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OMM : la vague de froid en Europe disparaîtra d'ici 15 à 21 jours »
GENEVE, 7 février (Xinhua) -- Depuis fin janvier, une vague de froid, due à un anticyclone sibérien, s'est installée sur la majorité de l'Europe et en Afrique du Nord, ce froid, caractérisé par des températures de l'ordre de -30 degrés (centre de l'Europe et Balkans) disparaîtra d'ici 15 à 21 jours, a annoncé mardi l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM).
Selon l'OMM, le réchauffement climatique fait partie des hypothèses étudiées pour expliquer le phénomène. Généralement, les experts observent sur l'Europe, en hiver, une succession de perturbations météorologiques classiques, caractérisées par une échelle temporelle d'une semaine à 10 jours. Habituellement les perturbations emmènent de la pluie mais les températures ne sont pas aussi froides qu'aujourd'hui.
Les experts constatent un blocage de ces perturbations. Au lieu de circuler d'Ouest en Est, la masse d'air froid provenant des régions arctiques se dirige du Nord vers le Sud. Ce froid arctique est sec. Cependant on a noté des chutes de neige très importantes dans les Balkans (Serbie, Bosnie, Croatie). Il y a quelques jours, l'Algérie a connu des chutes de neige qui a atteint 5 à 10
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(Photo: Xinhua/AFP)
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centimètres en 24 heures. D'après l'expert de l'OMM, "cette vague d'air polaire disparaîtra d' ici 15 à 20 jours".
Actuellement les experts de l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) tentent d'identifier les éléments qui provoquent le blocage de cette masse d'air polaire. Plusieurs explications peuvent être prises en compte, a déclaré Omar
Baddour, « les changements météorologiques, les ondes planétaires souvent déclenchées par les océans
(El Nino, La Nina) ou les mouvements de l'Arctique susceptibles de modifier les hautes pressions sur les continents et maintenir la masse d'air sibérien".
Les experts météorologiques de l'OMM étudient l'hypothèse selon laquelle la fonte des glaces du Groenland, causée par le réchauffement climatique, modifierait la salinité des eaux de l'Atlantique Nord et affaiblirait le Gulf
Stream, source d'énergie active sur la majorité de l'Europe de l'Ouest. "Modifier la salinité des eaux et ainsi affaiblir le Gulf Stream pourrait être la raison du blocage d'une masse d'air polaire sur l'Europe", a déclaré l'expert de l'OMM, Omar
Baddour. Mais il a insisté sur le fait que cette hypothèse n'avait pas encore scientifiquement confirmée, ni prouvée, "il faut du temps et du recul pour être sûr" a-t-il ajouté.
- Xinhuanet.com
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La légende du Vazimba ...
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L'histoire vraie ou légendaire du Vazimba est une occasion pour porter une réflexion sur le peuple de Madagascar.
Qu'en est-il resté de cette peuplade à la fois énigmatique, courageuse,
intelligente mais qui semble néanmoins avoir disparu et pourquoi ?
Nous reconnaissons-nous, peuple actuel de l'île rouge, dans les traits de cet
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ancêtre pas si méprisable que ça, même si sa petite taille
morphologique semble l'avoir
relégué au rang des "minus".
Au XXI è siècle, le peuple de Madagascar s'est-il fait une beauté, une allure neuve qui le dispose à
durer dans le contexte de la mondialisation, des technologies de l'information et de la communication, de la course au développement,... d'un certain
MAP ?
Dans
les notes du passé les Vazimba apparurent en Imerina au 12e - 14e siècle, reprirent progressivement leurs habitudes sédentaires pour découvrir les meilleurs sites où s'installer. "Ils essuyèrent les pires épreuves pour subsister sur une terre vierge, pays de marécages et de forêts". Bon nombre d'entre eux périrent, tels les
"Vazimba very tantara", ceux dont l'histoire s'est perdue.
Pour la crédulité populaire, le culte généralisé des Vazimba
les avait transformés en forces invisibles, méchantes, réfugiées
dans les endroits peu fréquentés, tels que les sources et les
vallons, où il fallait les craindre et les satisfaire sous peine
d'en être les victimes.
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Et si les vazimba étaient des Homo floresiensis ?
L’homo floresiensis aurait vécu sur l’île de Florès entre -95 000 et -12 000 ans environ. Il mesure environ 1 m pour 16 à 28 kg. Sa caractéristique principale est sa petite taille, mais aussi la celle réduite du cerveau.
L’Homme de Florès aurait une capacité crânienne de moins de 400 cm3, soit un cerveau de la taille d’un pamplemousse ce qui le différencie des
pygmés d’Afrique.
Ici et là, on peut lire les origines malayo-polynésienne et indonésienne des Malgaches. En outre, les malgaches possèdent aussi et surtout une tradition orale qui place les “Vazimba” comme les premiers habitants de l’île. Ces Vazimba sont-il des hommes de
florès? ...
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Armand ANDRIAMAHADY d'Ambohipiara
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
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pressAfrik.com 13/02/2012
A Madagascar, les magistrats reconnaissent des cas de corruption dans la justice
- Source: RFI
A Madagascar, les magistrats font leur mea culpa. Ils s’engagent à lutter contre la corruption au sein de leur corps. C’est l'une des résolutions prises à l’issue, vendredi 10 février, des assises nationales qui se sont tenues durant trois jours à Antananarivo. Trois jours de discussions sur le thème de l’Etat de droit et le fonctionnement de la Justice qui font suite à la mort il y a deux mois d’un magistrat violenté par des policiers dans le sud-ouest de l’île.
« L’Etat de droit (…) se trouve violé d’une façon généralisée à Madagascar. » C’est sur ce constat amer que commence le préambule des résolutions prises à l'issue des trois jours d'assises nationales organisées par le Syndicats des magistrats de Madagascar (SMM) et auxquelles ont pris part la société civile, l’exécutif, les avocats ou encore les journalistes.
Les magistrats assument leur part de responsabilités. « On accepte de dire qu’effectivement il y a eu des imperfections, des erreurs, dans le comportement des magistrats ou à travers les décisions rendues, indique Arnaud Marius Auguste, président du SMM. Nous sommes conscients aujourd'hui qu’il est temps de changer tout cela. »
A l’origine de ces grandes réflexions, il y a un événement tragique : la mort d’un magistrat violenté par des policiers dans le sud-ouest de l’île, à Tuléar. S’en sont suivis deux mois de grève dans les tribunaux de toute l’île, et l’organisation de ces assises pour réfléchir sur le système actuel et l’indépendance de la justice.
Les magistrats s’engagent entre autres à dénoncer les cas de corruption parmi leurs collègues ou leurs supérieurs, et à accepter les sanctions en cas de faute grave.
Des vœux pieux ? Le général Rabetrano, directeur du bureau indépendant anticorruption, veut y croire : « Les assises sont conformes à notre souhait, on verra bien, mais ce qu’ils ont dit c’est une déclaration prescrivant de très bonnes intentions à mon avis. Donc on verra. »
Les magistrats exigent aussi plus d’indépendance vis-à-vis de l’exécutif, en particulier du ministre de la Justice, qui assure que des réformes pourront avoir lieu, mais après les élections. |

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pour lire les
Résolutions adoptées lors des Assises
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Et après deux mois de grève, les magistrats ont décidé une reprise au moins partielle du travail à partir du 20 février.
Encadré: Le syndicat des magistrats appelle l’exécutif à mieux considérer la justice et à ne plus l’utiliser comme un instrument à coup d’Etat lors de la clôture des états généraux de la justice à Anosy
( Express Mada )
rfi.fr 10/02/2012
Madagascar : les zones franches tentent de survivre à la crise
- L. Mouaoued/RFI
La crise politique malgache n’est pas sans conséquence sur l'économie de la Grande Ile. Après trois années de turbulence, le climat des affaires reste morose et la suspension en 2009 de l'AGOA, le statut qui facilitait les exportations vers les Etats Unis, a provoqué de nombreuses fermetures d'usines. Dans ce contexte d'incertitude national mais aussi international, les zones franches représentent un potentiel important. Aujourd’hui, les entreprises qui ont survécu à la crise se tournent vers le marché européen et s’en sortent plutôt bien. Elles emploient 100 000 personnes et prévoient de doubler ce chiffre d’ici cinq ans.
Le groupement des entreprises franches est satisfait de l’année 2011 : le dynamisme du marché européen, et le recul de certaines zones concurrentes, l’Afrique du Nord et la Chine, ont permis aux entreprises textiles malgaches de se développer, selon Charles Giblain. Il est le président du groupement des entreprises franches et partenaires.
« Sur 2011, des études ont démontré une croissance d’environ 20 % des entreprises malgaches textiles vers le marché européen – c’est l’essentiel de nos exportations pour l’instant. Evidemment ça ne représente pas la perte des emplois qui ont été perdus à cause de l’AGOA, mais c’est déjà une belle performance dans le contexte actuel malgache ».
Dans une usine située à une quinzaine de kilomètres de la capitale, les machines tournent, mais ici on est moins enthousiaste sur la situation. Les commandes pour l’Europe ont peu augmenté depuis trois ans, l’entreprise a certes gardé tous ses salariés, mais le directeur général explique hors micro qu’il est difficile d’investir et de se projeter dans l’avenir dans un contexte politique et social qui se dégrade.
Anxieux, il envisage même tous les scénarios : grève générale, retour du délestage, fermeture du port, ou statut quo. Et aux incertitudes locales, s’ajoute la crise économique européenne dont les effets pourraient se faire sentir cette année.
Midi Mada 10/02/2012
Perquisition au domicile de Tojo Ravalomanana : Beriziky condamne l’acte unilatéral
d’Ambohitsorohitra Face aux manoeuvres visant apparemment à le pousser à la démission, Omer Beriziky résiste en voulant s’imposer en véritable premier ministre de consensus, tenu par l’obligation de neutralité.
( RAJAOFERA Eugène - Midi )
Le premier ministre de consensus Omer Beriziky, au même titre que le président du Congrès de la transition et les membres du gouvernement issus de la mouvance Ravalomanana et de la mouvance Zafy, a brillé par son absence lors de la cérémonie commémorative du 3e anniversaire de la tuerie du 7 février. Par contre, comme le président du Congrès Mamy Rakotoarivelo, il a été présent hier à Anosy en répondant à l’invitation du syndicat des magistrats de Madagascar qui organise jusqu’à demain les états généraux de la Justice. Interrogé par la presse hier sur les motifs de son absence à
Antaninarenina, le locataire de Mahazoarivo d’expliquer : « On m’a nommé premier ministre de consensus à la tête d’un gouvernement d’union nationale. Un véritable premier ministre de consensus ne devrait pas avoir un esprit partisan. Si j’étais absent à l’anniversaire des événements du 7 février, c’est pour le respect de ce principe. Je suis tenu par l’obligation de neutralité. » Une manière pour Omer Beriziky de faire comprendre qu’il ne serait plus neutre s’il avait honoré de sa présence la cérémonie d’Antaninarenina pendant laquelle Mialy Rajoelina, l’épouse du président Andry Rajoelina, a également brillé par son absence.
En moins d’une semaine.
Le premier ministre Omer Beriziky d’enchaîner sur le second motif de son absence : « J’étais vraiment étonné par ce qui s’est passé à Antsirabe (allusion à la perquisition au domicile de Tojo Ravalomanana) la nuit du lundi dernier. On ne m’a pas avisé de cette décision. Le gouvernement et les hauts responsables de la sécurité n’étaient pas au courant de l’opération. Il n’y a pas eu concertation avant la prise de cette importante décision alors que l’objectif est de parvenir à l’apaisement politique. » Bien qu’il ne l’ait pas dit ouvertement, Omer Beriziky n’a pas digéré l’intervention des éléments de la DST qui ont effectué la perquisition au domicile du fils de l’ancien président Marc Ravalomanana. Le chef du gouvernement a dénoncé l’énième acte unilatéral d’Ambohitsorohitra qui a sous ses ordres directs la DST (Direction de la Sécurité du Territoire), une direction directement rattachée au Secrétariat Général de la Présidence (SGP). Pour la deuxième fois en moins d’une semaine, le premier ministre Omer Beriziky est placé devant un fait accompli orchestré de loin ou de près par les gens de la Présidence. Le 3 février dernier, le secrétaire général du ministère des Transports, Jocelyn Razafimananjato, a envoyé à son insu une lettre au PDG de la compagnie Air Link dans l’objectif de convaincre celui-ci à ne pas embarquer samedi dernier Lalao
Ravalomanana.
Qui veut la tête de Beriziky ?
Face à ces difficultés de la cohabitation, on a l’impression que quelque part, on pousse Omer Beriziky à la démission. Or, il faut dire que le départ de l’actuel locataire de Mahazoarivo entraînera inéluctablement l’écroulement de l’édifice qu’est la Feuille de route. Car en tant que premier ministre de consensus, Omer Beriziky a été nommé selon une procédure spéciale. En fait, le président Andry Rajoelina ne peut pas le limoger comme un simple premier ministre. Et ce, bien que le locataire d’Ambohitsorohitra ait déclaré lors de sa nomination il y a presque 4 mois : « La décision de sa nomination ne relève que de moi, et moi uniquement, sans aucune pression de la part de qui que ce soit. » Face à ses « adversaires », Omer Beriziky semble bénéficier du soutien de la communauté internationale. L’ambassadeur de France à Madagascar roule pour le renforcement du rôle du premier ministre. Quant au vice-ministre sud-africain Marius Fransman, il a encouragé lors de la réunion d’urgence de Pretoria l’actuel locataire de Mahazoarivo à prendre ses responsabilités. En tout cas, face aux tentatives des autres de torpiller la Feuille de route, force est de constater que sa mise en œuvre signée le 17 septembre 2011 par 10 entités politiques malgaches reste jusqu’ici la seule issue possible de la crise politique à Madagascar.
Encadré: Tuerie du 7 février 2009 : Les traces de balles effacées du panneau
Le panneau publicitaire qui portait des traces de balles de la tuerie du 7 février 2009 vient d’être rénové. Bon nombre d’observateurs se demandaient comment ce panneau – situé à 500 mètres - a pu être touché sur ses deux faces perpendiculaires à l’avenue longeant l’ONE d’un côté et l’hôtel du Louvre de l’autre. La trajectoire des projectiles laisse perplexe par rapport au champ de tir d’Ambohitsorohitra. En tout cas, c’est un indice ou un élément important de l’enquête qui a été effacé avec la rénovation de ce panneau. Un témoin muet de la tragédie du 7 février 2009 que les experts balistiques pouvaient faire parler. Reste à savoir s’ils l’avaient fait durant l’enquête car aujourd’hui, ils risquent de tomber dans le panneau.
( R. O - Midi )
Express
Mada 09/02/2012
Exportation -Des bœufs vers les Comores
- Judicaëlle Saraléa
Madagascar procédera à sa première exportation de bœufs sur pieds depuis la levée de l'embargo. Environ 120 têtes seront embarquées à Mahajanga, samedi.
Un moment symbolique. Une centaine de bœufs sur pieds seront exportés vers les Comores, samedi. Les animaux seront embarqués au port de Mahajanga. Ihanta
Randriamandrato, ministre de l'Élevage, explique qu'il s'agit de la première exportation de ces animaux depuis la levée de l'embargo en 2011. « Le propriétaire de ces animaux est le premier à avoir obtenu un agrément d'exportation depuis que Madagascar est à nouveau autorisé à exporter des bœufs. Les normes requises ont été respectées », indique la ministre lors de la rencontre avec la presse au siège du ministère à
Antsahavola, hier.
L'exportation des bœufs est ainsi soumise à des conditions. « Chaque année, Madagascar ne doit exporter plus de 50.000 têtes de bœufs. Les animaux exportés ne doivent pas peser moins de 300 kg et doivent être castrés. Les veaux et les vaches ne peuvent pas quitter le pays non plus », précise bien la patronne du ministère de l'Élevage. Ces règles ont été mises en place afin d'éviter l'exportation sauvage mais aussi pour éviter tout écho sur le marché intérieur. Ihanta Randriamandranto rassure, en effet, que la reprise de l'exportation de bœufs ne devrait ni réduire le nombre de bœufs destinés à la consommation locale ni augmenter le prix. « Nous disposons environ de neuf millions de zébu avec un taux de croissance annuelle de 0,8%. La production est estimée à 700.000 têtes par an, alors que la consommation annuelle est de 400.000 têtes. Les 50.000 têtes ne devront à aucun cas réduire la quantité de bœufs destinés à la consommation locale », explique-t-elle. |

Ihanta
Randriamandranto, ministre de l’élevage présente cette première exportation de bœufs depuis la levée de l’embargo en 2011 (Photo Mamy
Mael) |
Elevage épargne
Apparemment, Madagascar n'a pas encore de problème d'insuffisance de bœuf. La « crise » de viande rencontrée sur le marché résulte, selon les explications fournies, de la culture des producteurs elle-même. « Les Malgaches pratiquent surtout un système d'élevage épargne. Ils ne mettent en vente leur bétail que lorsqu'ils ont des problèmes de ressource. Or, cette année, la production a été bonne », avance le ministre de l'Élevage. Mais il y a aussi lesproblèmes qui sont liés à la conjoncture actuelle. Officiellement, les bœufs doivent être déplacés via automobile. Le coût du transport est devenu élevé et n'est pas toujours à la portée des éleveurs. Et même si les bœufs marchent, ils risquent de maigrir en route, les éleveurs préfèrent ainsi garder leur bétail plutôt que de recourir à la perte.
Plus strict
Malgré la levée de l'embargo, Madagascar n'a pas encore procédé à l'exportation de viandes ou de bœufs sur pieds vers le vieux continent. Selon les explications du ministre de l'Élevage, les exigences de l'Union Européenne sur la question des normes sont beaucoup plus strictes. Pour les viandes, elle exige, par exemple, que l'existence de laboratoire suivant les normes internationales. Une infrastructure que Madagascar ne possède pas encore.
moov.mg 09/02/2012
Mamy Rakotoarivelo : « Andry Rajoelina a fait tuer »
Le chef de délégation de la mouvance Ravalomanana n’a pas tardé à réagir aux déclarations faites hier par Andry Rajoelina lors de la cérémonie de commémoration du 3e anniversaire de la tuerie du 7 février.
« Andry Rajoelina a fait tuer. Je vous renvoie à l’enquête sur une chaîne de télé française, diffusée sur You Tube, ayant pour titre « Retour sur la scène du crime » et reprise en version écrite par Tia Tanindrazana du 7 février 2012 en page 2», affirme le président du Congrès. Avant d’en déduire : « C’est donc Andry Rajoelina qui ne devra plus diriger le pays. »
A noter que le président du Congrès Mamy Rakotoarivelo n’a pas été présent hier à
Antaninarenina, au même titre que le premier ministre Omer Beriziky ainsi que les membres du gouvernement issus de la mouvance Ravalomanana.
Recueillis par RAJAOFERA Eugène ( Midi mada)
Tribune Mada 09/02/2012
Coopération militaire France -
Les forces de la FAZSOI en mission de formation
Dans le cadre de la coopération bilatérale entre
l’Armée Malagasy et l’Armée Française à travers les FAZSOI (Forces armées dans la zone Sud de
l’Océan Indien), 42 instructeurs dans les domaines du maintien de la paix en Afrique, la protection civile, les transmissions, la santé, la maintenance des matériels techniques et informatiques, sont dans nos murs depuis ce mardi 7 février 2012.
Leurs missions consistent, de source officielle militaire, à instruire leurs collègues Malagasy à maitriser leurs tâches dans des missions à venir. Les instructions se dérouleront dans différents camps et centres de formation militaires à savoir 1°RFI
Ivato, 2°RFI Antsiranana, 1°RTS Fiadanana, CAPSAT à Soanierana et à
l’EMGAM Andohalo.
Les séances d’instructions débuteront ce 08 février 2012 et se termineront le 19 février 2012. Plus de 200 militaires Malagasy bénéficieront de cette formation et seront sanctionnés par des certificats.
Ce détachement d’instructeurs militaires français est dirigé par le lieutenant-colonel
Jean–Come Journe, chef de bureau Opérations et Instructions du 2°RPiMA de
l’Ile de la Réunion.
Recueilli par Bill |

Arrivée des militaires des
FAZSOI. |
Midi Mada 08/02/2012
Monja Roindefo : « Il y a eu des tirs croisés le 7 février 2009 »
- Propos recueillis par R. O
Parce qu’il a failli y perdre la vie, Monja Roindefo est contre la récupération du 7 février 2009 par ceux qui n’avaient pas osé participer à la grande marche vers
Ambohitsorohitra.
7 février 2009 – 7 février 2012. Trois ans après la tuerie
d’Ambohitsorohitra, des zones d’ombre subsistent. « Ceux qui avaient engagé des soi-disant pourparlers avec la garde présidentielle stationnée à l’intérieur du Palais, ne m’avaient fait aucun compte-rendu alors que
l’objectif de la grande marche
était de m’installer à Ambohitsorohitra en tant que Premier ministre issu du « tolona », rappelle Monja
Roindefo.
Schéma.
« Je ne savais pas où ils étaient passés. En tout cas, 5 minutes après leur départ, il y a eu des rafales d’armes automatiques. J’étais seul avec le « vahoaka ». Les autres dirigeants du « tolona » n’étaient même pas montés à Antaninarenina comme s’ils savaient ce qui allait se passer. J’ai appris par la suite qu’on voulait m’envoyer à la mort pour faire de moi un martyr. Le schéma consistait ensuite à me remplacer par Jacques Sylla qui devait d’ailleurs apparaître sur la Place du 13 mai avec Norbert
Ratsirahonana, après la chute du régime Ravalomanana ».
Déguisé.
Continuant son récit, l’ancien PM de la HAT de réitérer qu’on ne s’attendait pas à le voir revenir vivant. Et de rapporter qu’ « ils étaient à la fois surpris et perplexes en me voyant débarquer plus ou moins déguisé, vêtu d’un blouson et coiffé d’une casquette prêtés par un « mpitolona »
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qui m’a ramené avec son scooter à Ambatobe au soir du 7 février ». Ils, ce sont les membres du staff dirigeant du « tolona ». « L’un d’entre eux avait jubilé en déclarant que cette fois, c’en est fini de Ravalomanana », remémore celui que sa femme croyait mort, au point d’accoucher prématurément.
Indices.
Il s’agit évidemment de Monja Roindefo qui n’a jamais eu connaissance du déroulement et des résultats de l’enquête sur la tuerie du 7 février, même du temps où il était encore à
Mahazoarivo. « Tout ce que je sais, c’est qu’il y a eu des tirs croisés dont j’ignorais la provenance et le(s) commanditaire(s) ». Ces propos de l’ancien PM de la HAT semblent corroborer certains indices, pour ne citer que le panneau publicitaire de Viva qui porte encore les traces de balles alors qu’il est érigé à 500 m et perpendiculairement au palais
d’Ambohitsorohitra.
Droits.
Sans être un expert en balistique, force est de se demander si ce sont des impacts des projectiles – à moins qu’ils ne soient à tête chercheuse – en provenance du palais. « Je n’avais pas la tête à ça dans le feu de l’action », reconnaît l’ancien locataire de Mahazoarivo qui n’exclut pas de grossir les rangs du SMM, du SECES et de tous ceux qui réclament leurs droits. « Un décret relatif aux anciens chefs d’Institution me confère certains droits et avantages », souligne-t-il. En faisant savoir au passage qu’il n’a même pas touché jusqu’ici, les indemnités de mission du temps où il était PM.
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La
Recette du jour
Comment
la préparer ?
(
... )
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fijery.wordpress.com 13/02/2012
Des intellectuels sortent du silence et publient un livre sur le coup d’état à Madagascar.
« Madagascar, le coup d’état de 2009 » : c’est sous ce titre sobre que les éditions Karthala ont publié un nouveau livre consacré à Madagascar le 9 février dernier. Une douzaine d’intellectuels malgaches et étrangers a travaillé sous la direction du Professeur Solofo Randrianja (Université de
Toamasina) pour produire ce qui se présente comme l’ouvrage le plus analytique sur le sujet à ce jour. « Ces 336 pages montrent que leurs auteurs dans leurs cercles respectifs ne sont pas restés inactifs contrairement aux jugements péremptoires sur la défection des élites intellectuelles » souligne le Pr.
Randrianja, qui explique le choix de Karthala par son statut de maison d’édition spécialisée sur les ouvrages universitaires et/ou de réflexion sur le monde non européen.
Le titre en lui-même marque déjà un positionnement en choisissant de parler de « coup d’état » et non de « crise ». « Le vocable « crise » dépersonnalise et désincarne un conflit social dans lequel une des parties a délibérément choisi de se saisir du pouvoir le 17 mars 2009 et de s’y maintenir ensuite par la force, en faisant fi des règles établies et d’une culture démocratique en construction, et en causant des victimes et des dégâts matériels dont nous continuons à subir les conséquences » explique le Pr.
Randrianja. « Le titre est sans ambiguïté car c’est l’une des thèses du livre. Si Madagascar est au ban des nations, c’est que tout le monde, y compris la France politique, reconnait qu’il y a eu prise de pouvoir anticonstitutionnelle, donc coup
d’Etat ».
Ce livre collectif a vu la participation d’auteurs venant d’horizons divers. Solofo Randrianja est professeur d’histoire politique contemporaine à
l’Université de Tamatave (Madagascar) et collabore avec plusieurs centres de recherche internationaux, tel Freeedom House. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Sociétés et luttes
anticoloniales. Madagascar 1896-1946 (Karthala, 2001). Il anime la section dédiée à l’histoire de la colonisation française sur
H-Net, et est le co-éditeur en chef de la revue Identity, Culture and
Politics, an Afro Asian Dialogue. La Taiwan Foundation for Democracy l’a récemment commissionné pour travailler sur les formes non occidentales de la démocratie. Il a regroupé autour de lui une équipe venant d’horizons pluridisciplinaires :
des juristes (Raymond Ranjeva, ancien Vice-président de la Cour internationale de justice ; Justine Rajanita ainsi que l’avocate Vony
Rambolamanana) ;
des chercheurs en science politique (Juvence Ramasy, Mathilde Gingembre, Patrick
Waeber) ;
des chercheurs et activistes dans le milieu de l’environnement (Hery
Randriamalala, Lucienne Wilmé) ;
des personnes intervenant dans le milieu des médias traditionnels ou sociaux
(Mboara Andrianarimanana, Ndimby Andrianavalona, et Patrick Rakotomalala plus connu sous son nom de plume Lalatiana
Pitchboule).
Solofo Randrianja avoue que la mise en place de cette équipe a été ardue. « Il y a eu un cercle initial d’amis et de collègues qui avait convenu de collaborer à un livre collectif. Mais la vie étant ce qu’elle est, le cercle s’est délité dans un climat délétère (intimidations, arrestations,
etc…) ». Par crainte, par lassitude, par découragement ou par manque de temps, beaucoup d’auteurs pressentis ont préféré abandonner le projet. « Je me suis alors rabattu sur les réseaux sociaux pour créer un réseau virtuel. Je ne connaissais pas la plupart des auteurs. Tous ont écrit pour le plaisir de laisser leurs réflexions en héritage pour les débats du présent et du futur ».
Malgré la présence de certaines signatures ayant la réputation de peu de sympathie envers le pouvoir de transition, le Pr. Randrianja se défend d’avoir voulu faire publier un ouvrage d’opposants : « Etant donné le thème, il est difficile, du moins pour un intellectuel, de légitimer un coup d’Etat contre un régime élu même si les conditions des élections ne sont pas satisfaisantes. Ce n’est pas faire preuve d’opposition que de dire la vérité ».
L’objectif des auteurs est de faire un livre pour comprendre le coup d’Etat : « C’est un ouvrage analytique. A travers leurs réflexions, les différents auteurs vont au-delà de la simple description du coup d’Etat, mais essaient d’en démonter les mécanismes lointains ou immédiats, ainsi les implications des politiques géostratégiques des puissances, de l’armée etc… A partir de ce positionnement, il faut essayer d’en comprendre les mécanismes plus que de désigner des coupables » précise Solofo
Randrianja, qui explique le choix d’une maison d’édition à l’étranger par le réalisme. « A Madagascar, peu de gens lisent, car la culture du livre et de la lecture a décliné depuis la fin de la période socialiste. De plus, le prix d’édition autant que le prix de vente aurait considérablement réduit la portée du livre ».
Le livre peut déjà être acheté auprès du site internet des éditions
Karthala, ou de grands libraires en ligne tel qu’Amazon. Il sera présenté officiellement dans les locaux de
l’Université de Paris- Diderot (Paris VII) le mercredi 15 février à 18 heures.
Sommaire :
- Le coup d’État de mars 2009, chronologie et causes (S. Randrianja)
- Coup d’État et violations de la Constitution (Justine Rajanita)
- Militaires et système politique (Juvence F. Ramasy)
- Les Églises malgaches dans la crise de 2009 (Mathilde Gingembre)
- Les cyber-verts contre le trafic de bois de rose malgache (Hery
Randriamalala, Patrick O. Waeber et Lucienne Wilmé)
- La presse sous pression (Ndimby Andrianavalona)
- Les jeunes de Tanananarive comme exutoire (Mboara Andrianarimanana)
- L’État de droit, la règle de droit, et le mouvement légaliste (Vony
Rambolamanana)
- Implicites de la crise malgache et diplomatie française (Patrick
Rakotomalala)
- Les années Ravalomanana (2002-2009) : Politique et libéralisme économique
(Solofo Randrianja)
- Postface. Constitutionnalismes et sorties de crise à Madagascar (Raymond
Ranjeva)
Midi Mada 12/02/2012
Perquisition chez Tojo Ravalomanana : « Je ne repartirai pas malgré les intimidations »
- Lova/r.s.
Des rapports officiels seront adressés à la SADC et à la Troïka concernant la perquisition qui avait eu lieu dans le domicile de Tojo
Ravalomanana, lundi dernier
Cinq jours après la perquisition qu’il a dénoncée d’illégale, Tojo Ravalomanana a donné une conférence de presse, hier vendredi à Manjakatompo Andranomanelatra
Antsirabe. A cette occasion, Me Hanitra Razafimanantsoa avocate de la famille Marc Ravalomanana était également présente pour répondre aux questions des journalistes venus nombreux. Et en tant que vice-présidente du CST pour assumer ses responsabilités. Le fils de l’ancien président, après avoir tracé en menu détail ce qui s’était réellement passé le lundi 6 février 2012 vers 19 heures chez lui, a annoncé que « ma femme et moi ne quitterons pas Madagascar malgré les intimidations » en ajoutant que « ce n’est pas nécessaire d’aller chercher |
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Dada parce que ce dernier va arriver incessamment au pays ».
Ce lundi, les éléments de la DST étaient arrivés pour la fameuse perquisition sans que les concernés ne soient mis au courant. Le propriétaire des lieux a affirmé qu’ils ont immédiatement coupé l’électricité pour pouvoir entrer par effraction dans le domaine. Et tout de suite après, des coups de feu ont été entendus atteignant un des chiens qui se trouve encore à l’agonie. Les choses se précipitaient alors. Les membres du service de sa sécurité personnelle ont
été maltraités, selon toujours Tojo Ravalomanana. Et à lui d’ajouter que « les policiers ont pris leurs portables allant même jusqu’à les fouiller et prendre l’argent dans leurs poches ». Et pour pouvoir entrer dans la maison proprement dite, les éléments de la DST ont fracturé la porte de la cuisine. Et les fouilles s’ensuivaient pour trouver des armes et de la drogue qui se seraient trouvées chez le fils
Ravalomanana. C’était d’ailleurs le principal motif de cette perquisition, selon Me
Hanitra.
Une deuxième perquisition.
Répondant aux questions des journalistes, Me Hanitra a tout d’abord indiqué qu’une deuxième perquisition annoncée par la DST ne va pas dans le sens de l’apaisement. Tout au contraire. Il faut que cela ne doive plus avoir lieu. Elle a également confirmé la présence d’un « vazaha » parmi les forces de l’ordre sur place ce soir-là. En ce qui concerne ce dernier, beaucoup de commentaires ont été dits sans pour autant apporter des éclaircissements quant à son rôle exact dans cette affaire. Et l’avocat a lancé un appel au premier ministre à prendre des mesures nécessaires pour la sécurité de la famille de l’ancien président Ravalomanana et de ses biens. Les concernés, leurs partisans et leurs avocats ont déjà pris leurs précautions. Dans la même foulée, Me Hanitra d’annoncer qu’un rapport officiel sera adressé à la SADC et à la Troïka concernant cette fameuse perquisition.
Dans un autre volet, l’avocate et non moins vice-présidente du CST a demandé à la DST de restituer les voitures 4X4 qu’elle a emportées ce jour-là. Ce sont les propriétés des anciens députés qui sont devenus membres du CST et du CT et ces derniers en ont besoin actuellement pour leur travail. Un enlèvement qu’elle a qualifié d’illégal. « Et que les actes d’intimidations cessent », a-t-elle conclu.
Tribune Mada 10/02/2012
Des champions de… camouflages
- Mamy CASSAM
Revenons aux tristes évènements qui se sont produits à Madagascar. Il n’y a jamais eu un rapport de vérité de façon objective. Un (groupe) coupable est toujours mis en avant sans apporter de réelles preuves.
Parlons un peu de celui du 07 février 2009. Rendons des hommages sincères aux malgaches qui ont laissé leurs vies en croyant qu’ils « étaient » protégés par leurs leaders.
Des membres de l’opposition, à l’époque, avait parlementé, pendant un certains laps de temps, aux gardes et aux individus qui étaient à l’intérieur du palais d ’Ambohitsorohitra.
Ils devaient savoir qui y étaient et devaient rendre compte de leur action au peuple. Cela n’a pas était fait.
Pire, lors des échanges de tirs, la majorité de ces « parlementaires » n’étaient plus à
Antaninarenina. Mr Ravalomanana était-il au palais d’Ambohitsorohitra pendant ce massacre ? Quel camp a débuté les hostilités meurtrières ?
Des zones d’ombres entourent cet événement qui a tué des innocents qui voulaient tout simplement leur liberté.
Le peuple veut la vérité dans cet événement qui a été camouflé au plus vite. Il a tellement une habitude de ces pratiques étatiques malgaches à chaque événement tragique dans notre pays.
Le « soi disant » soulèvement du Monima, les 1er et 2 avril 1971 en est une preuve. Cet événement a été mis sur le dos du regretté Monsieur Monja
Jaona. En vérité, le peuple du sud malgache, après des passages de quelques cyclones, était dépourvu de leurs récoltes. La famine commença à s’installer.
À cet époque, la province de Tuléar était « gérée » par les cadres du PSD originaires du
Menabe. Les aides pour les sinistrés étaient bloquées délibérément dans la capitale du
Menabe. L’Androy a réussi à rallier les autres régions (le pays Bara...) australes afin de réclamer leur part d’aide afin de subvenir à leur survie.
Pour éviter l’embrasement du sud, le président n’a pas voulu mater cette, soi-disant, insurrection par les Forces Républicaines de Sécurité. Ces éléments (officiers et hommes de rang) étaient en majorité natifs du
Menabe.
L’État a réquisitionné la gendarmerie commandé par un jeune lieutenant-colonel Richard Ratsimandrava pour enrayer cet événement tragique dénoncé par une … insurrection d’indépendantistes. C’était le début de la fin de la Première République. Le Monima avait trouvé un allié de circonstance le MFM dans la Capitale et dans la province de Fianarantsoa.
Aucun des événements socio-politiques (13 mai 1972, 11 février 1975, 10 août 2001, crises de 2002 et 2009...) n’a été élucidé à Madagascar. Le pouvoir fait de grands discours à l’issue de chaque crise puis c’est le néant. Il commence à cadenasser le système afin de fleurir la moisson personnelle. N’avons-nous pas de justice fiable, équitable et indépendante du pouvoir en place ?
Aucun devoir de mémoire n’a été mis en place pour éviter de commettre à nouveau les fautes jadis. La génération future doit savoir l’histoire du pays. Il faut mettre en contribution nos historiens sur les événements tragiques produits et leurs conséquences sur notre territoire. C’est une des solutions pour limiter, voire éviter, toute tentative de monopolisation du pouvoir et d’enrayer la corruption étatique.
Express Mada 09/02/2012
Indépendance de la Justice
: Le gouvernement prudent sur les résolutions - Iloniaina Alain
Le « oui, mais » de l’Exécutif qui prône une démarche progressive pour aboutir à l’indépendance de la Justice. Les magistrats réclament des réformes radicales et immédiates.
Un consensus qui risque d’être difficile à trouver. Le gouvernement reconnaît la nécessité de l’indépendance de la Justice mais donne l’impression de ne pas vouloir tout donner. Du moins pour l’instant.
« On va appliquer celles [résolutions des assises des magistrats] qui peuvent être réalisables durant la Transition. Celles qui ne le seront pas attendront la IVe République », a indiqué le Premier ministre, Omer
Beriziky, après l’ouverture du rendez-vous organisé par le Syndicat des magistrats de Madagascar
(SMM) pour asseoir l’indépendance de la Justice, hier, à Anosy.
Le chef du gouvernement prévient les magistrats quant à l’application des résolutions des assises. Il n’est pas contre les réformes mais réclame des « solutions pratiques », et la nécessité de « tenir compte des réalités
sociologiques et politiques de la Nation ».
Tout comme son patron, Christine Razanamahasoa, ministre de la Justice, se montre prudente sur le calendrier d’exécution des décisions à l’issue des trois jours de débats. « Il faut une démarche progressive pour l’indépendance de la Justice », a-t-elle souligné lors de son allocution. Elle l’a réitéré pour répondre à la question sur l’engagement de
l’Exécutif pour appliquer les résolutions. « Il faut
mettre en place les priorités pour la mise sur pied des structures à très court terme, à court terme et à moyen terme », poursuit-elle.
Réformes en profondeur
L’Exécutif ne discute pas des problèmes liés à l’indépendance de la Justice, comme c’est le cas de la « manipulation politique et l’ingérence », selon Omer
Beriziky. Mais, comme depuis un certain temps, il préfère jouer |

Arnaud Auguste Marius, face aux médias, hier à Anosy (Photo Sergio
Maryl) |
la carte de la prudence avant de franchir le cap, mettant en avant l’appréhension d’une justice omnipotente. « Qui va garder les gardiens (...) et qui jugera les juges », se demande le Premier ministre, affirmant que « si l’on juge, il faut accepter à son tour d’être jugé » avant de rappeler que l’« indépendance de la Justice ne se décrète pas mais s’acquiert, voire se mérite ».
Mais en organisant les assises de la Justice, le SMM s’attend à des « réformes en profondeur », selon son président, Arnaud Auguste Marius. « Nous ne voulons pas d’une réforme progressive, mais radicale (...). Nous sommes prêts à casser [l’interventionnisme] mais est-ce qu’on va nous suivre ? », se demande-t-il.
Le président du SMM, qui lance le défi d’assainir le monde judiciaire, à commencer par le corps de la magistrature, enfonce le clou en pointant du doigt la volonté de l’Exécutif. « On prévoit plusieurs organes pour contrôler la Justice. Nous pensons qu’il est nécessaire de mettre en place la Haute cour de la Justice. Cela réglera des choses », suggère-t-il.
L’une des questions cruciales attendues à l’issue des assises concerne les décisions touchant la Constitution. Et la prudence du gouvernement, déjà en difficulté pour défendre la Constitution de la IVe République, peut s’expliquer sur ce point, du moins en partie. « Quoi qu’on fasse, on n’y peut rien sans toucher à la Loi fondamentale », analyse Paul
Rabary, sociologue et analyste.
Au mois de juillet 2009, les magistrats avaient organisé des assises pour l’indépendance de la Justice. Les dispositions censées garantir celle-ci, comme la composition du Conseil supérieur de la magistrature et celle de l’Inspection générale de la justice avaient été inscrites dans la mouture du projet de Constitution de la IVe République. Mais celles-ci avaient été modifiées pendant l’adoption du texte au cours du conseil des ministres. D’ailleurs, selon certaines indiscrétions, les magistrats pourraient revenir à la charge pour remettre leurs revendications sur la table.
Des présences et des absences remarquées
La cérémonie d’ouverture des états généraux de la Justice a été marquée par l’absence des représentants des forces de l’ordre, hier, à
Anosy. Ce qui renforce la position adoptée par la police et les gendarmes, un des piliers des collaborateurs de la Justice.
Par contre, la société civile a répondu en masse à l’invitation du
SMM. Il en est de même de la communauté internationale. César Coly, ambassadeur du Sénégal ainsi que plusieurs représentants des chancelleries ont fait le déplacement. « C’est une note positive pour l’Etat de droit et de la bonne gouvernance », commente un des organisateurs des assises.
Midi Mada 09/02/2012
Perquisition chez Tojo Ravalomanana : « Les douilles des balles de la DST retrouvées »
- R. O
Chargée de défendre les intérêts de la famille de l’ancien Président en exil en Afrique du Sud, Me Hanitra Razafimanantsoa n’a pu assister à la perquisition menée avant-hier par la DST au domicile de Tojo Ravalomanana à
Andranomanelatra.
« La perquisition ayant eu lieu à l’improviste dans la soirée, je n’ai pu me rendre sur les lieux », explique l’avocate. En soulignant au passage que les éléments de la DST conduits par le commissaire Nakany Charly sont arrivés à bord de quatre 4 X 4 à 19h 20. Une manière de dire et elle le dit que « la perquisition a débuté en dehors des heures légales qui sont de 5 h du matin à 19 heures du soir ».
Coups. Me Hanitra Razafimanantsoa de rapporter dans la foulée que « la Gendarmerie a été appelée sur les lieux puisque les éléments de la DST ne voulaient pas au début décliner leur qualité ni expliquer le motif de leur descente. Ce n’est qu’après, qu’ils ont daigné le faire ». Et de raconter également que « dès leur arrivée devant le portail de la propriété, ils ont sommé les agents de sécurité de leur dire où se trouve leur patron. 4 d’entre eux ont reçu des coups car ils ne voulaient pas faire entrer les hommes de la DST. Lesquels sont tout de même entrés pour couper l’alimentation électrique. Plongeant l’ensemble de la propriété dans le noir. Ils ont pénétré par effraction dans la résidence, en sectionnant avec une meule, la serrure de la cuisine. Ils ont aussi tiré sur le chien qui aboyait ».
Trafic d’armes. «Les douilles des balles de la DST ont été retrouvées sur place car des coups de feu ont été tirés au début de la perquisition qui aurait dû avoir le consentement du propriétaire », selon Me Hanitra Razafimanantsoa qui n’a pu recevoir jusqu’à hier, photocopie du mandat de perquisition délivré par le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d’Antsirabe. Avec pour motif, un « trafic d’armes » qui s’est avéré infondé.
Vazaha. « Ils ont même perquisitionné le garage et les voitures de Tojo Ravalomanana », retrace Me Hanitra
Razafimanantsoa. En signalant que « les hommes de la DST étaient accompagnés d’ « un Vazaha ». Et dire que c’est Ravalomanana qu’on accuse de recourir à des mercenaires étrangers, ironise-t-elle. Tout en déplorant les propos des éléments de la DST qui ont déclaré qu’ils peuvent renouveler autant qu’ils veulent la perquisition qui s’est terminée à 23 h 30. Et au cours de laquelle ils ont découvert, placés à côté de l’écurie, 4 paquets de « rongony » qui ne se trouvaient pas sous le pas d’un …cheval.
linfo.re 09/02/2012
Madagascar : 1 mort et 11 hospitalisés d’urgence pour intoxication alimentaire
Un garçon de 14 ans est décédé tandis que 11 autres personnes ont du être admises d’urgence à l’hôpital dans un quartier périphérique de Tananarive, capitale malgache. La consommation d’huile vendue en vrac à prix cassé serait à l’origine de ce drame, relate le quotidien Express de Madagascar dans son édition du jour.
Les intoxications alimentaires ne cessent de faire des victimes à Madagascar. Vendredi dernier, 12 personnes ont présenté de graves malaises associées à des diarrhées, vomissements et maux de tête et devaient être admises en urgence dans un hôpital du sud ouest de la capitale
tananarivienne. Tous les malades auraient consommé des mets préparés avec de l’huile vendue à bon prix dans leur quartier.
Parmi les victimes, une famille de gargotier a été la plus durement touchée avec la mort de leur jeune garçon de 14 ans lundi soir alors que leurs deux autres filles, âgées respectivement de 8 et 18 ans sont toujours hospitalisées. « J’utilise toujours de l’huile cachetée quand je prépare ma salade composée. Vendredi, il m’en restait peu et j’ai acheté de l’huile en vrac. Je me demande si ce n’est pas ce qui a provoqué l’intoxication », confie la mère de la victime.
Le docteur Jean Razafindramonjy, chef de service de l’agence de contrôle sanitaire et de qualité des denrées alimentaires, tout comme la plupart des habitants de ce quartier, incrimine également l’huile. « Il n’y a pas de reste d’aliment pour procéder à une analyse mais on a pensé aussi que c’était peut-être l’huile, car c’est toujours le composé
(ndrl : mélange de légumes variés à la mayonnaise) qui fait des victimes et c’est souvent à Ambohidrapeto et ses environs », note ce médecin.
En début décembre, 81 personnes ont souffert d’une intoxication alimentaire dans cette commune rurale après avoir consommé de l’huile frelatée. Et peu après Noël, toute une famille de ce quartier d’Ambohidrapeto a été emportée par les mêmes malaises.
Midi Mada 08/02/2012
Empêchement de Lalao Ravalomanana : « Du jamais vu dans le monde », dixit le PDG d’Air Link
Le PDG d’Air Link donne les détails sur l’intervention de la HAT qui n’a pas permis à l’épouse de l’ancien président d’embarquer samedi dernier sur le vol SA 8252.
Des langues se délient après le retour avorté de Lalao Ravalomanana. Dans une lettre envoyé au président du Congrès de la Transition M. Mamy Rakotoarivelo le PDG
(Chief Executive Officer) de la compagnie Air Link Rodger Foster donnent les détails de l’intervention du ministère des Transports malgache, par l’intermédiaire de son secrétaire général, Razafimanjato Jocelyn.
Le patron d’Air Link révèle qu’on a demandé à la compagnie par une lettre en date du 03 février (qui a été reçue tôt le matin du 4 février) la liste des passagers du vol SA 8252 du 4 février 2012. Rodger Foster souligne que la lettre en question rappelle l’expérience désagréable du 21 janvier 2012, date du retour avorté de l’ancien président Marc
Ravalomanana. « La lettre comporte la menace à peine voilée de la répétition du 21 janvier. En conséquence, Air Link a retardé le départ du vol et n’a pas embarqué de passagers. Nous n’avons pas demandé l’avis de l’ambassade sud-africaine à Madagascar. Le ministère sud-africain des Affaires Etrangères a pris en charge la situation et a conseillé à Air Link que certaines personnes ne devraient pas embarquer sur le vol. », explique le Chief Executive Officer de la compagnie Air
Link.
21 janvier 2012.
Face au non-respect de la procédure par la
HAT, le PDG d’Air Link de réagir : « C’est du jamais vu dans le monde. » Revenant sur le retour avorté de Marc Ravalomanana le 21 janvier 2012, Rodger Foster révèle que suite à la demande de l’ACM et à une lettre envoyée par le secrétaire général du ministère des Transports, Air Link a été obligé de présenter le 20 janvier la liste des passagers pour le vol SA 8252 du 21 janvier. Outre cette demande de l’ACM, le ministère de la Sécurité Intérieure a également envoyé une lettre prévenant qu’en embarquant « certains passagers », la sécurité du vol ne sera pas assurée à Madagascar. Malgré ces interventions de la HAT qui ne respectent pas visiblement les législations en matière des transports aériens et finalement en accord avec le ministère de la Sécurité Intérieure, l’aéronef a décollé à temps ce samedi 21 janvier de l’aéroport Oliver
Tambo.
4 heures de fermeture.
Le PDG d’Air Link d’expliquer ce qui s’est passé après le décollage : « Peu de temps après que le vol traverse l’espace aérien de Madagascar, l’ASECNA de Madagascar a informé l’équipage que tous les aéroports internationaux d’entrée sont fermés pendant les 4 prochaines heures et un Notam a été simultanément décerné. L’ASECNA a demandé que l’avion se déroute vers
Morondava. Alors que Morondava n’est pas un aéroport international d’entrée. Air Link n’est pas autorisé à atterrir à Morondava car l’aéroport ne dispose pas des services d’urgence exigés. Puisque les aéroports de détournement autorisés dont Toamasina et Mahajanga ont été déclarés clos au même titre que les aéroports de dégagement dont Toliary et
Fort-Dauphin, les pilotes d’Air Link n’ont eu d’autres choix que de retourner à leur point de départ à Johannesburg. » Bref, le secrétaire général du ministère des Transports, Razafimanjato Jocelyn, n’était pas à son premier coup le 3 février dernier. D’après le PDG d’Air
Link, il a également adressé une lettre au même destinataire le 20 janvier 2012 pour convaincre celui-ci à ne pas embarquer l’ancien président Marc Ravalomanana le 21 janvier.
Recueillis par RAJAOFERA Eugène
afrik.com 26/01/2012
Madagascar les dessous de la crise
- par Assanatou Baldé / 1 réaction
L’imbroglio politique se poursuit à Madagascar. Après la tentative de retour avortée de Marc Ravalomanana samedi, les autorités du pays et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) tentent de sauver le processus de transition. Pourtant la feuille de route signée le 17 septembre par la SADC autorise l’ex-chef d’Etat, exilé en Afrique du Sud après avoir été renversé le 17 mars 2009 par Andry Rajoelina et l’armée, à rentrer. Ce coup d’Etat a mis à mal le pays, provoquant l’effondrement de l’économie. Plus de 70% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Retour sur les origines d’une crise.
Madagascar dans l’impasse. Les espoirs des milliers de sympathisants de Marc Ravalomanana qui l’attendaient à l’aéroport sont bien vite retombés. L’avion du président renversé en mars 2009 par l’actuel dirigeant de transition, Andry Rajoelina soutenu par l’armée, n’a pu atterrir à Antananarivo, la capitale malgache. Les autorités du pays l’ont sommé de retourner à Johannesburg, en Afrique du Sud, où il est exilé depuis le reversement de son régime. Les démêlés judiciaires de l’ex-président seraient à l’origine de son refoulement. Marc Ravalomanana a été condamné par la justice malgache à la réclusion à perpétuité et à des travaux forcés pour le meurtre de manifestants lors de la révolte populaire en février 2009 avant son éviction du pouvoir.
Pourtant la feuille de route, signée le 17 septembre par la Communauté de développement de l’Afrique australe
(SADC), et qui prévoit de sortir le pays de la crise politique, autorise « un retour sans condition » de l’ancien président. Le texte indique que la transition doit toujours être dirigée par Andry Rajoelina avec des institutions élargies aux trois mouvances d’opposition qui siègent au Parlement, dont celle de l’ex-président. La mouvance de ce dernier a suspendue sa participation aux institutions de transition, alors qu’une nouvelle session du Parlement s’est ouverte lundi pour reprendre l’examen d’une loi sur la commission électorale indépendante. Cette situation cacophonique ...Suite
MadaVôvô du
07
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