... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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Avy aiza marina ny Malagasy ?...
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Le peuple malgache est issu d’immigrations à travers les siècles aux origines diverses,
d’Indonésie et du sud est asiatique, de l’Afrique du nord à
l’Afrique noir, puis les colonisations européennes successives font de l'île un formidable bassins de cultures entremêlées.
Dear Serge, Faly aho fa namaly ahy haingana dia haingana ianao.
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Raha azoko tsara izany dia mipetraka any Frantsa ianao?
Izaho kosa indray tsy dia hoe
"very aty an-tanin'olona" loatra akory, fa Malagasy tia
tanindrazana ka tsy mionona amin'ny honohono fa mikaroka hatrany hoe
"avy aiza marina ny Malagasy".
Dia naleoko mihitsy nanainga tongotra nandeha aty am-potony."Avy any Malezia ny Razantsika", hoy ny Tantara sy Jeografia nampianarina anay fony
kely; niampy indray koa ny fahalalako fony lehibebe aho ary nahalala fa ny "linguistes" sasantsasany milaza fa ny fitenin'ny olona ao Sumatra sy ao Borneo no tena betsaka itovizana amin'ny teny
malagasy.
Tsy afaka mankany Sumatra na any Borneo aho, saingy nifanena tokoa olona avy any fony nianatra teny anglisy tao @ Ateneo Manila ary dia nahita fa dia Gasy napetraka izao mihitsy tokoa ry zalahy raha ny endrikendrika no
jerena! Na dia eto Manila aza aho no mipetraka dia mba nanao "vacances" kely tany Iloilo, nosy any atsimotsimo
any, dia nisakafo tao @na fianakaviana izay avy any Borneo ny fiavian-dry
zareo. Izaho moa tonga dia manontany hoe inona no fiantsoanareo ny
orana, ohatra.
Dia hoy ry zareo hoe "orang". (Fa tsy tononiny firy io "g" fara-teny
io!) Ny fanajana eto Manila no tena nahavariana ahy: rehefa misaotra ny olona eto dia hoy izy hoe
"Salamat po" (Vakio hoe "peau" teny frantsay io "po"
io); koa inona moa izany fa tsy dia ilay fiarahabana any amintsika hoe
"Salama, Tompoko o!"?
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Lemonja de Manila ( Phillipine)
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
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LaGazette-dgi.com 03/03/2012
Médiation de la crise : A quel jeu joue la France ?
- James R
Près de six mois après la signature de la Feuille de route, on n’est pas encore en mesure de rêver la fin de la crise politique.
Ce fameux document n’a pas mis un terme au conflit politique à Madagascar, bien que différentes institutions de la Transition aient été renouvelées avec l’intégration des mouvances autres que celles des partisans d’Andry Rajoelina. Des acteurs signataires de la Feuille de route, sous les yeux de la
SADC, à l’image de la mouvance Zafy Albert, dénonçait curieusement la concrétisation de celle-ci tandis que la mouvance Marc Ravalomanana ne cache point ses récriminations sur certains points (voir article par ailleurs). Pour dire que la situation n’évolue pas clairement et risque de faire du surplace.
Tenant compte des liens entre Madagascar et la France, force est d’interpeller Paris sur son rôle dans la médiation de la crise malgache. Nos relations plus que centenaires, nous poussent à inciter ce pays à nous aider à débloquer cette crise. D’autant plus que la France demeure le principal soutien de la Transition, notamment depuis novembre 2009, date de présentation de lettres de créances de l’ambassadeur de France, Jean Marc Châtaigner au président Andry Rajoelina. Dans le cadre du processus électoral, seule l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) s’est engagée depuis mai 2010, à apporter son soutien à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Certes, il n’y a pas eu d’appui financier consistant, mais la France affichait une détermination de soutenir Madagascar.
Loin de nous l’idée de minimiser les actions du vice-ministre sud africain Marius Fransmann, mais on est en droit de se demander ce que vaut l’Afrique du Sud par rapport à la France en matière de médiation de la crise. Ne serait-ce que pour mettre en place un bureau de liaison, prévu au mois de novembre dernier dans la Feuille de route, la SADC a mis… cinq mois.
Comme la France a des intérêts (financiers et culturels) à sauvegarder à Madagascar, contrairement aux Américains et Chinois, elle a donc une obligation d’agir pour résoudre le conflit malgache. Il se peut qu’on insinue à une immixtion politique, mais il faut comprendre qu’il s’agit là d’une politique de zones (d’influence), d’autant que Madagascar est membre à part entière de la communauté francophone…
Qu’on le veuille ou non, en cette troisième millénaire, il y a toujours guerre froide, mais cette fois-ci une guerre froide mondialisée. Soit un conflit France – USA, ou France- Chine ou encore France – Inde.
L’ancien ambassadeur de France à Madagascar, Gildas Le Lidec « expulsé » par Marc Ravalomanana, après six mois de présence dans le pays en 2008, à qui nous avons eu d’entretiens sérieux avant son départ, en sait quelque chose. L’actuel ambassadeur, Jean-Marc Châtaigner, en partance, est aussi avisé de cette guerre d’influence. Et ce n’est pas son ancien conseiller devenu ambassadeur de France à Malawi, Marie Annick Bourdin, très impliquée dans l’affaire qui va nous contredire.
La France avant l’élection présidentielle de mai prochain doit donc se positionner. Les deux principaux candidats, MM. Sarkozy et Hollande devraient faire un geste significatif et déterminant pour le règlement de la crise malgache.
Express Mada 03/03/2012
Spirale de la hausse:
Le carburant et l'électricité prennent l’ascenseur - Mahefa Rakotomalala
L'État a finalement accepté la révision à la hausse des tarifs des carburants. Elle est de 100 ariary pour le gazole et de 150 ariary pour l'essence et le pétrole.
Les dés sont jetés. L’État a finalement cédé à la pression des compagnies pétrolières et face à la flambée du cours du baril sur le marché international. Les tarifs des carburants à la pompe ont été révisés à la hausse.
Le ministère des Hydrocarbures l'a confirmé hier, lors d'une rencontre avec la presse. Elle est de 100 ariary pour le gazole, qui passe de 2 850 à 2 950 ariary le litre, et de 150 ariary pour l'essence, qui s'affiche désormais à 3 240 ariary le litre depuis hier.
« Les ruptures de stocks de plus en plus fréquentes observées dans les stations illustrent les difficultés vécues par les compagnies pétrolières. Sur le marché international, le cours du baril est aujourd'hui à 124 dollars, alors qu'il était à 100 dollars il y a un an », soutient Marcel Bernard, ministre des Hydrocarbures.
Cette hausse des prix constitue une petite victoire pour les opérateurs du secteur pétrolier aval qui la réclame depuis plus d'une année. Arguant une perte qui se chiffre à plus d'une centaine de milliards
d'ariary, les compagnies réclamaient une hausse allant jusqu'à 600 ariary par litre.
Convention
Mais l’État leur a donc finalement accordé 25% de ce qu'elles ont réclamé. Ce qui risque de ne pas les satisfaire pleinement. Le retour à la normale des marges bénéficiaires des gérants de stations-service, et donc la fin des perturbations de l'approvisionnement, ainsi que la compensation des pertes déclarées par les opérateurs restent incertains. Et même la possibilité d'une autre augmentation n'est pas non plus à écarter.
« Nous allons établir une convention avec les opérateurs pour établir avec précision les engagements de chaque |

Les nouveaux prix sont en vigueur depuis hier matin (Photo Hery
Rakotondrazaka) |
partie, y compris le calendrier d'une éventuelle autre augmentation. En tout cas, je fais appel à tout un chacun pour faire revenir la situation à la normale », déclare Marcel Bernard.
Une rencontre entre le Premier ministre Omer Beriziky et les transporteurs a eu lieu hier dans la matinée. Selon le patron des Hydrocarbures, les
transporteurs ont accepté de ne pas réajuster leurs tarifs pour l'instant. Mais des informations circulent déjà que ces derniers prévoient de tenir une réunion ce lundi.
Hausse de 17% pour l'électricité
Les mauvaises nouvelles s'accumulent pour les consommateurs. La Jirama vient également de divulguer les taux d'augmentation des tarifs de l'eau et de l’électricité qui seront effectifs pour la consommation du mois de février. Ce taux sera de 17% pour l’électricité et de 14% pour l'eau. Des chiffres qui sont loin du plafond de 25% qui circulait au niveau de l'Office de régulation de l'électricité
(ORE). Mieux, la consommation d’électricité au dessous de 25kWh, et d'eau en dessous de 10m3 par mois ne sera pas touchée par cette hausse. De même, les lavoirs publics et les bornes-fontaines sont également épargnés.
« C'est une mesure destinée à protéger les couches les plus défavorisées. Nous avons essayé d'être à l'écoute de tout le monde, pour que la hausse appliquée tienne compte à la fois de l’intérêt de la société et des consommateurs », précise Feno Randrianarison, responsable de la communication de la société.
Midi Mada 02/03/2012
Zafy Albert : Mauvaise gouvernance 6 ministères visés
- Dominique R.
L’homme au chapeau de paille n’est pas allé par quatre chemins pour dénoncer l’autorité de fait, lors du « Diniky ny samy Malagasy » qui s’est tenu, hier, à la villa
Elisabeth. « Ce pouvoir n’a fait qu’appauvrir le peuple», a-t-il soutenu.
Il menace même de sortir de grands dossiers avec des noms à l’appui.
Ce n’est pas la première fois que l’ancien président a fait un grand déballage. D’ailleurs, il a cité, hier, que la conduite des affaires de l’Etat laisse à désirer dans 6 ministères ainsi qu’à
Ambohitsorohitra. 6 ministres se trouvent ainsi dans le collimateur du professeur Zafy Albert.
Entrée.
Il s’agit notamment des ministères des Mines, Daniella Andrianfeno, Transports, Benjamina Ramanantsoa, Justice, Razanamahasoa Christine, Finances, Hery Rajaonarimampianina, Pêche, Manoroky Sylvain, Hydrocarbures, Marcel Bernard et Education Nationale, Manoro Régis. Il se trouve que ces trois derniers sont issus de la mouvance Zafy. Mais leur entrée dans le gouvernement d’Omer Beriziky a été contestée par le professeur. Ce dernier d’enfoncer le clou, « il n’y avait pas eu de régime plus corrompu qu’actuellement ». Et de rappeler les 4 hélicoptères de type alouette 2 achetés par le régime actuel. « Des hélicos qui sont en très mauvais état. Qui plus est, il y avait eu de la surfacturation ».
Exilés politiques.
Par ailleurs, lors de son intervention le président du Congrès de la Transition, Mamy Rakotoarivelo a trouvé normal que les malgaches prennent en main leur destin. D’ailleurs, a-t-il dit, c’est stipulé dans la feuille de route. Il a tenu toutefois à souligner qu’il y a ceux qui se contentent de procéder à une lecture de la feuille de route qui n’est pas à leur avantage. D’autres font ainsi une impasse sur l’article 16 à 20. En outre, le numéro UN du CT estime qu’il s’avère nécessaire de procéder à l’ouverture des radios et télévisions privées, notamment radio Fahazavana. Ainsi que le retour sans condition des exilés politiques y compris Marc Ravalomanana.
Nouvel accord politique.
Pour en revenir au « Diniky ny samy malagasy », le coordinateur Paul Rajaonarivelo de ce dialogue malgacho-malgache, a annoncé que les travaux de commission auront lieu à
Ankatso, ce jour. Un « dinika » qui va durer deux jours ( hier et ce jour). Précédant ce dialogue, les organisateurs ont rencontré plusieurs entités qui leur ont avancé des propositions. Notamment les signataires de la feuille de route et le sommet des 4 chefs de file avec des leaders politiques. Et que selon des indiscrétions, l’on pourrait s’acheminer vers un nouvel accord politique.
Express Mada 28/02/2012
Isa ny amontana, un vieux rêve réalisé
- Domoina Ratsara
Isa ny amontana, un album tout en carton exclusivement en malgache disponible dans nos librairies.
Manifestement, il n'est pas impossible de faire un album tout en carton en malgache. Isa ny amontana qui vient de sortir aux Editions Dodovole, collection
Dodo Bonimenteur, en est l'exemple. L'écrivain Johary Ravaloson en est fier, tout comme sa femme, Sophie Bazin qui en est l'éditeur. Car cet album est un vieux rêve du couple qui se réalise.
« Nous avons toujours rêvé de faire un album exclusivement en malgache. Un album de la même qualité que ceux pour enfants, comme on en voit ailleurs. L'occasion s'est présentée, nous l'avons saisi et voilà. C'est une petite victoire pour nous ! », révèle Johary Ravaloson, l'air satisfait et content, en sortant le livre de son sac à dos.
Illustré par les xylographies de Zanoarisoa Rajaona, le livre reprend la récitation Isa ny
amontana, extrait du livre de Randriamiadanarivo, et fait découvrir à l'enfant à la fois l'artiste malgache et les plantes médicinales évoquées comme le figuier
(aviavy).
Exclusivement en malgache, cet album est idéal pour familiariser les petits malgaches au livre, d'autant que les ouvrages de ce genre n'existent pas encore. De la même qualité que les livres importés, cet album n'a rien à envier aux albums cartonnés des éditeurs étrangers.
Éducation agréable |
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« Isa ny amontana est plus qu'une récitation. Les arbres cités dans cette récitation sont des plantes médicinales. De plus, il est illustré par les photos des
gravures sur bois de l'artiste Zanoarisoa. Car Dodovole ambitionne de faire des beaux livres avec des œuvres d'artistes pour favoriser la culture de l'art et du livre », remarque l'écrivain.
Premier album de Dodovole exclusivement en malgache, Isa ny amontana a été réalisé sans financement ni aide extérieure. Les deux concepteurs du livre ont fait savoir qu'il est très difficile de trouver un financement pour un livre exclusivement en malgache.
Le samedi 3 mars à partir de 14 heures, Johary Ravaloson et Sophie Bazin feront une séance de dédicace à la librairie Des livres et nous, au Tana Waterfront Ambodivona. Avec Isa ny amontana, deux autres livres qui viennent de sortir aux mêmes éditions seront également à découvrir sur place, Lekozity et la racine magique, un conte betsimirasaka illustré et 'Zahay Zafimaniry, qui présente les principaux motifs Zafimaniry avec les messages qu'ils portent.
lamontagne.fr 28/02/2012
Madagascar, le retour : 1.700 sportifs attendus
Après trois ans « d’exil », la communauté malgache organise à nouveau son grand week-end sportif à Vichy, du 7 au 9 avril. Un moment fort.
Tout est prêt, calé. La semaine dernière, les membres du comité d’organisation des Rencontres nationales sportives sont venus à Vichy régler les derniers détails. Dans un gros mois, le grand moment de la communauté malgache pourra bien opérer son retour dans la cité thermale, après trois ans de voyage entre Nantes, Montpellier et Mulhouse.
« Si on revient, explique Didier Lousier, organisateur, c’est parce que des deux côtés nous sommes contents de nous retrouver. Il y a eu une vraie convergence. Quand nous sommes partis, nous voulions éprouver notre organisation dans d’autres lieux, après cinq ans ici. Maintenant, nous avions envie de revenir. Et c’est une vraie providence d’avoir pu trouver un week-end où toutes les installations nécessaires à notre manifestation étaient disponibles. »
Car, vu son ampleur, l’organisation prend sa place… 6.000 personnes en tout sont attendues pour le premier rassemblement sportif communautaire d’Europe. 220 matches auront lieu, tous sports confondus, concernant 1.700 sportifs, qui se préparent toute l’année pour ce qui est leur événement.
Mais aussi celui de Vichy. « Nous ne sommes pas une organisation fermée, explique Hanitra
Rabefitseheno. Nous voulons nous inscrire dans la ville qui nous accueille, en faire profiter ses habitants. Nos cérémonies, notre village, nos soirées seront ouverts à tous. Il s’agit d’échanger aussi ». Jusqu’à ses eaux :
Antsirabe, |

Madagascar Sport Organisation. photo Raphaële Gigot |
cité thermale aux mêmes propriétés que celle qui jaillit de nos sources, sera recréée aux abords du COS. Mais il ne devrait pas couler que de la sueur et de l’eau gazeuse…
CRI.cn 25/02/2012
La Chine devient le premier pays exportateur à Madagascar
- xinhua
La Chine devient le premier pays importateur de Madagascar, occupant les 39% des importations malgaches en 2011, a-t-on appris récemment auprès de la société
GasyNet, qui assure la performance douanière dans le pays.
Le nombre des bordereaux de suivi de cargaison (BSC) enregistré au GasyNet montre que les 39% des produits importés à Madagascar viennent de la Chine. La France, ancien pays colonisateur de la grande île, tient la deuxième place en accaparant les 19% des importations malgaches, tandis que Maurice est au troisième rang en fournissant les 10% des produits importés à Madagascar.
Selon l' Institut national de la statistique (INSTAT), le total en valeur CAF de l' importation effectuée par Madagascar entre janvier et décembre 2011 a été de 5 303 827 millions d' Ariary (un dollar vaut environ 2000
Ariary).
En effet, une source auprès de la direction générale de la douane révèle que la préférence des malgaches d' acheter les produits chinois s' explique par la compétitivité de leurs prix.
Une mère de famille affirme également que les Malgaches préfèrent d' acheter les produits chinois parce qu' ils inondent les marchés et que leurs prix sont particulièrement abordables.
"Cela signifie une relation commerciale très intime entre les deux pays tant à l' importation qu' à l' exportation", a expliqué à Xinhua Rakotonirina Jean, expert malgache en relation internationale.
Rakotonirina Jean a exprimé que l' amélioration commerciale entre la Chine et Madagascar ne se limite pas seulement à l' importation, l' exportation de Madagascar envers la Chine a également évolué.
En citant les données publiées dans le site internet du ministère malgache du Commerce, il a indiqué que le volume du commerce bilatéral entre la Chine et Madagascar a été de 82 millions de dollars en 2001 contre 500 millions de dollars en 2010, soit une augmentation de 509% en dix ans.
"En 2010, Madagascar a importé 105 millions de dollars des produits chinois, qui est en hausse de 92,1% tandis que son exportation vers la Chine a été de 397 millions de dollars avec une hausse de 0,4%".
Rakotonirina Jean a argué que lors du sommet Chine-Afrique à Beijing en 2006, le gouvernement chinois a accordé le tarif zéro à une partie des exportations des pays africains les moins avancés vers la Chine, et 500 produits malgaches ont commencé à bénéficier de ce traitement tarifaire.
Par ailleurs, le gouvernement chinois a annoncé en 2009 l' élargissement du tarif zéro sur 95% des produits d' exportation des pays les moins avancés ayant des relations diplomatiques avec la Chine.
La Chine et Madagascar ont établi depuis 1972 leurs relations diplomatiques et plusieurs infrastructures ont été réalisées par la Chine en faveur de Madagascar dans le cadre de la coopération gouvernementale sino-malgache.
Express Mada 24/02/2012
Douane : Embouteillage au port de Toamasina
- Mahefa Rakotomalala
Le dédouanement de voitures d'occasion est freiné. Le retard de l'octroi de la valeur en est la cause.
La grogne monte chez les importateurs de voitures au port de Toamasina. La procédure de dédouanement accuse du retard à cause de la lenteur de la procédure d'octroi de la note de valeur par la société
Gasynet.
Selon les témoignages des usagers, notamment des transitaires, le personnel affecté aux inspections est largement insuffisant lorsqu'un navire spécial véhicule accoste au port. Du coup, il faut souvent une semaine au moins, voire une dizaine de jours, pour qu'une voiture puisse sortir.
« Gasynet affecte trois personnes aux inspections alors qu'il y a au moins 700 voitures à visiter et ce sont les mêmes personnes qui s'occupent également des inspections des conteneurs. Il est normal que l'opération traîne. Évidemment, lorsque le délai de franchise sur le...Suite
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monde-diplomatique.fr 03/03/2012
Les fantômes de Madagascar
: La France, acteur-clé de la crise malgache - par
Thomas Deltombe - Journaliste.
La visite officielle à l’Elysée, le 8 décembre 2011, de M. Andry
Rajoelina, président de la Haute autorité de transition (HAT) à Madagascar, a été largement perçue comme la confirmation de la partialité de l’administration Sarkozy dans la crise politique malgache, qui dure depuis plus de trois ans. Si, sur le papier, une telle visite pouvait se justifier, quelques semaines après la signature par la majorité des forces politiques malgaches d’une feuille de route censée organiser de façon « consensuelle et inclusive » une sortie de crise, elle jouait en réalité sur une illusion qui ne dupait pas grand monde : l’idée qu’un simple paraphe allait, comme par enchantement, dissiper les profonds contentieux qui paralysent depuis si longtemps la scène politique malgache.
Depuis le 17 septembre 2011, date de la signature de la « feuille de route », les choses ont en effet bien peu évolué. L’ancien président Didier Ratsiraka (au pouvoir de 1975 à 1993 et de 1997 à 2002) a certes pu rentrer au pays le 24 novembre, après plusieurs années d’exil en France. Mais le principal adversaire de M.
Rajoelina, l’ex-président Marc Ravalomanana (au pouvoir de 2002 à 2009), n’a, lui, jamais pu rentrer d’Afrique du Sud, où il est en exil depuis qu’il a été chassé du pouvoir en mars 2009. Condamné par contumace pour la mort de plusieurs dizaines de manifestants lors des troubles qui ont abouti à sa chute, M. Ravalomanana s’est vu interdire l’accès au territoire, le 21 janvier dernier, par les autorités de « transition » (1).
Alors que la sortie de crise achoppe aujourd’hui sur la question de l’amnistie (2), prévue par la feuille de route, qui doit bénéficier aux acteurs politiques « pour tous les événements politiques intervenus entre 2002 et 2009 », et alors que nul ne sait quand pourront se tenir les prochaines élections, seule issue « consensuelle »possible à la crise, la proximité affichée par la France officielle avec M. Rajoelina irrite bien des Malgaches.
Pour nombre d’entre eux, la France est même la première responsable de la crise qui mine le pays. L’ancienne puissance coloniale a toujours été suspectée — souvent à juste titre — de s’ingérer dans les affaires intérieures malgaches (3). Mais, depuis la chute de M.
Ravalomanana, rumeurs et informations se bousculent sur le sujet.
Il faut dire que les relations qu’entretenaient les autorités françaises avec le président déchu étaient plus que tendues. Perçues comme favorables à M. Ratsiraka lors du grave contentieux post-électoral qui opposa ce dernier à M. Ravalomanana en 2002, les autorités françaises mirent de longs mois à reconnaître, bien après les autres pays occidentaux, la victoire du second sur le premier.
Mal engagées, ces relations se détériorèrent les années suivantes. De l’adhésion en 2005 de Madagascar à la Communauté pour le développement de l’Afrique australe
(SADC), dont l’Afrique du Sud est le poids lourd, à l’introduction de l’anglais comme troisième langue officielle, avec le malgache et le français, en 2007, les décisions du président Ravalomanana furent mal vécues à Paris, où l’on était habitué à des dirigeants malgaches plus « francophiles ». M. Ravalomanana avait un « tropisme très fort en faveur des
Etats-Unis, de l’Allemagne, et [...] de la Chine et son modèle de “démocratie autoritaire », insiste aujourd’hui encore le site Internet du ministère des affaires étrangères français (4). Pour ne rien arranger, M. Ravalomanana faisait figure de mascotte pour les institutions financières internationales, dont il appliquait les préceptes néolibéraux avec un enthousiasme qui ne plaisait pas toujours aux milieux économiques français installés de longue date sur la Grande Ile (5).
Ainsi, les sujets de crispation franco-malgaches se multiplièrent tout au long de la présidence
Ravalomanana. Le groupe Bolloré fut, dit-on, fort marri de se voir souffler la concession du port de
Toamasina, privatisé en 2005, par un concurrent philippin. Quant à Total, il fallut une très forte pression de
l’Elysée pour que le gouvernement malgache signe, en septembre 2008, une licence permettant à la multinationale française d’explorer les sables bitumineux de
Bemolanga, à l’ouest de Madagascar. Les quelque sept cents entreprises à capitaux français recensées à Madagascar furent en réalité loin d’être balayées. Les anciennes structures coloniales, à l’exemple de l’historique Henri Fraise Fils et Cie, comme les multinationales françaises (Orange, Colas, etc.), n’ont pas autant souffert qu’on le dit sous la présidence
Ravalomanana. Elles ont elles aussi profité, directement ou indirectement, de l’injection massive de crédits internationaux après la prise de pouvoir du très libéral président malgache. Mais l’ambiance avait changé.
A cela s’ajouta bientôt un contentieux diplomatique. En juillet 2008, l’ambassadeur de France Gildas Le Lidec dut quitter son poste six mois seulement après son arrivée. Il s’est fait « chasser comme un malpropre, soupçonné par Marc Ravalomanana de porter le mauvais œil », rappellera en mai 2009, quelques semaines après l’éviction de M.
Ravalomanana, Stéphane Gompertz, directeur Afrique et Océan Indien au Quai d’Orsay, devant la commission des affaires étrangères de
l’Assemblée nationale. « Paradoxalement, ajouta M. Gompertz, s’il [M. Le
Lidec] était resté sur place et que le président [Ravalomanana] avait écouté ses conseils, ce dernier serait peut-être encore au pouvoir (6) ».
Il n’en fallut pas plus pour instiller l’idée qu’une main française avait agi pour faciliter le renversement de M.
Ravalomanana. Dans les cortèges organisés pour soutenir ce dernier au début de 2009, la France était d’ailleurs vivement prise à partie. « France, arrête de semer la zizanie au Peuple Malagasy », pouvait-on lire sur une banderole lors d’un rassemblement pro-Ravalomanana au stade Mahamasina d’Antananarivo, le 14 février 2009 (7). D’autres menacèrent avec véhémence les Français installés à Madagascar. « On va s’en prendre physiquement à eux, s’époumona une passante devant une caméra française. Ils vont rentrer chez eux en cercueil, je vous le certifie (8) . » Des intimidations qui ne sont jamais prises à la légère dans un pays qui abrite une des plus importantes « communautés françaises »
d’Afrique (vingt-cinq mille personnes, dont treize mille binationaux).
La thèse d’un « complot français » ne prospéra pas que dans les rues d’Antananarivo. Dans les câbles diplomatiques américains révélés par WikiLeaks à l’automne 2011, la même idée est mentionnée par M. Pierre Van den Boogaerde,ancien représentant du Fonds monétaire International (FMI) à Antananarivo. « Van den Boogaerde a affirmé que la France a payé la facture pour les “extras” du CAPSAT », note l’ambassadeur américain de l’époque, M. Niels
Marquart, en référence aux mutins du Corps des personnels et des services administratifs et techniques
(CAPSAT), qui ont joué un rôle central dans le renversement de M. Ravalomanana et l’accession de M. Rajoelina au pouvoir en mars 2009. Relevant que le représentant du FMI ne « peut pas prouver un lien direct avec le gouvernement français », l’ambassadeur américain note toutefois que d’autres personnalités, y compris des diplomates étrangers, partagent la même conclusion (9).
Si l’hypothèse d’un soutien français au coup d’Etat a la vie dure, c’est aussi que la France n’a jamais masqué sa proximité avec le président de la HAT Andry
Rajoelina. L’inauguration en grande pompe d’un immense hôtel Ibis (groupe Accor) à Antananarivo, le 23 juin 2009, est un exemple intéressant des bonnes relations retrouvées entre la France et Madagascar. Outre les dirigeants du groupe Accor et leurs partenaires malgaches (la puissante famille
Rajabali), on voit sur les photos se congratuler pêle-mêle M.
Rajoelina, l’ambassadeur de France Jean-Marc Châtaigner — nommé à Antananarivo au lendemain de la prise du pouvoir par M. Rajoelina — et l’intriguant homme d’affaires franco-malgache Patrick
Leloup, « conseiller spécial » du président de la HAT et considéré comme « l’homme de Robert Bourgi » — l’ex-« homme de l’ombre » de la Françafrique sarkozienne — à Madagascar (10).
Une ambiance étonnamment chaleureuse, entre les coupes de champagne et les crépitements des flashes, quand on sait que M. Nicolas Sarkozy qualifiait quatre mois plus tôt le renversement de M. Ravalomanana de « coup
d’Etat », observant de surcroît que « la suppression du Parlement », première décision prise par M.
Rajoelina, n’était « quand même pas un signe très positif (11) »...
« C’est notre chouchou »
Au cours des négociations entamées depuis 2009 entre les différentes « mouvances » présidentielles malgaches (MM. Ratsiraka,
Zafy, Ravalomanana, Rajoelina), la France s’est toujours montrée très favorable à M. Rajoelina.C’est par exemple ce qu’expliquait début septembre 2009 M. Leonardo
Simao, ancien chef de la diplomatie mozambicain et membre de l’équipe de médiation de la Communauté de développement de l’Afrique australe
(SADC) pour Madagascar, dans une discussion rapportée par l’ambassadeur des
Etats-Unis. Après avoir rappelé les contentieux opposant la France et M.
Ravalomanana, souligné le soutien apporté par la France au régime de M. Rajoelina et mentionné la pression qu’essaient d’exercer certains Français sur les négociateurs malgaches engagés dans le processus de « sortie de crise », M. Simao tira cette conclusion dénuée d’ambiguïté : « L’ingérence française dans les affaires malgaches équivaut à un quasi-colonialisme (12). »
Un fin connaisseur français du dossier malgache nous confirme en ces termes le soutien dont jouit effectivement M. Rajoelina à Paris : « C’est notre chouchou. » Reste qu’il faut apporter quelques nuances. Si M. Rajoelina a les faveurs de la France, encore faut-il savoir de quelle « France » il s’agit. Car Paris a toujours eu plusieurs canaux d’intervention parallèles en Afrique subsaharienne. Ainsi, pendant que M. Stéphane
Gompertz, par exemple, tentait au Quai d’Orsay de convaincre M. Rajoelina de ne pas se présenter à l’élection présidentielle qui doit intervenir, un jour, pour mettre fin à la « transition » (13), d’autres, du côté notamment de M. Claude Guéant, ancien secrétaire général de
l’Elysée et actuel ministre de l’intérieur, adoptaient une ligne nettement moins consensuelle, défendant l’idée d’une élection rapide susceptible d’imposer le « chouchou » par les urnes et de prendre de court les intérêts concurrents (14).
Cette « double commande » de la politique africaine explique sans doute pourquoi la position de la France est parfois apparue fluctuante. Les autorités françaises, qui disposent de toute façon d’autres « amis » à Madagascar, se seraient même, à un moment donné, montrées prêtes à sacrifier M. Rajoelina pour s’assurer de l’exclusion définitive de M. Ravalomanana du jeu politique malgache. Il y avait, nous explique notre source, un « deal » entre les Français, soutiens de M.
Rajoelina, et les autorités sud-africaines, plus favorables à M.
Ravalomanana. Les uns et les autres devaient en parallèle faire pression sur leurs « chouchous » respectifs pour qu’ils acceptent de se retirer. Ainsi s’expliquerait la promesse faite le 12 mai 2010 par M. Rajoelina de ne pas se porter candidat à la prochaine présidentielle. « J’ai pris la décision de ne pas être candidat à l’élection présidentielle pour terminer la transition dans la neutralité », avait-il alors assuré, ajoutant : « Je me sacrifie pour ne pas sacrifier les Malgaches. » Les Sud-Africains n’ayant pas honoré leur part du « deal », ou M. Ravalomanana ayant refusé de s’y plier, M. Rajoelina est prestement revenu sur ses promesses et semble aujourd’hui plus déterminé que jamais à s’imposer à l’issue de la « transition ». Reste à savoir quand, et comment, se terminera cette interminable crise politique.
Express Mada 02/03/2012
Télécommunications
: Hausse de 40% du tarif - Herisetra
L’on redoutait la hausse du prix des carburants ou de l'électricité, c'est la télécommunication qui a pris les devants. La hausse est plutôt importante.
Désagréable surprise matinale, hier, pour des abonnés des opérateurs en téléphonie mobile.
Pour une fois, ils ont reçu des sms qui n'annoncent pas une promotion ou des annonces illimitées. Il s'agit plutôt d'une révision de tarif. Pas de détail, bien sûr, mais une annonce soft qui n'a apparemment rien de dramatique. Tout s'est donc fait sans le moindre préavis. La majoration s'est glissée comme une lettre à la poste. En fait, elle est imposée sans concertation avec l'État, comme c'est le cas avec les carburants.
Les choses sont plus précises sur les sites de certains opérateurs. La hausse est presque uniforme pour tous les opérateurs et tourne autour de 40 % pour les numéros friends au
sms, en passant par les appels vers d'autres opérateurs. Pour l'appel basique prépayé de 5 ariary la seconde, par exemple, désormais c'est entre 7,5 et 8
ariary. Dans cette grandeur, la hausse n'a rien de terrifiant, mais rapportée à la durée d'un appel, elle est importante. Les abonnés doivent encaisser, qu'ils le veuillent ou non.
Pour le moment, aucune explication n'a été fournie ni du côté des opérateurs, ni du côté de l'État, en l'occurrence le ministère de la Télécommunication et des Nouvelles technologies ou l'Office malgache de régulation des télécommunications. Aucun responsable n'a pu être joint dans ces deux départements. Les opérateurs restent également silencieux face aux sollicitations pour trouver des explications à cette hausse subite.
Concurrence en vue
Des sources concordantes affirment, cependant, que la majoration tire sa source à une taxe de |

Suite à cette hausse, les opérateurs en taxi-phone devront aussi revoir leurs tarifs (Photo Claude
Rakotobe)
|
45% imposée par l'État depuis 2008. Les opérateurs auraient tenté de négocier pour diminuer cette taxe mais en vain. Avec l'arrivée d'un 4ème opérateur et la stagnation du nombre d'abonnés depuis quelques temps, le marché s'est rétréci. La marge des opérateurs s'est amenuisée. Récemment, un opérateur a dû opérer une restructuration pour amoindrir ses charges et assainir la situation. La hausse était dans l'air depuis quelque temps et elle est arrivée à un point où les opérateurs sont
contraints d'y procéder. Il va sans dire que cela va avoir un sacré impact au niveau des consommateurs et des entreprises. La situation économique va indubitablement accuser un coup.
Les télécommunications sont devenues une denrée indispensable pour le commun des Malgaches de 7 à 77 ans. Dans le plat quotidien, les sms ont même remplacé le riz dans certains foyers. Une guerre marketing s'annonce pour tenter de dissoudre cette hausse à travers les offres promotionnelles. Mais la situation n'a rien de cocasse et n'est pas propice pour s'envoyer des sms du genre mdr (mort de rire). Désormais cela coûte une petite fortune.
rfi.fr 28/02/2012
Madagascar: 250 000 sinistrés après le cyclone Giovanna
- Par RFI
Après le cyclone
Giovanna, la tempête tropicale Irina a traversé ce 26 février 2012 plusieurs régions du nord de Madagascar. Les autorités craignent des inondations dans certains districts et ont maintenu les avis de danger, même si les pluies et les vents sont moins violents que lors du passage de Giovanna il y a deux semaines.
Deux semaines après le passage du cyclone
Giovanna, la collecte des données continue. Le bilan de 31 morts et 250 000 sinistrés est encore provisoire.
Selon les derniers chiffres, près de 45 000 maisons ont été totalement détruites, les sinistrés sont logés dans des tentes ou des abris en dur. La majorité d’entre eux se trouve dans la région est, par où le cyclone est arrivé sur l'île, mais certaines localités des hauts-plateaux du centre du pays n’ont pas été épargnées.
La priorité est à la reconstruction des habitations. Les autorités et organisations humanitaires se concentrent aussi sur l’accès aux services de base.
Plus de 75 000 enfants seraient affectés par la destruction de leur école. Des hôpitaux et centres de santé à Brickaville et
Vatomandry, dans l’est du pays, doivent être réhabilités alors que le réseau de distribution d’électricité sera encore perturbé durant un mois.
L’impact sur l’économie locale est encore difficile à évaluer, de nombreux foyers ont vu leurs activités perturbées. Pour l’instant, le prix des denrées alimentaires n’a pas augmenté dans les régions touchées, mais l’inondation des cultures fait craindre de mauvaises récoltes pour les mois à venir. |

A
Brickaville, une femme regarde son logement dévasté après le passage du cyclone.
AFP PHOTO / Andreea Campeanu |
Midi Mada 28/02/2012
Sortie de crise : Ras-le-bol général
- Davis R
Avec l’augmentation du coût de la vie engendrée par la hausse du prix des carburants, la situation risque de dégénérer.
Amnistie.
« Ampy izay ! » Littéralement « ça suffit : ». Deux mots face aux nombreux maux de la Transition. Du Collectif des Citoyens pour la Conciliation dirigé par le Professeur Raymond Ranjeva au Hetsiky ny Mpitondra
Fivavahana, en passant par le Grad/Iloafo et d’autres groupements comme le
CREM, tous sont unanimes à exprimer leur ras-le-bol. Et ce, face à la sortie de crise qui tarde à être effective plus de 5 mois après la signature de la Feuille de route. Un ras-le-bol général voire généralisé à cause de la mauvaise foi de certains politiciens ou entités politiques signataires qui sont de fait, pour la mise en œuvre partielle de la Feuille de route. Ces adversaires de l’amnistie générale sont de fait pour l’application sélective des engagements de la Feuille de route.
Cohabitation.
Par ailleurs, face aux difficultés subies au quotidien, les malgaches semblent être lasse des effets néfastes de la crise qui prévaut depuis 2009. Une vie sociale caractérisée notamment par un taux de chômage alarmant, la pauvreté, la misère et l’insécurité. L’on remarque ces derniers temps la naissance de groupements ou associations qui se forment pour dénoncer la mauvaise gestion de |

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l’Administration en général. La consensualité ne semble pas évidente et la cohabitation entre les différentes entités politiques rencontre des difficultés, voire même impossible. Mises à part les discordes entre le président de la
Transition, Andry Rajoelina et le Premier ministre, Jean Omer Beriziky, notamment concernant la prise de décisions sur certaines situations dont l’affaire
Toliary, l’on a également assisté dernièrement à des discordes et des dysfonctionnements au niveau du gouvernement.
Explosion sociale.
L’on peut citer notamment le conflit entre la ministre de la Décentralisation, Ruffine Tsiranana et le ministre de
l’Intérieur Florent Rakotoarisoa provoqué par la nomination de 4 PDS à
Antsohihy. Malgré l’évolution du processus de mise en oeuvre de la feuille de route actuellement en cours, la situation semble bloquée. En tout cas, avec le risque d’augmentation du coût de la vie engendrée par la hausse des prix du carburant qui semble incontournable, cette situation risque de dégénérer et le ras-le-bol va se généraliser. Si la situation ne s’améliore pas, une nouvelle explosion sociale est à craindre dans les jours à venir.
Express Mada 24/02/2012
Douane : Embouteillage au port de Toamasina
- Mahefa Rakotomalala
Le dédouanement de voitures d'occasion est freiné. Le retard de l'octroi de la valeur en est la cause.
La grogne monte chez les importateurs de voitures au port de Toamasina. La procédure de dédouanement accuse du retard à cause de la lenteur de la procédure d'octroi de la note de valeur par la société
Gasynet.
Selon les témoignages des usagers, notamment des transitaires, le personnel affecté aux inspections est largement insuffisant lorsqu'un navire spécial véhicule accoste au port. Du coup, il faut souvent une semaine au moins, voire une dizaine de jours, pour qu'une voiture puisse sortir.
« Gasynet affecte trois personnes aux inspections alors qu'il y a au moins 700 voitures à visiter et ce sont les mêmes personnes qui s'occupent également des inspections des conteneurs. Il est normal que l'opération traîne. Évidemment, lorsque le délai de franchise sur le...Suite
MadaVôvô du 24
fev >>
( ...
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