MadaVôvô 2011

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Les Titres de MadaVôvô du 04 nov 2011  

BigNews:  « Le Sport est Roi... »
L'Edito:  «  Ne pas se tromper dans ses choix ... »       ( ...

1. De l’électricité dans l’air (nouvelles)  ( ...  )

2. Premier ministre de consensus : Andry Rajoelina choisit Omer Beriziky (express)   ( ...  )

3. Premier ministre de consensus : Entre Botozaza Pierrot et Sylvain Rabotoarison ?   ( ...  )

4. Vente illicite de médicaments : Place à l’action ! ( Les Nouvelles )  ( ...  )

5. Thema: la mafia du bois et le sauvetage des gorilles à la tronçonneuse (romandie)  ( ...  )

6. Choix du Premier ministre : Marge de manœuvre étroite pour Rajoelina (express)  ( ...  )

7. Consultations au Paon d’Or : 15 candidats pour Mahazoarivo  (tribune)  ( ...  )

*. No Comment... No Comment...       

8. Andry Rajoelina et le bois de rose: Réponse… hallucinante (lagazette) ( ...  )

9. le nouveau PM a 15 jours pour proposer les membres de son gouvernement (xinhua)  ( ...  )

10. Madagascar : le bois de rose disparaîtra d'ici cinq ans (afriqinfos ) ( ...  )

11. Bruxelles : L’Union Européenne pour « un vrai Premier ministre de consensus » (midi) ( ...  )

12. Santé de l’enfant : L’UNICEF préoccupée par les risques d’une résurgence de la polio à Mada (tribune)  ( ...  )

13. SONAPAR : des dépenses folles (lagazette)  ( ...  )

14. Feuille de route: Le CPS de l’UA se mobilise ( Nouvelles )  ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  20 oct 11  >>  ( ...  )

*. Plantes de Madagascar : les vertus du gingembre (tribune diego) ( ...  )

04/11/2011

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 971,30 Ar 
MUR 73,35 Ar 
USD 2 105,15 Ar 
ZAR 272,07 Ar 
GBY 3 391,19 Ar 
HKD 271,06 Ar 
CHF 2 441,46 Ar   

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/10 2971 30/09 2810
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com / Le Journal de Madagascar


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>


 «  Ne pas se tromper dans ses choix ... »   

     Ce texte mérite qu'on lui accorde un peu de temps mais surtout d'y réfléchir.
     La vie actuelle veut que l'on accorde souvent trop d'importance au matériel, donc au superficiel et non à la valeur réelle des choses qui n'ont pas de prix ...  

      Quand la vie vous semble ardue, quand le découragement vous acharne et qu’il ne semble pas y avoir assez d’heures dans une journée pour tout faire, rappelez-vous du pot de mayonnaise et des deux tasses de café....

 

       Avant son cours de philosophie, un professeur est debout en avant de la classe avec quelques objets devant lui. Lorsque le cours commence, il prend doucement un très grand pot de mayonnaise vide et commence à le remplir avec des balles de golf. Ensuite, il demande aux étudiants si le pot est plein.

     Ils sont tous d'accord pour dire que le pot est plein. Le professeur prend alors une boîte de cailloux et les verse dans le pot. Il secoue le pot doucement. Les cailloux roulent dans les espaces laissés entre les balles de golf. Ensuite, il redemande aux étudiants si le pot est plein. 
     Ils sont tous d'accord pour dire que le pot est plein. Le professeur prend ensuite une boîte de sable et verse le sable dans le pot. Évidemment, le sable remplit tout l'espace restant. Il demande une autre fois si le pot est plein.
 

   Les étudiants répondent unanimement que le pot est plein. Le professeur prend ensuite deux tasses de café cachées sous son bureau et les verse complètement dans le pot et le café remplit tous l’espace laissé par le sable. Les étudiants rient.

        Maintenant, dit le professeur, lorsque les rires s'estompent, je veux que vous imaginiez que ce pot représente votre vie

      Les balles de golf représentent les choses importantes : votre famille, vos enfants, votre santé, vos ami(e)s et vos passions favorites. Si vous perdiez tout le reste, sauf ces choses, votre vie resterait remplie.
Les cailloux représentent les autres choses importantes à vos yeux comme votre emploi,  votre maison et votre auto.

Le sable représente tout le reste des petites choses.
       " Si vous placez le sable en premier dans le pot, continue le professeur, alors, il n'y aura plus de place pour les cailloux ni pour les balles de golf. C'est la même chose dans la vie. Si vous dépensez toute votre énergie sur les petites choses, vous n'aurez jamais de place dans votre vie pour les choses que vous trouvez importantes."  

       Portez attention aux moments critiques de   ...  Cliquez-ici

Nenitoa Rasoa  dans  les  Yvelines

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Nenitoa Rasoa a  répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos  


Les Nouvelles 02/11/2011
De l’électricité dans l’air - Andry T. 
La grogne dans les quartiers victimes des délestages, les interrogations sur l’existence ou non d’un pont lundi prochain et l’identité du nouveau locataire de Mahazoarivo. C’est autour de ces trois sujets que les conversations tournaient hier dans les rues de la capitale.
Ces coupures d’électricité agacent mais les explications de la Jirama, pire encore, font grincer des dents. Ce que les usagers reprochent à cette société d’Etat est de ne pas annoncer les horaires de délestage pour chaque quartier concerné comme elle le fait habituellement pour des travaux de réparation ou d’entretien de ses réseaux d’eau et d’électricité. Pour cause, le service chargé de la communication de la Jirama se soucie de la sécurité de la ville en ce sens qu’elle ne veut pas donner des informations que les malfaiteurs pourraient mettre à profit.
Soit ! Mais il se trouve que des coupures d’électricité surviennent dans la journée sans que personne n’ait été informé au préalable, sécurité ou pas. Dans les bureaux et les usines, la pause café s’éternise anormalement sans que le chef de service ne trouve rien à dire. Les garçons profitent de « l’aubaine » pour jouer au rami, la secrétaire repasse une couche de vernis sur ses ongles et un peu plus de rouge sur ses lèvres et le patron, lui, se ronge les ongles et rage contre la Jirama qui lui fait perdre des sous.
Les délestages, le soir, ne sont pas non plus annoncés, toujours dans le souci de sécurité, avance-t-on à la Jirama. Voilà une vocation insoupçonnée de cette société. On croyait que la sécurité relevait surtout des forces de l’ordre (et de tout un chacun quand celles-ci sont débordées) mais pas la Jirama dont la mission se limite à la fourniture d’électricité. Avec la démocratisation des téléphones portables, c’est en deux temps trois mouvements que les individus mal intentionnés savent que tel quartier est délesté ( pour pas moins d’un tour d’horloge ). Bref, la Jirama gagnerait à communiquer les horaires de délestage aux usagers pour qu’ils puissent prendre leurs dispositions ( la moindre des choses ) et solliciter les patrouilles dont le rôle est justement de protéger les personnes et leurs biens.
La protection des personnes et de leurs biens, c’est effectivement une des missions des forces de l’ordre pendant ce week-end long de quatre jours. Ceux qui espéraient un « tetezamita » ce lundi doivent jubiler car le 31 octobre a été effectivement décrété journée chômée mais payée. Un week-end assez long en tout cas pour commenter la nomination du premier ministre dont l’accouchement semble se dérouler dans des conditions… électriques.


Express Mada 29/10/2011
Premier ministre de consensus : Andry Rajoelina choisit Omer Beriziky - Misaina Rakotondratsima
Jean Omer Beriziky, candidat proposé par la mouvance Zafy, a été choisi hier par Andry Rajoelina, pour occuper le palais de Mahazoarivo. Sa nomination surprend.

Jean Omer Beriziky sort vainqueur du sprint final des quinze candidats au poste de Premier ministre de consensus de la Transition, en remplacement de Camille Vital. L'heureux élu, s' offre ainsi le fauteuil de Premier ministre de consensus à Mahazoarivo, même si sa nomination est loin de faire l'unanimité dans la classe politique. 
Le choix de Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition, s' est porté sur le seul candidat avancé par la mouvance Zafy, un candidat décrié non seulement au sein de la mouvance de l'ancien président de la République, mais surtout parmi la classe politique, à commencer par les mouvances de l'opposition.
Après quatre heures de retard, la cérémonie de nomination a commencé au palais présidentiel de Iavoloha. L'assistance, comprenant des membres de partis et de groupements politiques, du corps diplomatique venu soutenir le processus, de membres de la Société civile et des corps des Forces armées, s'est soulagée autant qu'elle a pu. Des sources avisées ont affirmé en temps réel hier, très tard, des évènements sur place. Andry Rajoelina qui, d'après la Feuille de route, a un pouvoir de nomination sans partage sur « son » Premier ministre à désigner à partir de la quinzaine de suppléants, avait encore des 
discussions des plus animées avec la délégation de la Troïka dirigée par Marius Fransman, vice- ministre sud- africain chargé des Relations internationales et chef de la délégation. L'objet de la discorde aurait tourné autour du choix de Andry Rajoelina qui ne correspondait pas avec celui de la Troïka. 

Le président de la HAT (à g.) lors du discours du Premier ministre qu’il a choisi (Photo Sergio Maryl)

Âpres discussions
La nomination de Jean Omer Beriziky a ainsi surpris plus d'un. En effet, quelques jours, quelques heures auparavant même, les pronostics envoyaient deux favoris, en l'occurrence Pierrot Botozaza, candidat de la mouvance Ravalomanana et le général à la retraite Sylvain Rabotoarison dans le dernier duel, après deux tours de consultation. Omer Beriziky serait alors un choix qui, à défaut de faire l'unanimité, mettait à peu près tout le monde d'accord, si on tient compte du discours de Marius Fransman.
Harry Laurent Rahajason, ministre sortant de la Communication, a tenté de calmer les esprits en tenant un point de presse improvisé. « Les discussions et les débats font toujours partie des négociations », a-t-il affirmé, en réaction au retard de la nomination qui aurait dû commencer à dix neuf heures. Le porte-parole du gouvernement a aussi lancé un pavé dans la mare en précisant que « Madagascar est un pays souverain ». Cette « intervention » du ministre sortant, évoque entre les lignes, d'âpres discussions entre les parties. Des marchandages qu' a voulu écarter le président de la HAT dans son discours, affirmant « avoir choisi en toute indépendance ».
Dans son discours haut en suspense précédant la nomination proprement dite, Andry Rajoelina a mis en avant le profil du Premier ministre. « Une personne digne de confiance, apte à emmener la Transition vers les élections ». Une qualification qui semble avoir fait écho à Jean Omer Beriziky, ce dernier n'hésitant pas à répéter par trois fois dans un discours son principal défi qu'est « le retour à l' ordre constitutionnel à travers les élections », en plus de la sécurité et du travail visant à rameuter les bailleurs de fonds.
Un ami à Zafy 
Les relations entre Jean Omer Beriziky et le professeur Albert Zafy remontent aux évènements politiques de 1991. L'actuel Premier ministre était à l'époque parmi les meneurs du mouvement des « Forces vives » contre le régime Didier Ratsiraka à Toamasina. 
C'était à cause de son tempérament actif, que Jean Omer Beriziky a ainsi attiré l'attention de l'homme au chapeau de paille, qui l'avait désigné comme ambassadeur de Madagascar auprès de l'Union européenne à Bruxelles, une fois au pouvoir. Il y a effectué onze ans et demi de service. 
Entre temps, il a rejoint le Leader Fanilo, parti de son patron, en l'occurrence Herizo Razafimahaleo, vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères de l'époque. 
Marié et père de trois enfants, deux filles et un garçon, le chef du gouvernement d'union nationale est âgé actuellement de 61 ans. Il est né le 9 septembre 1950 à Antsirabe nord, Vohémar. Historien de formation, dans la mesure où il a effectué ses études à la filière Histoire à l'Université de Madagascar à Ankatso, il a ouvert le lycée mixte de Sambava en 1980. Il a obtenu son diplôme de baccalauréat série A à Diégo après avoir fait les études secondaires à Sambava et les primaires à l'Ecole primaire publique (EPP) à Antsirabe nord.
Vive contestation de la mouvance Ravalomanana
Accompagné, entre autres, de maître Hanitra Razafimanantsoa, Mamy Rakotoarivelo, chef de délégation de la mouvance Ravalomanana aux négociations, sous l'égide de la médiation étrangère, a quitté la salle du palais de Iavoloha, une fois que le nom du Premier ministre de consensus a été annoncé par Andry Rajoelina. Un geste exprimant son insatisfaction sur le choix du président de la Haute autorité de la transition (HAT). 
« Nous ne sommes pas d'accord ,puisque Jean Omer Beriziky est déjà connu de son appartenance au parti Leader Fanilo, donc issu de la plate-forme UDR-C (Union des démocrates et républicains pour le changement) proche du président de la HAT. Cette nomination n'est pas conforme à la Feuille de route », a-t-il réagi au téléphone hier, juste après la cérémonie . 
Interrogé sur les éventuelles mesures que la mouvance Ravalomanana prendra, suite au choix de Jean Omer Beriziky comme chef du gouvernement d'union nationale, Mamy Rakotoarivelo a confié que sa mouvance va en discuter à son niveau, avec la Troïka (l'organe chargé de la coopération en matière de politique, de défense et de sécurité auprès de la Communauté de développement d'Afrique australe) et avec Albert Zafy. 
Jeudi, Mamy Rakotoarivelo a affirmé que la mouvance Ravalomanana a épousé l'indication de Marius Fransman, président du Comité ministériel de la Troïka, suivant laquelle, le Premier ministre de consensus ,devrait être accepté par les Trois mouvances de l'opposition.
Encadré: 
M. Beriziky, qui a pris la parole juste après sa nomination, s'est engagé à "respecter sans faille la feuille de route qui servira de cadre avec sa mise en oeuvre également dans un esprit d' ouverture et ramener le pays vers la normalité constitutionnelle par le biais de l'organisation des élections libres, transparents et crédibles".
Omer Beriziky, qui succède au général Albert Camille Vital, a 15 jours pour proposer les membres de son gouvernement. Ce dernier ainsi que son gouvernement avaient démissionné le 17 octobre.


Midi Mada 28/10/2011
Premier ministre de consensus : Entre Botozaza Pierrot et Sylvain Rabotoarison ? - Dominique Ramiandriso
Le point commun entre les deux Premiers ministrables, c'est qu'ils sont originaires du littoral Est du pays.

Le Premier ministre de consensus sera connu ce jour, à 19h, à Iavoloha. Selon des indiscrétions, la course à Mahazoarivo pourrait se jouer entre Botozaza Pierrot et le général Sylvain Rabotoarison. Des bruits circulent, en effet, que la Troïka serait en train d'imposer le premier. Ce politicien et non moins technocrate a dirigé le port de Toamasina dans le temps. Il a été également ancien ministre des Transports du gouvernement du général Charles Rabemananjara. Présenté par la mouvance Ravalomanana, il remplit ainsi les critères de l'article 5 de la feuille de route qui stipule que « le Premier ministre de consensus doit avoir la confiance des partis de l'opposition y compris les trois mouvances ».
Représentant. 

Le second aurait l'appui des forces armées. Car sur les 15 Premiers ministrables, il est le seul représentant de la Grande muette. Solidarité entre frères d'armes oblige. D'ailleurs des déclarations allant dans ce sens ont été faites par certains officiers généraux. D'autres sources font état aussi de l'aval d'une puissance étrangère. Par ailleurs, il a été ministre de l'Environnement du régime 

Ravalomanana et ministre de l'Intérieur du gouvernement Ratsirahonana. Toutefois à la différence de l'ancien ministre des Transports, il n'est pas issu de l'opposition et a fortiori des trois mouvances. Or, c'est marqué dans la feuille de route.
Littoral Est.

 Le point commun entre les deux Premiers ministrables c'est qu'ils sont originaires du littoral Est du pays. Etant donné que Botozaza Pierrot vient de Sainte-Marie et le général Sylvain Rabotoarison du Sud-est de l'île. De ce fait, ils remplissent les conditions posées dans la feuille de route qui dispose que « le Premier ministre de consensus ne peut être originaire de la même province que le président de la Transition ». Faut-il rappeler que les deux Premiers ministres sortants, Monja Roindefo et Camille Vital, viennent tous les deux du Sud. Plus précisément de la province de Toliara. Force est cependant de constater que même si Botozaza Pierrot et le général Sylvain Rabotoarison seraient placés en pôle position, un troisième larron n'est pas à écarter. Et ce n'est pas les Premiers ministrables qui manquent.


Les Nouvelles 27/10/2011
Vente illicite de médicaments : Place à l’action !  - Faly R. 
Le comité national de lutte contre le marché illicite des médicaments (CNLMIM) mise actuellement sur les actions qu’il va entreprendre pour la freiner, voire même stopper le marché illicite des médicaments à Madagascar. Hier, les responsables de ce comité ont tenu une conférence de presse, afin d’expliquer les tenants et aboutissants de ces actions.

Tout d’abord, le marché illicite de médicaments est une responsabilité de tous. En effet, bon nombre d’entités ministérielles comme le ministère de la Santé publique, le ministère de la Justice et le ministère du Commerce, ainsi que des directions et autres entités étatiques comme les services de douanes, la police et la gendarmerie nationale, les pharmaciens, médecins ou encore les dépositaires de médicaments et même les communes, sont impliquées directement ou indirectement par ces actions.
Il s’agit essentiellement de sensibiliser de tout un chacun que les médicaments, des produits sensibles et dangereux en même temps, ne devraient être vendus que sous ordonnance médicale et surtout dans les endroits spécialisés à cet effet, dans les pharmacies, dépôt de médicament du coin ou les hôpitaux.
Ainsi, toute autre forme de vente, que ce soit à l’épicerie du coin, ou à l’étalage dans les marchés (comme le cas du Bazary Kely de Toamasina) ou même au « supermarché » des médicaments à Ambolokandrina et Ambohipo, est passible de peines d’emprisonnement et de paiement d’amendes. D’après le nouveau code de la santé, article 164, chapitre III, titre II du livre III, sur l’exercice illégal des fonctions de pharmaciens, il est stipulé qu’une personne exerce illégalement les fonctions de pharmacien quand « elle vend et dispense au public un médicament, ou elle prépare un médicament sans être titulaire du diplôme de pharmacien reconnu par l’Etat et par l’ordre des pharmaciens, sauf dérogation expressément spécifiée par le présent code sont considérées comme usurpant les fonctions de pharmacien. De même pour toute personnes non pharmacien ou toute société n’appartenant pas à des pharmaciens et qui s’adonne à l’importation ou à la distribution en gros de médicaments, sauf dérogation 

prévue aux dispositions du présent code, toute personne ou toute société qui exploite une pharmacie sans être titulaire d’un arrêté délivré par le ministère de la Santé, conformément aux dispositions du présent code et enfin toute personne ou toute société qui, non munie d’une autorisation délivrée par le ministère chargé de la Santé, fabrique des médicaments. »
Le rôle de chacun
Le rôle du ministère de la Justice dans ce cas est donc d’élaborer des sanctions exemplaires afin de dissuader ces vendeurs illicites de ne plus continuer leurs activités. Ainsi la justice est actuellement en train d’élaborer les nouveaux textes à régir ce marché illicite en délit à proscrire et objet de peines conséquentes ainsi que de garantir l’application de la loi aux contrevenants.
La douane se charge du contrôle de tout ce qui entre et sort du territoire. Elle s’engage ainsi à renforcer la lutte contre les produits de contrefaçon, surtout ceux pouvant avoir des effets néfastes directs sur la population. Le département du commerce, quant à lui, procède aux contrôles des marchandises contrefaites, périmées, impropres à la consommation ou ne respectant pas les normes avant leur en circulation. Il peut ainsi directement saisir les marchandises illégales et garantir la transparence des transactions commerciales en effectuant des enquêtes sur l’origine des marchandises et le circuit de distribution.
Quant au ministère de la Santé publique, il a la responsabilité de la qualité des médicaments. Ainsi pour une meilleure couverture du territoire, le ministère incite l’implantation de dépôts de médicaments dans les zones en dehors des grandes agglomérations ne disposant pas d’officine. Par ailleurs, les médicaments devraient tous avoir des autorisations de mise sur le marché (AMM), c’est-à-dire avoir subi une évaluation de son dossier technique ainsi qu’un contrôle qualité.


romandie.com 25/10/2011
Thema: la mafia du bois et le sauvetage des gorilles à la tronçonneuse - (©AFP / 24 octobre 2011 13h10)
De plus en plus de bois arrivant sur le marché provient de filières illégales. Une vérité difficile à admettre que «l'espion écolo» Alexander von Bismarck cherche à faire éclater. Le parc national de Masoala, à Madagascar, abrite une extraordinaire diversité d'arbres, mais leur survie est menacée par l'augmentation du nombre d'abattages. Une grande partie de ces essences rares - bois de rose, palissandre, ébène - est exportée vers la Chine et l'Union européenne, notamment pour servir à la fabrication d'instruments de musique. Des exploitants sans scrupules agissent partout : le commerce de bois illégal est devenu la deuxième source de revenus de la mafia

PARIS - Sur les traces de la mafia du bois, qui n'hésite pas à tuer pour de l'ébène ou du palissandre, l'espion écolo Alexander von Bismarck a enquêté à Madagascar, en Chine, et aux Etats-Unis, suivi par l'équipe d'Arte de Michaela Kirst pour la soirée Thema consacrée mardi au bois.
Un second documentaire, signé Thomas Weidenbach et diffusé dans le cadre de ce Thema à 21h35, porte le titre étrange de Sauvetage à la tronçonneuse des gorilles et plonge au coeur d'une exploitation durable de la forêt du Congo Brazzaville.
En août dernier, la société Gibson, célèbre fabriquant de guitares, se voit saisir des bois précieux dans ses ateliers du Tennessee, accusée de trafic illégal d'ébène, ce qu'elle a nié. L'annonce est cependant saluée comme une victoire à Washington à l'Agence d'enquête environnementale (EIA Environmental Investigation Agency) dirigée par Alexander von Bismarck, une ONG spécialisée dans la traque de la mafia du bois et dont l'enquête a largement contribué à cette issue juridique.
Ces espions écologiques ont démarré leurs investigations à Madagascar où l'abattage d'espèces rares est florissant et alimente ensuite le marché chinois où les bois de rose et autres ébènes sont transformés en meubles et instruments de musique. Quelque 80% des violons sont actuellement made in China. Gibson, de son côté s'est fait une réputation en n'utilisant que des essences rares.
En outre, la mise à sac de la forêt tropicale contribue largement à la disparition des lémuriens de 

Madagascar, qui eux-mêmes transportent dans leur pelage les graines des arbres, menaçant à terme l'existence de tout l'écosystème, fait remarquer un expert allemand, Martin Bauert.
Pour la seconde partie, Thema invite au Congo Brazzaville, où la sauvegarde des populations de grands singes, en particulier des gorilles, semble pouvoir aller de pair avec l'exploitation de la forêt tropicale.
A une journée de voyage de Brazzaville dans le nord du pays, Ngombéo et ses 8.000 habitants vivent grâce au groupe forestier germano-suisse Danzer et sa filiale IFO.
Chaque arbre du domaine de ce groupe est inventorié sur une carte et on n'y récolte en moyenne que 0,6 arbre par an et par hectare soit l'équivalent d'un arbre sur une surface grande comme deux stades de foot.
Les bûcherons sont formés pour réduire au minimum l'impact sur la zone autour de l'arbre coupé. Et les gorilles semblent s'être parfaitement adaptés à cette gestion durable instaurée par la législation congolaise.
Un bémol toutefois: les voies d'accès pour récupérer le bois favorisent le braconnage au coeur de la forêt. Mais des écogardes d'IFO tentent d'y remédier.


Express Mada 24/10/2011
Choix du Premier ministre : Marge de manœuvre étroite pour Rajoelina  - Fano Rakotondrazaka

Pas de carte blanche laissée au président de la Transition, dans le choix du Premier ministre de consensus. Le vice-ministre sud-africain, Marius Fransman, comme l'ambassadeur Mokgheti Monaisa, auraient émis des réserves.

Andry Rajoelina, président de la Tran­si­tion, suivant la qualification dans les dispositions de la Feuille de route, subirait des pressions, surtout de la part de la médiation étrangère dans le choix du « Premier ministre de consensus ». La Troïka, l'organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), a limité sa marge de manœuvre en lui imposant des conditions dans l'exercice de son attribution. Le pouvoir discrétionnaire du Président, exigé par ses partisans, est apparemment remis en cause.
Avec sa déclaration mercredi, insistant sur la nécessité d'un Premier ministre accepté par les mouvances des trois anciens Présidents, le vice-ministre sud-africain des Relations internatio­nales et de la coopération, Marius Fransman, aurait levé le doute de l'opposition concernant l'étendue du pouvoir du président de la Transition en vue de la nomination du Premier ministre.
Joint au téléphone, Mamy Rakotoarivelo s'est montré à son aise en avançant que la recherche de consensus, en application de l'indication du chef de mission de la Troïka sur Madagascar, devrait s'effectuer sous l'égi­de de l'ambassade d'Afrique du Sud, afin d'éviter l'appro­che stérile entre Malgaches. « La procédure y afférente sera examinée avec l'ambassade de l'Afrique du Sud avant le
26 octobre. Il faut que la décision finale sur le Premier ministre résulte des échanges d'idées », a-t-il soutenu hier.
Dans le cas contraire, le chef de délégation de la mouvance Ravalomanana aux négociations de résolution de crise a affirmé que seuls les postulants au poste
de Premier ministre présentés par la mouvance à laquelle il appartient, celle de Zafy, ainsi que par le groupement de Monja Roindefo pourraient répondre aux critères inscrits dans l'article 5 de la Feuille de route. Il a ajouté qu'après avoir mené des enquêtes auprès des candidats Premier ministre, son équipe a conclu 

Andry Rajoelina (à g.) est tenu à l’œil par Mokgheti Monaisa  - « Il ou elle (le Premier ministre) doit être quelqu'un qui est accepté et a la confiance et le soutien de tous les partis d'opposition, dont les Trois mouvances » (Photo Mamy Mael)

sur un soutien de tous les autres prétendants à Andry Rajoelina. 
Bonne volonté
Mais les réactions sont tout à fait différentes dans le camp des pro-régime de la Haute autorité de la transi­tion (HAT) sur la question. Pour le secrétaire général de l'Union des démocrates et républicains pour le Changement (UDR-C), Julien Reboza, le plan de sortie de crise a conféré au président de la Transition la faculté de choisir librement la personnalité qu’il va mettre à la tête du gouvernement
d'union nationale. « Fransman n'est pas la SADC (qui a établi la Feuille de route). On peut s'y plier, mais la tolérance a ses limites », a-t-il averti hier lors d'un entretien.
Toujours selon lui, le fait pour l'UDR-C et le parti présidentiel Tanora malaGasy Vonona (TGV) de s'abstenir à la présentation de liste de candidats à la course au palais de Mahazoarivo est déjà une manifestation de bonne volonté en vue du rapprochement.
Dans un communiqué publié sur le site d'information gouvernementale sud-africaine, le 19 octobre, Marius Fransman a apporté une précision sur le processus de nomination du Premier ministre. « Il ou elle (le Premier ministre) doit être quelqu'un qui est accepté et a la confiance et le soutien de tous les partis d'opposition, dont les Trois mouvances », a-t-il déclaré. Il indique en même temps la nécessité de tenir compte de l'esprit, et non pas seulement de la lettre, du cadre de mise en œuvre de la Feuille de route.
Lors de la rencontre avec les représentants des groupements signataires de la Feuille de route à l'ambassade de l'Afrique du Sud à Ankorondrano le 18 octo­bre, l'ambassadeur Mokgheti Monaisa aurait répondu que « les militaires ont leur rôle et il faut laisser aux civils le soin de faire de la politique », à l’éton­nement des dirigeants politiques présents sur place.
Les prétendants sur un même plateau
L'audiovisuelle publique a donné la parole aux candidats Premier ministre du gouvernement d'Union nationale hier lors d'une émission spéciale. Ils ont été conviés à donner leurs points de vue, essentiellement, sur le rôle du gouvernement de la Transition suivant les dispositions de l'article 8 de la Feuille de route de sortie de crise.
Six d'entre eux étaient absents au rendez-vous pour différentes raisons. C'était le cas de Omer Beriziky, Pierrot Botozaza, Manandafy Rakotonirina, Eliane Naika, Pierrot Rajaonarivelo et Monja Roindefo.


Tribune Mada 21/10/2011
Consultations au Paon d’Or : 15 candidats pour Mahazoarivo - par Valis 
Après dépouillement des listes déposées dans l’urne transparente ayant servi à collecter les propositions de liste, quinze (15) candidats sont en lice pour conquérir le Palais de Mahazoarivo.

Ci après ces noms : 
Omer Beriziky, ancien ambassadeur auprès du Royaume de Belgique, connu pour avoir été sympathisant AREMA ou plutôt Ratsirakiste mais par la suite cadre du Leader Fanilo. Il a figuré dans la liste déposée par Fanjalalaina de la mouvance Zafy Albert. 
Botozaza Pierrot, ancien ministre des Transports sous Marc Ravalomanana, ancien député de Toamasina sous la couleur du TIM et ancien Directeur général du Port de Toamasina. Lui aussi a figuré dans la liste déposée par Fanjalalaina de la mouvance Zafy. 
Razaka Robert, ancien sénateur AREMA, ayant intégré le CRN et membre actuel du HPM pour le compte duquel il est devenu un honorable Conseiller supérieur de transition (CST). Il est le troisième de la liste proposée par la mouvance Zafy. En tout cas il n’y en a pas un comme le Pr. Albert Zafy qui a réussi à écarter tous ses lieutenants et ses fidèles partisans au profit de personnalités qui sont issues d’autres camps politiques. Est-ce les prémices d’un « fampihavanana vaovao », le signe de son altruisme ou une marque de son désintérêt pour cette transition et cette démarche qu’il a toujours déclaré « unilatérale » ? Pour beaucoup d’observateurs c’est incompréhensible. 
Naïka Eliane, sénatrice TIM de la mouvance Ravalomanana, en exil en France ; 
Manandafy Rakotonirina, désigné Premier ministre par Marc Ravalomanana au moment fort de la crise en 2009 ; 
Monja Roindefo, Premier ministre initial d’Andry Rajoelina ; 
Befeno Todimanana Hyacinthe, co-fondateur du journal « Le Démocrate », proche de Pierrot Rajaonarivelo ; 

Monique Andréas Esoavelomandroso, ancienne Directrice de la promotion de la femme et de la protection familiale sous la 2e République, ancienne secrétaire générale de la Commission de l’Océan Indien (COI) et actuelle président de la Médiature de la République ; 
Pierrot Jocelyn Rajaonarivelo, ancien vice-premier ministre chargé du Budget et de la Décentralisation à l’époque de Didier Ratsiraka et ministre d’État sortant chargé de l’Économie et de l’Industrie ; 
Pr. Alain Jacob Tehindrazanarivelo, ancien Secrétaire général de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ancien vice-Premier ministre en charge de la Santé et du Planning familial sous cette transition, enseignant dans plusieurs universités des Etats-Unis et d’Europe ; 
José Vianney, ancien ambassadeur auprès de l’UNESCO, bien connu des Tamataviens sous le petit nom de VIJO ; 
José Rakotomavo, ancien ministre de l’Énergie sous la 2e République, membre du CERES et membre du CNOSC ; 
Victor Manantsoa, un des initiateurs du « Tranobe », membre du HPM ; 
Virapin Ramamonjisoa, ancien ministre des Sports de cette transition ; 
Jean Victor Robson, AREMA.
Le président de la transition, Andry Rajoelina, accueillera tour à tour à partir de ce jour ces candidats au Paon d’Or Ivato pour un entretien au cours duquel il appréciera les forces et faiblesses de chacun par rapport aux critères qu’il avait déjà exprimé dans son dernier discours à la nation. Andry Rajoelina aura jusqu’au 26 octobre prochain pour évaluer et donner les résultats des examens, si l’on devait comprendre les
propos de l’ambassadeur Monaïsa Mogheti. D’après le calendrier proposé par ce dernier en effet, le Premier ministre doit prendre ses 

quinze prétendants au poste de Premier ministre

la liste des groupements politiques et les candidats qu’ils ont chacun proposés

fonctions le 1er novembre prochain.
Encadré: on connaît désormais les noms des candidats au poste de Premier ministre, trois jours après la démission du gouvernement de Camille Vital.
Parmi les 14 noms proposés, il n’y a aucun militaire, Le nom du Premier ministre démissionnaire, le gal Camille Vital, n'a plus donc été proposé. 

Les consultations auprès de la présidence commenceront ce jeudi 20 octobre. La nomination aura lieu le 1er novembre au plus tard. Il faudra ensuite nommer un nouveau gouvernement d’union nationale.
Quant à lui, l'ambassadeur de l'Afrique du Sud Mokgheti Monaisa a mis les points sur les « i »: « La SADC se contentera du Premier ministre désigné à l'issue du processus. » Une manière pour ce diplomate de préciser malgré tout que la SADC ne fait pas de l'ingérence à Madagascar. »


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LaGazette-dgi.org 02/11/2011
Andry Rajoelina et le bois de rose: Réponse… hallucinante - R.
Andry Rajoelina est intervenu samedi en direct sur la station BBC Afrique. Interviewé par Venuste Nshimiyamina, il a surtout évoqué la nomination la veille d’un Premier ministre de consensus. Mais l’ « interrogatoire » ayant duré 37 minutes, le journaliste a inclus dans son questionnaire le problème du bois de rose, largement médiatisé à l’étranger.

 Question de Venuste Nshimiyamina : « Pourquoi vendre ce bois précieux aux étrangers, alors que les Malgaches en ont peut-être besoin ? ». Réponse du chef de la transition : « Les Malgaches n’en ont pas besoin. Les Malgaches ont besoin de financement (routes, hôpitaux, écoles…). On n’a pas les moyens de transformer ces bois en meubles ou autres… ». En entendant cette tirade étonnante, les bras nous en sont tombés. Car les Malgaches ont besoin de ce bois, pour l’artisanat d’abord, pour la construction de maison ensuite, et enfin pour la fabrication en général (bateaux et pirogues, guitares, violons et autres instruments de musique). Nos artisans se plaignent actuellement de ne pas trouver de la matière première, et si on leur réservait une partie des 20 000 rondins ( !) de bois de rose saisis, cela leur rendrait service. Mais apparemment, pour le chef de la transition, le bois noble (bois de rose, palissandre, ébène, etc.) est destiné aux étrangers, les Malgaches devant se contenter du bois de seconde zone comme l’eucalyptus, le pin et le mimosa. Un chef d’Etat digne de ce nom aurait d’abord servi ses compatriotes, en vertu de la préférence nationale, avant de gratifier les étrangers. Chez nous, c’est le contraire, alors que l’orateur dans la même interview vient de déclarer que ces rondins saisis « appartiennent au peuple malgache ». Une réponse hallucinante et incohérente donc.
La rumeur que l’on se chuchote et qui enfle : si le régime de transition arrive à s’en sortir malgré la suspension de l’aide budgétaire en provenance de l’étranger, c’est parce qu’on exporte en douce un certain tonnage mensuel de bois de rose. On ne sait ce qu’il en est, mais cela donne à réfléchir… En tout cas, rétablissons une vérité altérée par Andry Rajoelina sur BBC dans un but de propagande internationale : l’exploitation du bois de rose fut parfaitement contrôlée sous les précédents régimes. La destruction anarchique et inconsidérée de cette richesse a démarré avec la transition en 2009 pour les raisons suivantes : la désorganisation de l’administration, la faiblesse de l’Etat et l’esprit du gain qui prévaut en haut lieu.


xinhuanet.com 29/10/2011
Madagascar : le nouveau PM a 15 jours pour proposer les membres de son gouvernement  - Xinhua

Le Premier ministre de consensus malgache, Omer Beriziky, nommé par le président de la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache, Andry Rajoelina vendredi soir a 15 jours pour proposer les membres de son gouvernement.
Selon le calendrier décrit dans le document cadre de la mise en oeuvre de la feuille de route signée le 17 septembre dernier, la nomination des membres du gouvernement devrait être effectuée avant le 17 novembre prochain.
Etant donné que la HAT ait déclaré le lundi 31 octobre prochain comme journée fériée, chômée et payée et le 1er novembre qui est déjà férié sur le calendrier national malgache, les entités politiques ne commenceront que le 2 novembre pour proposer candidats aux postes ministériels.
L'article 6 de la feuille de route stipule que "les acteurs politiques malgaches parties prenantes à cette feuille de route sont invitées à présenter une liste de personnalités parmi lesquelles le président de la transition, sur proposition du Premier ministre de consensus, nomme les membres du gouvernement de transition".
L'allocation des portefeuilles ministériels doit être "juste et équitable, en respectant la provenance politique, la représentation de genre et l'équilibre régional. En cas de révocation d'un membre du gouvernement, il sera remplacé par un autre membre de son groupe de provenance politique selon les mêmes règles de procédure de nomination", indique encore la feuille de route.
Le gouvernement du général Camille Vital qui a démissionné le 17 octobre dernier était composé de 32 ministres dont 2 ministres d'Etat, 29 ministres et 1 secrétaire d'Etat parmi lesquels, on trouve 6 femmes, 28 civils et 4 militaires.
La feuille de route de sortie de crise à Madagascar concoctée par la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) constitue le document de cadre pour sortir le pays de la crise de près de trois ans. 


afriquinfos.com 27/10/2011
Madagascar : le bois de rose disparaîtra d'ici cinq ans - ANTANANARIVO (Xinhua)

Les forêts de bois de rose malgaches disparaîtront d'ici cinq ans si son exploitation abusive continue, a indiqué le directeur du Silo national des graines forestières (SNGF), le Professeur Lolona Ramamonjisoa, citée dans le quotidien Express dans son édition de jeudi. 
Ce patrimoine national qui n'occupe que 27.000 Ha de forêt actuellement, risque d'être rayé de la carte sans des actions concrètes et durables concernant la lutte contre le trafic de bois de rose, a insisté le professeur.
"La forêt littorale ne constitue plus que 0,20% de la superficie forestière naturelle", indique le rapport national sur les ressources génétiques forestières dont le professeur Lolona Ramamonjisoa en est le point focal national.
Ainsi, pour sauver ce patrimoine national, des mesures devraient être entreprises dont la prochaine régénération artificielle d'espèce de bois de rose.
Rappelons qu'en début de ce mois, Madagascar a adopté par un conseil des ministres une ordonnance portant sur la création de la juridiction spéciale chargée de poursuivre et de juger les infractions relatives aux bois de rose et aux bois d'ébène.
En septembre dernier, la direction générale des forêts auprès du ministère de l'Environnement et des Forêts, a recensé environ 200.000 rondins de bois de rose estimé à peu près à 300 millions de dollars, environ 80.000 plaquettes, six containers de rondins et quatre containers de plaquettes de bois de rose déclarés par les opérateurs économiques malgaches.
Notons que le gouvernement malgache a demandé au secrétariat de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) d'ajouter le bois de rose dans l'annexe III de la CITES afin de freiner le commerce illicite de ce bois précieux.
Un décret a été également pris par le gouvernement malgache en mars 2010 stipulant que "l'exploitation, la coupe, le transport, la commercialisation et l'exportation de bois de rose et de bois d'ébène sont interdits. Toutes personnes s'adonnant à la coupe, à l'exploitation et à l'exportation des bois de rose et d'ébène sont passibles de poursuites pénales".


Midi Mada 27/10/2011
Bruxelles : L’Union Européenne pour « un vrai Premier ministre de consensus » -  Dominique R. 
Que le candidat choisi puisse gagner la confiance des adversaires politiques et s’entourer d’un gouvernement d’union nationale.
La haute représentante vice-présidente de la commission européenne, Catherine Ashton, a adressé une lettre, de Bruxelles, en date du 24 juin, au président de la HAT, Andry Rajoelina. « Je suis convaincue que lors du choix du Premier ministre, vous serez guidé à tout moment par la lettre et l’esprit de la feuille de route et que le candidat choisi, étant un vrai Premier ministre de consensus, pourra gagner la confiance des adversaires politiques et s’entourer d’un gouvernement d’unité nationale qui, sous votre impulsion, sera en mesure de bien gérer le processus de transition y compris la préparation et tenue d’élections crédibles », a-t-elle soutenu.
Message. 

Force est de constater qu’il y a une similitude entre le message de la haute représentante de la commission européenne et celui du vice-ministre sud-africain des Relations Internationales, Marius Fransman. Ce dernier a, en effet, déclaré que le Premier ministre de consensus doit avoir la confiance des partis de l’opposition, y compris les trois mouvances. Avant de rappeler que le PM ne peut être originaire de la plate-forme politique qui soutient le président de la Transition. Un choix qui s’avère complexe dans la mesure où le président de la HAT devra opter pour un seul candidat sur les 15 Premiers ministrables. Même s’il va procéder par élimination, il y en aura deux ou trois qui vont sortir du lot. Sans parler des différentes tractations et pressions en tous genres.
Esprit de la feuille de route

Pour en revenir à la lettre de Catherine Ashton, qui fait mention que « l’Union européenne suit de près les évènements dans votre pays. Quand j’ai salué la signature le 17 septembre de la feuille de route pour la sortie de crise à Madagascar, je vous ai encouragé à poursuivre vos efforts pour sa mise en œuvre opérationnelle ». A entendre ses déclarations, la commission européenne attend du président de la HAT, une décision qui reflète la lettre et l’esprit de la feuille de route. A l’instar de la Sadc.

Encadré: PM de consensus : La candidature de Naika Eliane retirée
Mesures d'apaisement. Dans un communiqué qu'elle a publié hier, Naika Eliane précise: « J'ai pris la résolution de ne pas me présenter à l'entretien convoqué par M. Rajoelina. La principale raison en est le non respect des termes de la feuille de route. Monsieur Rajoelina, au pouvoir depuis bientôt trois ans, en toute illégalité et sans légitimité populaire, se doit de prendre sans attendre des mesures d'apaisement publiques et visibles conformément à la feuille de route qu'il a lui-même promue et signée. » Par mesures d'apaisement, Naika Eliane entend entre autres la libération des prisonniers politiques, la levée des poursuites judiciaires envers les opposants et des mandats d'arrêt et des Notam à l'encontre de Marc Ravalomanana et la réouverture des stations de radio et de télévision fermées.  (midi Mada - RAJAOFERA Eugène )


Tribune Mada 25/10/2011
Santé de l’enfant : L’UNICEF préoccupée par les risques d’une résurgence de la polio à Madagascar
L’UNICEF a fait part ce jeudi 20 octobre de sa profonde préoccupation après la découverte de trois cas positifs de VDPV (poliovirus dérivé du vaccin) sur huit prélèvements effectués par l’Institut Pasteur de Madagascar sur des enfants sains dans deux districts de la région d’Atsimo Andrefana. « La découverte de ces cas chez des enfants ne présentant aucun symptôme indique la présence d’un virus circulant. Compte tenu de la faible couverture vaccinale dans la région, le risque de propagation du virus est élevé », déclare Paul Ngwakum, chef de la section Survie de l’enfant à l’UNICEF.
Selon les résultats de l’enquête démographique et de santé (EDS 2008-2009), le taux de couverture vaccinale du VPO 3 sur le plan national est de 70%. Ce taux varie d’une région à l’autre, avec des taux très bas dans certaines régions, en particulier dans le Sud. Dans la région d’Atsimo Andrefana, seuls 49,3% des enfants ont reçu la troisième dose du vaccin polio oral (VPO3). Ce taux est de 48,8% dans l’Anosy, de 34,7% dans l’Androy.
L’UNICEF est d’autant plus préoccupée que le risque d’une résurgence de la polio apparait au moment où les impacts de la crise socio-politique se font fortement sentir sur le secteur de la santé. « Avec les difficultés auxquelles les services de santé font face depuis le début de la crise politique pour assurer la vaccination de routine, comme l’insuffisance des ressources pour maintenir la chaine de froid, pour financer l’achat des vaccins ou pour soutenir les actions de sensibilisation à l’hygiène, le virus de la polio risque de se propager très vite », indique Bruno Maes, représentant de l’UNICEF à Madagascar. « Il est primordial que des mesures soient prises pour éviter que la situation ne se détériore », ajoute-t-il.
C’est ainsi qu’à l’occasion de la Semaine de la santé de la mère et de l’enfant (SSME), l’UNICEF a mobilisé des équipes sur le terrain afin de sensibiliser à la vaccination des enfants de 0 à 11 mois, y compris la vaccination contre la polio, et à adopter de meilleures pratiques d’hygiène. Environ 700 000 enfants sont ciblés par cette campagne de sensibilisation.
Les partenaires de l’UNICEF sont à pied d’œuvre pour mobiliser les populations locales. « La polio est un danger qui guette la région, et Toliara est particulièrement vulnérable en raison de la faible couverture vaccinale. J’ai décidé de m’engager personnellement dans cette sensibilisation pour que des enfants puissent être sauvés, et pour que la polio ne revienne plus », déclare Perline Razanakoto, journaliste à la Radio Université de Toliara.
En collaboration avec les autres partenaires de la santé, une équipe de l’UNICEF est également sur le terrain afin d’assurer la surveillance épidémiologique.
Par ailleurs, deux campagnes de vaccination dans les districts concernés et leurs environs sont prévues pour qu’au moins 95% des enfants de 0 à 59 mois reçoivent deux doses de VPO. « L’UNICEF en appelle également à la solidarité et à la mobilisation de tous pour que les lacunes en matière d’approvisionnement des centres de santé en vaccin de routine et en matière de renforcement de la chaine de froid pour le stockage et la distribution des vaccins puissent être comblées », souligne Bruno Maes.
Selon l’OMS, seule une couverture vaccinale supérieure à 90% au niveau national, et supérieure à 80% dans 90% de districts pourrait assurer une immunisation effective chez la population.
Pour être protégé, un enfant doit recevoir quatre doses de VPO : à la naissance, à la sixième semaine, à la dixième semaine et à la quatorzième semaine.
Recueilli par Valis 


lagazette-dgi.com 25/10/2011
SONAPAR : des dépenses folles - Franck RAHARISON 
C’est un scandale, un véritable scandale ! Vendredi dernier, la SONAPAR (Société nationale de participations) a fêté avec faste son 20ème anniversaire, au CCI (centre de conférences international d’Ivato). A cette occasion, en effet, le staff dirigeant de la SONAPAR devait inviter le Tout-Tana pour un cocktail monumental et un spectacle, animé par un groupe français (Paris Moulin Folies). Moyennant, tenez-vous bien, la somme d’un million de Fmg, pour chaque invité... Soit trois fois le salaire mensuel d’un ouvrier. Cela dépasse l’entendement. Un peu de décence, SVP ! 

En cette période transitoire, 75% des Malgaches ne mangent pas à leur faim. Que dire de ces gens (la grande bourgeoisie tananarivienne) qui peuvent aisément débourser un million de Fmg pour un petit cocktail. Pour nous, c’est de la provocation. Des photos sont publiées par Madagate, grâce à notre confrère Jeannot Ramambazafy, mais on n’a décidé de ne pas les diffuser. En tout cas, nous saluons ici le professionnalisme de Jeannot…
Des centaines de milliers de gens ont faim en ce moment. Mais personne ne pense à eux. La Sadc, l’Union africaine, l’Union européenne, l’ONU, les USA, etc., se foutent éperdument d’ailleurs du sort des 20 millions de Malgaches. Un million, c’est combien de sacs de riz ou d’engrais ? 
Les organisateurs de cet événement, dont Jaobarison Randrianarivony, directeur général de Média Consulting, n’ont pas préféré inviter un groupe artistique local au CCI (Mahaleo, Ambondrona, Bodo et Poopy, Jerry Marcos, Jaojoby…). C’est quoi, en fait, ce Paris Moulin Folies ? Il faut être sérieux et intelligents les mecs ! Jaobarison, un ancien confrère, n’est pas le seul à être critiqué durement dans cette affaire. Il y a, entre autres, cet Augustin Andriamananoro, président du conseil d’administration de la SONAPAR, ex-ministre de la Télécommunication. Il y eut également, Vonintsalama Andriambololona, secrétaire général du ministère des Finances et du Budget (le ministre a refusé, à raison, de participer à un tel événement pas du tout catholique). Notons surtout le zèle, déployé par Mme Hasimboahangy Andrianainarivelo, la directrice générale de la SONAPAR. Pire : la première 

dame de la transition a présidé à cette cérémonie. Erreur qui pourrait être fatale. Evidemment, un million de Fmg, c’est une broutille pour elle et les autres. Selon nos informations, elle aurait été piégée par Augustin Andriamananoro… Andry Rajoelina ne bouge pas le petit doigt. Ce qui est de bonne guerre. 
Moralité, que la SONAPAR, dont les activités sont entachées depuis sa création, de magouilles, d’irrégularités, de détournements de fonds, cesse de frimer. Deux dossiers accablants circulent, actuellement, sous le manteau, et nous aurons le plaisir de les publier d’ici peu…


Nouvelles 22/10/2011
FEUILLE DE ROUTE : Le CPS de l’UA se mobilise - Miadana Andriamaro 
Le soutien et l’accompagnement du processus de mise en œuvre de la feuille de route pour la sortie de crise sont actuellement à l’étude au niveau du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine. (Photo d’archives : Les hauts responsables de l’UA, lors de la réunion à Addis Abeba en 2010)
Le soutien et l’accompagnement du processus de mise en œuvre de la feuille de route pour la sortie de crise sont actuellement à l’étude au niveau du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA). Des consultations sont en cours en vue d’une prochaine réunion du Groupe international de contact sur Madagascar (GIC-M), laquelle marquera l’appui de l’Afrique et de l’ensemble de la communauté internationale au processus. 
En fait, cette « mobilisation » du CPS de l’UA s’inscrit dans le cadre des engagements souhaités de l’ensemble de la communauté internationale concernant les mécanismes d’appui et de mise en œuvre de la feuille de route. Ces engagements portent globalement sur une assistance technique, administrative et financière à la médiation de la Sadc, et sur une demande à tous les partenaires bilatéraux ou multilatéraux de Madagascar d’apporter, dans le respect de leurs procédures respectives, leur soutien multiforme aux institutions « consensuelles et inclusives » de la Transition (gouvernement d’union nationale, Congrès et Conseil supérieur de la Transition « élargis », Ceni et Conseil de la réconciliation).
Le paragraphe 36 de la feuille de route précise : « La Sadc, l’Union africaine, les Nations unies, l’OIF, la COI et plus largement tous les partenaires concernés s’engagent à apporter leur soutien politique, technique, matériel, logistique et financier à ce dialogue et à ce processus de transition, pour assurer une transition sans heurt débouchant sur des élections crédibles, libres, justes et transparentes ».
Levée des sanctions ?
Mais au-delà de ces soutiens, la feuille de route prévoit également une suspension et la levée progressive et conditionnée des sanctions qui ont été imposées à Madagascar « en fonction de la mise en œuvre des étapes fixées ». Aussi, cette réunion du GIC-M devrait également examiner cette question. La levée de ces sanctions devrait rouvrir tous les robinets des différents partenaires techniques et financiers auxquels il est demandé d’examiner la possibilité de reprendre leur aide au développement, humanitaire, financier et économique.
Dans un communiqué transmis hier aux rédactions, le président de la Commission de l’UA, Jean Ping, annonce que « L’union africaine se félicite des avancées enregistrées dans le règlement de la crise à Madagascar ».
Le communiqué précise : « Le président de la Commission de l’UA se félicite des développements positifs et encourageants enregistrés sur la voie du règlement de la crise à Madagascar et du retour à l’ordre constitutionnel. A cet égard, il note avec satisfaction les consultations en cours en vue de la désignation d’un nouveau premier ministre et d’un nouveau gouvernement, et ce dans le prolongement de la feuille de route signée par les parties malgaches, le 17 septembre 2011, et du cadre de mise en œuvre convenu par la suite. »
Engagement continu
« Le président de la Commission félicite les parties malgaches pour ces avancées et les encourage à ne ménager aucun effort pour mener à bien la transition qui s’ouvre maintenant. Il exprime sa gratitude au médiateur et à l’Organe de la SADC pour la coopération en matière de politique, de défense et de sécurité, pour les efforts inlassables qu’ils déploient en vue du règlement durable de la crise. »
« Le président de la Commission assure les parties malgaches de l’engagement continu de l’UA à les accompagner et à soutenir leurs efforts. Dans ce cadre, des consultations sont en cours en vue de la tenue rapide d’une réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, suivie d’une réunion du Groupe international de contact sur Madagascar, pour marquer l’appui de l’Afrique au processus en cours et mobiliser la communauté internationale en vue de son aboutissement ».
Mais alors que la communauté internationale commence à se mobiliser pour la concrétisation de ses engagements, sur place, on semble se mobiliser plutôt pour les sièges

Encadré: Rajoelina au banc des accusés
Marius Fransman, dans un entretien accordé à City Press, accuse Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition, de mal interpréter la Feuille de route. Le chef de la médiation de la Troïka à Madagascar confie que « la SADC a été claire que les exilés politiques doivent être autorisés à rentrer, mais Rajoelina a affirmé que Ravalomanana peut rentrer seulement après les élections. Ce qui veut dire qu’il a différemment interprété la Feuille de route. » Marius Fransman a de même avoué attendre particulièrement la désignation du Premier ministre de consensus « qui devrait avoir le consentement de l’opposition », d’après ses dires. - Misaina Rakotondratsima ( express mada )


Tribune de diego 17/10/2011
Plantes de Madagascar : les vertus du gingembre - V.M.
img* Plants de gingembre en fleur
Assez chauffant pour ceux qui aiment les aliments brûlants, un peu piquant pour ceux qui ne supportent pas le piment, tel est le goût du gingembre connu sous le nom de sakay tany au Nord et sakamalaho dans le malgache officiel.

Ce sont les rhizomes du gingembre, enfouis sous la terre, qui sont consommables. Il est de la famille des zingibéracées et son nom scientifique est zingiber officinale. La plante aurait une origine orientale : au sud de l’Inde et de la Chine. Le mot gingembre vient du sanskrit shringavera qui signifie bois de cerfs.
Le gingembre est utilisé dans la confection de sauce, pour condimenter les plats comme l’akoho ro (poulet cuit de manière très simple avec beaucoup d’eau), en phytothérapie et dans la conservation de la viande. Des récentes études ont permis aussi de savoir qu’il est possible d’en extraire de l’huile essentielle. 
Les gingérols et les shogaols du gingembre sont responsables de sa saveur piquante. Ils ont un effet antiémétique en réduisant les mouvements de l’estomac, ainsi on conseille sa consommation aux personnes sujettes aux maux de transport et aux femmes enceintes. Une trentaine d’analyses ont classé le gingembre parmi les végétaux les plus fortement antioxydants. Il prévient ainsi les cancers ainsi que les maladies qui accompagnent le vieillissement comme les maladies cardio-vasculaires. Le manganèse que les rhizomes contiennent facilite une douzaine de processus métabolique et réduit ainsi les effets des radicaux libres. Le gingembre contient aussi du cuivre, nécessaire à la formation du collagène et de l’hémoglobine. La consommation d’une grande quantité de gingembre aurait un effet cardiotonique et une action hypoglycémiante dans l’organisme humain. Ces hypothèses sont encore à prouver, mais l’interaction avec certains médicaments est possible. Quant à son rôle dans la facilitation de la digestion, les recherches ont montré que les résultats ne sont à considérer qu’après une consommation en très grande quantité, donc anormale chez les hommes, du gingembre. Cela est nécessaire pour stimuler la sécrétion de bile et des enzymes digestifs.
Mais l’usage le plus fréquent à Madagascar est sa consommation en cas de maux de tête, de gorge et de rhume. Le gingembre fait baisser la fièvre en étant stimulant et réchauffant. Tout en buvant une tisane, on fait un pansement de gingembre moulu sur les muscles et articulations douloureux.
Les rhizomes ont une teneur en fibres de 1%, constituées de cellulose et d’hémicellulose. 23 g de gingembre cru contient 8 mg de vitamine C, 0,4 g de protéines, 4,2 g de glucides, 0 ,2 g de lipides. Source : Fichier canadien sur les
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Plants de gingembre en fleur

Rhizome de gingembre 

Confiseries réalisées

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