien a rappelé que l'Union Européenne a salué la signature de la feuille de route pour la sortie de crise. Il a toutefois ajouté que l'Union Européenne reste attentive quant à la mise en oeuvre effective de ladite feuille de route. « Si toutes les conditions de la mise en oeuvre de la feuille de route sont réunies on pourra commencer à mettre en oeuvre d'une manière progressive le mécanisme de la reprise des aides » a-t-il expliqué. Une manière de dire que l'UE ne s'engagera à intervenir dans le processus électoral qu'une fois que Madagascar s'achemine véritablement vers une vraie transition acceptée par tous.
Travaux d'urgence. 

Il est toutefois à préciser que malgré la suspension des aides, l'Union Européenne continue d'intervenir dans différents domaines où l'Etat n'est pas directement impliqué et que les projets en cours, financés dans le cadre du 9 ème FED se poursuivent. C'est ainsi par exemple que l'UE a récemment débloqué dans le cadre de son enveloppe B, 5,4 millions d'euros pour des travaux d'urgence suite aux dégâts provoqués par le cyclone Hubert. 8 millions d'euros ont été également débloqués dans le cadre de la ligne de financement relative à la sécurité alimentaire, pour des projets mis en oeuvre par des ONG. Il y a également d'autres projets en cours sur l'énergie, sur la lutte anti-acridienne, sur la protection des aires protégées, sur les droits de l'homme...La particularité de ces projets c'est qu'ils sont destinés à des acteurs non étatiques et non pas du gouvernement de transition non reconnu par la communauté internationale.
Instrument de stabilité.

En somme, l'Union Européenne, comme les autres bailleurs de fonds d'ailleurs, ne financera qu'un gouvernement reconnu après la mise en oeuvre effective de la feuille de route. C'est ce gouvernement là qui pourrait par exemple prétendre à la ligne budgétaire communautaire dénommée: instrument de stabilité. « C'est un financement destiné à certains pays en phase de transition pour appuyer un processus électoral » précise Paolo Curradi. Mais la condition sine qua non pour obtenir ce fonds dont le montant reste encore à déterminer, reste toujours l'application effective de la feuille de route. Quant aux 577 millions du dixième FED sa reprise nécessitera encore un long processus. Nous en reparlerons.


Midi Mada 01/10/2011
« Zanak'i Dada » et TGV à Ivato : A qui appartient le « vahoaka » ? - RAJAOFERA Eugène 
Deux démonstrations de force, deux moyens différents. Mais, le dernier mot appartient au peuple qui dira son choix aux prochaines présidentielles.
Devant le fait qui s'est produit hier à Ivato et ses environs au moment de l'accueil du président de la HAT Andry Rajoelina au terme de ses déplacements à New York et à Paris, bon nombre d'analystes sont amenés à faire la comparaison en répondant à la question: « A qui appartient le « vahoaka »?

 Le 19 février 2011, une foule monstre a fait le déplacement à Ivato pour accueillir le président Marc Ravalomanana qui n'a pas pu finalement embarquer vers Madagascar à cause du Notam délivré contre lui. Estimée à 25 000 par certains quotidiens de la place, cette foule a pu être présente sur les lieux sans être prise en charge. Ce 19 février 2011, la mouvance Ravalomanana n'a engagé aucun Taxi-be pour transporter les gens. Les gens ont fait le déplacement à l'aéroport d'Ivato à leurs propres frais, mais avec une ferveur et une conviction exceptionnelles. Certains ont fait la marche à pied depuis la ville jusqu'à l'aéroport.

Dépenses. 

Par contre, ce qui s'est passé hier, à Ivato, est quelque chose d'organisé avec tout ce que cela implique. 235 Taxi-be auraient été prévus pour transporter les gens, visiblement en majorité des bas quartiers de Tana. Chaque Taxi-be serait payé entre 300 000 fmg et 500 000 fmg selon la longueur du trajet. Car un Taxi-be 114 qui assure la ligne Analakely-Ambohibao ne reçoit pas la même somme qu'un Taxi-be de Ligne H qui dessert à Sabotsy Namehana. Certains observateurs estiment à 10 000 la quantité de la foule qui était venue accueillir hier à Ivato le président Andry Rajoelina. Cette estimation n'est pas loin du chiffre exact. Car si un Taxi-be a une capacité de 28 places, les 235 Taxis-be engagés par les organisateurs ont pu transporter environ 7 000 personnes. A cette quantité s'ajoute celle des gens qui ont fait le déplacement avec leurs propres moyens de locomotion. Mais, la prise en charge n'aurait pas concerné uniquement les frais de transport. Chaque individu qui était venu hier à Ivato aurait reçu entre 10 000 fmg et 25 000 fmg. Les critères de la variation de cette somme ne sont pas bien clairs. Mais, la question qui attend une réponse est la suivante : Où est-ce que la HAT a-t-elle 

trouvé de l'argent pour supporter ces dépenses folles alors qu'aucune des revendications salariales exprimées ces derniers temps par des agents de l'Etat n'a été satisfaite ? La JIRAMA et la CNaPS ont-ils encore financé des opérations de charme politique ?
Réquisitions.

  Les gens des bas quartiers n'étaient pas les seuls à être présents hier à Ivato. Une autre catégorie des manifestants y a été également aperçue, celle des agents de l'Etat qui auraient été réquisitionnés dans différents ministères pour accueillir le président de la HAT. Les services au niveau de certains ministères et organismes rattachés auraient été perturbés par ces réquisitions. Chose curieuse, certains agents de l'Etat auraient été obligés de brandir les banderoles des ministères dans lesquels ils travaillent. Pour ne citer que ceux du ministère des Travaux Publics dont le patron serait impliqué dans une affaire de corruption dans la passation d'un marché de réhabilitation de route récemment obtenu par la SMATP. Le 19 février 2011, aucun agent de l'Etat n'a été réquisitionné. D'ailleurs, Marc Ravalomanana n'est plus au pouvoir.

Deuxième tour. 

Après le coup d'Etat de mars 2009, il n'y a jusqu'ici que des démonstrations de force. Les deux principaux protagonistes de la crise utilisent le terme « Vahoaka » lorsqu'ils s'expriment. Or, il est difficile de répondre à la question en s'en tenant uniquement à la compacité d'une foule que chaque camp peut rameuter à un événement. On ne peut pas affirmer que ce « vahoaka » appartient à cette personnalité politique tant qu'il n'y a pas d'élections. Un sondage a cependant permis de savoir qu'aux prochaines présidentielles, le deuxième tour du scrutin serait joué entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. Le même sondage affirme qu'à Tana, le premier qui a déjà annoncé sa détermination à briguer pour la troisième fois la magistrature suprême aurait 40% des voix contre 20% pour l'ancien maire de la Capitale. Ce qui expliquerait la peur de la HAT qui utilise tous les moyens pour empêcher le retour au pays de Marc Ravalomanana.


Express Mada 01/10/2011
Feuille de route : La HAT avance ses pions et surveille la SADC - Iloniaina Alain
Les alliés de la Haute autorité de la transition (HAT) tentent de prendre les devants pour la mise en œuvre de la Feuille de route. Cependant, ils scrutent sur le projet de la SADC allant dans ce sens. 
Les partisans du régime de transition préparent le terrain. Les dix groupes politiques alliés du régime tentent de prendre une longueur d'avance avant que la Troïka, l'organe chargé de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité de la Commu­nauté de développement de l'Afrique australe (SADC), propose le projet de cadre de mise en œuvre de la Feuille de route.
Des représentants des dix groupes politiques proches du régime, ayant signé la Feuille de route, ont rencontré Andry Rajoelina, président de la Transition, hier à Ambohitsorohitra. Les mouvances Zafy et Ravalo­manana, signataires de la Feuille de route, ont brillé par leur absence au rendez-vous, contrairement au Groupe des forces centristes (GFC) de Saraha Georget Rabeharisoa, et du « Pacte républicain » d'Adolphe Rama­sy et d'Alain Andriamiseza. 
Les participants à la réunion se montrent peu bavards sur les détails de la réunion. « Il n'y a encore rien de décidé. Il s'agit de présen­ter au président, Andry Rajoelina, les résultats de nos précédentes rencontres concernant le cadre de mise en œuvre de la Feuille de route », résume Benjamina Ramanantsoa, coordonnateur général de l'Espace de concertation politique (Escopol) et ministre des Transports. « Nous allons continuer le rendez-vous lundi », poursuit-il. 
Le discours de Benjamina Ramanantsoa contraste avec celui tenu par Andry Rajoeli­na dans la matinée. Ce dernier a indiqué une prise de décision sur la mise en œuvre de la Feuille de route et le calendrier d'exécution de celle-ci au cours du rendez-vous d'Ambohitsorohitra, en marge de la distribution de riz dans le cadre du programme social présidentiel de distribution de riz « Zoma fifampizarana » à Androndra. 
Consultation
Dans une certaine mesure, le discours présidentiel s'apparente à une opération visant à montrer à l'opinion une position ayant la main sur la partie. Sur le terrain, certains faits confirment cette tendance de vouloir prendre les devants avant la venue de la mission de la SADC censée cautionner la définition du cadre de mise en œuvre de la Feuille de route. 
Le ministre des Trans­ports affirme qu'il n'est pas encore question de proposition de noms pour le poste de Premier ministre ou encore de clé de répartition. Mais le G10 consulte les candidats potentiels au poste du chef du gouvernement à Antaninarenina hier. Selon certaines indiscrétions, plusieurs postulants, dont le général Camille Vital, l'actuel locataire de Mahazoa­rivo, Pierrot Rajaonarivelo, ministre de l'Économie et de l'industrie, José Vianney, le général Claude Manakana ou encore Thierry Raveloson ont passé l'« oral » devant les entités politiques proches du régime. 
Benjamina Ramanantsoa et Evariste Marson, vice-président de l'Union des démocrates et des républicains pour le changement (UDR-C), plateforme de soutien de Andry Rajoelina, confirment l'esquisse de calendrier de mise en œuvre de la Feuille de route. « Il faut que tout soit mis en place avant le 18 octobre en vue de la session parlementaire », indique le ministre des Transports, validant les indiscrétions de la nomination d'un Premier ministre avant le 5 octobre et l'élargissement du Parlement avant le 15 octobre. Et ce, malgré la mise en garde d'Adolphe Ramasy, membre du « Pacte républicain », contre « toute précipitation » et le « risque de se mettre à dos la SADC ». 
Mais la pause dans les discussions jusqu'à lundi s'explique par une raison tactique. Le choix devrait permettre aux pro-HAT, qui agissent comme dans une seule mouvance, de savoir l'intention de la Troïka de la SADC probablement pendant le week-end. Cette dernière s'est réunie à Pretoria jeudi et vendredi, pour élaborer un projet de cadre de mise en œuvre de la Feuille de route. Ce projet de cadre de mise en œuvre de la Feuille de route devrait être partagé aux entités politiques, selon le communiqué du bloc économique régional. 
En dépit des manœu­vres politiques, la situation pourrait se décanter au début de la semaine prochaine. Et ce, d'autant plus que les mouvances Zafy et Ravalo­manana, absentes à Ambohi­tsorohitra, devraient égale­- ment dévoiler leurs intentions après la publication du projet de mise en œuvre de la Feuille de route par la Troïka. 
Rajoelina contre un sommet à quatre
Non à une nouvelle rencontre entre les quatre chefs de file des mouvances. Andry Rajoelina, président de la transition, fait part de sa position sur la question. 
« Il y avait déjà plusieurs sommets organisés à l'extérieur. La Feuille de route est déjà signée (...) Les trois autres – anciens Présidents – pourront le faire s'ils le veulent », a déclaré l'homme fort de la transition, hier à Androndra. Il insiste sur l'« application stricte » de la Feuille de route. « Un tel rendez-vous va au-delà de celle-ci », soutient-il. 
Le président de la transition répond à la demande des anciens chefs d’État Albert Zafy, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana allant dans ce sens. Il se positionne sur la question avant que la Troïka de la SADC ne boucle son projet de cadre de mise en œuvre de la Feuille de route. 


Midi mada 27/09/2011
Affaire BANI : Procès des 13 officiers à Fianar le 10 octobre - Didi R. 
« Non, nos conjoints devraient-être jugés à Antananarivo, au tribunal d’Anosy qui est compétent sur l’affaire » clament les femmes de ces officiers. Elles craignent surtout pour la sécurité de leurs maris.

La nouvelle n’est pas encore officielle mais les responsables de l’administration pénitentiaire sont déjà notifiés du déplacement prochain des treize officiers impliqués dans l’affaire BANI. Le procès sera délocalisé dans la capitale Betsileo. « Ce sera le 10 octobre prochain à Fianarantsoa » selon les femmes de ces hauts gradés de l’armée. Après des mois de détention préventive à la maison d’arrêt de Tsiafahy, le procès tant attendu se tiendra finalement. La nouvelle est à la fois bonne et mauvaise pour les familles de ces personnes. « Certes, nous sommes ravies que la justice tranche enfin sur le sort de nos maris. Seulement, nous sommes, et à l’unanimité, contre ce déplacement du procès. Rien que la sécurité sur le déplacement de ces hommes à Fianarantsoa est déjà inquiétante, surtout face à ces tentatives des autres de faire sortir nos maris de Tsiafahy » expliquent les femmes de ces officiers. « Depuis déjà quelques mois, le salaire de ces officiers a été amputé de 400 000 ariary pour des raisons inconnues. Nous sommes confrontées à des difficultés financières surtout que le procès coïncide avec la rentrée des classes. Faute de moyens, certaines d’entre nous ne pourront assister à ce procès à Fianarantsoa. Raison pour laquelle nous revendiquons davantage la tenue du jugement de nos maris au tribunal d’Anosy » continuent-t-elles. « Non au procès à Fianarantsoa, non à la résidence surveillée à Tsiafahy. Nous préférons qu’on les garde à Tsiafahy plutôt que d’être instrumentalisés par la politique ailleurs » ajoutent les mêmes mères de famille. Avant de mettre les points sur les i qu’il est temps maintenant d’appliquer la feuille de route. Comme quoi, la libération de tous les détenus politiques ainsi que l’amnistie sont de rigueur.
Liste des officiers concernés :

Général Raoelina, Colonel Fostin, Colonel Ravoavahy, Colonel Ramboasalama, Colonel Raberanto, Général Rakotonandrasana, Lt-Colonel Charles, Colonel Andriamihoatra, Lt-Colonel Rabezandry 


europe1.fr 22/09/2011
Naissance d'un fossas en Dordogne  - Par Europe1.fr avec AFP

La réserve zoologique de Calviac, en Dordogne, a enregistré en 2011 l'exceptionnelle naissance d'un mâle et d'une femelle de fossas, une première en Europe pour ce prédateur de Madagascar menacé de disparition.

Appartenant à la famille des carnivores, on attribue au fossa quelques caractéristiques de certains carnivores comme le félin, la mangouste ou encore la genette, ce qui en fait un animal d'une famille à part. La population mondiale du fossa est aujourd'hui estimée à seulement 2.000 individus à l'état sauvage, ce qui explique son classement d'espèce menacée.
Spécialisée dans la conservation des espèces en voie d'extinction, la réserve de Calviac est aujourd'hui l'unique institution européenne à enregistrer des naissances de fossas. Seuls deux zoos américains, à Houston et Naples-Floride, avaient auparavant rencontré pareil succès car la reproduction du plus grand prédateur de Madagascar reste délicate.
"L'animal est habituellement solitaire excepté lors de la courte période de reproduction qui s'étale de 9 à 14 jours chaque année", a expliqué Emmanuel Mouton, créateur de la réserve zoologique de Calviac. "La mise en contact des couples est délicate et très violente", a-t-il ajouté, le mâle commençant par se jeter sur la femelle avant que ne débute l'accouplement qui dure plusieurs heures et s'accompagne de
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