MadaVôvô 2012

Les Titres de MadaVôvô du 22 mars 2012  

BigNews:   "The Voice la plus belle voix" : Fredrik dit K. sur TF1...  

L'Edito:  « Les Vazimba, l'origine des malgaches ... »       ( ...

1. Procès Bani: Raymond Ranjeva et sa fille Acquittés, Le colonel Charles condamné à perpétuité (Tribune)  ( ...  )

2. Commandant Charles : “Le pouvoir a peur de mon témoignage ? (clicanoo)  ( ...  )

3. la SADC fixe une date butoir pour mettre en place la loi d'amnistie (pressafrik)  ( ...  )

4. Mada: la classe moyenne épargnée par la hausse de tarifs de l’électricité (reussirbuzness)  ( ...  )

5. Marius Fransman : Un délai de 72 heures pour un projet de loi d’amnistie (midi)  ( ...  )

6. Madagascar: Les Etats Unis contre un nouveau financement  (afrique7)  ( ...  )

7.  Mode : Sousou s’inspire de son temps…  (newsmada)  ( ...  )

*. No Comment... No Comment...    

8. Affaire FIGN : Un colonel et un pasteur devant la barre demain (midi)  ( ...  )

9. Ouverture ce jour du procès de l’affaire BANI (tribune)  ( ...  )

10. Col Charles Andrianasoavina : « Je suis menacé à Madagascar »  (midi)   ( ...  )

11. Le film du coup d’État du 17 mars 2009 (clicannno)  ( ...  )

12. Amnistie : Le mémorandum « introuvable » (express)   ( ...  )

13. Revendications satisfaites: Les Forces armées se justifient (lexpress)   ( ...  )
14. Madagascar-Blanchiment d'argent : La fraude fiscale en tête de file  (Expres)   ( ...  )

15. Feuille de route : La SADC propose sa loi d’amnistie (midi )  ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  05 mars  >>  ( ...  )

*. Médiation de la crise : A quel jeu joue la France ? (lagazette) ( ...  )

22/03/2012

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

1 Ar = 5 FMG

cours moyens en Ar

Euro (EUR) 2 830,32
Dollar Americain (USD) 2 134,25
Livre Sterling (GBP) 3 377,56
Franc Suisse (CHF) 2 338,78
Rand South Africa (ZAR) 279,18
Japan Yen (JPY) 25,40
Dollar Canadien (CAD) 2 154,72

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
29/02 2899 31/01 2866
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


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 Big News... "The Voice la plus belle voix" : Fredrik dit K. sur TF1                Les infos sportives du monde en permanence  >>

   

    Pour tenter sa chance, Frédérik dit K. ( Rz2 ) est venu accompagné de sa famille. Il se lance dans l'arène avec "I Have Nothing", une chanson de Whitney Houston.

    Durant sa prestation, Jenifer s'est retournée avec le sourire aux lèvres. "Quel groove! Bravo!" se réjouit-elle. Frédérik devient alors le douzième talent à rejoindre l'équipe de Jenifer.
     
Jenifer, Garou, Florent Pagny, et Louis Bertignac ont eu la lourde tâche de sélectionner les derniers talents en compétition dans The Voice : la plus belle voix, afin de composer leur équipe de 12 artistes en devenir. 
      Au final, De nombreux talents remarquables ont complété les équipes des 4 coachs. ils auront tous réussi à sélectionner les talents qui viennent d'intégrer leur équipe. Maintenant que les auditions à l'aveugle sont terminées, les coachs organiseront la semaine prochaine en public, des face-à-face entre les talents de leurs équipes lors des fameuses battles.

      Frédérik, dit K, veut réussir pour sa femme et sa fille, ce qui est un beau challenge. C'est avec la regrettée Whitney Houston et son célèbre I have nothing qu'il se lance. Jenifer apprécie et buzze, un de plus ! "Il a bien chanté dans la télé, papa", dit sa fille à Nikos Aliagas, c'est beau la vie ! K devient le douzième membres du "Jenifer crew".
      Lors de cette étape dite des battles, chaque coach choisira les talents les plus convaincants pour poursuivre l'aventure à ses côtés. Les talents vont s'imposer lors de duels étonnants sur un plateau en forme de ring créé pour l'occasion.

Pour voir la Video Klikeo eto >>

K. interprète "I have nothing" de Whitney Houston

Rendez-vous La semaine prochaine samedi 24 mars à 20H50 sur TF1 !  : place aux battles musicales ! 


 « Les Vazimba, l'origine des malgaches... » 

      Au centre d'IMERIMANJAKA, village historique qui se trouve au sud est de Tana à quelques kilomètres de Tanjobato, se trouve le tombeau de Rafohy (la petite) et Rangita (la frisée) , deux reines installées là au XVI siècles. Certains historiens pensent qu’elles seraient issues du peuple Vazimba . 

(considéré par certains comme les premiers habitants de Madagascar et par d'autres comme les ancêtres des malgaches).
     Rangita est la dernière reine vazimba
     
     Que savons nous sur l’existence de ces groupuscules anciens.
      La plupart des auteurs s’accordent sur l’existence de ces groupuscules anciens. On relève ici leurs hypothèses à commencer par celle de Deschamps Hubert, 1961 qui évoque l’existence des nains portant des noms divers (dans le nord, on ne parlait que de Kalanoro, dans le nord- ouest de Sandrangoatsy, dans le Menabe de Beosy, dans l’ Ibara de l’ombà). L’auteur a même cité le nom de Kokolampo, des nains connus de l’Androy jusqu’au Masikoro et donc dans le Sud ouest malgache. Selon Edwin Fagereng, 1947, ils sont les premiers occupants des lieux plus ou moins mythiques. Emil Birkeli, 1926 dans marques de boeufs et traditions de races, mentionne également l’existence de nains koko, kokolampy, kalikaly … Ces nains ne cultivaient pas, ils mangeaient leurs aliments crus. 
      Les Beosy, les descendants des Vazimba an-tety, se sont réfugiés dans les Tsingy.
      Les Tsingy recèlent de trésors avec notamment les tombeaux Vazimba (les premiers habitants de la Grande Ile)

     On attribuait aux Vazimba l'érection des monuments mégalithiques (VATOLAHY), des dolmens (VAVAHADY  VITA AMIN'NY VATO BE) et surtout des tumulus (Certains tumuli sont très élaborés et peuvent être structurés en parements concentriques.      Ils présentent alors une élévation en gradins.) que l'on trouve sur l'île.  

     Que savons nous donc sur les Vazimba ?

               1) Populations vazimba qui n’usaient que de «sagaies en roseau à pointe d’argile».  ...  Cliquez-ici                 

  Nono de Madamaki

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Nono a  répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos  


Tribune Mada 22/03/2012

Procès Raymond Ranjeva et de sa fille : Acquittement - par Bill 
Le procès de l’affaire BANI a pris fin ce mercredi 21 mars. Le verdict à l’endroit du Pr. Raymond Ranjeva et de sa fille a été prononcé vers 17h30 après près de

 trois heures de délibération. La cour a ainsi acquitté purement et simplement, le Pr. Raymond Ranjeva, tandis que sa fille Riana, elle a bénéficié de l’arrêt de toutes les poursuites. 

Dans la matinée, il a été lu à l’audience et versé au dossier par la défense du Pr. Raymond Ranjeva, une lettre de la SADC, qui est la réponse à une requête préjudicielle exprimée le 12 mars dernier. Apparemment, cette lettre a surpris le tribunal car elle demande le renvoi du procès par le tribunal en attendant la réponse de la SADC qui devrait donner de plus amples informations ou une interprétation officielle de l’article 16 de la feuille de route sur la cessation de toutes poursuites. Le chef du bureau de liaison de la SADC à Madagascar invite dans cette lettre, tous ceux qui sont concernés par l’affaire Bani à « attendre le processus de la SADC pour déterminer si les accusés peuvent bénéficier ou non d’un arrêt des poursuites stipulé dans l’article 16 de la feuille de route ».
Selon certains en effet, seuls les politiciens de l’opposition bénéficient des dispositions – ce qui ne serait pas le cas de Raymond Ranjeva et de sa fille ; quant aux militaires, ils ne seraient pas concernés par ces mesures d’apaisement explicitées dans cet article 16 car ils ne peuvent pas faire de la politique.

Verdicts du procès de l’affaire BANI : Le colonel Charles, condamné à perpétuité - Recueilli par Bill 
Le colonel Charles Andrianasoavina qui est toujours hospitalisé à La Réunion a été condamné ce mercredi 21 mars par la Cour criminelle ordinaire, à la peine d’emprisonnement et de travaux forcés à perpétuité. 

Il serait donc le principal instigateur de l’affaire BANI du 17 novembre 2010, considérée comme un coup d’Etat. Les autres officiers et sous officiers suivants par contre ont été acquittés au bénéfice du doute ; il s’agit de : Rabezandry Hajaina, Randrianjafy Célestin, Djadifara, Rakotoarivelo, Roger Luc, Andriamalala Hubert et Ratsiorimanana Yves.
Les généraux Raoelina et Rakotonandrasana Noël sont pour leur part, condamnés à 7 ans de travaux forcés avec interdiction de sortie du territoire.
La Cour criminelle ordinaire qui a jugé cette affaire BANI a également condamné à 5 ans de travaux forcés les officiers supérieurs ci-après : Raberanto Alfred, Ravoavy, Coutiti, Ramboasalama, Toto Vincent et Andriamihoatra


clicanoo.re 18/03/2012
Commandant Charles : “Le pouvoir a peur de mon témoignage ? - JIR - Bruno Graignic
Depuis 2009, la crise malgache, comme on l’appelle pudiquement, n’en finit pas. La réconciliation nationale peine à aboutir. Le colonel Charles Andrianasoavina est un des protagonistes des événements de 2009 qui ont porté Andry Rajoelina au pouvoir. Passé dans l’opposition et arrêté, il est 

actuellement soigné à La Réunion. Il livre une partie de ses vérités sur trois ans de troubles politiques dans la Grande Ile.
Il est arrivé le 17 décembre à La Réunion sous bonne escorte.

 Ce patient pas comme les autres se nomme Charles Andrianasoa-vina. Prisonnier dans la Grande Ile, admis au CHU dans un état critique suite, selon ses proches et lui-même, à de mauvais traitements ou/et à un empoisonnement, il est l’un des protagonistes des événements de 2009. Qualifiés de coup d’État par Nicolas Sarkozy à l’époque, la Haute autorité de transition (HAT) dirigée par Andry Rajoe-lina (TGV) a toujours réfuté ce terme. Quoi qu’il en soit, Charles Andrianasoavina, simple commandant à ce moment-là, est à la tête des mutins qui se rebellent dans l’important camp militaire du Capsat (Corps d’armée des personnels et des services administratifs et techniques) de Soanie-rana le 8 mars 2009. Ce soulèvement donnera le dernier coup permettant l’accession de Rajoelina au pouvoir. Malgré sa convalescence et l’attente d’une nouvelle opération, le colonel Charles a les idées claires. Poursuivi par la justice malgache pour le putsch avorté de la BANI du 17 novembre 2010, il reste prudent. Même s’il a déjà déballé une partie de ses vérités lors d’auditions devant la justice malgache, il craint pour son avenir. Selon ses propres écrits et dires relatés dans la presse malgache, il 

aurait participé à des réunions de préparation en vue de renverser Marc Ravalomanana dès janvier 2009 et à ce qu’il a qualifié de “double coup d’État”. Le rôle de cet homme dans les événements qui ont conduit l’ex-président - toujours exilé en Afrique du Sud - a déposé le pouvoir le 17 mars 2009, est crucial. Il livre depuis son lit d’hôpital : “J’ai voulu à l’époque prendre le pouvoir en voyant la situation dramatique de la population. J’ai fomenté la rébellion au Capsat en mars 2009. Si les militaires n’étaient pas intervenus, il n’y aurait pas eu de changement politique. Le mouvement de TGV, débuté en décembre 2008, s’essoufflait”.
“Rien n’a changé en trois ans”
Les barrages érigés à l’époque ont fait office de “boucliers humains”. Ce rapport de force, relayé dans les quartiers populaires de Tananarive, a amené le directoire militaire, suite à la démission de Marc Ravalomana-na, à porter à la tête de la HAT l’ex-DJ Rajoelina. Sur les événements sanglants qui ont précédé, notamment ceux du 7 février où la garde présidentielle a tiré sur les manifestants, il ne veut pas répondre. Idem sur l’attaque du palais présidentiel d’Iavoloha qu’il a conduit le 17 mars. “C’est trop de polémiques”. Entre Rajoelina et lui, le divorce est pourtant consommé depuis longtemps. Même si Charles Andria-nasoavina est placé, avec René Lylyson, à la tête de la Force d’intervention spéciale (FIS) par Rajoelina, il se sent “mis à l’écart petit à petit dans une unité qui n’a toujours pas de statut juridique trois ans après sa création”. Au fil des mois, cette sensation s’intensifie. Il lâche : “Dès 2010, Rajoelina se croit fort. Il fait ce qu’il veut : trafic de bois de rose, exploitation du fer avec les Chinois… Il pense qu’il n’a plus besoin de moi. Il cherche à m’éloigner en me proposant un poste d’attaché de défense à la chancellerie malgache de Paris…” Il poursuit : “Je ne veux pas être ministre, je ne veux pas être un grand dirigeant. Notre projet avec Rajoelina consistait à bien gérer la richesse de l’État pour que la population vive mieux. Aujourd’hui, les bavardages sont toujours là, mais rien n’a changé depuis trois ans. 90 % des richesses restent dans les mains des tenants du pouvoir”. Le témoignage du commandant Charles, qui raconte aussi dans certains écrits avoir reçu de l’argent pour se soulever en 2009 et pointe l’afflux de financements étrangers, embarrasserait le pouvoir en place. Ce dernier aurait “peur de mon témoignage”, souffle-t-il. Aujourd’hui, il serait, selon lui, en discussion avec les autorités françaises sur son sort. Les militaires malgaches venus le garder ont été renvoyés dans la Grande Ile, la France considérant que l’homme n’est pas prisonnier à La Réunion. Il espère : “J’aimerais rentrer à Madagascar, mais je suis menacé là-bas. Et la France veut que je reste ici”. En tout état de cause, il ne semble pas prêt de rentrer tant l’issue de la crise malgache et la loi d’amnistie - rappelons qu’il est sous le coup d’au moins une plainte dans son pays - semblent bien incertaines encore aujourd’hui.


pressafrik.com 17/03/2012
Madagascar : la SADC fixe une date butoir pour mettre en place la loi d'amnistie - Source: RFI
La troïka (organe de coopération en matière de politique défense et sécurité) de la SADC a achevé le 15 mars une mission de cinq jours à Madagascar. Les experts ont examiné un texte élaboré par des jursites malgaches dans le but d'aboutir à une loi d'amnisitie, une loi qui devra voir le jour d'ici deux semaines, a prevenu la SADC. Premiere étape en vue de sortir de la crise politique.
La SADC (Communauté de développement d'Afrique australe) avait déjà imposé une date butoir, pour mettre en place une loi d'amnistie. Cette date, fixée au 29 février, n'a pas été respectée. Selon le chef de la délégation de la SADC, si le projet de loi d'amnistie n'est pas déposé au Parlement d'ici deux semaines, cela sera désormais perçu comme de la « mauvaise volonté ».
La SADC a refusé de donner toute précision sur le contenu de ses recommandations. En revanche, elle a précisé que les autorités malgaches « devront les prendre en compte dans leur projet final ». Durant cinq jours, les experts de la SADC ont examiné un texte
élaboré par des juristes malgaches. Ils l'ont comparé aux standards en vigueur en droit international, notamment sur les questions de droits de l'homme.
L'adoption de cette loi d'amnistie fait partie du processus de sortie de crise, signé par la quasi-totalité des groupes politiques malgaches en septembre 2011, dans le but d'aboutir, à des élections crédibles et transparentes.


reussirbusiness.com 17/03/2012
Madagascar : la classe moyenne épargnée par la hausse de tarifs de l’électricité - (Xinhua) 

La classe moyenne malgaches vient d’être épargnée par la hausse de tarifs de l’électricité selon les décisions prises par le conseil des ministres du mercredi dernier dirigé par le président de la transition, Andry Rajoelina et dont le communiqué y afférent a été reçu jeudi matin.
Malgré le manque à gagner de 80 milliards d’Ariary (1 dollar équivaut à 2.000Ariary) encaissé par la société d’Etat fournisseur d’eau et d’électricité malgache (Jirama) depuis l’année 2009 pour rester dans un prix plus bas que le normal, le conseil des ministres a décidé d’épargner la hausse de 18% à la classe moyenne.
Au lieu de 25Kwh comme il a été décidé auparavant, les malgaches dont la consommation d’électricité est moins de 130 Kwh, ne seront plus touchés par cette hausse des tarifs.
Rajoelina a fait remarquer que la classe moyenne, déjà éprouvée par la crise en tous genres, est également fortement frappée par cette hausse des tarifs de la Jirama.
Par ailleurs, la transition a également rectifié la hausse pour les groupements d’industriels dont la hausse des tarifs adoptée pour leur usage est révisée et qui est désormais de l’ordre 13% au lieu de 18%.
Le conseil du gouvernement du mardi dernier, dirigé par le premier ministre de consensus, Omer Beriziky, a pourtant avancé que cette hausse tient compte des divers paramètres dont les cours de devises dont du dollar et de l’euro auxquellessont libellés les coûts, du prix du gasoil ainsi que de l’Indice des prix à la consommation.
De plus, les tarifs de l’électricité auraient dû être ajustés depuis l’année 2009 afin de compenser la hausse considérable de ces paramètres, a précisé le ministre de l’énergie lors du Conseil et qu’il a indiqué que la décision prise a tenu compte non seulement les intérêts de la Jirama mais également de ceux des couches les plus vulnérables de la population.
Notons que la Jirama tient le monopole de la fourniture d’ électricité à Madagascar. Elle totalise 114 centres de production électrique dont 100 sont des centres alimentés par des groupes thermiques diesel, tandis que les restes sont des centrales hydroélectriques.


Midi Mada 14/03/2012
Marius Fransman à Madagascar : Un délai de 72 heures pour un projet de loi d’amnistie - RAJAOFERA Eugène
Le vice-ministre sud-africain Marius Fransman est arrivé hier à bord d’un avion cargo qui a transporté depuis l’Afrique du Sud 18 tonnes de dons destinés aux sinistrés de « Giovanna » et de « Irina ». Accueilli au salon d’honneur de la base aéronavale d’Ivato par le ministre des Affaires Etrangères malgaches, Pierrot Rajaonarivelo, le nouvel ambassadeur de l’Afrique du Sud à Madagascar, Gert Johannes Grobler, et la directrice des Relations Internationales à la Présidence de la transition, Mme Annick Rajaona, le chef de la mission politique de la Troïka dans la crise malgache séjourne à Madagascar pendant 72 heures. 

72 heures pour élaborer avec les parties prenantes malgaches un projet de loi d’amnistie conforme aux normes internationales. A son arrivée hier à l’aéroport d’Ivato, le vice-ministre Marius Fransman a déclaré : « Le gouvernement malgache a déjà atteint une étape irréversible et nous en appelons toutes les parties prenantes à se joindre à nous pour la poursuite du processus. » Il a également souligné que sa mission, précédée par celle des experts juridiques de la SADC qui se trouvent dans nos murs depuis dimanche, lui permettra d’étudier le système juridique malgache dans le cadre de la mise en œuvre de la Feuille de route.
Aides humanitaires. 

Toujours devant la presse hier, au salon d’honneur de la base aéronavale d’Ivato, le vice-ministre Marius Fransman a expliqué : « Nous ne sommes pas uniquement présents à Madagascar pour l’aspect politique ou pour l’application de la Feuille de route, mais également pour répondre aux préoccupations de la population malgache qui a subi les dégâts occasionnés par les catastrophes naturelles. » A ce propos, la SADC a offert à titre d’aides humanitaires des dons aux sinistrés des cyclones « Giovanna » et « Irina ». Acheminés hier 

Le vice-ministre Marius Fransman débarque avec l’espoir de pouvoir élaborer avec les acteurs politiques malgaches un projet de loi d’amnistie conforme aux normes internationales.

depuis l’Afrique du Sud à bord d’un avion cargo affrété par l’ambassade de  Norvège en Afrique du Sud, ces dons de 18 tonnes comprennent des tentes, des couvertures, de tablettes de purification d’eau et de denrées alimentaires. Ces aides humanitaires sont le fruit de la coopération entre la SADC, les Nations unies, l’OIF, l’Union européenne, la Norvège et la Fondation Al-Imdaad. Selon le secrétaire exécutif du BNGRC, Louis de Gonzague Rakotonirainy, les tentes seront acheminées à Brickaville pour servir de salles de classe tandis que les denrées alimentaires et les médicaments seront offerts aux sinistrés de Moramanga. Après Ivato hier, le vice-ministre Marius Fransman accompagné du ministre Pierrot Rajaonarivelo s’est rendu à Andavamanba Anjezika pour remettre aux sinistrés de ce quartier populeux de la Capitale 105 couvertures et 2,5 tonnes de riz du gouvernement malgache.
Séance plénière.

 Les trois jours de la mission de la Troïka à Madagascar seront très chargés. Le vice-ministre Marius Fransman a déjà rencontré hier l’équipe d’experts juridiques de la SADC. Cette dernière a présenté au chef de la mission de la Troïka dans la crise malgache son rapport sur les différentes consultations qu’elle a effectuées auprès des autorités et des acteurs politiques malgaches. Aujourd’hui à 8h, le vice-ministre sud-africain organise une séance plénière avec les acteurs politiques malgaches signataires de la Feuille de route. La loi d’amnistie figure certainement à l’ordre du jour, outre, bien sûr, l’état des lieux sur la mise en œuvre de la Feuille de route. En tout cas, quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse, le gros du problème réside dans l’application des articles 20 (retour sans condition des exilés politiques, y compris Marc Ravalomanana) et 45 (note explicative qui semble soumettre à conditions ce retour) de la Feuille de route. Certaines entités signataires de la Feuille de route posent un faux problème en s’opposant fermement à une amnistie pour Marc Ravalomanana alors que des barons de la mouvance de l’ancien président ont déjà affirmé que l’exilé d’Afrique du Sud n’a point besoin d’être amnistié. Quelle que soit l’issue des débats et des marchandages, il faut dire qu’il ne peut y avoir d’élections libres, transparentes et démocratiques sans le retour au pays de Marc Ravalomanana. On ne peut pas imaginer une élection présidentielle sans Ravalomanana dont la cote de popularité ne cesse de monter en flèche ces derniers temps.


afrique7.com 08/03/2012
Madagascar: Les Etats Unis contre un nouveau financement - Philippe Omotundo
Un communiqué officiel de l’ambassade américaine à Madagascar a jeté le pavé dans la mare entre les responsables des deux Etats. En effet par ce communiqué, les Etats unis ont revu leur position sur la stratégie intérimaire de la banque mondiale pour Madagascar et ont envisagé de s’opposer à tout nouveau financement de la banque mondiale dans le pays. 

Il y a deux semaines, le représentant de la banque mondiale annonçait que l’institution qu’il symbolise devrait reprendre le financement de tous ses projets dans le cadre d’un programme intérimaire, dans ce pays de l’océan indien. Il était question de plus de 150 millions d’euros, gelés depuis la prise de pouvoir par Andry Rajoelina en 2009. Cependant les Etats-Unis ne l’entendent pas de cette oreille et veulent empêcher toute coopération directe avec le régime du président Rajoelina. Ils ont déclaré ne pas pouvoir soutenir la démarche de la banque mondiale bien qu’elle soit justifiée, jusqu’ à ce qu’un gouvernement légitime soit mis en place. Les Etats unis, qui ont un droit de véto au conseil d’administration de la banque mondiale, continuent à considérer le gouvernement de transition actuel du Madagascar, comme un régime illégitime. Ils s’inquiètent de ce fait d’une probable détérioration de la situation de l’Etat de droit dans ce pays. Pourtant à l’allure ou vont les choses, si rien n’est fait, le coût de l’inaction sera très préjudiciable pour le pays.
Madagascar est un pays en crise depuis que l’actuel chef de l’Etat avait mené une insurrection contre le pouvoir de naguère avec l’aide des militaires. Ce coup d’Etat avait conduit à un isolement du pays de ses partenaires internationaux avec pour conséquence, une crise économique de grande envergure.
encadré:epuis l'arrêt des financements internationaux, la pauvreté a augmenté à Madagascar. Jusqu'en 2009, l'aide internationale représentait 70% du budget d'investissement de l'Etat malgache.


newsmada.com 06/03/2012
Mode : Sousou s’inspire de son temps… - Annick Sedson
Haut en couleur, la présentation de la collection «Anio » de Sousou, la jeune styliste a eu un vif succès. Le défilé du vendredi à l’Institut français de Madagascar a conquis le cœur du public, un vrai délice des yeux et grande source d’inspiration pour les férus de la mode.

Aucun détail n’a échappé à Sousou dans cette collection intitulée « Anio ». Elle a usé de sa grande créativité pour que ces créations véhiculent le concept de « Anio », un thème qui se réfère à la tendance du temps présent.
La fraîcheur de la jeunesse a marqué le défilé. « Anio » a été vraiment un phénomène « urbain » dans son ensemble, tant dans la scénographie que dans la collection elle-même.
Les jeunes filles raffolent actuellement des petites tuniques, mini robes, ou encore des parkas et des mini shorts… associés de collants et la collection de Sousou est dans leur mire. Cependant, dans «Anio», ces vêtements s’illuminent et prennent d’autres allures grâce aux contrastes et à l’audace de couleurs. Sousou ne reste pas figé effectivement sur cet élément. Elle a opté pour des couleurs plus flashy : du rouge au noir, du bleu au vert ou de l’orange au jaune… les mélanges s’accordent parfaitement …
Avec des coupes en vogue comme l’évasé, le ballon, mais aussi les mini cloches…, les collections mettent en valeur la silhouette des mannequins. Elle joue également au niveau des poches qui deviennent plus originales grâce aux différentes coupes et encore au jeu de couleurs, des points de plus pour ébahir les yeux des amateurs de mode.

Puisque les accessoires jouent un rôle important dans le mode vestimentaire des jeunes, Sousou ne s’en prive pas. Pour le 

bas, elle s’arrache sur les mini-bas rayé noir et flashy, très tendance actuellement et qui s’harmonisent merveilleusement aux hauts. Ils sont associés à des sandales compensés qui donne des tons très « été ».
Même la coiffure n’a pas échappé à la créativité de Sousou, des bandeaux ou des sortes de serre-têtes noirs avec fleurs ornent la tête des mannequins… Ici, les collants noirs s’enroulent autour de la tête pour servir de bonnets authentiques.
« Anio » rappelle donc la tendance du temps présent, ainsi, un groupe de danseurs de hip hop sont venus étoffer l’équipe de Sousou. En portant des collections à la fois style retro mais aussi très « bad boys », ils ont donné un spectacle époustouflant en défilant et en dansant sur scène, c’est la touche qui a mis le public dans une véritable ambiance jeune et urbaine.

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Midi Mada 22/03/2012
Affaire FIGN : Un colonel et un pasteur devant la barre demain - RAJAOFERA Eugène
Ce sera au tour du col Raymond Andrianjafy et des 6 autres éléments de la FIGN impliqués dans la « mutinerie » du 20 mai 2010 ainsi que du pasteur Valosoa Rafanonerantsoa du HMF de comparaître demain devant la CCO.
Un procès en cache un autre. 

Alors que le procès BANI n’est pas encore bouclé, un autre pointe son nez, celui portant sur la mutinerie à la FIGN (Force d’Intervention de la Gendarmerie Nationale). Ce sera demain devant la CCO (Cour Criminelle Ordinaire), également dans la Salle 04 du palais de Justice d’Anosy. 7 « bérets noirs », dont le colonel Raymond Andrianjafy, comparaîtront devant la CCO demain jeudi. Outre ces éléments de la FIGN, l’ecclésiastique du HMF (Hetsiky ny Mpitondra Fivavahana ), Valosoa Rafanonerantsoa , qui a été placé sous mandat de dépôt après la « mutinerie » du 20 mai 2010, mais qui a recouvré la liberté quatre mois après, sera également jugé sur la même affaire. A noter que sur les 11 éléments de la Force d’Intervention de la Gendarmerie Nationale qui ont été placés en détention préventive à la maison de force de Tsiafahy le 26 mai 2010, quatre ont été relâchés au mois de janvier 2012 dans le cadre de la mise en œuvre de la Feuille de route signée le 17 septembre 2011.
Un pasteur tué. 

Quatre chefs d’inculpation sont retenus contre les 7 « bérets noirs » de la FIGN qui comparaîtront demain devant la CCO : assassinat, incitation des citoyens à la guerre civile, attroupement armé sans autorisation et atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. Ce qui est injuste dans cette affaire FIGN, c’est qu’on veut occulter à tout prix la mort tragique d’un pasteur du « Mouvement des ecclésiastiques » (HMF). Le pasteur Ranaivo Rivoarison a succombé à un tir à bout portant qu’il a reçu lors de la « mutinerie ». Sans parler du traitement inhumain infligé au pasteur Valosoa Rafanonerantsoa. « Il a été sauvagement tabassé. Sa bible a été foulée aux pieds par des éléments en treillis qui l’ont arrêté. Sa robe pastorale a été souillée avec de l’eau douteuse. Bref, c’était l’humiliation totale. », témoigne le pasteur Roger Randriamorasata du HMF. Avant de déplorer : « Ces affaires ont été malheureusement classées sans suite ». Par contre, les ecclésiastiques du « Hetsiky ny Mpitondra Fivavahana » restent fidèles à leur cause. Ils ne sont pas fatigués de tirer la sonnette d’alarme. Samedi prochain, un autre culte de solidarité sera organisé au gradin FJKM d’Anosivavaka Ambohimanarina.


tribune Mada 19/03/2012
Ouverture ce jour du procès de l’affaire BANI -  par Yann
Le procès de l’affaire BANI s’ouvre ce lundi 19 mars au tribunal d’Anosy. L’affaire était née le 17 novembre 2010, lorsqu’en plein référendum constitutionnel, des officiers supérieurs avaient annoncé la dissolution du pouvoir HAT et la mise en place d’un Comité de salut national. Participaient entre autres à la déclaration les généraux Noël Rakotonandrasana, ancien ministre de la Défense de la Transition, Jean Heriniaina Raoelina, ancien conseiller militaire de Marc Ravalomanana, et les colonels Charles Andrianasoavina et Assolant Coutiti.

 Des partisans des trois mouvances avaient reçu dans le même temps des SMS les invitant à se rassembler à la base aéronavale d’Ivato, où s’étaient retranchés ces officiers.
Sur le plan médiatique, ces événements allaient éclipser le référendum constitutionnel tenu ce jour là. Mais l’annonce de putsch militaire n’a guère eu de suite dans les faits et elle était rapidement matée : le jour même du 17 novembre 2010, les sympathisants civils venus manifester leur soutien étaient dispersés à coups de grenades lacrymogènes et de tirs en l’air. Deux jours après, un assaut entraînait la reddition des mutins.
Le professeur Raymond Ranjeva, ancien vice-président de la Cour internationale de Justice, et sa fille Rina, allaient ensuite être accusés par les autorités dans cette affaire. Le nom du professeur et celui de son mouvement Vonjy aina auraient été cités dans des documents retrouvés chez les mutins. Mais la défense du professeur Ranjeva nie toute implication volontaire de celui-ci dans cette annonce de putsch.
La tenue même de ce procès est contestée par beaucoup, à commencer par certains accusés militaires, qui se prévalent de l’article 16 de la feuille de route qui prévoit l’arrêt des poursuites judiciaires pouvant apparaître comme fondées sur des motifs politiques. Certains accusés pourraient refuser de se présenter au procès.
Le professeur Ranjeva et sa fille auraient promis de se présenter au Tribunal. De ce fait, une ordonnance judiciaire de prise de corps, qui avait décidé qu’ils devaient être escortés par les forces de l’ordre pour se rendre sur le banc des accusés, ne serait exécutée que de manière symbolique ce lundi. Leurs sympathisants ont en tout cas promis de venir nombreux pour les soutenir, et attirent l’attention de l’opinion internationale sur ce procès sensible.


Midi Mada 18/03/2012
Col Charles Andrianasoavina : « Je suis menacé à Madagascar » - Recueillis par RAJAOFERA Eugène
Hospitalisé à La Réunion, le retour au pays de l’ancien homme fort du Capsat n’est pas pour demain. Il attendrait l’adoption de la loi d’amnistie.

17 mars 2009- 17 mars 2012. 

Le « coup d’Etat militaire » qui a propulsé au pouvoir l’ancien maire de la Capitale Andry Rajoelina a exactement trois ans aujourd’hui. Quatre jours avant cet anniversaire, le col Charles Andrianasoavina, l’un des principaux acteurs de ce coup d’Etat, a fait des révélations sur son lit d’hôpital à l’île de La Réunion. Dans ces révélations, publiées par le JIR (Journal de l’Ile de La Réunion) dans son édition du mardi 13 mars, le col Charles Andrianasoavina de rebondir sur l’événement du 17 mars 2009 : « J’ai voulu à l’époque prendre le pouvoir en voyant la situation dramatique de la population. J’ai fomenté la rébellion au Capsat en mars 2009. Si les militaires n’étaient pas intervenus, il n’y aurait pas eu de changement politique. Le mouvement de TGV, débuté en décembre 2008, s’essoufflait. »
Témoignage. 

Sur ses relations avec le président Andry Rajoelina, le col Charles Andrianasoavina de révéler : « Dès 2010, Rajoelina se croit fort. Il fait ce qu’il veut : trafic de bois de rose, exploitation du fer avec les Chinois… Il pense qu’il n’a plus besoin de moi. Il cherche à m’éloigner en me proposant un poste d’attaché de défense à la chancellerie malgache à Paris. » L’ancien homme fort du Capsat de poursuivre : « Je ne veux pas être ministre, je ne veux pas être un grand dirigeant. Notre projet avec Rajoelina consistait à bien gérer la richesse de l’Etat pour que la population vive mieux. Aujourd’hui, les bavardages sont toujours là. Mais rien n’a changé depuis trois ans. 90% des richesses restent dans les mains des tenants du pouvoir. » Certainement absent lors du procès sur l’affaire BANI qui se tiendra lundi prochain à Anosy, le col Charles Andrianasoavina d’affirmer au JIR : « Le pouvoir a peur de mon témoignage. »
De nouveau citée. 

La France est de nouveau citée dans l’affaire malgacho-malgache. Le col Charles Andrianasoavina qui serait, selon lui, en discussion avec les autorités françaises sur son sort, a révélé au journaliste Bruno Graignic du JIR : « J’aimerais rentrer à Madagascar, mais je suis menacé là-bas. Et la France veut 

que je reste ici (NDLR : à l’île de La Réunion). » Selon le Journal de l’Ile de La Réunion, le col Charles Andrianasoavina n’a pas voulu s’exprimer sur l’affaire du 7 février et « l’attaque du palais présidentiel qu’il a conduit le 17 mars ». « C’est trop de polémiques. », s’est-il contenté de répondre. D’après le JIR, l’ancien homme fort du Capsat, « un patient pas comme les autres », est arrivé le 17 décembre 2011 à La Réunion « sous bonne escorte ». Revenant à l’événement du 17 mars 2009, la communauté internationale persistait qu’une « prise de pouvoir par la force et anti-constitutionnelle » a eu lieu. C’est pour cette raison qu’elle s’oppose jusqu’à présent au pouvoir sans partage d’un putchiste. Ce qui explique la signature de la Feuille de route qui impose une transition consensuelle et inclusive devant déboucher sur la tenue d’élections libres, transparentes et démocratiques.

Clicanoo.re 18/03/2012
Le film du coup d’État du 17 mars 2009
Un rappel des faits s’impose. Suite aux rassemblements organisés au cœur d’Antananarivo initiés par le maire Andry Rajoelina réclamant la démission de Marc Ravalomanana, des émeutes ont éclaté les 26 et 27 janvier 2009 dans la capitale et dans les grandes villes de Madagascar. Bilan : près de 70 morts en 2 jours dans tout le pays, dont de nombreux pilleurs prisonniers des flammes dans les magasins incendiés et dévalisés. 

Les entrepôts et les usines de l’empire agroalimentaire Tiko appartenant à Ravalomanana étaient particulièrement ciblés. Le 7 février, une fusillade éclate devant un palais présidentiel et fait une trentaine de victimes. Le 8 mars, une première mutinerie éclate au Capsat. Le 16 mars, le même palais est pris d’assaut sans résistance par les militaires. Le 17 mars, Marc Ravalomanana, contraint à la démission, a voulu transmettre les pleins pouvoirs à l’officier le plus gradé de l’Armée. Une rencontre réunissant les chefs d’églises et des représentants diplomatiques était organisée dans les locaux de l’Épiscopat à Antanimena pour proclamer le directoire militaire. C’est là qu’interviendra le commandant Charles Andrianasoavina, brandissant son kalachnikov tout en criant que les pleins pouvoirs doivent être remis à Andry Rajoelina. Avec les militaires du Capsat et en présence de la presse, il a notamment menacé de faire feu sur les généraux et sur les 

participants qui s’opposeraient à cette prise de pouvoir par Andry TGV. Incarnant le bras armé du régime putschiste, le commandant Charles promu colonel sera chargé par la suite de procéder à l’arrestation du PM Manandafy Rakotonirina et bien d’autres proches de Ravalomanana. En 2010, Rajoelina commence à “lâcher” plusieurs militaires qui l’ont porté au pouvoir, dont Charles Andrianasoavina. D’où la mutinerie avortée du 17 novembre 2010 organisée par le colonel Charles avec des officiers restés fidèles à Ravalomanana. Mais les mutins seront arrêtés. Au tribunal, lors de son arrestation (avant son transfert à La Réunion) et par écrit depuis la prison de Tsiafahy, M. Andrianasoavina ne rate pas une occasion de livrer ses témoignages sur les préparations du coup d’État. Et de dénoncer les noms des personnes et… des pays qui ont financé le putsch du 17 mars 2009.


Express Mada 17/03/2012
Amnistie : Le mémorandum « introuvable »
Jean de Dieu Maharante (à dr.) n’a pas encore vu le fameux mémorandum (Photo Hery Rakotondrazaka) - Iloniaina Alain
La classe politique se trouve dans l'expectative sur le contenu du mémorandum censé contenir les propositions des juristes mandatés par la SADC sur le projet de loi sur l'amnistie.

Suspense autour du mémorandum sur l'amnistie.

 Un cercle restreint seulement semble disposer du document contenant les propositions de l'équipe juridique de la communauté internationale.
« Je n'ai ni reçu ni vu le document », a indiqué Christine Razanamahasoa, ministre de la Justice, en marge de la réception de dons, fruit de la coopération avec la France, hier à Faravohitra. Elle parle du mémorandum rédigé par l'équipe de juristes mandatée par la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC).
Contacté, Harry Laurent Rahajason, chargé de communication à la Présidence et ministre de la Com­munication, n'a pas pu être joint. Tout comme la Garde des Sceaux, Jean de Dieu Maharante, chef de délégation de la partie malgache lors des discussions avec les juristes internationaux et vice-président du Conseil supérieur de la transition, tient également les mêmes propos.
Marius Fransman, vice-ministre sud-africain des Relations internationales et de la coopération, avait pourtant affirmé la remise du document, censé cadrer la rédaction du projet de loi d'amnistie selon les normes internationales, auprès d’Andry Rajoelina et Omer Beriziky, respectivement président de la Transition et Premier ministre, ainsi qu’à Christine Razanamahasoa.
Jean de Dieu Maharante évoque l'un des enjeux du mémorandum. Celui-ci devrait comporter les suggestions de l'équipe de juristes concernant l'interprétation des dispositions relatives à la violation grave des droits de l'Homme, l'un des points sensibles du projet de loi. « Il en est de même de la période couverte par l'amnistie et les infractions exclues de celle-ci », souligne le magistrat de formation.

Mamy Rakotoarivelo, président du Congrès, n'a pas non plus reçu de copie du mémorandum. Il fait 

Jean de Dieu Maharante n’a pas encore vu le fameux mémorandum

Les experts de la SADC ont rencontré les différents acteurs politiques malgaches hier. Les séances de travail se sont poursuivies dans le but d’élaborer un projet de loi sur l’amnistie. Les Travaux des experts terminés , Un memorandum a été remis par la SADC ( maTV )

part en même temps, de n'avoir pas encore reçu la copie du communiqué de la fin de mission de Troïka, organe de coopération de la SADC. « J'ai parlé avec Sandile Shalk, chef du Bureau de liaison de la SADC. Il affirme avoir envoyé le document auprès de Marius Fransman pour rapport, avant sa publication », lance le chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, refusant de commenter les déclarations du membre du gouvernement sud-africain résumant sa mission, jeudi.
Compte à rebours
Le compte à rebours a pourtant déjà commencé. Marius Fransman avait fixé un délai de deux semaines pour le dépôt du projet de loi d'amnistie au Parlement. Il avait prévenu que le vote du texte constitue un préalable à la mise en branle d'une nouvelle étape du processus électoral dont l'envoi des missions d'experts, nécessaire en vue de la caution internationale sur les scrutins à venir.
Mais Christine Razana­mahasoa affiche un brin d'optimisme, contrairement à la première échéance pour l'adoption du texte avant le 29 février. « Le dossier pourra être bouclé selon le temps prévu si tout le monde travaille d'arrache-pied », estime la Garde des Sceaux avant de mettre un bémol : « Si on veut bien faire, il ne faut pas se précipiter pour éviter les désagréments. »
Jean de Dieu Maharante laisse entende la possibilité de respecter le délai de deux semaines. « Le projet de loi devrait être discuté au sein d'un comité inter-institutionnel. Puis, celui-ci pourrait être soumis au conseil du gouvernement, suivi d'un conseil des ministres qui convoque en même temps une session extraordinaire du Parlement », croit savoir le magistrat de formation.
La déclaration du vice-président du CST va dans le sens de l'annonce de Marius Fransman. Ce dernier avait fait part de la « poursuite du processus » avec des juristes « dans les sept jours à venir », impliquant les présidents des deux Chambres et le ministre de la Justice.


lexpress.mu 08/03/2012
Madagascar-Blanchiment d'argent : La fraude fiscale en tête de file - Judicaëlle Saraléa, L’Express de Madagascar.
82% des sociétés formelles à Madagascar usent de fausses déclarations fiscales. Celle-ci est en tête des infractions d''origine du blanchiment d'argent.
Seuls 18% sont clean! Jean Claude Razaraniaina, directeur général du service de renseignement financier de Madagascar (SAMIFIN) a rapporté, mardi, que la fraude fiscale figure en tête des infractions d'origine de blanchiment d'argent. 

Les études menées démontrent que près de 82% des sociétés formelles effectuent de fausses déclarations. « Des sociétés malgaches ou étrangères ne donnent pas de chiffres réels dans leur déclaration fiscale, ce qui peut être à l'origine du blanchiment d'argent », révèle le premier responsable du Samifin. La fraude douanière se situe à la deuxième place. Selon les explications fournies, des importateurs et exportateurs procèdent aux échanges commerciaux avec du cash au lieu de la domiciliation bancaire, rendant difficile, voire impossible de retracer l'argent.
Des sociétés spécialisées dans l'exploitation minière sont aussi pointées du doigt par Samifin. Apparemment, certaines ne possèdent même pas de compte bancaire, ce qui suscite des questions sur l'origine de l'argent. « Nous avons décidé de travailler étroitement avec le service financier des pays où il y a le plus de ressortissants soupçonnés d'être trempés dans le blanchiment d'argent, comme Maurice, Thaïlande, Emirats Arabe Unis, France et Monaco », confie toujours Jean Claude Razaraniaina.
Branches multiples
Mais le blanchiment d'argent ne concerne pas uniquement ceux qui utilisent des capitaux sans passer par des établissements tels que la banque. Le Samifin constate, d'ailleurs, une baisse du nombre de déclarations de soupçon reçue en 2011, qui est passée de 93 en 2010 à 67 en 2011, soit un gap de 26. « Nous ne comprenons pas pourquoi nous avons reçu moins de déclarations, alors que le nombre de personnes subitement riches ne cesse d'augmenter. Est-ce que les organes assujettis ne maitrisent pas la manière de détecter des opérations suspectes Et pourtant nous avons passé trois ans à les former et informer. Ou alors, ils font exprès de ne pas faire de déclaration pour protéger leurs clients », se demande Jean Claude Razaraniaina.
La réponse semble être le mélange des deux. En effet, si le Samifin attend la déclaration des sujets assujettis, c'est à dire tous les établissements susceptibles de faire des opérations de capitaux, certains de ces derniers attendent la même chose en retour. « Nous demandons à nos clients de faire une déclaration sur l'honneur de l'origine des sommes de plus de Ar 10 millions. Si la justice ou le Samifin veut ces informations, nous sommes obligés de collaborer. Mais il ne faut pas non plus oublier que nous avons le devoir de respecter le secret bancaire », explique un responsable d'une banque primaire dans la capitale.
Si la complicité de l'organe est prouvée, il peut être pénalisé par la loi. « Le responsable de la banque peut encourir une peine d'emprisonnement. Mais la complicité peut aussi entrainer la fermeture de l'établissement lui-même ou le paiement d'une amende », indique le premier responsable du Samifin, tout en soulignant que « face à cette baisse de déclaration, nous comptons faire tout notre possible pour appliquer cette loi».
Judicaëlle Saraléa, L’Express de Madagascar.


Express Mada 08/03/2012
Revendications satisfaites: Les Forces armées se justifient - Lova Rabary-Rakotondravony et Judicaëlle Saraléa
Deux jours de mouvement et les sous-officiers de l'Armée ont obtenu satisfaction. Les autorités militaires ont reconnu le côté « délicat » des revendications.
Droit ou faveur ? Alors que de nombreux syndicats doivent attendre plu­- sieurs mois, voire plusieurs années, avant de voir leurs réclamations satisfaites, les sous-officiers de l’Armée ont eu réponse à leurs revendications au bout de deux jours de mouvement. 

Pour les autorités militaires, cette célérité du traitement du dossier « Capsat 2012 » s’explique davantage par la nature des revendications que par le statut particulier des militaires. « Ils ne revendiquent que leurs droits, inscrits dans les textes depuis toujours, mais ne réclament point une hausse de salaires », a martelé le général Bruno Razafindrakoto, commandant de la Gendarmerie nationale, hier à Mahazoarivo. 
Pour expliquer ce qui peut être perçu comme un traitement de faveur à l’endroit des hommes en treillis, le président du Conseil militaire pour la défense nationale, le général Ranto Raba­ri­soa a plutôt parlé d’une procédure qui a été enta­mée depuis un certain temps. « Il y a déjà eu une promesse présidentielle, et quand le mouvement a éclaté, la chaîne s’est immédiatement activée pour que les choses se fassent vite », a-t-il indiqué. 
Le gouvernement s'est d’ailleurs gardé de parler d’une concession par rapport aux exigences des sous-officiers. Dans le communi­qué du conseil de gouvernement de mardi, il a été plutôt question « d’une erreur dans le calcul du montant total des impôts à prélever sur les diverses indemnités perçues par les sous-officiers ». Une erreur qui, à en croire le même communiqué, sera apparemment très vite réparée afin d’honorer la « promesse présidentielle ».

Récupération politique
Le commandant de la Gendarmerie nationale a reconnu néanmoins à demi-mot le côté « délicat » des revendications formulées par des militaires. « Ils ont des armes, ce serait délicat s'ils devaient, à chaque fois qu'il y a matière à revendication, effectuer des mouvements », a-t-il souligné. Il n'est pas allé jusqu'à dire que les armes pourraient 

Le calme est revenu au Capsat, hier, après la concession de l’État (Photo Hery Rakotondrazaka)

servir de moyens de pression sur les autorités civiles, il a juste évoqué les « risques de récupération politique » de chaque manifestation des hommes en treillis. « Il suffit que les sous-officiers bougent pour que l'on vienne leur apporter le repas, situation qui n'est pas courante », a-t-il encore indiqué. Pour les autorités militaires, cette célérité du traitement du dossier « Capsat 2012 » s’explique davantage par la nature des revendications que par le statut particulier des militaires. « Ils ne revendiquent que leurs droits, inscrits dans les textes depuis toujours, mais ne réclament point une hausse de salaires », a martelé le général Bruno Razafindrakoto, commandant de la Gendarmerie nationale, hier à Mahazoarivo. 
Pour expliquer ce qui peut être perçu comme un traitement de faveur à l’endroit des hommes en treillis, le président du Conseil militaire pour la défense nationale, le général Ranto Raba­ri­soa a plutôt parlé d’une procédure qui a été enta­mée depuis un certain temps. « Il y a déjà eu une promesse présidentielle, et quand le mouvement a éclaté, la chaîne s’est immédiatement activée pour que les choses se fassent vite », a-t-il indiqué. 
Le gouvernement s'est d’ailleurs gardé de parler d’une concession par rapport aux exigences des sous-officiers. 

Dans le communi­qué du conseil de gouvernement de mardi, il a été plutôt question « d’une erreur dans le calcul du montant total des impôts à prélever sur les diverses indemnités perçues par les sous-officiers ». Une erreur qui, à en croire le même communiqué, sera apparemment très vite réparée afin d’honorer la « promesse présidentielle ».

Récupération politique
Le commandant de la Gendarmerie nationale a reconnu néanmoins à demi-mot le côté « délicat » des revendications formulées par des militaires. « Ils ont des armes, ce serait délicat s'ils devaient, à chaque fois qu'il y a matière à revendication, effectuer des mouvements », a-t-il souligné. Il n'est pas allé jusqu'à dire que les armes pourraient servir de moyens de pression sur les autorités civiles, il a juste évoqué les « risques de récupération politique » de chaque manifestation des hommes en treillis. « Il suffit que les sous-officiers bougent pour que l'on vienne leur apporter le repas, situation qui n'est pas courante », a-t-il encore indiqué. 
Du côté des « civils », les leaders de mouvements syndicaux préfèrent ne pas polémiquer sur les avantages des militaires en matière de revendications. « Je me dis juste que l’éducation n’est peut-être pas une priorité nationale pour que les enseignants n’aient pas la considération qu’ils méritent », a soupiré Simon Richard Rakotondrainibe, président du Syndicat des enseignants-chercheurs de l’Enseignement supérieur. « Le décret qui nous octroie certains droits a été signé en 2009, mais jusqu’ici il n’a pas été appliqué », a-t-il mentionné, rappelant un droit qui leur a été reconnu mais aujourd’hui renié. 
Claude Raharovoatra, président du Syndicat des enseignants et éducateurs des écoles, collèges et lycées publics, se dit plutôt « encouragé » par cette réponse rapide aux exigences des militaires, espérant « pareil traitement » pour eux. « De toute façon, nos revendications ne sont pas irréalistes. Pour le moment, nous n’exigeons pas une hausse des salaires, parce que cela nécessite de lourdes procédures. Nous ne demandons que le relèvement de certaines indemnités, des décisions que l’on peut prendre aussi facilement que celle d’augmenter le nombre des membres du Conseil supérieur de la transi­tion ou celle de satisfaire les revendications des sous-officiers du Capsat », a-t-il lancé. 
Encadré: Ultimatum. 

L’on a remarqué que les sous-offs sont divisés en deux camps. Dans un communiqué publié hier, une partie des grévistes, dont des sous-officiers de la Région Militaire N°1 et quelques éléments venant des Provinces, persiste sur le départ du ministre des Forces Armées. Un ultimatum a été lancé à l’encontre du MFA pour que celui-ci se présente à Soanierana ce jour avant 12 heures. 


Midi Mada 07/03/2012

Feuille de route : La SADC propose sa loi d’amnistie - RAJAOFERA Eugène
La SADC se prépare pour mettre fin aux tergiversations constatées dans la mise en œuvre de la Feuille de route. Les membres du bureau de liaison de la communauté de développement d’Afrique Australe ont reçu hier à Ivandry une délégation de la mouvance Ravalomanana conduite par Mamy Rakotoarivelo. Une occasion pour le chef de bureau de révéler qu’une équipe juridique de la SADC débarquera dimanche prochain à Madagascar avec une proposition de loi d’amnistie conforme aux normes internationales.

 C’est cette loi d’amnistie qui va servir de document de travail. 

Cette proposition de loi d’amnistie de la SADC mettra en veilleuse le projet de loi élaboré unilatéralement par le ministère de la Justice dont la reformulation est actuellement confrontée au refus des dirigeants de la HAT. Quant au non- respect de la date butoir du 29 février, le chef de bureau de liaison de la SADC à Madagascar a fait savoir qu’un rapport constatant la carence a été envoyé en Afrique du Sud en vue de prendre des mesures de sanction à l’encontre des défaillants.
Non négociable. 

La délégation de la mouvance Ravalomanana a profité de sa rencontre avec le bureau de liaison de la SADC d’hier pour dénoncer la pression exercée sur la ministre de la Décentralisation, Ruffine Tsiranana, qui a désigné Ralitera Andrianandraina pour représenter son ministère au sein de la CENIT, mais cette décision a été rejetée par Ambohitsorohitra. Le bureau de liaison de la SADC a condamné cette pression en promettant d’agir car le président de la transition n’a pas le droit de s’ingérer dans la désignation des membres de la CENIT. Le retour de l’ancien Marc Ravalomanana a été également évoqué au cours de la rencontre. Le bureau de liaison de la SADC a réitéré que le retour des exilés politiques, y compris Marc Ravalomanana, n’est plus négociable car c’est une décision prise à Sandton par les chefs d’Etat de la SADC. Ivandry a seulement demandé à la délégation de la mouvance Ravalomanana une date de retour concertée avec la SADC pour éviter toute tentative ou toute action unilatérale.
Unique médiation.

 Jusqu’ici, la médiation de la SADC est l’unique médiation dans la crise malgache. Le bureau de liaison à Madagascar le confirme en consultant depuis quelques jours à l’Immeuble Assist à Ivandry les différentes entités politiques signataires de la Feuille de route. Pour le moment, la reprise de la médiation des chefs d’églises du FFKM est inconcevable. Il n’y aura pas de médiation parallèle. « Pour le moment, les chefs d’églises n’envisagent pas de reprendre leur médiation. », confirme un membre du SEFIP. Quoi qu’il en soit, le SEFIP reçoit à partir d’aujourd’hui à Ambatovinaky toutes les propositions sollicitant la médiation du FFKM. En tout cas, force est d’anticiper qu’une loi d’amnistie conforme aux normes internationales ne peut être qu’impersonnelle et de portée générale. Cette loi d’amnistie n’est pas faite pour viser une personne contrairement au projet de loi d’amnistie élaboré par le ministère de la Justice. Bref, la marge de manœuvre de la HAT est de plus en plus restreinte. Malgré le silence de Marius Fransman, la SADC ne lâche pas du lest.


monde-diplomatique.fr 03/03/2012
Les fantômes de Madagascar : La France, acteur-clé de la crise malgache - par Thomas Deltombe - Journaliste.
La visite officielle à l’Elysée, le 8 décembre 2011, de M. Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de transition (HAT) à Madagascar, a été largement perçue comme la confirmation de la partialité de l’administration Sarkozy dans la crise politique malgache, qui dure depuis plus de trois ans. Si, sur le papier, une telle visite pouvait se justifier, quelques semaines après la signature par la majorité des forces politiques malgaches d’une feuille de route censée organiser de façon « consensuelle et inclusive » une sortie de crise, elle jouait en réalité sur une illusion qui ne dupait pas grand monde : l’idée qu’un simple paraphe allait, comme par enchantement, dissiper les profonds contentieux qui paralysent depuis si longtemps la scène politique malgache.
Depuis le 17 septembre 2011, date de la signature de la « feuille de route », les choses ont en effet bien peu évolué. L’ancien président Didier Ratsiraka (au pouvoir de 1975 à 1993 et de 1997 à 2002) a certes pu rentrer au pays le 24 novembre, après
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