MadaVôvô 2012

Les Titres de MadaVôvô du 07 fev 2012  

BigNews:   « Le Sport est Roi ... » 

L'Edito:  « Arahaba !... Solombodiakoho »       ( ...

1. L'épouse de Marc Ravalomanana empêchée de rentrer à Madagascar (romandie) ( ...  )

2. Ordre de la Troïka : Amnistie et retour de Ravalomanana avant le 29 février (midi) ( ...  )

3. Madagascar: Ravalomanana de retour au plus tard le 29 février  (afp) ( ...  )

4. Marius Fransman : « Pas d’élections libres sans le retour de Ravalo » (midi)  ( ...  )

5. Madagascar: la SADC essaye de trouver une issue juridique à l'imbroglio (romandie) ( ...  )

*. No Comment... No Comment...     

6. Ankatso : Les étudiants attirent le Seces dans la rue (express)       ( ...

7. Addis-Abeba : La HAT refoulée au sommet de l’Union africaine (midi)        ( ...

8. Rodger Foster : « Airlink ne pouvait pas y atterrir » (express)        ( ...

9. Madagascar les dessous de la crise  (afrik)        ( ...

10. Réunion de Pretoria : « Il faut finaliser l’amnistie » selon Marius Fransman (Tribune)        ( ...

... Le précédent MadaVôvô  24 jan  >>  ( ...  )

1. Madagascar-Feuille de route : Réunion d'urgence à Pretoria (lexpress.mu)  ( ...  )

2. L'ex-président Ravalomanana empêché de rentrer au pays (leparisien)(midi) ( ...  )

3. Retour d’exil : Les États-unis et la France réagissent ( express) (midi)  ( ...  )
*8. A bord de l'avion dérouté de l'ex-président malgache Ravalomanana (lemonde) (
...  )

10. Retour de Marc Ravalomanana: L’amiral Didier Ratsiraka intervient ( tribune) (midi) ( ...  )

07/02/2012

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

1 Ar = 5 FMG

cours moyens en Ar

Euro (EUR) 2 855,28
Dollar Americain (USD) 2 171,18
Livre Sterling (GBP) 3 435,24
Franc Suisse (CHF) 2 361,26
Rand South Africa (ZAR) 281,71
Japan Yen (JPY) 28,52
Dollar Canadien (CAD) 2 170,42

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/12 2912 31/01 2866
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com / Le Journal de Madagascar


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>


 « Arahaba !... Solombodiakoho » 

    Pour honorer nos parents et nos ainés ...

   À Noël, Les cadeaux que donnent à cette occasion les grandes personnes aux enfants empruntent le nom de certains morceaux de volaille (noms qui littéralement veulent dire «substitut de cuisse de poulet pour les enfants»). et ce sont les enfants qui reçoivent les cadeaux contrairement au Nouvel An (jour 

de l'Asaramanitra) alors que tous les membres de la famille élargie doivent rendre visite aux aînés (ou aux plus âgés) de la famille pour apporter un présent afin de leur rendre hommage... le "Solombodiakoho"

   Hoy ny fitenenana : « Raha tonga ny andro fandroana, ny vodihena ho an’ny andriana ; 

  raha avy ny andro hampakarana, ny vodiondry ho an’ny rafozana ; raha tonga kosa ny asaramanitra, dia vodiakoho no omena ny raiamandreny ». Hitantsika amin’izany fa samy nanana ny hanitra ho azy avy ny fanajana teo amin’ny Ntaolo razantsika ary izany kolontsaina sy fahendrena izany no mbola toavintsika taranaka ankehitriny. 

   Ho an’ny tonon-taona toy ny taombaovao (na ny fandroana taloha izay fetim-pirenenea lehibe), dia tena fomba tsara indrindra ny manome voninahitra ny raiamandreny. Tsy ny nahitana masoandro ihany fa  ireo rehetra azo lazaina fa zokiny amin’ny taona (zokibe toa ray) eo amin’ny fianakaviana sy ny firahamonina. Rariny sy mety tokoa raha ny zandry, zanaka no mamamgy ny raiamandreny sy manao izany amin’ny alalan’ny fanolorana ny solombodiakoho izay matetika vola  ankehitriny , arahana fiarahabana nahatratra ny taona  sy ombana ny firariantsoa saha izany. Eo amin’ny fifanajana  rehefa miara misakafo ny mpianakavy dia ny vodiakoho no fanomezam- boninahitra ny zokiny satria ny rafi-piarahamonina malagasy dia manome lanja manokana ny lehibe. 

   Nampiasaina ny akoho satria io no ananan’ny rehetra 

afatsy ireo tena farahidiny. Ny akoho no fandray matetika : raha tongavahiny, raha tsy salama dia alain-drony ny vatotr’akoho.

 Ny vodiakoho koa dia malemy sy tsara tsiro.Ny solony no omena rehefa mamangy ka izany no ampiasana ny vola ho solombodiakoho. 

Les Voeux  Rainizafimanga

2012 2012

     Ny zandriolona kosa dia tolorana solompenakoho, satria mifanaja ny Malagasy.   ...  Cliquez-ici

  Razafimbelo Honoré alias Mbelo (Soanierana - Antananarivo) 

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Mbelo a  répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos  


romandie.com 05/02/2012
L'épouse de Marc Ravalomanana empêchée de rentrer à Madagascar
JOHANNESBURG - L'épouse de l'ex-président malgache Marc Ravalomanana, Lalao, a été empêchée samedi de prendre un avion pour rentrer au pays depuis Johannesburg, où elle vit en exil, a indiqué la compagnie sud-africaine SA Airlink.
Nous avons été informés par les Affaires étrangères (sud-africaines) qu'elle n'était pas autorisée à voyager. Ce n'est pas du tout une décision d'Airlink, a indiqué à l'AFP Karin Murray, porte-parole de la compagnie.

Celui du ministère sud-africain des Affaires étrangères, Clayson Monyela, a catégoriquement démenti que Pretoria soit à l'origine de cette interdiction d'embarquer.
Ce n'est pas vrai. (...) Nous ne savions même pas qu'elle devait rentrer à Madagascar, a-t-il réagi, précisant que la médiation visant à régler la crise malgache était du ressort de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), et non de l'Afrique du Sud.
A Antananarivo quelques milliers de personnes attendaient l'ex-première dame malgache à l'aéroport, parmi lesquelles le président du Congrès de transition (chambre basse du Parlement) Mamy Rakotoarivelo.
Une source diplomatique confirmait sur place la version d'Airlink, à savoir une intervention de Pretoria.
Mais M. Rakotoarivelo avait une toute autre version des faits: aujourd'hui, nous apprenons que le ministère (malgache) des transports a adressé une lettre au directeur général d'Airlink, lui disant que si la compagnie accepte d'embarquer Mme Ravalomanana ce sera à ses risques et périls.
La compagnie a pris cette décision suite à l'intimidation dans la lettre, a poursuivi M. Rakotoarivelo selon lequel cette information avait été confirmée par le premier conseiller de l'ambassade d'Afrique du Sud à Madagascar.

Le ministre malgache des Transports Benjamina Ramanantsoa a confirmé l'existence d'une telle lettre, qui n'était selon lui qu'une mise en garde, plus qu'une lettre d'interdiction.
Ce ne sont pas des pressions, seulement pour faire part des responsabilités des uns des autres. Ce n'est pas moi qui peut forcer une compagnie privée à embarquer ou désembarquer qui que ce soit, d'autant que la feuille de route dit que les exilés politiques peuvent rentrer, a-t-il déclaré à l'AFP.
M. et Mme Ravalomanana avaient tenté un retour le 21 janvier, mais leur avion avait dû faire demi-tour, après avoir été empêché d'atterrir à Antananarivo.
L'ancien président voulait rentrer après près de trois ans d'exil, malgré la volonté affichée par les autorités malgaches de l'arrêter à son arrivée, car il a été condamné aux travaux forcés à perpétuité après une fusillade de la garde présidentielle qui avait fait une trentaine de morts en 2009 parmi des manifestants.
Une feuille de route signée en septembre par les principaux paris malgaches pour sortir le pays de la crise près de trois ans après le renversement de M. Ravalomanana prévoit explicitement le retour de ce dernier.
Mais une note explicative précise que le retour sans condition des exilés auquel elle appelle ne suggère ni n'implique une exonération de poursuites judiciaires.
Encadré: Bénédiction. 

Contrairement à celui de son mari Marc Ravalomanana du 21 janvier dernier, le retour au pays de Lalao Ravalomanana a obtenu l’aval de la Troïka de la SADC. L’ancien président a fait hier au Magro des déclarations dans ce sens. « Tout est déjà OK pour le retour de Lalao à Madagascar. Ce retour a obtenu la bénédiction de la Troïka. J’ai également reçu des appels téléphoniques de plusieurs chefs d’Etat africain qui félicitent ce retour. », a-t-il annoncé hier devant ses partisans prêts à l’accueil triomphal de « Neny ». Par ailleurs, l’exilé d’Afrique du Sud n’a pas tout dit sur la mission qu’il confie à Lalao Ravalomanana une fois au pays. « Elle est prête à dialoguer avec qui que ce soit. Ma femme a déjà participé à la vie de la Nation à travers sa contribution à l’augmentation du taux de scolarisation à Madagascar. Sa contribution a également facilité à l’époque l’acquisition des kits scolaires pour les élèves malgaches. », a-t-il laissé entendre. A bien comprendre Marc Ravalomanana, sa femme Lalao ne restera pas les bras croisés une fois arrivée à Madagascar. Sa principale mission serait politique. Lalao Ravalomanana serait là pour préparer le terrain électoral comme faisait Mialy Rajoelina qui s’efforce de mener des œuvres sociales au nom de l’association « Fitia » pour le compte de son mari. ( Midi Mada )


Midi Mada 27/01/2012
Ordre de la Troïka : Amnistie et retour de Ravalomanana avant le 29 février  - Recueillis par RAJAOFERA Eugène
Le vice-ministre sud-africain Marius Fransman ordonne le retour à Madagascar de Marc Ravalomanana avant le 29 février 2012.
Finies les négociations. 

Des représentants des acteurs politiques malgaches ont été convoqués à Pretoria, non pour négocier, mais pour recevoir l’ordre et l’instruction de la Troïka. En effet, au bout de plusieurs heures d’écoute et de confrontation, la réunion d’urgence ne s’étant terminée avant-hier qu’à 2h du matin, le vice-ministre

sud-africain Marius Fransman a ordonné que toutes les mesures d’apaisement préconisées par la Feuille de route doivent être adoptées avant le 29 février. Le retour au pays de l’ancien président Marc Ravalomanana et la loi d’amnistie figurent parmi ces mesures d’apaisement. Autrement dit, le président de la transition, le gouvernement d’union nationale et le Parlement de la transition ont jusqu’au 29 février, c'est-à-dire un mois, pour instaurer le climat favorable au retour au pays de Marc Ravalomanana. « Le président Marc Ravalomanana va pouvoir rentrer à Madagascar sans être arrêté au plus tard le 29 février », a déclaré hier à l’AFP Mamy Rakotoarivelo, chef de délégation de la mouvance Ravalomanana.
Solution politique.

 Visiblement, l’ordre du vice-ministre Marius Fransman relève d’une solution purement politique et non judiciaire. Car pour la Troïka, il faut une solution politique à un problème politique. Pour la SADC, l’ancien président en exil en Afrique du Sud a été condamné par une juridiction incompétente, une justice dépendant de la politique. L’ordre du vice-ministre Marius Fransman est sans équivoque : Marc 

 Ravalomanana sera amnistié et rentrera sans condition à Madagascar avant le 29 février 2012. Selon Guy Rivo Randrianarisoa, porte-parole de la mouvance Ravalomanana, les mandats d’arrêts délivrés contre l’ancien président ne sont pas en vigueur, car le procès revêtait d’un caractère politique, et le jugement a été rendu par un tribunal dépendant de la politique. » Sur la réunion d’urgence de Pretoria, Guy Rivo Randrianarisoa de confirmer : « Il a été décidé à Pretoria que Marc Ravalomanana reviendra dans son pays avant le 29 février 2012 et sa sécurité sera assurée par le gouvernement malagasy et la SADC. »
Articles 20 et 45.

 En fait, la Troïka n’a fait qu’accélérer la mise en œuvre de la Feuille de route en essayant de trouver une solution adéquate à partir de la mise en œuvre combinée des articles 20 et 45 (note explicative) de la Feuille de route (Loi 2011-014). L’article 20 qui préconise le retour sans condition de tous les exilés politiques, y compris Marc Ravalomanana, et l’article 45 qui conditionne ce retour à l’instauration d’un climat d’apaisement. A l’issue de la réunion d’urgence de Pretoria et face aux tergiversations de la HAT, le vice-ministre sud-africain Marius Fransman a imparti un délai à l’instauration de ce climat d’apaisement. Outre la loi d’amnistie et la libération de tous les détenus politiques, civils et militaires, les autres Institutions dont la CENI et le CFM (Comité du Fampihavanana Malagasy) de la transition seront également à mettre en place. Le bureau de liaison de la SADC sera incessamment installé à Antananarivo pour superviser le processus accéléré de sortie de crise. Bref, le retour de Marc Ravalomanana bénéficie cette fois-ci du soutien de la communauté internationale avec tout ce que cela implique.
Levée de suspension.

 Logiquement, la mouvance Ravalomanana doit immédiatement lever la suspension de sa participation aux activités des Institutions de la transition. Cette suspension a été décrétée après la décision de la HAT de prendre un Notam pour empêcher samedi dernier au dernier moment l’atterrissage de l’avion de la compagnie Air Links ayant transporté depuis Johannesburg Marc Ravalomanana et son épouse, ainsi qu’une quinzaine de journalistes étrangers et conseillers spéciaux du président sud-africain Jacob Zuma. Par ailleurs, la Troïka a pour la énième fois sollicité la mouvance Zafy à intégrer le Parlement de la transition. En tout cas, le vice-ministre sud-africain Marius Fransman présentera aujourd’hui devant le sommet des chefs d’Etat de l’Union Africaine un rapport sur Madagascar, plus précisément sur l’évolution de la mise en œuvre de la Feuille de route. D’après nos sources, ce rapport est négatif et aucun représentant de la transition ne fera le déplacement à Addis-Abeba pour ce sommet qui entérinera les décisions prises à Pretoria.


AFP  26/01/2012
Madagascar: Ravalomanana de retour au plus tard le 29 février - (AFP) 
PRETORIA — Le président déchu Marc Ravalomanana va pouvoir rentrer à Madagascar sans être arrêté au plus tard le 29 février, a déclaré mercredi son bras droit Mamy Rakotoarivelo, à l'issue de pourparlers la veille à Pretoria sous l'égide de la communauté d'Afrique australe (SADC).
"La réunion s'est terminée avec une indication de la troïka (Afrique du Sud, Tanzanie, Zambie, ndlr) disant que le processus d'apaisement social, la libération des détenus politiques et le retour des exilés doit être mis en oeuvre et se terminer au plus tard le 29 février, y compris le retour de M. Ravalomanana", a déclaré M. Rakotoarivelo, arrivé lundi à Pretoria pour participer à des négociations inter-mouvances.

Contactés à plusieurs reprises mercredi, ni le ministère sud-africain des Affaires étrangères, ni la SADC n'étaient en mesure de communiquer sur le résultat de ces discussions tenues à huis-clos.
M. Rakotoarivelo est président du Congrès de la Transition (équivalent de l'Assemblée nationale).
"Le retour (de l'ancien président, ndlr) se fera sans mandat d'arrêt car il s'agit d'une option politique et non pas judiciaire", a-t-il ajouté, en précisant que la réunion s'était terminée dans la nuit.
"De toute façon, il y aura la loi d'amnistie", a ajouté M. Rakotoarivelo, se disant "satisfait car on a pris en compte nos demandes et nos considérations".
Le seul sacrifice fait par sa mouvance, selon lui, est que M. Ravalomanana s'abstient de rentrer immédiatement.
L'ex-président malgache, exilé depuis trois ans en Afrique du Sud, a provoqué une crise la semaine dernière en tentant pour la deuxième fois de rentrer à Madagascar où il est sous le coup d'un mandat d'arrêt.
Son avion a été empêché d'atterrir samedi par l'autorité de transition, présidée par son adversaire Andry Rajoelina.
Un épisode qualifié mardi d'"irresponsable" par le vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères, Marius Fransman, qui a renvoyé dos à dos les deux hommes dont la rivalité et l'entêtement menacent de ruiner ses efforts de médiation.
En pleine campagne pour la présidence de la Commission de l'Union africaine, l'Afrique du Sud veut éviter que le processus péniblement accepté dans la feuille de route en septembre, en vue de la tenue d'élections à Madagascar, ne déraille.
Elle a convoqué en urgence une réunion avec les trois principales mouvances rivales de la Grande Ile et s'est adjoint avec la SADC le concours de juristes, à l'oeuvre depuis novembre.
L'un des points clés à dénouer, avait indiqué mardi M. Fransman, était de concilier la possibilité pour M. Ravalomanana de rentrer tout en tenant compte du jugement qui l'a condamné pour la tuerie de février 2009.
Encadré: Marius Fransman, le vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères et chef de la médiation, n'a pas mâché ses mots. Pour lui, la décision de Marc Ravalomanana de rentrer à Madagascar samedi dernier n'était pas la bonne. C'était prématuré.
« L'article 20 dit clairement que tous les politiques en exil, y compris l'ancien président Ravalomanana doivent rentrer sans condition. Il y a toutefois une loi et des tribunaux dans le pays et monsieur Ravalomanana a été jugé. Comment concilier ça, c'est le nœud du problème. Cela ne veut pas dire que le jugement est correct mais cela reste un jugement. Ce qui s'est passé ce week-end, c'est donc malheureux, parce que nous étions en train de mettre en place un processus légal pour une amnistie. C'était en fait irresponsable ».


Midi Mada 26/01/2012
Marius Fransman : « Pas d’élections libres sans le retour de Ravalo » - RAJAOFERA Eugène
Le vice-ministre sud-africain a rappelé à l’ordre la HAT qui brandit un mandat d’arrêt contre Marc Ravalomanana dont la cote de popularité est montée en flèche après les événements du samedi.

La réunion des acteurs politiques malgaches convoquée d’urgence à Pretoria après le retour avorté de l’ancien président Marc Ravalomanana a débuté hier après-midi. D’après nos sources, des décisions sur la mise en œuvre de la Feuille de route dont certaines dispositions pourraient faire l’objet de révision seraient prises ce jour. Mais avant l’ouverture de la réunion présidée par le vice-ministre sud-africain, Marius Fransman, ce dernier a tenu une conférence de presse sur le cas Madagascar. Le chef de la mission politique de la Troïka dans la crise malgache a interpellé Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. Il a demandé à ces principaux protagonistes de la crise d’agir de manière responsable. Lors de cette rencontre avec la presse, le vice-ministre sud-africain a jugé irresponsable pour Andry 

Rajoelina de parler d’arrestation alors qu’on est en plein processus d’amnistie et de réconciliation à Madagascar. Marius Fransman a par ailleurs déploré l’initiative de Marc Ravalomanana qu’il estime « malheureux et irresponsable ». Le vice-ministre sud-africain a profité de l’occasion pour mettre les points sur les « i » : « Nous n’imaginons pas d’élections libres et transparentes sans le retour de Marc Ravalomanana à Madagascar. »
Sans conditions. 

Concluant son intervention devant la presse hier en Afrique du Sud, Marius Fransman de marteler : « Le retour de Marc Ravalomanana est sans conditions, il faut régler la contradiction entre le projet de loi d’amnistie et sa condamnation. » Le chef de mission politique de la Troïka dans la crise malgache vient là de donner son interprétation, qui est certainement celle de la SADC, des dispositions de la Feuille de route relatives au retour de l’ancien président qui a tenté de rentrer samedi dernier au pays. A bien comprendre Marius Fransman, l’ancien président en exil en Afrique du Sud doit être autorisé à rentrer sans conditions et il bénéficiera de l’amnistie dont le projet de loi devrait être adoptée par le Parlement malgache. Les « mises au point » du vice-ministre sud-africain peuventt être perçues comme une gifle pour la HAT en général et le président Andry Rajoelina en particulier. Animé par la panique, ce dernier brandit un mandat d’arrêt contre Marc Ravalomanana alors que pour la SADC, l’exécution de ce mandat de justice bafoue l’esprit et la lettre de la Feuille de route.


romandie.com 25.01.2012
Madagascar: la SADC essaye de trouver une issue juridique à l'imbroglio 
PRETORIA - La SADC (Afrique Australe) souhaite trouver une solution juridique solide pour permettre au président malgache déchu Marc Ravalomanana de rentrer dans son pays sans être immédiatement arrêté, a déclaré mardi à Pretoria le vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères.
Clairement, M. Ravalomanana espère qu'on accélère le processus d'amnistie et qu'on accélère son retour, il veut rentrer et nous devons nous assurer qu'il puisse le faire dans des conditions sûres, a dit Marius Fransman au cours d'un point presse, en marge d'une réunion de la SADC et des mouvances rivales de Madagascar.

M. Fransman s'est aussi entretenu samedi soir avec l'homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, pour lui rappeler que M. Ravalomanana devait pouvoir rentrer, aux termes de la feuille de route signée en septembre.
M. Rajoelina a dit +envoyez moi des experts internationaux en droit et en droits de l'homme pour nous aider et nous conseiller+, selon M. Fransman.
Donc nous pensons qu'il y a un espace pour avancer sur ce point, a-t-il dit.
Le point clé, a-t-il expliqué, est d'arriver à concilier la possibilité prévue dans la feuille de route pour M. Ravalomanana de rentrer à Madagascar tout en tenant compte du jugement qui l'a condamné pour la tuerie de février 2009.
L'article 20 dit clairement que tous les politiques en exil, y compris l'ancien président Ravalomanana doivent rentrer sans condition. Il y a toutefois une loi et des tribunaux dans le pays et M. Ravalomanana a été jugé. Comment concilier ça, c'est le noeud du problème. Cela ne veut pas dire que le jugement est correct mais cela reste un jugement, a-t-il déclaré.
C'est de la responsabilité de la SADC de clarifier ce point, a ajouté M. Fransman.
L'ex-président Ravalomanana, exilé depuis trois ans en Afrique du Sud, a une nouvelle fois tenté la semaine dernière de rentrer à Madagascar où il est sous le coup d'un mandat d'arrêt mais son avion a été empêché d'atterrir par l'autorité de transition.
Renvoyant dos à dos MM. Ravalomanana et Rajoelina, M. Fransman a jugé irresponsable pour le premier d'avoir tenté ce retour prématuré et pour le second de continuer à parler sans cesse de mandat d'arrêt alors que l'on est supposé être sur la voie de la réconciliation et d'une amnistie.
L'Afrique du Sud, qui pilote les efforts de médiation de l'Afrique australe (SADC) pour sortir Madagascar de la crise politique, a réuni mardi à Pretoria les représentants des trois principales mouvances opposées pour de nouvelles négociations
Après une réunion avec ses homologues de la troïka, le Zambien Emmanuel Kasanga et le Tanzanien Mahadhi Juma Maalim, le vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères a élargi les discussions aux Malgaches. Il devait leur proposer un concours de juristes pour tenter de trouver une solution au retour de M. Ravalomanana.
Sont notamment arrivés le président du Congrès, Rakotoarivelo Mamy issu de la mouvance de M. Ravalomanana, des conseillers du président de l'autorité de transition, Andry Rajoelina, le Premier ministre Omer Beriziky et un représentant de l'opposant Albert Zafy en la personne de Jean-Marcel Miandrisoa.


lexpress.mu 24/01/2012
Madagascar-Feuille de route : Réunion d'urgence à Pretoria - Fano Rakotondrazaka et Judicaëlle Saraléa (Express Mada)
La SADC compte ramener les représentants de certaines parties prenantes malgaches autour d''une table à Pretoria. Mais le consensus semble être difficile à retrouver.
Un rebondissement se dessine dans le processus de mise en œuvre de la Feuille de route de sortie de crise. Certaines parties prenantes malgaches convoquées par la Troïka (organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité) de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) pour une réunion d'urgence à Pretoria ce mardi, devront aborder des sujets brûlants dont l'examen devient incontournable face au contexte actuel. Sans doute, le rapatriement de l'ancien président de la République, Marc Ravalomanana sera, entre autres, discuté malgré les divergences de points de vue sur les conditions dans lesquelles l'opération devrait s'effectuer.

Trouver une voie pour aller de l'avant
Le Premier ministre Jean Omer Beriziky, le chef de délégation de la mouvance Ravalomanana aux négociations de résolution de crise et président du Congrès de la Transition Mamy Rakotoarivelo, le représentant de la mouvance Zafy, Jean Marcel Miandrisoa, ainsi que le conseiller spécial du président de la Transition, Norbert Lala Ratsirahonana ont fait partie de la première vague de personnalités qui se sont envolées pour l'Afrique du Sud à bord d'un vol régulier de la compagnie Airlink lundi. Le ministre des Affaires étrangères Pierrot Rajaonarivelo ainsi que les pro-Ravalomanana Hanitra Razafimanantsoa et Pierrot Botozaza, respectivement vice-présidente du Conseil supérieur de la transition et vice-Pre­mier ministre chargé de l'Économie et de l'industrie embarqueront ce mardi sur Air Madagascar.
Selon l'invitation signée par le Dr Tomaz Salomao, secrétaire exécutif de la SADC, l'objectif de la réunion à Pretoria est de discuter de la présente crise politique et de trouver une voie pour aller de l'avant. Une indication qui manque de précision, d'après ses destinataires.
Consigne claire et catégorique
Mamy Rakotoarivelo a ainsi avancé que la SADC a organisé la rencontre, sans doute à la suite du retour au pays qui n'a pas abouti de Marc Ravalomanana, accompagné du mouvement de foule à Ivato samedi, mais aussi des échauffourées à Ambohijatovo le 17 janvier lors de l'initiative de la mouvance Zafy pour marquer l'anniversaire de la Place de la démocratie. « Nous allons soulever devant la
...Suite MadaVôvô du  24 jan  >>  ( ...  ) 

(Photo : Des membres de la mouvance Ravalomanana à Ivato, samedi). 


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Express Mada 05/02/2012
Ankatso : Les étudiants attirent le Seces dans la rue

Le Seces a annoncé sa solidarité envers les étudiants concernant les revendications. Ces derniers pensent que descendre dans la rue ensemble, serait la solution.
La preuve de solidarité exigée. Le syndicat des enseignants chercheurs de l'enseignement supérieur (Seces) a répondu à l'appel des étudiants de l'université d'Antananarivo hier, à la cathédrale de médecine à Ankatso. Le débat entre les deux corps a duré trois heures et la liberté d'expression était respectée. Seces et étudiants s’associent pour résoudre le problème. «Nous sommes solidaires dans les revendications. Vous voulez qu'on reprenne les activités pédagogiques et nous, nous voulons l'application du décret de nos revendications, qui nous a été retirée. Notre but est d'enseigner et vous d'étudier dans de bonnes conditions», lance le professeur Razafimahefa du Seces. Pour les étudiants, la solidarité signifie main dans la main et que le Seces sera là pour les protéger, intervenir pour le sort de l'un des leurs, comme c'était le cas du leader des étudiants de la faculté des Sciences, récemment convoqué en conseil de discipline. «Puisque seule la fermeture du portail du campus fait réagir les autorités, allons ensemble à l'arrêt du bus 119 pour faire la grève. Là, nous serons vraiment solidaires», a fait savoir l'un des étudiants, applaudi par la foule de la cathédrale.
« Nous n'y allons pas »
Le Seces n'a pas osé répondre en public, c'est seulement après les interventions que la présidente de la section Antana­narivo, Fidèle Rahari­malala a repoussé la proposition de ses «protégés». «Nous n'allons pas à l'arrêt du bus 119. Nous devons économiser de l'énergie pour le congrès national qu'on 

Les enseignants-chercheurs et les étudiants lors de la réunion d’hier  (Photo Claude Rakotobe)

organisera les 22 et 23 février ici à Ankatso», réplique t-elle en ajoutant que l'ordre du jour du congrès national sera les revendications, l'affaire interne du Seces national, de l'enseignement supérieur. Le Seces dénonce surtout le fait de supprimer les indemnités de recherche définies par un décret. «Personne ne peut dire le contraire sur ces indemnités de recherche. La loi a déjà existé depuis 2003. Ce sont des parlementaires élus qui l'ont votée», affirme le coordinateur du Seces, Gilbert Rasolo­mampiandry. Toutefois, les étudiants dénoncent leur implication dans des démarches politiques qui font entrave à la reprise des activités pédagogiques à l'université.


Midi Mada 28/01/2012
Addis-Abeba : La HAT refoulée au sommet de l’Union africaine - Recueillis par RAJAOFERA Eugène
Voulant faire du lobbying auprès de l’Union africaine, le représentant de la HAT est interdit d’assister aux réunions ministérielles faute d’accréditation.
Un incident diplomatique s’est produit hier à Addis-Abeba en marge des réunions ministérielles qui précédent le 18e Sommet des chefs d’Etat de l’Union Africaine prévu débuter lundi.
 

Selon l’agence de presse PANA qui a rapporté les faits sur place, un représentant officiel de la HAT qui s’est présenté à la conférence muni d’un badge n’a pas reçu l’accréditation lui donnant l’aval d’y assister. Cette agence de presse rapporte que ce « représentant officiel de Madagascar » pensait que la sanction infligée à Madagascar après le coup d’Etat militaire de 2009 était déjà levée. Le concerné s’est plaint de l’existence d’un double standard ou norme au niveau de l’Union Africaine qui a bien accepté, selon lui, les nouveaux leaderships des pays arabes (Egypte, Tunisie, Lybie). « Pourquoi traite-t-on Madagascar de la sorte ? », s’est demandé ce « représentant officiel de Madagascar » dont on ne connaît pas jusqu’à présent le nom. A rappeler que Madagascar est suspendu de l’Union Africaine depuis le coup d’Etat de mars 2009.
Retour empêché. 

A Addis-Abeba, selon l’Agence de presse PANA, l’Union africaine ne digère pas le fait d’avoir empêché samedi dernier le retour au pays de l’ancien président Marc Ravalomanana, alors que ce retour de l’exilé d’Afrique du Sud figure parmi les conditions qui garantissent le retour à l’ordre constitutionnel de Madagascar. A cette allure, l’éventuelle résolution du 18e sommet de l’Union Africaine sur la crise malgache risque de ne pas être en faveur de Andry Rajoelina et de la HAT. Le vice-ministre sud-africain Marius Fransman se trouve déjà à Addis-Abeba pour présenter son rapport sur Madagascar, un rapport forcément négatif eu égard à la violation flagrante de certaines dispositions de la Feuille de route. En attendant cette éventuelle résolution des chefs d’Etat de l’Union Africaine, la précision de la Troïka est la bienvenue sur l’existence de deux communiqués sur la réunion d’urgence de Pretoria, l’un daté de 25 janvier et comportant 8 articles, l’autre publié 24h après avec 7 articles de plus.


Express Mada 26/01/2012
Rodger Foster : « Airlink ne pouvait pas y atterrir » - Judicaëlle Saraléa et Lantoniaina Razafindramiadana

Le PDG d’Airlink explique les raisons qui ont conduit son avion à faire demi-tour. La compagnie n'a pas le droit d'atterrir à Morondava.
Airlink sort de son silence. Cinq jours après le « retour forcé » de son avion à Johannesburg, Rodger Foster, président directeur général (PDG) de la compagnie, indique que Morondava ne pouvait pas être une option. 

Selon son explication, « cette infrastructure aéroportuaire n'est pas appropriée pour des services aériens internatio­naux ». Apparemment, il n'y existe pas de service d'urgence adéquat et, légalement, l'avion lui-même ne pouvait pas y atterrir. « Le pilote n'a eu d'autre choix que de retourner à Johannesburg. Toamasina et Mahajanga sont les aéroports d'alternance d'Airlink en cas de détournement d'Antananarivo. Or, tous les deux ont été déclarés fermés par l'Aviation civile malgache (ACM), ainsi que les autres aéroports alternatifs viables (Toliara et Tolagnaro) », rapporte Rodger Foster.
Raisons de sécurité
Au vu de toutes ces con­traintes, le premier responsable de la compagnie qui a transporté l’ancien président, Marc Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud, ne compte pas lâcher l'affaire facilement. D'autant plus que les procédures légales ont été respectées à en croire ses propos.
« L'autorisation de vol de la compagnie a été correcte. L'avion était déjà dans l'espace aérien malgache quand l'ACM a décidé de son retour forcé. Les responsables de cette structure devrait fournir des explications sur ce qui s'est passé et leurs responsabilités peuvent être engagées », souligne Rodger Foster.
« L'affaire a été signalée à l'autorité aéronautique sud-africaine », poursuit-il.
Face à cette démarche de la compagnie, des experts en aéronautique ont indiqué que « Airlink a le droit de porter plainte. L'ACM a bafoué la loi de  l'Organisation de l'aviation civile internationale et de

Rodger Foster, président directeur général d’Airlink, donne sa version du retour de l’avion à Johannesburg 

(Photo Mamy Mael)

 l'Association internationale du transport aérien. Entre autres, elle peut être accusée d'avoir mis en danger la vie des passagers ». Benjamina Ramanan­tsoa, ministre du Transport, justifie pour sa part la décision de dernière heure de samedi par des raisons sécuritaires. « Le Notice to airmen (Notam) peut être pris si les responsables de la sécurité jugent qu’il y a danger », argumente-t-il. Mais selon Airlink, cette décision devait être prise avant le décollage même, d'autant plus que l'ACM a déjà été avisée de la liste des passagers.
« La compagnie Airlink a été consciente que certaines personnes étaient considérées par l'État malgache comme “persona non grata” (...) Mais nous avons été informés de l'annulation du Notam A1204/11 par le Notam A1210/11, publié le 19 décembre 2011, à leur encontre. Airlink a présenté à l'ACM la liste de ses passagers et a demandé l'autorisation de vol, ce qui a été accordé en bonne et due forme », souligne toujours le PDG de la compagnie. « Au moment du départ à 0800Z (UTC), Airlink n'a pas été informé de tous les éventuels problèmes qui pourront survenir, notamment la fermeture imminente de l'ensemble du port international des aéroports d'entrée à Madagascar », enchaîne-t-il.

Encadré: Toto Alphonse : « Morondava n’est pas un aéroport international » ( DavisR- Midi Mada )
Pour Toto Alphonse, pilote au sein de la Compagnie Air Madagascar, le Notam pris contre l’ancien président Ravalomanana est infondé. « Le Commandant de bord doit être tenu au courant de l’existence d’un Notam avant le décollage même si c’est un Notam de dernière heure ou de dernière minute », a-t-il soutenu. Ce qui n’était pas le cas samedi dernier. Tout en dénonçant le projet d’arrestation de Marc Ravalomanana et la fermeture des aéroports d’Antananarivo, de Toamasina, de Mahajanga, de Toliary, de Nosy-Be et de Fort-Dauphin, ce 1er Secrétaire général adjoint du Leader Fanilo de justifier la décision du Commandant de bord de l’avion qui devait ramener le président en exil à Tana et d’expliquer que « Morondava n’est pas un aéroport international ». Selon Toto Alphonse, depuis l’annonce du retour de Ravalo, tous les vols internationaux sont obligés d’envoyer à l’ACM la liste des passagers avant le décollage.


afrik.com 26/01/2012
Madagascar les dessous de la crise - par Assanatou Baldé / 1 réaction
L’imbroglio politique se poursuit à Madagascar. Après la tentative de retour avortée de Marc Ravalomanana samedi, les autorités du pays et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) tentent de sauver le processus de transition. Pourtant la feuille de route signée le 17 septembre par la SADC autorise l’ex-chef d’Etat, exilé en Afrique du Sud après avoir été renversé le 17 mars 2009 par Andry Rajoelina et l’armée, à rentrer. Ce coup d’Etat a mis à mal le pays, provoquant l’effondrement de l’économie. Plus de 70% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Retour sur les origines d’une crise.

Madagascar dans l’impasse. Les espoirs des milliers de sympathisants de Marc Ravalomanana qui l’attendaient à l’aéroport sont bien vite retombés. L’avion du président renversé en mars 2009 par l’actuel dirigeant de transition, Andry Rajoelina soutenu par l’armée, n’a pu atterrir à Antananarivo, la capitale malgache. Les autorités du pays l’ont sommé de retourner à Johannesburg, en Afrique du Sud, où il est exilé depuis le reversement de son régime. Les démêlés judiciaires de l’ex-président seraient à l’origine de son refoulement. Marc Ravalomanana a été condamné par la justice malgache à la réclusion à perpétuité et à des travaux forcés pour le meurtre de manifestants lors de la révolte populaire en février 2009 avant son éviction du pouvoir.
Pourtant la feuille de route, signée le 17 septembre par la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), et qui prévoit de sortir le pays de la crise politique, autorise « un retour sans condition » de l’ancien président. Le texte indique que la transition doit toujours être dirigée par Andry Rajoelina avec des institutions élargies aux trois mouvances d’opposition qui siègent au Parlement, dont celle de l’ex-président. La mouvance de ce dernier a suspendue sa participation aux institutions de transition, alors qu’une nouvelle session du Parlement s’est ouverte lundi pour reprendre l’examen d’une loi sur la commission électorale indépendante. Cette situation cacophonique 

met en péril le processus de sortie de crise et peut faire voler en éclat la transition qui repose sur l’alliance de parties opposées.
Des négociations pour le retour de Ravalomanana
Désormais, les autorités sud-africaines, sous l’égide de la SADC, négocient un processus d’amnistie pour permettre à l’ancien chef d’Etat de rentrer dans des conditions sûres, rapporte L’Express de Madagascar. Néanmoins le vice-ministre sud-africain, Marius Fransman, estime que la tentative de retour de Marc Ravalomanana était prématurée. Selon lui, l’ancien chef d’Etat porte autant la responsabilité de cette nouvelle crise que son rival Andry Rajoelina. C’est « malheureux et irresponsable » de la part de Marc Ravalomanana d’avoir tenté de rentrer et l’attitude d’Andry Rajoelina lorsqu’il évoque son arrestation est « irresponsable » aussi.
Pour Marc Ravalomanana, l’interdiction de revenir à Madagascar est la preuve que les autorités de transition ne respectent pas la feuille de route. Mais l’article 20 de la feuille de route autorisant le retour du président pose problème. Une annexe y a été ajoutée indiquant que la justice malgache est souveraine, et que la SADC ne peut « annuler quelque condamnation judiciaire » ni déterminer les lois d’amnistie. Selon Marius Fransman tout le nœud du problème réside dans cet article « L’article 20 dit clairement que tous les politiques en exil, y compris l’ancien président Ravalomanana doivent rentrer sans condition. Il y a toutefois une loi et des tribunaux dans le pays et monsieur Ravalomanana a été jugé. Comment concilier ça ? », a-t-il expliqué à RFI. Mais Annick Rajaona, chargée des relations internationales auprès du président Rajoelina, a rappelé dans un communiqué que la feuille de route n’implique pas une « exonération des poursuites judiciaires. La feuille de route stipule le refus en tout cas de l’impunité, exercice de séparation de pouvoir dans la justice et aussi la souveraineté nationale. C’est très clair ».
De fidèles partisans
En clair, le régime de transition accepte le retour de Marc Ravalomanana dans le pays à condition que ce dernier soit prêt à se livrer à la justice. Le pouvoir en place a sans doute opté pour le refus de son retour plutôt que de provoquer la colère de ses partisans.
Marc Ravalomanana compte toujours de nombreux sympathisants. Tous les samedis des milliers de personnes se rassemblent sur les ruines du centre commercial, le Magro, qui appartenait à l’ancien chef d’Etat, pour attendre son retour, rapporte AfrikTV. Ils sont nombreux à regretter l’époque glorieuse de l’ex-dirigeant, qu’ils surnomment « dada », qui veut dire papa en malgache. Guy Maxime Ralaiseheno, Président de l’association des Maires de Madagascar, ne manque pas de vanter ses mérites. Selon lui, il « a changé le pays durant ses sept années de présidence. Les Malgaches réclament son retour ! » Pour Jeanine Louisa Ravalomanana, mère au foyer, « Marc Ravalomanana a développé l’éducation permettant à des milliers de Malgaches de s’instruire ».
Deux opposants similaires
Le bras de fer entre Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana ne date pas d’aujourd’hui. Tout semble opposer les deux hommes, pourtant leurs parcours sont similaires. Tous deux ont été maire d’Antananarivo avant d’accéder à la direction du pays. Marc Ravalomanana s’est emparé de la Mairie de la capitale avant d’avoir été élu pour la première fois président en 2002 ; son rival est devenu Maire en 2007 avant d’être nommé en mars 2009 chef de la Haute autorité de transition. Protestants et issus de l’ethnie Merina, ils sont de redoutables hommes d’affaires. Avant même d’accéder au pouvoir Marc Ravalomanana dirigeait sa société agroalimentaire, Tiko. Quant à Andry Rajoelina, il est toujours à la tête d’un groupe de médias, Vivatv, qui comprend aussi une radio.
La crise politique actuelle se profilait déjà aux portes du pays bien avant le coup d’Etat de mars 2009. Réélu pour un second mandat de cinq ans, le 3 décembre 2006, Marc Ravalomanana a multiplié les erreurs, nourrissant la déception du peuple. Son régime est désigné comme autocratique. La mainmise du chef d’Etat sur l’économie est pointée du doigt. L’opposition lui reproche notamment de s’accorder des allègements fiscaux en supprimant les droits de douanes sur des produits importés par sa société Tiko, ou bien en s’accaparant un groupe de BTP, un réseau de supermarchés, et une chaîne de télévision… Il est accusé de dérive autoritaire depuis un référendum qui, en 2007, lui a accordé la possibilité de gouverner par ordonnance « en cas d’urgence ou de catastrophe ».
Les années noires de Ravalomanana
L’éclatement successif de plusieurs affaires a mis en péril l’image du président. L’achat d’un jet privé, un Boeing 737, à 60 millions de dollars fait monter la colère des Malgaches. En novembre 2009, le quotidien britannique, The Financial Times, révèle que le chef d’Etat a vendu des terres arables d’une superficie de 1 million 300 000 hectares à la société sud-coréenne Daewoo pour une durée de 99 ans afin d’y cultiver du maïs et des palmiers à huile à destination de Séoul. Une situation qui a provoqué un « ras le bol général », selon Jean-Michel Wachsberger, chercheur à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), cité par Mediapart.
En mauvaise posture, la côte de popularité de Marc Ravalomanana est tombée au plus bas. Une situation qui a profité à Andry Rajoelina. Tout commence le 13 décembre 2008 : Viva TV, la télévision d’Andry Rajoelina, diffuse une interview de l’ancien président Didier Ratsiraka, très critique envers le régime de Marc Ravalomanana. Ce dernier ordonne la fermeture de la télévision privée qui a diffusé cet entretien, susceptible de « troubler l’ordre et la sécurité publique ». Andry Rajoelina riposte et donne un ultimatum au pouvoir en place qui a jusqu’au 13 janvier pour réouvrir sa chaîne de télévision. Mais en vain. Le quotidien Madagascar Tribune souligne que, malgré la présence de ses partisans pour protéger les locaux de Viva TV, les autorités ont « démantelé son émetteur et lui ont retiré sa licence d’exploitation ». Une situation qui a mis le feu aux poudres et déclencher la crise politique.
Une démission forcée ?
Andry Rajoelina appelle le 24 janvier à une grève générale sur la place du 13 mai, lieu symbolique de la contestation à Madagascar, pour lutter contre la « dictature du président qui n’écoute plus personne ». Il se fait alors porte-parole de la contestation civile. Un appel suivi par des dizaines de milliers de personnes qui se rassemblent dans le centre d’Antananarivo. Des émeutes et des pillages éclatent dans la capitale faisant une trentaine de morts en deux jours. La confusion règne à nouveau dans le pays lorsque, le 7 février une trentaine de manifestants sont abattus devant le Palais présidentiel. Marc Ravalomanana est alors accusé par son opposant d’avoir donné l’ordre de tirer sur les protestataires. Des accusations qu’il a toujours réfutées. Lâché par l’armée, il annonce sa démission, le 17 mars 2009. Andry Rajoelina est nommé quelques heures plus tard président de la Haute Autorité de la transition. Mais le chef d’Etat déchu dit avoir été contraint de transmettre les pouvoirs sous la menace des militaires. Une version contestée par le camp opposé.
Une économie morose
En tous cas, le coup d’Etat a plongé Madagascar dans un gouffre. Plusieurs programmes d’aides des bailleurs de fonds, notamment le Fonds monétaire international et la banque mondiale, ont été supprimés. Ces sanctions à l’égard du pays ont ébranlées l’économie malgache, entrainant une paupérisation de la population. En mars 2010, l’ONU a estimé que près de 70% des Malgaches vivaient en dessous du seuil de pauvreté.
De son côté, Andry Rajoelina, qui mène toujours sa quête pour légitimer son pouvoir, tente d’obtenir le soutien de la communauté internationale. Cette dernière reconnait l’homme fort du pays comme le président de la Haute autorité de transition mais exige l’organisation d’une élection présidentielle libre, transparente, et démocratique pour reconnaître officiellement le régime malgache. Le scrutin est prévu pour mai 2012.
Si la communauté internationale reste réservée face au régime de transition, la France, elle, s’est démarquée en lui tendant la main. Andry Rajoelina a été reçu le 7 décembre dernier à l’Elysée par le président Nicolas Sarkozy. Pourtant le président français avait adopté une toute autre position en mars 2009, s’insurgeant contre l’éviction de Marc Ravalomanana : « J’observe qu’il est renversé sans aucune élection. J’observe que la première décision c’est la suppression du Parlement, ce qui n’est quand même pas un signe extrêmement positif ». Malgré tout, le dirigeant du régime de transition n’est pas reparti les mains vides lors de sa rencontre avec le président français. Il a signé avec le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, un accord pour des subventions de dix millions d’euros par le biais de l’Agence française de développement.
En attendant la sortie de crise, les Malgaches sont les premiers à pâtir de l’instabilité politique qui mine leur pays depuis plus de dix ans. Une population à bout de souffle n’est jamais à l’abri d’une nouvelle révolte.


Tribune Mada 25/01/2012
Réunion de Pretoria : « Il faut finaliser l’amnistie » selon Marius Fransman - Recueilli par Valis dans BuaNews
Selon le système d’information et de communication du gouvernement sud-africain en date de ce mardi 24 janvier 2012, la Troïka de la SADC tient des pourparlers avec Madagascar. Outre la structure du gouvernement d’union nationale, les pourparlers sont axés sur le retour de l’ancien président Marc Ravalomanana et l’amnistie. 

La lecture de ce compte rendu fait croire que la Troïka veut que Marc Ravalomanana rentre au plus vite dans son pays et que le gouvernement d’unité nationale doit se charger de finaliser l’amnistie. Ci-après la traduction libre du contenu de ce communiqué :
Pretoria - La Troïka de la SADC doit tenir des entretiens avec les autorités malgaches aujourd’hui (ndlr : ce mardi 24 janvier 2012) pour discuter des détails concernant la tentative de l’ancien président évincé, Marc Ravalomanana, de revenir dans l’île.
Le Ministre adjoint des Relations internationales Marius Fransman a déclaré mardi juste avant la réunion, que malgré la formation d’un gouvernement d’unité nationale provisoire ces derniers mois, la question qui demeure en suspens est celle de l’article 20 de la feuille de route qui stipule que tous les exilés politiques doivent rentrer chez eux sans conditions, y compris l’ancien président.
Le gouvernement d’union nationale provisoire comprend, entre autres, le président Andry Rajoelina, le Premier ministre du pays et le Président du Parlement.
La pomme de discorde entre les parties est constituée par le jugement du tribunal contre l’ancien chef d’État qui se verrait arrêté s’il retourne dans l’Ile.
La semaine dernière, M. Ravalomanana a pris un vol à destination de Madagascar, mais le vol commercial n’a pas obtenu la permission d’atterrir.
« Il est irresponsable (le gouvernement malgache) de parler d’arrestation pendant que la question d’amnistie est en cours de discussion », a déclaré Fransman, qui est un envoyé spécial pour les efforts de médiation à Madagascar.
« Nous allons maintenant rencontrer des joueurs qui ont un rôle à assumer et à qui nous allons assigner un résultat.

Nous voulons la finalisation de l’amnistie. »
La Troïka a apporté un soutien juridique.
Interrogé sur Ravalomanana, Fransman a déclaré que l’ancien chef d’État espère que son retour dans son pays d’origine sera accéléré.
« Le gouvernement actuel à Madagascar devra finaliser l’amnistie », a déclaré Fransman. (fin de citation)


lexpress.mu 22/01/2012
Madagascar : l’ex-président Ravalomanana empêché d’atterrir à l’aéroport d’Antananarivo 
L’avion de la compagnie sud-africaine Air Link qui devait ramener à Madagascar l’ex-président Marc Ravalomanana a été empêché d’atterrir à l’aéroport d’Ivato et a été contraint de faire demi-tour.
Contrairement à ce qui s’est passé en février 2011, Marc Ravalomanana a pu sans encombre monter à bord de l’avion d’Air Link, filiale de la compagnie nationale sud-africaine, ce samedi 21 janvier. Toutefois, la tour de contrôle de l’aéroport d’Ivato ayant indiqué au pilote que la piste était fermée, de même que celles des autres aéroports du pays, l’avion a dû faire demi-tour.
C’est à 15 heures à Madagascar (16 heures à Maurice) que l’avion devait atterrir. Selon nos confrères de l’express de Madagascar, au moins 50 000 partisans de l’ex-président malgache l’attendaient dans les environs de l’aéroport d’Ivato.
Selon Radio France International, quelques minutes avant l’atterrissage prévu, le ministre malgache de la Communication, Félix Malazarivo, a indiqué à une radio privée malgache que l’avion de l’ancien président avait fait demi-tour. Ajoutant que c’est la compagnie aérienne sud-africaine qui a pris la décision par elle-même.
Mais, toujours selon RFI, les représentants de Marc Ravalomanana qui étaient à l’aéroport ont déclaré qu’Ivato et d’autres pistes de l’île auraient été fermés par les autorités malgaches.
L’avion n’a pas pu rentrer directement à Johannesburg en Afrique du Sud, faute de carburant, et a dû se diriger vers Pemba au Mozambique, pour refaire le plein.

La Foule à Ivato pour accueillir ancien président malgache Marc Ravalomanana le 21/01/2012

La Foule à Ivato pour accueillir ancien président malgache Marc Ravalomanana le 21/01/2012

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