MadaVôvô 2012

le site rainizafimanga.com souhaite à tous les internautes Une Heureuse Année 2012

Toute l'équipe de MadaVôvô et TetezamitaKely  souhaitent à tous Une Année " 2012 sambatra sy feno fahasambarana  "

Les Titres de MadaVôvô du 24 Janv 2012  

BigNews:   « Le Sport est Roi ... » 

L'Edito:  « Arahaba !... Solombodiakoho »       ( ...

1. Madagascar-Feuille de route : Réunion d'urgence à Pretoria (lexpress.mu) ( ...  )

2. L'ex-président Ravalomanana empêché de rentrer au pays (leparisien)(midi) ( ...  )

3. Retour d’exil : Les États-unis et la France réagissent ( express) (midi) ( ...  )
4. L'ex-président Ravalomanana annonce son retour samedi (lepoint) ( ...  )

5. Les Magistrats en grève: Poussée de fièvre sur l’« île Rouge » (afriscoop) ( ...  )

6. A Madagascar, les magistrats reconduisent la grève générale (pressafrik) ( ...  )

7. Les étudiants érigent des barrages (express.mu) ( ...  )

*. No Comment... No Comment...  

8. A bord de l'avion dérouté de l'ex-président malgache Ravalomanana (lemonde)  ( ...  )

9.L’ex-président Ravalomanana empêché d’atterrir à l’aéroport d’Antananarivo  (express.mu)  ( ...  )

10. Retour de Marc Ravalomanana: L’amiral Didier Ratsiraka intervient ( tribune) (midi)  ( ...  )

11. Aéroport d’Ivato : Ravalomanana arrive samedi  (midi)  ( ...  )

12. L’U.E infléchit sa position ( midi) ( ...  )

13. Foncier-Madagascar: L'affaire Daewoo revient sur le tapis (afrikjet) ( ...  )

14. Manif Ambohijatovo: La mouvance Zafy persiste et signe (nouvelles)  ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  16 jan  >>  ( ...  )

12. Boursiers malgaches en France: En difficulté ! (lagazette) ( ... )

24/01/2012

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

1 Ar = 5 FMG

cours moyens en Ar

Euro (EUR) 2 848,79
Dollar Americain (USD) 2 202,41
Livre Sterling (GBP) 3 428,71
Franc Suisse (CHF) 2 371,11
Rand South Africa (ZAR) 277,54
Japan Yen (JPY) 28,63
Dollar Canadien (CAD) 2 181,58 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/12 2912 30/11 2817
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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 Big News... « Le Sport est Roi : Messi Ballon d’or 2011 ! ... »          Les infos sportives du monde en permanence  >>

Le Barcelonais Lionel Messi remporte le Ballon d'Or 2011
Et de trois ! Leo Messi a remporté lundi son troisième Ballon d'Or consécutif. Malgré une Copa America décevante, l'Argentin est sacré pour ses performances individuelles et collectives avec le Barça où il a transformé chaque ballon en or. 

Recette malgache de Neny  pour les Fêtes

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 « Arahaba !... Solombodiakoho » 

    Pour honorer nos parents et nos ainés ...

   À Noël, Les cadeaux que donnent à cette occasion les grandes personnes aux enfants empruntent le nom de certains morceaux de volaille (noms qui littéralement veulent dire «substitut de cuisse de poulet pour les enfants»). et ce sont les enfants qui reçoivent les cadeaux contrairement au Nouvel An (jour 

de l'Asaramanitra) alors que tous les membres de la famille élargie doivent rendre visite aux aînés (ou aux plus âgés) de la famille pour apporter un présent afin de leur rendre hommage... le "Solombodiakoho"

   Hoy ny fitenenana : « Raha tonga ny andro fandroana, ny vodihena ho an’ny andriana ; 

  raha avy ny andro hampakarana, ny vodiondry ho an’ny rafozana ; raha tonga kosa ny asaramanitra, dia vodiakoho no omena ny raiamandreny ». Hitantsika amin’izany fa samy nanana ny hanitra ho azy avy ny fanajana teo amin’ny Ntaolo razantsika ary izany kolontsaina sy fahendrena izany no mbola toavintsika taranaka ankehitriny. 

   Ho an’ny tonon-taona toy ny taombaovao (na ny fandroana taloha izay fetim-pirenenea lehibe), dia tena fomba tsara indrindra ny manome voninahitra ny raiamandreny. Tsy ny nahitana masoandro ihany fa  ireo rehetra azo lazaina fa zokiny amin’ny taona (zokibe toa ray) eo amin’ny fianakaviana sy ny firahamonina. Rariny sy mety tokoa raha ny zandry, zanaka no mamamgy ny raiamandreny sy manao izany amin’ny alalan’ny fanolorana ny solombodiakoho izay matetika vola  ankehitriny , arahana fiarahabana nahatratra ny taona  sy ombana ny firariantsoa saha izany. Eo amin’ny fifanajana  rehefa miara misakafo ny mpianakavy dia ny vodiakoho no fanomezam- boninahitra ny zokiny satria ny rafi-piarahamonina malagasy dia manome lanja manokana ny lehibe. 

   Nampiasaina ny akoho satria io no ananan’ny rehetra 

afatsy ireo tena farahidiny. Ny akoho no fandray matetika : raha tongavahiny, raha tsy salama dia alain-drony ny vatotr’akoho.

 Ny vodiakoho koa dia malemy sy tsara tsiro.Ny solony no omena rehefa mamangy ka izany no ampiasana ny vola ho solombodiakoho. 

Les Voeux  Rainizafimanga

2012 2012

     Ny zandriolona kosa dia tolorana solompenakoho, satria mifanaja ny Malagasy.   ...  Cliquez-ici

  Razafimbelo Honoré alias Mbelo (Soanierana - Antananarivo) 

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Mbelo a  répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos  


lexpress.mu 24/01/2012
Madagascar-Feuille de route : Réunion d'urgence à Pretoria - Fano Rakotondrazaka et Judicaëlle Saraléa (Express Mada)
La SADC compte ramener les représentants de certaines parties prenantes malgaches autour d''une table à Pretoria. Mais le consensus semble être difficile à retrouver.
Un rebondissement se dessine dans le processus de mise en œuvre de la Feuille de route de sortie de crise. Certaines parties prenantes malgaches convoquées par la Troïka (organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité) de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) pour une réunion d'urgence à Pretoria ce mardi, devront aborder des sujets brûlants dont l'examen devient incontournable face au contexte actuel. Sans doute, le rapatriement de l'ancien président de la République, Marc Ravalomanana sera, entre autres, discuté malgré les divergences de points de vue sur les conditions dans lesquelles l'opération devrait s'effectuer.

Trouver une voie pour aller de l'avant
Le Premier ministre Jean Omer Beriziky, le chef de délégation de la mouvance Ravalomanana aux négociations de résolution de crise et président du Congrès de la Transition Mamy Rakotoarivelo, le représentant de la mouvance Zafy, Jean Marcel Miandrisoa, ainsi que le conseiller spécial du président de la Transition, Norbert Lala Ratsirahonana ont fait partie de la première vague de personnalités qui se sont envolées pour l'Afrique du Sud à bord d'un vol régulier de la compagnie Airlink lundi. Le ministre des Affaires étrangères Pierrot Rajaonarivelo ainsi que les pro-Ravalomanana Hanitra Razafimanantsoa et Pierrot Botozaza, respectivement vice-présidente du Conseil supérieur de la transition et vice-Pre­mier ministre chargé de l'Économie et de l'industrie embarqueront ce mardi sur Air Madagascar.
Selon l'invitation signée par le Dr Tomaz Salomao, secrétaire exécutif de la SADC, l'objectif de la réunion à Pretoria est de discuter de la présente crise politique et de trouver une voie pour aller de l'avant. Une indication qui manque de précision, d'après ses destinataires.
Consigne claire et catégorique
Mamy Rakotoarivelo a ainsi avancé que la SADC a organisé la rencontre, sans doute à la suite du retour au pays qui n'a pas abouti de Marc Ravalomanana, accompagné du mouvement de foule à Ivato samedi, mais aussi des échauffourées à Ambohijatovo le 17 janvier lors de l'initiative de la mouvance Zafy pour marquer l'anniversaire de la Place de la démocratie. « Nous allons soulever devant la communauté internationale et la Troïka en 

(Photo : Des membres de la mouvance Ravalomanana à Ivato, samedi). 

particulier qu'il y a une application inéquitable de la Feuille de route. Nous voulons que tout le monde montre sa bonne foi pour appliquer ce plan de sortie de crise dans tous ses articles », a-t-il soutenu hier à Ivato avant le départ.
Avec cette déclaration, Mamy Rakotoarivelo a fait allusion surtout à l'article 20 de la Feuille de route qui stipule le retour sans conditions des exilés politiques dont l'ancien président Marc Ravalomanana.
Jean Omer Beriziky, lui aussi, a évoqué un flou sur l'ordre du jour de la réunion à Pretoria. Mais il s'attend plutôt à des discussions sur le cas de l'ancien chef d'État Marc Ravalomanana. Pour expliquer l'effervescence à Ivato samedi, le Premier ministre a estimé que les conditions du retour de ce dernier au pays ne sont pas encore réunies. « Marc Ravalo­manana a pris unilatéralement l'initiative de rentrer alors qu'il faudrait un accord entre toutes les sensibilités en vue de son retour », a-t-il expliqué.
En attendant le face-à-face à Pretoria ce jour, des représentants d'une importante partie des entités signataires de la Feuille de route ont été reçus par le président de la Transition, Andry Rajoelina au palais d'État à Ambohitsorohitra lundi. L'audience a été qualifiée par Lanto Rakotomavo d'échanges d'idées avec le Président. « Malgré les divergences entre nos entités, nous manifestons notre attachement à la Feuille de route. Nous ne pensons pas que nous avons violé ses dispositions », s'est défendue la secrétaire nationale du parti présidentiel Tanora malaGasy Vonona (TGV).
Un communiqué de la présidence de la Transition a mentionné que les représentants d'Ambohitsorohitra pour Pretoria ont reçu une consigne claire et catégorique en vue du retour sans conditions de Marc Ravalo­manana au pays et de l'exécution sans conditions du contenu des actes judiciaires le concernant.
L'ambassadeur de France, Jean-Marc Chataigner s'est aussi montré réticent à propos du « retour unilatéral » de Marc Ravalomanana au pays. Il a confié lundi, en marge du reboisement au Lycée français d'Ambatobe.


leparisien.fr 22/01/2012
Madagascar: l'ex-président Ravalomanana empêché de rentrer au pays
L'avion qui devait ramener au pays l'ancien président malgache Marc Ravalomanana après près de trois ans d'exil a dû faire demi-tour et rentrer à Johannesburg samedi, l'espace aérien malgache lui ayant été interdit. Réagir 
L'ex-président malgache Marc Ravalomanana n'a pas pu rentrer dans son pays samedi après près de trois ans d'exil, car l'avion qui devait le ramener à Antananarivo n'a pas été autorisé à atterrir et a dû rentrer à Johannesburg.

Ses partisans, qui l'attendaient par milliers à l'aéroport de la capitale malgache, ont en conséquence annoncé qu'ils suspendaient leur participation aux institutions de transitions mises en place ces derniers mois après la signature par les différents partis d'une "feuille de route" destinée à sortir la Grande Ile de la crise. 
"Le vol n'a pas été autorisé à entrer dans l'espace aérien de Madagascar", a dit à l'AFP Karin Murray, porte-parole de SA Airlink, une filiale de la compagnie nationale sud-africaine SAA.
Selon plusieurs médias malgaches de tendances opposées, cinq aéroports importants, dont celui d'Antananarivo, ont été fermés à l'heure où devait atterrir l'avion, et le pilote a préféré rebrousser chemin.
L'appareil est directement rentré peu après 14H00 (12H00 GMT) à Johannesburg, d'où il était parti quatre heures plus tôt.
Marc Ravalomanana a ensuite mis plus de deux heures pour quitter l'avion, exigeant des garanties du  gouvernement sud-africain.

"Rajoelina n'a pas la volonté politique de résoudre la crise à Madagascar. Le monde peut en être témoin!", a-t-il accusé, mettant directement en cause le président de la Transition malgache, Andry Rajoelina, qui l'a renversé en mars 2009.
"Pourquoi Rajoelina a-t-il émis ce notam (messages aux navigants, destiné aux compagnies aériennes, ndlr) et fermé unilatéralement les aéroports? Il l'a fait lui-même, et pas le ministre des Transports."
Le président déchu a appelé la communauté internationale --et notamment la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) qui a conduit les efforts de médiation ayant abouti à la signature de la feuille de route-- à "condamner" ce coup de force et à "prendre une décision ferme".
"Je suis déterminé à retourner à Madagascar. Je ne peux pas diriger ma mouvance à Madagascar depuis l'Afrique du Sud", a-t-il ajouté.
Marc Ravalomanana, 62 ans, s'était pourtant montré confiant, quelques heures plus tôt, avant d'embarquer.
"Je viens de discuter avec le Premier ministre (de transition Omer Beriziky). il a dit que tout est OK", avait-il dit à des journalistes rassemblés dans l'aérogare.
Marc Ravalomanana a dit à plusieurs reprises qu'il voulait rentrer dans son pays "pour faire la paix, pas la guerre", mais aussi se présenter à une prochaine élection présidentielle, dont la date n'a pas encore été fixée.
Son retour était explicitement prévu par la feuille de route, signée en septembre.
Mais une "note explicative" précise que le retour "sans condition" des exilés auquel appelle le texte ne suggère ni n'implique "une exonération de poursuites judiciaires".
Or, Marc Ravalomanana a été condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité pour la mort d'une trentaine de manifestants, abattus par sa garde devant le palais présidentiel en février 2009.
Le général Richard Ravalomanana (un homonyme), responsable de la sécurité pour la province d'Antananarivo, avait en conséquence prévenu dès l'annonce de son retour, vendredi, qu'il serait arrêté dès son arrivée à Antanarivo.
Une foule compacte s'était massée sur la route conduisant à l'aéroport de la capitale malgache, où des dignitaires pro-Ravalomanana attendaient leur champion.
Elle s'est dispersée après quelques heures, sans autres troubles qu'une tentative d'effraction des hangars d'Air France Cargo, selon un correspondant de l'AFP sur place.

Conséquence de ce demi-tour aérien au-dessus du Canal du Mozambique, les partisans de Marc Ravalomanana  vont suspendre leur participation aux institutions de transition malgaches mises en place par la feuille de route, selon Me Hanitra Razafimanantsoa, avocate de l'ancien président et vice-présidente du Conseil supérieur de la

La Foule à Ivato pour accueillir ancien président malgache Marc Ravalomanana le 21/01/2012

Transition (équivalent du Sénat).
"La mouvance Ravalomanana a décidé que ses membres des institutions, gouvernement et Parlement, vont suspendre leur participation. A partir de maintenant, les ministres ne vont plus participer au conseil des ministres et les parlementaires ne participeront pas à la prochaine session qui commence lundi", a-t-elle annoncé à l'AFP.
"Il n'y a que le retour du président Ravalomanana qui va satisfaire ses partisans", a-t-elle ajouté.

Encadré: Pour la Réunion d'Urgence initiée par la SADC à Pretoria

Une première délégation a donc pris l’avion ce milieu d’après-midi du 23 janvier. Faisaient partie de ce groupe, le Premier ministre, Omer Beriziky, le conseiller spécial du président de la transition, Norbert Lala Ratsiraionana, Mamy Rakotoarivelo (chef de délégation de la mouvance Ravalomanana), Mandrisoa Marcel (chef de délégation de la mouvance Zafy). Certaine source avance aussi les noms de Lalao Randriamampionona de la société civile CNOSC, et de Guillot Ramilison au nom de la Primature.
Un deuxième groupe doit aussi s’y rendre ce mardi 24 janvier et parmi laquelle figureraient Pierrot Rajaonarivelo, ministre des Affaires étrangères, Annick Rajaona, en charge des Relations internationales auprès de la Présidence de la transition et Maître Hanitra Razafimanantsoa.


Express Mada 21/01/2012
Retour d’exil : Les États-unis et la France réagissent - Iloniaina Alain
L'annonce ne laisse pas la communauté internationale inflexible. Les États-unis et la France se sont exprimés par rapport à la déclaration de l’ancien président Marc Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud, de rentrer ce jour. 
« L’utilisation abusive des services de sécurité à des fins politiques est inacceptable. Les services de sécurité doivent éviter toute action qui serait perçue comme une ingérence, ou intimidation des acteurs de la société politique et civile », a indiqué le communiqué de l’ambassade des États-Unis hier dans la soirée. « La communauté internationale tiendra les autorités de la Transition responsables de toute violation des droits humains et pour tout non-respect de la loi à Mada­gascar, y compris dans le processus politique », prévient-il. 
Les États-Unis adressent ainsi un message particulier au régime de la Transition dans la gestion de l’annonce du retour de l’ancien président. « Nous réitérons notre appel aux autorités de transition à Madagascar de faire un effort concerté et de produire des améliorations concrètes en matière de gouvernance et de respect des droits humains », soulignent-ils.
La France, par le biais de Bernard Valero, directeur de la communication et de la presse, et porte-parole du ministère des Affaires étrangères et européennes, a également touché quelques mots sur l’événement. Il met en avant la Feuille de route. 
« Ce qui est essentiel pour l’avenir de Madagascar, c’est la mise en œuvre de la Feuille de Route signée le 17 septembre. La France y apporte tout son soutien », a-t-il déclaré au cours d’un point de presse au Quai d’Orsay hier. 
Encadré: 

Marc Ravalomanana a confirmé aux journalistes par intervention téléphonique depuis l’Afrique du Sud, qu’il est déjà inscrit parmi les passagers du vol de la compagnie Air Link à destination d’Ivato ce samedi 21 janvier ; c’était ce vendredi 20 janvier au siège du TIM à Bel air. Marc Ravalomanana sera accompagné par des conseillers auprès de la SADC, de journalistes sud-africains et de proches collaborateurs, déclare-t-il. Ils n’attendent que l’heure d’embarquement, a-t-il affirmé. Encore une fois, Marc Ravalomanana a déclaré qu’il rentre au pays pour apporter l’apaisement, pour apporter sa contribution à la résolution de la crise et les autorités de la SADC et d’Afrique du Sud sont bien informées de sa décision. (tribune)


lepoint.fr 20/01/2012
Madagascar: l'ex-président Ravalomanana annonce son retour samedi
L'ex-président malgache Marc Ravalomanana, qui vit en exil en Afrique du Sud, a annoncé vendredi qu'il retournerait au pays samedi, près de trois ans après avoir chassé du pouvoir.
"C'est avec le plus grand plaisir, et portant les espoirs et les aspirations de tous les Malgaches pour un retour à la paix et à la liberté dans notre pays aimé, que j'annonce, encore une fois, que je rentrerai à Madagascar demain, samedi 21 janvier 2012", a-t-il dit dans un discours en anglais, prononcé devant la presse à Johannesburg.

Encadré: samedi 21 janvier en début d'après midi

L'ancien président en exil en Afrique du Sud a donné une date précise de son retour « je rentrerai au pays ce samedi 21 janvier dans l’après-midi par vol en provenance d’Afrique du Sud », a  déclaré publiquement par téléphone lors du rassemblement de ses partisans de chez Magro, ce mercredi 18 janvier 2012. « Je ne rentre pas pour semer le trouble mais pour apporter l’apaisement » poursuit-il. ...Suite Cliquez ici 


afriscoop.net 18/01/2012
Les Magistrats en grève: Poussée de fièvre sur l’« île Rouge » - Par D. Evariste Ouédraogo - L’Observateur Paalga
Guillaume Jean Raphaël Randriamamonjy, un sous-brigadier de police, reconnu coupable de complicité avec des malfaiteurs, est condamné par la Cour criminelle ordinaire du 8 décembre 2011 à 5 ans de travaux forcés et à 5 ans d’interdiction de séjour dans la région d’Atsimo-Andrefana (sud-ouest de Madagascar) pour avoir « vendu » son arme à des bandits. Un jour plus tard, Rehavana Michel, premier substitut du procureur, a été pris en otage et tabassé à mort par des policiers armés de Tuléar, qui exigeaient la libération de leur collègue.

La Confédération syndicale des grands corps de l’Etat (CSGCE), qui regroupe les enseignants-chercheurs, les magistrats, les administrateurs civils, les inspecteurs des impôts, les inspecteurs d’Etat, les médecins, les agents diplomatiques et consulaires, a alors décidé de descendre dans l’arène en même temps que le Syndicat de magistrats de Madagascar (SMM). Elle estime qu’après le meurtre dont a été victime le substitut du procureur, plus aucun magistrat n’est à l’abri de représailles pouvant entraîner la mort.
Les syndicats exigent donc que des mesures concrètes soient prises pour assurer et garantir la sécurité de leurs membres, afin qu’ils puissent de façon sereine exercer leurs fonctions. Ils demandent la lumière sur l’affaire de Tuléar et le limogeage du ministre de la Sécurité intérieure. Les frondeurs ont déclaré ne pas faire grève mais ils s’autorisent à observer pendant dix jours le « droit de retrait », qui ne les oblige pas à respecter le « service minimum » requis en cas de débrayage. Ils se disent toutefois disposés à dialoguer et proposent la tenue les 26 et 27 janvier 2012 des Etats généraux de la Justice, auxquels est invité l’Etat malgache. Ce serait alors une aubaine pour eux de lui faire le point de toutes les pressions qui pèsent sur le corps.
La fronde des magistrats et de tous ceux qui sont acquis à leur cause, notamment les enseignants-chercheurs, 

Les magistrats en greve à Madagascar 

- Photo : illustration ©.

perturbe le déroulement de l’année universitaire, déjà très en retard par rapport au calendrier normal, et qui entraîne également avec elle la grève des étudiants. Les commissaires de police, regroupés au sein d’une amicale, ont manifesté leur solidarité à leurs collègues policiers dont deux sont placés sous mandat de dépôt et cinq en détention préventive. Ils pourraient à tout moment entrer dans la danse, et le risque de confrontation entre les forces de l’ordre et les partisans de la mouvance Albert Zafy, qui entendent investir aujourd’hui la Place de la démocratie à Ambohijatvo, achève de produire un mélange détonnant à Antanarivo.
Avec cet effet domino, tous les ingrédients sont réunis pour changer pour longtemps encore l’image de la « Grande Ile » qui, du reste, n’était déjà pas très réluisante. Le pays souffre de bien de blocages politiques depuis la prise du pouvoir par la force par Andry Rajoelina, suite aux événements de 2009. La résolution de la crise malgache en Afrique du Sud, sous l’égide du président Jacob Zouma, dans le cadre de la SADC (Communauté de développement d’Afrique austral), a permis le 12 juin 2011 l’approbation d’une « Feuille de route » pour son règlement définitif.
Mais comme on peut le constater, on n’est pas tout à fait sorti de l’auberge insulaire. Aux blocages politiques viennent s’ajouter des blocages judiciaires et d’autres crises tout aussi endémiques qui mettent à mal la cohésion sociale à Madagascar. Cette situation ne semble pas émouvoir le DJ de Tana outre mesure, qui s’accroche résolument à son fauteuil, alors qu’on ne le créditait pas d’un assez long bail à la tête de l’Etat.
Madagascar, véritablement, est un pays qui sombre. Avec ces crises à répétition sur l’« île Rouge », on se demande bien à quand l’embellie. Pour l’instant, les syndicats se montrent inflexibles en refusant de retourner dans les bureaux, ce qui pénalise des citoyens à la recherche de documents administratifs, devant lesquels les portes des services de la Justice restent désespérément closes.


pressafrik.com 17/01/2012
A Madagascar, les magistrats reconduisent la grève générale - Source: RFI 

Les tribunaux de l’île sont fermés depuis le 9 décembre, date de la mort d’un magistrat victime de violences policières à Tuléar, dans le sud-ouest du pays. Les commissaires de Tuléar et le responsable régional de la police ont été mis sous mandat de dépôt la semaine dernière. Mais, le syndicat des magistrats demande toujours la démission du ministre de la Sécurité intérieure, qui est au sommet dans la hiérarchie de la police. Ils demandent aussi des mesures d’apaisement pour les protéger. 
Les vacances judiciaires qui ont pris fin hier n’ont pas calmé les esprits. La rentrée est reportée pour les magistrats qui ont décidé la reconduction de la grève : les tribunaux fermés sans service minimum. 
Marius Arnaud Auguste, le président du syndicat, attend toujours une réaction : « on a espéré que l’Etat allait prendre des décisions, mais apparemment jusqu’à aujourd’hui aucun geste d’apaisement n’a été décidé. On n’a aucune garantie par rapport à notre sécurité. Qu’est-ce qui nous garantit que demain d’autres policiers ou d’autres gens ne vont pas essayer de nous massacrer ou de nous agresser ? » 
Les magistrats réclament toujours le départ du ministre de la Sécurité intérieure, mais pour l’instant aucune décision n’a été prise par l’exécutif. 
« Il s’agit d’un conflit aussi de dirigeants surtout entre le président de la HAT (Haute autorité de la transition) et le Premier ministre qui se sont renvoyés la balle depuis le début et même jusqu’à présent. Et nous sommes sceptiques quant à la possibilité que demain ils prennent une décision par rapport à cela. » 
Les magistrats projettent d’organiser des assises nationales pour discuter du rôle et des responsabilités de tous les protagonistes de cette affaire. Cette table ronde devrait avoir lieu à la fin du mois. 


Express.mu 17/01/2012
Les étudiants érigent des barrages - Vonjy Radasimalala, l’Express de Madagascar
Après la fermeture de portail à l''université d'Ankatso, les étudiants de Vontovorona ont bloqué la rue lundi. Ils réclament la reprise des cours.

Quatre barrages ont bloqué la rue menant vers l’école supérieure Polytechnique de Vontovorona, lundi matin. Après leur assemblée générale, vers 10 heures, les étudiants ont déposé des moellons, des briques, une herse et des fûts. Les bus étaient ainsi contraints de faire demi-tour, avant d'entrer sur le pont de Vontovorona, pour ne pas provoquer la colère des manifestants. Et ce sont les porteurs qui ont pris bénéfice de ces barrages. « Je suis obligé de payer 2000 ariary pour transporter mes marchandises », a confié discrètement et avec frustration un vendeur autour du campus, par peur de représailles, lundi. « Nous sommes obligés de bloquer la rue pour alerter les autorités, face à la suspension des cours. Nous devrions reprendre nos cours le 3 janvier et l'examen le 9. Mais avec la grève des enseignants- chercheurs, toutes les activités pédagogiques ont été suspendues. Les charges financières de nos parents seront augmentées », explique Toarson Randrianantenaina, président de l'association des étudiants de la polytechnique d'Antananarivo. La reprise des activités pédagogiques serait la principale motivation des étudiants. 
Heurts évités 
Les heurts ont été pourtant évités lundi, entre les manifestants et les forces de l'ordre, grâce « à la retenue des éléments des forces de l’ordre, même si les étudiants ont perturbé l'ordre public », confie un gendarme dépêché à Vontovorona. Ainsi,des éléments de la gendarmerie étaient aux aguets sur la colline surplombant la zone de manifestation, tôt le matin pour analyser les faits et gestes des 

Des étudiants s’apprêtant à bloquer l’accès au campus, lundi. 

manifestants. Une fois que les étudiants se soient repliés au campus,les gendarmes ont enlevé les barrages vers 13 heures.
À une vingtaine de kilomètres de Vontovorona, une poignée d'étudiants vêtus de blouse blanche a mené aussi un sit-in silencieux sur l’esplanade Ankasto. « Cette manifestation entre dans le cadre de la revendication de reprise des cours », conclut Berija Ramanantsoa, étudiant en médecine.

Encadré: Grève à Ankatso : Au tour des étudiants en médecine 
Après les étudiants de la faculté des Sciences, ceux de la faculté de médecine monteront, à leur tour au créneau, ce jour. Leurs examens suspendus constituent, bien évidemment, le principal motif de cette manifestation. A l’instar de leurs pairs des autres facultés, notamment la faculté des Lettres et Sciences Humaines et la faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie (DEGS), les étudiants en médecine ont, eux aussi subi les impacts du mouvement du syndicat des enseignants chercheurs de l’enseignement supérieur (SECES). La suspension des activités pédagogiques depuis la mi-décembre 2011, commence en effet, à faire des dégâts. Des examens jusqu’ici suspendus, des soutenances qui ne peuvent pas se faire et des dépenses à rallonge pour les étudiants issus des régions loin d’Antananarivo. Sur le plan pédagogique, ce mouvement du SECES rend incertaine l’issue de cette année universitaire 2010- 2011 qui s’allonge déjà jusqu’en 2012 pour n’avoir débuté qu’en mai 2011.  ( Hanitra R.- Midi Mada )

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LEMONDE.FR 22/01/2012
A bord de l'avion dérouté de l'ex-président malgache Ravalomanana - Sébastien Hervieu
Envoyé spécial dans les airs entre Johannesburg et Antananarivo - Ce samedi, à bord de l'avion emportant Marc Ravalomanana vers sa terre natale malgache, le déjeuner a déjà été servi, les passagers s'assoupissent, lisent ou conversent. Le vol SA 8252 a déjà parcouru les deux-tiers de son trajet. Derrière les hublots, le bleu de l'océan Indien.

Soudainement, la porte du cockpit s'ouvre, et un membre de l'équipage, un gilet jaune fluorescent sur le dos, apparaît. "Nous devons faire demi-tour, ils ont fermé l'aéroport", lance-t- il à la délégation accompagnant l'ex-président malgache. Un attroupement se forme à l'avant de l'aéronef. Marc Ravalomanana, cravate bleu, chemise rayée, se lève à son tour. Le visage est fermé.
Dans les rangs, l'agacement est perceptible, mais pas la surprise. Tous se doutaient qu'Andry Rajoelina, l'actuel président du pays, serait prêt à tout pour empêcher son rival de rentrer au pays.
Le matin même, Marc Ravalomanana avait pourtant réussi cette fois-ci à obtenir sa carte d'embarquement, qui lui avait été refusée il y a un an. Confiant, l'ex-homme fort de la Grande Île avait même ajouté : "J'ai parlé ce matin au premier ministre malgache, et il m'a dit que tout était ok". A ses côtés, on rappelle qu'il n'y a "aucune base légale" pour l'arrêter une fois sur place.
Quand l'avion s'arrache du tarmac de l'aéroport de Johannesburg, M. Ravalomanana embrasse plusieurs fois sa femme, Lalao, assise à côté de lui au premier rang. La fin de trois années d'exil depuis son éviction par un coup d'Etat mené par Andry Rajoelina est proche.
Deux heures plus tard, dans la carlingue, la discussion est musclée entre l'homme au gilet jaune et une conseillère de Marc Ravalomanana : "On veut atterrir à Madagascar !", insiste- elle. "On a contacté d'autres aéroports du pays, mais ils disent tous non" lui répond-t-il. "Alors stationnons dans les airs au-dessus d'Antananarivo ?" "Nous avons une quantité de kérosène limitée, je ne peux mettre en danger la sécurité des passagers".
L'avion fait alors un virage à 180 degrés. Sur un smartphone d'un photographe, la boussole indique désormais le sud-ouest. Retour à Johannesburg.

A chaud, devant quelques journalistes présents à bord, Marc Ravalomanana réagit : "C'est la preuve que ce gouvernement ne respecte pas la ‘feuille de route', pourquoi ne peut-on pas atterrir ? tous les exilés sont normalement autorisés à rentrer ! il y a un million de Malgaches qui m'attendent à l'aéroport [quelques milliers selon des observateurs]".
Sur le chemin du retour, la petite équipe cogite autour de l'ex-chef d'Etat pour tirer parti de ce nouvel échec. "Pour nous, c'est presque une victoire car cela va montrer que Madagascar est dirigé par un homme qui n'en fait qu'à sa tête, qui ne veut pas d'une transition consensuelle et inclusive", juge une proche de M. Ravalomanana.
A l'atterrissage à Johannesburg, la délégation refuse de descendre de l'avion. "La stratégie est désormais de faire le plus de bruit possible à l'extérieur avec cette histoire", résume un conseiller en communication. A Madagascar, sa mouvance politique annonce au même moment qu'elle suspend sa participation aux institutions de la transition.

Des responsables de la compagnie aérienne, puis des policiers essaient d'inciter les passagers récalcitrants à sortir. Mais on ne malmène pas un VIP de la sorte. Ses conseillers enchaînent les coups de fil. Marius Fransman, vice-ministre sud-africain de la

Marc Ravalomanana a bord de l'avion qui devait le ramener à Madagascar, samedi 21 janvier.AP/Jerome Delay

L'avion n'atterrira pas. Marc Ravalomanana se lève, le visage fermé.Sébastien Hervieu

coopération internationale et chef de la délégation de la médiation de la Troïka de la SADC à Madagascar est au bout de fil.
Tout d'un coup, le silence se fait. C'est le président sud-africain Jacob Zuma. Au bout de quelques minutes, la conseillère de M. Ravalomanana raccroche, et chuchote la nouvelle. Le chef d'Etat est d'accord pour faire pression sur le régime malgache lors du prochain sommet de l'Union Africaine à Addis-Abeba la semaine prochaine. Un grand sourire se dessine alors sur le visage de Marc Ravalomanana. Il tape dans la main de sa conseillère.
L'homme va de nouveau passer la nuit en Afrique du Sud, mais il a la certitude d'avoir marqué des points dans la longue bataille l'opposant à son rival, Andry Rajoelina. L'avion a atterri il y a déjà deux heures. Devant les photographes, M. Ravalomanana peut alors descendre les marches le menant au tarmac.

Les Notams:


12 Antananarivo/Ivato - Madagascar                                                                  émission du 21 janvier 2012 
FMMMYNYX
(A0072/12 NOTAMN 
Q)FMMM/QFALC/IV/NBO/A/000/999/1847S/04728E002
A)FMMI B)2012-01-21 10:00:00 C) 2012-01-21 14:00:00 
E)PHAT INSTRUCTION - AERODROME CLOSED

Encadré: 

- Un Notice to airmen (Notam) tombé aux tous derniers moments a mis fin aux rêves de milliers de partisans de l’ex-président de la République. cinq (5) aérodromes de Madagascar (Antananarivo, Toamasina, Toliary, Tolagnaro, Mahajanga) sont fermés temporairement à l’atterrissage.

- Projet d'arrestation à Morondava
La présidence de la Haute autorité de la transition a stipulé que, au vue des risques de troubles certains, générés par les partisans de Marc Ravalomanana face à des éléments des Forces de l'ordre déterminés à maintenir l'ordre public dans les environs de l'aéroport international d'Ivato, il a été indiqué à la Compagnie aérienne Airlink d'atterrir à l'aéroport de Morondava pour permettre les autorités de police judiciaire d'exécuter le mandat d'arrêt contre l'ancien Président.
Le général Richard Ravalomanana, commandant de la Circonscription régionale de la gendarmerie nationale d'Antananarivo a confié, à ce sujet, que des dispositifs adéquats ont été mis en place à Morondava, depuis jeudi.

- Une rencontre d'urgence

Joint au téléphone, le général Richard Ravalomanana, commandant de la Circons­cription régionale de la gendarmerie nationale, qui avait déclaré l'envoi d'une équipe de militaires et de policiers pour extirper Marc Ravalo­manana d’Afrique du Sud, a avancé hier « la reprise des négociations avec les autorités sud-africaines » en faveur d'une mission de la police judiciaire pour l'amener à Madagascar: 

« Les autorités malgaches souhaitent envoyer un avion spécial à Johannesburg pour 

Outre ceux de la capitale et sa périphérie, des partisans issus des régions étaient venus à Ivato pour attendre Marc Ravalomanana

 (Photo Hery Rakotondrazaka- Express)

ramener monsieur Marc Ravalomanana afin qu'il soit présenté devant la Justice malgache. Les démarches y afférentes vont ainsi immédiatement être entamées auprès du gouvernement sud-africain »
La Troïka (Organe chargé de la coopération en matière de politique, de défense et de sécurité) de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) aurait déjà réagi sur la proposition de la HAT . Le bloc régional a ainsi convié le président de la HAT, Andry Rajoelina, le ministre des Affaires étrangères, Pierrot Rajaonarivelo, les anciens présidents, Marc Ravaloma­nana et Albert Zafy, ainsi que le chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, Mamy Rakotoarivelo, ou leurs représentants, à se rendre en Afrique du Sud en vue d’une rencontre urgente, cet après-midi, à Pretoria. Des indiscrétions ont confié un éventuel refus de l'invitation de la SADC par la Présidence de la HAT si la réunion en question porte sur d'autres sujets que l'envoi d'un avion spécial. ( Express Mada )

A0078/12 — Mahajanga Ph. Tsiranana – Madagascar
samedi 21 janvier 2012, 03:00:00
Mahajanga Ph. Tsiranana – Madagascar Du 21 janvier 2012
FMMMYNYX
A0078/12NOTAMN
Q)FMMM/QFALC/IV/NBO/A/000/999/1540S/04621E/002
A)FMNM B)2012-01-21 10:00:00 C)2012-01-21 14:00:00
E)PHAT INSTRUCTION – AERODROME CLOSED

A0075/12 — Tolagnaro – Madagascar
samedi 21 janvier 2012, 03:00:00
Tolagnaro – Madagascar Du 21 janvier 2012
FMMMYNYX
A0075/12NOTAMN
Q)FMMM/QFALC/IV/NBO/A/000/999/2502S/04657E/002
A)FMSD B)2012-01-21 10:00:00 C)2012-01-21 14:00:00
E)PHAT INSTRUCTION – AERODROME CLOSED
A0073/12 — Toamasina – Madagascar
samedi 21 janvier 2012, 03:00:00
Toamasina – Madagascar Du 21 janvier 2012
FMMMYNYX
A0073/12NOTAMN
Q)FMMM/QFALC/IV/NBO/A/000/999/1806S/04923E/002
A)FMMT B)2012-01-21 10:00:00 C)2012-01-21 14:00:00
E)PHAT INSTRUCTION – AERODROME CLOSED

A0074/12 — Toliary – Madagascar
samedi 21 janvier 2012, 03:00:00
Toliary – Madagascar Du 21 janvier 2012
FMMMYNYX
A0074/12NOTAMN
Q)FMMM/QFALC/IV/NBO/A/000/999/2323S/04343E/002
A)FMST B)2012-01-21 10:00:00 C)2012-01-21 14:00:00
E)PHAT INSTRUCTION – AERODROME CLOSED

lexpress.mu 22/01/2012
Madagascar : l’ex-président Ravalomanana empêché d’atterrir à l’aéroport d’Antananarivo 
L’avion de la compagnie sud-africaine Air Link qui devait ramener à Madagascar l’ex-président Marc Ravalomanana a été empêché d’atterrir à l’aéroport d’Ivato et a été contraint de faire demi-tour.
Contrairement à ce qui s’est passé en février 2011, Marc Ravalomanana a pu sans encombre monter à bord de l’avion d’Air Link, filiale de la compagnie nationale sud-africaine, ce samedi 21 janvier. Toutefois, la tour de contrôle de l’aéroport d’Ivato ayant indiqué au pilote que la piste était fermée, de même que celles des autres aéroports du pays, l’avion a dû faire demi-tour.
C’est à 15 heures à Madagascar (16 heures à Maurice) que l’avion devait atterrir. Selon nos confrères de l’express de Madagascar, au moins 50 000 partisans de l’ex-président malgache l’attendaient dans les environs de l’aéroport d’Ivato.
Selon Radio France International, quelques minutes avant l’atterrissage prévu, le ministre malgache de la Communication, Félix Malazarivo, a indiqué à une radio privée malgache que l’avion de l’ancien président avait fait demi-tour. Ajoutant que c’est la compagnie aérienne sud-africaine qui a pris la décision par elle-même.
Mais, toujours selon RFI, les représentants de Marc Ravalomanana qui étaient à l’aéroport ont déclaré qu’Ivato et d’autres pistes de l’île auraient été fermés par les autorités malgaches.
L’avion n’a pas pu rentrer directement à Johannesburg en Afrique du Sud, faute de carburant, et a dû se diriger vers Pemba au Mozambique, pour refaire le plein.

La Foule à Ivato pour accueillir ancien président malgache Marc Ravalomanana le 21/01/2012

La Foule à Ivato pour accueillir ancien président malgache Marc Ravalomanana le 21/01/2012


Tribune Mada 21/01/2012
Retour de Marc Ravalomanana: L’amiral Didier Ratsiraka intervient - par Valis 
L’ancien président Didier Ratsiraka n’a pu s’empêcher d’intervenir par téléphone en direct depuis Paris pour en quelque sorte appeler tout le monde à la raison. Il faut dire depuis quelques jours, les propos des uns et des autres sont enflammés et très alarmants. On parlait même de risques de guerre civile à craindre ou de journée de tous les dangers.

 Le général Andrianafidisoa sur TV Plus ce 20 janvier dans l’émission « invité du zoma » a même été plus loin, en faisant des révélations plus qu’alarmantes car il a évoqué des scénarii d’assassinat avec ou sans le retour de Marc Ravalomanana lors de cet accueil de l’exilé d’Afrique du Sud ce 21 janvier à l’aéroport d’Ivato. En tout cas, il a dit qu’il préfère faire ces révélations inquiétantes pour mettre tout le monde en garde car personne ne sortira vainqueur dans cette situation.
Pour revenir à Didier Ratsiraka, il n’a pas interdit à ses partisans de la mouvance Didier Ratsiraka d’accueillir Marc Ravalomanana. Cependant, il a souhaité que l’ancien président Ravalomanana reporte à plus tard son retour au pays car des risques d’affrontement ne sont pas à écarter entre Malgaches à Ivato, mettant en péril la nation. Il a suggéré que ce retour n’intervienne qu’après la réunion au sommet des chefs de file des mouvances avec les forces vives de la nation dont la société civile – réunion qui, à son avis, sera convoquée par les chefs des quatre églises chrétiennes et les Musulmans.
On ne sait pour l’instant la portée de cette intervention de Didier Ratsiraka mais le président de la transition, Andry Rajoelina est demeuré silencieux depuis quelques heures. Le Premier ministre Omer Beriziky se mure dans un silence lui aussi depuis quelques heures. La ministre de la Justice, Christine Razanamahasoa a à peine et un peu contre son gré évoqué qu’il y a un mandat de justice contre Marc Ravalomanana et qu’il est toujours en vigueur.
Pendant ce temps, les partisans de chez Magro se préparent à accueillir Marc Ravalomanana ; ils sont venus des différentes parties de l’île. Wait and see, dit-on en pareille situation. Des tractations pourraient se poursuivre jusqu’à la dernière minute.


Midi Mada 20/01/2012
Aéroport d’Ivato : Ravalomanana arrive samedi
- RAJAOFERA Eugène
Plus d’un million de personnes sont attendues samedi prochain pour accueillir à l’aéroport d’Ivato l’ancien président Marc Ravalomanana qui débarquera avec des « témoins », voire des éléments assurant sa sécurité.

Fin du suspens hier sur la date du retour au pays de l’ancien président Marc Ravalomanana. L’intéressé en personne l’a annoncé depuis l’Afrique du Sud. C’est le samedi 21 janvier 2012, c'est-à-dire après demain. Par contre, l’exilé d’Afrique du Sud n’a pas donné l’heure précise. On sait cependant que si Marc Ravalomanana et des membres de sa famille prennent ce samedi le vol commercial en provenance de Johannesburg, ils seront attendus à Ivato vers 14h 20mn. « Ce samedi, nous viendrons à l’aéroport d’Ivato tôt le matin. », a déclaré hier le vice-président du congrès de la transition, Zafilahy Stanislas, lorsqu’il a harangué la foule du Magro après l’intervention téléphonique de Marc Ravalomanana. Au début de son intervention, l’ancien président Marc Ravalomanana a remercié ses partisans d’être encore là après trois ans d’attente. « Je vous félicite d’avoir patienté pendant trois ans. Le moment est venu pour restaurer l’Etat de droit à Madagascar », a-t-il souligné. Avant de rassurer l’opinion des militants du Magro : « Tout est déjà en place pour mon retour au pays. Ne vous inquiétez pas. Nous serons bien sécurisés. »
Notam. 

S’adressant aux forces de l’ordre qui ont pour mission de maintenir l’ordre public, l’ancien président de lancer un appel : « Vous êtes là pour protéger les personnes et leurs biens. Prenez vos responsabilités le moment venu. » La liesse populaire a été au rendez-vous hier au Magro Behoririka. Le site de meeting quotidien des « Zanak’i Dada » était plein comme un œuf. Les partisans de Marc Ravalomanana se sont dits prêts à affronter toutes les entraves au retour de leur « Dada ». « L’objectif est de doubler, voire de tripler le nombre des personnes qui étaient venues accueillir à Ivato le président Marc Ravalomanana le 19 février 2011 », a expliqué une mère de famille fidèle au mouvement. Le Ct Manoëla a même avancé le chiffre 3 millions. Quoi qu’il en soit, on a appris hier au Magro que des partisans de Marc Ravalomanana en province rejoindront ceux de Tana. En tout cas, on attend dans les 48 heures à venir la réaction officielle de la HAT. Une HAT qui a décerné le dernier notam (A1 204/11 NOTAMR A0910/11) contre l’ancien président le 15 décembre 2011. Il fallait l’intervention du vice-ministre sud-africain Marius Fransman et l’ambassadeur de France à Madagascar, Jean-Marc Châtaigner pour la levée de cette note interdisant à toute compagnie aérienne desservant l’Afrique du Sud d’embarquer Marc Ravalomanana et compagnie.
Feuille de route. 

Le retour au pays de l’ancien président Marc Ravalomanana est préconisé par la Feuille de route qui est devenue une loi (n° 2011-014). L’article 20 de cette Feuille de route prévoit le retour « sans conditions » des exilés politiques, y compris Marc Ravalomanana. Le même article stipule que les autorités en place veilleront à la sécurité de Marc Ravalomanana et celle des membres de sa famille. L’exilé d’Afrique du Sud a encore une fois réitéré hier au Magro : « Je viendrai pour apporter la paix et non les troubles. Je ne viens pas remettre tout en cause, pour défaire ce qui est déjà fait. » « Le problème de sécurité ne doit pas se poser car la Feuille de route est claire là-dessus. D’ailleurs, en tant qu’ancien président de la République, Marc Ravalomanana a droit à une sécurité spéciale.», rappelle Mamy Rakotoarivelo, chef de délégation de la mouvance Ravalomanana. Interrogé par une station de télévision privée de la place hier, le Gal Richard Ravalomanana de l’Emmo-Reg de souligner qu’aucune mesure de sécurité spéciale ne sera prise ce samedi 21 janvier. D’après nos sources, le retour au pays de l’ancien président serait précédé de la venue d’une délégation de la Troïka. A rappeler que Marc Ravalomanana ne participera pas personnellement à la transition consensuelle et inclusive préconisée par la Feuille de route. Sa mouvance qui a intégré le processus a prévenu qu’elle pourrait suspendre la participation de ses membres aux travaux des différentes Institutions de la transition si la HAT persiste à bafouer certaines dispositions de la Feuille de route.


Midi Mada 19/01/2012
L’U.E infléchit sa position - Zo Rakotoseheno
Leonidas Tezapsidis a présenté hier ses lettres de créances en tant qu’Ambassadeur et Chef de la délégation de l’Union européenne à Madagascar au Président de la HAT Andry Rajoalina. Cette cérémonie constitue une étape importante dans les relations entre l’Union européenne et le pouvoir de transition. L’ Ambassadeur Tezapsidis a précisé que c’est «une reconnaissance de l’Union Européenne des Institutions de la Transition ».

 L’inflexion de position de l’Union européenne envers le pouvoir de transition se situe début décembre lorsque le Conseil européen a adopté une décision modifiant la position de l’Union européenne en vigueur à l’égard de Madagascar, comme réponse aux derniers développements politiques. L’Union européenne a salué la signature, le 16 septembre 2011, de la « feuille de route» pour la fin de la crise à Madagascar.
L’U.E infléchit sa position
Mme Catherine Ashton, Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, avait déclaré: « Je me réjouis que la situation politique à Madagascar ait évolué positivement de façon à permettre que l’Union européenne puisse accompagner, sous conditions, le processus de transition dans ce pays. Je ne peux que confirmer notre appui pour autant que ce processus soit consensuel et les conditions de mise en œuvre de la feuille de route permettent d’aboutir à la tenue d’élections crédibles, libres et transparentes permettant le retour rapide à l’ordre constitutionnel». La présentation de lettres ce créances de Leonidas Tezapsidis n’est par conséquent qu’une suite logique de cette décision qu’a aussi confirmé Andris Piebalgs, Commissaire européen au développement. Il a également salué les progrès réalisés en déclarant que « la voie est désormais ouverte pour une reprise progressive des programmes de coopération au développement, sous condition d’un avancement positif dans la mise en œuvre de la Feuille de route». Mais comment expliquer cette option lorsque que Louis Michel, Co- président de l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE qui suit aussi de très près l’évolution de la situation à Madagascar déplore que «les persécutions à l’encontre d’opposants et de personnalités politiques n’ont pas cessé. Que la libération des prisonniers politiques n’est nullement programmée. Que les forces armées, souvent mêlées à des milices et à des formations paramilitaires, soient utilisées à des tâches de répression. Louis Michel a appelé à la rupture immédiate avec les pratiques unilatérales et à l’institution des nouvelles structures de transition conventionnelle de nature consensuelle et inclusive». On se demande si l’Union européenne n’est pas divisée sur le cas malgache. Les choses ont-elles vraiment changé et évolué à Madagascar ? Que chacun regarde et apprécie. 


afriquejet.com 17/01/2012
Foncier-Madagascar: L'affaire Daewoo revient sur le tapis - Mahefa Rakotomalala - L'Express de Madagascar
Des informations sur une relance des négociations sur l'acquisition de terrain par Daewoo ont circulé. L'État a formellement démenti. Tout le monde croyait cette affaire d'octroi de terre à la compagnie Daewoo, ayant provoqué en partie la chute du régime Ravalomanana, définitivement close. Or, le Collectif pour la défense des terres malgaches Tany a écrit au président de la Transition Andry Rajoelina, pour lui faire part de son inquiétude sur le sujet. L'organisation présidée par Mamy Rakotondrainibe demande des éclaircissements concernant des informations sur une éventuelle relance des négociations avec les Sud Coréens.
« L'équipe au pouvoir a donc changé, mais les pratiques restent les mêmes ? Encore une fois, nous vous demandons de faire preuve de transparence vis-à-vis des citoyens malgaches sur toutes les transactions déjà signées, en cours et prévues sur les terres », écrit le collectif dans sa lettre adressée au président de la Transition, citant un journal en ligne comme source d'information.
Jugeant sans doute le dossier très sensible, Andry Rajoelina profite de son discours devant les centaines d'opérateurs invités à Iavoloha vendredi, pour souligner que l'État ne vendra jamais de terrain aux étrangers. Quelques heures plus tard, la Vice-primature chargée du Développement et de l'aménagement du territoire (VPDAT) diffuse un communiqué, avec des copies de documents officiels datant de l'année 2010. Ces derniers stipulent le rejet des demandes d'acquisition de terrains de grande superficie déposées par la société Madagascar future entreprise et Varun Industry dans cinq régions.
« ... la Transition n'a jamais repris aucune négociation, ni aucun arrangement avec ces deux sociétés, et cela n'aura jamais lieu », affirme le communiqué diffusé par la Vice-primature en charge du dossier.
Attendre et voir
Après ces rebondissements, aucune réaction, pour l'instant, n'a été constatée du coté du collectif. Si l'indien Varun industry est déjà bien connu à Madagascar, des questions se posent sur le lien entre la société Madagascar future entreprise et le coréen Daewoo logistic. A la lecture des documents divulgués par le département de Hajo Andrianainarivelo, la première agissait donc au nom des Sud Coréens lorsqu'elles ont déposé leur demande en 2008. Qu'est-elle devenue après les événements de 2009? En tout cas, la VPDAT n'a montré aucune réaction sur les informations relayées par le Collectif pour la défense des terres malgaches Tany, qui stipulent que la société, toujours implantée à Madagascar, n'a pas encore abandonné son projet d'acquérir des terrains. La même source d'information affirme même que Daewoo logistic l'aurait acheté, ce qui lui aurait permis de relancer les négociations.
Le régime Ravalomanana a été accusé en 2008 par les opposants de l'époque, d'avoir voulu octroyer 1,3 millions d'hectares de terrain à Daewoo logistic dans quatre régions, à savoir Melaky, Atsinanana, Sava et Menabe. L'affaire faisait partie des principaux chevaux de bataille de la lutte populaire menée par Andry Rajoelina et qui l'a conduit au pouvoir en 2009.

Encadré: Une affaire Daewo version Andry Rajoelina ? 
L’affaire Daewo version HAT est-elle en train de voir le jour ? En tout cas, l’information circule actuellement sur le web où il est question d’une interpellation de l’association Tany au Président de la HAT Andry Rajoelina. Cette association siégeant à Paris a adressé une lettre au PHAT, lui demandant plus de transparence sur le projet de la société Madagascar Future Entreprise qui veut continuer le projet agro-industrie de Daewo Logistics.
Rappelons que ce projet avait été assimilé par Andry Rajoeilina, lui-même comme une vente de la patrie (fivarotana tanindrazana) au moment fort de la révolution orange qui a entraîné la chute de l’ancien régime Ravalomanana. En tout cas si ce projet Daewo version Rajoelina fait réellement surface, l’on se pose la question de savoir pourquoi recourir à une pratique qu’on a soi-même, condamné. Rappelons également que dans son discours de vœux, Andry Rajoelina avait déclaré que les terres doivent rester aux Malgaches mais un partenariat avec les étrangers est toujours envisageable. Evoquait-il alors cette affaire Daewo version HAT ? Attendre et voir.  ( R.Edmond.- Midi Mada )


Les Nouvelles 17/01/2012
MANIF A AMBOHIJATOVO La mouvance Zafy persiste et signe - Manohisoa

S’en tenant fermement à l’autorisation verbale qui leur aurait été donnée par le premier ministre Omer Beriziky, les partisans de la mouvance Zafy annoncent qu’ils maintiendront la manifestation qu’ils ont prévue ce jour sur la  « place de la démocratie », au jardin d’Ambohijatovo.

Ayant demandé une autorisation à cet effet auprès de la préfecture de police et de la mairie de la capitale, les intéressés se sont vu débouter de leur requête. Cependant, ils déclarent ne pas tenir compte de cette décision de refus.
Pour eux et par la voix de dame Lalatiana Ravololomanana, lors d’une conférence de presse hier à la villa Elisabeth du professeur Albert Zafy, « l’accord donné par le chef du gouvernement est plus que suffisant et prime sur toute autre décision émanant d’une autorité hiérarchiquement inférieure ».
Par ailleurs, Lalatiana Ravololomanana précise que le « mouvement » sera dirigé par le professeur Zafy lui-même et son épouse. Et d’ajouter que dans cette affaire, les représentants de l’Etat se rejettent la responsabilité.
Pour rappel, Omer Beriziky a indiqué, lors de sa visite chez Albert Zafy à qui il a présenté ses vœux de nouvel an le 13 janvier dernier : « Le ministre de l’Intérieur m’a déjà saisi de cette demande d’autorisation et m’a fait part de sa position, comme quoi il n’y voit pas de problème. Personnellement, je n’y vois pas non plus de problème. De toutes les façons, nous allons encore nous réunir et on verra. Mais il est vrai que j’ai pu laisser entendre, lors de ma
visite chez le président Zafy, mon accord pour la tenue de la manifestation qu’ils (Zafy et ses partisans) projettent ».

Que va-t-il alors se passer ? Attendre et voir !


Tribune Mada 13/01/2012
Union européenne : Les élections, garanties et préalables au déblocage des fonds - Recueilli par Valis

Leonidas Tezapsidis, ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar, a été clair ce jeudi 12 janvier à Iavoloha. En marge de la cérémonie de présentation de vœux, il a répondu aux différentes questions des journalistes. Ainsi, on apprit que le déblocage des fonds, dont celui du 10e FED, ne peut s’effectuer qu’après des élections libres, justes, transparentes et crédibles.
En attendant, les financements européens se limiteront aux aides et appuis aux programmes à caractère humanitaire ou d’urgence ; ainsi par exemple les programmes touchant les populations vulnérables. Pour l’année 2011, l’UE a consacré une enveloppe de 25 millions d’euros environ pour ce volet humanitaire. Pour l’année 2012, une enveloppe financière, destinée principalement aux aides humanitaires est déjà considérée. L’Union Européenne a réitéré son aide pour la tenue des futures élections. Mais ces différentes interventions se feront plutôt via les ONGs et la société civile qu’en partenariat direct avec l’État.
L’Union européenne est prête à accompagner le pays dans la mise en œuvre de la feuille de route menant vers le retour à l’ordre constitutionnel, d’après le Représentant de l’U.E à Madagascar. Interrogé à propos de la remise officielle de ses lettres de créance, Leonidas Tezapsidis est
..Suite MadaVôvô du  16 jan  >>  ( ...  )

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